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A)Mobilités douces: «Il est plus efficace de promouvoir d’abord les gains et le

plaisir»

Par Grégoire Souchay Liberation.fr Publié le 19 avril 2022 à 7h47

Pour le chercheur Frédéric Martinez, rien ne sert de culpabiliser les automobilistes pour les inciter à choisir des
modes de transport plus durables comme le vélo. L’enjeu est plutôt de changer l’image de la voiture et de rendre
moins désirables les véhicules énergivores.

Chercheur en psychologie sociale à l’université Gustave-Eiffel (Seine-et-Marne) basé à Lyon, Frédéric Martinez
étudie les mécaniques à l’œuvre dans les choix de moyens de transport plus durables, et notamment les axes de
communication à privilégier pour changer les pratiques.

Qu’est-ce qui motive quelqu’un à changer son comportement en matière de mobilité ?

Il faut déjà que soit ouvert un nouveau champ de possibles et qu’il y ait une intention de changement. Il y a une
dialectique entre les motivations générales d’un côté et, de l’autre, des motivations plus immédiates et
personnelles : allergies, pollution, santé, activité physique, pouvoir d’achat. Ensuite, c’est à l’Etat et aux collectivités
de prendre en charge les infrastructures nécessaires pour concrétiser ces intentions.

Or quand on propose des messages de sensibilisation, on constate que les personnes qui utilisent intensivement leur
voiture sont plus sensibles aux discours sur ce qui les touche concrètement. Les discours plus généraux, axés sur la
planète et le climat, parlent davantage à ceux qui sont déjà convaincus par de nouvelles pratiques.

B)Les mobilités douces entrent en piste


Par Patrick Cappelli Liberation.fr Publié le 23 octobre 2021 à 7h11

Les confinements nous ont redonné le goût de la lenteur et l’urgence climatique commence à modifier les
comportements. Moins de week-ends à Barcelone en low-cost et plus de trajets à vélo. Le train de nuit
revoit le jour et des taxis drones vont bientôt nous transporter sans bruit ni pollution.
Pas de blablabla… Tant que nos véhicules – voitures, avions, bateaux – seront propulsés par les énergies
fossiles, le secteur du transport restera responsable de près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre
(GES). En France, il représentait 31 % de ces rejets polluants en 2019, contre 22 % en 1990. Les transports
routiers produisent la quasi-totalité de ces émissions de CO2 (94 %). Mais c’est l’avion, avec ses 3 % à 4 %,
qui est sous le feu des critiques. La jeunesse qui lutte pour le climat derrière sa figure de proue, Greta
Thunberg, a popularisé la honte de prendre l’avion («flygscam» en suédois). Un changement radical par
rapport aux années 90 et à l’arrivée fracassante de Ryanair. Les compagnies low-cost sont depuis trente ans
synonymes d’accès au voyage pour une clientèle peu fortunée. Prendre l’avion pour passer un week-end à
Berlin ou Madrid est devenu chose courante.

C)Volodymyr Zelensky à BFM TV: «Ce n’est plus la guerre, mais une action
terroriste»
Par Anaïs Moran Liberation.fr Publié le 20 avril 2022 à 19h56

Dans une interview accordée à la chaîne française ce mercredi, le président ukrainien a déploré une situation
catastrophique à Marioupol, et fait comprendre qu’il espérait une réélection d’Emmanuel Macron.

Ses interventions médiatiques depuis son bureau présidentiel, rue Bankova à Kyiv, sont pour lui devenues une routine,
vitale, afin de cultiver et nourrir la mobilisation de la communauté internationale.

Ce mercredi, le président Volodymyr Zelensky a répondu aux journalistes de BFM TV, drapeau ukrainien dans son
dos et polaire kaki porté comme à l’accoutumée, pour témoigner de la situation du front sud-est de son pays en ce
cinquante-sixième jour d’invasion russe. Et de Marioupol en premier lieu, ville portuaire de la mer d’Azov pilonnée par
les Russes jusqu’au supplice, dont la poche de résistance ne se résume plus qu’à un complexe industriel. «Ce n’est
même plus la guerre, mais plutôt une action terroriste de la part de la fédération de Russie, a déclaré le chef d’Etat au
sujet du drame de cette grande agglomération.
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Tout a été détruit. 95 % des bâtiments, y compris les écoles, les jardins d’enfants, les quartiers d’habitation. Il reste 5 %
de vie dans cette ville. Les Russes continuent à bombarder par les avions, ils continuent les frappes d’artillerie, ils
tirent partout.»

D)Les sportifs mobilisés contre Marine Le Pen: «L’extrême droite, c’est la fin du
sport, c’est le tri humain, c’est la stigmatisation»
Par Romain Métairie et Photo Livia Saavedra Liberation.fr Publié le 20 avril 2022 à 9h00

Mardi soir, près de 300 personnes issues du monde du sport se sont rassemblées à la Maison du judo à Paris pour
rappeler que «le sport n’est pas apolitique» et appeler à faire barrage à l’extrême droite le 24 avril.
Les acteurs du monde de sport se sont mobilisés contre l’extrême droite, notamment le rugbyman Gaël Fickou (au
centre), mardi soir à l’Institut du judo dans le XIVe arrondissement de Paris. (Livia Saavedra/Libération)
Le sport a beau être mis une énième fois au ban de l’élection présidentielle, ses principaux représentants, plutôt passifs
jusqu’au premier tour, haussent désormais le ton à une poignée de jours du scrutin opposant Emmanuel Macron à
Marine Le Pen. Plus qu’inquiète à l’idée de voir la cheffe de file du Rassemblement national investir l’Elysée en fin de
semaine, la filière a décidé de se réunir à la hâte, via une initiative conjointe née de plusieurs dirigeants de fédérations
(judo, athlétisme) et de l’Agence de l’éducation par le sport (l’Apels).
A l’Institut du judo, dans le XIVe arrondissement de Paris, dirigeants, édiles, associations et entraîneurs de tous
horizons se sont succédé sur l’estrade érigée au beau milieu des tatamis pour vocaliser leur opposition aux idées de
l’extrême droite, devant un parterre d’environ 300 personnalités issues du monde du sport. «Fraternité», «respect de
l’autre», «vivre ensemble» : les mêmes termes ont été martelés à l’envi comme autant de valeurs propres au sport,
opposées à celles prônées par l’extrême droite
Afin d’éviter ces incommodités, certains demandent à leur interlocuteur de retirer leur masque pour leur parler. Une
demande qui cause souvent l’incompréhension de certains témoins, qui peuvent devenir violents. Lucie*, sourde
profonde, a vécu deux incidents qui l’ont profondément marquée. Ses interlocuteurs ont été virulemment insultés et
l’un a failli se faire frapper. Retirer son masque est aussi dangereux d’un point de vue sanitaire, comme le souligne
Nathalie, malentendante et de santé fragile. «Étant une personne à risque, je n’ai pas envie que les gens baissent leur
masque, même si j’ai besoin de la lecture labiale pour interagir avec eux. C’est trop dangereux, dit-elle. Je suis
vraiment dans une bulle puisque la communication est impossible.»

E)Le «masque inclusif» dispose d’une partie vitrée qui rend visible la bouche et
permet de lire sur les lèvres.
Par Lisa Penalver. Mis à jour le 28/08/2020 à 19:31 LeFigaro.fr
Porter le masque dans la rue, au bureau… Cette injonction est une source d’angoisse pour les personnes
sourdes et malentendantes pour qui ce geste barrière complique le quotidien, puisque beaucoup lisent sur
les lèvres
Afin d’éviter ces incommodités, certains demandent à leur interlocuteur de retirer leur masque pour leur
parler. Une demande qui cause souvent l’incompréhension de certains témoins, qui peuvent devenir
violents. Lucie*, sourde profonde, a vécu deux incidents qui l’ont profondément marquée. Ses
interlocuteurs ont été virulemment insultés et l’un a failli se faire frapper.
Retirer son masque est aussi dangereux d’un point de vue sanitaire, comme le souligne Nathalie,
malentendante et de santé fragile. «Étant une personne à risque, je n’ai pas envie que les gens baissent leur
masque, même si j’ai besoin de la lecture labiale pour interagir avec eux. C’est trop dangereux, dit-elle. Je
suis vraiment dans une bulle puisque la communication est impossible.»
«Le masque inclusif est plus simple à supporter»
Pourtant, le masque inclusif existe. Également appelé «masque fenêtre», il dispose d’une partie vitrée en
son milieu qui rend visible la bouche et permet de lire sur les lèvres de celui qui le porte. À ce jour, deux
modèles sont homologués par la direction générale de l’armement (DGA): Masque Inclusif® produit par
APF entreprises et Masques Sourire® réalisé par Odiora. Fabriqués en France, ils coûtent respectivement
10,90 euros et entre 13 et 15 euros.

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La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel a travaillé au développement de tels
masques et en met au quotidien. Afin de les rendre plus accessibles, elle insiste: «Il est important que la
production augmente, ce qui générera de fait une baisse des coûts de fabrication et donc du prix unitaire».
Une priorité, assure-t-elle, puisque «le masque inclusif permet de garder le lien visuel de communication,
son usage va bien au-delà du handicap.» Le masque inclusif permet une ouverture globale, affirme-t-il. Il
est plus simple à supporter ce qui n’est pas négligeable dans nos sociétés où le masque pourrait s’imposer
dans la durée.»

F)Un supermarché silencieux pour aider les personnes handicapées à faire leurs
courses
Par Claudia Cohen Mis à jour le 01/07/2019 à 23:23 LeFigaro.fr

Un supermarché dénué de lumière artificielle et de sons bruyants pour permettre au plus grand nombre de
faire leurs courses sereinement. C’est l’initiative du Super U de Thourotte, dans l’Oise, qui met en place une
fois par semaine des créneaux horaires adaptés aux personnes autistes ou atteintes de troubles cognitifs.
Oubliés les “bips” incommodants à chaque produit scanné à la caisse, la musique de fond, les néons
aveuglants et les annonces intempestives, qui peuvent représenter pour les personnes autistes des sources
d’angoisses. Tous les mardis après le déjeuner, entre 13h30 et 15h30, le magasin crée une ambiance sans
stress, pour améliorer le bien-être des personnes en situation de handicap.
Une initiative née d’une rencontre entre deux hommes
L’initiative est née de la rencontre entre David Blaise, le gérant du magasin et David Teixeira, le président
fondateur de l’Éclosion Bleue, une association qui œuvre pour l’intégration des autistes dans la société.
«David m’a présenté son souhait de voir se développer en France des séances en magasin adaptées aux
personnes en situation de handicap, avec une ambiance adoucie. J’ai tout de suite été séduit», explique le
gérant du supermarché U de Thourotte.
Des retours très positifs
Au-delà des personnes souffrant de handicap, les retours des clients sont également plus que positifs. «Le
calme des lieux est agréable, et tout le monde peut en profiter!», confie Annabelle, une habituée du
magasin. Pour la sexagénaire, «il est bon de faire ses courses dans une ambiance apaisante. Et si je peux
aussi participer à faire en sorte que des personnes se sentent plus inclus dans la société, j’en suis ravie»

G)Plaxtil recycle les masques usagés


Par Keren Lentschner LeFigaro.fr Mis à jour le 18/11/2020 à 11:27

Recycler les masques jetables usagés pour en faire des objets en plastique écologique: c’est l’idée de Plaxtil,
une start-up née il y a un an à Châtellerault (Vienne). Cette initiative a vu le jour en juin dernier alors que
l’épidémie de Covid-19 connaissait un rebond, incitant de nombreuses communes de France à rendre le
masque obligatoire. Avec des conséquences inévitables en termes de pollution des routes, des eaux.
Au départ, il s’agit d’une expérience pilote menée avec une association locale d’insertion. En trois mois,
l’entreprise collecte 70 000 masques dans les 50 points de collecte mis en place dans l’agglomération.
Mais le succès est tel que les deux cofondateurs, Olivier Civil et Jean-Marc Neveu, devraient prolonger cette
expérimentation jusqu’à la fin de l’année et l’amplifier: 200 bornes devraient être installées dans
l’agglomération. Et, dès cet automne, Plaxtil sera déployé dans plusieurs régions voisines.

En parallèle, les marques d’intérêt affluent, émanant de PME comme d’entreprises du CAC 40, en France et
à l’étranger. Et pour cause: c’est la première – et unique – solution de recyclage circulaire de masques qui
existe à ce jour. «Nous voulons apporter une solution globale et circulaire à des industriels comme à des
distributeurs qui ont cette problématique de déchets», explique Olivier Civil. Il ne s’agit pas seulement de
collecter les masques. Avec Plaxtil, l’émetteur du déchet doit réutiliser ou revendre la matière recyclée.

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H)Les étudiants seront payés pour aider les collégiens à faire leurs devoirs
Publié le 10/05/2021 à 11:06 Par lefigaro.fr

Ce lundi, les étudiants intègrent le dispositif Devoirs faits, une aide aux devoirs pour les collégiens
moyennant rémunération.
Davantage aider les collégiens en décrochage scolaire, qui s’est accru lors de la crise sanitaire, et en même
temps permettre à des étudiants, qui ont perdu leurs emplois et revenus, de pallier un manque de rentrées
financières. C’est le pari du gouvernement. À partir de ce lundi 10 mai, et pour les deux derniers mois de
l’année scolaire, le dispositif Devoirs faits, une aide aux devoirs gratuite dédiée aux collégiens, lancé en 2017
par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, s’élargit aux étudiants. Jusqu’alors, seuls les
professeurs et les assistants d’éducation, comprenant les surveillants, pouvaient volontairement être
rémunérés en échange de ce service.
Les volontaires seront payés 15,99 euros brut de l’heure, ce qui fait peu ou prou 12 euros net. Le Parisien
précise que le coût et le budget de l’opération sont pris sur les fonds de Devoirs faits, qui s’élève à 60,5
millions d’euros, via «un reliquat issu des heures d’accompagnement qui n’ont pu se tenir en raison de
l’épidémie».
En présentiel, mais surtout à distance
À partir de ce lundi, les étudiants concernés doivent recevoir un mail informant de l’initiative. S’ils veulent
postuler auprès du collège dans lequel ils sont tuteurs, ils devront traiter avec leur académie. Il en ira de
même pour les bénévoles des associations de soutien scolaire. Devoirs faits pourra se tenir en présentiel,
«mais aussi et surtout à distance», ajoute Le Parisien.

I)Crise alimentaire : l’Afrique de l’Ouest en première ligne


Publié le 06/04/2022 à 15h45 Lepoint.fr

Une grave crise alimentaire est déjà en cours dans la région. Le résultat des effets combinés des conflits, de
la pandémie de Covid-19 et de chocs climatiques répétés.
L’Ouest est en première ligne. Les sécheresses extrêmes, l’épidémie de Covid-19 et maintenant la guerre en
Ukraine sont « autant de facteurs qui exacerbent » les risques de famine au Sahel et en Afrique de l’Ouest,
alertent les spécialistes internationaux qui tiennent ce mercredi 6 avril une réunion de haut niveau sur le
sujet.
Trouver un plan d’action
Les chiffres sont alarmants : la faim et la malnutrition pourraient toucher 38,3 millions de personnes d’ici à
juin, « si des mesures appropriées ne sont pas prises », avertit l’Organisation des Nations unies pour
l’agriculture et l’alimentation (FAO) dans un communiqué, évoquant une crise d’une « ampleur
exceptionnelle ».
L’objectif de cette réunion sera de « mobiliser une assistance alimentaire et nutritionnelle d’urgence », tout
en se penchant sur les causes structurelles de ces crises « multiformes et récurrentes », indique la FAO.
Parmi elles, « la sécheresse, les inondations, les conflits et les impacts économiques du Covid-19 ont forcé
des millions de personnes à quitter leurs terres », détaille Assalama Dawalack Sidi, directrice régionale de
l’ONG Oxfam en Afrique de l’Ouest et centrale.

J)Polémique après l’appel de la présidente de l’université de Nantes à voter contre


Marine Le Pen
Par Aude Bariéty Mis à jour hier à 10:48 Lefigaro.fr

Un mail de Carine Bernault envoyé aux étudiants et enseignants nantais a suscité l’indignation. Des
personnalités politiques l’accusent de «violer la neutralité du service public».

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«Je vous appelle solennellement à voter le 24 avril pour faire barrage à l’extrême droite et donc au
Rassemblement National». Dans un mail daté de ce mercredi 13 avril, la présidente de l’université de
Nantes, Carine Bernault, a appelé étudiants et enseignants à voter contre Marine Le Pen, qui affrontera
Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle dans dix jours.
Soulignant que son message est «inhabituel», mais qu’elle le juge «indispensable au regard des enjeux
attachés à ce vote», celle qui préside l’université de Nantes depuis le mois de janvier dernier conclut : «Quel
que soit le résultat le 24 avril, vous pouvez compter sur mon engagement pour défendre nos valeurs».
«Où est le respect des opinions des étudiants?»
Ce mail a rapidement circulé sur Twitter, où il a suscité l’indignation de certains internautes et hommes
politiques de droite. «Ce message […] est une faute grave qui doit avoir pour conséquence une exclusion», a
ainsi écrit Sébastien Pilard, porte-parole de Reconquête. Axel Casenave, responsable des Jeunes
Républicains de Loire-Atlantique, a tweeté : «Les dérives politiques des présidents d’université se
poursuivent. […] Où est le devoir de réserve ¿ Où est le respect des opinions des étudiants ¿»
«La prise de position de la présidente de l’université de Nantes, en violation des règles de neutralité
qu’impose sa fonction, est une faute lourde.

K)Le candidat Macron fait du lycée professionnel une priorité


Par Caroline Beyer Mis à jour hier à 20: Lefigaro.fr

Encouragé par Emmanuel Macron, le développement de l’apprentissage dès le secondaire peine à


convaincre du côté des enseignants.
Le candidat Macron promet «une révolution complète du lycée professionnel». Son modèle?
L’apprentissage. Pour réformer cette voie souvent choisie par défaut, marquée par le décrochage et une
insertion professionnelle peu satisfaisante, il veut «un partenariat beaucoup plus étroit avec les
entreprises» et des lycéens professionnels «rémunérés pour leur temps d’entreprise, comme le sont les
apprentis».
Concrètement, le projet du président-candidat prévoit d’augmenter de 50 %, pour les lycéens
professionnels, les périodes passées en entreprise. En terminale, cette période en milieu professionnel
devrait même occuper la moitié de leur temps. Modernisme ou retour en arrière? Inédit, en tout cas, pour
un candidat à l’élection présidentielle que de faire du lycée professionnel l’un des thèmes majeurs de son
projet éducatif.

L)Paris : un bâtiment inoccupé investi par des sans-papiers


Par Le Figaro Mis à jour hier à 10:34
Des migrants et des militants soutenant les sans-papiers sont entrés dans d’anciens bureaux, vides, rue
Saulnier dans le 9e arrondissement.
Plusieurs dizaines de sans-papiers et leurs soutiens ont investi des locaux inoccupés dans le 9e
arrondissement de Paris, lundi 18 avril, afin de réclamer des droits pour tous, à l’initiative du collectif La
Chapelle debout, a constaté l’AFP.
Les migrants et militants soutenant les sans-papiers sont entrés dans d’anciens bureaux, vides, rue
Saulnier, ont occupé les étages et déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire «Non au racisme
¡ Égalité» ou encore «Migrants’ life matter». Dehors, une vingtaine de militants d’Extinction Rebellion
étaient venus les soutenir
«L’ambassade des immigrés»
Abouakar (prénom d’emprunt), 36 ans, originaire de Mauritanie, sans-papiers en France depuis trois ans, a
expliqué à l’AFP combien «c’est dur» d’être «dans la rue», «sans travail», dans la «débrouille». «Soutenez

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notre lutte ¡», a-t-il lancé. Ce lieu a vocation à être «l’ambassade des immigrés», a expliqué Nestor (prénom
d’emprunt), membre du collectif La Chapelle debout. «L’idée est que les gens à la rue puissent avoir un toit
sur la tête et qu’ils s’organisent», afin d’obtenir des droits, a-t-il dit, regrettant les années «perdues» dans
«des procédures qui n’aboutissent pas».
«En tant que collectif qui lutte pour les papiers et les logements pour tous, on est très heureux que les
Ukrainiens reçoivent ça. On dit même ‘la preuve par l’Ukraine ¡’. C’est possible en deux semaines de mettre
tout un système d’hébergement, de donner des papiers à tout le monde, de donner des transports gratuits
pour tout le monde», ajoute Nestor. «On espère que ça va ouvrir la porte» à tous, a-t-il affirmé, rappelant le
cas de Somaliens, Érythréens, Éthiopiens, «qui ont fui des conflits» ou «des famines»

M)La sécheresse dans la Corne de l'Afrique menace de famine 20 millions de


personnes
Publié le 19/04/2022 à 14h52 Lepoint.fr

Moins 20 millions de personnes font face à un risque de famine cette année en raison de la sécheresse qui
s’aggrave au Kenya, en Somalie et en Ethiopie, s’est alarmé mardi le Programme alimentaire mondial
(PAM) des Nations unies.
De longs mois de sécheresse dans la Corne de l’Afrique ont ravagé les cultures et le bétail et forcé de
nombreuses personnes à quitter leur foyer en quête d’eau et de nourriture. Un mois après le début
théorique de la saison des pluies, “le nombre de personnes qui ont faim en raison de la sécheresse pourrait
monter en flèche, passant de l’estimation actuelle de 14 millions à 20 millions en 2022”, a déclaré le PAM
dans un communiqué.
Ainsi, six millions de Somaliens, soit près de 40 % de la population de ce pays, font face à des niveaux
extrêmes d’insécurité alimentaire et, sans amélioration de la situation, à “un risque très réel de famine dans
les mois à venir”, s’inquiète le PAM.
La sécheresse dans la Corne de l’Afrique est aggravée par le conflit en Ukraine, qui a contribué à
l’augmentation des prix alimentaires et du carburant et a perturbé les chaînes d’approvisionnement,
souligne le PAM.
L’agence note que le manque de fonds dans cette région du monde pourrait conduire à une catastrophe et
lance un appel à financements de 473 millions de dollars (438 millions d’euros) sur les six prochains mois.
En février, un précédent appel avait réuni moins de 4 % des sommes nécessaires, note-t-elle.
“Nous savons d’expériences passées que pour éviter une catastrophe humanitaire, réagir rapidement est
vital, mais notre capacité à enclencher la réponse a été limitée par un manque de financements à ce jour”,
déclare Michael Dunford, le directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Est
Selon les experts, les événements climatiques sont plus fréquents et plus intenses en raison du changement
climatique.

N)Aider les Ukrainiens sans oublier les autres, le “défi” de la crise humanitaire
Publié le 29/03/2022 à 13h13| Lepoint.fr

Pour secourir les millions de réfugiés ukrainiens, l’Occident doit résister à la tentation de tailler dans son
aide aux pays pauvres, eux-mêmes victimes des répercussions tragiques de la guerre en Ukraine, exhorte le
chef d’une grande ONG.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février, plus de dix millions de personnes, soit plus d’un
quart de la population, ont dû quitter leur foyer. Près de 3,9 millions ont même fui le pays pour trouver
refuge dans les Etats limitrophes, même si ce flux a nettement ralenti depuis quelques jour.
“La réponse européenne a jusqu’à présent été très bonne par rapport aux besoins”, juge-t-il. “L’appel pour
l’Ukraine qui était de 1,7 milliard de dollars a été lancé immédiatement (par l’ONU le 1er mars ndlr) et a été
entièrement financé en quelques jours”.

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“J’aurais aimé qu’on ait la même réponse à l’appel pour le Yémen qui concernait encore plus de personnes
encore plus pauvres. Là, nous avons reçu encore moins que ce que nous avons eu pour l’Ukraine”, déplore-
t-il.
Crises oubliées
En Ethiopie, en Afghanistan, en Somalie, les humanitaires témoignent “à quel point ils sont débordés par
des situations d’urgence explosives et personne ne semble s’en soucier”.
“Voilà donc notre défi: répondre à des besoins importants en Europe, et notamment en Ukraine, et en
même temps répondre à des besoins ailleurs”, plaide-t-il.“J’espère que cet afflux de ressources et ce
volontariat au profit de l’Ukraine, le désir de recevoir, de protéger et d’aider les Ukrainiens se retrouveront
aussi dans les situations de crise ailleurs, de la Syrie à l’Ethiopie, de l’Afghanistan au Venezuela”, conclut M.
Egeland.

O)L'Union africaine condamne les coups d'Etat et s'évite un débat houleux sur Israël
Modifié le 06/02/2022 à 19h52 LePoint.fr

Les dirigeants africains ont “condamné sans équivoque (…) la vague de changements anticonstitutionnels
de gouvernements” lors de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, a déclaré son responsable
Bankole Adeoye.
Les coups d’Etat qui ont secoué le continent durant l’année écoulée – le dernier au Burkina Faso il y a deux
semaines – étaient un des sujets incontournables de l’agenda chargé de ce sommet, organisé dans la
capitale éthiopienne Addis Abeba.
L’UA “ne tolèrera aucun coup d’Etat militaire sous quelque forme que ce soit”, a-t-il ajouté, soulignant qu’”à
aucun moment dans l’histoire de l’Union africaine, nous n’avons eu quatre pays suspendus en 12
mois”.Depuis juillet, le Mali, la Guinée, le Soudan et le Burkina Faso ont été suspendus après des putschs.
“Cela donne l’impression que l’Afrique recule, qu’elle revient dans les années 1970 où les coups d’Etat
étaient légion. C’est absolument inadmissible”, a estimé le président de la Commission de l’UA, Moussa
FaFaki. Le président sénégalais Macky Sall, qui assurera la présidence tournante de l’organisation pour
l’année à venir, a fait de ce sujet une des “urgences” de son mandat. “L’Afrique n’est pas maudite”, a-t-il
lancé.

P)Le Pen-Macron : «climato-sceptique» contre «climato-hypocrite»


Livio Ferrero 20/04/2022 à 22:52 Magazine habdomadaire: París match

Pendant le débat de l’entre-deux-tours, Marine Le Pen et Emmanuel Macron sont revenus sur les questions
écologiques. La grande différence entre les deux projets a tourné autour des éoliennes. Emmanuel Macron
souhaite les développer, notamment en mer. Marine Le Pen souhaite démonter celles existantes. « Vous
avez fait le choix de l’éolienne et du solaire, l’éolienne étant le pire. C’est une absurdité écologique,
économique, un gène fondamentale pour la biodiversité » a déclaré la candidate d’extrême-droite. Pour les
énergies, elle est revenue sur la fermeture de Fessenheim. « Je n’aurai pas fermé Fessenheim alors que ça
risque de créer des problèmes de production» a-t-elle expliqué. La candidate est même revenue sur le bien-
être animal, regrettant que notre modèle ne prenne pas en considération ce sujet. Elle a prôné le localisme,
appelant à acheter des produits français dans la restauration collective. « je veux qu’on puisse créer au
maximum via la délocalisation avec la mise en place du patriotisme économique » a-t-elle déclaré. Elle a
également jugé que le président sortant était « climato-hypocrite ».
Pour Emmanuel Macron, il reprend une vieille idée de Jean-Luc Mélenchon en proposant la planification
écologique. « Je nommerai un Premier ministre en charge de mettre une planification écologique, pour les
énergies et les transitions » a-t-il promis. Il a également appelé à « accompagner la transition industrielle et
agricole ». Il a critiqué les propositions de son opposante sur le tout nucléaire, une doctrine « impossible »
selon lui. Enfin, il a proposé d’aider les Français à changer de véhicule pour acheter des voitures électriques
ou hybrides.

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Q)Réchauffement et agriculture intensive, combinaison fatale aux insectes
20/04/2022 à 19:04, Mis à jour le 20/04/2022 à 19:56 Magazine hebdomadaire: París Match

Les populations d’insectes sont quasiment deux fois moins nombreuses dans les zones victimes du
réchauffement climatique et d’une agriculture intensive que dans les habitats les moins perturbés, selon une
étude publiée mercredi qui s’inquiète des conséquences pour la pollinisation des cultures. Les chercheurs
ont mesuré à la fois l’abondance des insectes et le nombre d’espèces différentes présentes dans diverses
régions du monde, comparant ces chiffres à des zones vierges et moins touchées par le changement
climatique.
L’étude publiée dans la revue Nature conclut que le réchauffement de la planète et l’utilisation intensive des
terres ne touchent pas seulement la population totale d’insectes, divisée de près de moitié, mais réduit
également de 27% le nombre d’espèces. “Les baisses sont les plus importantes sous les tropiques”, précise à
l’AFP l’auteure principale Charlie Outhwaite, du University College de Londres, estimant que l’étude
pourrait en fait sous-estimer le déclin des insectes dans le monde. Et ce, en raison d’un manque de données
dans les régions tropicales et parce que dans les zones les moins perturbées utilisées comme point de
comparaison, l’empreinte des humains est déjà sensible.
Les résultats, en accord avec de précédentes études sur les chutes de populations d’insectes, sont basés sur
des données concernant 18.000 espèces, collectées entre 1992 et 2012 dans 6.000 lieux. “Des précédentes
études étaient à petite échelle, sur un nombre limité d’espèces”, note la chercheuse. Alors que celle-ci est
“une analyse quantitative de l’interaction entre deux moteurs”, le réchauffement et le changement de
l’utilisation des terres, “sur de vastes données mondiales”.

R)Wimbledon interdira aux joueurs russes et bélarusses de participer.


20/04/2022 à 18:13 Magazine París Match

Les organisateurs de Wimbledon souhaitant exclure du tournoi les joueurs russes et bélarusses en raison de
l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le Russe Daniil Medvedev, actuel N.2 mondial, ne devrait pas participer au tournoi de Wimbledon cette
année, selon le quotidien britannique The Times, les organisateurs souhaitant exclure les joueurs russes et
bélarusses en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie .
Il est probable que cette mesure d’exclusion s’applique à tous les tournois britanniques sur gazon cet été. La
Lawn Tennis Association (LTA), qui supervise les principaux tournois de préparation à Wimbledon tels que
le Queen’s et celui d’Eastbourne, a déclaré la semaine dernière qu’elle suivrait l’exemple de Wimbledon.
Les joueurs russes et bélarusses ont été discrets dans leur condamnation du conflit, bien que le Russe
Andrey Rublev, N.8 mondial, ait écrit “pas de guerre s’il vous plaît” sur une caméra de télévision lors d’une
compétition à Dubaï juste après l’invasion.
La Bélarusse Victoria Azarenka, ancienne numéro un mondiale et sacrée à deux reprises à l’Open
d’Australie, s’est montrée plus franche. “Il est déchirant de voir combien de personnes innocentes ont été
affectées et continuent de l’être par cette violence”, a déclaré la joueuse de 32 ans en mars.
“J’ai toujours vu et vécu les Ukrainiens et les Bélarusses comme des gens amicaux et solidaires les uns des
autres. Il est difficile d’être témoin de la séparation violente qui a lieu actuellement”, a souligné Azarenka,
actuelle 18e à la WTA.

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La Biélorussie est considérée comme un allié de la Russie et a facilité l’invasion en permettant aux troupes
de franchir sa frontière avec l’Ukraine.

S)Ne rien céder, pour la justice climatique et contre l’extrême droite


Publié le 20 avril 2022 à 7h00 Liberation.fr

Greenpeace, Attac, Notre affaire à tous, Oxfam… Une vingtaine d’associations appellent à voter contre le
projet xénophobe, rétrograde et anti-écologique de l’extrême droite. Tout en refusant d’accorder un blanc-
seing au président sortant, dont le bilan social et écologique est médiocre.
Chaos climatique
Rappelons d’abord que Marine Le Pen présidente ne permettrait en rien de faire avancer la lutte contre le
chaos climatique et de transformer notre modèle économique pour nous permettre de respecter l’Accord de
Paris. La lecture de son programme ne laisse aucun doute : Marine Le Pen, soutenue par toute sa famille
politique de l’extrême droite, déploie beaucoup d’énergie à dénoncer «l’écologie punitive», mais ne propose
rien pour mettre à contribution ceux qui polluent le plus, ni pour accompagner les ménages les plus fragiles
dans la transition écologique. Pire, au lieu de s’attaquer à la précarité, elle souhaite par exemple revenir sur
l’obligation de rénovation des passoires thermiques
Pas dupes
Et surtout, au-delà de l’urgence climatique qui nous inquiète, si Marine Le Pen l’emporte, notre futur, pour
lequel des dizaines de milliers de jeunes ont marché encore samedi dernier, sera plus sombre. Nos libertés,
notre démocratie, et l’existence même de nos organisations pourraient être remises en question. Le
Rassemblement national porte un projet xénophobe, rétrograde et fondé sur le repli sur soi, à l’exact opposé
des valeurs de paix, de solidarité et de justice qui nous animent. Nous ne sommes pas dupes de son effort de
normalisation. Nous ne sommes pas dupes des discours bien préparés de Marine Le Pen sur les enjeux de
justice sociale.

T)Non à Le Pen, fille du racisme et de l’antisémitisme


Publié le 16 avril 2022 à 14h41 Liberation.fr

Un collectif de citoyens français juifs et musulmans appelle au sursaut républicain : ni abstention, ni vote
blanc, qui selon eux favorisent Le Pen.
Marine Le Pen a porté pendant des années l’étendard du Front national, dont les cadres à 77 %
revendiquaient leur racisme et leur antisémitisme. Marine Le Pen surfe sur les thèmes de campagne qui lui
ont permis de toucher ceux qui se sentent laissés pour compte.
Derrière son programme de préférence nationale, c’est un plan de fracture de la société qu’elle mettra en
œuvre. Ses objectifs, comme ceux affichés par Zemmour, restent la suspicion généralisée envers les
musulmans et leur exclusion de la société française. Si elle était élue, les provocations racistes et antisémites
se répandraient.
Marine Le Pen veut mettre fin au traditionnel droit du sol, inscrit dans l’histoire de France ; instaurer une
discrimination légale entre nationaux et immigrés dans l’accès aux emplois, logements et soins. Elle portera
atteinte aux libertés fondamentales, comme à certaines pratiques religieuses
Nous ne voulons pas de la société divisée, fracturée et violente prônée par Marine Le Pen. Ses propositions
discriminatoires, honteuses et indignes de la France, ne sont pas simplement de la démagogie électoraliste :
elles engagent aussi ses électeurs.

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U)Climat : à partir de lundi, des scientifiques entrent en rébellion
Publié le 3 avril 2022 à 15h53 Liberaron.fr

Inspirés des militants d’Extinction Rebellion, les membres de Scientist Rebellion vont s’essayer à la désobéissance
civile à l’occasion d’un nouveau rapport du Giec. Leurs actions vont durer toute la semaine dans vingt pays.

Puisque les multiples rapports, tribunes, appels à agir n’ont pas suffi, ils passent à la vitesse supérieure. À partir de
cette semaine, des scientifiques d’une vingtaine de pays réunis au sein de Scientist Rebellion prévoient des actions de
désobéissance civile pour souligner l’urgence à agir pour le climat.

Le début de leur campagne se cale sur la publication prévue lundi du rapport des experts climat de l’ONU (Giec) sur
les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit du dernier de trois volets importants qui
résument les connaissances scientifiques.

Des actions non violentes sont prévues dans des universités, des centres de recherche et des revues scientifiques de
premier plan, pour encourager tout leur personnel à s’exprimer plus fortement et à se battre contre ce que le groupe
décrit comme une menace existentielle pour l’humanité

Un millier de scientifiques à travers le monde

«Les scientifiques sont des messagers particulièrement puissants, et nous avons la responsabilité de faire preuve de
leadership», estime Charlie Gardner, spécialiste en biodiversité tropicale à l’Université britannique du Kent. Mais
«nous manquons à notre devoir. Si nous disons que c’est une urgence, nous devons agir en conséquence».

À partir de lundi, le groupe espère voir «des niveaux élevés de désobéissance civile» de la part d’un millier de
scientifiques à travers le monde, dans des actions contre des représentations de gouvernements et d’institutions
académiques.

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