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Exercice 1 (8 points)
(1)
1 1
− cos(x) + sin(z) − y = 0
81 3
− 1 sin(x) + 1 y + 1 cos(z) − z = 0
9 3 6
1. Montrer que le système (1) s'écrit sous la2 forme G(x, y, z) = (x, y, z) où G est une application de
R dans R telle que k∇G(x, y, z)k ≤ , pour tout (x, y, z) ∈ R .
3 3
∞
3
(2.5 pts)
3
2. Montrer que le système (1) admet une solution unique α = (x̄, ȳ, z̄) ∈ [−1, 1] . 3
(2 pts)
5. Donner un nombre susant d'itérations pour approcher la solution α à 10 pour α = (0, 0, 0). −5
Corrigé :
1. Soit G : IR
3
−→ IR3 dénie par :
1 2 1
− sin(x) + y + cos(z)
x 81 9 3
1 1
X = y −→ G(X) = − cos(x) + sin(z)
81 3
z
1 1 1
− sin(x) + y + cos(z)
9 3 6
on a le système (1) s'écrit sous la forme G(X) = X , et ∇G(X) est dénie par :
1 2 1
−
cos(x) − sin(z)
81 9 3
1 1
∇G(X) = sin(x) 0 cos(z)
81 3
1 1 1
− cos(x) − sin(z)
9 3 6
et pour tout X ∈ on a : IR
3
1 2 1 1 1 1 1 1 46 28 11 2
k∇G(X)k∞ ≤ max + + ; +0+ ; + + = max ; ; < .
81 9 3 81 3 9 3 6 81 81 18 3
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2. On a pour tout X ∈ [−1, 1] : 3
1 2 1 1 1 1 1 1 46 28 11 2
kG(X)k∞ ≤ max + + ; +0+ ; + + = max ; ; < < 1,
81 9 3 81 3 9 3 6 81 81 18 3
donc G([−1, 1] ) ⊂ [−1, 1] , de plus d'après la formule de Taylor avec reste intégrale :
3 3
Z 1
0 0
3
∀z, z ∈ IR , G(z ) − G(z) = ∇G(z + t(z 0 − z)).(z 0 − z)dt
0
Z 1
0
⇒ kG(z ) − G(z)k∞ ≤ k∇G(z + t(z 0 − z)k∞ .kz 0 − zk∞ dt
0
2
≤ kz 0 − zk∞
3
donc G est lipschitzienne avec la constante de Lipschitz L = 23 < 1, et par suite d'après le
théorème de convergence globale le système (1) admet une solution unique α ∈ [−1, 1] . 3
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Exercice 2 (12 points)
(2)
− 2 (x) + u(x)
= f (x) x ∈]0, 1[
dx
u(0) = 0; u(1) = 0
Soit W = {v ∈ C ([0, 1]) tel que v est continue par morceaux et v(0) = v(1) = 0}. On admet que W
0 0
munit de la norme :
(3)
Z Z 1 1 1/2
2 0 2
kvk = W v (x)dx + (v ) (x)dx
1. Montrer qu'une solution u ∈ C ([0, 1]) de (2) est solution du problème variationnel
2
Corrigé :
1. Soit u une solution classique de (2), (u ∈ C ([0, 1]), multiplions l'équation (2) par une fonction
2
Z 1 Z 1 Z 1
0 0
uv + uv = fv
on pose alors :
0 0 0
et L(v) = f v
Z 1 Z 1 Z 1
0 0
a(u, v) = uv + uv
Le problème (2) s'écrit sous la forme variationnelle (4), où a(., .) est une forme bilinéaire symé-
0 0 0
Z 1 21 Z 1 21 Z 1 12 Z 1 12
0 2 0 2 2 2
(u ) (v ) + (u) (v)
0 0 0 0
Z 1 Z 1 21 Z 1 Z 1 21
2 0 2 2 0 2
≤ (u) + (u ) (v) + (v ) = kukW kvkW
0 0 0 0
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d'où a est continue sur W × W avec M = 1.
De même ∀ v ∈ W on a :
Z 1 1/2 Z 1 1/2
2 2
|L(v)| ≤ (f ) (v) ≤ CkvkW
0 0
avec C = R (f ) ≤ sup |f | < +∞ car f ∈ C [0, 1], et par suite L est continu sur W .
1/2
1 2 0
0
D'où d'après le théorème de Lax-Milgram, elle existe une et une seule solution de (4), u ∈ W .
[0,1]
ou égale à 1.
IN i 1
N +1
Corrigé :
h h h h i i i h i
(v − ϕ)|
h est un polynôme de degré ≤ 1 qui est nul en x et x donc il est identiquement
[xi ,xi+1 ]
i=1
i i+1
h h i i h
N
X N
X
αi ϕ i = 0 ⇒ αi ϕi (xj ) = 0, ∀j = 1, · · · , N ⇒ αj = 0, ∀j = 1, · · · , N
i=1 i=1
4. Monter que u = u ϕ (x) est solution de (5) si est seulement si U est solution
N
X
h i i h = (u1 , . . . , uN )T
(6) Ah Uh = bh
Où A = (a ) est une matrice carrée d'ordre N et b un vecteur de dimension N , on
calculera les coecients de la matrice A en fonction de h et on précisera les composantes du
h ij 1≤i,j≤N h
vecteur b .
h
h (3 pts)
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Corrigé :
4. L'équation dans (5) est linéaire par rapport à W et (ϕ ) une base W , donc : h
N
i i=1 h
i i−1 i+1
t − xi−1
t ∈ [xi−1 , xi ]
h
ϕi (t) = xi+1 − t
t ∈ [xi , xi+1 ]
h
0 sinon
donc a h
= a(ϕi , ϕj ) = 0 si
]xi−1 , xi+1 [∩]xj−1 , xj+1 [= ∅ pour j = 1, · · · , N , d'où a h
=0 si
ou , et par suite est une matrice tridiagonales avec :
ij ij
i+1≤j−1 j+1≤i−1 Ah
Z xi+1
(ϕ0i (t))2 + (ϕi (t))2 dt
h
aii = a(ϕi , ϕi ) =
xi−1
Z xi+1 Z xi Z xi+1
1 2
= dt + (ϕi (t)) dt + (ϕi (t))2 dt
xi−1 h2 xi−1 xi
3 xi
xi+1
(xi+1 − t)3
2 (t − xi−1 ) 2 2h
= + + = +
h 3h2 xi−1 3h2 xi h 3
d'où 2 2h
1 h
+ − + 0 ··· 0
h
1 3h
− +
h 6
... ... ...
..
... ... ...
h 6
Ah =
.. ... ... ...
0 0
1 h
− +
h 6
1 h 2 2h
0 ··· 0 − + +
h 6 h 3
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Le vecteur b est donné par b = L(ϕ ) = .
Z xi+1
h = (bhi )N
i=1 i i f (t)ϕi (t)dt
xi−1
Corrigé :
de même pour la ligne i = 1 et i = N . Donc A est inversible, et par suite le système (6) admet une
solution unique.
h
ku − u k ≤ a(u − u , u − u )
h W
2
a est coercive avec α = 1
h h
⇔ ku − uh k2W ≤ a(u − uh , u − vh ) + a(u − uh , vh − uh )
⇔ ku − uh k2W ≤ a(u − uh , u − vh ) ∀vh ∈ Wh
⇔ ku − uh k2W ≤ ku − uh kW ku − vh kW a est continu avec M = 1
⇔ ku − uh kW ≤ ku − vh kW ∀vh ∈ Wh
On suppose dans la suite que la solution u du problème (4) est dans C ([0, 1]) et on note π u la fonction 2
et les estimations (7) (8), démontrer que l'on a l'estimation d'erreur suivante :
ku − uh kW ≤ hC2 sup |u00 |
[0,1]
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Corrigé :
soit donc :
Z 1 Z 1
ku − πh uk2W = (u − πh u) + (u − πh u)02
2
0 0 !2 !2
donc (h
4
h 5
≤ + h2 sup |u00 (s)| ≤ h2 sup |u00 | (h < 1) 4
< h2 )
4 s∈[0,1] 4 [0,1]
et d'après (7), on a :
ku − uh kW ≤ inf ku − vh kW ≤ ku − πh ukW
vh ∈Wh
d'où :
ku − uh kW ≤ ku − πh ukW ≤ hC2 sup |u00 |
[0,1]
√
où C2 =
2
5
.
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