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SS
EN
Dr.ESSERHANE Wassila
...
2018–2019
....
...
R x
.
...
1 Les intégrales impropres Critère de Comparaisons : Soient f, g deux fonctions • ∃M > 0 tel que ∀x > a : a h(t)dt ≤ M
.
R+∞
...
continues à valeurs positives sur I telles que :
alors dans ce cas on dit que a f(t)dt =
R+∞
...
Tout au long de cette section on notera par I un 0 ≤ f ≤ g Alors g(t)h(t)dt est convergente.
...
a
intervalle de R de la forme R R
...
• I f(t)dt DIV alors I g(t)dt DIV
...
R R 1.1 intégrales de Riemann
[a, b[, ]a, b] ou ]a, b[
...
• I g(t)dt CV alors I f(t)dt CV
E.
Critère d’équivalence : Soient f, g deux fonctions Les intégrales de Riemann sont de la formes :
avec −∞ ≤ a < b ≤ +∞. Pour étudier l’intégrabilité
N
continues à valeurs positives sur ]a, b](resp.[a, b[) Z +∞ Za
ou la nature de l’intégrale (convergente(CV) ou diver- dt dt
A
gente(DiV)) d’une fonction f continue (Il suffit qu’elle soit Calculons : ou avec 0 < a < +∞, α > 0
tα tα
H
a 0
localement intégrable) sur I :
!
f(x) f(x)
ER
lim =l∈R resp. lim = l.
Par définition : consiste à calculer une primitive F de la fonc- x→a g(x) x→b g(x)
S
tion f puis de calculer les limites suivantes selon le cas α<1 α=1 α>1
ES
étudié : Alors : Ra
R R dt
CV DIV DIV
• 0 < l < +∞ alors I g(t)dt et I f(t)dt M.N ; 0 tα
• Pour I =]a, b] on a : Rb R R+∞ dt
. DIV DIV CV
Zb Zb
...
• l = 0 et a g(t)dt CV alors I f(t)dt CV ; a tα
Rb R
...
f(t)dt = lim f(t)dt = lim (F(b) − F(x)) . • l = ∞ et a f(t)dt DIValors I g(t)dt DIV.
...
• Pour I = [a, b[ on a : tion continue sur I à valeur de signe quelconque Soit f une fonction continue sur I à valeurs positives,pour
...
f(t)dt = lim f(t)dt = lim (F(x) − F(a)) . converge absolument si et seulement si I |f(t)|dt des changement de variables qui ramène la singularité à 0 ou
...
a x→b a x→b
R1 dt
...
se ramène à +∞ par
Zc Zb cos2 t
I I le changement de variable x = cos1 t
f(t)dt et f(t)dt.
SS
a c Critère d’Abel : Pour utiliser le critère d’Abel il suffit Règle tα tα au voisinage de « +∞ » : si la singularité se pré-
EN
EA
sente en zéro,on calcule Critère de Cauchy : il est souvent utiliser pour les sé-
ries dont le terme général s’écrit comme une puis- i) Si l’égalité n’est pas vérifiée on arrête et on dit que :
lim tα f(t) = l
SS
t→0 sance en n et qui consiste à calculer la limite
Ra Ra √ lim F(s, t) = @
EN
(s,t)→(0,0)
• Si 0 < l < +∞ alors dt
0 tα
et 0 f(t)dt M.N. lim n un = l l ∈ R+ ∪ {+∞}.
Ra
• Si l = 0 et α < 1 alors 0 f(t)dt CV. ii) Si l’égalité est vérifiée alors cette limite commune
Ra Alors :
..
• Si l = +∞ et α ≥ 1 alors 0 f(t)dt DIV. P
.
serai une limite éventuelle. Notons par
...
• Si l < 1 alors un CV ;
P
.
...
• Si l > 1 et un DIV ; L= lim F(s, t) = lim F(s, t).
(s,t)→(0,0) (s,t)→(0,0)
2 Séries numériques
.
• Si l = 1 On ne peut rien dire.
...
s=0 t=0
.
Règle nα un : On l’utilise surtout quand l’expression de
...
Soit à étudier la nature (convergence (CV) ou divergence • Pour montrer l’existence de la limite on doit trouver une
...
un contient ł. On calcule la limite :
(DIV)) d’une série numérique de terme général un : majoration de la forme :
...
P
lim nα un = l
...
Par définition : On dit qu’une série un converge si la suite n→+∞ 0 ≤ |F(s, t) − L| ≤ ϕ(s, t)
...
des sommes partielles Sn = u0 + · · · u1 converge.
P P 1
...
X • 0 < l < +∞ alors un et sont de M.N ; avec lim ϕ(s, t) = 0
un CV ⇔ lim Sn existe et est finie. P nα (s,t)→(0,0)
E.
n→+∞ • l = 0 et α > 1 alors un CV ;
P
N
Critère • l = +∞ et α = 1 alors un DIV ; • Sinon il faut voir avec l’un des chemins suivants pour
Pde Convergence pour les séries positives : Soit
A
montrer l’inexistence de la limite.
un avec un > 0∀n. Critère de comparaison série-intégrale pour étudier
H
P
la série un où un = f(n) avec f une fonction
ER
Critère de Comparaison : Soient un , vn > 0 ∀n deux lim F(s, t) 6= L
à valeur positives décroissante sur [0, +∞[ alors :
termes général de séries à termes positifs tels que : (s,t)→(0,0)
Z +∞
t=s
S
X
ES
∃N ≥ 0, 0 ≤ un ≤ v n ∀n ≥ N. un et f(t)dt sont de même nature. lim F(s, t) 6= L
(s,t)→(0,0)
0 t=λs
⇒ lim F(s, t) = @.
lim F(s, t) = depend de λ
Alors :
P P
.
(s,t)→(0,0)
Critères pour
...
• Si
P
vn CV alors
P
un CV ; P les séries quelconque : Pour montrer que la (s,t)→(0,0)
...
série un converge il suffit de montrer qu’elle est ab- t=λs
• Si un DIV alors vn DIV .
...
termes général de séries à termes positifs et calcu- |un | converge alors un converge.
...
lons :
un • L’utilisation des coordonnées polaires permet de confir-
...
lim = l l ∈ R+ ∪ +∞.
vn mer l’existence ou l’inexistence de la limite :
...
P P (s = r cos θ, t = r sin θ)
...
• Si l = 0 et vn CV alors un CV ; θ∈R
P P Soit à calculer
• Si l = +∞ et un DIV alors vn DIV.
SS
séries dont le terme général s’écrit comme des pro- lim F(s, t) = L
duits ou des factoriels et qui consiste à calculer la • On fait un changement de variables (s,t)→(0,0)
limite
un+1 ii) Si lim |F(r cos θ, r sin θ) − L| dépend de θ alors
lim = l l ∈ R+ ∪ {+∞}. (s = x − x0 , t = y − y0 ) r→0
θ∈R
un
Alors : lim f(x, y) = lim F(s, t). lim F(s, t) = @
(x,y)→(x0 ,y0 ) (t,s)→(0,0) (s,t)→(0,0)
3.2 Dérivabilité Extrema globaux : Soit la matrice Hessienne de f ii) Le domaine D s’écrit sous la forme :
On dit que f est dérivable ou qu’elle admet des dérivées
∂2 f
(x, y) ∂2 f
(x, y) D = {(x, y) ∈ R2 /c ≤ y ≤ d, ϕ(y) ≤ y ≤ Ψ(y)}
partielles d’ordre un en un point (x0 , y0 ) ∈ R2 si : Hf (x, y) = ∂x2
2 ∂x∂y
∂ f ∂2 f alors :
EA
(x, y) (x, y)
∂f f(x, y0 ) − f(x0 , y0 ) ∂y∂x ∂y2 ZZ Z b Z Ψ(y) !
∂x f(x0 , y0 ) = (x0 , y0 ) = lim existe finie. f(x, y)dxdy = f(x, y)dx dy
SS
∂x x→x0 x − x0 Si f est convexe alors tout point critique est un point où f at-
D a ϕ(y)
∂f f(x0 , y) − f(x0 , y0 ) teint son minimum global. La fonction f est convexe sur
EN
∂y f(x0 , y0 ) = (x0 , y0 ) = lim existe finie. D si et seulement si
∂y y→y0 y − y0 Intégrale sur un domaine quelconque : C’est le cas où la
∂2 f courbe délimitant le domaine D ne s’écrit par plusieurs
..
∀(x, y) ∈ D, det (Hf (x, y)) ≥ 0 et (x, y) ≥ 0.
.
∂x2 expressions, pour cela on découpe le domaine par des
...
droites parallèles à l’axe (Ox) ou par des droite parallèles
.
3.3 Différentiabilité Si f est concave alors tout point critique est un point où f at-
...
à l’axe (Oy).
.
teint son maximum global. La fonction f est concave sur
...
• On dit que f est différentiable en X0 = (x0 , y0 ) si :
D si et seulement si
.
D = D1 ∪ D2
...
f(X) − f(X0 ) − ∂x f(X0 )(x − x0 ) − ∂y f(X0 )(y − y0 ) ∂2 f
...
lim p = 0. ∀(x, y) ∈ D, det (Hf (x, y)) ≥ 0 et (x, y) ≤ 0.
X→X0 (x − x0 )2 + (y − y0 )2
...
∂x2 tels que :
...
1
• On dit que f est de classe C au voisinage de (x0 , y0 ) si Si lim f(x, y0 ) = +∞ (avec y0 ∈ R) ou lim f(x0 , y) = +∞
...
∂f ∂f x→±∞ y→±∞
et ∂y existent et sont continues en (x0 , y0 ). D1 ∩ D2 = φ ou D1 ∩ D2 = {(x, y)/x ∈ I, y = ϕ(x)} une courbe
...
∂x (avec x0 ∈ R) alors f n’a pas de maximum
E.
1
• f est de classe C au voisinage de (x0 , y0 ) alors f est dif- Si lim f(x, y0 ) = −∞ (avec y0 ∈ R) ou lim f(x0 , y) = −∞
N
férentiable en X0 = (x0 , y0 ) x→±∞ y→±∞
(avec x0 ∈ R) alors f n’a pas de minimum
A
4.1 Calcul intégrale par changement de va-
H
3.4 Calcul d’extremum riables
ER
Pour calculer les extrema d’une fonction f qui admet des
4 Calcul intégrale double : Coordonnées polaires On considère le changement de va-
S
dérivées partielles d’ordre un et deux, on distingue entre les riable :
ES
extrema locaux et globaux Soient D un domaine de R2 et f une fonction continue sur
D. x = r cos θ, y = r sin θ
Extrema locaux : Pour déterminer les extrema locaux :
.
Intégrale sur un rectangle : c’est le cas où le domaine D
... avec r > 0, α ≤ θ ≤ β où 0 < β − α < 2π
• On détermine les points critiques en résolvant le
...
s’écrit sous la forme
∆ = {(r, θ)/(r cos θ, r sin θ) ∈ D}
système : ZZ ZZ
...
∂x alors : D ∆
∂f (x, y) = 0; ZZ Z b Z d
...
∂y
...
f(x, y)dxdy = f(x, y)dy dx Cas générale : On distingue deux façons d’écrire le change-
D
...
nombres suivants :
= f(x, y)dx dy
...
c a
i) Le changement de variables s’écrit sous la forme :
∂2 f ∂2 f ∂2 f
...
2
– Si rt − s > 0 et r > 0 alors f admet un mini-
de domaines réguliers : (u, v) 7→ ϕ(u, v) = (x(u, v), y(u, v))
SS
EA
y 0 = f(y/x) ⇒ xu 0 + u = f(u)
∂u ∂v ii) Si (5.3) admet une racine réelle double λ alors :
Jψ (x, y) = ∂x ∂x
u0
SS
1
∂u
∂y
∂v
∂y
⇒ = y0 (x) = (Ax + B) eλx , A, B ∈ R.
f(u) − u x
EN
−1
∆ = (u, v)/ψ (u, v) ∈ D 1
⇒ F(u)u 0 = .
ZZ ZZ x iii) Si (5.3) admet deux racines complexes conju-
guées λ ± im alors :
..
f(x, y)dxdy = f ψ−1 (u, v) (det Jψ )−1 dudv.
EDO de Bernoulli : ce sont des EDO d’ordre un de la
.
...
D ∆
forme
.
y0 (x) = eλx (A cos(mx) + B sin(mx)) , A, B ∈ R.
...
0 α
a(x)y (x) + b(x)y(x) = g(x)y (x) α 6= 1.
.
5 Équations différentielles ordi-
...
Recherche de la solution particulière : Pour trouver
.
...
Pour résoudre ce type d’EDO, on pose le changement
naires : une solution particulière l’EDO (5.2) on distingue
...
d’inconnu :
z = y1−α . les cas suivants :
...
Une équation différentielle ordinaire est une équation qui
...
ce qui nous ramène à une EDO à variables séparées. • g(x) = Pn (x) eαx avec P un polynôme de degrés
donne une relation entre une variable indépendante x et une
...
EDO de Riccati : ce sont des EDO d’ordre un qui n et α n’est pas racine de (5.3) alors
fonction y ainsi que ses dérivées
...
s’écrivent de la forme :
E.
yp (x) = Qn (x) eαx , avec d◦ Qn = d◦ Pn .
F x, y, y 0 , · · · , y(n) = 0. (5.1) y 0 (x) = a(x)y2 (x) + b(x)y(x) + g(x)
N
A
• L’ordre de l’EDO est l’ordre de dérivée le plus élevé qui Pour pouvoir résoudre ce type d’équation, on doit • g(x) = Pn (x) eαx avec P un polynôme de degrés
H
intervient dans l’équation ; connaître une solution particulière yp , et si c’est le n et α est racine de (5.3) alors
ER
• Une intégrale ou solution de l’équation (5.1) est une fonc- cas on considère le changement d’inconnu :
tion y définie sur un certain intervalle I de R qui vérifie yp (x) = xr Qn (x) eαx ,
S
z = y − yp
avec d◦ Qn = d◦ Pn et
ES
l’EDO (5.1) ;
ce qui nous ramène à la résolution d’une EDO de
EDO linéaire d’ordre un : Ce sont les équations qui Bernoulli avec α = 2. r ∈ {1, 2} multiplicité de α.
.
s’écrivent sous la forme : ...
EDO linéaire d’ordre deux à coefficients constants : Ce
• Si g(x) = eαx (Pn (x) sin(mx) + Qm (x) cos(mx))
...
y 0 (x) + a(x)y(x) = b(x). sont les équations qui s’écrivent sous la forme :
...
où a, b sont des fonctions continues. Pour résoudre ce (5.2) respectivement, et α ± mi n’est pas une racine
...
EDO à variables séparables : Ce sont les équations qui d’une EDO linéaire s’écrit comme la somme d’une solu-
yp (x) = eαx (Ts (x) sin(mx) + Rs (x) cos(mx)) ,
...
y = y0 + yp
...
ment alors
Donc pour résoudre ce type d’équations on procède • Si g(x) = eαx (Pn (x) sin(mx) + Qm (x) cos(mx))
Z comme suit : où Pn , Qm deux polynômes de degrés n et m
SS
f(y)y 0 = g(x) ⇒ f(y)dy = g(x)dx Résolution de l’EDO sans second membre : Pour ré- respectivement, et α ± mi une racine de(5.3)
EN