Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Module: Algèbre 3
Technologies de l’Informatique et
Chargée du cours: Dr. ALKAMA.L
du Numérique
Année universitaire: 2022/2023
Niveau: 2ème année Classe Préparatoire
1 Rappels
Définition 1.1: Matrice d’ordre n × m
Une matrice d’ordre n × m est un tableau de données à deux entrées (n lignes et m colonnes).
Exemples:
• La matrice
1 0 −2
A=
0 −3 4
est une matrice d’ordre 2 × 3 (2 lignes et 3 colonnes).
• La matrice
1 0 −2 1
B = −3 5 0 −4
7 0 −2 1
est une matrice d’ordre 3 × 4 (3 lignes et 4 colonnes).
Exemples:
• La matrice
1 0
M1 =
0 −3
est une matrice carrée d’ordre 2.
• La matrice
0 −2 1
M2 =
−3 5 0
7 0 −2
est une matrice carrée d’ordre 3.
Une matrice A = (ai,j )1≤i,j≤n est dite diagonale si ai,j = 0 dès que i ̸= j.
1
Exemple: La matrice
2 0 0
M 2 = 0 1 0
0 0 −2
est une matrice diagonale d’ordre 3.
Exemple: La matrice
1 0 0 0
0 1 0 0
I4 =
0 0 1 0
0 0 0 1
est une matrice identité d’ordre 4.
Une matrice A = (ai,j )1≤i,j≤n est dite triangulaire inférieure si ai,j = 0 dès que i < j.
Exemple: La matrice
−2 0 0
A=
3 −1 0
0 1 −2
est une matrice triangulaire inférieure d’ordre 3.
Une matrice A = (ai,j )1≤i,j≤n est dite triangulaire supérieure si ai,j = 0 dès que i > j.
Exemple: La matrice
−2 3 −1
B=
0 −1 2
0 0 −2
est une matrice triangulaire supérieure d’ordre 3.
2
Définition 1.7: Matrice associée à une application linéaire
La matrice A est la matrice dont les vecteurs colonnes sont l’image par f des vecteurs de la base de
départ B1 , exprimée dans la base d’arrivée B2 . On note cette matrice par M at(f, B1 , B2 ).
Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimension finie et f : E −→ F une application linéaire. Soient:
• dim E = p, et B1 = (e1 , ..., ep ) une base de E.
Définition 1.8
La matrice associée à l’application linéaire f par rapport aux bases B1 et B2 est la matrice A =
(aij ) ∈ Mnp (K) dont la j-ème colonne est constituée par les coordonnées du vecteur f (ej ) dans la base
B2 = (v1 , v2 , ..., vn ). Autrement dit la matrice A est la matrice dont les vecteurs colonnes sont l’image
par f des vecteurs de la base de départ B1 , exprimée dans la base d’arrivée B2 . On note cette matrice
M at(f, B1 , B2 ).
f (e1 ) f (e2 ) · · · f (en )
a11 a12 ··· a1p v1
a21 a · · · a v2
22 2p
A = M at(f, B1 , B2 ) = . .. .. .. ..
.. . . . .
an1 an2 ··· anp vn
La taille de la matrice dépend uniquement de la dimension de E et de celle de F .
On a
f (e1 ) = f (1, 0, 0) = (2, 1)
f (e2 ) = f (0, 1, 0) = (0, −1)
f (e3 ) = f (0, 0, 1) = (1, 3)
Alors
f (e1 ) f (e2 ) f (e3 )
( ) ( )
2 0 1 v1
A = M at f, Bc (R3 ), Bc (R2 ) =
1 −1 3 v2
3
Exemple 1.9:( ) (
Soient B1 = a1 = (1, 1, 0), a2 = (0, −1, 0), a3 = (3, 2, −1) et B2 = b1 = (1, −1, 0), b2 = (0, 1, 0), b3 =
)
(0, 0, −1) deux bases de R3 .
1 0 −6
Soit l’application linéaire f : R3 −→ R3 et A = M at(f, B1 , B1 ) = M at(f, B1 ) = −2 2 7
0 0 3
On note par P = PB1 −→B2 la matrice de passage de la base B1 à la base B2 .
a1 = (1, 1, 0) = e1 + e2
e1 = a1 + 2a2
a2 = (0, −1, 0) = −e2 =⇒ e2 = −a2
a3 = (3, 2, −1) = 3e1 + 2e2 − e3 e3 = −3a1 − a2 + a3
b1 = (1, −1, 0) = e1 − e2 = (a1 + a2 ) + a2
a1 = b1 + 2b2
⃝
A b2 = (0, 1, 0) = e2 = −a2 =⇒ ⃝
B a2 = −b2
b3 = (0, 0, −1) = −e3 = −3a1 − a2 + a3 a3 = 3b1 + 5a2 + a3
De ⃝ B on obtient la matrice inverse P −1
A on obtient la matrice de passage P et de ⃝
b1 b2 b3 a1 a2 a3
1 0 −3 a1 1 0 3 b1
P = 2 −1 −1 a2 et P −1 = 2 −1 5 b2
0 0 1 a3 0 0 1 b3
On a
R Id 3 R f Id 3
R3B2 −→ R3 −→ R3 −→ R3
| {z } | B1 {z B}1 | {z B}2
P A P −1
On appelle rang de la matrice A notée par rg(A) composée de n colonnes (e1 , e2 , ..., en ) le rang de ses
vecteurs colonnes. A partir de cet ensemble de vecteurs, le nombre maximum de vecteurs linéairement
indépendants dans l’ensemble est appelé le rang de l’ensemble de vecteurs. Notez que le rang des
vecteurs ne peut jamais être supérieur à sa dimension (rg(A) ≤ n).
1 −1
2 0
Exemple: Soit la matrice A = 3 −1 .
0 2
1 −1
2
On note par v1 = et v2 = 0 .
3 −1
0 2
Vérifions si v1 et v2 sont linéairement indépendant.
4
k1 − k2 = 0
2k = 0
1
k1 v1 + k2 v2 = 0 ⇐⇒ =⇒ k1 = k2 = 0
3k1 − k2 = 0
2k = 0
2
( )
D’où rg(A) = dim < (v1 , v2 ) > = 2.
2 Définitions et propriétés
2.1 Groupe symétrique
Soit E un ensemble. On appelle groupe symétrique de E l’ensemble des applications bijectives de E sur E
muni de la composition d’applications (la loi ◦).
Exemple 2.1:
Soit E = {0, 1, 2, 3} et les applications bijectives σ1 : E −→ E et σ2 : E −→ E données par
( ) ( )
0 1 2 3 0 1 2 3
σ1 = σ2 =
2 1 3 0 1 0 3 2
2. On note l’ensemble des permutations de degré n appelé aussi groupe symétrique par Sn avec card
Sn = n!.
3. Le groupe (Sn , ◦) est un groupe non commutatif avec ◦ est la loi de composition des applications.
card S3 = 3! = 6.
Soit l’ensemble des permutations Sn (n ≥ 2). On appelle transposition qu’on notera par τ , les per-
mutations qui laisse tous les éléments fixes sauf deux. Elle représente la permutation qui échange
deux éléments et laisse les autres inchangés. Une transposition τij signifie que l’image de i est
remplacée par j et celle de j remplacée par i par contre les images de k resteront toujours k
(τ (i) = j, τ (j) = i et τ (k) = k).
5
Exemple 2.1.2: ( )
1 2 3 4
Soit la permutation σ = .
3 4 1 2
L’ensemble des permutation est
{( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
S4 = , , , , , ,
1 2 3 4 1 2 4 3 1 3 2 4 1 3 4 2 1 4 2 3 1 4 3 2
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
, , , , , ,
2 1 3 4 2 1 4 3 2 3 1 4 2 3 4 1 2 4 3 1 2 4 1 3
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
, , , , , ,
3 1 2 4 3 1 4 2 3 2 1 4 3 2 4 1 3 4 2 1 3 4 1 2
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )}
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
, , , , , .
4 1 2 3 4 1 3 2 4 2 1 3 4 2 3 1 4 3 2 1 4 3 1 2
Les transpositions de la permutation σ sont données par:
{( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )}
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
τ= , , , , ,
1 2 4 3 1 3 2 4 2 1 3 4 4 2 3 1 1 4 3 2 3 2 1 4
avec
( )
1 2 3 4
τ12 = .
2 1 3 4
• (i, j) est dite une inversion de σ si pour tout i < j on a σ(i) > σ(j).
Exemple 2.1.3: ( )
1 2 3
Soit la permutation σ = .
3 2 1
L’ensemble des permutation est donné par S3 avec card S3 = 3! = 6.
{( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )}
1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3
S3 = , , , , , .
1 2 3 1 3 2 2 3 1 2 1 3 3 2 1 3 1 2
Cherchons les inversions de σ:
• (1, 2) est une inversion car pour 1 < 2 et σ(1) = 3 > σ(2) = 2.
• (1, 3) est une inversion car pour 1 < 3 et σ(1) = 3 > σ(3) = 1.
• (2, 3) est une inversion car pour 2 < 3 et σ(2) = 3 > σ(3) = 1.
Alors inv(σ) = 3 La signature est alors ε(σ) = (−1)inv(σ) = (−1)3 = −1.
6
Définition 2.2.1: Forme n-linéaire
Soit K un corps commutatif qui représente soit l’ensemble des nombres réelles R ou complexes C. Soit
E un K.e.v et f : E n −→ K une application de E n dans K. L’application f est une forme n.linéaire si
chacune de ses applications partielles xi −→ f (x1 , x2 , ..., xi , xi+1 , ..., xn ) est linéaire (noté L n (E)),
ce qui veut dire que
′ ′
f (x1 , x2 , ..., xi−1 , axi + bxi , xi+1 , xn ) = af (x1 , x2 , ..., xi−1 , xi , xi+1 , xn ) + bf (x1 , x2 , ..., xi−1 , xi , xi+1 , xn )
Exemple 2.2.1:
f : Kn −→ K
(x1 , x2 , ..., xn ) −→ x1 × x2 × ... × xn
est une forme n-linéaire sur K.
En effet, prenant un exemple pour n = 3 et K = R. Vérifions si l’application est 3-linéaire (trilinéaire)
f : R3 −→ R
(x1 , x2 , x3 ) −→ x1 × x2 × x3
• Pour la variable x1 , on a
′ ′
f (ax1 + bx1 , x2 , x3 ) = (ax1 + bx1 ) x2 x3
′
= ax1 x2 x3 + bx1 x2 x3
′
= af (x1 , x2 , x3 ) + bf (x1 , x2 , x3 ).
• Pour la variable x2 , on a
′ ′
f (x1 , ax2 + bx2 , x3 ) = x1 (ax2 + bx2 ) x3
′
= a x1 x2 x3 + b x1 x2 x3
′
= a f (x1 , x2 , x3 ) + b f (x1 , x2 , x3 ).
• Pour la variable x3 , on a
′ ′
f (x1 , x2 , x3 + x3 ) = x1 x2 (ax3 + bx3 )
′
= a x1 x2 x3 + b x1 x3 x3
′
= a f (x1 , x2 , x3 ) + b f (x1 , x2 , x3 ).
Puisque l’applications f est linéaire par rapport à chacune des variables alors elle est trilinéaire sur R.
7
Définition 2.2.3: Forme antisymétrique
Une forme antisymétrique de degré n sur un espace vectoriel E est une application f de E n dans son
corps de scalaires qui est linéaire en chacune des variables et qui satisfait la relation suivante :
Remarque:
Toute forme n-linéaire alternée est antisymétrique
On préfère écrire le nombre det(x1 , x2 , ..., xn ) sous forme d’un tableau limité par deux barres verticales,
B
la jième colonne de ce tableau étant formée des coordonnées du vecteur xj relativement à la base B.
C’est à dire:
a11 a12 ··· a1n
a21 a22 ··· a2n ∑
n
det(x1 , x2 , ..., xn ) = . .. .. .. avec xj = aij ei , ∀j ∈ J1, nK.
B .. . . . i=1
an1 an2 · · · ann
Propriétés 2.1
( )
1. det x1 , x2 , ..., xn = 0 si ∃ i ∈ J1, nK tq xi = 0E .
B
( )
2. Si ∃ i ̸= j tq xi = xj =⇒ det x1 , x2 , .xi , .xi , .., xn = 0. (forme alternée)
B
( ) ( )
3. det x1 , x2 , ..., λxi , .., xn = λ det x1 , x2 , ..., xi , ..., xn . (linéarité)
B B
( ) ∑
4. det x1 , x2 , ..., xi , ..., xn = det x1 , x2 , .., xi + xj , .., xn .
B B
j̸=i
( ) ( )
5. det x1 , x2 , ..., xi , ..., xj , ..., xn = − det x1 , x2 , ..., xj , ..., xi , ..., xn . (forme antisymétrique)
B B
( ) ( )
6. det xσ(1) , xσ(2) , ..., xσ(n) = ε(σ) det x1 , x2 , ..., xn .
B B
( )
7. det x1 , x2 , ..., xn ̸= 0 ⇐⇒ (x1 , x2 , ..., xn ) libre.
B
8
Définition 2.3.1: Déterminant d’une matrice carrée
Soit une matrice A = (aij )i,j=1,n ∈ Mn (K). On appelle déterminant de A le déterminant de ses n
vecteurs colonnes considérés comme éléments de K∗ rapporté à sa base canonique. On note
• Cas n = 1 :
• Cas n = 2 (
: )
a b
Soit A =
c d
+ −
det A = a b = ad − bc
c d
• Cas n = 3
:
a b c
Soit A = d e f
g h i
L Méthode 1: consiste à calculer le déterminant suivant une ligne ou une colonne tout en prenant en
considération les signes + et −.
+ − +
a b c e f d f d e
det A = d e f = +a − b
g i + c g h
h i
g h i
a b c a b ( ) ( )
det A = d e f d e = + aei + bf g + cdh − ceg + af h + bdi
g h i g h
• Cas général:
L Méthode 1:
Soit n ≥ 2, n ∈ N et A ∈ Mn (K).
9
Pour i, j = 1, n, notons Aij la matrice carrée d’ordre (n − 1) obtenue en supprimant la ligne i et la
colonne j de la matrice A. Avec
a11 a12 ··· a1,j−1 a1,j a1,j+1 ··· a1n
a21 a · · · a a a2,j+1 ··· a2n
22 2,j−1 2,j
.. .. .. .. .. .. .. ..
. . . . . . . .
ai−1,1 ai−1,2 · · · ai−1,j−1 ai−1,j ai−1,j+1 ··· ai,n
A= ai,1
ai,2 · · · ai,j−1 ai,j ai,j+1 ··· ai,n
ai+1,1 ai+1,2 · · · ai+1,j−1 ai+1,j ai+1,j+1 ··· ai+1,n
.. .. .. .. .. .. .. ..
. . . . . . . .
an1 an2 ··· an,j−1 an,j an,j+1 ··· ann
Dans le calcul des déterminants il faut respecter les signes, comme définie ci-dessous
j↓
+ − + ··· (−1)1+n
− + − ··· (−1)2+n
.. .. .. .. ..
. . . . .
i −→ .. .. .. ..
. . (−1)i+j . .
.. .. .. .. ..
. . . . .
(−1)n+1 (−1)n+2 ··· ··· (−1)n+n
L Méthode 2:
Pour calculer le déterminant d’une matrice A d’ordre n très grand, il suffit de faire apparaitre
′
beaucoup de 0 dans une ligne ou une colonne pour avoir le déterminant de la nouvelle matrice A
′ ′
d’une manière facile. Le déterminant de A est égale au déterminant de A (det(A) = det(A )). Pour
ce faire, on pourra effectuer un:
1. Changement sur les colonnes: selon la formule ci ←− ci + λcj avec i ̸= j et λ ∈ R.
2. Changement sur les lignes: selon la formule ℓi ←− ℓi + λℓj avec i ̸= j et λ ∈ R.
Propriétés 2.2
10
4. Si deux lignes (ou deux colonnes) de la matrice A sont inter changées pour obtenir la matrice B,
alors det B = − det A.
6. det(λA) = λn det A et det(c1 , λc2 , ..., cn ) = λ det(c1 , c2 , ..., cn ). Avec c1 , c2 , ..., cn les vecteurs
colonnes constituant la matrice.
7. Si l’on permute les lignes et les colonnes d’un déterminant, la valeur reste inchangée. Alors
det A = det t A, où la matrice t A, est la transposée de la matrice A.
9. Si A est une matrice diagonale, alors det A = a11 × a22 × ... × ann , qui représente le produit des
éléments de la diagonale.
Soit A ∈ Mn (K). La matrice A est dite inversible (ou régulière) et son inverse est noté par A−1 si on a
pour det A ̸= 0, AA−1 = In (avec In représente la matrice identité d’ordre n). En d’autre terme:
A inversible ⇐⇒ det A ̸= 0.
On sait que A.A−1 = In . Alors pour obtenir la matrice inverse A−1 , on doit générer la matrice augmentée
[A|In ]. Si la matrice d’entrée A est inversible, on applique l’algorithme de Gauss-Jordan à la matrice
augmentée. La matrice finale sera de la forme [In |A−1 ] et contient l’inverse de la matrice initiale dans
sa partie droite.
Pour la transformation de la matrice augmentée, les opérations sont autorisées sauf pour les lignes et
ceci pour que la matrice identité puisse se transformer elle aussi en parallèle. On aura ainsi:
′ ′ ′
a11 a12 a13 1 0 0 1 0 0 a11 a12 a13
[A|I3 ] = a21 a22 a23 0 1 0 −→ [I3 |A−1 ] = 0 1 0 a21 a22 a23
′ ′ ′
′ ′ ′
a31 a32 a33 0 0 1 0 0 1 a31 a32 a33
Remarque:
1. Une matrice et son inverse doivent avoir nécessairement les mêmes dimensions.
11
2. Dans le cas où A est inversible alors on a l’inégalité suivante: A. t CA = det A.In .
Exemple 2.5.1:
( ) ( ) 1 2 −1
1 2 1 −1
Les matrices et sont des matrices extraites de la matrice 0 −1 3 .
0 −1 4 1
4 0 1
Le rang d’une matrice A est défini comme l’ordre de la plus grande sous-matrice carrée noté r qu’on
peut extraire de la matrice A dont le déterminant n’est pas nul.
12