Vous êtes sur la page 1sur 5

L’ufologie face à la science

N° 0002 Les observation d’ovnis Le 01 11 2021

Créé par : REMONDINI Patrick

1
Préface.
L'ufologie.
Dérive, et compréhension du phénomène.
UFO de l'anglais unidentified flying objet et du grec Logie, de logos, l'étude, le discours.
Donc l'ufologie est "l'étude" l'observation et la discussion des phénomènes aériens non identifiés.
Petite remarque qui a son importance. Il n'y a aucune formation pour devenir "ufologue", aucune école.
Tout le monde peut accéder à ce titre et publier sur le net. C'est pour ça que j'ai mis entre guillemets le mot
"étude"

L'arrivée d'Internet et du numérique, ont changé les données du problème. Le net est inondé de fausses
vidéos et photos que des hébergeurs utilisent pour faire du profit avec la crédulité des internautes.
L'extraterrestre devient lucratif. Dès lors que son impact sur les internautes grandit.
D'où viennent-ils que nous veulent-ils. Les questions se posent, les forums se développent. Et de nouveau, on
flaire le gros, voire le très gros poisson. Il y a beaucoup de profit à faire de ce côté-là.

Depuis 1947, la paranoïa collective des Américains est le fer de lance de cette campagne lucrative. La
désinformation et la théorie du complot deviennent les rouages principaux de cette mécanique financière.
L'extraterrestre doit rapporter plus. La machine se met à tourner, à plein, régime.

La désinformation et la crédulité enferment l'internaute dans une croyance fondamentale.


Nous sommes revenus aux temps anciens où le dogme maintient une pression sur ses brebis égarées.
À grands renforts de spéculations appuyées sur des suppositions, la rumeur enfle.
L'extraterrestre se transforme et prend des apparences diverses et variées, on prend soin d'huiler les rouages
avec des témoignages que l'on déforme pour que l'impact soit plus fort.
Le témoin est utilisé et à son insu ridiculisé.
Avec cet outil d'information qu'est Internet, le quidam a accès à l'ensemble des connaissances de la planète,
mais aussi aux pires.

Par ce biais, la machine accélère. Elle occulte volontairement toute source scientifique en l'accommodant à la
sauce théorie du complot. Manipulé, l'internaute se conforte dans des spéculations sans aucun fondement.

Dans ce cas précis, La croyance occulte le bon sens. La réflexion de l’individu est mise au profit de sa vision des
choses. L'extraterrestre prend alors possession de l'histoire. Et les anciennes civilisations sont privées de leurs
prouesses au détriment d'un ou plusieurs aliènes bienfaiteurs.
Quand ils ne viennent pas d'une planète ésotérique complètement à poil pour annoncer la fin du monde.

La science ainsi que la grande histoire de la conquête spatiale, en prennent pour leurs grades. On dit tout et son
contraire quand ont ne les accusent pas de n'avoir jamais mis le pied sur la Lune, on dit qu'elles cachent des
informations capitales sur l'existence des extraterrestres.
L'ufologue a perdu pied sûr de son savoir, il clame haut et fort la véracité de ces faits qui pour lui sont devenus
des preuves. Il blogue à tout-va pour glaner des informations préparées justes pour lui.
Plus la ficelle est grosse plus la machine fonctionne. Et elle tourne bien la machine. Seul celui qui a un minimum
de bagages scientifiques ne tombe pas dans le panneau. Mais cela n'est pas grave, cela rapporte.
La crédulité a toujours et sera toujours employée à des fins lucratives.

2
Chili 2014
L’ufologie dans son ensemble se base sur des observations d’individus lambda. Ils
conservent soigneusement l’étonnement et la surprise des observateurs. Et surtout
quand les journalistes les édulcorent en les enveloppants de mystère.
Nous allons décortiquer ces photos et les affirmations qui en découlent.

En cherchant un peu le net, qui est une base de données extraordinaire, Voilà ce que
l’on trouve.

Insolite, Divertissement
Publié le 15/01/2017 à 11:23 , mis à jour à 17:59

Le Chili vient de rendre publique une vidéo tournée par un hélicoptère de la marine en
2014 au large de Santiago. Les images laissent sans voix les spécialistes depuis deux ans
Selon l’hebdomadaire, qui s’appuie notamment sur une enquête du Huffington Post, les
autorités chiliennes ont décidé début janvier de déclassifier une vidéo dont les images
ont agité pendant deux ans militaires et scientifiques. Sans que personne ne parvienne à
expliquer le phénomène que l’on peut désormais observer publiquement sur YouTube.

Voilà le décor est planté. Bancal, mais planté.

3
Silence on tourne
Le film, d’un peu plus de 9 mn, a été tourné en novembre 2014 par un hélicoptère de la
marine au large de Santiago. L’appareil était piloté par un capitaine expérimenté et à
son bord se trouvait un technicien chargé de tester une caméra infrarouge ultra
performante.

Remarquer comme on prend soin d’asseoir la crédibilité de l’histoire avec un


Hélicoptère de la marine, un capitaine expérimenté, une caméra infrarouge ultra
performante.

Les deux hommes ont aperçu peu avant 14 h, à une soixantaine de kilomètres, un
objet volant non identifié, dont la forme - tout en longueur - ne ressemblait à aucun
appareil connu. Ils ont tenté d’entrer en contact avec lui, sans résultat. L’Ovni, pourtant
“vu” également par la caméra, était indétectable aux radars. Et, précise Paris Match,
“les contrôleurs aériens ont confirmé qu’aucun appareil civil ou militaire n’était signalé
dans la zone”.

L’hélicoptère a dû rentrer à la base avant la fin du phénomène. Qui reste à ce jour une
énigme. Le chimiste nucléaire Mario Avila, qui étudié de près la vidéo, se dit sur le
Huffington Post “très impressionné”, notamment parce que les témoins sont
particulièrement crédibles.

Non désolé rien d’extraordinaire. Passons à l’explication du phénomène.


Projet Loon
Le projet Loon était un projet de la société X (anciennement Google X Lab ou Google
X, devenue filiale d'Alphabet) visant à développer l’accès à l’Internet dans les zones les
plus reculées de la planète
Posant le constat que « deux tiers de
la population mondiale n’ont toujours
pas accès à une connexion rapide et
bon marché », Google a lancé un
projet utilisant des ballons
stratosphériques gonflés à l’hélium
Le projet, issu du laboratoire de
recherches dirigé par le cofondateur
de Google Sergey Brin, tire son nom du
mot « Loon », diminutif de « balloon » (ballon en français) ou synonyme en anglais de
« fou », « dingue ».

4
Techniquement, Google est aidé par l'agence spatiale française, le CNES, depuis 2014
pour la réalisation et le vol des
ballons stratosphériques permettant
de suspendre des relais captant des
signaux venant du sol et les
renvoyant à d'autres centres de
données au sol. Le CNES est en effet
un des spécialistes mondiaux de la
conception, de la fabrication et des
données scientifiques des ballons
atmosphériques, depuis plus de 50
ans. De nombreuses données sont
récoltées en temps réel et également transmises depuis les prévisions météorologiques
faites au sol. Celles-ci permettent à un algorithme de calculer les mouvements faits par
les ballons pour rester de nombreux mois au-dessus d'un territoire donné7.
Chaque ballon, de quinze mètres de diamètre, flotte à une vingtaine de kilomètres
d’altitude (soit deux fois plus haut que les avions de ligne) et peut, grâce à ses panneaux
solaires, voler 187 jours soit de quoi faire neuf fois le tour du monde.
Initialement les ballons offraient une connexion sur 40 kilomètres autour d'eux, avec
des débits équivalents à de la 3G et même à de la 4G, Chaque ballon peut maintenant
relayer la 4G sur un rayon de 80 kilomètres
Les trente premiers ballons ont été lancés le 15 juin 2013 depuis la Nouvelle-
Zélande. Après la Nouvelle-Zélande, Google aimerait étendre l’expérimentation dans des
pays à la même latitude, comme l’Afrique du Sud, l’Uruguay, l’Australie ou encore
le Chili.

Affaire classée après 10mn de recherches.

Voilà. La caméra infrarouge sophistiquée ne voit rien normal pas de chaleur. La vitesse
de l’engin qui se déplace comme porté par le vent. Et bien sur le fait d’essayer de rentrer
en communication avec un ballon et indétectable aux radars. L’hélicoptère a dû rentrer
à la base avant la fin du phénomène dommage. Le lieu d’observation qui est le Chili et
l’année 2014.
Ah ufologie quand tu nous tiens !
A bientôt sur L’ufologie face à la science

Vous aimerez peut-être aussi