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Séquence 1 : L'autobiographie.

Lecture personnelle. Guide de lecture : Correction.


Support : Moi, Malala de Malala Yousafzai.

Prologue :

1. Prologue :    Définition    :     Il s'agit d'un discours, d'un texte qui introduit une pièce de théâtre ou
un roman. Il expose les points essentiels qui permettent au lecteur    de mieux comprendre l'oeuvre. Il
permet au narrateur d'expliquer les raisons pour lesquelles il raconte son histoire et    peut laisser
présager un événement important voire    dramatique.

2. Le pachto et le persan sont    les langues officielles du Pakistan.

3. Le jour de l'attentat, Malala a 15 ans.    Son prénom rappelle une héroïne populaire Malalai de
Maiwand qui mena l'armée pachtoune et remporta la victoire    contre les troupes britanniques, en1880. .
Voir page 32.    Malala a deux frères : Atal, le benjamin.

4. Elle est en classe de 3ème dans l'école de Khusal. Elle aimerait être médecin.

5. Elle habite à Mingora.

6. "Depuis quelsques jours, j'avais le pressentiment étrange et obsédant que quelque chose de
néfaste allait se produire". Elle pense également à la mort, page 23.

1ère partie :

1. Le père de Malala a une vision assez moderne de l’éducation . Il ne punit pas ses enfants mais
préfère les raisonner. Lorsqu’il apprend que sa fille a volé « des bricoles » à son amie par simple
vengeance, il lui raconte que même les grandes personnalités ont commis des fautes telles que le
mahatma Gandhi « Un enfant es t un enfant tant qu’il est enfant, même s’il est un prophète ».
Page 35. Cela a permis à Malala de comprendre que la vengeance ne sert à rien bien qu’elle fasse
partie du « pachtunwali ».
Malala ne veut pas se couvrir se couvrir le visage avec un voile car elle trouve cela « injuste et
inconfortable » de plus « son visage est son identité » qu’elle ne veut pas cacher. Son père ne lui
impose rien, il n’est pas traditionnaliste et déclarait « qu’elle vivra aussi libre qu’un oiseau ».
Malala sait bien que certaines libertés resteront inaccessibles, les filles peuvent devenir
médecins mais pas juristes, ni artistes ni ingénieures.
2. Au Pakistan, lors de la naissance d’un garçon, de grandes réjouissances sont organisées et le
prénom du garçon est inscrit dans l’arbre généalogique de la famille. Ce n’est pas le cas pour une
fille.    Le père de Malala n’a pas respecté cette tradition puisqu’ il a inscrit le prénom de sa fille
dans l’arbre généalogique de la famille. C’était « le premier prénom féminin en trois cents ans ! ».
Page 39.
3. Le « pachtunwali » est un code qui règlemente le mode de vie des pachtounes. Page 35.
4. Le père de Malala a investi toutes ses économies pour ouvrir une école qui accueille toutes les
filles.

Chapitre 2

1. La famille se rend dans un village de montagne du district de Shangla.


2. Beaucoup de    filles du village ne vont pas à l’école. Les pères pensent «  qu’elles n’ont pas besoin
d’éducation ni d’instruction pour tenir une maison ». Malala se rend compte que la vie de ces
femmes est difficile. Malala est considérée comme étant une fille « sophistiquée » car « elle
n’aime pas marcher pieds nus et elle porte des habits achetés au bazar »
3. Les Talibans sont des extrémistes : ils détruisent les écoles de filles, imposent le port de la
« burqa », interdisent aux filles de rire, de mettre du vernis à ongles, elles sont battues ou jetées
en prison pour être sorties sans l’escorte d’un homme de la famille.

Chapitre 3

1. En se rendant à la décharge, elle découvre des enfants qui fouillent dans les détritus    pour
récupérer du métal qui sera revendu pour quelques roupies afin de nourrir leur famille.
2. Les parents de Malala sont généreux et altruistes.    La mère donne « du pain pour les oiseaux et
de la nourriture pour les familles pauvres du voisinage ». Le père avait hébergé une famille
pauvre et il avait accordé plus de cent places gratuites à l ’école pour des enfants pauvres.

Chapitres 4 et 5

1. Il s’agit du tremblement de terre du 8 octobre 2005, un des pires de l’histoire. L’aide


gouvernementale tardait, l’aide est surtout venue de groupes de lutte armée tels que le TNSM.
Les Talibans ont participé pour déblayer les ruines, reconstruire les villages et secourir les
orphelins. De plus, les mollahs assuraient que le séisme était un avertissement de dieu et que les
habitants devaient donc changer leur mode de vie et vivre selon la « charia ». Les Talibans ont
ainsi renforcé leur présence et leur pouvoir.
2. Le père est accusé de ne pas être un bon musulman et « son lycée de filles un blasphème ».   

2ème partie : Chapitres 6 et 7

1. Les Talibans imposent la charia et diffusent leurs idées via Radio Mollah : ils incitent les habitants
à refuser    de faire les vaccins sous prétexte qu’il s’agit d’un stratagème des pays occidentaux
pour nuire aux enfants musulmans, interdiction de se coiffer à l’occidentale, destruction des
magasins de musique, les femmes sont interdites dans les lieux publics, regarder les émissions
télévisées est un péché.     Par la peur, Ils    manipulent les habitants et font peser la menace d’un
nouveau tremblement de terre comme punition divine. Les habitants ignorants, ne savent pas
qu’un tremblement de terre est un phénomène géologique, ils accordent toute leur confiance au
mollah. De plus trop déçus par le système judiciaire pakistanais corrompu, ils idéalisent et
espèrent un avenir meilleur. La conjoncture favorise s’ascension de Fazlullah.
2. En mai 2007, un accord est signé avec le gouvernement mais il ne sera pas respecté.
3. Malala a 10 ans.
4. La « Place verte » est rebaptisée « la place sanglante » car y étaient exposés les cadavres des
« violateurs » de la loi    des Talibans.
Le ère de Malalal est menacé par les Talibans qui affirment que son « école est infidèle et
occidentale » car il est interdit d’enseigner aux filles, de plus, elles portent un « uniforme non
islamique ».

Chapitres 8, 9 e t 10.
1. Benazir Bhutto, qui avait été première femme Premier ministre du Pakistan est de retour
au pays pour participer aux élections. Elle était en exil au Royaume uni. Elle était la seule
à avoir eu le courage de se prononcer contre les terroristes. Deux mois plus tard, elle
mourait dans un attentat.
2. Malala a 10 ans. Elle milite pour la démocratie et la paix dans son pays et pour
l’éducation des filles.
3. A l’automne 2007, l’armée est en envoyée pour sauver le Swat de l’emprise de Fazlullah.
Le quotidien des habitants change car    « La ville grouillait d’hommes d’armés en
uniformes verts ». Ils découvrent le couvre-feu : « L’armée avait décrété le couvre-feu ».
Les enfants sont paniqués par les bombardements « une lumière blanche et brillante qui
a illuminé le ciel », « un choc sourd qui a ébranlé le sol », les meubles bougeaient », ils
sont agrippés l’un à l’autre lorsque « les tirs de l’armée se font entendre à la périphérie
de la ville », « tirs, explosions, nuit pleine de bombardements », « les combats ont fait
rage, nuit après nuit, pendant un an ». « Il y avait trois types d’attaques : les attentats à la
bombe, le pilonnage à partir d’hélicoptères et par des canons, la mitrailleuse ». Malala
« avait peur », elle priait «  je récitais les versets du Coran ».
4. Malgré l’intervention de l’armée, les hommes de Fazlullah    continuent de sévir : « les
canaux du câble sont coupés car la télévision est haram car elle montre un monde
occidentalisé ».    Ils ont également détruit l’école de filles de Matta.
5. Lors d’une guerre, les soldats se font face à face pour se battre. Alors que le terrorisme
« c’est la peur tout autour de soi », « la peur de découvrir des horreurs le lendemain »,
« se réfugier avec sa famille dans une pièce », « la crainte de ne pas voir son père revenir
à la maison », « l’ennemi est partout », « aucun endroit n’est sûr », « personne n’est en
sécurité », « des attentats suicides, des assassinats ciblés ».
6. En 2008, deux cents écoles sont détruites.
7. Les Talibans veulent    que les habitants restent coupés du monde, qu’ils ne découvrent
pas le monde occidentalisés, d’autres modes de penser, les démocraties en place dans le
monde.

Chapitres11, 12 et 13.

1. A    l occasion du « rallye  pour la paix », les filles du secondaire revendiquent des droits : le droit
à l’éducation et à l’instruction pour les filles. Elles défendent leur peuple en déclarant que les
Pachtounes « aiment la religion, la paix , leurs montagnes, leurs fleurs, leurs arbres, la paix ».
C’est un peuple pacifique.
2. La visée de ce journal intime est de raconter la vie sous les Talibans et informer le monde entier.
De nombreux reporters suivent les agissements de Fazlullah. Elle utilise un pseudonyme : « Gul
Makai » qui signifie « bleuet ».
3. Ce journal a été publié pour la première fois le 3 janvier 2009.
4. Shiza Shahid, âgée de 19 ans, étudiante à Stanford aux Etats Unis suit de très près les nouvelles
de Malala ainsi que les reporters du New York Times. Malala découvre la puissance des médias.

Chapitres 14, 15 et 16.

1. De nombreuses écoles sont fermées ou détruites. Seules les petites filles pourront à nouveau
aller à l’école. L’école est interdite pour les filles du secondaire. Malala continue d’étudier en
cachette, à la maison, elle continue son blog.    Elle a 11 ans.
2. Elle regarde des séries américaines telles que Ugly Betty et découvre que les américaines sont
beaucoup plus libres, elles peuvent sortir sans « voile pour couvrir leur visage ni être
accompagnées par un homme ». Mais selon Malala, ces femmes « sont des éléments décoratifs »
car « on utilise leur corps pour vendre des choses ».
3. Un accord de paix est signé et le « gouvernent accepté d’instaurer la charia ». Mais l’accord « fut
violé très rapidement » ; un journaliste fut tué, Les Talibans sont de plus en plus féroces, ils
imposent le port de la burqa. Malala et sa mère doivent se réfugier dans le Shanga.   
4. Le père reste à Peshawar pour informer les médias. Il participera avec sa fille à une conférence en
présence de l’ambassadeur des USA, organisée à Islamabad puis une invitation à Abbottabad.
Malgé les pressions, ils restent engagés.
5. Deux millions de personnes ont fui leur foyer.

Chapitres 17, 18 et 19.

1. Après 3 mois d’exode, ils retournent à Mingora. La ville est détruite : les immeubles sont
en ruines, les voitures incendiées, les fenêtres détruites, des magasins et des maisons
pillés. Les soldats sont omniprésents.
2. Malala ne veut plus être médecin. Elle pense qu’il vaut mieux être « politicien » afin
d’aider au mieux son pays.
3. L’UNICEF    et l’association Khpal Kor ont organisé cette assemblée et Malala a été élue
présidente.
4. Elle s’est tenue presque chaque mois, pendant 1 an.
5. Les résolutions prises :
 « Des aides pour envoyer à l’école les enfants malades et ceux des rues »,
 « mettre fin au travail des enfants »
 « reconstruire les écoles détruites par les talibans »
6. Des pluies de mousson et des torrents d’eau ont frappé le pays : deux mille personnes se
sont noyées.
7.
 Malala est nommée pour le « prix international de la paix de la Kids Rights
(Droits des Enfants), un groupe de défense de l’enfance basé à Amsterdam.
 Elle prend la parole au cours d’une conférence sur l’éducation à Lahore, elle
demande la reconstruction des écoles et la création d’une université pour les
filles dans le Swat.

Chapitres 20, 21,22 et 23

1. Le deuxième mardi d’octobre, le 9 octobre, Malala est victime d’un attentat, alors qu’elle se
trouve dans le bus sui la ramène chez elle.
2. Les Talibans ont revendiqué l’attentat et pour justifier cet acte, ont déclaré « que la campagne de
Malala » était une « obscénité ». page 192.

Chapitres 24 à 30 inclus.

1. Le 16 octobre, Malala se réveille dans un hôpital à Birmingham, en Angleterre.


2. Elle est restée dans le coma pendant 7 jours.
3. La tête mais par chance, la balle n’a pas touché le cerveau.
4. Elle retrouve l’audition grâce à une opération, un émetteur électronique a été placé dans son
oreille appelé « implant cochléaire ».
5. Elle n’a pu revoir ses parents qu’au bout de 16 jours.
6. Elle est restée deux mois à l’hôpital.

Chapitres 31 à l’épilogue.
1. 2013 est une année heureuse car Malala a pu sortir de l’hôpital, son père a trouvé du travail : il
participe à des conférences sur l’éducation des filles et parle en faveur de la paix. Il sera
diplomate auprès du consulat pakistanais et conseiller de l’ONU pour l’éducation ; Les enfants
vont au collège.
2. Fzalullah, le chef des talibans du Swat est devenu chef des talibans du Pakistan.
3. La mère apprend à lire et le père a « pris en main marmites et casseroles ».
4. Elle souhaite organiser des secours pour les réfugiés syriens dont certains enfants manquaient
l’école depuis trois ans. Elle milite aussi pour les jeunes filles au Nigéria qui ont été enlevées en
pleine nuit par les militants de Boko Haram.
5. Elle fait un discours à l’ONU.
6. Elle demande «  le droit à vivre en paix, le droit à être traité avec dignité, le droit à l’égalité des
chances, le droit à l’éducation ».
7. Elle reçoit le prix Nobel de la paix.

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