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2022/2023

CE2

LITERATURE

LES CONTES TRADITIONNELS

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Schéma du récit
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Péripéties

4 Résolution du problème
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Situation finale
Les musiciens de la ville de Brême 1 d’après Grimm

Boujon 1
1 Un homme avait un âne qui avait porté des
sacs au moulin si longtemps que ses forces
finirent par s’épuiser. Le maître songea alors à
le dépouiller de sa peau, mais l’âne, qui sentait
le vent souffler du mauvais côté, s’enfuit et prit
la route de Brême. Il se dit que là-bas, il
pourrait toujours devenir musicien de la ville.

2 Après quelque temps, il rencontra sur son


chemin un chien de chasse couché sur la route qui
jappait.
« Pourquoi aboies-tu ainsi pauvre chien ? »
demanda l’âne.
« Ah, répondit le chien, parce que je suis trop vieux,
et comme je ne peux plus aller à la chasse, mon
maître a décidé de m’abattre. Alors je me suis
sauvé, mais maintenant comment vais-je pouvoir
gagner mon pain et survivre ? »

3 « Tu sais quoi ? dit l’âne, je vais à Brême


pour me faire musicien de la ville. Viens donc
avec moi, tu n’auras qu’à te faire engager comme
moi dans l’orchestre de la ville. Je jouerai du luth,
et toi, tu joueras des timbales. »
Le chien accepta et ils repartirent ensemble.
Peu après, ils aperçurent un chat sur le chemin
qui avait une triste mine.
Les musiciens de la ville de Brême 2 d’après Grimm

Boujon 1
4 « Eh bien, qu’est-ce qui va de travers pour
toi, vieux matou ? » demanda l’âne.
« On n’a guère envie de se réjouir quand on
craint pour sa peau, répondit le chat. Parce
que je me fais vieux et que mes dents sont
usées, et parce que j’aime mieux ronronner
derrière le poêle que chasser les souris, ma
maîtresse a voulu me noyer. J’ai réussi à filer,
mais que vais-je devenir à présent ? »

5 « Viens avec nous à Brême, dit l’âne, tu t’y


connais en musique nocturne, tu pourras alors
entrer dans la fanfare comme nous. »
Le chat trouva l’idée excellente et il partit avec
eux.
Bientôt, nos trois fugitifs arrivèrent devant une
cour. Perché en haut du portail, le coq de la ferme
chantait à gorge déployée.
« Tu cries à percer nos tympans, mais qu’as-tu
donc ? » demanda l’âne.

6 « C’est le beau temps que j’annonce, dit le


coq, parce que c’est le jour de la lessive et notre
fermière doit mettre à sécher. Et comme demain
c’est dimanche et que notre maîtresse a des
invités, cette sans-cœur a demandé à la
cuisinière de me servir au souper, alors ce soir,
on va me couper le cou. Je chante donc de toute
mon haleine pendant que je le peux encore. »
Les musiciens de la ville de Brême 3 d’après Grimm

Boujon 1
7 « Tu ferais mieux de venir avec nous ! dit
l’âne, nous allons à Brême. De toute façon, là
ou ailleurs, ce sera toujours mieux que la mort.
Tu as une belle voix, elle pourra très bien nous
accompagner quand nous ferons de la
musique, cela fera un beau concert. »
Le coq fut enchanté de la proposition, et ils
partirent alors tous les quatre.

8 Comme il leur était impossible


d’atteindre en un jour la ville de Brême, et
qu’ils étaient arrivés dans une forêt, ils
décidèrent d’y passer la nuit.
L’âne et le chien se couchèrent sous un gros
arbre, le chat s’installa dans les branches, et
le coq vola jusqu’à la cime de l’arbre.
Avant de s’endormir, il jeta un dernier regard
aux quatre vents, et comme il lui sembla
apercevoir une petite lueur au loin, il appela
ses compagnons pour leur dire qu’il devait y
avoir une maison là-bas, car on voyait briller
une lumière.

9 « Alors, apprêtons-nous et allons-y », dit l’âne.


Le chien pensa, lui, que quelques os, avec un peu de viande autour, ne pourraient lui
faire que du bien.
Et voilà qu’ils se remirent en route vers la petite lumière qui brillait au loin et qui
grandissait à mesure qu’ils s’en approchaient. Bientôt, ils se trouvèrent devant une
maison tout illuminée !
Les musiciens de la ville de Brême 4 d’après Grimm

Boujon 1
10 L’âne, qui était le plus grand d’entre eux,
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s’approcha de la fenêtre pour regarder à
l’intérieur.
« Qu’est-ce que tu vois ? » demanda le coq.
« Ce que je vois ? répondit l’âne, une table
richement servie de plats succulents et de
boissons, et tout autour, des brigands qui s’en
donnent à cœur joie ! »

11 « Une table richement servie ? Cela


2 bien notre affaire ! » fit le coq.
ferait
« Oh que oui ! soupira l’âne. Si seulement,
nous y étions ! »
Les animaux tinrent alors conseil, pour voir
comment ils pourraient bien chasser les
brigands, et finalement, ils trouvèrent un
moyen.
L’âne se dressa d’abord en mettant ses
pattes de devant sur le rebord de la fenêtre,
le chien monta sur le dos de l’âne, le chat
sur celui du chien et le coq, d’un coup
d’aile, vint se percher sur la tête du chat.

12 Et ainsi, ils se mirent tous ensemble,


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comme à un signal, à faire leur musique :
l’âne se mit à braire à pleins poumons, le chien à
aboyer, le chat à miauler et le coq à chanter.
Puis enfonçant la fenêtre, ils se précipitèrent
dans la pièce en faisant voler les vitres en éclats.
Les musiciens de la ville de Brême 5 d’après Grimm

Boujon 1
13 Les brigands sursautèrent de frayeur à
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cet horrible tintamarre, s’imaginant que c’était
un fantôme qui venait d’entrer et ils coururent
se réfugier dans la forêt, tremblant comme des
feuilles.
Alors les quatre compagnons se mirent à table,
s’accommodant des restes et mangeant
comme s’ils avaient jeûné depuis quatre
semaines.

14 Quand nos quatre musiciens eurent


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fini, ils éteignirent les chandelles et se
cherchèrent un coin pour dormir, chacun
selon sa nature et son goût.
L’âne se coucha sur le fumier, le chien
derrière la porte, le chat dans l’âtre, à côté
des cendres chaudes, et le coq sur le
perchoir du poulailler. Fatigués du long
voyage qu’ils avaient fait, ils s’endormirent
aussitôt.

15 Les brigands, dans la forêt, virent qu’il n’y


avait plus de lumière dans la maison, et comme
tout semblait silencieux, leur chef dit : « tout de
même, nous n’aurions pas dû nous laisser
épouvanter et mettre à la porte comme ça ! »
Et il envoya un de ses hommes voir ce qui se
passait dans la maison.
Les musiciens de la ville de Brême 6 d’après Grimm

Boujon 1
16 Tout était calme quand celui-ci entra dans la cuisine pour allumer une
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chandelle. Prenant alors les yeux brillants du chat pour des braises, il approcha
une allumette pour l’enflammer. Mais le chat qui ne trouvait pas la plaisanterie à
son goût, lui sauta au visage, crachant de colère et sortant toutes ses griffes.
Effrayé, l’homme voulut bondir vers la porte de derrière pour s’enfuir, mais le
chien qui s’y trouvait se précipita sur lui et le mordit à la jambe.
Comme il passait près du fumier, il reçut une bonne ruade de l’âne, et pour finir,
le coq, tiré de son sommeil par tout ce vacarme, lui lança un cocorico tonitruant
du haut de son perchoir.

17 Le brigand s’enfuit alors à toutes jambes vers le chef de la bande et lui dit :
« Dans cette maison, il y a une terrible sorcière qui m’a craché au visage et m’a
griffé avec ses doigts crochus ! Devant la porte, il y a un homme qui m’a blessé à
la jambe avec son couteau ! Dehors, dans la cour, il y a un monstre noir qui m’a
assené un coup de gourdin, et tout en haut du toit, il y a un juge qui a crié :
« Qu’on m’amène ce fripon ! » J’ai fait aussi vite que j’ai pu pour leur échapper ! »

18 Depuis ce jour, les brigands n’osèrent plus retourner


dans la maison, et les quatre musiciens de Brême s’y
plurent tellement qu’ils ne voulurent plus jamais la quitter.
Schéma du récit
1
2

Péripéties

4 Résolution du problème
5

Situation finale
JACK ET LE HARICOT MAGIQUE
Il était une fois une pauvre veuve* qui vivait avec son fils Jack.
La mère dit à son garçon d’aller vendre leur vache.
Jack rencontra un étrange* personnage qui lui dit :
« Donne-moi ta vache et ces cinq haricots seront à toi.
– Vous vous moquez de moi ! s’écria Jack.
– Ces haricots sont magiques.
À l’idée de posséder une plante magique, Jack accepta.
Sa mère se mit en colère :
« Es-tu fou, mon fils ? C’est de l’argent qu’il nous fallait! »
Elle jeta les graines par la fenêtre et envoya Jack se coucher.
Le lendemain matin, une immense plante avait poussé devant la fenêtre .
Il se dit que ses haricots étaient vraiment magiques.

Il escalada le haricot géant jusqu’au ciel.


Il découvrit un château qui semblait flotter sur les nuages.
Il frappa à la porte. Une très vieille femme lui ouvrit.
« Que fais-tu là ? lui demanda-t-elle.
– Je me suis perdu et j’ai faim, dit Jack.
– Entre, je te donnerai un peu de mon lait, mais mon mari est un ogre très
cruel.
S’il arrive, cache-toi bien vite ! »
Jack entendit la porte grincer* et une grosse voix s’écrier :
« Ça sent la chair fraîche ici ! »
Jack se précipita dans le four pour s’y cacher.
« Des enfants sont entrés dans mon château, continua l’ogre.
– Non, mon cher mari. Tenez, croquez plutôt ce bon gigot. »
L’ogre dévora son repas avec appétit.
Il compta ensuite ses pièces d’or.
Puis, il finit par s’endormir.
Jack sortit doucement de sa cachette, remplit une bourse* de pièces et
s’échappa.
Il retourna auprès de sa mère et lui dit :
«Regarde ce que je t’ai rapporté ! Tu vois, les haricots étaient bien magiques. »
Jack lui raconta alors toute l’histoire.
La veuve remercia le ciel de lui avoir donné un fils si habile.
Tous deux vécurent des jours heureux.

Au bout de quelques mois, il n’y eut plus de pièces dans la bourse.


Jack décida de retourner au château.
Il grimpa à nouveau jusqu’au sommet du haricot géant.
JACK ET LE HARICOT MAGIQUE
Il se cacha encore dans le four.
L’ogre arriva avec une poule dans les bras. Il la posa sur la table.
Jack vit que la poule pondait des oeufs en or.
Il s’en empara.
« Au voleur ! Au voleur ! » criait l’ogre, mais Jack était rapide et il réussit
à se sauver.
Sa mère l’attendait et lui dit :
« N’as-tu volé que cette pauvre poule à dix sous ?
– Attends un peu et tu ne seras pas déçue. »
La poule ne tarda pas à pondre un bel oeuf tout en or.
La veuve remercia le ciel de lui avoir donné un fils si habile.
Tous deux vécurent des jours heureux grâce à la poule et à ses oeufs.

Mais Jack se sentait de plus en plus triste.


Il s’ennuyait et n’avait qu’une envie : retourner dans le château de l’ogre.
Jack escalada le haricot géant.
Il entra par la porte qui était restée entrouverte et se cacha dans un grand
chaudron.
L’ogre arriva. Il alla chercher une harpe* en or. Au son de la douce musique,
l’ogre s’endormit.
Jack sortit de sa cachette sans bruit et déroba* la harpe qui se mit à crier :
« Maître, réveille-toi, voilà qu’on me vole. »
L’ogre poursuivit l’enfant mais Jack se précipita dans les branches du haricot
géant et arriva jusqu’à terre.
« Regarde ce que j’ai apporté » cria-t-il à sa mère.
Soudain, un bruit énorme se fit entendre : l’ogre, descendait le long de la tige.
Jack prit une hache et abattit le haricot géant. La plante s’écroula et écrasa
l’ogre dans sa chute.
Jack ne pouvait plus escalader la tige mais grâce aux oeufs d’or et à la harpe, sa
mère et lui vécurent à jamais heureux.
Schéma du récit
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Péripéties

4 Résolution du problème
5

Situation finale
Les contes traditionnels
Charles Perrault ( 1628 – 1703 )

Schéma du récit
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Péripéties

4 Résolution du problème
5

Situation finale
Les contes traditionnels
Charles Perrault ( 1628 – 1703 )

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Péripéties

4 Résolution du problème
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Situation finale
Les contes traditionnels
Les frères Grimm

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Péripéties

4 Résolution du problème
5

Situation finale

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