Vous êtes sur la page 1sur 7

« 

On pense trop souvent que la


question du vieillissement se résoudra
avec de l’argent, mais…………. appelle
des réponses ………… plus larges »
Le chercheur Hippolyte d’Albis
analyse, …………… un entretien au
« Monde », les incidences du
vieillissement de la population sur
l’économie française.

Vous pouvez partager un article en


cliquant sur les icônes de partage en
haut à droite de………………...
La reproduction totale ou …………d’un
article, ………………l’autorisation écrite
et préalable du Monde, est strictement
interdite.
Pour plus d’informations, ………………
nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation,
contactez syndication@lemonde.fr.
En ……… qu’abonné, vous pouvez offrir
jusqu’à cinq articles ……. mois à l’un de
vos proches ………. à la fonctionnalité «
Offrir un article ».

Directeur de recherche au CNRS,


professeur à l’Ecole d’économie de
Paris et coprésident du Cercle des
économistes, Hippolyte d’Albis est
l’auteur de l’……………. Les Seniors et
l’Emploi (Les Presses de Sciences Po,
2022).
La ……………….. du vieillissement
démographique est-elle suffisamment
prise en compte dans les politiques
économiques aujourd’hui ?
La démographie est présente ………….
beaucoup de réflexions mais elle
souffre de deux clichés opposés et
contradictoires. Le premier, c’est qu’on
…… pense comme un enjeu du très
long terme. …….. ce n’est pas vrai.
……… dix ans, la population des plus de
60 ans pourrait augmenter de
2,7 millions de personnes, ………. 14 %
de plus qu’aujourd’hui. Dix ans, c’est
demain ! Le deuxième cliché, c’est
l’idée que la démographie est un
phénomène prévisible. En fait, ……
n’est pas du tout le cas.
La démographie dépend de nombre de
dimensions non maîtrisées,
d’incertitudes, …………. on l’a vu lors de
la crise du Covid-19 ou avec la question
des flux migratoires, notamment en
provenance de l’Union européenne –
que l’on ne peut donc pas maîtriser –,
et ………… liés aux départs. Le risque
n’est pas de ne pas prendre en compte
la démographie, ………. plutôt d’ignorer
l’incertitude liée à son évolution.
Comment l’aborder ?
On pense trop souvent que la question
du vieillissement se résoudra avec de
l’argent. Quand on parle de
dépendance, par exemple, on renvoie
systématiquement …….. problème du
financement de cette dépendance.
Mais la ………….. appelle des réponses
bien plus larges. La dépendance n’est
pas qu’une question d’argent, c’est tout
un secteur, une industrie ……
développer : des ……………….. pour
héberger les personnes, des
professionnels pour les accompagner,
les soigner, et ……….. des filières de
formation pour leur donner les bonnes
compétences…

Réforme des retraites: vers une mobilisation «massive» chez


les profs et les jeunes
Ce mardi 7 mars, les enseignants, lycéens et étudiants pourraient être
nombreux à descendre dans la rue pour protester contre le projet du
gouvernement.

La semaine s’annonce particulièrement mouvementée pour les étudiants


comme pour les enseignants. Dès ce mardi 7 mars, certains seront
rassemblés contre la réforme des retraites et ce pour plusieurs jours
consécutifs. Du côté des professeurs, le Snuipp, premier syndicat du primaire,
prévoit plus de 60% de grévistes dans les écoles. Selon l’antenne parisienne
du Snuipp, les premières estimations font état d’«au moins 60% de grévistes
et 120 écoles complètement fermées» dans la capitale. Dans le second
degré, il est plus difficile de donner des estimations, puisque les enseignants
ne sont pas tenus de se déclarer grévistes à l’avance. Mais «cela devrait être
bien suivi», assure Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes, premier
syndicat du secondaire, qui fait état de «quelques échos de collèges fermés
en raison d’un grand nombre de grévistes».

«Enseigner jusqu’à 67 ans n’est souhaitable ni pour les personnels, ni pour


les élèves! Celles et ceux qui le pensent ne connaissent pas les réalités de
nos professions. Travailler toujours plus longtemps, dans des conditions
toujours plus mauvaises et avec un salaire toujours plus faible... Ce n’est pas
acceptable», tempêtent les syndicats. Les enseignants sont d’autant plus
remontés qu’à leur opposition contre la réforme des retraites s’ajoutent
d’autres motifs de grogne. «Le gouvernement multiplie les provocations à
l’égard des personnels de l’éducation: revalorisations insuffisantes dans le
cadre du “socle”, missions supplémentaires inacceptables dans le cadre du
“pacte”, suppressions de postes qui auront dès la rentrée 2023 des
conséquences scandaleuses», affirme le Snalc.

Pour les organisations syndicales, l’enjeu est d’importance. Parviendront-elles


à remobiliser comme au début du mouvement? Après une première journée
de protestation très suivie, avec 35,15% de grévistes le 19 janvier selon la
Rue de Grenelle, la mobilisation des agents du ministère de l’Education
nationale a en effet décliné: 23,52% le 31 janvier, 12,87% le 7 février et
6,95% le 16 février - sachant toutefois que les zones A et B étaient en
vacances à cette dernière date. «On pourrait retrouver un taux de grévistes
proche voire supérieur au premier jour. Du moins, les signaux semblent aller
en ce sens», indique Bruno Bobkiewicz, président du Syndicat national des
personnels de direction (Snpden).

Louis Boyard lance le #BlocusChallenge

Reste la question de la mobilisation des jeunes. Afin de cristalliser


l’engagement des lycéens et étudiants, le député Insoumis Louis Boyard a
lancé un défi atypique: le «#BlocusChallenge». L’élu de 22 ans a diffusé une
vidéo sur ses réseaux sociaux dimanche 5 mars invitant son jeune auditoire à
partager les «plus belles photos de blocus de lycées et d’universités».
L’insoumis promet une récompense à la clé: «Parmi ces photos, on en tirera
une au sort et l’équipe de bloqueurs sera invitée à l’Assemblée nationale avec
nous», assure-t-il.
» LIRE AUSSI - «Louis Boyard, «l’élu-influenceur» symbole du grand
effondrement de la vie politique»
Ce projet de mobilisation ne ravit pas toute la communauté étudiante. Le
syndicat étudiant de droit UNI désapprouve le blocage des facultés. «Nous
trouvons que la vidéo de Louis Boyard est scandaleuse. Les étudiants
reviennent de vacances, préparent leurs partiels qui se tiennent dans un
mois. C’est dommage qu’ils ne puissent pas étudier dans de bonnes
conditions. Nous ne nous opposons pas aux manifestations, mais nous
n’appelons pas à semer la pagaille dans l’enseignement supérieur», explique
Rémy Perrad, délégué national de l’UNI.

«La France à l’arrêt»

Pas de quoi décourager ceux qui militent depuis le début. «Ensemble, le 7


mars, mettons la France à l’arrêt», annoncent plusieurs organisations et
syndicats jeunes comme l’Unef, la Voix lycéenne, ou encore la Fage. Ces
derniers ont écrit conjointement un communiqué de presse avec les syndicats
professionnels. «Les organisations syndicales professionnelles et de
jeunesse continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir
encore le mouvement social. Le 7 mars doit être une véritable journée morte
dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les
écoles, les lieux d’études, les transports…»

Mais pour les jeunes, les manifestations ne se limiteront pas uniquement à ce


mardi. Le lendemain, à l’occasion de la journée internationale des droits des
femmes, un nouveau mouvement est prévu dans les facultés. «Nous voulons
nous exprimer au sujet des violences sexistes et sexuelles dans
l’enseignement supérieur, ainsi que sur les inégalités de genre dans certaines
filières», explique au Figaro Imane Ouelhadj, présidente du syndicat de
gauche Unef.
Une grosse mobilisation jeudi

La colère ne s’arrête pas là. Jeudi 9 mars, une grosse journée de mobilisation
chez les jeunes se tiendra dans toute la France. L’objectif: «Dénoncer et
mettre en lumière l’impact de la réforme sur les jeunes et imposer une
véritable mise en protection sociale des jeunes», indique un communiqué de
presse rédigé par l’Unef, l’Alternative, la Fage, la Voix lycéenne ou encore les
branches jeunesse de différents partis politiques de gauche. Ce même jour, le
ministère de l’Enseignement supérieur organise une concertation avec les
syndicats étudiants concernant la réforme des bourses. Ce 9 mars aussi,
l’étape de formulation des vœux sur Parcoursup se clôturera. Un symbole
important pour les jeunes, qui réclament régulièrement des améliorations sur
ces sujets de précarité et d’orientation.

Les étudiants prévoient de bloquer les universités, pour «se réapproprier nos


lieux d’études», précise Imane Ouelhadj de l’Unef. Par ailleurs, une
manifestation devrait se tenir à Paris, mais l’itinéraire n’a pas encore été
arrêté. A partir de 15 heures, la place de la République devrait accueillir
un «festival», permettant aux jeunes mobilisés de s’exprimer sur les combats
qui les animent cette semaine. Vendredi 10 mars conclura ces actions par
une dernière journée de rassemblement autour de la question du dérèglement
climatique. «Le gouvernement aura l’avenir des jeunes dans ses mains cette
semaine», conclut la présidente de l’Unef.

Vous aimerez peut-être aussi