Vous êtes sur la page 1sur 1

 

Driss Jabar le modèle éloquent de ses pairs pour qui commencer à zéro n’est
qu’un défi parmi tant d’autres. Son idole dans ce combat acharné à la recherche d’une
planche de salut ne fut autre que… sa mère. Un jour, sa mère l’encourage à dresser son
propre étal tout près d’elle et le premier dirham gagné fut le premier « déclic qui a
déclenché mon intérêt pour le monde de l’entrepreneuriat », dira-t-il, le regard scintillant
d’une indicible émotion. Les jours se succèdent et les années avec, « à l’âge de 16 ans,
j’ai été indépendant financièrement », explique le jeune entrepreneur, lauréat de l’école
Mohammedia des ingénieurs en 2013.
Le diplôme d’ingénieur en poche, un concours de circonstances lui permet de se rendre
en France où il se spécialise dans le management de projets pour travailler auprès de
grandes entreprises.
Un article de l’OCDE sur l’impact des transports sur l’environnement, l’un des secteurs
les plus polluants, suscite particulièrement son intérêt pour concevoir une solution
pouvant contribuer à la baisse des émissions CO2 dans l’atmosphère.
« C’est à partir de cet article que verra le jour mon projet « CloudFret », plateforme
dédiée à mettre en relation les transporteurs et les expéditeurs afin d’optimiser le retour
à vide des camions », explique-t-il.
Le projet a remporté à Paris le prix de la 12ème édition du concours « Tremplin Maroc »,
un programme d’aide à la création d’entreprise lancé par l’Association Maroc

Vous aimerez peut-être aussi