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Autres 

Je t’invite à t’intéresser à te bras… quel est celui qui te semble le plus lourd ?... Je t’invite à développer cette
lourdeur…A chaque inspiration cela devient à la fois plus lourd et plus apaisant, plus serein…A chaque
inspiration toutes ces anciennes tensions se perdent et disparaissent comme si elles étaient attitrées par un
aimant. Et tu deviens encore plus détendu…. induction

Confusion …C’est peut-être étonnant de savoir que le mur qui était ce matin à ta droite est maintenant à
gauche, derrière ou devant toi. Où peut-être était-ce l’inverse de la première fois où tu as fréquenté ces lieux.
Et tout cela n’a que très peu d’importance car à chaque respiration ton visage s’apaise, tes paupières
s’alourdissent, tu sens cette détente tellement agréable qui s’intensifie…

Tu n’es pas obligé de lâcher prise de suite et cela ne saurait tarder…N’aies aucune obligation d’évoluer
maintenant vers une profonde sérénité et cela ne saurait tarder…Et si certaines parties de ton corps
deviennent lourdes et accueillent une forme de détente, tu n’es pas tenu de l’accueillir tout de suite et cela ne
saurait tarder….

Dave Elman :

« Prenez une grande et profonde respiration, remplissez bien vos poumons et tenez l’air pendant une
seconde… Maintenant, soufflez et fermez les yeux… Et laissez-vous détendre… Débarrassez- vous des tensions
superficielles de votre corps et laissez les épaules se détendre. C’est bien de vous détendre aujourd’hui.  Posez
maintenant votre conscience sur vos paupières. Vous savez que vous pouvez admirablement bien détendre ces
yeux. Vous savez que vous pouvez détendre ces yeux tellement profondément, cela aussi longtemps que vous
choisissez de garder cette relaxation, et les paupières ne fonctionneront simplement plus… Et quand vous savez
que vous avez fait ça, gardez toujours cette relaxation et faites un bon essai : assurez-vous qu’elles ne
fonctionnent pas… Et remarquez comme elles se sentent bien. Testez-les vraiment… c’est ok (pause). C’est
bien. Arrêtez d’essayer et laissez-vous bien détendre… encore plus.  La qualité de relaxation que vous avez
créée dans vos yeux est la qualité de la relaxation que j’aimerais que vous laissiez aller dans tout votre corps.
Prenez donc cette relaxation et apportez-la jusqu’au-dessus de votre tête… Et envoyez-la vers le bas de votre
corps, du dessus de la tête au bout de vos orteils. Laissez aller chaque muscle… Laissez aller chaque nerf.
Laissez aller chaque fibre… Et laissez-vous dériver beaucoup… plus… profond… détendu. Voilà, vous
l’avez !  Approfondissons maintenant vraiment cet état. Dans un moment, je vous demanderai d’ouvrir et
refermer vos yeux. Quand vous fermerez les yeux, envoyez une vague de relaxation par votre corps, tellement
rapidement que vous permettrez ainsi à la part physique de vous-même de se détendre… Dix fois plus profond.
Voulez-le et vous l’aurez. Laissez vos yeux s’ouvrir… et fermez les yeux… Et vraiment… laissez aller. Sentez votre
corps se détendre, encore davantage. Vous le faites très bien.  Dans un moment, je vous demanderai encore
d’ouvrir et fermer les yeux. Au moment où vous fermerez les yeux, doublez cette relaxation physique !…
Laissez-la vraiment se développer en vous deux fois plus profondément. Laissez vos yeux s’ouvrir… et se
refermer… Plus profond… Plus profond… Détendu.  Dans un moment, nous le ferons une fois de plus… Et
remarquez à quel point cela se fera tout seul pendant que vous apprenez à quel point tout cela est simple…
Doublez-la au minimum. Très bien : laissez les yeux s’ouvrir… et se refermer (——) et laissez vraiment aller.
C’est bien. C’est bien.  Dans un moment, je vais soulever votre bras droit et le laisser tomber. Ne m’aidez pas à
soulever ce bras… Et, quand il retombera, remarquez juste combien votre corps peut se détendre encore très
facilement davantage (laisser tomber le bras). Parfait. Complètement en bas. Très bien.  Maintenant le corps
est vraiment détendu (——) alors, laissons l’esprit se détendre ; c’est vraiment ce que nous voulons faire.
Quand votre esprit sera détendu vous pourrez vraiment réaliser tout ce que vous pourrez imaginer, dans
certaines limites, naturellement. »

« Et tous les souvenirs (voix triste, ton de voix descendant)… désagréables… …se mettent à glisser dans le bras
gauche… le bras du cœur… des émotions… et des choses du passé… Tout ce qui est lourd… lourd à porter…
glisse… dans tout le bras… jusqu’à la main… lourde… de plus en plus lourde… au fur et à mesure que
s’accumule… tout ce qui est noir… lourd et triste… Comme une huile grasse… sombre… qui s’écoule
lentement… vers le bas… Comme d’avoir trempé les doigts dans l’huile… et que ça alourdit tellement ce
bras… tellement lourd… …lourd… (le corps de la personne se met à pencher vers la gauche, emporté par le
poids du main ; la main gauche glisse de la jambe sur laquelle elle était posée et pend sur le côté de la
chaise)  Comme ça… et ça permet à tout ça  de s’écouler… de sortir de vous…  Et l’autre main… droite  (voix
plus légère, ton de voix montant)… celle de l’avenir et des projets à réaliser… va aller chercher de la lumière…
pour contre-balancer l’autre main… et équilibrer le corps… (on saisit la main et on la place en position de
catalepsie, à mi-hauteur) Voilà… un nouvel équilibre… plus léger… et la main va s’élever vers la lumière…
comme un tournesol, qui cherche le soleil  (on lâche la main, qui tient toute seule en l’air) …c’est très très
bien… Et vous sentez comme la main continue de s’élever toute seule… et la lumière qu’elle capte  (on touche
doucement le bout des doigts) redescend dans le corps (on touche l’épaule gauche puis le côté du bras gauche,
vers la main) pour aider (voix triste)   l’huile noire, épaisse… à s’en aller… à glisser… à glisser complètement…
et tomber par terre… (voix légère) et le bras gauche… le cœur… s’emplit de lumière… »

erickson

« Je veux que vous vous mettiez à l’aise sur votre chaise et que vous vous détendiez.
Maintenant que vous êtes assis, posez vos deux mains à plat sur vos cuisses. Exactement
comme cela. Vous allez surveiller vos mains, et vous remarquerez que vous pouvez les
observer attentivement.  Ce que vous allez faire, c’est vous détendre. Vous remarquerez
alors que certaines choses se produisent au cours de votre relaxation. Elles se sont
toujours produites pendant que vous vous détendiez, mais vous ne les avez pas si bien
remarquées auparavant. je vais vous les signaler. je voudrais que vous vous concentriez
sur toutes les sensations et impressions que vous ressentirez dans vos mains, quelles
qu’elles soient. Peut-être sentirez-vous la lourdeur de votre main posée sur votre cuisse,
ou aurez-vous là sensation d’une pression. Peut-être sentirez-vous l’étoffe de vos
pantalons contre la paume de votre main, ou la chaleur de votre main sur votre cuisse. Les
sensations que vous éprouverez, je veux que vous les observiez. Peut-être ressentirez-vous
une sorte de démangeaison. Peu importe les sensations que vous éprouverez, je veux que
vous les observiez. Regardez toujours votre main, et vous remarquerez comme elle est
tranquille, comme elle reste dans la même position. Il y a des mouvements en elle, mais ils
ne sont pas encore perceptibles. je veux que vous gardiez les yeux sur votre main. Votre
attention peut se détourner de la main, mais elle reviendra toujours sur la main, et vous
gardez les yeux fixés sur la main et vous vous demandez quand les mouvements qui se
trouvent en elle vont devenir visibles.  Il sera intéressant de voir lequel de vos doigts va
bouger le premier. Ce sera peut-être le majeur, ou l’index, ou l’annulaire, ou l’auriculaire,
ou le pouce. L’un de vos doigts va tressaillir ou bouger. Vous ne savez pas exactement
quand, ni à quelle main. Regardez toujours bien et vous allez remarquer d’a bord un léger
tressaillement, peut-être à la main droite. Tenez, le pouce tressaille et bouge. Au début du
mouvement, vous remarquerez une chose intéressante. Les espaces compris entre les
doigts s’élargissent très lentement, les doigts s’écartent très lentement, et vous noterez
que les espaces s’élargissent de plus en plus. Ils vont s’écarter lentement ; les doigts
s’écartent de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus, exactement comme ça.  Tandis
que les doigts s’écarteront, vous remarquerez que bientôt les doigts voudront se dresser
en formant un arc au-dessus de la cuisse, comme s’ils voulaient se lever de plus en plus
haut (l’index du patient commence à se dresser légèrement). Remarquez comme l’index se
lève. En même temps, les autres doigts veulent le suivre, les voilà qui se dressent
lentement (les autres doigts commencent à se lever).  Pendant que les doigts se lèveront,
vous allez ressentir une impression de légèreté dans la main, une sensation de légèreté,
d’autant plus que les doigts se dressent en arc, et toute la main va se soulever et s’élever
lentement, comme si c’était une plume, comme lorsqu’un ballon monte en l’air, monte,
monte, en l’air, en l’air, en l’air, s’élève de plus en plus haut, de plus en plus haut, la main
devient très légère (la main commence à se lever). Quand vous regardez votre main se lever,
vous remarquerez que le bras monte, monte en l’air, un peu plus haut, plus haut, plus
haut, encore, encore, encore. (Le bras s’est levé d’environ 10 centimètres au-dessus de la cuisse
et le patient le regarde fixement.) Regardez toujours la main et le bras qui se dressent et,
pendant ce temps, vous ne tarderez pas à sentir combien vos yeux sont devenus
somnolents et fatigués. Tandis que votre bras continue à se lever, vous vous sentirez
fatigué, détendu, et vous aurez envie de dormir, une grande envie de dormir. Vos yeux se
feront lourds et peut-être que vos paupières voudront se fermer. Et pendant que votre
bras se lèvera de plus en plus haut, vous voudrez vous sentir de plus en plus détendu, vous
aurez de plus en plus sommeil, et vous voudrez éprouver un sentiment de paix et de
détente en fermant vos yeux et en vous endormant.  Votre bras se lève, encore, encore, et
vous devenez très somnolent ; vos paupières se font lourdes, votre respiration devient
lente et régulière. Respirez profondément – inspirez et expirez. » (Le patient tient le bras
tendu droit devant lui, ses yeux clignent, et sa respiration est profonde et régulière.)   1945,
double induction réalisée par Milton Erickson et Jerome Fink (ils parlent alternativement) : «
Endormez-vous profondément (go sound asleep). Profondément (deep down), profondément
endormie (sound asleep). Continuez de dormir. Vous pouvez même fermer les yeux et aller
plus profondément, encore plus profondément (deeper, deeper). Continuez de dormir
profondément (sleeping deeply) et dormez profondément (and sleep soundly), très
profondément, très profondément et très profondément (very soundly, very deeply and very
soundly). Pour vous permettre de vous endormir même plus profondément encore, vous
devez bloquer (block out) tout sauf les voix du Dr Erickson et moi-même et vous. Allez plus
profondément, progressivement plus profondément endormie. Continuez de dormir
profondément, profondément (deeply, soundly). Facilement, pro- fondément,
profondément endormie (easily, deeply, soundly asleep). Allez même plus profond encore,
plus profond, plus profond et protégez ce sommeil. Dormez simplement à votre façon, de
manière à ce que vous puissiez (so that you can) accomplir tout ce que vous voulez
accomplir. Et dormez paisiblement, dormez en toute confiance, très relaxée.
Profondément, profondément endormie (deeply soundly asleep). Stabilisez ce sommeil.
Continuez de dormir (continue to sleep), plus profondément et encore plus
profondément.  Et continuez de dormir (keeping to sleep) très profondément. Très
profondément, profondément endormie. Nous allons écarter ce stylo afin que vous
puissiez (so you can) dormir même encore plus profondément et vous sentir plus
confortable (feel more comfortable). Et nous allons écarter cette feuille afin que vous
puissiez même dormir plus profondément. Et vous devez avoir une raison à vous endormir.
Et vous allez répondre à cette raison d’une manière confortable. Et vous allez réellement
dormir profondément afin que vous puissiez entendre seulement le Dr Fink et moi. Avec
une vague compréhension que tout cela est bien et va continuer d’être bien. »    1958,
induction hypnotique de régression en âge (démonstration filmée) : « …vous vous sentez aller
en transe maintenant. Et je voudrais que vous vous sentiez dans une position différente,
dans une position différente dans cette pièce que celle dans laquelle vous êtes
maintenant. Et fermez les yeux, et dormez profondément, et sentez-vous dans une
position différente dans cette pièce, comme si vous étiez assis de façon quelque peu
différente. Et Gregory (Bateson) est toujours là-bas, en train d’actionner cela (la caméra), et
je voudrais que vous vous sentiez aller de plus en plus profondément en transe. Je me
demande ce que vous auriez envie de faire dans cet état de transe. Vous faisiez de la
recherche, je crois, sur les primates. Patient : Hmm hmm. Erickson : Et je voudrais que vous
pensiez à cela, et ensuite je voudrais que vous vous demandiez quel autre sujet pourrait se
présenter, et je me demande si vous auriez envie de regarder pas là, par là. Et je me
demande quelle visualisation vous pourriez obtenir en regardant par là. Je me demande si
vous pourriez voir un film ou une sorte d’écran. Patient : Je peux voir un écran, là-bas.
Erickson : Vous pouvez voir un écran. J’aimerais que vous voyiez une bande de statistiques
sur cet écran, et j’aimerais que vous vous demandiez ce qu’elles représentent. Elles n’ont
probablement pas d’intérêt particulier, et ensuite j’aimerais que vous voyiez quelque
chose derrière ces statistiques. Quelque chose d’intéressant ; quelque chose d’agréable.
C’est cela. Et commencez à voir quelque chose d’agréable et d’intéressant. Très agréable et
très intéressant, qui implique du mouvement et de l’activité. C’est cela. Du mouvement et
de l’activité – lesquels se transforment en quelque chose d’autre qui est moins plaisant, un
peu désagréable. Et cela continue et je voudrais que vous me disiez quelles sensations ce
mouvement vous donne. Qu’est ce que ce mouvement vous semble être ? » (début du
travail thérapeutique)   1961, induction de transe profonde (en démonstration
publique) « Maintenant, écoutez-moi … Vous pouvez me regarder. Vous avez été dans un
état de transe avant et vous le savez. Vous êtes un excellent sujet. Je vais vous suggérer
quelque chose, pour vous. Vous pouvez dormir très facilement, aller dans la transe juste
en fixant votre attention. Je pense que la meilleure façon pour vous d’apprendre à le faire
et de le démontrer pour le public est la suivante : Comme vous vous tenez là, je vais
compter de un à vingt. Je peux compter de un à vingt par un ou deux par deux, par quatre,
cinq, ou en dizaines. Au moment où je compterai vingt, vous serez endormi. Quand je serai
arrivé à cinq, vous serez à un quart du sommeil. Quand j’arriverai à dix, vous serez à mi-
chemin endormi. Quand j’arriverai à quinze, vous serez au trois-quarts du chemin
endormi. Et quand j’atteindrai vingt, vous serez pleinement endormi. Vous allez prendre
une profonde respiration et aller ainsi, profondément endormi (sound asleep). Allez-vous
vous asseoir, s’il vous plaît ? Maintenant, regardez le public et soyez conscients d’eux,
parce que je vais commencer à compter. 1, 2, 3, 4. 5, 6, 7, 8, 10 – à moitié endormi – 11, 12,
13, 14, 15, – et trois-quarts endormi – 16, 17, 18, 19, 20. Prenez un respiration profonde et
entrez profond (go deep), profondément endormi (sound asleep), de façon profonde (way
deep), un profond sommeil (sound asleep), profond et profond sommeil. Continuez à dormir
et profitez-en vraiment. Je veux que vous dormiez ce qui semble être un très, très long
temps, et vous vous sentirez reposé et confortable, comme si vous aviez dormi pendant
huit heures, et après je vous réveillerai…. »   1976, induction conversationnelle (exemple
donné dans son cours) « Quelle sorte de transe voulez-vous ?… Combien de temps cela va-t-
il vous prendre pour y entrer ?… Comment saurez-vous que vous êtes en train de
commencer ?… Maintenant, pensez-vous vraiment que vous êtes encore complètement
éveillé ? Dans quelle transe sentez-vous que vous êtes déjà ?… En combien de temps
pensez-vous qu’elle va s’approfondir ?… Vous me ferez savoir quand elle sera assez
profonde, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que vous aimeriez faire dans cette transe pendant
qu’elle s’approfondit ?… Ou préférez-vous que ce soit une surprise ?… Bientôt ou un peu
plus tard ? Est-ce que vous laisserez votre main bouger quand elle sera chaude ?… Et vous
ne savez pas combien d’engourdissement vous aimerez garder après votre réveil, n’est-ce
pas ? »
« Combien de temps cela vous prend-il habituellement pour entrer dans une transe confortablement
profonde ?… Peut-être qu’aujourd’hui vous pourrez entrer en transe plus rapidement que d’habitude… car,
bien sûr, il est important de ne pas entrer en transe trop rapidement, seulement à votre rythme… de sorte
que vous puissiez vraiment apprécier cette sensation confortable de détente profonde. » 

« Laissez-moi prendre ce bras… et laissez-le devenir plus lourd et plus relaxé…  et fixez juste mon doigt… car
quand je touche là… les yeux se ferment et les muscles se détendent tranquillement… et vous entrez en
transe plus profondément encore. » Le bras devient lourd de relaxation. L’hypnothérapeute donne des
suggestions de bien-être. Quand la transe s’est approfondie, l’hypnothérapeute appuie son index sur le front
de la personne, doucement mais fermement, et repousse la tête vers l’arrière. Il lâche alors en même temps le
bras de la personne et, si ses yeux ne se sont pas encore fermés, il les ferme doucement avec ses doigts. La
transe devient plus profonde

New hypnose :

« Bien. Je vais vous demander de fixer votre main… C’est ainsi que fonctionne l’hypnose : on commence par
fixer un point, votre main, un objet dans la pièce… peu importe. Vous savez ce qu’est un ancrage ? C’est
comme la musique qui passait lorsque vous avez rencontré l’homme  (la femme) de votre vie. Maintenant, à
chaque fois que vous entendez cette musique, c’est « vôtre » musique, la musique de votre rencontre… C’est
un peu comme cette bonne odeur de gâteau, chez le boulanger, qui me rappelle la cuisine de ma grand-mère
et les bonnes pâtisseries qu’elle me faisait… En fixant votre main, vous savez, tout cela va s’accrocher à vous,
tant et si bien que, chaque jour, sans que vous sachiez, cette main, elle va voleter comme d’habitude devant
vos yeux, sans que vous n’y prêtiez attention… Et maintenant, elle réactivera, sans que vous n’ayez quoi que
ce soit à faire, tout ce que vous allez inconsciemment déclencher de positif aujourd’hui… Cela
s’entretiendra… et grandira dans votre vie…  Alors fixez juste cette main… Voyez ! Depuis que je vous parle, il
y a déjà un doigt qui ne touche plus le tissu de votre pantalon… Vous l’avez vu quand il s’est soulevé ? Non ?
Et il y a tellement d’autres choses comme ça qui changent sans qu’on sache… Regardez mieux, voulez-vous ?
Regardez bien la main… c’est imperceptible… D’abord, vous avez commencé à la fixer du regard et, vous avez
bien entendu, je n’ai pas demandé à la main de bouger… et vous avez bien vu comme elle a mis longtemps à
bouger… parce que pendant quelques minutes : plus rien ne bougeait ! C’est curieux, ça ?… Et je ne sais pas si
vous savez ce que vous avez appris sans le savoir, là… En tous cas, je sais que votre esprit profond a appris
quelque chose d’important… Vous voulez que je vous dise ?… Tout les petits mouvements nerveux, saccadés,
parasites, qui secouaient tout le temps les doigts, avant… même quand vous dormez… il y avait tout le temps
ça… et là : plus rien ! Tout est parti… Et vous ne vous êtes pas concentré – ce n’est pas une question de
volonté : on ne peut pas guérir ou changer par la volonté – non, vous avez juste fixé la main… et tout est
parti, tout les trucs parasites… toutes ces choses dont vous ne vouliez pas et qui avaient envahi
insidieusement votre vie… Parti !… Et maintenant, je vois un autre doigt encore qui découvre sa légèreté,
comme si une part subtile de vous, profond en vous, a retrouvé – vous voyez ! [un troisième doigt vient de se
soulever]  ça se fait tout seul… de plus en plus…  [les paupières de la personne clignent lentement et restent un
moment fermées ; elle prend une profonde inspiration]  C’est très très bien… très très bien… Et vous pouvez
juste laisser les paupières se fermer confortablement tranquillement… maintenant… car on voit beaucoup
mieux… dedans… les paupières fermées… Voilà, c’est bien comme ça… et découvrir en vous le chemin qui
mène aussi bien plus profond encore en vous… Juste une faille, peut-être, une porte lumineuse dans
l’obscurité sécurisante du rideau des paupières… Et votre esprit peut voyager vers cette lumière… pour aller
apprendre comment [nommer l’objectif donné par la personne]  alors que l’Inconscient continue par ailleurs
son travail… De plus en plus tellement si légère  [la main a entièrement décollé : c’est une « lévitation du
bras »]… au fur et à mesure où l’Inconscient fait bien tout cela… complètement… en tenant compte de tout,
et même de tout ce dont nous n’avons pas parlé… et peut-être précisément de cette chose importante, dont
nous n’avons pas parlé… je le sais… et il le sait aussi… Et vous n’avez rien à faire pour que… la vie change…
Juste… rejoindre cette lumière et… découvrir… ce qu’il y a là… Oui ? »  (la personne exprime en quelques mots
les images, sentiments ou perceptions qui lui viennent) 
conclure en permettant à la main qui flotte en l’air de redescendre au contact de la jambe
seulement au rythme où tout les acquis de la séance se mettent en place consciemment et
inconsciemment dans la vie de la personne. 

 « Je ne sais pas si vous avez remarqué comme votre corps est plus détendu, maintenant…
et c’est bien comme ça… car vous pouvez profiter de ce moment pour retrouver toutes ces
pensées… et laisser encore le regard se défocaliser… comme cela… tranquillement… et
comme vous pouvez continuer d’entendre ma voix qui parle… vous n’êtes pas obligé
d’écouter… parce qu’il y a une autre partie de vous qui écoute et comprend… ce qu’il y a à
comprendre… et je me demande si cela signifie que vous, votre inconscient, êtes prêts
à entrer tranquillement, et en toute sécurité, dans ce moment de détente… de rêve… et de
liberté retrouvée… parce qu’alors, vous allez vous sentir plus détendu encore, tandis que
vos yeux se ferment tranquillement… d’une bonne lourdeur reposante… voilà… comme ça…
c’est bien… » (Suggestions cachées : « Tranquillement, ma voix parle à une autre partie de vous…
et… vous entrez tranquillement dans ce moment de rêve… plus détendu… tranquillement… ») La
fermeture des paupières s’obtient généralement assez facilement. « Et comme vous
pouvez continuer… à laisser grandir et s’approfondir ce bien-être et cette détente
agréable… comme lorsque vous avez bien travaillé… ou après une longue marche en
montagne… et que vous prenez plaisir à prendre un repos bien mérité… et à laisser le corps
se ressourcer… vous pouvez rester attentif à ce qui se passe ici… comme vous pouvez
laisser l’esprit s’envoler, et vous emmener dans un rêve, dans un rêve… dans un rêve… à la
fois ici… et là-bas… pendant que votre Inconscient fait exactement ce qui est nécessaire
pour mettre en place les solutions… utiles… maintenant… et tout au long de
ce bénéfique voyage intérieur… vous avez tout le temps du monde… et je vais continuer de
vous accompagner, silencieusement… alors que s’installent tranquillement les parties de
votre esprit… inconscient et conscient… qui vont maintenant découvrir, dans un moment…
comment rassembler et mettre bien en place… votre vie de demain. » (Suggestions cachées
ou accentuées : « Continuez !… Vous avez bien travaillé… Et prenez plaisir à laisser ici l’esprit
s’envoler… dans un rêve… là-bas… Et les solutions bénéfiques s’installent dans votre vie de
demain. ») Accompagnez ainsi la personne pendant quelques minutes. « Et vous pouvez laisser
faire votre Inconscient… cette facette profonde et cachée de vous-même… et parfois
même, il survient alors des choses que l’on savait pouvoir ne pas faire et que l’on fait
pourtant parfaitement bien… Des choses que vous avez en vous… sans même savoir
comment vous avez appris à vous en servir… comme tout à l’heure… et même maintenant,
peut-être… sans savoir du tout comment… vous laissez faire ça en vous… Des choses
surprenantes… et agréables… » Renouvelez les suggestions indirectes (grâce aux silences entre
les phrases), placez éventuellement des métaphores, puis concluez : « Voilà !… et maintenant
votre inconscient s’est occupé de tout cela… autant qu’il est possible de le
faire maintenant… et comme tout cela commence à s’harmoniser… bien sûr, ce n’est que le
tout début… et ces choses-là ont tellement de manières de se manifester… Comment
pourrais-je savoir comment ?… votre inconscient fait cela pour vous maintenant… et pour
tous les jours de votre vie… Et même vous, peut-être, vous ne savez pas encore comment…
vous allez prendre plaisir à découvrir tout cela… Et quand votre esprit conscient sera
d’accord pour reconnaître ce processus intérieur bénéfique… …et qu’il vous permettra de
renouveler cette expérience deux à trois fois par jour… au moment le plus profitable… et je
me demande si tout cela vous donne le plaisir et l’envie de vous étirer… de vous
étendre… bien-être… et d’ouvrir les yeux, paisiblement complètement éveillé… frais et
dispos. » 
« Ainsi, ce jour-là, juste en revenant de chez l’Ancien de sa tribu chez qui il
devait apprendre la magie, mais qui n’avait toujours rien de nouveau, notre lutin rouspétait
pour lui-même : ‘bon sang ! Il n’y a moyen de rien faire ici ! Si on veut apprendre
et repousser la routine… il faut des potions, un grimoire… et tout ça, il faut l’acheter… et en
plus elles sont préhistoriques, complètement dépassées, ses recettes ! Et il voudrait
qu’on l’imite ? s’écria-t-il un peu fort… Pour qui se prend-il !? J’en ai assez, moi, de l’Ancien :
je veux créer les charmes du futur… Moi, ce que je veux, c’est avoir une vie hors du
commun, extraordinaire ! » (Suggestions cachées, à lire en italique : « Juste apprendre de
nouveaux moyens de faire… Repousser la lâcheté… et dépasser ses limites… Pour créer les
charmes du futur et avoir une vie extraordinaire ») Ou pour une séance qui a lieu un
samedi : « Alors… la sensation de légèreté bienfaisante envahit à nouveau notre lutin
inventeur… qui prend tout à coup conscience qu’il y a comme une aura autour de lui…
Comme un changement physique aussi : ses deux pieds ne touchent plus le sol et des deux
mains, il tient une courte baguette magique… Il regarde l’être et les elfes… Mais, où sont
passées  les fées ?… « C’est positif » dit un elfe à l’entité. « Il a réussi et il peut en être fier »
fait un autre. « Quelle belle aura ! » lance un troisième… « C’était le lieu et l’heure, répond
l’être… Il est prêt à rentrer maintenant« … Notre lutin ne sait plus trop bien où il est… Son
esprit est limpide, et il n’est pas habitué… Alors, l’un des elfes dit : « Ramenons-le chez lui !
Nous y serons en quelques heures maximum et pourrions voir la joie de sa famille à son
retour ». Les autres répondent avec enchantement de leur accord. Le lutin remercie l’être
et jette un dernier regard à cette forêt magique qu’il gardera toujours au fond de son
cœur. » (Suggestions cachées, à lire en italique : « Il y aura un changement dès demain… ou
l’effet positif aura lieu maintenant… ou lundi maximum… Remercie. »)

Humaniste :

 « Allez… installez-vous confortablement… fermez les yeux et sentez votre corps reposer
tranquillement…  [Phase d’ouverture]  Vous sentez le poids de votre corps ?… Et votre
respiration… Voilà, je vous propose de prêter attention aux petites choses qui passent
habituellement inaperçues… Ne dit-on pas que les petites choses font les grandes ?… Alors,
écoutez… Il y a les bruits de la maison, bien sûr… et vous pouvez peut-être même arriver à
entendre votre propre respiration… Cela fait ça, parfois, quand on s’endort ou quand on est
bien détendu, on entend la respiration… Tranquille… Et le cœur bat, fort et régulier… La vie
circule en vous… La vie circule partout… Et on dit parfois que tout ce qui est en vous, eh bien
c’est comme un reflet… le miroir du monde du dehors… Un monde vaste et prodigieux. Peut-
être aussi que le monde du dehors est aussi le reflet, de ce qui est en vous ?… Finalement, c’est
un peu la même chose, non ? Tout est relié… Alors, on va faire deux choses, si vous le voulez
bien, l’une après l’autre, ou en même temps, je ne sais pas… D’abord, laissez votre esprit
voyager dans le monde du dehors… Voyez-le au travers de vos paupières fermées… Vous savez
qu’il est là… Tout un monde qui vibre et s’agite… Il y a vous, ici… et tellement d’autres gens,
partout… dans la (maison, résidence) et dans les rues aussi… Vous pouvez comme les voir tous,
vivre et s’occuper, inconscients les uns des autres… Et tout le quartier est ainsi… toute la ville…
Tellement de gens, autant d’âmes occupées, chacune avec ses préoccupations et ses
sentiments, ses idées… Et c’est comme une vaste circulation… de tout ça… Quelque chose qui
dépasse de loin les frontières de la ville… De ville en ville… Par voiture, train, avion, bateau…
les distances s’amenuisent… En quelques heures, vous traversez le pays… vous êtes déjà sur un
autre continent… Petit monde…  Et vous êtes là, posé sur le dos de notre petite planète. Vous
pouvez imaginer tout ces gens remplir le monde, de leurs vies, de leurs activités… et reposer
tranquille… juste là, assis sur le dos du monde… petite boule vibrante… vivante… Drôle
d’impression… comme si vous pouvez sentir presque l’arrondi de cette petite boule… c’est tout
rond !… Flottant dans l’espace immense, infini… Petite planète, au milieu de sa famille à elle…
Petite famille, au milieu de l’espace… étoilé… Et vous flottez là, en toute sécurité… posé sur
cette petite boule flottante… et tout l’espace, autour, au-dessus et au-dessous de vous…
Partout !… Partout…  [Début de la phase d’expansion-connexion]  Vous sentez ?… Votre esprit
emplit cet univers… Vous le sentez ?… C’est cela qui fait que vous savez… que vous savez qu’il y
a tout ça… les étoiles… d’autres vies, peut-être, ailleurs… Votre pensée irradie de vous, c’est un
soleil… Peut-être plus que la pensée, c’est vous, oui… Vous… Partout… Comment savoir que la
petite planète est toute ronde ? Parce que votre esprit en fait le tour… il est proche et loin à la
fois… Il est déjà au creux des lointaines étoiles… Vous voulez que je vous dise un secret… Je
crois bien que votre esprit n’a pas besoin de voyager… Il est déjà partout !… A la fois… Partout…
La Vie… en vous, déjà… partout… et depuis toujours… Cela circule, oui. Cela circule… C’est en
vous, et c’est aussi en moi et en la Terre… en les autres et dans les étoiles… au cœur des soleils
et jusqu’au cœur aussi de toutes vos cellules…  Vous savez, il y a du fer dans votre sang… mais il
n’y avait pas de fer dans l’univers, tout au début des temps : ce sont les étoiles qui l’ont
fabriqué… c’est vrai !… Et vous l’avez maintenant qui circule dans vos veines… Vous êtes fait de
la même matière que l’univers !… Et vos cellules contiennent la même eau que les premiers
océans qui emplirent le monde… La même eau. Vous pensez à cela ?… C’est formidable !… C’est
prodigieux… Tout est relié… Vous êtes tout… et Tout est vous… La Vie émane de vous et elle
vous fait, en même temps… Vous pouvez toucher du bout des doigts les frontières de
l’univers…  [Début de la phase d’unification]  et voilà l’autre chose que je voulais vous proposer :
votre conscience est comme un phare, capable d’illuminer la nuit la plus profonde… Elle voit au
bout des temps, même la plus lointaine étoile… Tournez-la vers vous, oui ! Tournez-la vers
vous… Comme si votre esprit plonge maintenant en vous… C’est une aspiration profonde…
puissante… Un vortex !… Et vous plongez… loin… profond en vous… et l’univers s’ouvre !…
Comme si votre corps lui-même se retourne comme on retourne un gant – je sais, c’est une
curieuse image – c’est la puissance d’aspiration de votre esprit qui plonge en vous qui fait
cela… il retourne et entraîne tout… et cet univers-là est sans limite, aucune… sans limite… vos
bras s’étendent sans plus rien atteindre… Pure énergie !…  Vous entrez au sanctuaire
indescriptible où tout a été créé… la Source de tout, de toutes choses… et de vous aussi…  et les
frontières mêmes de ce que vous pensiez être «  vous  » se fondent au Tout… sentiment terrible
et délicieux, effrayant et inexorable… car vous savez que vous venez de là… Quelque chose l’a
toujours su… C’est l’univers de vos rêves, le souvenir de la Matrice originelle… Oui, la Source de
tout… Et maintenant  [commence la phase thérapeutique]. » 

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