Stèle en marbre de Damasistratè, fille de Polykleidès

Athènes, env. 350-325 av. n. è., 115 x 78 cm, Musée archéologique national d’Athènes, n° inv.
743.

L’iconographie des citoyens

exemplaires – la sculpture
funéraire classique du Ve et IVe
siècle avant notre ère

- Le portrait grec –

Thibaut VOUMARD et Marie ISABEL

Sous la direction du Prof. Othmar JAEGGI
Marie Isabel Le portrait grec Sem. Automne
Thibaut Voumard Prof. Othmar Jaeggi 2022

Bibliographie
o Source

 CICERO, De Legibus, édité et traduit par KEYES C. W., Loeb Classical Library,
Cambridge, 2014.

o Articles

 AKA A., « Pratiques et évolution des rites funéraires privés en Grèce aux époques
archaïque et classique », Dialogues d'histoire ancienne, 47/2, 2021, p. 149-185.
 BÉRARD R., « La politique du cadavre : Traitements funéraires et usages civiques des
morts à la guerre en Grèce archaïque et classique », Annales, 75, 2020, p. 3-38. 
 BERGEMANN J., « Gräber, Grabbauten, Grabbezirke », AM, 144, 1999, p. 39-48.
 BOURA V., « La pensée grecque et le portrait antique », in : Visages et portrait, visage
ou portrait, FLAHUTEZ F., GOLDBERG I. et VOLTI P. (dir.), Nanterre, Presse
Universitaire de Paris Nanterre, 2010, p. 23-34.
 BURTON D., « Public memorials, private virtues: women on classical Athenian grave
monuments », Mortality, 8, 2003, p. 20-35. 
 CLOSTERMAN W. E., « Family ideology and family history: the function of funerary
markers in Classical Attic peribolos tombs », Annales, 75, 2020, p. 633-652. 
 DAMET A., « Les rites de mort en Grèce ancienne, pour la paix des vivants ? »,
Hypothèse, 10, 2007, p. 93-101.
 GUICHARROUSSE R., « Athéniens dans la mort ? », in : L’identification des personnes
dans les mondes grecs, GUICHARROUSSE R., ISMARD P., VALLET M. et alii., Paris,
Editions de la Sorbonne, 2019.
 HOFFMANN G., « Perspectives historiographiques et iconographiques sur les
monuments funéraires attiques de l'époque classique », Pallas, 60, 2002, p. 293-300.  
 ISRAEL J., « Zum Grabmal von Kallithea. Kleinasiatische Bautraditionen im
spätklassischen Athen », in : SPORN K. (éd.), Griechische Grabbezirke klassischer Zeit
Normen und Regionalismen : Akten des Internationalen Kolloquiums am Deutschen
Archäologischen Institut, Abteilung Athen, 20. - 21. November 2009, Hirmer, Munich,
2013, p. 55-68.
 LAJEUNESSE M., « Le contrôle matériel dans les lois funéraires grecques (VII e-IIIe
siècle av. J.-C.) : aperçu des motivations des législateurs » in ARSENAULT C. et Alii
(dirs), Actes du 8e colloque étudiant de du Département d’histoire de l’université de
Laval, Québec, Artefact, 2008, p. 60-75.
 LANGE J., « Attic Grave Stelae », Journal of Art Historiography, 25, 2021, p. 25-36.
 LEADER R. E., « Gender, Family, and State on Classical Athénian Grave Stelae »,
American Journal of Archéology, 101/4, 1997, p. 683-699. 
 PAMPANAY E., « Dialogues d’époux sur les stèles funéraires attiques », Frontières, 1,
2019, p. 23-34. 
 SEBILLOTTE-CUCHET V., « Régimes de genre et Antiquité grecque classique (Ve-IVe
siècles av. J.-C. », Annales, 67, 2012, p. 573-603. 

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o Ouvrages

 BERGEMANN J., Demos und Thanatos : Untersuchungen zum Wertsystem der Polis im
Spiegel der attischen Grabreliefs des 4. Jahrhunderts v. Chr. und zur Funktion der
gleichzeitigen Grabbauten, Munich, Biering & Brinkmann, 1997.
 BURNETT GROSSMAN J., The Athenian Agora, Vol. XXXV Funerary sculpture,
Princeton, The American School of Classical Studies at Athens, 2013.
 CLAIRMONT C. W., Classical Attic Tombstones, Kilchberg/Zürich, Akanthus, 1993-
1996.
 FRIIS JOHANSEN K. et JACOBSEN E., The Attic Grave-reliefs of the Classical Period :
an essay in Interpretation, Copenhagen, E. Munksgraad, 1951.
 HILDEBRANDT F., Die attischen Namenstelen: Untersuchungen zu Stelen des 5. und 4.
Jahrhunderts v. Chr., Berlin, Frank & Timme Edition, 2006. 
 JAEGGI O., Die griechischen Porträts. Antike Repräsentation – moderne Projektion,
Berlin, Reimer, 2008.
 KNIGGE U., Der Kerameikos von Athen: Führung durch Ausgrabungen und
Geschichte, Deutsches Archäologisches Institut, Krene Verl., 1988. 
 SCHÄFER T., Andres Agathoi. Studien zum Realitätsgehalt der Bewaffnung attischer
Krieger auf Denkmälern klassischer Zeit, München, tuduv-Verl., 1997. 
 SPORN K. (éd.), Griechische Grabbezirke klassischer Zeit: Normen und
Regionalismen; Akten des Internationalen Kolloquiums am Deutschen
Archäologischen Institut, Abteilung Athen, 20.-21. November 2009, München, Hirmer,
2013. 
 STEINHAUER G., The Archeological Museum of Piraeus, Latis Group, Athens, 2001.
 WALTER-KARYDIE E., Die Athener und ihre Gräber (1000-300 v. Chr.), Berlin, De
Gruyter, 2015.

o Sitographie

 Base de données des collections du musée du Louvre, [en ligne],

https://collections.louvre.fr/.
 Base de données des collections du MET, [en ligne],
https://www.metmuseum.org/art/collection/search/253505?
ft=36.11.1&offset=0&rpp=40&pos=1.
 Base de données du musée archéologique national d’Athènes, [en ligne],
https://www.namuseum.gr/collection.
 Base de données du musée d’art de Seattle, [en ligne],
https://art.seattleartmuseum.org/collections;jsessionid=DFAFAD31C8E7C330B043C7
71A31AE8C0.
 Base de données Tirésias, [en ligne], https://tiresias.unil.ch/home
 HOLTZMANN B., « RELIEFS FUNÉRAIRES GRECS », Encyclopædia
Universalis, [en ligne], https://www.universalis.fr/encyclopedie/reliefs-funeraires-
grecs/.
 JAEGGI O. (dir.), Exposition virtuelle « Caché ou montré ? Le corps féminin dans l’art
grec », Festival Histoire et Cité, [en ligne],
https://view.genial.ly/61b1c90cabd38f0d5a5d5608.

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Plan

Introduction

1. Les periboloi et l’affirmation des monuments funéraires familiaux

1.1 Les stèles à palmettes et l’importance de la généalogie

2. La mise en place de schémas iconographiques figés

2.1 Des typologies générales et impersonnelles

2.1.1 Les représentations masculines

2.1.2 Les représentations féminines

3. Variations iconographiques et personnalisation : analyse des stèles de l’Ilissos,

Damasistratè et Phylonoè

3.1 L’arrière-plan et le cadre général des scènes funéraires

3.2 La gestuelle et les émotions des défunts

3.3 L’importance des personnages secondaires

3.4 Unis et séparés : les scènes de dexiosis

4. Les épitaphes

4.1 Les catalogues de qualités féminins 

5. L’art funéraire classique comme point de départ pour les typologies des statues-
portraits et du portrait hellénistique

Conclusion

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Problématique
Jusqu’à la fin du VI e siècle av. J.-C. et sous l’impulsion des familles aristocratiques,
les constructions funéraires archaïques atteignent des dimensions monumentales 1.
Cette tendance au luxe s’estompe ensuite entre 500 et 440 av. J.-C. Durant cette
période, on ne trouve plus de stèles sculptées en Attique ; sans que l’on ne
parvienne toutefois à en comprendre les raisons exactes 2. Il est possible que les
réformes promulguées par Solon dans la première moitié du VIe siècle av. J.-C.
aient également concerné le domaine funéraire 3. Toutefois, l’existence de telles lois
est controversée. À partir de 440 av. J.-C., de nouvelles sépultures monumentales
apparaissent et imposent un style original qui s’étend au reste du monde grec et
qui définira les normes de la statuaire hellénistique. C’est finalement en 317 av. J.-C.
que le philosophe et homme d’État Démétrios de Phalère met définitivement fin au
luxe funéraire attique en restreignant drastiquement la production de monuments
représentant des individus :

« […] for he ordered that corpses should be buried before daybreak. But he
also placed a limit upon newly erected monuments, providing that nothing
should be built above the mound of earth except a small column no more
than three cubits in height, or else a table or small basin; and he put a special
official in charge of the enforcement of these laws. »4

Dans le cadre de cette étude, nous allons nous intéresser à la question de la

représentation des défunts sur les monuments funéraires attiques du Ve et IVe
siècle av. J.-C en nous penchant plus particulièrement sur le cas des citoyens et
citoyennes athéniens afin de comprendre quels sont les codes de ces
représentations ? Dans quelle(s) mesure(s) pouvons-nous parler de portraits ?
Quelle est l’importances de cette iconographie funéraire pour le développement de
l’art hellénistique ?

Afin de répondre à ces questions, nous allons examiner et analyser une sélection de
quelques stèles funéraires athéniennes avant de nous attarder sur une analyse
détaillée des divers éléments iconographiques qui les constituent. Pour terminer,
nous relèverons l’importance du développement de ces nouvelles normes
artistiques.

1
LAJEUNESSE, p. 66.
2
HOLTZMANN, [en ligne].
3
AKA, p. 153
4
CICERO, De Legibus, II, XXVI.

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Source 1. Décret de Solon.

CICERO, De Legibus, II, XXVI.

« […] sed post aliquanto propter has amplitudines sepulchrorum, quas in Ceramico vide-
mus, lege sanctum est, “ne quis sepulchrum faceret operosius quam quod decem homines
effecerint triduo neque id opere tectorio exornari nec hermas, quos vocant […] ».

« […] But somewhat later, on account of the enormous size of the tombs which we now
see in the Ceramicus, it was provided by law that no one should build one which required
more than three days’ work for ten men. Nor was it permitted to adorn a tomb with
stucco-work nor to place upon it the Hermes-pillars, as they are called ».

Source 2. Décret de Démétrios de Phalère.

CICERO, De Legibus, II, XXVI.

« […] sed etiam tempore; ante lucem enim iussit efferri. sepulchris autem novis finivit
modum; nam super terrae tumulum noluit quicquam1 statui nisi columellamtribus cubitis
ne altiorem aut mensam aut labellum et huic procurationi certum magistratum
praefecerat ».

« […] for he ordered that corpses should be buried before daybreak. But he also placed a
limit upon newly erected monuments, providing that nothing should be built above the
mound of earth except a small column no more than three cubits in height, or else a table
or small basin; and he put a special official in charge of the enforcement of these laws ».

Source 3. Naiskos de Nikératos et de Polyxénos de Histria.

Athènes, env. 330-317 av. n. è., Musée archéologique du Pirée.
Photo de Yann Travaglini

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Source 4. Monuments funéraires après le décret de Démétrios de Phalère.

Photo d’Émilie Bosisio.

Source 5. Dessin de découverte d’un peribolos du Céramique.

Tiré de BREDER, 2013, p. 345.

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Source 6. Photo d’une reconstitution de peribolos au Céramique.https://www.hisoma.-
mom.fr/mb/EPIGRAPHIE_L3/Sommaire/Pages/Monument_funéraire_de_Dexileos.html
Photo de Marie-Hélène Hassab Alla.

Source 7. Restitution d’un peribolos du Céramique.

Tiré de STEINHAUER, 2001, p. 279.

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Source 8. Fragment du haut d’une stèle à palmette
Athènes, env. 400-350 av. n. è., 75,5 x 42,5 x 12,5, Musée du Louvre, n° inv. Ma 781.
Tiré des collections en ligne du musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/en/ark:/53355/cl010279074.

Inscription :
Φιλόχαρης Τιμαγκόρα
Φιλονίδου Ηφαιστόδωρου
Κηφισίας)

Traduction :
Philochares (fils de Philonidos, du dème de Kephisia) ;
Timagora (fille de Hephaistodoros)

Source 9. Lécythes funéraires en marbre.

Athènes, date inconnue, taille inconnue, Musée du Pirée.
Tiré de STEINHAUER, 2001, p. 283.

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Source 10. Lécythe funéraire dédié à Aristoniké.
Athènes, env. 350-323 av. n. è., 106,8c. de haut. Musée d’art de Seattle, n° inv. 55.204.
Tiré des collections en ligne du musée d’art de Seattle : https://art.seattleartmuseum.org/objects/15281/
grave-marker-in-shape-of-a-lekythos-oil-or-perfume-containe?ctx=4e4e291f-b450-4d80-80fd-
beb6915ffdb8&idx=0.

Source 11. Naiskos d’Aristonautes.

Athènes, env. 320 av. n. è., 248 × 155 cm, Musée archéologique national d’Athènes, n° inv. 738.
Tiré des collections en ligne du musée archéologique national d’Athènes : https://www.namuseum.gr/col-
lection/klasiki-periodos-2/.

Inscription :
Ἀριστοναύτης Ἀρχεναύτο Ἁλαιεύς

Traduction
Aristonautes, fils d'Archenautes, du dème de Halai.

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Source 12. Stèle funéraire en marbre d’un athlète
Athènes, env. 360-350 av. n. è., 128 × 71 × 28 cm, Musée du Louvre, n° inv. Ma 3114.
Tiré des collections en ligne du musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/en/ark:/53355/cl010276885.

Source 13. Stèle de l'Ilissos.

Athènes, env. 340-330 av. n. è., 168 x 110 cm, Musée archéologique national d’Athènes, n° inv. 869.
Tiré des collections en ligne du musée archéologique national d’Athènes : https://www.namuseum.gr/col-
lection/klasiki-periodos-2/.

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Source 14. Stèle funéraire en marbre d’un citoyen athénien d’âge mûr.
Athènes, env. 375-350 av. n. è., 87,5 x 43 x 9,5, Musée du Louvre, n° inv. Ma 774.
Tiré des collections en ligne du musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010279069.

Inscription :
 [---]ΩN
Fin d'un nom gravé sur l'architrave

Source 15. Stèle funéraire en marbre de Sosinôs de Gortyne, bronzier.

Athènes, env. 410-400 av. n. è., 100x60x13 cm., Musée du Louvre, n° inv. Ma 769.
Tiré des collections en ligne du musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010252241.

Inscription :
Σωσίνος Γορτύνιος χαλκόπτης.
μνῆμα δικαιοσύνης καὶ σωφροσύνης ἀρετῆς τε
Σωσίνο ἔστησαν παῖδες ἀποφθιμένο.

Traduction :
Sosinos de Gortyne, bronzier.
Les enfants du défunt Sosinous ont érigé ce monument,
souvenir de sa bonté, de sa sagesse et de sa vertu.

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Source 16. Stèle en marbre de Damasistratè, fille de Polykleidès.
Athènes, env. 350-325 av. n. è., 115 x 78 cm, Musée archéologique national d’Athènes, n° inv. 743.
Tiré de Jaeggi O. (dir.), Exposition virtuelle « Caché ou montré ? Le corps féminin dans l’art grec », Festi-
val Histoire et Cité, [en ligne], https://view.genial.ly/61b1c90cabd38f0d5a5d5608.

Inscription :
ΔΑΜΑΣΙΣΤΡΑΤΗ ΠΟΛΥΚΛΕΙΔΟΥ

Traduction :
Damasistratè, fille de Polykleidos.

Source 17. Stèle funéraire en marbre d’une femme.

Attique, env. 400-390 av. n. è., taille inconnue, MET, n°inv. 36.11.1
Tiré des collections en ligne du MET : https://www.metmuseum.org/art/collection/search/253505?
ft=36.11.1&offset=0&rpp=40&pos=1.

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Source 18. Stèle funéraire en marbre de Bacô, Socratès et Aristoniké.
Athènes, env. 340 av. n. è., 148 x 95 cm, Musée du Louvre, n° inv. Ma 3113.
Tiré des collections en ligne du musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010276884.

Inscription :
Βάκω. Σωκράτ[η]ς. Ἀριστονίκη

Traduction :
Bako ; Sokrates ; Aristonike

Source 19. Stèle en marbre de Phylonoè.

Athènes, env. 370-350 av. n. è., 178 x 105 cm, Musée archéologique national d’Athènes, n° inv. 3790.
Tiré de Jaeggi O. (dir.), Exposition virtuelle « Caché ou montré ? Le corps féminin dans l’art grec », Festi-
val Histoire et Cité, [en ligne], https://view.genial.ly/61b1c90cabd38f0d5a5d5608.

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Source 20. Fragment de la stèle funéraire en marbre de Dionysia.

Athènes, env. 350-340 av. n. è., inconnu, Musée archéologique national d’Athènes, n° inv. 2054.
Tiré de : PAMPANAY, 2019, p. 27.

Inscription :
οὐχὶ πέπλους, οὐ χρυσὸν ἐθαύμασεν ἐμ βίωι ἥδε,
ἀλλὰ πόσιν τε αὑτῆς σωφροσύ[νην τε τρόπων] |
ἀντὶ δὲ σῆς ἥβης, Διονυσία, ἡ<λ>ικίας τε
τόνδε τάφον κοσμεῖ σὸς πόσις Ἀντίφ[ιλος].

Traduction :
Ce ne sont ni les vêtements, ni l'or que cette
femme adorait de son vivant, mais son époux et
la tempérance de ses manières.
Au lieu de ta jeunesse florissante, ô Dionysia,
c'est cette tombe que ton époux, Antiphilos,
vient orner.

Source 21. Portrait d’un monument funéraire attique

Athènes, env. 340 av. n. è., 30 x 22 x 22 cm., Musée du Louvre, n° inv. Ma 3447.
Tiré des collections en ligne du musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010277126.

Source 22. Tête en marbre de Platon

Copie romaine, original env. 360 av. n. è., Antikenmuseum und Sammlung Ludwig Basel, n° inv. 229.
Tiré de la base de données Tirésias : https://tiresias.unil.ch/card/55156148.

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