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N'oubliez pas cette année, alors que vous faites
vos emplettes, rencontrez membres de famille
et amis et que vous mangez des plats
savoureux, de penser à celui à qui nous devons
cette fête, au Seigneur Jésus-Christ. S'il était
vraiment le centre de cette fête de Noël,
combien différent serait notre monde...
UNE E N Q U Ê T E S ’ I M P O S E . ..
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recettes de Noël et … participez à notre
concours Festin de Noël ! Entonnez avec nous
les chants de Noël qui réjouissent les cœurs.
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grands-parents, tandis qu’une bûche brûlait
dans la cheminée. De nos jours, la bûche de
Noël est symbolisée par un gâteau. Autrefois,
c’était un gros tronc d’arbre que l’on brûlait
dans la cheminée. La bûche était choisie dans
un bois dur pour qu’elle brûle longtemps.
Décorée de feuillages et de rubans, celle-ci
était posée dans la cheminée puis allumée par
le plus jeune et le plus âgé, après avoir été
bénie par le chef de la famille avec de l’huile ou
de l’eau-de-vie. Pas étonnant que cette bûche
s’enflammait facilement…
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de la paille. On répandait de la paille sur le sol.
La famille couchait par terre car on ne devait
pas dormir plus confortablement que Jésus. En
Pologne, on plaçait de la paille entre la table et
la nappe avant de servir le repas du réveillon,
afin de se rappeler l’humble naissance de Jésus.
En signe d’humilité, le repas de la veille de Noël
ne comportait pas de viande et on servait entre
autres du poisson et des rouleaux au chou
farcis de riz et de champignons.
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manger. On appelait ces boules les fameuses
pommes d’amour. On trouvait aussi des noix
peintes, des bonbons et des figurines de
massepain suspendus dans l’arbre. Au XIXe
siècle sont venus se rajouter des personnages
en papier mâché, des objets en fil de fer, en
verre ou en cire. L’arbre de Noël fut pendant
longtemps un magasin de jouets à lui seul !
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MAIS IL DOIT SÛREMENT Y AVOIR AUTRE CHOSE
ENCORE. POURSUIVONS NOTRE ENQUÊTE AUPRÈS
DES HISTORIENS ; PEUT-ÊTRE NOUS DONNERONT-
ILS LA RÉPONSE.
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telle importance dans le monde de la
chrétienté, qu’elle marqua le début de l’année
liturgique.
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TIENS, TIENS, LES CANTIQUES DE NOËL. IL ME
SEMBLE QU’IL S’AGIT D’UNE BONNE PISTE POUR
POURSUIVRE NOTRE ENQUÊTE.
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Examinons d’abord Il est né le divin enfant : un
classique écrit entre le XVIIIe et le XIXe siècle.
LE DIVIN ENFANT
Refrain
Il est né le Divin Enfant,
Jouez hautbois, résonnez musettes ;
Il est né le Divin Enfant,
Chantons tous son avènement.
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Il me semble que le monde n’a guère changé
depuis sa naissance. Mais lisons la fin du
cantique. Peut-être y trouverons-nous la clé du
mystère ?
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Noël ? Et se pourrait-il également qu’en lui
permettant de régner en ce bas monde, nous
connaissions enfin la paix que tant de violences
et d’agressions nous ont même fait oublier ?
N’est-ce pas le prophète Ésaïe de l’Ancien
Testament qui décrit cet enfant comme le
Prince de la paix ?
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notre histoire auraient sûrement connu un tout
autre dénouement.
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de nous d’amour et de félicité. Esclaves de ces
pulsions obscures nous cloisonnant un peu plus
dans une prison de solitude et de malheur.
Mais se pourrait-il également que cet enfant-
Dieu puisse nous rendre la liberté dont nous
avons désespérément besoin et dont nous
avons tant rêvé ? La seule mention de ce verbe
rêver me rappelle les paroles de « Qu’est-ce
qu’on a fait de nos rêves ? » du chansonnier
québécois Sylvain Lelièvre :
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Notre Dieu est plein de tendresse et de bonté :
il fera briller sur nous une lumière d’en haut,
semblable à celle du soleil levant,
pour éclairer ceux qui se trouvent dans la nuit
et dans l’ombre de la mort,
pour diriger nos pas
sur le chemin de la paix.
(Évangile de Luc, chapitre 1, versets 78 et 79)
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MINUIT CHRÉTIENS
Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La terre est libre et le ciel est ouvert
Il voit un frère où n'était qu'un esclave
L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer,
Qui lui dira notre reconnaissance ?
C'est pour nous tous qu'il naît,
Qu'il souffre et meurt :
Peuple, debout !
Chante ta délivrance,
Noël ! Noël !
Chantons le Rédempteur !
Noël ! Noël !
Chantons le Rédempteur !
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L’ange répondit { Marie : Le Saint-Esprit viendra
sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira
de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui
naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. (Évangile
de Luc, chapitre 1, verset 35)
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comme Dieu le lui avait demandé. Jésus (hébr.
Joshua) signifie « Dieu sauve ».
Avertis par un ange de sa naissance, les
bergers, des gens au coeur simple et ouvert,
furent les premiers { voir l’enfant-Dieu. Voici ce
que Luc raconte dans son Évangile :
« Dans les champs environnants, des bergers
passaient la nuit à la belle étoile et surveillaient
tour à tour leurs troupeaux. Tout à coup, ils
virent apparaître devant eux un ange du
Seigneur resplendissant d’une gloire divine. La
peur s’empara d’eux : Mais l’ange les rassura :
–– N’ayez pas peur, car je viens vous annoncer
une heureuse nouvelle qui sera, pour tout le
peuple (de Dieu), un très grand sujet de joie :
cette nuit même, dans la ville de David, est né
votre Sauveur, celui qui vous délivrera. C’est le
Messie, le Seigneur. Et voici comment vous le
reconnaîtrez : vous trouverez un nouveau-né
enveloppé de langes et couché dans une
mangeoire. Et tout à coup apparut, aux côtés de
l’ange, une multitude d’anges de l’armée céleste
qui chantaient les louanges de Dieu : –– Gloire à
Dieu au plus haut des cieux ! Paix sur la terre aux
hommes qu’il aime. Quand les anges les eurent
quittés pour retourner au ciel, les bergers se
dirent l’un { l’autre : –– Allons à Bethléem pour
voir ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait
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connaître. Ils se dépêchèrent donc d’y aller et,
après avoir cherché, ils découvrirent Marie et
Joseph avec le nouveau-né couché dans une
mangeoire. Quand ils le virent, ils racontèrent ce
qui leur avait été dit au sujet de cet enfant. »
(Évangile de Luc, chapitre 2, versets 8-17)
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Si nous préférons diriger notre vie et nos
affaires sans lui, il ne forcera pas la porte, et la
fête de Noël restera pour nous traditions et
folklore. Mais si nous lui ouvrons notre coeur et
lui demandons de le réchauffer, de l’illuminer
et de le sauver entièrement, le ciel pour nous
s’ouvrira. Non seulement le Père éternel
effacera toutes nos fautes, mais il nous
accordera aussi le plus grand cadeau qui soit :
une communion intime et privilégiée avec lui et
la promesse d’un bonheur éternel.
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Tout ce qui nous arrive de bon, tous les
plus beaux cadeaux viennent d’en haut.
Ils viennent de Dieu, le créateur du soleil
et des étoiles. Chez lui, il n’y a ni
changement ni ombre due
à des variations.
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