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Université Sultan Moulay Slimane

Ecole Supérieure de Technologie Fkih Ben Salah

Filière : LP-Technique d’irrigation et Enérgies Renouvelables

Rapport Sous le Thème :

Suiveur solaire pour panneau photovoltaïque à l’aide


d’une carte Arduino

Préparer par : Oussama Eddiki


El-azzab abdel-ilah

Azizi abdelhamid
INTRODUCTION

Les énergies renouvelables sont des sources d'énergies dont le renouvellement est assez


rapide pour qu'elles puissent être considérées comme inépuisables à l'échelle de temps
humaine. L'expression énergie renouvelable est la forme courte et usuelle des
expressions « sources d'énergie renouvelables » ou « énergies d'origine renouvelable » qui
sont plus correctes d'un point de vue physique.
Le Soleil est la principale source des différentes formes d'énergies renouvelables :
son rayonnement est le vecteur de transport de l'énergie utilisable (directement ou
indirectement) lors de la photosynthèse, ou lors du cycle de l'eau (qui permet
l'hydroélectricité) et l'énergie des vagues (énergie houlomotrice), la différence de température
entre les eaux superficielles et les eaux profondes des océans (énergie thermique des mers)
ou encore la diffusion ionique provoquée par l’arrivée d’eau douce dans l’eau de mer (énergie
osmotique). Cette énergie solaire alliée à la rotation de la Terre est à l'origine des vents
(énergie éolienne) et des courants marins (énergie hydrolienne). La chaleur interne de la
Terre (géothermie) est assimilée à une forme d'énergie renouvelable, et le système Terre-
Lune engendre les marées des océans et des mers permettant la mise en valeur de l'énergie
marémotrice.
L'énergie solaire comme la chaleur interne de la Terre proviennent de réactions
nucléaires (fusion nucléaire dans le cas du Soleil, fission nucléaire dans celui de la chaleur
interne de la Terre). Seule l'énergie marémotrice ne découle pas de l'activité nucléaire mais
de la gravitation (couple Terre-Lune). L'énergie gravitationnelle n'est pas une forme d'énergie
en soi, mais simplement un vecteur d'une forme d'énergie présente ailleurs. Le rayonnement
solaire induit un cycle de l'eau dont nous tirons parti via les chutes et cours d'eau.
Les combustibles fossiles ou minéraux (matériaux fissiles) ne sont pas des sources d'énergie
renouvelables, les ressources étant consommées à une vitesse bien supérieure à la vitesse à
laquelle celles-ci sont naturellement créées ou disponibles.
Chapitre 3 :

Système de poursuite du soleil


III.1- Introduction :

L’orientation des capteurs est un problème important dans l’utilisation des capteurs à
rayonnement concentré. En effet, le principe même de la concentration suppose que le
rayonnement parvienne à la surface réfléchissante dans une direction déterminée.
Puisque la position apparente du soleil par rapport à un point de captation est
constamment variable à l’échelle d’une journée, nous serons donc obligés de modifier
constamment la position du concentrateur afin de suivre celle du soleil en utilisant un système
de poursuite automatique.

III.2- Position du soleil par rapport à un observateur :

L’énergie solaire que reçoit une surface est régie uniquement par des lois
astronomiques et géométriques. Ces dernières faisant intervenir la latitude de lieu, la
déclinaison solaire, l’heure du jour et enfin l’orientation de la surface réceptrice. La position
du soleil dépend du temps solaire, du numéro du jour et de l’année, elle est exprimée par
différents angles :
III.2.1- Angle de zénith :

C’est l’angle entre la verticale d’une surface est un rayon du soleil, il est donné par
l’équation suivante :
𝜃𝑧 = cos−1( sin δ sin Φ + cos δ cos Φ cos w )
δ : déclinaison solaire.
Φ : latitude du lieu.
w : angle horaire.
III.2.2- Angle d’azimut :[1]

C’est l’angle sur le plan horizontal mesuré à partir du sud avec la projection
horizontale des rayons directs du soleil. Il est également donné comme angle entre le méridien
local et la projection de la ligne de la vue du soleil dans le plan horizontal, défini par
l’équation suivante:
1−𝛾ew𝛾𝑛𝑠
𝛾𝑠 = 𝜎ew 𝜎𝑛𝑠𝛾𝑠o + ( 2
) 𝜎𝑠 1800
sin w cos δ
𝛾 = sin−1 ( )
𝑠o
sin 𝜃z
III.2.3- Angle extérieur d’azimut (g ) :

C’est l’angle mesuré à partir du sud sur le plan horizontal avec la projection horizontale
de la normale sur la surface, il est également donné comme angle entrele méridien local et la
projection horizontale de la normale avec la surface.
III.2.4- Angle d’incidence [1]

C’est l’angle entre le rayon solaire direct et la normale extérieure du la surface du plan,
il est donné par l’équation suivante :

𝜃 = cos−1[cos 𝜃𝑧 + sin 𝜃𝑧 sinβ cos(𝛾𝑠 − γ)]

𝜃𝑧 : Angle de zénith.
β : inclinaison du surface.
γ : angle d’azimut.
𝛾𝑠 : Angle extérieur d’azimut.

Figure III.1- Position du soleil par rapport à une surface inclinée


III.3- Orientation de la surface :

La position du soleil dans le ciel change tout au long du jour et de l’année. Pour une
surface : Suivre le mouvement apparent du soleil équivaut à orienter cette surface par la
rotation de ses axes.

III.3.1- Rotation suivant un axe :

Certains types de collecteur à concentration fonctionnent avec la rotation autour d’un


seul axe, il existe deux modes :
III.3.1.1- Axe vertical et inclinaison fixe de la surface :[1]

Ce mode utilise une surface orientable avec une pente extérieure fixe β et l’angle
extérieur d’azimut variable γ tournant autour d'un axe vertical comme montré sur la Figure

II.2. Pour ce cas, le rayonnement solaire est maximum quand γ= 𝛾 .

Figure III.2- Orientation d’une surface (axe vertical) III.3.1.2-

Axe horizontal, surface parallèle à l'axe :[1]


Pour ce deuxième mode, la surface tourne autour d'un axe simple qui est toujours
parallèle à la surface.
Pour un axe horizontal, l’inclinaison extérieure de la surface est donnée par :
β = tan−1(tan 𝜃𝑧 cos(γ − 𝛾𝑠)) (III.9)

où l'angle extérieur d'azimut est donné par :


γ = γ′ + 900 si 𝛾 𝑠 − γ′ ≥ 0 (III.10)

γ = γ′ + 900 si 𝛾𝑠 − γ′ < 0 (III.11)

Si la surface tournant autour d'un axe simple qui est toujours parallèle à la surface mais
n'est pas vertical ou horizontal, l’angle extérieur d’azimut et la pente de la surface change
avec le temps.
sin 𝜃z sin (𝗒−𝗒𝘍)
γ = γ′ + tan−1 [ ′
] (III.12)

sin 𝜃 sin β
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