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Docteu r-Vétérinaire
LA TUBERCULOSE BOVINE
TOULOUSE
IMPRIMERIE DU CENTRE
CAMILlI & FOURNIÊ
98, Allées Jean·Jaurès 98
1966
A PETERE ZONGO
A SA FAMILLE
Au COMMANDANT GAUFHETEAU
Pour l'amitié qu'il a témaignée et
pour l'aide qu'il a su m'apporter.
A PALM LOMPO
A DANIELLE
Pour l'amitié franche et le réconfort
moral durant mon séjour à Toulouse.
A MON PAYS
J. - LA HAUTE-VOLTA;
11. - LA MALADIE: Etat actuel; Son épidémiolog,ie.
III. - PROTOCOLE D'ERADICATION;
IV. - DONNEES ECONOMIQUES;
V. - CONCLUSION.
CHAPfTRE PHEMlER
LA HAUTE-VOLTA
A. - APERÇU GEOGRAPHIQUE
B. - LE CHEPTEL BOVIN
2~ Le mode d'élevage.
a) la lranshumance :
Elle sc pral.ique surtoul. au nord du pays et inléresse les
zébus. Pendant la saison des pluies, le bélail se déplace vers
la pointe nord du lerritoire où la chule des pluies entre-
tieut un pftturage sufJisalll.
De plus, les cull,ures vivrières sonL moins abondantes et
les fricl.ions enl.re l'agriculteur cL l'éleveur, deux entités
toLalement séparée~ CIl Afrique, ne risqnelll. pas d'éclater.
A la fin de la saison hivernale, l'herbe sc raréfiant de plus
en plus, les pasteurs alors sc rabaLlenl. sur les' zones de cul-
tures désaffectées après les récoltes où le bétail découvre
des restes de récoltes désséchés (chaumes surtout).
Le transit :
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CHAPITRE 11
LA MALADIE
PRESENTATION DU PROBLEME
SAISIES %
ANNEES ABATTAGES pour tuberculose tuberculeux
ÉPIDÉMIOLOGIE
NOMBRE REACTIONS
ANNEE épreuves positives
Le déséqU'ilibl'e a~iment(Ji,.e :
PROPHYLAXIE
Début de la
Prem'Ières ébaucnes méthode ou du Terminaison
PAYS de la lutte systéme de DUREE
prophylaxie enreoistrée
antiWherc,leuse
efficm
P Le rôle de l'éleveur.
2° Le mode d'élevage.
C. - LA REALISATION TECHNIQUE
10 La tuberculine.
2~ La méthode.
a) Mode dispersé:
II est mené il l'échelle de tout le territoire. C'est en
somme une mobilisation gèlérale, Sur tous les fronts, de
toutes les possibilités et de toutes les énergies, dans l'espoir
d'une rapide victoire. Cette conception valable pour un ter-
ritoire restreint, devient plus hasardeuse à l'échelle d'ml
grand pays. La dispersion des efforts risque de nuire au
but que l'on vise.
b) Mode concentl'é
La lutte est d'abord instituée dans quelques reglOns bien
déterminées. La délimitation de telles régions peut se faire
selon des critères administratifs (départements, cantons, pro-
vinees), selon des situations géographiques ou selon des cri-
tères zootechniques. Durant quelques années on fait porter
SUl' ces zones tout l'effort national.
C'est ce mode Cjue nous choisirons en Haute-Volta, car
il possède l' avan tage :
- de procéder de façon emcaee puisque la prise en
charge des rég,ions déterminées est con dit.ionnée par les
ressources et les hommes dont on dispose.
- d'être particu!ièrement efficace ; plus les opérations
d'assainissement sont rnenées rapidement plus les chances
de réinfeetion sont réduites. Par ailleurs, sur le plan psy-
chologique une luite qui lnisse apparaitre ses effets béné-
fiques au bout de 1 ou 2 ans, est beaucoup mieux comprise
et acceptée qu'une entreprise menée il bas bruits, durant
de nombreuses années. De plus elle a valeur d'exemple pour
les contrées voisines, dont elle stimule l'émulat.ion.
- 38-
40 Lieux d'application.
D. - LA REALISATION PRATIQUE
a) Le service de pl'opa,ga,nde
C'est d'elle que dépendra le succès de l'entreprise. Elle
doit être menée judicieusement, en ménag.eant les suscep··
tibilités des éleveurs. Elle devra atl.eindre chaque éleveur
peuHl et chaque propriétaire de bovins.
- La radio :
Elle est de plus en plus populaire ct est écoutée dans les
coills les plus reculés grâce à l'avèncment du transistor ;
les émissions en langues vernaculaires permettront une
large diffusion.
- Le personnel :
2<l Fonctionnement.
a) HecenseTnenl, et marque
c) ï'ubc/'cu,lino.tion de contrôle
Les régions assainies constituellt un capital Cjll'il faut
sauvegarder i\ tout prix des recontaminat.ions toujours pos-
sibles.
n faudra donc veiller au grain en s'assurant de la per-
IHClnence de la salubrité par des tuberculinations de contrôle
périodiquc.
Les tuberculinations se poursui vron t inexorablement et
systématiquement à un rythme bi-annuel, et l'on veut con-
server lc bénéfice de l'éradication.
Donc il partir du moment où l'on instaure dans un pays
la prophylaxie sanitaire de la tuberculose bovine, il faut
s'attendre il ce que les tuberculinations représentent une
part importante de l'activité des vétérinaires; d'abord POUi
dépister la maladie et assainir le cheptel, ensuite pour élj-
miner les quelques animaux réagissants qui pourraient y
apparaître.
Un tel prog,ramme, pour sa réalisation demande un réel
sucrifice IlrlallcÎer. On ne peut dissocier la prophylaxie de
la tuberculose sans aborder le problème économique qu'on
pose par la même occasion.
C'est cet aspect particulier de la question que nous
allons aborder.
CHAPITRE V
LES DONNÉES
D'ORDRE ECONOMIQUE
1° Les subventions.
l Q
De la commercialisation du cheptel national
2° De la vulgarisation de l'élevage :
l. - AGENTS ECONOMIQUES
DANS LA COMMEHCIALl8'ATION DU BETAIL
a) Les producteurs :
Des estimations très approximatives font ressortir ?t
180.000 le nombre total de propriétaires de bovins.
- 76.000 éleveurs semi-nomades se partag€l1t 60 % du
troupeau;
- 62.000 éleveurs sédentaires c'est-à-dire une faible part
de la population totale se répartiraient llo %.
b) Les intermédiaires
- les grou,peurs :
Ils achètent sur les lieux de pâturages et revendent aux
exportateurs ou bouchers; leur fonction tend ù disparaiLl'e
depuis que lcs éleveurs mènent eux-mêmes leur troupeau
sur les marchés
- les logeurs :
Intermédiaires purticuliers aux marchés africains, leur
intervention prend place au moment de la transaction.
Hétribués forfaitairement par l'acheteur se portant ga-
rant de sa solvabilité, ils représentent les intérêts des veIl-
deurs.
Ils sont responsables vis-à-vis des acheteurs de la garde
du bétail jusqu'au moment où ceux-ci en prennent livrai-
son.
Ils se chargent également de l'accomplissement des for-
malités administratives, fiscales, sanitaires relatives aux
transactions et déplacemen ts.
On évalue leur nombre à cinq cents en Haute-Volta.
TIl. - CONCLUSION
INTRODUCTION 13
1. - LA HAUTE-VOLTA................................. 15
Aperçu géographique.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 15
Le cheptel bO,vin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Composition sommaire du troupeau. . . . . . .. .16
Le mode d'élevage..................... 16
Les mOuvements du bétail. . . . . . . . . . . . . . . . 17
II. - LA MALADIE.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 21
Présen1tation du problème. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 21
)
Les sondages tuberculiniques.. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 24
Brèves notions de tuberculose humaine. . . . . . . . . . .. 25
III. - EPIDEMIOLOGIE 27
IV. - PROPHYLAXIE 31
Etat actuel dans le monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 31
Les difficultés en Haute-Volta. . . . . . . . .. . . . . . . . .. 33
Le rôle de l'éleveur.................... 33
Le mode d'élevage........ . . . . . . . . . . . .. 34
, L'infrastructure et les saisons............ 35
~es moyens financiers.................. 35
La réalisation technique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 35
La tuberculine......................... 35
La méthode..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 36
Le champ d'application de la méthode..... 37
Le lieu d'application de la méthode....... 38
Le choix du moment " 39
La réalisation pratique , 39
Mise en place du dispositif. . . . . . . . . . . . .. 39
- Fonctionnement 40
- 56-
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49
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CONCLUSION GENERA~.-": , . 51
BIBLIOGRAPHIE~
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