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Dtu PS92
Dtu PS92
Document : Règles PS 92 (DTU NF P06-013) (décembre 1995) : Règles de construction parasismique - Règles PS applicables aux bâtiments +
Amendement A1 (février 2001) + Amendement A2 (novembre 2004)
NF P 06-013
Décembre 1995
DTU Règles PS 92
Règles de construction parasismique
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'AFNOR le 20 novembre 1995 pour
prendre effet le 20 décembre 1995.
Le présent document remplace le document DTU « Règles PS 69 - Règles parasismiques 1969 et
annexes », de février 1972 (Référence DTU P 06-003)
Il inclut l'Amendement A1 de février 2001, l'Amendement A2 de novembre 2004
Correspondance
A la date de publication du présent document, des prénormes ENV (Eurocodes) sont, suivant les parties
concernées, soit en cours d'élaboration soit en cours de publication au sein du CEN/TC 250/SC 8 «
Structures en région sismique » sur la conception et le calcul des structures en zone sismique.
Analyse
Le présent document constitue les règles de conception et de calculs des bâtiments soumis à l'agression
sismique.
Ces règles définissent les dispositions qui complètent celles applicables en situation non sismique.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : construction, construction résistant au séisme, règle de construction,
conception, calcul, vérification, sécurité, risque, fondation, béton armé, construction en bois, construction
métallique, paroi, façade, maçonnerie.
Modifications
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Sommaire
• Liste des auteurs
• Avant-propos
• Préface
• 1 Objet, domaine d'application, conditions de validité
• 1.1 Objet
• 1.2 Références normatives
• 1.3 Domaine d'application
• 1.4 Contenu
• 2 Détermination de la sécurité
•
• 2.1 Actions et situations sismiques
• 2.2 Objectifs de comportement
• 2.3 Vérifications de sécurité
•
• 2.3.1 Actions de calcul
• 2.3.2 États limites ultimes
• 2.3.3 États limites de déformation
• 2.3.4 Sécurité des éléments non structuraux
• 3 Niveau minimal réglementaire de protection - valeurs de aN
•
• 3.1 Zones de sismicité
• 3.2 Classes de protection des ouvrages
• 3.3 Valeurs de aN
• 3.4 Surclassement des ouvrages
• 4 Règles générales de conception
•
• 4.1 Choix du site
•
• 4.1.1 Voisinage des failles
• 4.1.2 Zones suspectes de liquéfaction
• 4.2 Reconnaissances et études de sol
• 4.3 Fondations
•
• 4.3.1 Homogénéité du système de fondations
• 4.3.2 Choix du système de fondation
• 4.3.3 Solidarisation des points d'appui
• 4.3.4 Liaisonnement avec la structure
• 4.4 Structures
•
• 4.4.1 Ductilité
• 4.4.2 Monolithisme
• 4.4.3 Position des zones critiques
• 4.4.4 Espacement entre blocs ou ouvrages voisins
• 5 Définition du séisme de calcul
•
• 5.1 Modélisation du mouvement du sol
• 5.2 Définition de l'action sismique
•
• 5.2.1 Classification des sols
• 5.2.2 Classification des sites
• 5.2.3 Spectres de dimensionnement normalisés
• 5.2.4 Coefficient d'amplification topographique
• 5.3 Déplacement du sol
•
• 5.3.1 Déplacement absolu
• 5.3.2 Déplacement différentiel
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•
• 12.1 Généralités
•
• 12.1.1 Domaine d'application
• 12.1.2 Systèmes constructifs
• 12.2 Éléments structuraux
•
• 12.2.1 Spécifications concernant les matériaux
• 12.2.2 Dispositions constructives
• 12.2.3 Calculs et vérifications des éléments structuraux principaux
• 12.3 Éléments non structuraux
•
• 12.3.1 Définitions
• 12.3.2 Exigences de comportement
• 12.3.3 Dispositions constructives
• 12.4 Éléments divers
•
• 12.4.1 Généralités
• 12.4.2 Murs ou éléments de mur isolés
• 12.4.3 Murs de soutènement
• 12.4.4 Plafonds suspendus - plafonds fixés
• 12.4.5 Escaliers
• 13 Construction en acier
•
• 13.1 Symboles utilisés
• 13.2 Principes généraux
•
• 13.2.1 Structures en acier à comportement non dissipatif
• 13.2.2 Structures en acier à comportement dissipatif
• 13.3 Types de structures en acier
•
• 13.3.1 Structures parasismiques à comportement non dissipatif
• 13.3.2 Structures parasismiques à comportement dissipatif
• 13.4 Coefficient de comportement des structures dissipatives
• 13.5 Exigences relatives à la classe des sections
• 13.6 Calcul des déplacements élasto-plastiques
• 13.7 Assemblages situés au voisinage des zones dissipatives
• 13.8 Vérification de la résistance et de la stabilité des barres
•
• 13.8.1 Poteaux
• 13.8.2 Poutres dissipatives
• 13.8.3 Diagonales de contreventement
• 13.A Constructions mixtes
•
• 13.A.1 Symboles utilisés
• 13.A.2 Principes généraux
• 13.A.3 Types de structures mixtes
• 13.A.4 Coefficient de comportement des structures dissipatives
• 13.A.5 Exigences relatives à la classe des sections
• 13.A.6 Analyse de la structure et états limites de déformation
• 13.A.7 Assemblages mixtes situés au voisinage des zones dissipatives
• 13.A.8 Vérification de la résistance et de la stabilité des barres
• 13.A.9 Connexion acier-béton
• 13.A.10 Condition de non fonctionnement en mixte d'une poutre
• 13.A.11 Transfert d'effort entre poteau et dalle
• 14 Constructions en bois
•
• 14.1 Principes généraux
•
• 14.1.1 Domaine d'application
• 14.1.2 Déformabilité des assemblages
• 14.1.3 Rigidité des structures
• 14.1.4 Amortissement
• 14.1.5 Dissipation de l'énergie
• 14.2 Assemblages
•
• 14.2.1 Typologie des assemblages
• 14.2.2 Limite d'élasticité
• 14.2.3 Effets d'échelle
• 14.2.4 Ductilité statique
• 14.2.5 Classes de ductilité statique
• 14.2.6 Caractérisation des assemblages
• 14.3 Règles particulières aux structures en bois
•
• 14.3.1 Dispositions constructives
• 14.3.2 Régularité
• 14.3.3 Périodes de vibration
• 14.4 Coefficients de comportement
•
• 14.4.1 Structures dont les assemblages sont caractérisés par référence aux Règles CB.71
• 14.4.2 Structures dont les assemblages sont caractérisés par référence aux Règles CB. 71 et par leur classe de
ductilité
• 14.4.3 Structures hybrides
• 14.5 Vérifications
•
• 14.5.1 Combinaisons d'actions
• 14.5.2 Contraintes
• 14.5.3 Déformations maximales
• 15 Façades légères
•
• 15.1 Généralités
•
• 15.1.1 Objet
• 15.1.2 Domaine d'application
• 15.1.3 Niveau de protection
• 15.1.4 Comportement à assurer
• 15.1.5 Terminologie
• 15.2 Actions
•
• 15.2.1 Généralités
• 15.2.2 Définitions des efforts
• 15.2.3 Déformations imposées
• 15.2.4 Combinaisons d'actions
• 15.3 Règles de vérifications
• 15.4 Méthodes de calcul
•
• 15.4.1 Méthodes simplifiées
• 15.4.2 Méthode générale
• 15.5 Dispositions constructives
•
• 15.5.1 Généralités
• 15.5.2 Critères de performance
• 15.5.3 Dispositions particulières aux vitrages
• 15.5.4 Verrières
• 16 Compléments relatifs aux composants préfabriqués en béton et aux structures utilisants ces composants
•
• 16.1 Domaine d'application
• 16.2 Terminologie
•
• 16.2.1 Composants
• 16.2.2 Structures
• 16.2.3 Chaînages
• 16.2.4 Systèmes de triangulation
• 16.3 Coefficient de comportement
• 16.4 Dispositions relatives aux composants linéaires principaux
•
• 16.4.1 Dimensions minimales
• 16.4.2 Matériaux
• M FOURE CEBTP
• GUILLON EUROPE ETUDE GECTI
• GROSJEAN U.N. MACONNERIE
• HRABOVSKY BNTEC
• JALIL SOCOTEC
• LERAY CGPC
• MARRAST UNSFA
MME MICHEL CTTB
• M MONTRELAY CAPEB
• MOULIN Expert
• PECKER GEODYNAMIQUE ET STRUCTURE
• RAYNAUD CEBTP
• SCHMOL SNBATI
• SOLLOGOUB GEODYNAMIQUE ET STRUCTURE
• SOULOUMIAC BUREAU VERITAS
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• THONIER FNTP
• WALTER GEODYNAMIQUE ET STRUCTURE
Membres rédacteurs
Président : M JALIL
Groupe de rédaction :
• M ARIBERT CTICM
• BIGER BUREAU VERITAS
• BISCH SECHAUD ET METS
• CAPRA SPIE BATIGNOLLES
• COIN SAE
• DARDARE CERIB
• JALIL SOCOTEC
• MOULIN Expert
• SOULOUMIAC BUREAU VERITAS
Membres :
• M COMAIR CERIB
• CONSTANTINIDIS BOUYGUES S.A.
• COSTES IGPC
• FOURE CEBTP
• SCHMOL SNBATI
Avant-propos
Le niveau de protection visé
L'objectif principal des règles est de protéger les vies humaines, avec une faible probabilité de ruine des bâtiments par écroulement
pour un niveau d'agression nominal du séisme. Un deuxième objectif important est la limitation des dommages matériels, mais,
dans la mesure où sont admises de larges incursions des matériaux dans leur domaine plastique, une proportion un peu plus
importante de bâtiments peut ne pas être réparable après l'épreuve d'un séisme à l'accélération nominale. La probabilité de
réparabilité s'améliore rapidement si on considère des niveaux inférieurs au niveau nominal. En revanche, la probabilité de ruine
par écroulement augmente rapidement quand le niveau d'agression dépasse le nominal.
L'action sismique est considérée comme accidentelle et les coefficients de sécurité partiels adoptés sont ceux relatifs à cette
situation. Néanmoins, afin de répondre aux objectifs fixés, on a cherché à éviter les risques de rupture fragile au voisinage de
l'accélération nominale en utilisant des coefficients de sécurité partiels complémentaires (par exemple pour l'effort tranchant et la
contrainte de compression dans les murs en béton armé), et on a pénalisé les structures présentant des irrégularités de nature à
augmenter le risque de comportements mal maîtrisés.
Enfin, comme dans les règles PS 69/82, l'importance socio-économique du bâtiment considéré est prise en compte par une
modulation de l'accélération nominale. Cette disposition est d'ordre réglementaire, car rendue obligatoire par l'arrêté du 16 juillet
1992, paru le 6 août 1992, pris en application du décret du 14 mai 1991 relatif à la prévention du risque sismique.
La prévention du risque sismique
Les règles PS 92 visent à améliorer de manière significative la prévention du risque sismique par rapport aux Règles PS 69/82 :
• Elles apportent des éléments très complets et nouveaux concernant les fondations et les problèmes liés au sol : la prévention
des risques de liquéfaction des sols et d'instabilité des pentes, la prise en compte des effets amplificateurs liés à la topographie,
des méthodes d'analyse de l'interaction dynamique sol-structure, la définition de l'action des sols sur les niveaux enterrés des
bâtiments. Les différents types de fondations usuelles des bâtiments sont traités.
• En ce qui concerne les dispositions constructives, elles concernent essentiellement les ossatures en béton armé et les murs
en maçonnerie, et, par rapport aux Règles PS 69/82, elles évoluent dans le sens d'une plus grande exigence, justifiée par
l'expérience acquise, et apportent des compléments indispensables pour traiter un plus grand nombre de cas.
• Elles apportent une meilleure différenciation de la prise en compte de la ductilité en fonction des matériaux et des types de
structures : cette modulation apparaît par le biais d'un coefficient de comportement qui dépend du matériau, du type de
contreventement, de la régularité du bâtiment et, dans certains cas, des dispositions constructives.
• Les méthodes de calcul proposées, dont le niveau de simplification dépend de la régularité du bâtiment, imposent une
modélisation plus fine dans le cas des bâtiments irréguliers, notamment pour une meilleure prise en compte de la torsion.
• Les différents types de constructions (béton, acier, etc.) sont traités de façon beaucoup plus complète, tant du point de vue de
leur conception générale que de leurs dispositions constructives. Les constructions à murs porteurs en béton armé, qui
n'étaient pas spécifiquement traitées dans le texte PS 69/82 malgré leur très large usage en France, font l'objet de
spécifications détaillées. De même, les constructions métalliques et en bois font l'objet de traitements spécifiques.
montrer que les effets des actions de calcul diffèrent peu pour les portiques en béton armé, qu'elles augmentent sensiblement pour
les murs en béton armé et en maçonnerie, mais qu'elles peuvent être plus ou moins fortes pour les structures en charpente
métallique selon le type de contreventement utilisé.
De façon générale, les structures moins ductiles sont pénalisées et, dans la très grande majorité des cas, les nouvelles valeurs de
la résistance requise sont supérieures à celles obtenues par l'application des Règles PS 69/82.
Il apparaît que les majorations d'actions les plus sensibles, auxquelles conduit l'application des nouvelles règles, concernent les
constructions dont le contreventement est assuré par des murs rigides en béton (refends, pignons, cages...), parti constructif le plus
couramment retenu pour les bâtiments principalement d'habitation.
Perspectives d'évolution
Néanmoins, la rédaction de ce texte et sa discussion ont bien montré qu'il subsistait des questions techniques à approfondir. Ainsi
les présentes spécifications sont susceptibles d'être révisées dès que des avancées suffisamment significatives donneront matière
à les améliorer.
Dans cette perspective, le présent texte apporte une contribution aux travaux du Comité Européen de Normalisation (CEN) servant
de base à l'élaboration de l'Eurocode 8.
Préface
Le présent document " PS 92 " énonce les règles parasismiques de conception et de vérification de projets de bâtiment en
complément des règles générales relatives aux différents types de construction : en béton, en acier, en bois, en maçonnerie, etc.
Ces règles se substituent aux Règles PS 69 complétées en 1982 par un addendum tiré des leçons du séisme d'EL ASNAM de
1980. Depuis cette date, la plupart des membres de la commission de révision des Règles PS 69, auxquels se sont joints d'autres
experts, ont poursuivi leurs travaux pour tenir compte des progrès du génie parasismique et bénéficier des leçons des séismes
récents tels que ceux de MEXICO (1985), SPITAK (Arménie - 1988), LOMA PRIETA (Californie - 1989).
Les progrès des connaissances en matière de construction parasismique ont fait apparaître que certains des concepts retenus
dans les Règles PS 69, maintenant dépassés, devaient être revus. Cela a fait apparaître la nécessité de publier de nouvelles
règles, de manière à apporter une amélioration sensible à la fiabilité des constructions.
1.1 Objet
Les présentes règles ont pour objet, dans les régions exposées à des séismes, de proportionner la résistance des ouvrages aux
secousses sévères qu'ils sont susceptibles de subir, pour leur conférer un comportement global satisfaisant en vue d'assurer la
sécurité des personnes. Elles visent aussi à limiter les dommages économiques.
Les règles définissent ainsi des précautions qui complètent celles applicables en toutes régions. Ces règles sont établies sur la
base de mouvements de sol forfaitaires, considérés comme descriptifs des mouvements forts attendus dans les zones concernées
et vis-à-vis desquels la résistance doit être assurée.
En ce qui concerne le béton armé, les bâtiments sont ceux relevant de la partie B des règles BAEL . Les constructions métalliques
concernées par les présentes règles sont celles relevant du DTU P 22-701 ou de l' Eurocode 3 avec son Document d'Application
National (D.A.N.).
Note sur le paragraphe 1.1
Ces règles concernent les constructions neuves. Les dispositions constructives ne peuvent s'appliquer in extenso aux bâtiments
anciens. Elles doivent alors faire l'objet de justifications spécifiques.
NF P 06-001
Bases de calcul des constructions - Charges d'exploitation des bâtiments (juin 1986).
DTU P 06-006
Règles N 84 - Actions de la neige sur les constructions.
NF P 06-014
Règles de construction parasismique - Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés (Règles
PS-MI 89 révisées 92).
NF P 08-302
Murs extérieurs des bâtiments - Résistance aux chocs - Méthode d'essais et critères.
DTU P 11-211
DTU 13.11 - Fondations superficielles.
NF P 10-202-1, 2 et 3
Parois et murs en maçonnerie de petits éléments (Référence DTU 20.1).
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NF P 18-210
Murs en béton banché (Référence DTU 23.1).
NF P 22-460
Assemblages par boulons non précontraints - Dispositions constructives et calcul des boulons (juin 1979).
DTU P 22-701
Règles CM 66 - Règles de calcul des constructions en acier.
NF P 28-001
Façades légères - Définitions - Classifications - Terminologie (décembre 1990).
NF P 68-202
Plafonds suspendus en éléments de terre cuite (Référence DTU 25.231).
NF P 72-202-1, 2 et 3
Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l'application d'un enduit en plâtre - Exécution des cloisons en carreaux de
plâtre (Référence DTU 25.31).
1.3 Domaine d'application
Les présentes règles s'appliquent essentiellement aux systèmes sol-structure répondant principalement par inertie à un
mouvement sismique imposé à leur base. Ne sont visés que les bâtiments pour lesquels les conséquences d'un séisme demeurent
circonscrites à leurs occupants et à leur environnement immédiat.
Sont exclus du domaine d'application des présentes règles : les ouvrages réalisés à l'aide de matériaux structuraux ou de systèmes
non couverts par les documents normatifs en vigueur.
Note sur le paragraphe 1.3
Les bâtiments ainsi visés correspondent à ceux de la catégorie dite à risque normal, définie par le décret du 14 mai 1991 .
Les procédés de construction non traditionnels relèvent de la procédure de l'Avis Technique institué par le ministère chargé de
l'Equipement et du logement et par le ministère chargé du Développement Industriel et Scientifique. Les Avis Techniques
définissent alors les conditions de vérification et les spécifications complémentaires visées aux deuxième et troisième termes de
l'énumération du paragraphe 1.4.
1.4 Contenu
Les présentes règles, en plus des règles générales de conception et de calcul :
• définissent, à partir de choix effectués par la puissance publique, les actions sismiques de calcul à prendre en compte et les
combinaisons d'actions correspondantes ;
• précisent les objectifs de comportement au regard de ces combinaisons, ainsi que les conditions dans lesquelles doivent être
effectuées les vérifications de sécurité ;
• définissent, le cas échéant, les spécifications complémentaires auxquelles doivent satisfaire les matériaux utilisés ainsi que
les dispositions techniques à adopter ; elles indiquent pour les différents matériaux et types de structure les valeurs des divers
coefficients intervenant dans les différentes méthodes de calcul.
2 Détermination de la sécurité
peu probables, mais auxquels il ne paraît pas possible de poser des limites absolues. Les précautions édictées assureraient au
moins, en un tel cas, une grande limitation des dommages. Elles sont modulées (voir article 3 ) selon l'importance socio-
économique des bâtiments.
Le niveau de ces précautions, imposées par la puissance publique, correspond ainsi à un arbitrage de fait entre le risque relatif à
l'ouvrage, du point de vue de la sécurité publique et de la préservation du potentiel économique, et les dépenses mises à la charge
de la collectivité nationale pour la protection parasismique.
Le Maître d'Ouvrage peut imposer un niveau plus élevé de précautions par la voie des Documents Particuliers du Marché (D.P.M.).
L'acceptation de déformation du domaine post-élastique répond à des considérations d'ordre économique, et parfois à des
impératifs de faisabilité.
Ces actions sont à considérer indépendamment les unes des autres. Elles entrent dans les vérifications sous la forme des
combinaisons de calcul.
Pour un même spectre et la même accélération nominale, cette sévérité dépendrait encore de la durée des mouvements, que les
méthodes de calcul ne prennent généralement pas en compte. Si la durée estimée est spécialement importante, le Maître
d'Ouvrage peut imposer des conditions plus sévères par la voie des Documents Particuliers du Marché (D.P.M.).
3.3 Valeurs de aN
En fonction des zones de sismicité et des classes de risque, les valeurs de aN sont fixées par voie d'arrêté.
Note sur le paragraphe 3.3
Il n'existe qu'une très mauvaise corrélation entre l'intensité macrosismique et l'accélération maximale d'un point du sol au cours de
la secousse (ou tout autre paramètre du même genre).
Pour une accélération nominale donnée, l'agressivité, en relation avec l'intensité macrosismique, dépend de la forme du spectre
normalisé associé, c'est-à-dire de la nature du sol du site (paragraphe 5.2.2 ). Pour le même spectre et les mêmes niveaux
d'accélération, l'agressivité d'un séisme réel dépend encore de la durée des mouvements, ceci est pris en compte de manière
simplifiée au stade du choix de aN .
Les valeurs des accélérations nominales aN sont fixées par l' Arrêté du 29/05/1997 .
L'évaluation du risque de liquéfaction doit être faite suivant les dispositions des paragraphes 9.1.2 à 9.1.5 ; les mesures à prendre
lorsque la sécurité apparaît insuffisante vis-à-vis de ce risque sont précisées au paragraphe 9.1.6 .
Note sur le paragraphe 4.1.2
Les plans d'exposition aux risques ou les cartes de microzonage, lorsqu'ils existent, mentionnent les zones liquéfiables de quelque
étendue. Ces indications ne peuvent cependant pas être tenues pour exhaustives, des formations liquéfiables de faible étendue
pouvant avoir échappé aux investigations à grande échelle sur lesquelles sont basés ces documents. Inversement, la présence
d'une zone liquéfiable n'implique pas nécessairement l'abandon du site. La hauteur de la zone liquéfiable, sa position par rapport à
la surface libre du sol et par rapport à la fondation, et surtout le type de structure et le mode de fondation sont les éléments les plus
importants de la décision.
La nature et les modalités des reconnaissances à effectuer et des justifications à produire sont définies dans le paragraphe 9.1 .
4.3 Fondations
a Les points d'appui d'un même bloc de construction doivent être en règle générale solidarisés par un réseau bidimensionnel
de longrines (ou tout autre système équivalent) tendant à s'opposer à leur déplacement relatif dans le plan horizontal.
b On peut se dispenser de réaliser cette solidarisation à la condition que les effets des déplacements différentiels soient pris en
compte dans les calculs.
c Aucune précaution particulière n'est exigée dans le cas de semelles convenablement engravées dans un sol rocheux ou de
consistance rocheuse, non fracturé et non délité.
Note sur le paragraphe 4.3.3
Un dallage en béton armé et bien conçu à cet effet peut jouer le rôle de solidarisation des points d'appui.
4.4 Structures
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4.4.1 Ductilité
Les divers éléments structuraux doivent présenter une ductilité suffisante pour conserver leur résistance de calcul sous les
déformations qu'ils sont exposés à subir au cours du mouvement sismique.
A défaut d'autres justifications, cette condition est réputée satisfaite si, l'ouvrage étant calculé conformément aux présentes règles,
les dispositions techniques définies dans le présent document pour les différents matériaux sont respectées.
4.4.2 Monolithisme
Les structures doivent être conçues de manière à constituer des ensembles aussi monolithiques que possible.
En particulier, on ne doit pas diminuer sans nécessité l'hyperstaticité d'un système. Lorsque, du fait de la nature d'un ouvrage ou
des nécessités de son exploitation, il est introduit des liaisons isostatiques, toutes dispositions doivent être prises pour éviter la
formation d'un mécanisme, avec une forte prédominance d'articulations, qui mettrait en cause la stabilité d'ensemble de la
structure.
Lorsqu'il est recouru à l'utilisation d'éléments préfabriqués ou préassemblés, les assemblages doivent être réalisés de façon telle
que, dans son état final, la construction présente le même degré de monolithisme que la construction conventionnelle de même
forme et de mêmes dimensions. A défaut, on applique les prescriptions de l' article 16 .
Note sur le paragraphe 4.4.2
Il est important que les jonctions des éléments préfabriqués, entre eux ou vis-à-vis du reste de la structure, ne constituent pas des
zones de fragilité.
poteaux l'apparition de rotules plastiques, moyennant une justification montrant que, malgré l'affaiblissement des raideurs de zones
critiques, une limite d'instabilité n'est pas atteinte.
En outre, et autant que possible, toutes dispositions doivent être prises pour que la formation de rotules plastiques dans les
éléments porteurs verticaux ne puisse pas précéder la formation de rotules dans les éléments horizontaux (poutres horizontales,
linteaux, traverses inclinées).
4.4.4.1 Principe
Les joints de séparation (joints de dilatation, joints de rupture) doivent assurer l'indépendance complète des blocs qu'ils délimitent.
En règle générale, et en dehors du cas des joints de rupture imposés par les contacts de formation de propriétés géotechniques
très différentes ( voir 4.3.1 ), il n'est pas nécessaire de les poursuivre en fondation.
4.4.4.2 réalisation
Les joints doivent être soigneusement débarrassés de tout matériau et être protégés durablement contre l'introduction de corps
étrangers susceptibles d'en altérer le fonctionnement.
Les couvre-joints, les matériaux d'obturation ou d'étanchéité ne doivent pas pouvoir transmettre d'effort notable d'un bloc à l'autre.
4.4.4.3 largeur
La largeur des joints doit être telle que les blocs qu'ils séparent ne puissent entrer en contact au cours de leur mouvement. Elle ne
peut être inférieure à 4 cm en zones la et Ib, et à 6 cm en zones II et III.
Le mouvement de translation est défini par trois composantes : deux composantes horizontales orthogonales et la composante
verticale.
Chaque composante du mouvement est caractérisée par un spectre de réponse en termes d'accélération et donné en annexe A
et dont dérivent les spectres de dimensionnement définis au paragraphe 5.2.3 .
On utilise le même spectre pour les deux composantes horizontales du mouvement.
La composante verticale est, sauf spécification contraire, considérée comme d'intensité égale à 70 de celle des composantes
horizontales.
Les déplacements différentiels doivent être considérés dans les trois directions principales ; dans une direction donnée, ils sont
évalués à partir du déplacement maximal du sol dans cette direction.
Note sur le paragraphe 5.1
Les spectres considérés ne sont pas des spectres élastiques déduits directement des mouvements du sol, mais des spectres
conventionnels de dimensionnement, directement utilisables par les méthodes pseudo-dynamiques simplifiées. Les spectres
élastiques de base sont fournis en annexe A .
• Sites S1
• sols du catégorie a en épaisseur supérieure à 15 m
• sols du catégorie b en épaisseur inférieure à 15 m
• Sites S2
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Document : Règles PS 92 (DTU NF P06-013) (décembre 1995) : Règles de construction parasismique - Règles PS applicables aux bâtiments +
Amendement A1 (février 2001) + Amendement A2 (novembre 2004)
• Sites S3
• sols du catégorie b en épaisseur supérieure à 50 m
• sols du catégorie c en épaisseur comprise entre 10 m et 100 m
Dans le cas de sites comportant des sols du catégorie c en épaisseur supérieure à 100 m, il convient de procéder à une étude
particulière en vue de la détermination d'un spectre spécifique.
Ces descriptions supposent que les sols en cause sont disposés en formations à peu près régulières. Dans le cas de formations
irrégulières ou lenticulaires, ou en cas d'ambiguté, il convient de procéder à l'assimilation qui, compte tenu de la forme des spectres
ci-dessous et des périodes propres de la structure, conduit au degré de conservatisme immédiatement supérieur.
Note sur le paragraphe 5.2.2
Les profils de sol sont représentés schématiquement ci-dessous :
Figure 3 Classification des sites
L'attention est attirée sur le fait qu'un spectre peut être plus défavorable qu'un autre dans une certaine bande de périodes et plus
favorable dans une autre bande.
5.2.3.1 Généralités
Les spectres de dimensionnement normalisés sont donnés pour la valeur 5 de l'amortissement relatif et sont rapportés à la valeur
unité de l'accélération nominale.
Leur forme est représentée dans la figure 4 ci-contre. Elle répond à la définition analytique suivante :
• Branche A'C : RD (T) = R M
2/3
• Branche CD' : RD (T) = R M [TC / T]
2/3 5/3
• Branche D'E' : RD (T) = R M [TC / TD ] [TD / T]
Pour la simplicité, on ne proportionne pas ces relèvements au coefficient " q " choisi (voir paragraphe 6.3.2 et note sur le
paragraphe 6.3.2 ). Dans le cas où q = 1, on garde le spectre de dimensionnement indiqué.
Ces modifications sont destinées à permettre une prise en compte approximative et globale de comportements élastoplastiques
répartis dans la structure. Lorsque ces effets sont pris en compte plus directement dans la modélisation, il convient de revenir aux
spectres élastiques normalisés et d'abandonner l'usage du coefficient de comportement global.
Les équations analytiques des branches de ces spectres sont données pour chaque type de site au tableau 4.
Tableau 4 Equations analytiques de spectres de dimensionnement normalisées
Le coefficient :
• prend la valeur :
• = 1 pour l - i 0,40
• = 1 + 0,8 (I - i - 0,4) pour 0,40 I - i 0,90
• = 1,40 pour I - i 0,90
• I et i sont pris en valeur algébrique
• Sur le tronçon CB du versant amont défini par la longueur b de sa projection horizontale (exprimée en mètres) :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
• fait l'objet d'un raccordement linéaire entre les valeurs 1 et le long des deux tronçons AC et BD, de longueur :
• a = AC = H/3
• c = BD = H/4
• prend la valeur 1 à l'aval du point A et à l'amont du point D.
Dans le cas où les deux points sont situés de part et d'autre d'une discontinuité mécanique ou topographique accusée, la valeur de
d est à majorer de 50 .
Note sur le paragraphe 5.3.2
Par discontinuité mécanique, on entend le contact de deux formations géologiques de propriétés très différentes (par exemple
contact de formations rocheuses et sédimentaires ; de formations stratifiées horizontalement et de couches présentant un pendage
accusé) ou encore les failles reconnues inactives.
Par discontinuité topographique, on entend les dépressions naturelles (thalwegs, etc.) ou artificielles (tranchées, etc.) de
profondeur supérieure à 5 m.
Dans le cas de thalwegs ou de tranchées, cette majoration s'entend pour des profondeurs supérieures à 10 m.
Pour des profondeurs comprises entre 5 m et 10 m, il peut être procédé à une interpolation linéaire.
Il est rappelé que dans le cas où il est procédé à un calcul linéaire ou à un calcul linéaire équivalent du type défini en 6.3.2 , les
effets de chaque composante peuvent être évalués séparément puis combinés suivant les règles du paragraphe 6.4 . Les
sollicitations dues aux systèmes b) et c) et éventuellement au système d) sont combinées au résultat précédent.
En ce qui concerne la charge de neige (dont la valeur est spécifiée en fonction de l'altitude, jusqu'à 2 000 m, dans les Règles N84 -
paragraphe 3.2 ), la valeur de C6 est la suivante :
• pour une altitude inférieure ou égale à 500 m : C6 = 0
• pour une altitude supérieure à 500 m : C6 = 0,30
La charge due à la présence de personnes sur une terrasse accessible n'est pas à cumuler avec la charge de neige.
Le coefficient C6 applicable à une certaine action doit être pris égal à 0 lorsque cette éventualité est plus défavorable pour la
résistance ou l'équilibre de l'élément étudié.
Les coefficients C6 applicables aux charges d'exploitation pour le calcul des actions locales sont égaux à 1,0.
Note sur le paragraphe 6.2.1
Il est rappelé que les valeurs des charges d'exploitation et de la surcharge de neige, dans le cas des situations accidentelles de
type sismique, ont le sens de valeurs caractéristiques ou nominales, telles qu'elles sont définies dans la norme NF P 06-001 pour
les charges d'exploitation des bâtiments et dans le DTU P 06-006, Règles N84 pour la neige. Par ailleurs, l'introduction du
coefficient C6 offre l'intérêt de n'avoir à considérer qu'une modélisation unique des masses pour l'analyse de la structure.
éventuellement préjudiciables à la sécurité de l'ouvrage et permettre en particulier l'identification des zones pouvant donner lieu à
des concentrations de déformations ou à des déformations post-élastiques importantes.
Note sur le paragraphe 6.2.2
La discrétisation en solides d'étendue non négligeable implique, en règle générale, l'introduction de degrés de liberté de rotation et
celle d'inerties de rotation. Dans la réduction en éléments quasi ponctuels, il convient de ne pas omettre les couples résultant du
transfert des forces au centre de gravité. Les rotations peuvent être négligées si la discrétisation est suffisamment fine pour qu'on-
puisse considérer que leurs effets sont convenablement simulés par les translations des masses élémentaires. Elles peuvent
également être négligées s'il apparaît que ces rotations sont a priori négligeables.
Le choix du modèle est pour une large part affaire de jugement. Le modèle doit faire apparaître les couplages significatifs entre
degrés de liberté de directions différentes. Les meilleurs modèles sont ceux qui rendent compte de l'essentiel sans superflu ; en
particulier, l'apparition au niveau des résultats de modes inférieurs n'apportant qu'une contribution négligeable à la réponse, est
souvent l'indice d'une modélisation inutilement sophistiquée.
6.2.3 Liaisons
6.2.3.1 Nature
Les liaisons entre les différentes masses sont réalisées par des éléments des structures à comportement linéaire élastique.
Les liaisons non linéaires peuvent toutefois être envisagées sur justifications particulières.
6.2.3.2 rigidités
1 Le modèle doit prendre en compte l'ensemble des éléments structuraux ou non, susceptibles d'apporter une contribution
sensible à la rigidité de la structure, même s'ils sont négligés dans les calculs de résistance.
2 Les valeurs des modules d'élasticité ou autres paramètres à introduire dans les modèles linéaires pour les divers matériaux
sont les valeurs moyennes des règles de calcul de ces matériaux.
3 Les caractéristiques mécaniques d'une section droite d'un élément en béton sont calculées à partir de son coffrage.
Note sur 1) du paragraphe 6.2.3.2
Cette règle prend toute son importance, notamment dans le cas d'ossatures en portiques dont le fonctionnement peut être plus ou
moins bridé par la présence de maçonnerie de remplissage.
Les rigidités sont prises en compte pour la détermination des périodes propres (voir 6.2.4) donc des actions sismiques en fonction
du spectre, et pour celle des déformées modales. L'adoption de rigidités relativement élevées, avec prise en compte de la rigidité
totale des remplissages et en section non fissurée du béton, tend ainsi à majorer les actions et les sollicitations par rapport à la
situation réelle, mais ceci est cohérent avec la définition des coefficients de comportement et il importe de ne pas prendre en
compte les assouplissements réels.
Les catégories de sols mentionnées ci-dessus sont répertoriées au paragraphe 5.2 ( tableau 2 ).
Selon le présent article, il ne doit pas être tenu compte de l'interaction sol-structure et le mouvement du sol est supposé
imposé à un niveau conventionnel.
Les masses situées sous le niveau d'encastrement de dimensionnement et y compris celles situées à ce niveau, sont
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Les limitations indiquent que si l'ouvrage est complètement enterré (H0 = 0), la hauteur de dimensionnement à prendre en compte
est nulle ; ce type d'ouvrage est à analyser au titre des ouvrages enterrés.
La règle spécifiée s'applique même lorsque le sol est constitué d'un bicouche ; on peut rencontrer par exemple les cas suivants :
Dans la détermination de la hauteur de dimensionnement, il est réaliste d'arrondir la cote au plancher le plus proche.
Pour la vérification des éléments structuraux, c'est le modèle complet du bâtiment de hauteur Ht qui doit être pris en compte.
6.2.3.4 Amortissement
8
9
10
11 Structures composites
12 Lorsque la structure est constituée de plusieurs matériaux, la valeur du pourcentage d'amortissement critique est égale,
pour chacun des modes considérés à :
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27 où :
• désigne le pourcentage d'amortissement critique du mode considéré ;
• E désigne l'énergie élastique de la structure, associée à la déformée modale considérée ;
• i Sommation étendue à l'ensemble des matériaux constituant la structure ;
• i désigne, pour chaque matériau, le pourcentage d'amortissement critique défini dans le tableau 6 ;
• E i désigne la part d'énergie élastique, associée à la déformée modale considérée, emmagasinée dans chacun des
matériaux.
6.3.1 Généralités
Dans le présent document, sont considérées les structures de bâtiment ne présentant que des non-linéarités de comportement des
matériaux et des non-linéarités géométriques peu accusées.
Note sur le paragraphe 6.3.1
En ce qui concerne les non-linéarités, on distingue :
• les non-linéarités de comportement des matériaux, qui correspondent aux excursions de certaines parties du système hors du
domaine élastique conventionnel ;
• les non-linéarités géométriques, qui correspondent aux modifications subies par la géométrie du système du fait des
déformations ou déplacements subis par ce dernier, par exemple les effets dits " du second ordre ", en particulier ceux dus aux
forces de gravité, aux soulèvements des fondations, etc. ;
• les non-linéarités mécaniques qui tiennent à la nature ou aux caractéristiques des liaisons :
• dissymétries de comportement en compression et traction ; liaisons unilatérales à l'exclusion de celles apparaissant par
fissuration ;
• percussions ;
• utilisation de dispositifs mécaniques ou de matériaux de caractéristiques non linéaires, en particulier dispositifs de friction,
de glissement, etc.
Dans certaines installations peuvent apparaître des non-linéarités dues à la variation des masses liées à la structure (fluides). Dans
le présent document, elles sont rangées dans les non-linéarités géométriques.
Le coefficient " q " forfaitaire fixé par les présentes règles est global pour le bâtiment, il est fixé en fonction de la nature des
matériaux constitutifs, du type de construction, des possibilités de redistribution d'efforts dans la structure et des capacités de
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Avec q ' q
• T est exprimée en secondes ;
• correction d'amortissement.
Les composantes horizontales peuvent en outre être considérées séparément pour le dimensionnement de la structure ( = 0, = 0,
troisième équation négligée) dans le cas des constructions régulières (au sens de 6.6.1 ) contreventées de telle sorte qu'aucun
élément vertical ne puisse être sollicité simultanément dans deux directions sismiques différentes (voir figure 12 ).
Il est loisible de substituer aux combinaisons linéaires pondérées un cumul quadratique des effets des trois directions sismiques sur
chacune des variables d'intérêt (en fait sur toute grandeur linéairement liée à chacune des excitations sismiques).
Note sur le paragraphe 6.4
En cas de cumul quadratique, les valeurs à prendre en compte sont comprises entre la variable cumulée (toujours positive) et son
opposé (variable cumulée multipliée par - 1).
La méthode du cumul quadratique ne conduisant pas à des effets concomitants, il est erroné de déduire un effet produit par une
combinaison de deux variables d'intérêt de la combinaison des cumuls quadratiques de ces variables. Il faut évaluer la grandeur
combinée sous chaque excitation sismique et ne faire le cumul quadratique qu'après coup.
Comme exemples de structures pour lesquelles cette simplification ne peut pas être opérée, on peut citer :
a les voûtes ou arcs, les portiques à montants inclinés ou à traverses brisées, etc. ; les structures comportant des poteaux ou
voiles supportés par une poutre ou un poitrail horizontal, etc. ;
b les bâtiments présentant des transparences dans les niveaux inférieurs, etc.
6.5 Notations
Les notations utilisées sont les suivantes :
• M masse totale au-dessus de l'interface sol-structure
• M i masse modale du mode de rang i
• mr masse de l'étage r
• ur composante de déplacement de l'étage r dans la déformée modale considérée
• T période du mode fondamental
• q coefficient de comportement (voir 6.3.3 )
• R(T) accélération spectrale telle que :
• R(T) = aN R D (T)
• avec :
• aN accélération nominale (voir 3.3 )
• coefficient topographique (voir 5.2.4 )
• correction d'amortissement (voir 5.2.3.4 )
• RD (T) ordonnée du spectre de dimensionnement normalisé (voir 5.2.3 )
NOTE :
Pour la vérification au glissement d'une structure fondée sur radier, il convient d'inclure la masse du radier à la masse totale M.
a Il ne doit pas exister de couplage significatif entre les degrés de libertés horizontaux et verticaux. Il faut en particulier pour
cela que la structure de contreventement ne comporte pas d'élément porteur vertical dont la charge ne se transmette pas en
ligne directe à la fondation (voir figure 13 ).
b Dans chacun des deux plans verticaux passant par les axes principaux de l'ouvrage, la structure doit pouvoir être réduite, par
les méthodes indiquées au paragraphe 6.2 , à un système plan ne comportant qu'une seule masse à chaque niveau. Vis-à-vis
des excitations verticales, elle doit être réductible à un système plan ne comportant qu'une seule masse le long d'une même
verticale (voir figure 14 ).
c La structure doit comporter au moins trois plans de contreventement non concourants.
d Les planchers ou diaphragmes horizontaux doivent présenter, eu égard à la disposition et à la raideur des contreventements
verticaux, une rigidité suffisante pour qu'ils puissent être considérés indéformables dans leur plan (voir figure 15 ).
e La forme de la construction en plan, ainsi que la distribution des masses et des rigidités suivant la hauteur, doivent satisfaire
aux conditions de régularité indiquées en 6.6.1.2 et 6.6.1.3 ci-après.
Note sur le paragraphe 6.6.1.1
La figure note 13 ci-dessous donne des exemples de structures auxquelles les règles simplifiées ne peuvent pas être appliquées
du fait de la condition a).
Figure 13 Exemples de structures présentant une rupture d'alignement dans les descentes de charge
La figure 14 ci-dessous représente deux types de structures auxquelles les méthodes simplifiées ne sont pas applicables du fait
de la condition b).
Figure 14 Exemples de structures discontinues à certains niveaux
Dans le cas où le contreventement est assuré par des voiles i d'inertie I i , situés suivant les axes principaux des ouvrages, le rayon
r est donné par :
C : centre de torsion
2
La formule rx est valide lorsque la déformalité à l'effort tranchant reste négligeable.
a Le bâtiment doit présenter une configuration sensiblement symétrique vis-à-vis de deux directions orthogonales, tant en ce
qui concerne les raideurs de flexion que la distribution des masses (voir figure 16 ).
b La forme de la construction doit être compacte et les dimensions des parties rentrantes ou saillantes ne doivent pas excéder
25 de la dimension totale du bâtiment dans la direction correspondante (voir figure 17 ).
c L'élancement = Lx/Ly de la section en plan du bâtiment ne doit pas excéder la valeur 4 (voir figure 18 ).
d A chaque niveau y compris dans la hauteur des fondations et pour chaque direction de calcul, l'excentricité structurale doit
vérifier :
e eo 0,2 r et r 0,2 L (voir figure 18 )
f avec :
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
q
r
s
t
u
v (voir figure 19 )
w La raideur de translation est calculée à partir du déplacement total lié à la flexion et à l'effort tranchant l'ensemble des points
C et G de tous les étages doit se projeter à l'intérieur d'un rectangle de 0,2 r de côté (voir figure 18 ).
x A chaque niveau, et pour chaque direction de séisme, on doit vérifier la relation :
y
z
aa
bb
cc
dd
ee
ff
gg
hh
ii
jj
kk La condition d'élancement limite exigée à l'article 6.6.1.2.1.1 c) ne s'applique pas aux bâtiments à un seul niveau lorsque
ces bâtiments disposent en toiture d'un diaphragme horizontal rigide en plan ou lorsque les rigidités latérales et les masses
peuvent être considérées comme distribuées régulièrement le long de la dimension Lx.
ll Dans ce dernier cas, l'espacement entre systèmes structuraux principaux assurant les distributions de rigidité et de masse ne
doit pas dépasser 12 m. En outre, pour deux systèmes structuraux principaux quelconques, le ratio des rapports des rigidités
aux masses (Kj /Mj ) doit être compris entre les valeurs 0,8 et 1,2
a La structure ne doit pas comporter d'élément porteur vertical dont la charge ne se transmette pas en ligne directe à la
fondation. De façon plus générale, il ne doit pas exister de couplage significatif entre degrés de libertés horizontaux et
verticaux.
b Dans chacun des deux plans verticaux définis par l'axe de torsion et les directions horizontales de calcul, la structure doit
pouvoir être réduite par les méthodes indiquées au paragraphe 6.2 à un système plan ne comportant qu'une seule masse à
chaque niveau.
c Vis-à-vis des excitations verticales, elle doit être réductible à une poutre verticale unique le long de laquelle sont alignées les
masses des différents niveaux.
d Dans le cas d'un rétrécissement graduel sur la hauteur et préservant sensiblement la symétrie du bâtiment, le retrait à
chaque étage ne doit pas dépasser 15 de la dimension en plan du niveau précédent, sans que le retrait global ne dépasse 33
de la dimension en plan de l'ouvrage au niveau du sol (voir figure 20 a) ).
e Dans le cas d'un élargissement graduel sur la hauteur et préservant sensiblement la symétrie du bâtiment, le porte-à-faux à
chaque étage ne doit pas dépasser 10 de la dimension en plan du niveau précédent, sans que le porte-à-faux global ne
dépasse 25 de la dimension en plan de l'ouvrage au niveau du sol (voir figure 20 b) ).
f Dans le cas de rétrécissement apparaissant sur une seule façade, le retrait à chaque étage ne doit pas dépasser 10 de la
dimension en plan du niveau précédent, sans que le retrait global ne dépasse 20 de la dimension en plan de l'ouvrage au
niveau du sol (voir figure 20 c) ).
g Par dérogation à la règle c), si un seul rétrécissement au plus égal à 33 et préservant la symétrie se trouve placé dans les 15
inférieurs ou supérieurs de la hauteur totale du bâtiment au-dessus du sol d'assise des fondations, le bâtiment peut encore être
classé comme régulier (voir figure 20 e) ).
h Par dérogation à la règle d), si un seul élargissement au plus égal à 25 et préservant la symétrie se trouve placé dans les 15
inférieurs de la hauteur totale du bâtiment, celui-ci peut encore être classé comme régulier (voir figure 20 d) ).
i La distribution des raideurs doit être sensiblement régulière sur la hauteur de l'ouvrage, le rapport des raideurs étant compris
entre les valeurs suivantes :
j 0,67 K i /Ki-1 1,33
k K i et Ki - 1 étant les raideurs des contreventements de deux étages consécutifs dans la même direction de calcul.
l La distribution des masses doit être sensiblement régulière sur la hauteur de l'ouvrage, le rapport des masses étant compris
entre les valeurs suivantes :
m 0,85 m i /mi-1 1,10 et 0,80 m i /m 1,20
n sauf pour les bâtiments définis aux alinéas d) et e) où la formule devient :
o 0,90 m i /m 1,10
p m i et mi - 1 étant les masses de deux étages consécutifs, m la masse moyenne d'un étage.
Note sur le paragraphe 6.6.1.2.1.2
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A chaque fois que les déformations d'effort tranchant peuvent être négligées devant celles de la flexion, ce sont ces dernières
seules qui sont prises en compte pour le calcul de la raideur.
•
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• pour les contreventements par voiles de béton armé et/ou chaînés, ou contreventements mixtes (voiles + portiques)
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•
• pour les ossatures avec remplissage en maçonnerie, ou remplissage ou palées triangulées.
•
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Dans laquelle n désigne le déplacement, en mètres, du sommet du bâtiment placé dans un champ d'accélération horizontale
uniforme unité (1 m/s) (voir figure 22 ).
Note sur le paragraphe 6.6.1.2.3
Les trois premières formules sont d'origine expérimentale, Lx et H sont exprimés en mètres et les périodes, en secondes.
La quatrième formule est la formule simplifiée de RAYLEIGH applicable aux structures considérées comme des consoles à masse
uniformément répartie :
Figure 22 Définition de n
L'ensemble des points C et G de tous les étages doit se projeter à l'intérieur d'un rectangle de 0,30 r de côté.
Note sur le paragraphe 6.6.1.3.1.1
Le changement de type de contreventement est autorisé entre la superstructure et l'infrastructure ; ceci vise les bâtiments à
transparence dans la hauteur du rez-de-chaussée, sous réserve que soit respecté le rapport des raideurs spécifié ci-après.
a Dans le cas d'un rétrécissement graduel sur la hauteur et préservant sensiblement la symétrie du bâtiment, le retrait à
chaque étage ne doit pas dépasser 25 de la dimension en plan du niveau précédent, sans que le retrait global ne dépasse 50
de la dimension en plan de l'ouvrage (voir figure 23 a) ).
b Dans le cas d'un élargissement graduel sur la hauteur et préservant sensiblement la symétrie du bâtiment, le porte-à-faux à
chaque étage ne doit pas dépasser 15 de la dimension en plan du niveau précédent, sans que le porte-à-faux global ne
dépasse 50 de la dimension en plan de l'ouvrage (voir figure 23 b) ).
c Dans le cas de rétrécissement apparaissant sur une seule façade, le retrait à chaque étage ne doit pas dépasser 15 de la
dimension en plan du niveau précédent, sans que le retrait global ne dépasse 33 de la dimension en plan de l'ouvrage (voir
figure 23 c) ).
d Par dérogation à la règle a), si un seul rétrécissement au plus égal à 50 et préservant la symétrie se trouve placé dans les
25 inférieurs ou supérieurs de la hauteur totale du bâtiment au-dessus du niveau d'application de l'excitation sismique, le
bâtiment peut encore être classé comme moyennement régulier (voir figure 23 d) ).
e Par dérogation à la règle b), si un seul élargissement au plus égal à 50 et préservant la symétrie se trouve placé dans les 25
inférieurs de la hauteur totale du bâtiment, celui-ci peut encore être classé comme moyennement régulier (voir figure 23 e) ).
f La distribution des raideurs doit être sensiblement régulière sur la hauteur de l'ouvrage, le rapport des raideurs étant compris
entre les valeurs suivantes :
g 0,50 K i /K i-1 1,5
h K i et K i-1 étant les raideurs en flexion des contreventements de deux étages consécutifs dans la direction de calcul.
i La distribution des masses doit être sensiblement régulière sur la hauteur de l'ouvrage, le rapport des masses étant compris
entre les valeurs suivantes :
j 0,75 m i / m i-1 1,15 et 0,67 m i / m 1,33
k sauf pour les bâtiments définis aux alinéas b) et c) où la formule devient :
l 0,80 m i / m 1,20
m m i et m i-1 étant les masses de deux étages consécutifs, m la masse moyenne d'un étage.
n Note sur le paragraphe 6.6.1.3.1.2 g)
o Ce critère exclut les structures en pendule inversé, définies en 6.3.3 , du champ d'application des bâtiments à régularité
moyenne.
p
Note sur le paragraphe 6.6.1.3.1.2
A chaque fois que les déformations d'effort tranchant peuvent être négligées devant celles de la flexion, ce sont ces dernières
seules qui sont prises en compte pour le calcul de la raideur.
On considère en outre un mode de vibration complémentaire (voir figure 25 ) auquel correspondent les forces statiques
équivalentes suivantes :
f * r = mr (1-ur ) aN
A chaque niveau, les variables d'intérêt étudiées doivent être combinées quadratiquement sous l'ensemble des actions des forces fr
et f*r
A défaut de considérer le mode de vibration complémentaire précédent, les variables d'intérêt étudiées peuvent être obtenues à
partir de la considération du seul mode fondamental, à condition de majorer les forces statiques équivalentes fr par le terme
correctif 0 défini ci-dessous :
Pour des raisons de commodité, dans la méthode forfaitaire ci-contre, les deux derniers effets sont confondus.
En pratique, la spécification conduit à effectuer quatre calculs différents de contreventement.
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Dans cette expression : he = zr - zr-1 , r est le déplacement horizontal relatif dr - dr-1 de la masse mr par rapport à la masse mr-1 ;
Pr le poids des masses situées au niveau r et au-dessus ; Fr la grandeur de la résultante des forces horizontales fs agissant au
niveau r et au-dessus prises avec leur valeur de dimensionnement (voir figure 27 ).
Lorsque le paramètre B8r est supérieur à 0,10, il faut procéder à un calcul tenant compte des effets du second ordre.
Lorsque le rapport B8r reste inférieur à 0,25, il est admis d'utiliser une méthode avec amplification des moments dus à la
déformation latérale, consistant à majorer ces derniers, calculés par une analyse élastique au premier ordre, dans le rapport 1/1 -
B8r .
Note sur le paragraphe 6.6.1.5
Les déplacements et les forces sont calculés à partir des formules de 6.6.1 . Il convient d'y ajouter les déplacements et forces dus
aux torsions d'axe vertical.
expression dans laquelle i et j sont les amortissements relatifs, exprimés en pourcentage des deux modes.
1 Lorsque les réponses modales peuvent être considérées comme indépendantes, la combinaison peut s'effectuer suivant la
formule :
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16 où S désigne la variable à calculer, et S i sa valeur maximale dans le mode i.
17 Si pour certains couples i et j les réponses modales ne peuvent pas être considérées comme indépendantes, la
combinaison peut s'effectuer suivant la formule :
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32 où S' i et S'j sont les valeurs extrémales des réponses modales prises avec leur signe respectif, et ij le coefficient de
corrélation :
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47 Dans le cas où une sollicitation comporte plusieurs composantes dont les signes algébriques ne sont pas indépendants, des
méthodes plus favorables que celles données ci-dessus peuvent être admises sur justification.
Note sur le paragraphe 6.6.2.3
Lorsque l'amortissement modal est constant, l'inégalité devient :
1 La formule de combinaison définie dans l'alinéa 1) est connue sous le nom de combinaison quadratique (ou méthode SRSS).
2 La formule de combinaison définie dans l'alinéa 2) est connue sous le nom de combinaison quadratique complète (ou
méthode CQC).
3 Il convient de rappeler que la réponse modale a un signe intrinsèque indépendant du choix de la constante multiplicative des
modes puisque cette réponse est le produit du facteur de participation par la composante de réponse du mode.
4 Lorsque l'amortissement modal est constant, l'expression du coefficient de corrélation devient :
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19 Cette circonstance se produit en particulier dans les poteaux où un moment fléchissant positif est systématiquement associé
par exemple, à un effort axial de compression dans un mode, et à un effort de traction dans un autre (et où, vice versa, un effort
axial de compression se trouve associé à un moment positif dans un mode et négatif dans l'autre).
La combinaison quadratique, qui opère la confusion entre les compressions et les tractions ou entre les moments positifs et les
moments négatifs, conduit en ce cas à des résultats plus défavorables que ceux auxquels conduirait la superposition pure et simple
des maxima des réponses modales.
Il y a deux cas à considérer suivant que l'excentricité structurale définie en 6.6.1.2.1.1 a une valeur inférieure ou non à la limite
fixée à 0,3 r au paragraphe 6.6.1.3.1.1 .
a Cas où e0 0,30 r.
b Il est loisible, pour chaque direction de calcul, de calculer les actions sismiques horizontales à l'aide d'une analyse modale
spectrale effectuée sur un modèle plan. Dans ce cas, on doit procéder comme indiqué en 6.6.1.4 .
c Cas où e0 0,30 r.
d Note sur le paragraphe 6.6.2.4 b)
e Les notations Lrx et Lry sont celles définies au paragraphe 6.6.1.4
f
g Figure 28 Positions des centres de gravité des masses dans le cas où e0 0,3 r
h
i
j
k
l
m Lorsque e0 0,3r, la méthode prévue en 6.6.2.4 b) peut naturellement s'appliquer.
n
o Il est nécessaire pour chaque direction principale de calculer les actions sismiques horizontales à l'aide d'une analyse
modale spectrale effectuée sur un modèle tridimensionnel.
Dans ce modèle, les masses doivent être discrétisées de telle manière que leur centre de gravité se déduise du centre de gravité
théorique par une translation latérale e' définie comme suit :
ex = 0,05Lrx
ey = 0,05Lry
Dans l'analyse, on doit considérer les deux modèles indiqués ci-dessous :
• les masses sont toutes écartées du centre de torsion de l'étage considéré de la quantité (e'x ;e'y ) ;
• les masses sont rapprochées du centre de torsion de l'étage considéré de la quantité (e'x ;e'y ).
7 Actions locales
Note sur l'article 7
Indépendamment des actions d'ensemble dont l'évaluation fait l'objet de l' article 6 , certaines parties des constructions ou des
installations peuvent être soumises à des actions excédant localement celles prises en compte dans la vérification de la résistance
et de la stabilité d'ensemble de la structure. Ces actions ne sont pas à cumuler avec les autres actions sismiques mais les
vérifications doivent être étendues à tous les éléments concourant à la résistance ou à la stabilité des parties concernées.
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Amendement A1 (février 2001) + Amendement A2 (novembre 2004)
(voir figure 29 )
Dans cette expression, T désigne la période du mode de vibration de la structure apportant la plus forte contribution à la réponse
d'ensemble ; T' la période du mode de vibration du sous-système étudié, considéré comme rigidement encastré à sa base, de plus
forte masse modale, r = fr /mr g (défini en 6.1.3 ) est le coefficient sismique applicable dans la direction, étudiée au solide
élémentaire dont le sous-système est solidaire, tel qu'il ressort du calcul des actions d'ensemble.
Lorsque ce calcul est appliqué à l'un des éléments énumérés dans le tableau 7 , la valeur ' ne peut pas être inférieure à celle
figurant dans le tableau.
Note sur le paragraphe 7.2
La définition des situations exposées est donnée dans les articles de ce document relatifs aux diverses catégories d'ouvrages.
8 Règles de vérification
où :
• G est le poids mort et actions permanentes de longue durée le cas échéant (précontrainte, action latérale statique des terres
P1 et B1 - voir figure 29 ) ;
• E est l'action du séisme, calculée avec les règles du paragraphe 6.1 et poussée latérale dynamique des terres : P2 et B2
(voir article 10 ) ;
• Qk,i sont les actions variables (charges d'exploitation avec les dégressions correspondantes, charge de neige, vent,
température) ;
• 1 , 2 sont les facteurs d'accompagnement.
Dans les cas les plus courants où interviennent essentiellement le poids mort et les charges d'exploitation, les combinaisons de
calcul peuvent se limiter à :
• S1u = G + 0,8 Q + E + 0,1 N
• S'1u = G + E + 0,3 N
• S2u = G + E + 0,2 N + 0,4 Q
où :
N est l'action de la neige.
Les cas courants ne couvrent pas les bâtiments industriels soumis à des charges importantes et pour lesquelles les actions
d'accompagnement ne sont pas négligeables et sont définies par les D.P.M.
Il n'est pas envisagé de combiner l'action du vent avec celle du séisme.
Pour les bâtiments possédant une infrastructure enterrée et pour lesquels il peut être justifié que l'action dynamique du terrain sur
l'infrastructure puisse être découplée des actions dues aux forces d'inertie de la superstructure, on utilise les deux combinaisons :
E = E 1 E2
E = E 2 E1
où :
E1 est la partie dynamique de l'action des terres ;
E2 est l'action dynamique sur la structure.
A défaut de justification plus précise, on peut dans ce cas comparer la période de vibration, fondamentale T de la structure à la
période de vibration Ts de la colonne de sol située au-dessus du substratum résistant en limitant la profondeur de celui-ci à 100 m.
En se référant au 9.4.2.2 relatif au calcul des fondations profondes, on peut évaluer la période de vibration de la colonne de sol
homogène par la formule :
Ts = 4Hs / Vs
Dans ces conditions, le coefficient réducteur de la combinaison S = S i Sj peut être pris égal à :
= 1 si 0,8 T/Ts 1, 25
= 0,3 si T/Ts 0,5 ou T/Ts 2
Entre les valeurs T/Ts de comprise entre 0,5 et 0,8 ou entre 1,25 et 2, on peut déterminer par interpolation linéaire comme indiqué
sur la figure 31 .
Note sur le paragraphe 8.1
Il est rappelé que les valeurs des actions variables à considérer dans le cas des situations accidentelles résultent de l'application à
leur valeur caractéristique ou nominale d'un facteur d'accompagnement 1 ou 2 multiplicatif inférieur ou égal à 1 (on précise que 1
correspond à une action variable de valeur fréquente et 2 à une action variable de valeur quasi permanente).
Il est rappelé que E inclut les poussées des terres et des nappes phréatiques calculées comme indiqué dans l' article 10 .
Dans cette expression, Sd représente la sollicitation agissante de calcul résultant de la combinaison définie en 8.1 et Rd la
sollicitation résistante de calcul obtenue à partir des valeurs caractéristiques fmk des résistances des matériaux constitutifs.
Les coefficients m , coefficients de sécurité partiels applicables aux résistances de ces matériaux dans le cas des situations
sismiques, sont donnés dans les articles relatifs aux matériaux concernés.
Le coefficient R représente symboliquement le coefficient de sécurité partiel qui figure ultérieurement dans le texte. Par défaut, sa
valeur est prise égale à 1.
Par ailleurs, il convient de s'assurer qu'il n'y a aucun risque de chute des éléments de façade, compte tenu des déformations
imposées et des efforts exercés sur ces éléments, ceux-ci étant évalués conformément à l' article 15.2.2 .
Note sur le paragraphe 8.3.1
Cette justification a pour objectif de minimiser le risque d'accident, par chute d'éléments secondaires.
9 Fondations
9.1.1 Définition
On appelle liquéfaction d'un sol un processus conduisant à la perte totale de résistance au cisaillement du sol par augmentation de
la pression interstitielle. Elle est accompagnée de déformations dont l'amplitude peut être limitée ou quasi illimitée.
Note sur le paragraphe 9.1.1
L'augmentation de la pression interstitielle s'effectue en général selon un processus cumulatif sous l'effet de plusieurs cycles de
déformations alternées. Elle peut, plus rarement, résulter d'un seul chargement monotone. L'amplitude des déformations peut être
limitée par la dilatance des sols.
La perte de résistance peut persister quelque temps au-delà de la durée de l'action sismique.
9.1.2.1
Sont à considérer comme a priori suspects de liquéfaction, les sols ci-après :
a Sables, sables vasards et silts présentant les caractéristiques suivantes :
• degré de saturation Sr voisin de 100 ,
• granulométrie assez uniforme correspondant à un coefficient d'uniformité Cu inférieur à 15 :
• Cu = D60 /D10 15
• diamètre à 50 , D50 compris entre 0,05 mm et 1,5 mm,
et soumis en l'état final du projet à une contrainte verticale effective 'v inférieure aux valeurs suivantes :
1 0,20 MPa en zones Ia et Ib
2 0,25 MPa en zone II
3 0,30 MPa en zone III
9.1.2.2
Peuvent a contrario être considérés comme exempts de risque :
a les sols dont la granulométrie présente un diamètre à 10 , D10 supérieur à 2 mm ;
b ceux dans lesquels on a simultanément :
D70 74
Ip 10
9.1.2.3
Lorsque les indications de 9.1.2.1 et de 9.1.2.2 ci-dessus laissent apparaître une possibilité de liquéfaction, il y a lieu de procéder
à des investigations complémentaires suivant les méthodes décrites en 9.1.4 ci-après.
Note sur le paragraphe 9.1.2.3
Ces investigations complémentaires ont pour objet l'évaluation de la contrainte de cisaillement provoquant la liquéfaction. Elles
peuvent consister en essais in situ ou en essais de laboratoire.
où :
aN est l'accélération nominale (voir 3.3 ) ;
• nombre de cycles équivalents n :
• Tableau 8 Nombre de cycles équivalents selon les zones de sismicité
•
•
•
•
•
• le degré de saturation de l'éprouvette doit être égal à celui du sol en place dans les conditions du projet.
Le mode de fondation doit être adapté aux nouvelles conditions ainsi créées.
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9.2.1.2 Justification
La justification peut être apportée par toute méthode scientifiquement établie et confirmée par l'expérience. A défaut, et pour les
matériaux dont la résistance n'est pas significativement affectée par la vibration sismique, elle peut être conduite selon les
méthodes usuelles de la mécanique des sols dans les conditions définies au paragraphe 9.2.2 .
où :
aN est l'accélération nominale (voir 3.3 ).
Les catégories de sites sont définies en 5.2.2 et la hauteur de la couche considérée s'entend comme la hauteur du substratum à
la crête du talus et les combinaisons suivantes sont à étudier :
a H,v ;
b H,-V.
On peut remarquer que l'application des coefficients H et v équivaut à une rotation du champ de pesanteur d'un angle B8 :
Les surfaces de glissement les plus critiques sont le plus souvent délimitées à l'intérieur d'une zone d'influence définie par le
schéma ci-dessus (ligne en tireté).
9.3.1 Liaisons
1 Les longrines de solidarisation ou les éléments remplissant le même office prévus en 4.3.3 et 4.3.4 , ainsi que les éléments
d'ossature concourant à l'équilibre, doivent être calculés en supposant les points d'appui réunis par la longrine concernée
soumis à des forces horizontales centrées opposées dans un sens puis dans l'autre (voir figure 38 ), égales à :
2 F = aN /g W 20 kN
3 où :
4 aN est l'accélération nominale (voir 3.3 ) ;
5 est le coefficient d'amplification topographique (voir 5.2.4 ) ;
6 W est la moyenne des valeurs des charges verticales apportées par les points d'appui reliés par la longrine considérée ;
7 est un coefficient dépendant de la nature du sol telle que définie en 5.2.1 , et égal à :
• 0,3 dans les sols de catégorie a ;
• 0,4 dans les sols de catégorie b ;
• 0,6 dans les sols de catégorie c.
Les sollicitations résultant de la prise en compte des forces F sont à ajouter à celles résultant d'autres fonctions.
8 Les poutres du plancher inférieur d'une construction ne peuvent être considérées comme jouant le rôle de longrines que si
elles sont situées à une distance de la sous-face des semelles ou massifs sur pieux inférieure à 1,20 m. Le cas échéant, un
dallage peut remplacer les longrines lorsqu'il respecte la règle ci-dessus.
Note sur le paragraphe 9.3.1.1.1
Par exemple : la fonction de longrine de redressement.
9.3.2.2 Pieux en béton moulé dans le sol et pieux exécutés à la tarière creuse
Ils doivent être armés sur toute leur longueur de la manière indiquée ci-après :
a Armatures longitudinales
• nombre minimal de barres : 6
• diamètre minimal : 12 mm
• section totale rapportée à la section nominale du pieu :
• minimum :
• sols de type a ou b 0,5
• sols de type c 0,6
• maximum : 3
b Armatures transversales
c Elles doivent être composées de spires et/ou de cerces répondant aux conditions ci-après :
• diamètre minimal : 6 mm
• pourcentage minimal en volume :
• 0,6 en partie courante
• 0,8 en zone critique
• Dans la zone critique des pieux, les spires sont proscrites.
• La mise en place d'épingles et de cadres en complément des cerces est autorisée dans le cas de pieuxde diamètre
important (C6 1m).
Sauf dispositions techniques spéciales, est considérée comme zone critique, en raison des courbures que les pieux sont exposés à
y subir, la partie supérieure des pieux sur une longueur égale à 2,5 fois leur diamètre nominal.
Dans le cas d'une couche de sol dont les caractéristiques de résistance sont fortement diminuées par la sollicitation sismique, la
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longueur de la zone critique doit être prise égale à la hauteur de cette couche, augmentée de 2,5 fois le diamètre nominal.
Dans le cas où le béton est mis en place dans une chemise ou une gaine métallique abandonnée dans le sol après coulage, la
section d'acier de cette chemise ou de cette gaine peut, défalcation faite de l'épaisseur de métal susceptible de se corroder
pendant la durée de vie de l'ouvrage, être prise en compte dans l'évaluation de la quantité d'armatures transversales définies ci-
dessus sans avoir cependant pour effet de réduire ces armatures de plus de 50 .
Les armatures transversales polygonales ne sont pas autorisées pour les pieux exécutés à la tarière continue.
Note sur le paragraphe 9.3.2.2
La classification des sols évoquée dans ce paragraphe est celle qui figure au tableau 2 figurant en note sur le paragraphe 5.2.1 .
9.3.2.4 Puits
a Définition
b On désigne par puits une colonne en béton creusée à la main et reportant les charges verticales à sa base, dont
l'élancement (hauteur/diamètre) est compris entre 4 et 6 et dont le diamètre est au moins égal à 120 cm.
c Note sur le paragraphe 9.3.2.4 a)
d Il est généralement exécuté à la main avec blindage éventuel.
e On appelle " fondations semi-profondes ", les fondations non superficielles et dont l'élancement est inférieur à 6.
f Dans le cas de puits de forme non circulaire, on se rattache au puits de section circulaire équivalente.
g
h Dispositions constructives
• armatures longitudinales :
• nombre minimal de barres : 8
• diamètre minimal : 12 mm
• pourcentage minimal : 0,3
• étant la section totale rapportée à la section nominale B du puits.
• armatures transversales :
• elles sont constituées par des spires ou des cerces répondant aux conditions ci-après :
• diamètre minimal : Max [C61 / 3 ; 8 mm]
• pourcentage minimal en volume : 0,2
• espacement maximal des spires ou cerces :
• S' = 12 fois le diamètre des barres longitudinales en zone courante
• S' = 10 cm en zone critique en considérant comme zone critique la partie supérieure et inférieure des puits de
longueur égale à deux fois leur diamètre nominal.
• S' est l'espacement maximal nu à nu des cerces.
Dans le cas d'une couche de sol dont les caractéristiques de résistance sont fortement diminuées par la sollicitation sismique, la
longueur de la zone critique doit être prise égale à la hauteur de cette couche, augmentée de deux fois le diamètre nominal.
Dans le cas où le béton est mis en place dans une gaine métallique abandonnée dans le sol après coulage, la section d'acier de
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cette chemise ou de cette gaine peut, défalcation faite de l'épaisseur de métal susceptible de se corroder pendant la durée de vie
de l'ouvrage, être prise en compte dans l'évaluation de la quantité d'armatures transversales définies ci-dessus sans avoir
cependant pour effet de réduire ces armatures de plus de 50 .
9.4.1.2 vérifications
Il doit être vérifié pour tous les types de fondations énumérées au paragraphe 9.3.2.1 qu'elles sont aptes à supporter les charges
verticales, y compris celles engendrées par l'action sismique, dans l'état de déformation résultant de l'action combinée du sol et de
la structure portée.
Dans le cas d'éléments en béton armé, leur section et leur ferraillage doivent être tels que leurs états limites de résistance ne
correspondent pas à une rupture fragile.
b Dans le but de justifier le dimensionnement des fondations profondes mises en oeuvre dans des sols dont le comportement
est mal connu, cas des sols coralliens par exemple ou ne figurant pas dans la réglementation, on peut recourir aux publications
ayant un lien avec le sujet.
c Si nécessaire, il faut procéder à des essais de chargement en vraie grandeur avec, si possible, instrumentation des fûts pour
déterminer la distribution des efforts.
d La vérification au flambement peut être effectuée en s'inspirant de la méthode proposée par MANDEL (Le flambage en milieu
résistant élastique - Mémoires et documents n° 25 - T 532) ou des travaux expérimentaux en relation avec le sujet, publiés
dans la littérature technique.
9.4.2.2 Méthode simplifiée pour le calcul des constructions sur fondations profondes
9.4.2.2.2 calculs
Dans le cas d'un profil stratifié dans lequel les caractéristiques mécaniques varient peu d'une couche à l'autre, et à défaut d'un
calcul plus élaboré, la valeur de dmax peut être évaluée en remplaçant dans l'expression ci-dessus, p respectivement par :
où :
H i , i , G i représentent les paramètres relatifs à la couche i.
Note sur le paragraphe 9.4.2.2.2
Dans le cas d'un profil homogène, la déformée du sol et le déplacement dmax sont ceux qui sont donnés par la théorie. Ils
correspondent à une période fondamentale de :
où :
VS est la vitesse des ondes de cisaillement.
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Dans le cas d'un profil stratifié, cette période peut être considérée comme égale à :
Dans les zones de faible à moyenne sismicité, les dispositions constructives minimales spécifiées en 9.3.2.4 permettent de se
dispenser de ces vérifications.
9.4.2.2.3 résonance
Il doit en outre être vérifié que les fondations profondes n'entrent pas en résonance avec la colonne de sol. Cette condition est
réputée satisfaite si la quantité suivante :
(Ts /T i ) est soit inférieure à 0,64, soit supérieure à 1,56.
où :
Ts est la période fondamentale de la couche du sol ;
T i est la période fondamentale du mouvement de tamis de l'ensemble de la structure fondation, calculée en supposant le sol
immobile.
Si la condition précédente n'est pas satisfaite, les fondations doivent être calculées par toute méthode d'interaction sol-structure
scientifiquement établie.
Note sur le paragraphe 9.4.2.2.3
La condition de non-résonance est particulièrement importante dans le cas de fondations profondes de type rigide, telles que les
barrettes (voir 9.3.2.3 ) ou les puits (voir 9.3.2.4 ), situées en zone de forte sismicité.
Lorsque les conditions suivantes sont remplies :
• la fondation est constituée de pieux encastrés en tête et articulés en pied, suffisamment souples pour que l'on puisse négliger
la déformation d'effort tranchant,
• l'effet de groupe est négligeable,
• le sol est homogène,
• la structure est notablement plus rigide que la fondation, la quantité (Ts /T i ) peut être calculée par la formule :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
où :
• El est la rigidité de flexion du pieu (produit du module d'Young par l'inertie de la section)
• S est la section du pieu
• p est la contrainte verticale statique qui s'exerce sur le pieu
• g est l'accélération de la pesanteur
• k est un facteur numérique qui détermine le coefficient de ballast du sol (raideur par unité de longueur de pieu) pris égal à kG.
Les valeurs de k varient généralement entre 2 et 4
• , G et H sont définis comme au b) de 9.4.2.2.2
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Parmi les conditions de validité de cette formule, l'attention est particulièrement attirée sur celle relative à l'effet de groupe , qui peut
être importante pour des groupes denses de pieux.
9.5.1.1 Sollicitations
Les fondations superficielles sont dimensionnées en conformité avec le DTU 13.11 mais avec les sollicitations complémentaires
suivantes :
S u1 = G + Q E
S u2 = G E
compte tenu de l'application à la résistance ultime du sol qu d'un coefficient de sécurité partiel de 1,5.
Note sur le paragraphe 9.5.1.1
Le coefficient de sécurité partiel de 1,5 remplace le coefficient de sécurité partiel de 2 retenu dans le DTU 13.11 pour les
situations non sismiques.
Dans le cas particulier de certains sols sensibles aux vibrations, l'attention est attirée sur le fait que la résistance ultime qu peut
être différente de celle retenue pour les vérifications sous combinaisons d'actions en situation non sismique.
9.6.2.1 conception
Les remblais artificiels doivent être conçus de façon à assurer le confinement latéral des matériaux mis en place :
1 soit par un encagement convenable dans une masse suffisante de terrain naturel ;Note sur 1) du paragraphe 9.6.2.1
2 C'est généralement le cas lors de la substitution d'une certaine épaisseur de sols naturels de qualité médiocre par des
matériaux de meilleures caractéristiques.
3
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4
5 soit par la mise en oeuvre d'ouvrages de soutènement reportant efficacement les contraintes de confinement sur les sols en
place ;
6 soit par la mobilisation mécanique d'une certaine surlargeur sur le contour de ces remblais uniquement destinée à assurer ce
confinement.
7 Note sur 3) du paragraphe 9.6.2.1
8 Cette prescription implique le maintien et l'entretien de cette surlargeur en toute circonstance.
9
9.6.2.2
Les matériaux à mettre en oeuvre doivent être sélectionnés de façon à posséder, dans les conditions de service du remblai, un
comportement satisfaisant sous l'action sismique envisagée.
Note sur le paragraphe 9.6.2.2
Par condition de service des remblais, on entend les conditions prévalant après achèvement des travaux : position de la nappe par
exemple.
Le comportement sismique satisfaisant est assuré si les pertes de résistance ultime sont négligeables, le risque de liquéfaction
écarté, les tassements sous sollicitation sismiques limités.
Cette prescription implique un contrôle en continu de la qualité des matériaux approvisionnés.
9.6.2.3
Les techniques de mise en place et de compactage doivent permettre d'assurer un comportement sismique satisfaisant et
l'obtention des caractéristiques mécaniques requises.
Note sur le paragraphe 9.6.2.3
L'attention est plus particulièrement attirée sur les risques de déformations irréversibles induites par la sollicitation sismique :
tassement, affaissement latéral en l'absence de confinement structural. Ces déformations peuvent être limitées par un compactage
approprié.
Cette prescription implique un contrôle de la mise en oeuvre et un contrôle géotechnique " a posteriori " du remblai dans sa
globalité au moyen d'essais en place appropriés.
Les vérifications de stabilité des éléments de confinement doivent être conduites selon les méthodes figurant aux paragraphes
9.2 , 9.4 , et 9.5 .
s'appuient contre les planchers du bâtiment, ces parois sont considérées comme indéplaçables.
où :
• est le poids volumique du sol humide non déjaugé ;
• ϕ est l'angle de flottement interne du terrain soutenu ;
• H est la hauteur de la paroi ;
• est l'angle du terre-plein avec l'horizontale ;
• est l'angle de frottement terrain/paroi, pris égal à zéro ;
• h est le coefficient sismique horizontal (pourcentage de g) ;
• v est le coefficient sismique vertical (pourcentage de g) ;
• B8 = arctg(h /1 v ) est l'angle apparent avec la verticale de la résultante des forces des masses appliquées au remblai
contenu par le mur sous excitation sismique.
• L'angle B8 doit être limité dans l'expression de Kad , à la valeur de l'angle de frottement ϕ
A défaut de justification plus précise, il est admis que la poussée dynamique globale s'exerce à mi-hauteur de la paroi. La cote du
point d'application de la poussée spécifiée ci-avant indique que les pressions correspondantes obéissent à une répartition
uniforme.
Note sur le paragraphe 10.2.2
La méthode envisagée consiste à considérer chaque particule de sol comme soumise aux forces suivantes :
• l'accélération de la pesanteur,
• l'accélération horizontale due au séisme,
• l'accélération verticale due au séisme.
Le poids apparent de la particule (diminué de la poussée d'Archimède quand il y a lieu) fait alors avec la verticale un angle B8 tel
que :
B8 = arctg(h / 1 v )
et son intensité a pour valeur :
(1 v /cos B8)
Le principe de la méthode consiste à faire subir fictivement à l'ensemble mur-sol une rotation B8 telle que le poids apparent du sol
devienne vertical, et à appliquer à ce poids apparent vertical les formules classiques de COULOMB ou les tables usuelles de
poussées et butées (CAQUOT et KERISEL).
La méthode simplifiée indiquée est connue sous le nom de méthode de MONONOBE-OKABE.
d'ensemble, la pression de calcul à prendre en compte dans les vérifications de résistance des parois d'infrastructure est la plus
grande des pressions résultant :
• soit de la détermination de la poussée due au terrain telle que spécifiée au paragraphe 10.2.2 ;
• soit de la détermination de la réaction assurant l'équilibre d'ensemble, cette réaction étant limitée à la valeur spécifiée au
paragraphe 10.2.3 .
1
En préparation à la date de parution des présentes règles.
11.1 Généralités
Sollicitations :
• S est une sollicitation en général ;
• N, V, M sont l'effort normal, l'effort tranchant, le moment fléchissant ;
• Nd , Md sont l'effort normal, et le moment fléchissant de dimensionnement ;
• Ndu , Mdu sont l'effort normal, et le moment fléchissant ultime.
Indices :
• S, R pour une sollicitation agissante, résistante ;
• d pour une sollicitation de calcul (Sad : agissante ; Srd : résistante) ;
11.1.2.2 confinement
On désigne par béton confiné, un volume de béton pourvu d'armatures transversales de type décrit en 11.3.2 , disposées de façon
à s'opposer au gonflement du matériau sous l'effet des contraintes de compression ainsi qu'au flambement des armatures.
Par convention, on considère que la partie confinée d'une section est celle qui est délimitée en projection par le contour intérieur
des armatures de confinement disposées à la périphérie de la section.
Il est loisible sur justification particulière de tenir compte de la modification de la courbe contrainte - déformation du béton, liée à
son confinement par des armatures transversales.
Dans le cas d'éléments composés tels que poutres-échelles, palées triangulées, association de voiles ou murs, etc., le terme de
pièce s'entend de chacun des éléments constitutifs.
Les dispositions quantitatives définies dans cet article pour les pièces comprimées peuvent être considérées comme concernant
plus spécifiquement celles dans lesquelles vmax supérieur ou égal à 0,17. Lorsque vmax est compris entre 0,07 et 0,17, il est
loisible de procéder à une interpolation linéaire entre les valeurs données pour les pièces fléchies et celle pour les pièces
comprimées respectivement.
11.2.1 Béton
Pour les éléments principaux, le béton doit avoir une résistance fc28 au moins égale à 22 MPa et au plus égale à 60 MPa ; pour les
éléments secondaires, aucune disposition particulière n'est retenue.
Les valeurs des modules d'élasticité doivent être conformes à celles fixées par le BAEL .
Note sur le paragraphe 11.2.1
Dans le cas d'utilisation de bétons de résistance supérieure à 45 MPa, pour lesquels les comportements sous grandes
déformations cycliques seraient mal connues, il importe d'apporter une justification scientifique de l'équivalence des précautions
prises, vis-à-vis de celles édictées par les présentes règles.
11.2.2 Aciers
Pour les éléments principaux, les armatures pour béton armé doivent être à haute adhérence, avec une limite d'élasticité spécifiée
inférieure ou égale à 500 MPa. L'allongement total relatif sous charge maximale spécifiée doit être supérieur ou égal à 5 .
11.3.1.1 Continuité
La continuité des armatures longitudinales peut être assurée par recouvrement ou par tout autre procédé dont il est établi qu'il
n'entraîne pas de fragilisation de l'armature.
Note sur le paragraphe 11.3.1.1
L'attention est attirée sur le fait que certains types de soudure peuvent conduire à des jonctions fragiles. Il peut en être de même
dans le cas de filetages usinés dans des conditions trop sommaires.
L'emploi de coudes ou crochets dans les pièces comprimées ou les parties comprimées des pièces fléchies est interdit.
Toutefois, en cas de nécessité (liaison avec une semelle de fondation, voisinage d'une surface libre, etc.), les ancrages d'extrémité
peuvent être assurés au moyen de coudes à 90°.
Note sur le paragraphe 11.3.1.2
Les retours rectilignes des coudes visés au paragraphe 11.3.1.2 doivent se situer dans la partie confinée de la pièce ou des
pièces sur lesquelles l'élément est assemblé, et être disposés le long de la face la plus éloignée dudit élément, la concavité du
coude étant dirigée vers l'intérieur du béton. Toutes dispositions doivent être prises le cas échéant pour éviter les poussées au vide
et prévenir l'éclatement du béton le long des surfaces libres.
11.3.1.3 Prescription
Toutes les longueurs de recouvrement ou d'ancrage sont à majorer de 30 pour la part située hors zone critique et de 50 pour la
part située dans la zone critique. Chaque fois que c'est possible, on évite de recouvrir en zone critique.
Les longueurs de scellement des armatures de précontrainte sont soumises à la même majoration.
Dans les zones de recouvrement, les armatures transversales doivent respecter la règle des coutures résultant de la transmission
des efforts entre les barres longitudinales.
En parement, l'emploi de recouvrements rectilignes ainsi que celui de coudes ou crochets, d'angle au centre inférieur à 135° pour
assurer la continuité, la fermeture ou l'ancrage des armatures transversales, est interdit.
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Dans les zones critiques, les armatures transversales doivent être constituées soit par des spirales continues soit par des cadres,
étriers et épingles dont la continuité, la fermeture et l'ancrage sont obligatoirement assurés au moyen de crochets d'angle au centre
au moins égal à 135° et comportant un retour rectil igne d'au moins 10 diamètres.
Ces armatures doivent être disposées de façon telle que chaque barre longitudinale comprimée ou chaque groupe de barres
comprimées soient individuellement maintenus par une armature s'opposant à son flambement. Ceci doit être réalisé par au moins
un cadre, ou plusieurs si la forme de la section l'exige, disposés de façon à s'opposer au gonflement du béton.
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu de l'appui ou de l'encastrement.
a Le pourcentage géométrique 0 des armatures disposées sur une face tendue (hors zones de recouvrement) doit satisfaire
aux conditions suivantes dans lesquelles fe désigne la limite d'élasticité spécifiée des aciers, exprimée en MPa :
• 0 minimum : 1,4/fe
• 0 maximum : 0,025
b Dans le cas de poutres ou de traverses solidaires d'une dalle, on peut disposer dans la dalle, de chaque côté de l'âme,
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• diamètre minimal : 6 mm
• espacement maximal : minimum de 24 T
• 8 L (L minimal)
• 0,25 d
Dans la zone courante, l'espacement maximal est de 0,5 d.
Note sur le paragraphe 11.3.4.3
Rappel de notations :
• d : hauteur utile ;
• L : diamètre des armatures longitudinales ;
• T : diamètre des armatures transversales.
b s'il existe un point d'inflexion, le tiers de la distance l i séparant ce point de l'extrémité considérée ; s'il n'existe pas de
point d'inflexion, la longueur nette de l'élément ;
c 45 cm.
• Et en outre, dans le cas d'un poteau bordant un mur de maçonnerie ou tout autre panneau rigide de hauteur inférieure à celle
du poteau, dans les régions situées de part et d'autre de l'arase du mur ou du panneau, la longueur critique est évaluée comme
ci-dessus, la dimension de la section à considérer en ce cas étant celle parallèle au mur ( voir figure 54 ).
Figure 54 Définition des zones critiques dans le cas des poteaux bordant un mur de maçonnerie
la région de l'encastrement, sur une longueur Icrit au moins égale à la plus grande des longueurs ci-après :
a la hauteur utile de la section ;
b le 1/6 de la hauteur de l'élément ;
c 45 cm ;
• et le cas échéant les régions de longueur Icrit comme ci-dessus de part et d'autre des sections dans lesquelles des ruptures
prématurées ou la formation prématurée de rotules plastiques sont susceptibles de se produire.
Figure 55 Définition des zones critiques pour les éléments fonctionnant en console verticale
Les éventualités envisagées dans le dernier alinéa du paragraphe peuvent être la conséquence d'un changement rapide de
section.
Elles peuvent aussi correspondre à l'apparition d'un maximum relatif de courbure, suite à l'intervention des modes supérieurs. Ces
circonstances ne sont cependant susceptibles de se produire que dans le cas de consoles élancées, de période fondamentale
relativement élevée (de l'ordre de 0,8 s ou plus).
• Définition
• Sont considérées comme des pièces courtes celles dont la longueur nette est inférieure à quatre fois leur hauteur moyenne
dans la direction étudiée.
• Cette définition inclut les consoles courtes, les poutres cloisons et les parois fléchies dans leur plan.
• Zones critiques
• Les pièces courtes sont considérées comme critiques sur toute leur longueur.
• Armatures
• Les armatures doivent satisfaire aux conditions définies pour les zones critiques des éléments linéaires fléchis ou comprimés
suivant le cas.
11.3.7 Noeuds
Ces dispositions concernent les éléments principaux.
Note sur le paragraphe 11.3.7
Pour les armatures longitudinales, voir paragraphe 11.3.1.3 et voir figure 47 .
Figure 56 Noeuds
Les éléments aboutissant à un noeud peuvent être considérés comme assurant un confinement suffisant de ce dernier si leur
section représente environ 80 au moins de l'aire de la face correspondante de ce dernier.
11.3.7.1 Définition
On entend par noeud la partie du béton intérieur au volume délimité par les plans ou autres surfaces contenant les sections d'about
des éléments assemblés et le cas échéant par les surfaces libres du béton (voir figure 56).
a La plus importante en pourcentage volumétrique des armatures transversales disposées dans les éléments comprimés
aboutissant au noeud doit être poursuivie dans tout le volume de ce dernier.
b Note sur le paragraphe 11.3.7.2 a)
c Dans le volume commun poutre-poteau, on prolonge de préférence les nappes d'armatures transversales du poteau.
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d
e Lorsque la disposition des éléments aboutissant au noeud est telle qu'elle puisse être considérée comme assurant un
confinement suffisant de toutes les faces de ce dernier, cette armature transversale peut être réduite à celle exigée par les
calculs, sans qu'elle puisse toutefois être inférieure à la moitié de celle définie dans l'alinéa précédent.
L'espacement des lits ne doit pas excéder dix fois le diamètre des barres longitudinales ou 20 cm suivant ce qui est le plus
défavorable.
i
j
k
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11.6.2 Noeuds
Les armatures de précontrainte traversant les noeuds doivent être réparties entre les parties inférieures et supérieures des poutres
de manière à assurer un confinement convenable de ces dernières, dans la mesure ou le ferraillage passif n'y pourvoit pas.
Pour les structures de type 2, si la formation de rotules plastiques dans les éléments comprimés porteurs est admise, ou s'il existe
des articulations dans ces éléments, les valeurs des coefficients de comportement sont à diviser par 1,33.
Lorsque la période du mode de vibrations considéré est inférieure à TB , il y a lieu de rectifier la valeur de q conformément au
6.3.3 sauf si la vérification de compatibilité des déformations est effectuée (voir 11.8.2.3 ).
Pour le coefficient de comportement relatif à la composante verticale, se reporter au paragraphe 6.3.3 .
Note sur le paragraphe 11.7
Les valeurs numériques des coefficients de comportement figurant dans le tableau 11 doivent être considérées comme
provisoires.
Les classes de régularité des bâtiments sont définies en 6.6.1 .
Dans la formule d'interpolation relative aux structures de type 4, V i désigne l'effort tranchant équilibré par un système de
contreventement élémentaire, et q i le coefficient de comportement associé compte tenu du critère de régularité :
Figure 60 Diagramme donnant le coefficient de comportement en fonction du pourcentage d'effort tranchant équilibré par les
voiles
Les structures de type 5 sont les structures fonctionnant en console verticale à masses réparties prédominantes, les masses
ponctuelles représentant moins de la moitié de la masse totale ; ce sont par exemple les cheminées, les tours, les mâts, etc.
Les structures de type 6 sont des structures comportant des transparences dont le mode de contreventement change avec le
niveau.
Les structures, dans lesquelles plus de la moitié des masses est située dans le tiers supérieur, sont considérées comme
irrégulières et sont à classer dans l'une des catégories du tableau 11 .
• les vérifications relatives au cisaillement limite ainsi que la détermination des armatures d'effort tranchant sont effectuées
conformément au BAEL avec b = 1,15 et s = 1, en prenant en compte un coefficient de sécurité supplémentaire de 1,25 ;
• en outre, dans les zones critiques, la contribution du béton est négligée.
Note sur le paragraphe 11.8.1.5
Dans les zones courantes et en l'absence de reprise de bétonnage, la contrainte de cisaillement résistante à l'état limite ultime u
doit vérifier :
u (0,8fe (At / b0 st ) + 0,3ftj ) 1 / 1,25
Dans les zones critiques, la contrainte de cisaillement à l'état limite ultime u doit vérifier :
u (0,8fe (At / b0 st )) 1 / 1,25
La longueur de flambement If est définie dans le DTU 23.1 (NF P 18-210) en prenant en considération le fait que la distance entre
3/4
raidisseurs latéraux peut être réduite par le coefficient (a-2 / a) avant d'être prise en compte dans les formules.
Le recouvrement des aciers calculés doit respecter les règles du paragraphe 11.3.1.3 .
Note sur le paragraphe 11.8.2.1.1
Pour cela on recherche une loi de déformation plane limitée par les lois de déformation limite ultime découlant de la règle des trois
pivots, et dont les contraintes associées sommées sur la section droite correspondent aux sollicitations appliquées.
L'épaisseur du mur est réduite d'une part par le coefficient a-2 / a dans le calcul de l'élancement comme précisé dans le texte et
d'autre part dans le calcul de la section résistante comme précisé dans le D.T.U. 23.1 (NF P 18-210) .
on définit :
• la contrainte normale de compression : = N/a.b
• le paramètre d'excentricité : N = M/b.N
• la sollicitation tranchante de calcul : V*
• sauf justification particulière, on prend : V* = V(1 + q)/2
• le cisaillement conventionnel de calcul associé : * = V* / a d
• le paramètre d'élancement de calcul : v = M / (bV*)
on calcule :
• le moment limite de fissuration systématique en flexion composée, associé à l'effort normal N, soit Mlim . On déduit le
cisaillement conventionnel associé :
• 1 = * Mlim /M
• la contrainte limite de fissuration à l'effort tranchant :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
• cette formule n'est à retenir que lorsque 0,5 fcj ; dans le cas contraire, le voile ou le trumeau doit être considéré comme
un poteau et vérifié comme tel.
17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 94 sur 170
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• la contrainte limite de résistance à l'effort tranchant après fissuration, compte tenu des armatures longitudinales.
• 3 = min (1 ,2 ) (1 + 3f ) + 0,15
• la valeur de f étant plafonnée par 2
• il n'est pas nécessaire de prévoir des armatures d'effort tranchant si la condition suivante est satisfaite :
• * lim avec lim = max(3 ;0,5ftj )
• Lorsque la condition précédente n'est pas satisfaite, il y a lieu de prévoir des armatures d'effort tranchant disposées
horizontalement ou verticalement suivant les cas et calculées par la formule :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
• où :
• st est l'espacement entre les lits d'armatures At avec st b/3
• s est égal à 1
• fe est la limite élastique des aciers At
• Les armatures At sont disposées :
• horizontalement si v 1,5
• verticalement si v 0,5
• horizontalement et verticalement si 0,5 v 1,5
Les armatures Af résultent du calcul en flexion composée ou des diverses règles d'armatures et/ou de chaînages
minimaux.
• Les sollicitations tranchantes calculées après application du coefficient de comportement q, soit V, sont majorées par le
coefficient (1 + q)/2 pour tenir compte du fait qu'il n'est pas établi que la notion de coefficient de comportement permette
d'apprécier fiablement la valeur effective des efforts tranchants.
• Les justifications particulières qui autoriseraient à retenir des valeurs de V* plus faibles que V* = V 1 + q/2 doivent porter
sur la similitude de comportement dynamique entre le bâtiment réel et le modèle élastique associé, le rapport V*/ V étant
d'autant plus proche de 1 que cette similitude est plus prononcée.
• La condition de non-fissuration systématique en flexion composée s'écrit dans le cas d'une section rectangulaire et d'un
matériau homogène :
• 6(Mlim / ab) - (Nab) ftj / 1,5
• ce qui donne :
• Mlim = (ab / 6) ( + ftj /1,5)
Il est loisible d'effectuer ce calcul dans le cas d'une section homogénéisée avec un coefficient d'équivalence pour les aciers
pris égal à 15.
Il est rappelé que ftj est la résistance caractéristique à la traction. Les formules donnant 1 , 2 et 3 ont été établies avec un
coefficient b = 1,5 appliqué sur la résistance caractéristique ftj .
Il est loisible de répartir les armatures At ou de les regrouper sous forme de potelets ou de chaînages intermédiaires
incorporés dans le respect de la limite maximale st b/3.
o
p
q
r Dans le cas de trumeaux tendus et fléchis sans zone comprimée résiduelle, il ne reste que l'effet des aciers de glissement et
d'effort tranchant (A' fe ).
s
Dans le cas de murs avec raidisseurs, la valeur de d' peut ne plus faire intervenir la condition liée à lf et le potelet peut être placé
dans le mur ou dans le raidisseur.
Les aciers horizontaux constituant les cadres du potelet sont de diamètre t défini ci-dessus et sont espacés au plus de 20 cm.
Note sur le paragraphe 11.8.2.1.4
Les armatures verticales de répartition des aciers d'effort tranchant ne sont pas concernées.
11.8.2.2 linteaux
Les armatures minimales des linteaux sont celles prévues pour le cas des poutres au paragraphe 11.3.4 .
bt représente la longueur du mur de contreventement équivalent aux murs pris en compte dans le sens de l'action sismique
étudiée.
Cette vérification de compatibilité, si elle est satisfaite, permet de justifier des valeurs du coefficient de comportement plus grandes
que celles données dans le tableau 12 précédent, sans excéder celles données dans le tableau 11 figurant au paragraphe 11.7 .
On procède comme suit :
On calcule les déplacements horizontaux du voile au niveau des différents planchers suivant les hypothèses et méthodes du béton
armé ( BAEL A.4.6.1 ) en partant des coffrages et ferraillages réels prévus sur plan, et de l'action sismique de dimensionnement.
On calcule par ailleurs les déplacements horizontaux du voile aux mêmes niveaux en admettant que le voile est constitué d'un
matériau homogène élastique linéaire caractérisé par son module de déformation E i sous l'action sismique de dimensionnement
multipliée par q.
La vérification de compatibilité exprimée sous l'angle des déformations consiste à s'assurer pour tous les niveaux que le
déplacement de béton armé est supérieur ou égal à celui du déplacement élastique. La vérification de compatibilité exprimée sous
l'angle énergétique consiste à vérifier que l'énergie totale (somme des produits force x déplacement) béton armé est supérieure ou
égale à l'énergie totale élastique.
A défaut de justifications particulières, le coefficient q choisi est considéré comme acceptable si la plus défavorable des deux
conditions précédentes est satisfaite.
Note sur le paragraphe 11.8.2.3
Le fait de ne pas faire cette vérification conduit à des vérifications plus sévères à l'effort tranchant.
Sauf justification spéciale les principales hypothèses et la méthode sont les suivantes :
• un diagramme contrainte-déformation du béton devant respecter les critères précisés sur la figure 66 ;
• Figure 66 Diagramme contrainte-déformation du béton
•
•
•
•
•
• le diagramme contrainte-déformation de l'acier donné par la figure 67 ;
• Figure 67 Diagramme contrainte-déformation de l'acier
•
•
•
•
•
• une méthode d'intégration des courbures déduites du diagramme des déformations (B5n , B5s ) associées aux contraintes
sous sollicitation de dimensionnement en tenant compte de la contribution du béton tendu (B5's au lieu de B5s figure 68 ) ;
• Figure 68 Diagramme des déformations
•
•
•
•
•
• d'où la courbure = B5n - B5s / ht
• diagramme parabole-rectangle du béton. L'utilisation de ce diagramme peut être envisagée moyennant tout correctif visant à
rectifier la discordance entre sa pente au départ sous faible contrainte et le module d'élasticité du béton.
• l'attention est attirée sur la nécessité de ne pas sous-estimer les valeurs calculées de déplacement non linéaire. Pour cela, il
convient notamment de ne pas négliger la contribution du béton tendu, d'utiliser des pas d'intégration des courbures assez
petits et éventuellement de considérer des courbures pouvant varier rapidement avec la hauteur.
j
k
l
m
n La continuité mécanique des armatures doit être assurée aux extrémités de poteaux ( voir figure 69 ).
o De plus les armatures transversales aux extrémités du poteau sur la hauteur b doivent avoir un espacement maximal à savoir
: le minimum de 12 L
p 0,5 a
q 30 cm
r murs secondaires
s Un mur secondaire comporte au minimum les chaînages verticaux CV, les chaînages CL de linteaux et les chaînages
horizontaux CH suivants :
t CV : 3 HA 10 ou 4 HA 8 - cadres 6 espacés de 10 cm
u CL : deux armatures HA 8
v Les chaînages CH sont définis au paragraphe 11.5 .
w L'emplacement des chaînages CV et CL est défini au paragraphe 11.4.3 sauf qu'il n'y a pas obligation de prévoir des
chaînages CV à l'intersection des murs.
12 Structures en maçonnerie
12.1 Généralités
Les éléments de structures constitués par ces matériaux doivent être conçus, calculés et exécutés suivant les règles propres à ces
matériaux, compte tenu des prescriptions complémentaires contenues dans le présent article.
Note sur le paragraphe 12.1.1
Le terme maçonnerie de petits éléments correspond au cahier des clauses techniques du DTU 20.1 (NF P 10-202) .
Les éléments structuraux sont définis en 11.1.1 , il s'agit essentiellement de murs.
Les éléments non structuraux sont définis en 12.3.1 , il s'agit essentiellement de cloisons de distribution ou de doublage des murs
extérieurs.
Les maçonneries sans dispositions constructives particulières ont une faible résistance à l'effort tranchant, notamment parce que
les panneaux sont longs par rapport à leur hauteur, ce qui est défavorable à la formation de bielles dans les panneaux (voir
12.2.3.2 ). Pour améliorer la résistance aux séismes, des dispositions constructives peuvent augmenter la ductilité dans une
certaine mesure ; mais il est plus efficace d'augmenter la résistance à l'effort tranchant, en agissant sur la qualité de la maçonnerie
et en lui procurant un encadrement suffisamment réparti et résistant à l'effet des bielles.
12.2.1.1 Pierre
Le fournisseur doit établir un document donnant les caractéristiques physiques et mécaniques du matériau, en particulier, la
résistance à la rupture en compression. A défaut de détermination expérimentale, la résistance caractéristique est prise égale à la
valeur minimale, pour le calcul sous action sismique.
Note sur le paragraphe 12.2.1.1
Dans le cas des pierres calcaires il existe la norme NF B 10-001 " Pierres calcaires " qui doit être remplacé par une nouvelle
norme en projet NF B 10-601 " Pierres naturelles ". On peut s'inspirer de ce document pour les autres natures de pierre.
Pour les pierres provenant de carrières couramment exploitées, les valeurs de la résistance peuvent éventuellement être prises
dans la littérature technique.
12.2.1.3 aciers
Les armatures à utiliser sont celles prévues pour le béton armé et définies par les normes, la valeur à utiliser dans les calculs étant
la limite d'élasticité fe .
12.2.2.1.1 joints
Les joints verticaux doivent toujours être remplis.
12.2.2.1.3 pierre
Les maçonneries de moellons de pierre doivent être réalisées avec des assises horizontales.
Note sur le paragraphe 12.2.2.1.3
12.2.2.2.1 principe.
Dans le présent document on appelle " Maçonneries chaînées " les structures porteuses réalisées en maçonnerie de petits
éléments ( voir 12.1.1 ) et comportant des chaînages en béton armé mis en oeuvre après exécution de la maçonnerie :
• chaînages horizontaux :
• au niveau des fondations (éventuellement) ;
• au niveau de chaque plancher ;
• au niveau haut ;
Il est toujours possible de décomposer un panneau trop grand en deux panneaux plus petits au moyen d'un chaînage vertical. On
raccourcit ainsi les bielles actives travaillant en compression suivant la diagonale des panneaux (voir 12.2.3.2 ).
Les linteaux doivent être constitués par des poutres ou poutrelles en béton armé, en béton précontraint, en métal ou en bois.
Les encadrements en béton armé doivent avoir une hauteur minimale de 7 cm et leur armature longitudinale doit être constituée
d'au moins deux barres, une au voisinage de chaque face latérale. L'ensemble de ces barres doit être capable d'équilibrer, sous
contrainte égale à leur limite élastique, une traction minimale de 40 kN en zone la, 60 kN en zone Ib, 85 kN en zone II et 120 kN en
zone III, et l'espacement de deux barres ne doit pas excéder 20 cm.
Les encadrements en métal doivent avoir une résistance à la traction au moins égale à celle exigée des encadrements en béton
armé.
Note sur le paragraphe 12.2.2.2.7
Cette prescription ne fait pas obstacle à l'utilisation d'éléments spéciaux en terre cuite ou en béton formant coffrage d'un linteau en
béton armé.
12.2.2.3.1 Principes
Les maçonneries armées comportent d'abord les dispositions décrites pour les maçonneries chaînées et s'en distinguent par
l'existence d'armatures réparties selon le présent document :
• avec armatures horizontales uniquement, disposées dans les joints horizontaux,
• avec armatures horizontales et verticales.
12.2.2.4.1 principe
Cet article traite des maçonneries réalisées dans des ossatures en béton armé ou précontraint et qui n'ont pas été mécaniquement
liées à celles-ci.
Sont considérés comme remplissages les panneaux de maçonnerie sans fonction porteuse caractérisée vis-à-vis des charges
verticales. Ces panneaux peuvent être " complets ", c'est-à-dire remplir complètement l'espace délimité par deux poteaux et deux
poutres, ou être " partiels ".
Pour la vérification sous action sismique, les panneaux pris en compte dans la modélisation (voir 12.2.3.4.1 ) constituent des
éléments structuraux principaux, il s'agit en général de panneaux complets sans ouverture.
Note sur le paragraphe 12.2.2.4.1
Le comportement des constructions concernées apparaît comme assez aléatoire. On ne dispose pas à l'heure actuelle d'éléments
expérimentaux suffisamment complets pour permettre l'étude rationnelle de ces bâtiments.
Les règles forfaitaires énoncées plus loin doivent être considérées comme provisoires. Il est déconseillé de réaliser de la sorte des
bâtiments de plus de quelques niveaux (trois ou quatre).
Les panneaux partiels sont par exemple ceux comportant une imposte en partie haute ou une fenêtre le long d'un poteau.
La continuité peut être assurée par des armatures filantes jusqu'aux appuis sur les deux faces.
Cette dernière solution concerne en particulier les panneaux de petite longueur, dans les bâtiments courants, dont la pente de
bielle peut être supérieure à 2 et dont la faible inertie, vis-à-vis des autres panneuax, justifie de négliger leur participation à la
résistance aux actions sismiques.
Il est rappelé que la détermination des résistances caractéristiques est indiquée en 12.2.1 , que les m sont indiquées en 12.2.3.1
et que des résultats d'essais peuvent être pris en compte le cas échéant (DTU 20.1) (NF P 10-202) .
Lorsqu'il est nécessaire de connaître le module d'élasticité E de la maçonnerie, et à défaut de justification expérimentale sur les
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matériaux utilisés, les valeurs disponibles sont de l'ordre de 3 200 MPa, résultant d'essais réalisés en France.
Pour les bâtiments concernés par ce paragraphe, la combinaison donnée au paragraphe 8.1 du présent document devient celles
du tableau 13 suivant :
Tableau 13 Combinaisons d'actions pour les bâtiments de moins de cinq niveaux
12.3.1 Définitions
Les éléments non structuraux sont les éléments en maçonnerie qui n'ont de fonction ni porteuse ni de contreventement
caractérisée.
Note sur le paragraphe 12.3.1
Il s'agit essentiellement de cloisons réalisées en éléments de terre cuite, en béton ou en plâtre.
12.3.3.2 cloisons de distribution intérieure d'épaisseur supérieure à 10 cm et éléments de mur non structuraux
Les cloisons de distribution intérieure de plus de 10 cm d'épaisseur brute et les éléments de mur non structuraux doivent recevoir
des chaînages en béton armé, métal ou bois, fixés à leurs extrémités et délimitant des panneaux suivant les règles ci-dessous :
• dimensions inférieures ou égales à 5 m,
• superficie inférieure ou égale à 20 m,
• longueur de la diagonale inférieure à 50 fois l'épaisseur brute.
Les chaînages en béton armé doivent être réalisés suivant les dispositions constructives données au paragraphe 12.2.2.2.7 et les
chaînages en métal ou bois doivent avoir une résistance à la traction et une rigidité au moins égales à celles exigées des
chaînages en béton armé ( voir figure 79 ).
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On doit examiner les répercussions que les panneaux ainsi constitués peuvent avoir sur le comportement des structures, et
prendre des dispositions en conséquence.
Note sur le paragraphe 12.3.3.2
Figure 79 Rappel des dispositions constructives des encadrements des baies et ouvertures
12.4.1 Généralités
Les paragraphes qui suivent ont pour objet de donner des limites d'utilisation.
Ils ne concernent ni les enduits ni les revêtements, pour lesquels aucune précaution spéciale n'est exigée.
Note sur le paragraphe 12.4.1
Dans les articles suivants, les renvois au paragraphe 12.2.2.2 concernent les dispositions constructives pour les maçonneries
chaînées.
a Aucune justification par le calcul et aucune disposition constructive particulière ne sont exigées pour les murs de hauteur au
plus égale à 1,50 m.
b Aucune disposition constructive particulière n'est exigée lorsque l'application des règles de calcul définies à l'article 7 ne fait
pas apparaître de traction dans les maçonneries.
c Dans le cas contraire, ces ouvrages sont justiciables des dispositions prévues en 12.2.2.2 , mais, pour l'application de ces
règles, ils sont à considérer comme des éléments non structuraux.
Ces ouvrages sont dispensés de précautions spéciales lorsque l'application des règles de calcul définies à l'article 10 ne fait pas
apparaître de traction dans les maçonneries de ces ouvrages.
Dans le cas contraire, ces ouvrages sont justiciables des prescriptions générales prévues en 12.2.2.2 .
Pour l'application de ces règles, ils sont à considérer comme des éléments structuraux principaux.
12.4.5 Escaliers
Les escaliers en voûte sarrasine, les paliers constitués par des voûtes en maçonnerie, les escaliers formés de marches prises en
console dans un mur d'échiffre en maçonnerie, sont interdits.
Note sur le paragraphe 12.4.5
Cet article ne concerne pas les escaliers que l'on peut considérer comme des ouvrages annexes (tels que les perrons, etc.) et dont
l'effondrement ne paraît pas susceptible d'entraîner d'accident corporel.
13 Construction en acier
• G action permanente
• L longueur
• M moment fléchissant
• N effort normal
• Q action variable
• R résistance
• S sollicitation
• V effort tranchant
minuscules latines
• b largeur
• f résistance (d'un matériau)
• i rayon de giration
• q coefficient de comportement
• t épaisseur
• y, z axes de la section transversale
minuscules grecques
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• A structure acier
• B structure béton
• b flambement
• d valeur de calcul
• E effet des actions
• el élastique
• K critique
• max maximum
• min minimum
• o point central
• pl plastique
• R résistance
• S sollicitation
• y, z axes de la section transversale
Pour des raisons de cohérence et d'homogénéité de la sécurité, il convient d'utiliser, pour un ouvrage, un seul et même règlement
de conception et calcul des constructions en acier.
Note sur le paragraphe 13.2
Documents en vigueur :
• DTU P22-701 : Règles CM 66 incluant l'Additif 80
• Norme NF P 22-311 (Eurocode 3 et son Document d'Application Nationale)
• Autres normes NF de la série P22-xxx.
Chacun de ces règlements doit être utilisé dans le respect de son domaine de validité, en particulier pour ce qui concerne la
limitation de l'élancement des parois de profils.
Dans le cadre de la vérification parasismique, les sollicitations sont calculées à partir d'une analyse globale élastique de la structure
du premier ordre géométrique ou, si nécessaire, du deuxième ordre.
En ce qui concerne :
• le matériau acier dans les zones dissipatives : il y a lieu de s'assurer d'une ductilité, d'un raffermissement et d'un allongement
en rupture convenables (les conditions de l' article 3.2.2.2 de la norme NF P22-311 doivent être appliquées) ainsi que d'une
bonne soudabilité ;
• le matériau acier dans les zones dissipatives et non dissipatives adjacentes : les variations des limites d'élasticité réelles vis-
à-vis des limites d'élasticité de calcul ne doivent pas remettre en cause l'emplacement des zones dissipatives. Plus
précisément, si le rapport maximal de la limite d'élasticité réelle à la limite d'élasticité de calcul dans une zone dissipative, à
savoir (fyr /fy )max venait à être supérieur de plus de 15 au minimum du rapport de même type (fyr /fy )min dans une zone non
dissipative, il y aurait lieu de reconsidérer les calculs de vérification en résistance et stabilité des barres de la structure. Dans
cette éventualité, il est admis de procéder par une simple majoration des sollicitations de calcul dans les barres non
dissipatives, en les multipliant par le facteur : (fyr /fy )max/(fyr /fy )min ;
• la stabilité d'ensemble de la structure : conformément à l'application de 6.6.1.5, les effets du second ordre peuvent être
négligés dans certains cas, ou peuvent être pris en considération par des méthodes de calcul appropriées, telles que celles de
l' article 5.2.6.2 de la norme NF P 22-311 ou de l'article 7 de l' Additif 80 .
Des dispositions constructives spécifiques peuvent être envisagées pour privilégier la formation de zones dissipatives localisées
sous l'action sismique. L'augmentation d'hyperstaticité d'une structure peut favoriser également un meilleur comportement
dissipatif.
L'attention doit être attirée sur l'incidence préjudiciable que peut avoir la variation de la limite d'élasticité réelle, ceci pour chaque
nuance d'acier concernée (différentes nuances d'acier pouvant être utilisées dans une même structure). En particulier, on doit
s'assurer que la limite d'élasticité nominale des aciers utilisés sur le site correspond bien à celle qui a été spécifiée au projeteur.
En ce qui concerne la dispersion du rapport fyr /fy , il est admis de ne faire référence qu'à la limite d'élasticité des semelles des
profilés (à l'exception du cas de profilés hybrides reconstitués par soudage). Il appartient au projeteur de fixer une valeur,
suffisamment représentative de la réalité, du rapport (fyr /fy )max/(fyr /fy )min ; pour cela, il peut se baser sur des certificats délivrés
par les forges et sur des contrôles appropriés effectués lors de la fabrication en atelier.
On distingue :
Dans ces structures, les zones dissipatives se développent essentiellement dans les poutres au voisinage des noeuds
d'assemblages poutre-poteau. La dissipation d'énergie se fait par déformations plastiques localisées sous forme de rotules
plastiques (R.P.) (fonctionnant en flexion alternée), comme indiqué en Figure 80 .
NOTE
Pour un portique à un seul niveau et à une seule travée, la situation assez fréquente où les rotules plastiques sont dans les
poteaux est considérée à l'article 13.3.2.5 .
f
g
h
i Note sur le paragraphe 13.3.2.2.1 a)
j Les diagonales en compression constituent des éléments faiblement dissipatifs en raison de leur flambement sous
sollicitations axiales répétées.
k
l Contreventement en V
m Dans ce système, le point d'intersection des diagonales de contreventement se trouve sur la traverse horizontale qui doit
être continue. La résistance à l'action sismique horizontale ne peut être procurée qu'en considérant la participation conjointe
des diagonales tendues et comprimées (exemples donnés en Figure 82 ).
n Figure 82 Exemples de structures à " contreventement en V "
o
p
q
r
s
t Note sur le paragraphe 13.3.2.2.1 b)
u Dans la mesure où les diagonales de contreventement comprimées doivent intervenir dans la stabilité de la structure, le
comportement global dissipatif de ce type de structure est moins efficace que le précédent.
v
w Contreventement en K
x Dans ce système de contreventement, le point d'intersection des lignes d'épure des diagonales de contreventement se
trouve sur l'axe des poteaux. Un tel système ne doit pas être considéré comme dissipatif (exemple donné en Figure 83 ).
y Figure 83 Exemple de structure à " contreventement en K "
z
aa
bb
cc
dd
ee Note sur le paragraphe 13.3.2.2.1 c)
ff Un contreventement en K n'est pas considéré comme dissipatif parce qu'il exigerait la coopération du poteau au mécanisme
plastique ; en effet, ce mécanisme tend à former une rotule plastique dans le poteau dès que la résistance en compression de
la diagonale du contreventement est dépassée.
gg
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Les valeurs du coefficient de comportement données dans le Tableau 14 sont à multiplier par 0,85 pour les constructions
moyennement régulières ( cf. article 6.6.1.3.1 ) et 0,70 pour les constructions irrégulières, il n'est pas nécessaire que les valeurs
finales soient inférieures à 2.
avec :
• VA , VB = efforts tranchants à la base repris respectivement par la structure acier et par la structure béton, pour une
distribution verticale des actions sismiques élastiques, non réduites par un facteur de comportement et basées sur le mode
fondamental de vibration dans la direction de calcul,
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Dans le cas d'une structure composée d'un ou plusieurs niveaux en béton armé surmontés d'une ossature en acier, sauf
justification particulière par une approche plastique globale, il convient d'adopter pour qA,B la plus faible des valeurs qA et qB .
Dans le cas de constructions pour lesquelles aN 2,5 m/s, on peut adopter un coefficient de comportement q = 2, sans exigence
particulière autre que les suivantes :
• Les éléments constitutifs du système de stabilité vis-à-vis des actions sismiques doivent être au minimum de la classe C
définie au Tableau 13.5.1, excepté si une capacité de dissipation de ces éléments peut être démontrée à partir d'essais
appropriés.
• Les triangulations en K sont exclues du système de stabilité vis-à-vis des actions sismiques.
• Les assemblages boulonnés du système de stabilité vis-à-vis des actions sismiques sont constitués de boulons à haute
résistance précontraints, travaillant soit au frottement, soit en extension de plaques, ou éventuellement de boulons calibrés
dans des perçages à jeu réduit (boulons dits " plein trou ") travaillant en pression diamétrale.
Deux coefficients de comportement q différents peuvent être adoptés pour les deux composantes horizontales de l'action sismique
lorsque deux systèmes structuraux dissipatifs différents sont utilisés dans les directions correspondantes de cette action ou lorsque
différents matériaux structuraux en élévation interviennent dans ces directions, sous réserve toutefois qu'il n'y ait pas un couplage
des réponses dynamiques de la structure dans les deux directions.
Figure 89 Détermination de 1 et 4
NOTE
L'utilisation du coefficient de comportement q se place dans le cadre de la méthode définie en 6.3 .
Dans le Tableau 14 , le rapport u /1 traduit la faculté de redistribuer les efforts plastiquement dans la structure : il est donc d'autant
plus élevé que celle-ci est plus hyperstatique. Cette redistribution peut être prise en compte sous réserve que les zones
dissipatives de la structure ne périssent pas prématurément, faute d'une capacité de déformation suffisante (ductilité).
Les paramètres 1 et u sont des valeurs particulières du multiplicateur des actions sismiques seules, celles-ci étant déterminées
sur la base du mode fondamental de vibration ou d'une approximation de ce mode dans le cas d'un bâtiment régulier ( cf.
6.6.1.2.4 ). Avec l'hypothèse d'une croissance monotone de , les autres actions restant constantes, 1 et u correspondent
respectivement au stade d'apparition de la première rotule plastique et au stade provoquant un mécanisme de ruine de la structure
(déterminé par une analyse globale plastique du premier ordre géométrique).
Les paragraphes 13.3 et 13.4 , ainsi que leurs commentaires distinguent différents types de structures courantes dont les parties
dissipatives concernent des systèmes de contreventement disposés dans des plans verticaux de la construction. Pour autant, on
peut également donner un rôle dissipatif à des systèmes de contreventement de même nature disposés dans des plans
horizontaux de la construction.
NOTE
On peut notamment citer l'exemple d'une poutre au vent de toiture de grande portée, conçue comme dissipative, reportant les
actions sismiques sur des stabilités verticales d'un seul niveau (croix de Saint André ou voiles en béton armé).
Dans le cas où des éléments dissipatifs sont soumis à des efforts normaux de compression, l'utilisation d'un coefficient de
comportement supérieur à 6 est subordonnée au respect des conditions suivantes sur l'élancement réduit dans le plan de
flambement le plus défavorable pour chacun de ces éléments :
• barre fléchie avec inversion de courbure : NSd /Npl ,Rd 0,15 et [lambar] 1,1
• barre fléchie en simple courbure : NSd /Npl ,Rd 0,15 et [lambar] 0,65
où :
Npl,Rd est la résistance plastique de calcul de la barre à l'effort normal.
NOTE
Les classes de section considérées au Tableau 15 sont celles de la norme NF P 22-311 à l'exception de la classe C se situant
entre les classes 2 et 3 de cette norme dans la mesure où elle intègre un aspect dissipatif en plus de l'exigence de ductilité. La
classe 4 de la norme NF P 22-311 oblige à adopter q = 1, excepté si une certaine capacité dissipative peut être démontrée à partir
d'essais appropriés.
On notera, par référence au Tableau 14 , que le coefficient de comportement q de structures en portiques, ou structures à
triangulation excentrée, ou encore structures en portiques et triangulées, doit être abaissé à la valeur :
q = 4 si les sections sont de classe B
q = 2 si les sections sont de classe C
Pour rappel,
avec fy en N/mm.
Dans les assemblages en T, les cordons d'angle et les cordons à pénétration partielle ne sont pas admis pour les épaisseurs de
tôle supérieures à 16 mm.
Pour les assemblages de type poutre-poutre ou poutre-poteau d'éléments sollicités essentiellement en flexion, Ras,d et Rp,d
correspondent à des moments résistants, éventuellement réduits par la présence de l'effort normal et de l'effort tranchant.
Les assemblages boulonnés doivent être constitués de boulons à haute résistance précontraints travaillant soit au frottement soit
en extension de plaques, ou éventuellement de boulons calibrés dans des perçages à jeu réduit (boulons dits " plein trou ")
travaillant en pression diamétrale. La résistance des assemblages travaillant en extension doit être établie par application de la
norme NF P 22-460 ou par application de l'annexe J (avec l'amendement A2) de la norme NF P 22-311 . Dans ce second cas, la
ruine de l'assemblage doit intervenir suivant le mode 1 défini par la clause J.3.2.1.
La condition générale de sur-résistance énoncée ci-avant doit être appliquée aux dispositions d'ancrage prévues en pied de
poteaux.
NOTE
En fonction de leur rigidité, on peut classer les assemblages en assemblages de type articulé, assemblages rigides et assemblages
semi-rigides (voir article 6.4.2 de la norme NF P 22-311 ).
L'utilisation d'assemblages semi-rigides et/ou partiellement résistants nécessiterait le contrôle rigoureux de la capacité de rotation
de ces assemblages (avec le risque de fatigue oligocyclique) et l'évaluation appropriée du coefficient de comportement q qui en
résulterait.
Les assemblages calculés sur la base de la norme NF P 22-460 sont réputés également être de type résistant au glissement à
l'état limite ultime.
Des éléments d'attache présentant un mode de fonctionnement équivalent aux boulons précontraints à haute résistance peuvent
également être utilisés.
NOTE
Lorsque la vérification en résistance ou stabilité d'un élément dissipatif i fait appel à une combinaison (cherchée la plus
défavorable) de plusieurs sollicitations, le rapport i défini en 13.6 peut être généralisé. Par exemple, avec une combinaison faisant
intervenir l'effort normal NSdi , l'effort tranchant VSdi et le moment fléchissant MSdi , et avec la vérification à effectuer écrite sous la
forme :
f(NSdi /NRdi , VSdi /VRdi , MSdi /MRdi ) 1
où NRdi , VRdi et MRdi sont les résistances associées aux sollicitations précitées et supposées agir seules, le rapport i sera pris
égal à 1/f.
13.8.1 Poteaux
En dehors des poteaux situés à la base de structures en portiques ( voir Figure 80 ) ou à la base de structures à contreventement
excentré ( voir Figure 84 ) ou encore des poteaux de structures en consoles ( voir Figure 87 ), les poteaux doivent être considérés
comme des éléments non dissipatifs.
Toutefois, tous les poteaux doivent respecter les exigences relatives à la classe des sections énoncées à l'article 13.5 , à
l'exception des poteaux des structures en consoles qui doivent être de classe A.
D'une manière générale, les poteaux doivent être vérifiés comme des éléments comprimés et fléchis. De plus, l'effort tranchant
dans ces éléments doit être borné afin de ne pas diminuer la capacité de résistance des rotules plastiques susceptibles de se
former à leurs extrémités.
NOTE
Il est réaliste de concevoir en général les poteaux comme des éléments non dissipatifs, leur capacité de déformation en rotation
aux extrémités étant faible de par la présence de l'effort normal de compression. Toutefois, les vérifications de résistance et de
stabilité effectuées sur les poteaux considérés individuellement ne permettent pas totalement de se prémunir contre la formation
éventuelle de rotules plastiques aux extrémités de certains poteaux, au stade limite ultime de la structure et notamment lorsque le
facteur de comportement q a une valeur élevée. En revanche, il convient de s'assurer qu'aucune rotule plastique ne puisse se
former en partie courante des poteaux.
La vérification des poteaux doit être effectuée en considérant la combinaison la plus défavorable de l'effort normal NSd et du
moment fléchissant MSd devant satisfaire aux critères de résistance et de stabilité au flambement prévus par le règlement de calcul
et conception retenu par le projet.
En particulier, les critères de résistance plastique en section sont donnés au paragraphe 4.5 de l'Additif 80 et au paragraphe 5.4.8
de la norme NF P 22-311 .
Les critères de stabilité élasto-plastique au flambement sont donnés au paragraphe 5.3.2 de l'Additif 80 et au paragraphe 5.5.4
de la norme NF P 22-311 .
Dans le cas d'un poteau soumis à de la flexion biaxiale (My,Sd , Mz,Sd ), la vérification de stabilité peut être effectuée suivant ces
mêmes critères, en considérant successivement et de manière indépendante chacun des deux moments de flexion My,Sd et Mz,Sd
majorés par un coefficient multiplicateur égal à 1,2.
NOTE
Les conditions sur l'élancement réduit [lambar] d'un poteau (défini dans la note sur 13.5 ) limitent le risque d'amplification de sa
flèche et garantissent en conséquence une ductilité convenable du poteau en termes de variables " moment-rotation " considérées
à ses extrémités.
A noter que ces conditions ne sont valables que si l'on a un coefficient de comportement de la structure q 6 ; les conditions sur
l'élancement sont plus sévères si q 6 (voir paragraphe 13.5 ).
Le moment fléchissant MSd signifie ici My,Sd ou Mz,Sd selon le plan d'action considéré pour l'excitation sismique.
Dans le cas où est utilisée une analyse modale de la structure ( voir 6.6.2 ), le couple (NSd , MSd ) devrait être, en toute rigueur,
envisagé comme tout point possible d'une ellipse d'incertitude qui doit rester en deçà du domaine de résistance, ou de stabilité,
défini par la relation d'interaction appropriée. Cette ellipse est centrée au point :
N0 = NSd (G, , , Q), M0 = MSd (G, , , Q)
c'est-à-dire pour l'action sismique E = 0 dans la combinaison E, G, Q, et elle est inscrite dans un rectangle dont les demi-côtés
sont égaux aux moyennes quadratiques de chacun des efforts induits par les différents modes de vibration retenus :
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Ces moyennes sont à corriger, comme indiqué en 6.6.2.3 , si certains de ces modes ne peuvent pas être considérés comme
indépendants. Pour précision, l'équation de l'ellipse d'incertitude est la suivante :
Le moment résistant de calcul des poutres qui comprennent des zones dissipatives est égal au :
• moment résistant plastique de calcul Mpl,Rd pour les sections de classes A et B (si la norme NF P 22-311 est utilisée, voir le
paragraphe 5.4.5.1 alinéa (1) a ; si l' Additif 80 est utilisé, voir le paragraphe 4.3 ) ;
• moment résistant élastique de calcul Mel,Rd pour les sections de classe C (si la norme NF P 22-311 est utilisée, voir le
paragraphe 5.4.5.1 alinéa (2) ; si les règles CM 66 sont utilisées, voir le paragraphe 3.2.1 ).
Les poutres de sections de classes A et B dont le comportement dissipatif se fait par flexion doivent, au droit de zones de formation
de rotules plastiques, satisfaire la condition suivante :
(MSd /Mpl,Rd ) 1 avec (NSd /Npl,Rd ) 0,15 et (VSd /Vpl,Rd ) 0,5
Les tronçons de poutre dont le comportement dissipatif se fait par déformation de cisaillement (structures à contreventement
excentré) doivent, dans les zones de déformation, satisfaire la condition suivante :
(VSd /Vpl,Rd ) 1 avec (MSd /Mpl,Rd ) 0,7 et (NSd /Npl,Rd ) 0,15
Si NSd /Npl,Rd 0,15, la poutre doit être considérée comme un élément comprimé et fléchi.
Les poutres doivent être maintenues vis-à-vis du déversement : les sections susceptibles de se plastifier doivent être
obligatoirement entretoisées. Pour les conditions d'espacement entre points de maintien latéral, il convient d'appliquer 5.5.2 pour la
norme NF P 22-311 , les sections de classe C étant assimilées à la classe 3, et d'appliquer 5.2.2 pour l' Additif 80 (sections de
classes A et B uniquement).
NOTE
Voir note sur 13.8.1.1 lorsque NSd /Npl,Rd 0,15.
Voir note sur 13.8.1.2 la limitation à 0,5Vpl,Rd relative à l'âme de la poutre.
Pour dissiper de l'énergie par rotules plastiques dans les tronçons de poutre, conçus dans ce but, dans les structures triangulées à
contreventement excentré, il convient d'utiliser un tronçon suffisamment long. Par exemple, pour un profilé en l, la longueur du
tronçon ne devrait pas être inférieure à 4Mpl,Rd /Vpl,Rd .
En revanche, pour dissiper l'énergie par cisaillement plastique, il convient d'utiliser un tronçon suffisamment court. Par exemple,
pour un profilé en l, la longueur du tronçon devrait être inférieure à 1,4Mpi,Rd /Vpi,Rd .
Dans le cas où une analyse modale de la structure est utilisée ( cf. article 6.6.2 ), il est admis d'effectuer la vérification au
déversement en s'assurant que la combinaison quadratique des rapports MSdi /Mb,Rdi des divers modes de vibration reste
inférieure ou au plus égale à 1.
MSdi et Mb,Rdi sont respectivement le moment de flexion et le moment de résistance au déversement relatifs au mode i dans la
section de référence appropriée (à associer à la distribution du moment fléchissant engendrée par ce mode). En pratique, seuls les
premiers modes contribuant à 70 de la masse totale vibrante sont à considérer.
majuscules latines
NOTE
Pour mémoire, les facteurs de réduction de 0,85 pour les constructions moyennement régulières et de 0,70 pour les constructions
irrégulières s'appliquent à l'ensemble des valeurs de q de l'article 13.A.4 , les valeurs obtenues n'étant pas prises inférieures à 2.
Tableau 15.A Valeurs maximales de x/d des poutres mixtes (en flexion positive)
13.A.6.1
L'article 13.6 s'applique aux structures mixtes acier-béton.
13.A.6.2
Pour la détermination des effets Sd,E dus à l'action sismique de calcul dans les éléments structuraux, il convient de tenir compte de
la réduction de rigidité résultant de la présence de zones fissurées d'extension majorée en raison du caractère cyclique alterné de
l'action sismique.
Il convient également de déterminer la rigidité des éléments structuraux en négligeant la contribution du béton en traction et en
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Amendement A1 (février 2001) + Amendement A2 (novembre 2004)
13.A.6.3
Avec les éléments de type poutre mixte, il convient d'utiliser une largeur participante de dalle appropriée désignée par :
+
• b eff pour le calcul du moment d'inertie l1 sous flexion positive,
-
• b eff pour le calcul du moment d'inertie l2 sous flexion négative.
Ces largeurs participantes, considérées comme des fonctions des longueurs de poutre sous flexion positive et flexion négative,
doivent être définies sur les mêmes bases que celles de la clause 4.2.2 de la norme NF P 22-391 .
Pour une traverse courante de portique, de portée L, où des rotules plastiques (de signes opposés) sont supposées se former aux
extrémités, on peut adopter les valeurs suivantes simplifiées pour chaque partie participante de dalle située de chaque côté du plan
moyen de l'âme métallique, aussi bien sous flexion positive que négative :
+ -
b e = b e = 0,08 L b
où 2b est l'espacement entre poutres du plancher mixte.
( Voir figures 13A.3 et 13A.4 )
Figure 13A.3 Section transversale de plancher mixte
Figure 13A.4 Allure des distributions limites de moment fléchissant le long des traverses
13.A.6.4
Avec les structures mixtes en portiques, il est admis de ne pas localiser les zones fissurées des éléments et d'effectuer l'analyse
globale élastique avec des valeurs homogénéisées de rigidité en flexion sur la longueur des éléments, à savoir :
• pour les poutres mixtes :
• (El)eq = Ea (0,6 l1 + 0,4 l2 )
• pour les poteaux mixtes :
• (El)eq = 0,9 (Ea la + Es ls + 0,4 Ecm lc )
où Ea la , Es ls et Ecm lc sont respectivement les rigidités en flexion de la section en acier, des armatures longitudinales et de la
section en béton du poteau mixte (comme définis dans la clause 4.8.3.5. de la norme NF P 22-391 .
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e
En principe, l'analyse élastique globale pour le calcul des effets Sd,E doit être effectuée au 2 ordre géométrique.
NOTE
e
Pour mémoire, le coefficient de sensibilité B8r peut constituer un critère utile pour décider de la nécessité d'une analyse au 2
ordre géométrique ( cf. article 6.6.1.5 ).
13.A.7.1
A défaut d'une justification scientifiquement établie et validée par l'expérience, l'emploi d'assemblages mixtes semi-rigides et/ou
partiellement résistants n'est pas autorisé au voisinage des zones dissipatives.
NOTE
L'utilisation d'assemblages mixtes semi-rigides et/ou partiellement résistants nécessiterait le contrôle rigoureux de la capacité de
rotation de ces assemblages (avec le risque de fatigue oligocyclique) et l'évaluation appropriée du coefficient de comportement q
qui en résulterait.
13.A.7.2
Pour les assemblages mixtes de type poutre-poutre ou de type poutre-poteau d'éléments sollicités essentiellement en flexion, il
convient de satisfaire la condition générale suivante (pour les deux sens de rotation de l'assemblage) :
Ras,d E Rp,d
avec :
• E = 1,2 sous réserve de respecter la clause donnée en 13.2.2 concernant la variation de la limite d'élasticité réelle de l'acier
dans les zones dissipatives et non dissipatives adjacentes ;
• Ras,d moment résistant de calcul de l'assemblage mixte, incluant les contributions de l'assemblage en acier, de la dalle
connectée agissant en continuité au passage de l'assemblage, et éventuellement de l'enrobage de béton partiel de la poutre et
partiel ou total du poteau ;
• Rp,d moment résistant de calcul de la poutre mixte assemblée.
En outre, il convient de tenir compte de l'influence éventuelle de l'effort normal et/ou de l'effort tranchant dans la détermination des
moments résistants Ras,d et Rp,d .
NOTE
Le dimensionnement en capacité des assemblages mixtes de type poutre-poteau implique l'utilisation de dispositions constructives
appropriées telles que raidisseurs transversaux soudés dans l'âme du poteau lorsque celui-ci est en acier, platine d'extrémité de
poutre boulonnée et renforcée à l'aide d'un jarret, enrobage partiel de béton armé entre les semelles ou enrobage total d'un poteau
de section en acier l ou H, ceintures annulaires soudées pour un poteau mixte avec profil creux en acier (renforcées
éventuellement par des diaphragmes internes à large ouverture), etc.
13.A.7.3
Pour le calcul et la conception des systèmes d'attache en acier (soudures, boulons), l'article 13.7 s'applique.
13.A.7.4
La détermination du moment résistant de calcul Ras,d d'un assemblage mixte peut être basée sur la méthode des composants
utilisée dans l'Annexe J de la norme NF P 22-311 (DAN de l'Eurocode 3-1-1), sous réserve d'y inclure les composants propres
aux parties en béton de l'assemblage (armatures longitudinales de la dalle, connecteurs acier-béton d'une zone de poutre
adjacente à l'assemblage, contribution aux résistances en compression locale et en cisaillement du panneau d'âme apportée par
du béton d'enrobage entre ailes de poteau, etc.).
NOTE
On peut trouver dans les normes européennes des informations détaillées sur les divers composants à considérer pour un
assemblage mixte de type poutre-poutre ou poutre-poteau, ainsi que sur la méthode d'assemblage de ces composants (par
exemple, Section 8 de l' EN 1994-1-1 et EN 1993-1-8).
• considérer Npl,Rd comme la résistance plastique de calcul à l'effort normal de la section mixte des poteaux,
• et d'effectuer la vérification en résistance et stabilité des poteaux en s'assurant que le moment fléchissant maximal MSd ,
e
amplifié par les effets du 2 ordre géométrique, satisfait à la condition :
13.A.8.1.3.3 Adhérence mécanique acier-béton et transfert d'effort de cisaillement entre parties en acier et en béton armé
En dimensionnement sismique, il convient de réduire par le facteur multiplicatif 0,5 les valeurs de résistance au cisaillement
données dans la clause 4.8.2.7.2 de la norme NF P 22-391 pour l'adhérence mécanique par frottement entre l'acier et le béton.
Lorsque le transfert d'effort de cisaillement entre parties en acier et en béton armé ne peut être assuré par la seule adhérence
mécanique, en particulier aux extrémités des poteaux en raison des efforts tranchants provenant des poutres, des connecteurs
acier-béton doivent être placés sur la partie en acier pour assurer un bon fonctionnement mixte des sections des poteaux.
L'article 13.8.2 s'applique sans modification aux tronçons de poutre dissipatifs, obligatoirement en acier (cf. 13.A.3.2.2.2 ) des
structures mixtes avec contreventement " excentré ".
13.A.9.1
Il convient d'utiliser des connecteurs ductiles dans les éléments structuraux dissipatifs et d'adopter une résistance de calcul au
cisaillement de 0,8 PRd par connecteur, où PRd est la résistance de calcul statique spécifiée dans la clause 6.3 de la norme NF P
22-391 .
NOTE
Cette réduction de la résistance des connecteurs est justifiée expérimentalement pour se prémunir d'une rupture par fatigue
oligocyclique.
13.A.9.2
Dans le cas d'une poutre mixte dissipative, avec formation de rotules plastiques de signes opposés aux extrémités, il convient de
concevoir et de calculer la connexion acier-béton comme complète.
13.A.9.3
Dans les éléments structuraux non dissipatifs, l'utilisation de connecteurs non ductiles ou d'une connexion partielle avec
connecteurs ductiles est autorisée.
13.A.10.1
Les moments de résistance en flexion Mpl,Rd et Mel,Rd d'une section de poutre mixte ne peuvent être calculés à partir de la poutre
en acier seule que si la dalle est suffisamment déconnectée de la poutre en acier, en particulier totalement déconnectée à chaque
extrémité dans une zone circulaire centrée sur l'axe du poteau et de rayon beff , où beff est la plus grande des largeurs participantes
+ -
b eff et b eff définies en 13.A.6.3 .
13.A.10.2
Une déconnexion totale de la poutre implique de ne pas utiliser de connecteurs ou d'autres systèmes de fixation de la dalle, de ne
pas clouer une tôle mince profilée (servant ultérieurement de coffrage à une dalle mixte), de respecter un jeu suffisant entre dalle et
ailes d'un poteau métallique, etc.
13.A.10.3
L'utilisation de poutres en acier partiellement enrobées de béton entre les semelles et sans dalle ou avec une dalle totalement
déconnectée peut être envisagée dans la conception de la clause 4.3.1.6 de la norme NF P 22-391 en vue de s'opposer au
voilement de l'âme et partiellement à celui de la semelle comprimée. La solidarisation de l'enrobage avec l'âme doit satisfaire alors
les dispositions constructives données aux clauses 4.3.1.(7 à 9) de la norme NF P 22-391 .
13.A.11.1
Dans le cas des ossatures " en portiques " avec poutres mixtes aux extrémités desquelles se forment les zones dissipatives, une
armature transversale suffisante doit être placée dans ces zones dissipatives pour assurer une résistance suffisante de la dalle au
contact du poteau. La présence, au niveau du poteau, d'une poutre transversale à celle considérée et solidarisée à la dalle
également par des connecteurs, peut contribuer à augmenter la résistance de la dalle au contact du poteau.
13.A.11.2
Dans le cas d'un poteau intérieur fléchi dans le plan défini par ce poteau avec les poutres attachées de part et d'autre ( cf. figure
13A.5 ), le déséquilibre d'effort axial dans la dalle peut être évalué par la relation suivante :
- +
FSd = A s,eff fsk /s + b eff dc (0,85fck /c )
où :
- -
• A s,eff est l'aire de la section d'armature longitudinale sur la largeur participante b eff ,
• et dc est l'épaisseur de la dalle (dans le cas d'une dalle pleine, ou l'épaisseur utile dans le cas d'une dalle mixte).
•
• Figure 13A.5 Sollicitation en flexion d'un poteau intérieur par les poutres mixtes adjacentes
•
•
•
•
•
13.A.11.3
Il convient de s'assurer, pour la situation précédente, que :
FSd FRd
•
•
•
En présence d'une poutre transversale comportant N connecteurs distribués sur les longueurs beff /2 de part et d'autre du poteau,
on peut adopter :
FRd3 = N(0,8 PRd )
En l'absence d'une telle poutre, FRd3 = 0 .
L'aire AT de section d'armature transversale permettant d'assurer la résistance de type FRd2 doit être donnée par :
AT 0,5 FRd2 s /fsk
13.A.11.4
Dans le cas d'un poteau extérieur, l'armature longitudinale de la dalle doit présenter un ancrage suffisant sur l'extrémité de dalle en
console (ou sur une poutre de rive transversale au poteau) de manière à pouvoir atteindre sa résistance plastique en traction.
14 Constructions en bois
Plusieurs de ces types de structures peuvent être combinés dans une structure en bois.
Des éléments de construction en bois peuvent être combinés à des éléments de construction en maçonnerie, béton, ou acier.
Note sur le paragraphe 14.1.1
Cette typologie se réfère aux domaines d'applications respectifs des textes normatifs et réglementaires spécifiques, et des
recommandations professionnelles.
Selon leur capacité de déformation post-élastique, les assemblages sont classés comme :
• non ductiles ou fragiles,
• semi-ductiles,
• ductiles.
14.1.4 Amortissement
Dans la suite du texte, et en particulier pour le dimensionnement des structures en bois, il est fait référence aux spectres de
dimensionnement spécifiés en 5.2.3 , établis conventionnellement pour un amortissement relatif de 5 .
Les valeurs des coefficients de comportement, spécifiés en 14.4 , et associés aux spectres de dimensionnement, tiennent compte
de l'influence des taux d'amortissement que l'on peut raisonnablement estimer pour chaque type de structure.
Par voie de conséquence, la correction pour amortissement différent de 5 de 5.2.3.4 n'est pas applicable.
Note sur le paragraphe 14.1.4
La concordance des essais en grandeur réelle n'est pas suffisante pour que l'on puisse s'y référer de façon précise. Cette
spécification doit être considérée comme provisoire.
En flexion le comportement de bois en dimensions d'emploi est fragile alors que le comportement de petites éprouvettes est semi-
ductile.
Des essais d'assemblages boulonnés ductiles, effectués sous charges alternées croissantes, montrent que :
• la surface des boucles d'hystérésis successives qui représentent l'absorption d'énergie à chaque cycle est croissante,
• la courbe charge-déplacement statique enveloppe les boucles d'hystérésis de l'essai sous charges alternées croissantes.
14.1.5.2 assemblages
Les assemblages rigides et les assemblages semi-rigides non ductiles ne sont pas dissipatifs.
Les assemblages semi-rigides (semi-ductiles et ductiles) sont dissipatifs (voir exemple de diagramme en figure 93 ).
Note sur le paragraphe 14.1.5.2
Figure 93 Résultat d'essais d'assemblages boulonnés ductiles sous charges alternées croissantes
14.1.5.3 structures
Les structures comportant des assemblages dissipatifs sont considérées comme dissipatives, en proportion de la ductilité et du
nombre de leurs assemblages.
14.2 Assemblages
Les assemblages mécaniques utilisables dans les constructions parasismiques sont nécessairement des assemblages définis par
les règles en vigueur.
a Appuis
b Tous les appuis doivent comporter une liaison mécanique. Les fixations et les supports doivent être conçus de manière à
éviter que les éléments supportés échappent à leur support.
c Systèmes constructifs
d Les systèmes constructifs doivent être conçus de telle sorte que la rupture de l'un de leurs éléments secondaires ne puisse
pas entraîner d'effondrement en chaîne (voir exemple donné en figure 96 ).
e Note sur le paragraphe 14.3.1 b)
f
g Figure 96 Exemple de système constructif répondant au b) de 14.3.1
h
i
j
k
l
m Dans la figure ci-dessus, la rupture de l'élément central n'entraîne pas l'effondrement.
n
o Stabilité
p Le nombre des dispositifs de stabilité doit être supérieur ou égal à deux dans la direction de calcul.
q Note sur le paragraphe 14.3.1 c)
r Cette disposition est destinée à éviter que la rupture d'un dispositif unique n'entraîne un effondrement d'ensemble.
s
14.3.2 Régularité
Lorsque les critères de régularité définis aux paragraphes 6.6.1.2 et 6.6.1.3 sont respectés, les structures peuvent être
considérées comme régulières à moyennement régulières ; on peut dans ce cas appliquer la méthode simplifiée définie en
6.6.1.3 , avec les coefficients de comportement appropriés définis en 14.4 pour les bâtiments réguliers ou moyennement
réguliers.
Lorsque l'un ou plusieurs des critères précédents ne sont pas respectés, les bâtiments doivent être considérés comme irréguliers.
Dans ce cas, on doit appliquer la méthode générale donnée au paragraphe 6.6.2 avec les coefficients de comportement
appropriés définis en 14.4 pour les bâtiments irréguliers.
Pour les portiques et les arcs, on ajoute les déplacements dus aux glissements d'assemblages à ceux du modèle à noeuds rigides.
Pour les panneaux d'ossature cloués, on calcule uniquement les déplacements dus aux glissements d'assemblage.
Pour les panneaux d'ossature collés, on admet un glissement élastique de 1 mm sur les ancrages tendus.
Note sur le paragraphe 14.3.3
14.4.1 Structures dont les assemblages sont caractérisés par référence aux Règles CB.71
Ces valeurs concernent les structures satisfaisant aux critères de régularité spécifiés en 6.6.1.2 .
Pour les structures à régularité moyenne (critères définis en 6.6.1.3 ), il faut prendre 85 des valeurs du tableau.
Pour les structures irrégulières, il faut prendre 70 des valeurs du tableau. Dans tous les cas, la valeur du coefficient de
comportement ne peut pas être inférieur à 1.
Note sur les paragraphes 14.4.1 et 14.4.2
La caractérisation des assemblages peut aussi faire référence aux critères de l' Eurocode 5 .
Les valeurs des coefficients q indiquées au tableau 19 doivent être considérées comme provisoires, compte tenu du caractère
incomplet des informations et définitions actuellement disponibles au sujet des assemblages.
Des compléments d'information issus d'essais d'assemblages statiques et notamment cycliques, d'essais de structures en vraie
grandeur, de simulations numériques, d'analyses post-sismiques sont indispensables pour procéder à une révision.
Des valeurs de q différentes de celles du tableau 19 peuvent être déduites de résultats expérimentaux portant sur des
assemblages ou des structures en vraie grandeur, soumises à des séries de chargements cycliques alternés, ou encore à des
chargements définis à partir d'accélérogrammes.
14.4.2 Structures dont les assemblages sont caractérisés par référence aux Règles CB. 71 et par leur classe
de ductilité
Les abattements à appliquer aux valeurs des coefficients de comportement relatifs aux structures irrégulières sont les mêmes que
ceux indiqués au paragraphe 14.4.1 .
L'utilisation de ce tableau implique que l'on considère la distribution des efforts internes correspondant à la semi-rigidité des
assemblages lors de la vérification du dimensionnement.
où : T i désigne l'effort tranchant équilibré par un système de contreventement élémentaire, et q i le coefficient de comportement
associé.
Note sur le paragraphe 14.4.3.1
Figure 100 Structure à " système de contreventement en série (déplacements indépendants) "
14.5 Vérifications
14.5.2 Contraintes
Les valeurs maximales des contraintes sont celles des limites élastiques définies par les règles en vigueur.
A défaut de définition réglementaire des limites élastiques des assemblages, on applique la définition donnée au paragraphe
14.2.2 .
15 Façades légères
15.1 Généralités
15.1.1 Objet
Le présent article concerne les menuiseries, façades légères et verrières.
Il définit les prescriptions complémentaires auxquelles les ouvrages doivent satisfaire, en sus des règles normales, pour que leurs
performances sismiques puissent être atteintes avec une fiabilité jugée satisfaisante. En particulier, il donne le moyen de
proportionner la résistance des ouvrages à l'intensité des secousses sismiques dont on entend les protéger.
15.1.5 Terminologie
En vue de l'application des méthodes de calcul spécifiées en 15.4 du présent article, il est procédé ci-après à une classification
des façades légères en se basant sur les définitions données par la norme NF P 28-001 .
Note sur le paragraphe 15.1.5
L' article 15 se limite aux parois dont l'inclinaison sur la verticale est inférieure ou égale à 15°.
15.1.5.3 verrière
Entrent dans ce type les parois extérieures vitrées, inclinées de plus de 15° sur la verticale, avec ou sans structure porteuse propre,
et pouvant se prolonger en façade.
15.2 Actions
15.2.1 Généralités
Les actions considérées sont les actions locales s'exerçant sur des éléments isolés, ou faisant partie d'un ensemble. On distingue
trois types d'éléments ( voir figure 103 ) :
a L'élément de façade supporté par la structure principale du bâtiment.
b L'élément de façade supporté par une structure dépendant elle-même de la structure principale.
c L'élément étant à la fois élément de façade et structure autoportante.
Pour les deux premiers types, les actions à appliquer sont calculées conformément à l' article 6 et au paragraphe 8.3.1 ou le cas
échéant précisées dans les Documents Particuliers du Marché.
Dans tous les cas, ces actions se traduisent par :
• des efforts appliqués à l'élément, en fonction de la masse de l'élément et des coefficients sismiques ;
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• des déformations différentielles imposées entre deux niveaux consécutifs par les déplacements du gros oeuvre.
Les actions à appliquer sont calculées suivant les méthodes données au paragraphe 6.6 .
15.2.2.1.1 efforts
Les effets de l'accélération imposée sur cet élément entraîne des efforts horizontaux et verticaux tels que :
Fx = x . Mg
Fy = y . Mg
Fz = z . Mg
où : M désigne la masse de l'élément considéré, et g l'accélération de la pesanteur.
Si un élément est rigide et se trouve rigidement fixé à la structure, le coefficient inclut le coefficient q du bâtiment, sinon une étude
particulière est nécessaire, en liaison avec le § 15.4.1.2
15.2.2.1.2 sollicitations
Les efforts appliqués à l'élément de façade engendrent des sollicitations dans les composants de l'élément et sur les supports qui
le liaisonnent au gros oeuvre.
Comme pour le calcul des sollicitations dues aux charges permanentes ou aux effets du vent, il faut tenir compte de la nature et du
nombre de degrés de liberté aux noeuds des éléments (liaison entre éléments, éclisse, continuité, etc.) et aux appuis de fixation
(exemples donnés en figure 105 ).
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Pour les efforts sur les supports, il faut combiner leurs différentes composantes conformément aux indications du paragraphe 6.4 .
Note sur le paragraphe 15.2.2.1.2
La combinaison des composantes des efforts dépend de la fonction de l'attache. Une ou deux composantes peuvent être
négligées.
Quelques exemples :
• Attache porteuse fixe en X, Y, Z : zéro degré de liberté ;
• Attache porteuse libre en Y pour permettre la dilatation : un degré de liberté ;
• Attache vent fixe en X et Y, libre en Z : un degré de liberté ;
• etc.
Figure 107 Exemple d'un dispositif de fixation (attache fixe avec éclisse)
Les valeurs de calcul des déformations différentielles entre deux niveaux consécutifs sont calculées conformément à l' article 6 et
au paragraphe 8.3.1 , et peuvent éventuellement être précisées dans les Documents Particuliers du Marché.
les coefficients de sécurité R et m sont pris égaux à 1, et la valeur fmk caractéristique de la limite élastique est prise égale à la
valeur de fe à 0,2 d'allongement.
où : i et j sont les coefficients sismiques, tels que définis en 7.2, au niveau des points de fixations résultant de l'analyse de la
structure porteuse au titre des actions d'ensemble (voir figure 108 ).
Note sur le paragraphe 15.4.1.2
15.5.1 Généralités
Les dispositions constructives à adopter pour les façades légères doivent permettre d'atteindre les objectifs définis au paragraphe
15.1.4 du présent article.
Dans le tableau précédent, E2.1 désigne l'objectif E2 lorsque les vitrages ne participent pas à la fonction clos et couvert, et E.2.2
désigne l'objectif E2 lorsque les vitrages participent à la fonction clos et couvert.
Note sur le paragraphe 15.5.3.2
Les présentes Règles ne visent que la fonction sécurité dans le cas de vitrages organiques : la durabilité du matériau et sa mise en
oeuvre doivent faire l'objet d'une justification complémentaire.
15.5.4 Verrières
Le respect des objectifs E1 et E2 impose l'utilisation de verre feuilleté.
Dans le cas de vitrages isolants, il est admis d'utiliser du verre recuit en face supérieure dans le cas de l'objectif E1 ; dans le cas de
l'objectif E2, cette disposition nécessite des justifications particulières.
16.2 Terminologie
16.2.1 Composants
Les composants visés sont :
• des composants linéaires (poutres, poteaux, etc.),
• des composants plans (éléments de planchers, éléments de murs, etc.),
• des composants de fondations (plots à encuvement, etc.)
16.2.2 Structures
Elles sont le résultat de l'association de ces composants, entre eux ou avec des parties coulées en place ou maçonnées, au moyen
d'assemblages leur conférant un comportement équivalent à celui d'une structure monolithique en situation sismique.
Parmi ces structures, on distingue :
• les structures à portiques obtenues par l'assemblage de poteaux préfabriqués ou non et de poutres préfabriquées, associées
ou non à des planchers,
• les structures à parois de contreventement. Les parois de contreventement résultent de l'assemblage de composants plans
verticaux fonctionnant suivant la nature de leurs liaisons soit en consoles indépendantes, soit en consoles associées.
16.2.3 Chaînages
Le comportement monolithique des structures réalisées à partir de composants préfabriqués est obtenu notamment par la mise en
place de chaînages et éventuellement de systèmes de triangulation.
Les chaînages peuvent être réalisés soit entièrement sur site, soit être incorporés dans les composants.
On distingue :
• Les chaînages périphériques :
• A chaque niveau de plancher et au niveau de la toiture, il doit être prévu un chaînage périphérique mécaniquement continu et
dimensionné de manière à reprendre les efforts de traction et de traction-flexion développés dans leur fonctionnement en
diaphragme.
• Les chaînages transversaux :
• Ces chaînages transversaux qui doivent être ancrés dans le chaînage périphérique jouent le rôle de tirants. Ils peuvent être
constitués par :
• les armatures sortant en attente des composants et conçues pour ce rôle,
• des armatures longitudinales disposées dans les joints entre les composants plans constitutifs du plancher,
• des poutres coulées en place ou préfabriquées dont les armatures sortant en attente sont ancrées dans le chaînage
périphérique.
On considère comme non fragile une liaison qui ne réduit pas la capacité du chaînage en zone courante.
Pour les éléments de mur, les joints à simple clavage, lisses, ne peuvent pas être pris en compte dans un fonctionnement en
consoles associées.
La figure 112 illustre les principaux types de liaisons mises en place
Note sur le paragraphe 16.3
Dans les assemblages brochés, les composants peuvent être éventuellement brêlés entre eux.
16.4.2 Matériaux
Eléments en béton armé : voir les paragraphes 11.2.1 et 11.2.2 .
Eléments en béton précontraint par pré-tension :
Béton : pour les éléments précontraints par pré-tension, la résistance du béton doit être au moins égale à fc28 = 30 MPa.
m
n
o
z Armatures transversales
aa Des armatures transversales constituées par des cadres, comme indiqué en 11.3.4.3 , doivent être disposées dans les
zones critiques et espacées de d/2 dans les régions non critiques.
bb La section d'armature transversale à disposer vis-à-vis de la sollicitation sismique est déterminée comme indiqué en
11.3.4.3 .
j
k
l
m
n Armatures longitudinales
o Voir le paragraphe 11.3.5.2 .
p Armatures transversales
q Voir le paragraphe 11.3.5.3 .
Les matériaux et les dispositions constructives retenues pour la réalisation de l'assemblage et le transfert des charges sismiques
d'un composant à l'autre tels que les inserts, les pièces soudées, les manchons ne doivent pas présenter un comportement fragile.
On doit s'assurer par ailleurs que les dispositions constructives retenues ne conduisent pas à un affaiblissement des barres qu'elles
assemblent (réalisation des filets et des soudures, etc.).
L'ancrage des dispositifs mis en place pour assurer l'assemblage des composants entre eux (inserts, armatures en attente,
manchons, etc.) doit être réalisé dans un volume conçu de manière à éviter l'éclatement de l'assemblage et des composants y
aboutissant conformément aux paragraphes 11.3.1.3 et 11.3.4.1 .
Note sur le paragraphe 16.4.5.1
On considère comme non fragile, une liaison dont la capacité n'est pas inférieure à la capacité de la zone courante.
Dans les deux cas, les têtes de poteau doivent être armées pour prévenir les risques d'éclatement.
Les abouts des poutres doivent présenter des indentations de largeur et de profondeur minimales de 10 mm et espacées de
50 mm au plus.
e Assemblage poutre-poteau sans armature en attente pour liaison de tête (assemblage par broche d'éléments en béton armé)
f La reprise des efforts de traction s'effectue dans la poutre au moyen de boucles entourant le dispositif de liaison et ancrées
au-delà de la longueur nominale de scellement des armatures actives Isn , en majorant de 50 la longueur de scellement
nécessaire en situation non sismique. Ces boucles, dont le diamètre est d'au moins 8 mm, sont espacées au plus du quart de la
hauteur de la poutre sans excéder 150 mm.
g Les broches et le volume d'assemblage intéressé sont dimensionnés pour reprendre l'ensemble de la sollicitation sismique
en considérant pour les efforts horizontaux du séisme les efforts de cisaillement, l'effet goujon et les effets d'encastrement
locaux. Les broches sont ancrées en tête de poteau et dans la poutre, comme indiqué en 11.3.1.3 , l'ancrage dans la poutre
étant éventuellement complété par un assemblage de type boulonné ou soudé (voir le paragraphe 16.4.5.1 ).
h A défaut, conventionnellement, les broches sont dimensionnées pour équilibrer en traction, à leur limite élastique, au moins :
i 3H + V
j où :
k H est la force globale horizontale résultant de la combinaison des actions,
l V est l'effort de traction (séisme, flexion ).
m Autres types d'assemblages
n Ils sont réalisés conformément aux principes énoncés dans ce texte.
Note sur le paragraphe 16.4.5.2
Des dispositions particulières d'assemblage peuvent être décrites dans les Avis Techniques.
16.5.1 Généralités
Les planchers, réalisés à partir de composants et assimilés au traditionnel, sont dimensionnés vis-à-vis des sollicitations sismiques
verticales et relèvent des prescriptions générales du présent texte.
Ils doivent par ailleurs être organisés de manière à :
a assurer le rôle de diaphragme en transmettant aux éléments de contreventement verticaux les efforts sismiques horizontaux
provenant des masses agissantes à chaque niveau.
b Toutefois, dans une structure particulière, les planchers peuvent ne pas avoir à jouer le rôle de diaphragme si les efforts
sismiques horizontaux sont transmis aux éléments de contreventement par un autre moyen pour autant que les effets
mécaniques liés à cette adaptation ne soient pas préjudiciables à tout ou partie de la structure.
c L'analyse structurelle du diaphragme peut être réalisée :
• soit par assimilation à une poutre plate de grande hauteur,
• soit par assimilation à un arc ou à une poutre à treillis.
Ces planchers avec ou sans dalle rapportée peuvent être admis en zone sismique dans le cadre de procédures particulières.
Note sur le paragraphe 16.5.2
Les conditions d'utilisation sont précisées dans les Avis Techniques.
16.5.3.2 Planchers à poutrelles et entrevous ne comportant pas de dalle de compression coulée en oeuvre
Ces planchers peuvent être admis en zone sismique dans le cadre de procédures particulières.
Note sur le paragraphe 16.5.3.2
Les conditions d'utilisation sont précisées dans les Avis Techniques.
autant que ces dernières comportent des blochets d'extrémité en l'absence de dispositions constructives particulières.
• Les pannes doivent être vérifiées en flexion déviée sur toute leur longueur sous les actions sismiques horizontales et
verticales (voir paragraphe 6.4 : Vérification de leur non-déversement).
Tableau A.1 Coordonnées des points remarquables des spectres des composantes horizontales
La figure A.2 donne une représentation des spectres des composantes horizontales.
Note sur l'annexe A
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CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007
Document : Règles PS 92 (DTU NF P06-013) (décembre 1995) : Règles de construction parasismique - Règles PS applicables aux bâtiments +
Amendement A1 (février 2001) + Amendement A2 (novembre 2004)
L'attention est attirée sur le fait que les spectres RE (T) ne peuvent être utilisés pour le calcul des structures par une méthode
spectrale que dans le cas assez particulier ou la structure conserve un comportement élastique pendant toute la durée du mou
vement, et ou sa réponse est évaluée par une analyse modale complète. Dans le cas où le comportement post-élastique est pris en
compte au moyen d'un coefficient " de comportement " q (voir. 6.3.3 ) supérieur à 1, ou s'il est fait usage d'une méthode simplifiée,
il y a lieu de substituer au spectre élastique normalisé RE le spectre de dimensionnement RD défini au paragraphe 5.2.3 .
En dehors du cas purement élastique évoqué ci-dessus, les spectres normalisés ont pour objet la spécification du contenu
fréquentiel à prendre en compte dans la détermination ou la sélection des accélérogrammes utilisés dans les calculs dynamiques.
La branche CD, qui correspond à la pseudovitesse maximale pour l'amortissement 5 , permet d'évaluer directement l'énergie
cinétique maximale prise par un mode.
Il convient d'insister sur le fait que les contenus fréquentiels définis par les spectres normalisés sont des contenus fréquentiels de
calcul, qui ne prétendent pas représenter le contenu fréquentiel d'une secousse réelle, passée ou future, considérée isolément. Les
spectres de calcul constituent seulement un moyen de couvrir de façon rationnelle l'ensemble des éventualités défavorables dans
lesquelles peut se trouver placée une structure.
Lorsqu'on n'est pas certain du spectre à choisir entre S0 et S3 , on peut soit effectuer deux calculs et prendre le plus défavorable,
soit considérer uniquement l'enveloppe des deux spectres.
NF B 10-001
Pierres calcaires (avril 1978 et modif. juil. 78).
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Document : Règles PS 92 (DTU NF P06-013) (décembre 1995) : Règles de construction parasismique - Règles PS applicables aux bâtiments +
Amendement A1 (février 2001) + Amendement A2 (novembre 2004)
P 21-701
(Référence DTU Règles CB 71) - Règles de calcul et de conception des charpentes en bois. Liste des documents référencés
#1 - Règles BAEL 91 révisées 99 (DTU P18-702) (mars 1992) : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites (Fascicule 62, titre 1 du CCTG Travaux section 1 : béton armé) +
Amendement A1 (CSTB février 2000 ISBN 2-86891-281-8)
#2 - Règles N84 modifiées 95 (DTU P06-006) (septembre 1996) : Action de la neige sur les constructions + Erratum 2 (août 1997)
+ Modificatif 1 (CCTG Fascicule 61) (Cahiers CSTB 3214 avril 2000)
#3 - Règles PS-MI 89 révisées 92 (NF P06-014) (mars 1995) : Règles de construction parasismique - Construction parasismique
des maisons individuelles et des bâtiments assimilés - Domaine d'application - Conception - Exécution + Amendement A1 (février
2001)
#4 - DTU 13.11 (DTU P11-211/CCT) (mars 1988) : Fondations superficielles - Cahier des clauses techniques + Modificatif 1 (juin
1997)
#5 - P10-202-1 (DTU 20.1) (avril 1994) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 1 : Cahier des
clauses techniques + Amendement A1 (décembre 1995) + Amendement A2 (décembre 1999) (indice de classement : P10-202-1)
#6 - P10-202-3 (DTU 20.1) (avril 1994) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 3 : Guide pour le
choix des types de murs de façades en fonction du site + Amendement A1 (décembre 1995) (Indice de classement : P10-202-3)
#7 - NF P18-210 (DTU 23.1) (mai 1993) : Murs en béton banché - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement
: P18-210)
#8 - NF P68-202 (DTU 25.231) (mai 1993, novembre 1998) : Plafonds suspendus en éléments de terre cuite - Partie 1 : Cahier
des charges + Amendement A1 (Indice de classement : P68-202 )
#9 - NF P72-202-1 (DTU 25.31) (avril 1994) : Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l'application d'un enduit au plâtre
- Exécution des cloisons en carreaux de plâtre - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P72-202-1)
#10 - NF P72-202-2 (DTU 25.31) (avril 1994) : Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l'application d'un enduit au
plâtre - Exécution des cloisons en carreaux de plâtre - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P72-202-2)
#11 - P72-202-3 (DTU 25.31) (juillet 1994) : Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l'application d'un enduit au plâtre -
Exécution des cloisons en carreaux de plâtre - Partie 3 : Mémento
#12 - Règles BPEL 91 (DTU P18-703) (avril 1992) : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions
en béton précontraint selon les méthodes des états limites (Fascicule 62, titre 1 du CCTG Travaux section 2 : béton précontraint) +
Amendement A1 (Cahiers CSTB 2578 et 3193, février 2000)