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40 ERREURS À ÉVITER
quand on veut
ECRIRE UN ROMAN
Introduction
Vous avez très envie de vous lancer dans un projet littéraire mais ne savez pas par quoi
commencer? Ou bien peut-être avez-vous déjà écrit une dizaine ou une centaine de
pages mais avez mis en suspens votre projet, faute de savoir où vous allez? Ou
peut-être avez vous mené votre projet à son terme, mais vous n’osez le présenter car il
vous semble trop imparfait, ou qu’il lui manque certaines qualités? Ou alors vous l’avez
présenté, mais c’est un échec cuisant soit au niveau des ventes, soit parce qu’il n’a pas
su séduire l’éditeur, pour une raison qui vous est inconnue.
Les questions que vous vous posez sont légitimes, naturelles, classiques. Pour avoir
commencé -et abandonné- une bonne dizaine de romans à partir du moment où j’ai
réalisé que je voulais écrire, j’ai, comme vous, été confrontée à bien des obstacles. Ce
n’est que bien plus tard, en voulant participer à un concours littéraire, que le déclic
s’est produit. Vous découvrirez certainement mon parcours, en vous plongeant dans les
pages de mon site, si cela vous intéresse. En attendant, l’heure est à la résolution de
VOS problèmes.
Au cours de mon expérience, j’ai listé les erreurs que l’on peut commettre quand on se
lance dans l’écriture. Et elles sont nombreuses. J’en ai répertorié 40 mais je sais qu’il y
en a d’autres. Certainement, le nombre croîtra au fil du temps, de mes lectures et des
critiques reçues ou des défauts que j’aurais moi-même décelés.
Pour que vous vous y retrouviez facilement, je les ai classées en 5 rubriques distinctes,
dont deux sous-rubriques réunies sous la même thématique prépondérante qui est la
construction du roman. Ces rubriques répondent à la chronologie naturelle de la
construction d’un roman: la recherche des idées, la construction, l’écriture, la relecture
et la correction.
Je vous laisse découvrir ces 40 erreurs. Je serais bien tentée de vous dire que vous n’en
reconnaîtrez qu’un petit nombre, mais ne dit-on pas que la prise de conscience est le
début incontournable de la “guérison”? Or, si l’imperfection et son acceptation sont le
contraire d’une maladie, et même la marque d’un esprit sain, je vous souhaite de
trouver des indications qui vous aideront dans votre cheminement.
Erreurs liées à la recherche des idées et à leur ancrage
1/ Attendre que l’inspiration vienne d’elle-même
Certains écrivains chevronnés traitent d’amateurs ou “d’écrivains ratés” ceux
qui attendent d’avoir une bonne idée pour commencer à écrire.
Je serais beaucoup moins radicale, ayant comme vous, peut être, commis
cette erreur. Plusieurs fois, même.
L’inspiration innée, est, en fait, rarissime. Ce qui explique que vous devez
vous ouvrir l’esprit pour la trouver. L’idée d’un écrivain reclus sur une île déserte ou au
fin fond d’un bois, l’écharpe autour du cou et le nez au vent, pour trouver l'inspiration,
est une image d’Epinal. Pour créer, le créateur en général et, en l’espèce, l’écrivain en
herbe a absolument besoin d’éléments qui stimulent son imagination, enrichissent sa
vie: une vie professionnelle, associative, sportive, où les situations, collègues,
coéquipiers ou des collaborateurs “hauts en couleurs” (et en verbes) fourniront des
intrigues, des répliques, des “crises” venant perturber le long fleuve tranquille d’un
personnage plus ou moins romancé. C’est ce qu’on appelle “l’inspiration acquise ou
provoquée”.
Mais vous pouvez “mixer les genres” ce qui vous permettra à la fois de réunir
et concilier plusieurs facettes de votre créativité, et aussi d’éviter l’erreur n°5.
Vous pourrez donc réunir dans votre public les femmes attirées à la fois par
le romantisme, l’histoire (châteaux, princesses, etc…) et les intrigues de
cour. Les hommes pourront être attirés par les mix entre le polar et
l’histoire. Femmes et hommes pourront avoir envie de lire un policier
historique avec une romance liant le tout, à la Belle Epoque.
L’autre avantage de ce “mix” est que, si vous vous auto-éditez, vous pourrez
choisir des rubriques diverses pendant le référencement de votre œuvre sur
les plateformes d’impression à la demande. Nous y reviendrons
certainement dans un autre tutoriel.
6/ Céder à une mode (“les templiers”, les sorciers, les avatars, les
préhistoriques…)
Si vous cédez à une mode, comment tirer votre épingle du jeu au milieu de
toutes les productions d’un autre genre? Comment vous démarquer et faire valoir votre
identité d’écrivain? C’est le phénomène qui a été observé après l’explosion des ventes
de DA VINCI CODE: une montagne de romans tournant autour de l’histoire des
Templiers. Idem pour les Avatars ou les sorciers (Harry Potter). Ce n’est pas Dan
Brown ou J.K. Rowlings qu’il faut blâmer, mais plutôt les maisons d’édition qui ont
imposé ce thème à leurs auteurs? Qui y a gagné, dans l’histoire? Les maisons
d’édition… peut-être. Pas les auteurs, qui sont resté noyés dans la masse.
22/ Dialogue qui ne fait pas avancer l’intrigue, qui n’ajoute rien, ne
fait pas ressortir les personnalités ou les divergences d’opinion. Il
doit avoir une utilité.
Un dialogue, aussi, est là pour faire évoluer l’action, apprendre à vos
personnages à ses connaître les uns les autres, se réconcilier ou déclarer une guerre. Un
dialogue est donc un “tournant” dans votre histoire. S’il n’ajoute rien, si vous le
supprimez et que cela ne change rien à la suite, alors il est inutile.
23/ Vous attarder sur un passage ou un chapitre dès le premier jet
dans l’espoir de le rendre parfait, au lieu de continuer votre
manuscrit.
Partez du principe que votre roman ne sera jamais parfait, et qu’il est donc
inutile de revenir sur une scène ou un chapitre tant que vous n’avez pas écrit la suite,
ou le reste de votre roman, car c’est l’ensemble qui vous donnera les bonnes indications
sur les éléments à rajouter ou à retrancher dans chaque chapître ou scène.
Sans compter que, derrière votre possible obstination à vouloir parfaire une
scène ou un chapitre avant d’écrire le reste du roman, se cache certainement une peur
inconsciente de sortir de votre “zone de confort” et de vous confronter à la véritable
difficulté: construire une histoire ambitieuse et structurée dans son ensemble, entrer
dans les détails et les contradictions de vos personnages (et des vôtres, peut être)...
*****
Vous venez de parcourir déjà une liste assez abondantes d’erreurs à éviter
quand on veut écrire un roman. A vous de creuser et d’enrichir cette liste, suivant ce
que vous observez dans vos habitudes et dans les oeuvres d’autres auteurs.
Si vous voulez en savoir plus sur les basses de la narration écrite, je vous
recommande mon livre “COMMENT ECRIRE UN ROMAN”. Il est disponible:
- En ebook en format epub
- En ebook en format PDF
- En version brochée, si vous appréciez de mettre quelques annotations sur le
papier.
En tous les cas, je vous souhaite de réussir tous vos projets littéraires et surtout une
longue et belle carrière d’écrivain.
Bien à vous
Elodie Delmarès