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Thème : Les racines historiques de la célébration moderne de Noël

(Jerry Jacks, diplômé du Way Corps 10, sert au Quartier Général de La Voie Internationale)

Quand j'étais jeune, chaque année j'attendais avec impatience la célébration de Noël. En fait, c'était l'un de mes
moments préférés de l'année. J'avais hâte de décorer l'arbre de Noël, de rendre visite au Père Noël, d'écouter la
musique de Noël et de voir les crèches exposées dans les cours des maisons et des églises. Je pensais que la
célébration de Noël avait commencé à la naissance de Jésus-Christ et reconnue dès lors chaque année. Ce n'est
qu'après avoir été impliqué dans le Ministère de La Voie que j'ai appris à séparer la vérité de l'erreur sur ce
sujet. Nous examinerons certaines des racines historiques de cette célébration afin de développer une
compréhension claire de « ce qui s'est réellement passé », et ce faisant, nous serons équipés pour tenir
fermement et avancer dans la vérité.
La célébration de Noël est et a toujours été un mélange incongru de tradition et d'imagination mêlées à un peu
de vérité.
Jean 17 :17 :
Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité.
La Bible, divisée et comprise droitement, est la vérité. En comparaison, la « tradition » est définie par un
dictionnaire séculaire comme « ... un ensemble de croyances ou d'histoires relatives au passé qui sont
communément acceptées comme historiques mais non vérifiables ». Un dictionnaire Biblique précise que la
« tradition » est « une doctrine, un sentiment ou une coutume qui ne se trouve pas dans la Bible, mais qui est
transmise oralement de génération en génération par une autorité présumée inspirée ».

C’était courant à travers les siècles que les gens fondent leurs croyances sur la tradition plutôt que sur la vérité.
Par exemple, une dénomination établit les priorités de ses croyances en plaçant le point de vue du dirigeant de
l’église ou la tradition de l'église au-dessus de ce que disent les Écritures. Nous voulons fonder nos croyances,
nos décisions et nos actions sur la vérité de la Parole de Dieu.
Colossiens le dit de cette façon.
Colossiens 2 :8 :
Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie,
s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ.

Nous voulons nous accrocher à la vérité de la Parole de Dieu et ne pas nous laisser influencer par les traditions
des hommes ou les rudiments du monde. On a souvent entendu le Dr Victor Paul Wierwille encourager avec
passion ses étudiants à adhérer à la Parole de Dieu en disant : « La Parole, la Parole, rien que la Parole ! »

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Nous pouvons profiter de la douce communion avec nos amis et notre famille, y compris les croyants, sans être
trompés par les traditions des hommes.
La vérité, « ce qui s'est réellement passé », concernant la date de naissance de notre seigneur et sauveur, Jésus-
Christ, est magnifiquement expliquée dans la publication de notre ministère, Jésus-Christ Notre Semence
Promise. Les recherches effectuées dans ce livre démontrent, tant sur le plan Biblique qu'astronomique, que
Jésus-Christ est né le 11 septembre de l'an 3 avant Jésus-Christ.
Examinons quelques versets de Luc qui réfutent le 25 décembre comme date de naissance de Jésus-Christ.
Luc 2 :8 :
Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour
garder leurs troupeaux.
Dans la région de Bethléem, les bergers ne laisseraient pas leurs moutons dans les pâturages après le mois
d'octobre, car il fait tout simplement trop froid. Une autre considération à la lumière de la date de naissance de
Jésus-Christ est mentionnée plus tôt dans Luc 2.
Luc 2 :3-5 :
Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.
Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David,
appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David,
Afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
Cette section des Écritures indique très clairement que Joseph et Marie ont voyagé pour être inscrits avant la
naissance du Christ. Le terme « se faire inscrire » peut-être compris comme signifiant être s’enregistré, ou
s’enrôler―comme dans un recensement actuel. Le mois de septembre était une période logique de l'année pour
un tel recensement, car le temps était doux pour voyager, les récoltes étaient déjà faites et une année civile
judéenne se terminait et une autre commençait.

Nous allons maintenant explorer ce sujet plus en détail pour comprendre d'où vient la date du 25 décembre. Il
n'existe aucune preuve historique de l'existence d'un jour férié célébrant la naissance de Jésus-Christ avant le
quatrième siècle de notre ère. La célébration de la naissance de Jésus-Christ le 25 décembre remonte à 336 après
J.-C. à Rome, à 375 après J.-C. à Antioche, à 380 après J.-C. à Constantinople et à 430 après J.-C. à Alexandrie.
À Jérusalem, la date de la naissance du Christ n'était pas associée au 25 décembre jusqu’au sixième siècle. Ni
le terme « Noël » ni la célébration de l'anniversaire de la naissance de Jésus-Christ ne sont mentionnés dans la
Bible.
Alors comment et pourquoi le 25 décembre ? Le 25 décembre est proche du solstice d'hiver ―lorsque le soleil
atteint son point le plus bas dans le ciel du sud et qu'il remonte, à partir de ce point, chaque jour plus haut dans
le ciel. Dans les temps anciens, bien avant le Christ, de nombreuses cultures avaient des festivals pour célébrer
la naissance de leur dieu soleil à la fin décembre, au moment du solstice d'hiver. Les anciens Babyloniens
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célébraient la naissance de leur dieu soleil, Tammuz, au moment du solstice d'hiver. En Inde, le soleil, Surya,
était représenté comme étant incarné et né pour soumettre les ennemis des dieux. Le dieu du soleil des Égyptiens
s'appelait Osiris. Horus, Bacchus et Adonis sont quelques-uns des nombreux dieux qui, selon les anciens,
naissaient au moment du solstice d'hiver.
Dans les sociétés Romains et grecques, la plus grande religion païenne qui a favorisé la célébration du 25
décembre comme jour férié était le culte païen du soleil, le Mithraïsme, qui comprenait un festival d’hiver
appelé la Nativité du soleil. À Rome, cette fête est devenue connue sous le nom de Saturnales ou la fête de
Saturne. C’était une saison d’ivresse excessive, d’orgies et de débauche, où toutes les restrictions de la loi étaient
mises de côté.
L'Église de Rome a tenté de christianiser et d'incorporer les traditions païennes de l'Antiquité en adoptant cette
fête de la mi- hiver célébrant la naissance du dieu soleil et en modifiant quelque peu sa signification tout en
conservant de nombreuses coutumes de la fête païenne. Les soi-disant chrétiens ont eu tendance à faire un
compromis avec le paganisme. À mesure que l'Église Catholique Romaine étendait son influence, le 25
décembre est devenu la date la plus populaire dans la chrétienté pour célébrer la naissance de Jésus-Christ. Une
messe spéciale fut créée pour le Christ, appelée « Christ-mass (la messe du Christ) », et elle fut abrégée en
« Christmas (Noël, en français) ».

Qu’il est clair le récit historique concernant le développement de la date du 25 décembre pour la naissance de
Jésus-Christ ! De nombreuses sources affirment que cette date a été envisagée pour la première fois au IVe siècle
; ils conviennent également qu’il y avait un mélange de christianisme et de paganisme. La vérité des récits
bibliques a été diluée dans un effort d’amener les païens à se convertir au christianisme. Au fil des ans, certains
chrétiens pieux ont considéré la messe de Noël comme une célébration païenne en raison de l’inclusion de
coutumes et de procédures impies.

Nous allons maintenant examiner l'origine de certaines traditions de Noël, à savoir le Père Noël, l'arbre de Noël,
les cadeaux, les repas somptueux et le gui. Il n'y a pas de véritable fondement Biblique à ces traditions. C'est
pourquoi nous puiserons nos informations sur ces sujets dans des sources séculaires. Ces pratiques ne sont ni
bonnes ni mauvaises en elles-mêmes. Il est bon de profiter de la période des fêtes. Nous voulons simplement
être capables de séparer ce qui est Biblique et vrai de ce qui est du monde ou de la tradition religieuse.
Nous allons tout d'abord considérer l'évolution du Père Noël. La légende du Père Noël remonte à des centaines
d'années, jusqu'à un homme nommé Nicolas. Nicolas est probablement né au troisième siècle à Patara (ou
Patare), dans ce qui est aujourd'hui la Turquie moderne. À l'âge de dix-neuf ans, il est devenu prêtre et a ensuite
été évêque de Myra, une ville proche de Patara. Il a été canonisé comme saint dans l'Église Catholique Romaine

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au neuvième siècle. Saint Nicolas était admiré pour sa piété et sa gentillesse et est donc devenu le sujet de
nombreuses légendes. On dit qu'il a fait don de toutes les richesses dont il avait hérité et qu'il a parcouru la
campagne pour aider les pauvres et les malades.
L’une des légendes les plus connues de Saint-Nicolas est le moment où il a sauvé les trois filles d’un noble
pauvre d’être vendues comme esclaves en fournissant trois sacs d’argent comme dot afin qu’elles puissent se
marier. Il a jeté les trois sacs d’argent dans la maison du noble par une fenêtre ouverte pour montrer que les
filles avaient une dot et pouvaient se marier. La légende de Saint-Nicolas en tant qu’homme qui offre des
cadeaux dans les maisons des gens s’est peut-être développée à partir de cette histoire. Au fil du temps, il est
devenu un symbole populaire de cadeaux et est finalement devenu associé à la célébration de Noël. Dans certains
pays, le nom « Saint-Nicolas » est resté, et dans d’autres, il a finalement été corrompu en « Père Noël ». L’image
américaine moderne du Père Noël en tant que gentleman rond vêtu d’un costume rouge et blanc avec un chapeau
assorti remonte à une campagne de marketing réussie faite dans les années 1930.
Au fil du temps, il est devenu un symbole populaire de cadeaux et est finalement devenu associé à la célébration
de Noël. Dans certains pays, le nom « Saint-Nicolas » est resté, et dans d’autres, il a finalement été corrompu
en « Santa Claus ». L’image américaine moderne du Père Noël en tant que gentleman rond vêtu d’un costume
rouge et blanc avec un chapeau assorti remonte à une campagne de marketing réussie faite dans les années 1930.

Deuxièmement, nous examinerons l’origine de l’arbre de Noël. L’utilisation des arbres sempervirents trouve
ses racines dans les temps anciens, en particulier dans les cultures égyptienne, hébraïque et chinoise, où ils
symbolisaient la vie éternelle. Lorsque le christianisme s’est répandu en Europe au Moyen Âge, la coutume
païenne du culte de l’arbre a continué, en particulier au nord de l’Europe. Les plantes et les arbres qui restaient
verts toute l’année avaient une signification particulière pour les gens en hiver. Tout comme les gens aujourd’hui
décorent leurs maisons pendant la saison des fêtes avec des pins, des épinettes et des sapins, les anciens ont
accroché des branches sempervirentes au-dessus de leurs portes et fenêtres. Les traditions de l’arbre de Noël
telles que nous les connaissons ont leur origine en Allemagne au XVIe ou XVIIe siècle, et elles ont gagné en
popularité depuis lors.

Troisièmement, nous explorerons le sujet des cadeaux. Datant de l’Antiquité, même avant l’époque du Christ,
les Romains célébraient les saturnales en chantant, en jouant de la musique, en festoyant, en socialisant et en
‘offrant des cadeaux. Le dernier jour de la célébration des saturnales, de nombreux Romains donnaient leurs
amis et à leurs proches de petites figurines en terre cuite. Les enfants recevaient des jouets en cadeau. Au XIIe
siècle, l’idée de donner des cadeaux incluait également Saint Nicolas, et selon la légende, il livrait des cadeaux

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aux enfants la veille de sa fête, le 6 décembre. Plus tard, Saint Nicolas aurait livré des cadeaux la veille du 25
décembre. Il est encore courant aujourd’hui d’offrir des cadeaux à des amis et à des proches à cette occasion.
Quatrièmement, d’où vient la tradition des repas copieux ? Au IVe siècle, c’était la coutume dans de
nombreuses villes, en particulier en Égypte ―comme à Alexandrie―de dresser les tables avec divers aliments
somptueux et avec des coupes remplis de vin. La célébration occidentale de Noël a commencé comme une fête
païenne christianisée. Là où les nuits sont longues et froides dans les pays nordiques, la fête de Noël a
traditionnellement donné aux chrétiens quelque chose dont ils avaient hâte d’avoir, ―abondance de nourriture,
beaucoup de bougies et la messe catholique romaine de minuit de Noël ou les services des protestants le matin.
Les sapins à l'intérieur des maisons et illuminés par des bougies symbolisaient l'espoir que le printemps
reviendrait avec de nouvelles récoltes et une nourriture abondante.
Et enfin, parlons du gui. Il s'agit d'une plante parasite qui pousse sur les troncs et les branches de divers arbres
et qui porte des baies blanches et brillantes. Les historiens disent que les druides, les anciens prêtres Celtes,
donnaient au peuple le gui qui poussait sur leur chêne sacré pour en faire des envoûtements/jeter des sortilèges.
Il continue d'être une décoration de Noël très répandue, et il est de coutume en Occident qu'un homme demande
un baiser s'il découvre une femme sous le gui la veille de Noël.
Il est tout à fait évident que ces traditions ne sont pas associées à la vérité de la Parole de Dieu. Elles se sont
développées au fil des années et ont même changé de nombreuses fois au cours des siècles. Comme nous l'avons
appris plus tôt dans cet article, les traditions sont un ensemble de croyances ou d'histoires qui sont communément
acceptées comme historiques, bien que non vérifiables, et qui sont transmises oralement de génération en
génération.
Les traditions associées à la fête de Noël sont reconnues et célébrées par de nombreuses personnes dans le
monde entier. Nous pouvons certainement profiter des festivités de la saison. Nous voulons simplement nous
assurer de bien diviser la Parole, en séparant la vérité de l'erreur. Nous prenons ce monde comme nous le
trouvons et nous nous efforçons d'agir aussi vertueusement que possible. Ayant le bon motif du cœur, nous
naviguons dans cette saison, en disant la vérité dans l'amour. Nous avons le privilège de vivre la vie plus
abondamment chaque jour et en toute saison !

Nous avons examiné certaines des racines historiques de la célébration moderne de Noël pour nous aider à bien
comprendre "ce qui s'est réellement passé". Nous avons fait un voyage dans le temps pour nous aider à
comprendre comment de nombreuses traditions concernant cette fête ont vu le jour. Nous avons observé un
mélange d'un peu de vérité et de beaucoup de tradition et nous avons vu clairement que la date du 25 décembre
remonte à une fête organisée en fin décembre au moment du solstice d'hiver, une fête organisée par de
nombreuses cultures pour célébrer la naissance de leur dieu soleil. Parallèlement, d'autres traditions se sont
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développées au fil des siècles et ont été largement acceptées, notamment le Père Noël, le sapin de Noël, les
cadeaux, les repas copieux et le gui, pour n'en citer que quelques-unes.

Grâce à Dieu, notre compréhension n'est pas limitée aux traditions des hommes qui nous ont été transmises à
travers les siècles. Nous avons appris à diviser correctement la Parole de Dieu afin de pouvoir séparer la vérité
de l'erreur. Nos yeux s'éclairent au fur et à mesure que nous apprenons la vérité sur cette saison, et nous sommes
mieux équipés pour nous accrocher et avancer sur la vérité de la Parole de Dieu. La période des fêtes offre un
terrain fertile pour planter la vérité de la Parole de Dieu et partager le plus grand des cadeaux, le Fils unique de
Dieu, Jésus-Christ. Continuons à sortir des frontières que la tradition a construites et avançons victorieusement,
en nous réjouissant de la vérité que Dieu a magnifiée au-dessus de son nom !

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