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Sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)

Qui est Sainte Elisabeth de la Trinité ?

Sainte Elisabeth de la Trinité est la dernière carmélite française canonisée par le


Pape François. C’était le 16 octobre 2016.
Elle est née le 18 juillet 1880 au camp militaire d’Avord près de Bourges, et décédée
à l’âge de 26 ans au carmel de Dijon le 9 novembre 1906. L’une de ses dernières
paroles murmurée dans la souffrance a été : « Je vais à la lumière, à la vie, à
l’amour ».

A l’école de Sainte Elisabeth de la Trinité

En 26 ans d’existence quel témoignage nous laisse-t-elle ?


Enfant, de nature colérique, elle a dû apprendre à combattre « son
terrible caractère ».
Lors de sa première communion à 11 ans, Jésus Eucharistie vient à son
secours, Il la comble d’amour et par Lui elle vaincra toute violence. En septembre
1903, elle écrira à sa mère : « ce grand jour où nous nous sommes tout donnés l’un
à l’autre. » (Lettre 178)
Jeune fille épanouie, elle est pleine d’entrain avec ses amies, et excellente
pianiste.

Elisabeth entre au carmel le 2 Août 1901.


De ces 5 années de vie de carmélite, quels messages nous laisse-t-elle ?

L’intimité avec le Christ : « Je le sens si vivant en mon âme, je n’ai qu’à me


recueillir pour le trouver au-dedans de moi, et c’est cela qui fait tout mon bonheur ; il
a mis en mon cœur une soif d’infini, et un si grand besoin d’aimer que lui seul peut
rassasier : alors je vais à Lui, comme le petit enfant à sa mère, pour qu’Il comble,
qu’Il envahisse tout, et qu’Il me prenne et m’emporte en ses bras ; il me semble qu’il
faut être si simple avec le Bon Dieu ! » (Lettre 169)

Son expérience de la Trinité et sa faim de la Parole de Dieu


Elisabeth malade, confie à sa prieure : « Dans la matinée, cette parole me fut dite au
fond de l’âme ; « si quelqu’un m’aime mon Père l’aimera ; nous viendrons en lui et
nous ferons en lui notre demeure » (Jn14, 23) » et au même instant, j’ai vu combien
c’était vrai. Je ne saurais dire comment les trois personnes divines se sont révélées ;
mais pourtant je les voyais tenant en moi leur conseil d’amour, et il me semble que
je les vois encore ainsi. Oh !que Dieu est grand et comme nous sommes aimés ! »
(Souvenirs)

Sa configuration à Jésus crucifié


« Si vous saviez quelle œuvre de destruction je sens en tout mon être ; c’est la route
du Calvaire qui s’est ouverte, et je suis toute joyeuse d’y marcher comme une
épouse à côté du divin Crucifié. » (Lettre 294)

Pour être une « louange de gloire » à Dieu


« Mère (sa prieure), « laissez-vous aimer plus que ceux-ci » (cf. : Jn 21,15) : c’est
comme cela que votre Maître (Jésus) veut que vous soyez louange de gloire ! Il se
réjouit d’édifier (col : 2,7) en vous par son amour et pour sa gloire, et c’est Lui seul
qui veut opérer, quand même vous n’auriez rien fait pour attirer cette grâce sinon ce
que fait la créature : œuvres de péchés et de misères... Il vous aime ainsi, Il vous
aime " plus que ceux-ci ". (Laisse-toi aimer 5)
« Parce que j’aime mon Père, je fais toujours ce qui Lui plaît. » Ainsi parlait le Maître
saint, et toute âme qui veut vivre à son contact doit vivre aussi de cette maxime. Le
bon plaisir divin doit être sa nourriture, son pain quotidien ; elle doit se laisser
immoler par toutes les volontés du Père à l’image de son Christ adoré ; chaque
incident, chaque événement, chaque souffrance comme chaque joie est un
sacrement qui lui donne Dieu. » (Ciel dans la Foi 10)

« Ô mon Dieu, Trinité que j’adore,


aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en
vous,
immobile et paisible, comme si déjà mon âme était dans
l’éternité…
Ô mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds,
je me livre à vous comme une proie… ». 

Cette prière d’Élisabeth de la Trinité, connue dans le monde


entier, est comme un résumé de sa vie profonde

Saint Martin de Porrès

Ses dates

 9 décembre 1579 : Naissance à Lima (Pérou).


 3 novembre 1639 : Mort à Lima.
 1873 : Béatifié.
 16 mai 1962 : Canonisé par Jean XXIII, peu avant l’ouverture du concile
Vatican II.

« Saint Martin, toujours obéissant et inspiré par son divin Maître, a vécu parmi ses frères avec
ce profond amour qui vient de la Foi pure et de l'humilité du cœur. Il aima les hommes parce
qu'il les voyait comme des enfants de Dieu, et comme ses propres frères et sœurs. Telle fut
son humilité qu'il les aima plus qu'il ne s'aimait lui-même, et qu'il les considérait comme étant
meilleurs et plus vertueux que lui-même... Il excusait les fautes des autres. Il pardonna les
insultes les plus amères, convaincu qu'il était qu'il méritait de plus sévères châtiments à cause
de ses propres péchés. Il essaya de toutes ses forces de sauver les coupables ; il consola
amoureusement les malades ; il fournit des remèdes, de la nourriture, des vêtements aux
pauvres ; il aida tant qu'il fut possible les ouvriers agricoles et les Nègres, sans oublier les
mulâtres, qui en ce temps étaient considérés ni plus ni moins que comme des esclaves... ».

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