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MERISE -> méthode d’étude et de réalisation pour les systèmes d’entreprise, méthode de conception de
système d'information et de développement de projet informatique
o Prévoit séparation complète des données et des traitements
o Donnée : aspect statique / Traitement : aspect dynamique
Démarche en 3 axes -> en 3 cycles
o 1- cycle de vie -> découpage du processus de développement en un certain nombre d’étape
o 2- cycle de décision -> liée au cycle de vie car définit résultats à produire à la fin de chaque étape et
impératifs de délais
o 3- cycle d’abstraction -> repose sur perception à 3 niveaux de l’entreprise pour tenir compte du fait
que la maintenance informatique nécessite pas forcément de remettre en cause l’ensemble des
modèles et qu’en fonction du type de problème à résoudre n peut intervenir à 3 niveaux :
1) Niveau conceptuel -> définition des objectifs de l’entreprise décrit par les règles de gestion,
répond aux 2 questions : Quoi ? et Pourquoi ?
2) Niveau organisationnel (ou niveau logique) -> prendre en compte l’état de l’art technologique
(avancé) et les acteurs et leurs contraintes > déduire l’organisation qu’il faut mettre en œuvre
pour atteindre les objectifs visés : Quand ? Qui ? et Où ?
3) Niveau physique (ou niveau opérationnel) -> mettre en œuvre les outils techniques de
réalisation des logiciels : Comment faire ?
Chacun des 3 niveaux vont correspondre à soit 2, soit 3 modèles :
o Un modèle de donnée, de traitement, de flux pour les niveaux 1 et 2
o Un modèle de donnée, de traitement pour le niveau 3
Niveau Conceptuel
Niveau conceptuel 1 -> modèle conceptuel de flux : MCF
Niveau conceptuel 2 -> modèle conceptuel de donnée : MCD
Niveau conceptuel 3 -> modèle conceptuel de traitement : MCT
Niveau Organisationnel
Niveau organisationnel 1 -> modèle organisationnel de flux : MOF
Niveau organisationnel 2 -> modèle logique de donnée : MLD
Niveau organisationnel 3 -> modèle organisationnel de traitement : MOT
Niveau Physique
Niveau physique 1 -> modèle physique des données : MPD
Niveau physique 2 -> modèle opérationnel de traitement : MOPT
On commence par réaliser le MCF puis en parallèle une part le MCD brut et d’autre part le MCT . On va ensuite
confronter le MCD brut avec le MOT pour vérifier s’il n’y a pas des données inutiles dans les traitements dans le MCD
ou à l’inverse s’il ne manquera pas des données indispensables.
Lorsque les modifications ont été réalisées on obtient le MCD validé, on élabore ensuite le MLD puis en parallèle le
MPD et le MOPT.
Dans la méthode MERISE :décrire traitement c’est décrire les processus. Cette description passe par la réalisation du
MCF, du MCT et du MOT.
Exercice 3 :
Règlement
Gestion de la
Client Facture facturation
Bon de commande
Produits livrés
Bon livraisonréalisée
Livraison
1) MCF de niveau 1
Décomposer le domaine étudié en un certain nombre d’activité
On relie ensuite chacun des flux à une des activités et on ajoute éventuellement des flux
internes entre activités
Activité -> forme rectangulaire
C. Le modèle conceptuel de traitement
Les traitements décrivent les activités à réaliser sur les données pour obtenir les résultats attendus par
l’entreprise.
Ils ne sont que la traduction en action des règles de gestion qui composent l’activité de l’entreprise. Par
exemple : « une commande n’est satisfaite que si l’a quantité en stock est supérieur ou égal à la quantité
demandé ». Cette règle se traduit en 4 actions :
1- Saisir la quantité demandé
2- Comparer la quantité commandé avec la quantité en stock
3- Si la quantité commandé est supérieur à la quantité en stock alors la commande est rejetée
4- Si la quantité commandé est inférieur ou égal à la quantité en stock alors on mémorise la commande
o Le MCT est le modèle qui permet de représenter toutes les actions menés par l’entreprise pour réaliser ces
objectifs.
Dépôt
dossier 14
juin
OP1
Réception dossier
Toujours
Dossier
examinable (A) 15 juin
(B)
A et B
OP2
Examen dossier
Dossier suffisant Dossier insuffisant
Etudiant Etudiant
Admis non Admis
2. Les traitements d’une opération ne doivent pas être interrompu par l’intervention d’un acteur
externe système d'information c’est le cas il fait découper l’information.
Exemple : Quand un client dépose un matériel informatique dans une société de réparation on lui
établit un devis, si ok avec devis il doit le signé -> déclenche l’édition d’une fiche de réparation.
3. Dans une opération on ne peut pas trouver un résultat intermédiaire qui conditionne la suite du
déroulement des actions, si c’est le cas on doit découper l’opération -> principe du découpage
rationnel des opérations selon lequel une opération ne peut contenir des traitements de nature
différents.
Exemple : Chaque été, une mairie organise des camps pour les enfants de la commune. Les parents
peuvent inscrire un enfant après fourniture d’un avis d’imposition t d’une fiche de salaire. Quand
c’est le cas on calcule le montant dû en fonction du revenu de la famille.
Impossible qu’un même évènement déclenche seul 2 opérations distinctes :
o Soit les 2 opérations pourraient être regroupés
o Soit […] évènement déclencheur
Normalement un évènement interne ne peut déclencher seul une opération.
Exercice 5 :
Le matin
OP1
Vérification stock
OP2
Vérification commande en attente
Commande
annulée
3) Le MCT analytique
o Permet de mettre en évidence les interactions qui existent entre les traitements réalisés et les données sur
lesquels ils sont réalisés . Cette interaction se matérialise par l’inscription à droite de l’opération des tables
de données qui sont utilisés dans l’opération avec une indication par le biais de flèches de la manière dont
elles sont utilisées.
C’est une méthode orienté objet qui permet de représenter les processus en utilisant un certain nombre de
diagramme en partant du principe qu’une unique représentation est trop subjective et qu’il est donc nécessaire de
proposer plusieurs vues d’un même processus. Chaque vue correspond soit à un soit à plusieurs diagrammes. Il
existe des diagrammes statiques dont l’objectif est de représenter physiquement le système et des diagrammes
dynamiques qui permettent de montrer le fonctionnement du système.
A. Le diagramme de cas d’utilisation
Il a pour objectif de montrer toutes les possibilités d’interaction entre le système et des acteurs ; Il
détermine donc touts les fonctionnalités que va devoir fournir le système. On représente tout d’abord des
cas d’utilisation.
Un cas d’utilisation se représente sous une forme ovale, il correspond à un besoin d’interaction avec le
système du point de vue de l’utilisateur. On représente aussi des acteurs qui correspondent à des
utilisateurs types qui auront toujours le même comportement vis-à-vis du cas d’utilisation. Un même
individu peut correspondre à plusieurs acteurs différents en fonction du rôle qui jouera vis-à-vis du système.
On identifie 2 types d’acteurs :
o les personne physique que l’on représente via un stickman
o les entités organisationnelles des ordinateurs que l’on représente dans une forme rectangulaire.
On a aussi des interactions qui se représente sous la forme d’un trait qui veut dire que l’acteur participe à
l’utilisation.
Exemple : On considère un guichet auto de banque qui permet d’effectuer le retrait d’argent, le dépôt d’argent et la
consultation des informations du compte.
Retirer argent
Porteur carte
Déposer argent
Consulter
informations
du compte
Client banque
Il est possible de définir des relations entre cas d’utilisation qui permettent éventuellement une réutilisation de ces
cas, il y a 3 relations différentes :
- La relation d’extension, un cas d’utilisation A étant un cas d’utilisation B si le cas A peut être exécuté au
cours de l’exécution de B. C’est donc une relation optionnelle qui n’intervient souvent que sous une certaine
condition. On la représente par une flèche pointillé sur laquelle est indiqué « extend » et qui va du cas
étendu vers les cas de départ ;
Retirer argent
extend
Porteur carte
Vérifier le solde Déposer argent
Consulter
informations
du compte
- La relation d’inclusion . On dit qu’un cas d’utilisation A inclus un cas B si l’exécution de A entraîne
automatiquement l’exécution de B. Cette relation se représente grâce à une flèche pointillé sur laquelle est
inscrit « includ » et orienté du cas incluant vers le cas inclut.
-
-
- Si montant > 30 €
-
- Retirer argent
extend
-
Vérifier le solde
Porteur carte
- Déposer argent
includ includ
Consulter
S’identifier includ informations
du compte
- Relation de généralisation. On dit qu’un cas A est une généralisation d’un cas B si B est un cas particulier de
A. On utilise une flèche pointillé sur laquelle rien n’est inscrit qui va du cas particulier au cas général.
Retirer dollar
Retirer euro
-
Si montant > 30 €
-
-
-
extend Retirer argent
Vérifier- le solde
Porteur carte
- Déposer argent
includ
includ
Consulter
S’identifier informations
includ du compte
B. Le diagramme de séquence
Il a pour objectif de représenter les interactions entre objets concernés par un cas d’utilisation en indiquant la
chronologie des échanges. Tous les acteurs identifiés par rapport à un CU vont donc se retrouver dans le diagramme
de séquence correspondant à ce CU. Un diagramme de séquence se lit de haut en bas, il formalise tous les échanges
qualifiés de message qui ont lieu entre acteurs ou objets. Il existe des messages synchrones pour lesquels l’émetteur
attend la réponse du récepteur pour poursuivre ses actions. Et des messages asynchrones pour lesquels l’émetteur
poursuit ses actions sans attendre la réponse ce qui signifie que le récepteur peut répondre à tout moment ou alors
ignorer le message. Les messages peuvent parfois être réflexifs dans l’hypothèse où il concerne un même acteur ou
un même objet. L’ordre d’envoi d’un msg est déterminé en fonction de sa position sur l’axe vertical du diagramme
que l’on qualifie de ligne de vie. Sur le diagramme on représente également par le biais de forme rectangulaire la
période d’activité des différents objets ou des différents acteurs.
C. Diagramme d’activité
Permet de représenter des activités qui décrivent l’exécution de fonctionnalité ou de comportement, chaque activité
est composée d’un certain nombre d’actions que l’on va représenter séquentiellement entre un début et
une/plusieurs fins et en les reliant par des transitions. A l’issue d’une action il est possible qu’il y ai plusieurs choix
possibles, on utilise dans cette hypothèse une décision. Il peut arriver qu’une action ne soit possible que lorsque
plusieurs autres actions soient terminées et on formalise cela par le biais d’une barre de synchronisation. On utilise
cette même barre de synchronisation pour exprimer le fait que la fin d’une action en déclenche plusieurs autres. Il y
a 2 formes possibles pour ce diagramme d’activité : dans sa forme la plus simple on ne représente que les actions
réalisées par l’organisation pour laquelle on fait le diagramme, et dans sa forme la plus complète que l’on qualifie de
diagramme d’activité avec couloir on identifie touts les acteurs impliqués dans le processus qu’il soit interne ou
externe et on représente toutes leurs activités respectives.
Début
Action
Transition
Décision
Synchronisation
Fin