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Chapitre 4 

: La modélisation des processus

I. Utilisation de la méthode Merise


A. Présentation générale

 MERISE -> méthode d’étude et de réalisation pour les systèmes d’entreprise, méthode de conception de
système d'information et de développement de projet informatique
o Prévoit séparation complète des données et des traitements
o Donnée : aspect statique / Traitement : aspect dynamique
 Démarche en 3 axes -> en 3 cycles
o 1- cycle de vie -> découpage du processus de développement en un certain nombre d’étape
o 2- cycle de décision -> liée au cycle de vie car définit résultats à produire à la fin de chaque étape et
impératifs de délais
o 3- cycle d’abstraction -> repose sur perception à 3 niveaux de l’entreprise pour tenir compte du fait
que la maintenance informatique nécessite pas forcément de remettre en cause l’ensemble des
modèles et qu’en fonction du type de problème à résoudre n peut intervenir à 3 niveaux :
1) Niveau conceptuel -> définition des objectifs de l’entreprise décrit par les règles de gestion,
répond aux 2 questions : Quoi ? et Pourquoi ?
2) Niveau organisationnel (ou niveau logique) -> prendre en compte l’état de l’art technologique
(avancé) et les acteurs et leurs contraintes > déduire l’organisation qu’il faut mettre en œuvre
pour atteindre les objectifs visés : Quand ? Qui ? et Où ?
3) Niveau physique (ou niveau opérationnel) -> mettre en œuvre les outils techniques de
réalisation des logiciels : Comment faire ?
 Chacun des 3 niveaux vont correspondre à soit 2, soit 3 modèles :
o Un modèle de donnée, de traitement, de flux pour les niveaux 1 et 2
o Un modèle de donnée, de traitement pour le niveau 3

 Niveau Conceptuel
 Niveau conceptuel 1 -> modèle conceptuel de flux : MCF
 Niveau conceptuel 2 -> modèle conceptuel de donnée : MCD
 Niveau conceptuel 3 -> modèle conceptuel de traitement : MCT

 Niveau Organisationnel
 Niveau organisationnel 1 -> modèle organisationnel de flux : MOF
 Niveau organisationnel 2 -> modèle logique de donnée : MLD
 Niveau organisationnel 3 -> modèle organisationnel de traitement : MOT

 Niveau Physique
 Niveau physique 1 -> modèle physique des données : MPD
 Niveau physique 2 -> modèle opérationnel de traitement : MOPT

 Ordre de réalisation des modèles :

On commence par réaliser le MCF puis en parallèle une part le MCD brut et d’autre part le MCT . On va ensuite
confronter le MCD brut avec le MOT pour vérifier s’il n’y a pas des données inutiles dans les traitements dans le MCD
ou à l’inverse s’il ne manquera pas des données indispensables.
Lorsque les modifications ont été réalisées on obtient le MCD validé, on élabore ensuite le MLD puis en parallèle le
MPD et le MOPT.

Dans la méthode MERISE :décrire traitement c’est décrire les processus. Cette description passe par la réalisation du
MCF, du MCT et du MOT.

B. Le modèle conceptuel de flux -> MCF


 Modèle permettant de mettre en évidence les échanges entre un domaine de gestion étudié et des acteurs
externes et/ou des autres domaines de l’entreprise (ou domaine connexe).
 S’élabore à plusieurs niveaux :
0) MCF de niveau 0 = modèle de contexte
 Parce qu’il ne s’intéresse pas du tout à ce qui se passe à l’intérieur du domaine étudié
 On représente sur ce domaine les acteurs externes par des formes ovales et le domaine étudié
ainsi que des domaines connexes par des formes rectangulaires
 Pour les flux -> différencie pas les flux d’informations et les flux physiques -> on utilise toute fois
2 types de flux : ce qui touche le domaine étudié représenté par des flèches pleines et ce qui ne
le touche pas donc les acteurs externes et/ou domaine connexe représenté en trait pointillé.

Exercice 3 :

Règlement
Gestion de la
Client Facture facturation
Bon de commande
Produits livrés
Bon livraisonréalisée
Livraison

Gestion des livraisons

1) MCF de niveau 1
 Décomposer le domaine étudié en un certain nombre d’activité
 On relie ensuite chacun des flux à une des activités et on ajoute éventuellement des flux
internes entre activités
 Activité -> forme rectangulaire
C. Le modèle conceptuel de traitement
 Les traitements décrivent les activités à réaliser sur les données pour obtenir les résultats attendus par
l’entreprise.
 Ils ne sont que la traduction en action des règles de gestion qui composent l’activité de l’entreprise. Par
exemple : « une commande n’est satisfaite que si l’a quantité en stock est supérieur ou égal à la quantité
demandé ». Cette règle se traduit en 4 actions :
1- Saisir la quantité demandé
2- Comparer la quantité commandé avec la quantité en stock
3- Si la quantité commandé est supérieur à la quantité en stock alors la commande est rejetée
4- Si la quantité commandé est inférieur ou égal à la quantité en stock alors on mémorise la commande
o Le MCT est le modèle qui permet de représenter toutes les actions menés par l’entreprise pour réaliser ces
objectifs.

1) Les concepts de base


 1er concept -> le processus
o Il s’agit d’un ensemble de traitements dont le début et la fin sont stables et indépendants des choix
organisationnels
ème
 2 concept -> l’opération
o Un processus comporte un nombre important de trait que l’on regroupe en ensemble plus
élémentaires que l’on qualifie d’opérations. Chaque opération constitue une suite d’actions exécutés
sans interruption. Une opération est déclenchée pour répondre en sollicitation à un/plusieurs
éléments et produire un/plusieurs résultats conditionnés par des […]
 3ème concept -> l’évènement
o L’évènement est un fait nouveau pour le système d'information qui va réagir par une :plusieurs
actions de manières répétés, il peut être interne, externe ou temporelle.
 4ème concept -> la synchronisation
o C’est une condition d’exécution d’une opération, son symbole figure toujours avant une opération
mais il ne comporte des éléments lorsque plusieurs évènements amènent le déclenchement de
l’opération.
o Quand il y a plusieurs évènements déclencheurs, la synchronisation indique comment l’évènement
se combine entre eux, chaque évènement se voit attribuer une lettre et on exprime les opérations.
ème
 5 concept -> les résultats
o Une opération peut générer un/plusieurs résultats qui sont éventuellement produit en fonction de
règles qualifiés de règles d’émission. S’il n’y a aucune règle d’émission on inscrit à la place le libellé
toujours.

2) Les règles de construction du MCT


o On établit le MCT dans l’ordre exacte où les traitements doivent s’effectuer en dehors de cela il y a
simplement 3 règles d’élaboration du modèle :
1. Une opération est une suite ininterrompu de traitements, cela signifie que toute interruption d’une
certaine durée entre 2 actions entraine obligatoirement un découpage de l’opération.
Exemple : un étudiant souhaitant être admis dans un master doit déposer son dossier au max le 14
juin, dossier étudié le 15 par une commission pour définir système d'information oui/non l’étudiant
est admis.

Dépôt
dossier 14
juin

OP1
Réception dossier
Toujours

Dossier
examinable (A) 15 juin
(B)

A et B

OP2
Examen dossier
Dossier suffisant Dossier insuffisant

Etudiant Etudiant
Admis non Admis

2. Les traitements d’une opération ne doivent pas être interrompu par l’intervention d’un acteur
externe système d'information c’est le cas il fait découper l’information.
Exemple : Quand un client dépose un matériel informatique dans une société de réparation on lui
établit un devis, si ok avec devis il doit le signé -> déclenche l’édition d’une fiche de réparation.
3. Dans une opération on ne peut pas trouver un résultat intermédiaire qui conditionne la suite du
déroulement des actions, si c’est le cas on doit découper l’opération -> principe du découpage
rationnel des opérations selon lequel une opération ne peut contenir des traitements de nature
différents.
Exemple : Chaque été, une mairie organise des camps pour les enfants de la commune. Les parents
peuvent inscrire un enfant après fourniture d’un avis d’imposition t d’une fiche de salaire. Quand
c’est le cas on calcule le montant dû en fonction du revenu de la famille.
 Impossible qu’un même évènement déclenche seul 2 opérations distinctes :
o Soit les 2 opérations pourraient être regroupés
o Soit […] évènement déclencheur
 Normalement un évènement interne ne peut déclencher seul une opération.

Exercice 5 :

Le matin

OP1
Vérification stock

Stock suffisant Stock insuffisant

Commande passé au Début de semaine


Pas de commande à
fournisseur (A) (B)
passer
A et B

OP2
Vérification commande en attente

Délai non dépasséDélai dépassé et relance Délai dépassé et


non effectuer relance effectué

Rien à faire Commande


Rappel expédié exceptionnelle
au fournisseur effectué

Commande
annulée

3) Le MCT analytique
o Permet de mettre en évidence les interactions qui existent entre les traitements réalisés et les données sur
lesquels ils sont réalisés . Cette interaction se matérialise par l’inscription à droite de l’opération des tables
de données qui sont utilisés dans l’opération avec une indication par le biais de flèches de la manière dont
elles sont utilisées.

Table 1 : création de données


Table 2 : Consultation des données
Table 3 : Maj de données
X Table 4 : Suppression de données

D. Le modèle organisationnel des traitements


 Le MCT permet de décrire tous les traitements à réaliser mais il ne prend pas en compte l’organisation à
mettre en place pour cela. C’est le MOT qui va permettre de décrire cette organisation nécessaire et cela à 3
niveaux :
o Affectation des traitements au poste de travail de l’entreprise de manière à répondre à la question : Par qui
sont fait les traitements ?
o Au niveau du type d’automatisation des traitements pour répondre à la question : Comment sont faits les
traitements ?
o Et au niveau de la période de réalisation des traitements pour répondre à la question quand sont fait les
traitements ?
1) Les concepts
 1er Concept de poste de travail -> s’agit d’une cellule d’activité qui comprend les moyens humains et
matériels nécessaire à la réalisation de cette activité. Cette cellule exerce son activité dans un lieu bien
déterminé, elle correspond parfois à un individu bien identifiés parfois à une entité organisationnel ou
parfois même encore à une machine.
 2ème Concept : type de traitement -> définit le degré d’automatisation d’un traitement sachant qu’il y en a 3
possibles :
o 1er -> manuel : traitement dans lequel l’informatique n’est absolument pas utilisée
o 2ème -> interactif : tout les traitements où un ordinateur est utilisé mai à condition qu’il y a un
dialogue homme-machine via le clavier et la souris soit pour saisir de nouvelle données soit pour
interroger la base de données
o 3ème -> automatique : ce sont des traitements collectifs , que l’on appelle traitements par lots ou
traitements Batch, qui sont généralement réaliser en différé sans aucune intervention humaine, sauf
éventuellement le déclenchement, à partir des données déjà contenus dans le système
d'information. Ce type de traitement correspond toujours à un poste de travail qui est nommé
ordinateur
ème
 3 Concept : procédure de réalisation -> Elle correspond aux conditions temporelles de réalisation d’une
activité. Il peut s’agir soit d’une plage de temps soit une fréquence
 4ème Concept : la procédure fonctionnelle -> Elle correspond à un ensemble d’actions réalisés sans
interruption par un même poste de travail dans une période bien déterminé et avec des moyens de
traitements d’un seul type. Elle est représentée exactement de la même manière qu’une opération du MCT,
sa numérotation débute simplement par PF (procédure fonctionnelle). Le MOT va donc correspondre à un
enchainement de procédure fonctionnelle qui seront représentés dans un tableau. Dans ce tableau il y a
toujours une première colonne qui correspond à la période de réalisation et il y a ensuite autant de colonne
que de poste de travail impliqués dans le processus et enfin il y a toujours une colonne type de traitement.
Chaque procédure fonctionnelle sera placée obligatoirement dans la colonne correspond au poste de travail
qu’il exécute. Elle doit forcément correspondre à une période et à un type de traitement. Un poste de travail
c’est quelque chose qui est interne à l’organisation pour laquelle on fait le modèle.
Cf. photo : forme du MOT

2) Le passage du MCT au MOT


 Pour traduire une opération du MCT dans le MOT il y a 3 possibilités :
o L’opération du MCT se traduit en une seule procédure fonctionnelle, c’est le cas le plus fréquent qui
est induit par le fait que tout les actions concernés sont réalisés par u même poste de travail sans
que certaines d’entre elles sont réalisés en différé et avec un seul type de traitement.
o Une opération du MCT peut être divisés en plusieurs procédure fonctionnelle dans le MOT. Cela
peut s’expliquer par le fait que plusieurs postes interviennent dans son déroulement ou par le fait
que certains traitements sont différés et réalisés de manière automatique. Cela peut être aussi
induit par le fait que des traitements manuels se côtoient avec des traitements interactif.
(cf. EXERCICE 9)
o Dans des cas rares, plusieurs opérations peuvent être regroupés en une seule procédure fonctionnel.
Cela signifie que l’on va regrouper plusieurs événement qui concernent un même poste de travail et
les opérations qui vont avec parce que l’une des opérations correspond à des traitements
extrêmement léger. (cf. EXERCICE 10)

II. Utilisation d’UML pour la modélisation des processus

C’est une méthode orienté objet qui permet de représenter les processus en utilisant un certain nombre de
diagramme en partant du principe qu’une unique représentation est trop subjective et qu’il est donc nécessaire de
proposer plusieurs vues d’un même processus. Chaque vue correspond soit à un soit à plusieurs diagrammes. Il
existe des diagrammes statiques dont l’objectif est de représenter physiquement le système et des diagrammes
dynamiques qui permettent de montrer le fonctionnement du système.
A. Le diagramme de cas d’utilisation

 Il a pour objectif de montrer toutes les possibilités d’interaction entre le système et des acteurs ; Il
détermine donc touts les fonctionnalités que va devoir fournir le système. On représente tout d’abord des
cas d’utilisation.
 Un cas d’utilisation se représente sous une forme ovale, il correspond à un besoin d’interaction avec le
système du point de vue de l’utilisateur. On représente aussi des acteurs qui correspondent à des
utilisateurs types qui auront toujours le même comportement vis-à-vis du cas d’utilisation. Un même
individu peut correspondre à plusieurs acteurs différents en fonction du rôle qui jouera vis-à-vis du système.
On identifie 2 types d’acteurs :
o les personne physique que l’on représente via un stickman
o les entités organisationnelles des ordinateurs que l’on représente dans une forme rectangulaire.
 On a aussi des interactions qui se représente sous la forme d’un trait qui veut dire que l’acteur participe à
l’utilisation.

Exemple : On considère un guichet auto de banque qui permet d’effectuer le retrait d’argent, le dépôt d’argent et la
consultation des informations du compte.

Retirer argent

Porteur carte
Déposer argent

Consulter
informations
du compte
Client banque

(cf. EXERCICE 12)

Il est possible de définir des relations entre cas d’utilisation qui permettent éventuellement une réutilisation de ces
cas, il y a 3 relations différentes :

- La relation d’extension, un cas d’utilisation A étant un cas d’utilisation B si le cas A peut être exécuté au
cours de l’exécution de B. C’est donc une relation optionnelle qui n’intervient souvent que sous une certaine
condition. On la représente par une flèche pointillé sur laquelle est indiqué « extend » et qui va du cas
étendu vers les cas de départ ;

Exemple : En cas de retarit d’argent il y a une vérification du solde si le retrait dépasse 30 €.


Si montant > 30 €

Retirer argent
extend

Porteur carte
Vérifier le solde Déposer argent

Consulter
informations
du compte

- La relation d’inclusion . On dit qu’un cas d’utilisation A inclus un cas B si l’exécution de A entraîne
automatiquement l’exécution de B. Cette relation se représente grâce à une flèche pointillé sur laquelle est
inscrit « includ » et orienté du cas incluant vers le cas inclut.
-
-
- Si montant > 30 €
-
- Retirer argent
extend
-
Vérifier le solde
Porteur carte

- Déposer argent

includ includ

Consulter
S’identifier includ informations
du compte

- Relation de généralisation. On dit qu’un cas A est une généralisation d’un cas B si B est un cas particulier de
A. On utilise une flèche pointillé sur laquelle rien n’est inscrit qui va du cas particulier au cas général.

Exemple : le guichet permet de retirer des euros et des dollars.

Retirer dollar
Retirer euro
-
Si montant > 30 €
-
-
-
extend Retirer argent

Vérifier- le solde
Porteur carte

- Déposer argent
includ

includ
Consulter
S’identifier informations
includ du compte
B. Le diagramme de séquence

Il a pour objectif de représenter les interactions entre objets concernés par un cas d’utilisation en indiquant la
chronologie des échanges. Tous les acteurs identifiés par rapport à un CU vont donc se retrouver dans le diagramme
de séquence correspondant à ce CU. Un diagramme de séquence se lit de haut en bas, il formalise tous les échanges
qualifiés de message qui ont lieu entre acteurs ou objets. Il existe des messages synchrones pour lesquels l’émetteur
attend la réponse du récepteur pour poursuivre ses actions. Et des messages asynchrones pour lesquels l’émetteur
poursuit ses actions sans attendre la réponse ce qui signifie que le récepteur peut répondre à tout moment ou alors
ignorer le message. Les messages peuvent parfois être réflexifs dans l’hypothèse où il concerne un même acteur ou
un même objet. L’ordre d’envoi d’un msg est déterminé en fonction de sa position sur l’axe vertical du diagramme
que l’on qualifie de ligne de vie. Sur le diagramme on représente également par le biais de forme rectangulaire la
période d’activité des différents objets ou des différents acteurs.

(Cf. EXERCICE 15)

C. Diagramme d’activité

Permet de représenter des activités qui décrivent l’exécution de fonctionnalité ou de comportement, chaque activité
est composée d’un certain nombre d’actions que l’on va représenter séquentiellement entre un début et
une/plusieurs fins et en les reliant par des transitions. A l’issue d’une action il est possible qu’il y ai plusieurs choix
possibles, on utilise dans cette hypothèse une décision. Il peut arriver qu’une action ne soit possible que lorsque
plusieurs autres actions soient terminées et on formalise cela par le biais d’une barre de synchronisation. On utilise
cette même barre de synchronisation pour exprimer le fait que la fin d’une action en déclenche plusieurs autres. Il y
a 2 formes possibles pour ce diagramme d’activité : dans sa forme la plus simple on ne représente que les actions
réalisées par l’organisation pour laquelle on fait le diagramme, et dans sa forme la plus complète que l’on qualifie de
diagramme d’activité avec couloir on identifie touts les acteurs impliqués dans le processus qu’il soit interne ou
externe et on représente toutes leurs activités respectives.

Début

Action

Transition

Décision

Synchronisation

Fin

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