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Matériel
peinture verte
pinceau
9 petits clous
ficelle et ruban
9 boules ou étoiles ou petites perles pour la carte postale
un outil pour percer les 9 trous
Réalisation
Hiver 1994
Noël, origine historique
De l’Orient à l’Occident, du sud au nord, des rites et des
légendes jusqu’au Noël daujourd’hui !
La fête de la lumière
Bibliographie :
Martin Luther
La fête de Noël, telle qu’elle apparaît dans les pratiques sociales, représente une
étroite combinaison du mystère, de la légende et du merveilleux. Nulle autre fête
ne donne lieu à un imaginaire aussi développé. Nulle ne témoigne d’une
imbrication aussi subtile des plans et des thèmes. Le souvenir, la fiction, la féerie
y semblent inextricablement mêlés. C’est cet enchevêtrement qui fait question
pour la communauté chrétienne et l’interroge sur la rectitude de sa célébration.
Tous impliqués
L’un des paradoxes qui caractérise ces fêtes, c’est qu’elles s’affichent
publiquement pour se passer en privée . « Chacun » est le sujet de la fête : ni
l’individu, ni la collectivité dans son ensemble, mais chacun qui, dans l’intimité de
la fête familiale, se sait participant d’une fête commune à toute société, voire de
toute l’humanité. C’est la famille qui est le lieu privilégié, le « sujet médullaire »
de la célébration. L’enfant va, pour la fête de Noël, y tenir une place singulière.
La symbolique de la Nativité y incline ; le rituel de la fête domestique se
déroulera, de manière privilégiée, au travers d’un rapport adultes/enfants.
Au centre, le cadeau
Car cette synthèse des extrêmes ne peut se vivre que dans le cadre de la religion
ou sur le mode du merveilleux. C’est pourquoi, surtout en l’absence d’un
dépassement d’ordre religieux, l’assimilation à l’enfant joue un rôle si important,
l’enfant étant la figure idéale qui médiatise les divers plans de la fête et qui
autorise ce « faire comme si », ce jeu de la fiction.
Ingrédients:
500 g. de farine
250 g. de beurre
1/8 lit de lait tiède
3 grandes cuillères à soupe de sucre
1 paquet de sucre vanillé
1 œuf
50 g. d’orangeade
50 g. de citronnade
1 zeste râpé de citron
200 g. d’amandes (dont quelques amandes amères) finement hachées
125 g. de raisins de Corinthe
125 g. de sultanines
1/2 cuillerée à café de sel fin
40 g. de levure de boulanger
1 cuillerée à soupe de rhum ou d’eau-de-vie
1 pointe de cannelle.
Dans une terrine tiède, mettre la farine en fontaine ; y ajouter l’œuf, le lait tiédi,
le sucre, le beurre ramolli, le sucre vanillé, la cannelle, le zeste râpé de citron, le
sel, la levure ; bien mélanger le tout ; ajouter les amandes hachées, la citronnade,
l’orangeade, ainsi que les fruits secs macérés dans l’eau-de-vie ou le rhum.
Pétrir le tout, pour obtenir une pâte ferme, mais souple et aérée ; au besoin
ajouter un peu de lait tiède.
Couvrir d’un linge et laisser reposer et lever durant 2 heures, dans un endroit
chauffé, ou près du fourneau.
Sur une planche farinée, former une miche de pâte allongée, que l’on étalera, au
rouleau, en une abaisse épaisse, dont une moitié sera rabattue sur l’autre ;
badigeonner la pâte à rabattre, d’eau froide. Le « chrischtstolle » devra se
présenter sous une forme particulière, rappelant un linge plié en deux.
Poser le gâteau sur une tourtière beurrée et farinée ; faire lever une seconde fois
; badigeonner la pâte de beurre fondu et faire cuire à four chaud jusqu’à ce que le
gâteau soit bien doré ; au sortir du four, le badigeonner encore une fois de beurre
fondu et saupoudrer de sucre glace. Ce gâteau peut aussi se cuire dans un moule
à cake.
Ils se mirent en route de bon matin, car ils pensaient bien que le chemin serait
assez long. Ainsi ils marchèrent et marchèrent à travers les paysages, en
direction du soleil levant.
Mais voilà : ce pont s’appelait « le pont du mensonge ». Celui qui n’avait jamais
menti de sa vie pouvait l’emprunter sans danger. Les deux enfants se regardèrent
et dirent d’un commun accord : « Nous n’avons jamais menti de notre vie, allons-
y.» Un peu tremblants ils s’y engagèrent, un pied devant l’autre, et encore un
pied devant l’autre, et ainsi de suite, et ils gagnèrent le bord opposé.
Un peu fatigués, ils continuèrent leur route. Au bout d’un certain temps ils
entendirent de lointains rugissements. Malgré leur frayeur ils avancèrent. Les
rugissements enflèrent, cela ressemblait bien à des rugissements de lions, mais
ils ne purent rien voir, car le paysage était sauvage : des fourrés et des buissons
épineux s’étendaient à perte de vue. Brusquement ils virent quelque chose de
jaune doré bouger à travers les branches. Ils s’arrêtèrent net : cétait bien deux
lions, un à droite et l’autre à gauche du sentier. Que faire ? Rebrousser chemin ?
Mais voilà : cétaient « les lions bagarreurs, les lions de la colère ». Celui qui ne
s’était jamais bagarré ni mis en colère contre quiconque pouvait passer sans être
attaqué. Les deux enfants se regardèrent et dirent d’un commun accord : « Nous
ne nous battons jamais et ne faisons jamais de colère, Allons-y. » Le coeur battant
ils avancèrent et, lentement, passèrent indemnes entre les deux lions qui ne
bougèrent pas.
Encore un peu plus fatigués ils continuèrent leur route. L’après-midi avançait. Le
soleil avait passé le zénith depuis longtemps, Combien de temps encore jusqu’au
ciel ? En sortant enfin des fourrés, le sentier semblait s’orienter vers un replat
parsemé de bouleaux, reconnaissables à leurs troncs blancs. Les enfants
espérèrent pouvoir se reposer un peu sous leurs fins branchages. Mais en
s’approchant, que découvrirent-ils ? Un marécage, des trous gluants d’eau noire
entre des îlots de boue flottante, plus trace de sentier. Impossible de s’y hasarder.
Alors timidement, ils frappèrent au portail. Rien ne bougeait. Ils frappèrent plus
fort et encore plus décidés et encore plus fort. Enfin ils entendirent de lourds pas,
un peu traînants, s’approcher de l’intérieur. Et le portail s’ouvrit un peu grinçant,
l’espace d’une fente. La tête barbue de Saint Pierre apparut et il dévisagea les
enfants d’un air étonné : « Que voulez-vous, les petits ? », « On est venu pour
fêter Noël au ciel ce soir » dirent-ils avec une certaine assurance. « Ah ! » dit-il,
en se lissant la barbe, « Mais voyons, le soir de Noël tout le ciel, Jésus et tous les
anges descendent sur la terre. II n’y a personne ici. Ils sont tous descendus pour
fêter Noël avec les hommes, avec tous les hommes, toutes les femmes, tous les
enfants, filles et garçons, sages ou méchants. Ici le ciel est vide. »
Et il referma la porte.
Mais les vielles traditions sont souvent pétries d’une sagesse nécessaire autant à
notre équilibre qu’à celui de notre évolution.
Sans trop savoir pourquoi, nous les choyons, nous les préservons de toute
expulsion trop hâtive et régulièrement nous les dépoussiérons.
Dans les matériels feuilletés de ci, de là, j’ai trouvé les termes suivants : préparer,
se mettre en chemin, voir joindre la lumière, préparer la route, avancer pas à
pas…
Quelques rites habitent cet espace de l’attente. Pour Noël, la plus croustillante de
ces coutumes est la préparation des gâteaux de Noël, préparations dont bon
nombre de nos régions culinaires excellent.
Ensuite, le calendrier habituel se déclinera en calendrier de l’avent, et déjà pour
l’enfant qui découvre ce chemin journalier imagé c’est toute une progression
théologique et pédagogique qui émerge.
Pour que Noël se fasse attendre, n’hésitez pas à utiliser l’un ou l’autre de ces
outils, inventez en d’autres mais surtout laissez « le temps au temps »puisqu’il
s’agit bien de gestation, de promesse, d’espérance, en somme les ingrédients de
la Vie.
Au fil des pages, au fils des récits, la magie de Noël s’installe doucement.
Toutes ces histoires sont différentes, gaies, drôles, nostalgiques, palpitantes et
toujours touchantes. Vingt-six histoires à lire seul ou en famille en attendant le
soir du réveillon.
Noëls du monde
» Noëls du monde «
éditions Père Castor, 2004
Un livre qui vous fera découvrir toutes les traditions autour de Noël
: chants, recettes et traditions. De l’Italie à Madagascar, en passant
par la Finlande, le Mexique ou la France vivez des Noëls
extraordinaires !
Apprenez des chants, partagez des repas et découvrez des anecdotes insolites. De
la Nativité de Jésus au Père Noël, de Babouchka à Sainte Lucie . Partagez avec
les enfants toutes les fêtes, histoires, légendes, gâteries que les habitants de tous
les pays préparent, racontent et chantent pour fêter la venue de la lumière, de la
joie et de la paix au coeur de l’hiver, au coeur de la nuit.
Que tous nos glaives – chant de
Daniel Priss
Le 17 décembre 2022, alors que je circulais en voiture, je
fus interpelé par une information transmise à la radio :
Écouter la chanson
https://pointkt.org/wp-content/uploads/2023/11/Que-tous-nos-glaives.mp3
Télécharger la partition
Que tous nos glaives
Crédits Daniel Priss, (UEPAL) Strasbourg, 20 novembre 2023, Point KT, photo
Pixabay