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Minton's
Playhouse
Le Minton's Playhouse
fait partie du Registre
national des lieux
historiques de New-York.
Type Club de jazz
Lieu Harlem
New York
États-Unis
40° 48′ 17″
Coordonnées
73° 57′ 12″ o
1938
Inauguration
Fermeture1974
(réouverture
2006)
Nb. de 1
salles
Direction Henry Minto
(1938)
Direction Teddy Hill (1
artistique
ProtectionInscrit au NR
(1985)
De gauche à droite, Thelonious Monk, Howard McGhee, Roy Eldridge et Teddy Hill devant le Minton's Playhouse, New York (1947)
Duos et duels
Lors des Monday Celebrity Nights, beaucoup de grands musiciens
tels que Roy Eldridge, Hot Lips Page, Ben Webster, Don Byas et
Lester Young venaient participer[18]. Les duels de trompette entre
Roy Eldridge et Dizzy Gillespie devinrent légendaires, Dizzy
dépassant parfois son maître. Interviewé par Al Fraser, Dizzy
Gillespie raconte comment, un soir, Thelonious Monk taquina
Eldridge après son duel avec lui : « Tu vois, tu étais censé être le
meilleur trompettiste du monde... Mais c'est lui [Dizzy] le
meilleur[19] ». Même si Eldridge était un musicien bien établi dans
le milieu du swing, il était très présent au Minton's, et il contribua
par ses encouragements à pousser Gillespie et Clarke vers de
nouvelles pistes[20].
Bird et Dizzy
Peu de temps après le décès de Charlie Christian, Charlie Parker
commença à apparaître comme le nouveau leader du mouvement
bebop. Au Minton's Playhouse, les séances de Charlie Parker avec
Dizzy Gillespie, Thelonious Monk et Kenny Clarke continuaient à
développer les idées découvertes par Charlie Christian[25]. Avant
1942, Parker avait passé plus de temps au Clark Monroe's Uptown
House, un autre club de jazz de Harlem connu pour ses jam
sessions qui finissaient à l'aube, qu'au Minton's Playhouse[26].
Après avoir quitté l'orchestre de Jay McShann fin 1941, Parker est
engagé en 1942 dans celui de Earl Hines où il retrouve Dizzy
Gillespie, qu'il avait rencontré quelque temps auparavant[27]. C'est
à partir de ce moment-là que Parker "Bird" fait du Milton's son
quartier général :
Notes
1. Shipton, p. 88.
2. Alan Feuer, “Harlem Journal; Where Lady Day Sleeps, a Jazz
Tradition Awakes.” The New York Times, 13 mars 2005.
5. Gottlieb p. 550.
6. Gottlieb p. 112.
7. Gottlieb pp. 550-1.
8. Ibid., p. 551.
9. Gourse, p. 20.
10. Gottlieb p. 560.
11. Gottlieb p. 552.
12. Ibid., p. 88.
13. Shapiro and Hentoff, p. 339.
14. Szwed, p. 41.
15. Ibid., p. 339.
16. DeVeaux, p. 137.
17. Gottlieb p. 560
18. Gottlieb p. 552
19. Gottlieb p. 557
20. Shapiro and Hentoff, p. 347.
21. Enstice and Rubin, pp. 251-2.
22. Gottlieb p. 552.
23. Schuller p. 576.
24. Ibid., p. 577.
25. Enstice and Rubin, pp. 172-3.
26. Woideck, pp. 28-31.
27. Ibid., p. 76.
28. Davis with Troupe, pp. 59-60.
29. Gourse, p. 22.
30. Ibid., p. 23.
31. Ibid., p. 60.
32. Gottlieb, p. 564.
33. Enstice and Rubin, p. 215.
34. Siegal.
35. LeRoi Jones. Black Music. New York: Quill, 1967.
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia
en anglais intitulé « Minton's Playhouse (https://en.wikipedia.org/wiki/Min
ton%27s_Playhouse?oldid=343421199) » (voir la liste des auteurs (http
s://en.wikipedia.org/wiki/Minton%27s_Playhouse?action=history) ).
Voir aussi
Liste des clubs de jazz new-yorkais
Bibliographie
Davis, Miles, with Quincy Troupe. Miles: The Autobiography. New
York : Simon and Schuster, 1989.
DeVeaux, Scott. The Birth of Bebop: A Social and Musical
History. Berkeley : University of California Press, 1997.
Enstice, Wayne, and Paul Rubin. Jazz Spoken Here:
Conversations with Twenty-Two Musicians. New York : Da Capo
Press, 1994.
Feuer, Alan. Harlem Journal; Where Lady Day Sleeps, a Jazz
Tradition Awakes. The New York Times, 13 mars 2005.
Lees, Gene. You Can’t Steal a Gift: Dizzy, Clark, Milt, and Nat. New
Haven: Yale University, 2001.
LeRoi Jones. Black Music. New York: Quill, 1967.
Schuller, Gunther. The Swing Era: The Development of Jazz 1930-
1945. New York: Oxford University Press, 1989.