Vous êtes sur la page 1sur 55

REECRITURE

POUR SE PRÉPARER AU BREVET

Réécriture n° 1

Réécrivez ce passage en remplaçant « le cageot » par « les caissettes ». Vous ferez toutes les
modifications nécessaires.

Agencé de façon qu’au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, le cageot ne sert pas deux
fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu’il enferme.
Agencé de façon qu’au terme de son usage ils puissent être brisées sans effort, les caissettes ne
servent pas deux fois. Ainsi durent-t-ils moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu’ils
enferment.

Réécriture n° 2

Réécrivez ce passagee en remplaçant « Phil » par « Vanessa » et en conjuguant les verbes au


présent de l’indicatif. Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

Phil se leva, gratta du bout de son espadrille la dune sèche, perlée de petits escargots vides. Un mot
détesté venait d'empoisonner sa sieste heureuse de lycéen en vacances.
Vanessa se leva, gratta du bout de son espadrille la dune sèche, perlée de petits escargots vides. Un
mot détesté venait d’empoisonner sa sieste heureuse de lycéenne en vacances.

Réécriture n° 3

Réécrivez ce texte en remplaçant « les fillettes » par « la fillette ». Vous ferez toutes les
modifications nécessaires.

À l'épouvantable odeur de pourriture qui imprégnait leurs vêtements, leurs chaussures, leurs mains
et leurs cheveux, on reconnaissait les fillettes travaillant à la soie. Dans la chaleur d'étuve des
filatures, leur visage écarlate penché sur les bassinets d'eau bouillante, elles allaient chercher de
leurs mains agiles, mais enflées et rouges comme celles des laveuses de lessive, l'extrémité du fil de
soie.
A l’épouvantable odeur de pourriture qui imprégnait ces vêtements, ces chaussures, ces mains et
ces cheveux, on reconnaissait la fillette travaillant à la soie . Dans la chaleur d’étuve des filatures,
son visage écarlate penché sur les bassinets d’eau bouillante, elle allait chercher de ces mains agiles,
mais enflées et rouges comme celles des laveuses de lessive, l’extrémité du fil de soie.

Réécriture n° 4

Réécrivez le passage en remplaçant « tu » par « vous ». Vous ferez toutes les modifications
nécessaires.

Excuse-moi pour cette lettre que j'ai envoyée. La tienne était si courte, sans même un numéro de
téléphone où t'appeler, cela m'a mis en fureur. Est-ce que tu avais pu oublier notre amitié ? Était-il
possible que tu m'écrives juste pour me demander un service, sans me parler de toi, de ce que tu as
fait après ?

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………..

Réécriture n° 5

Réécrivez ce passage au présent de l’indicatif.


« Les autres filles ne parlaient pas et s’en allaient très vite […], parce qu’elles avaient un fiancé qui
venait les chercher en voiture pour les amener danser. Pouce et Poussy, elles, n’avaient pas de
fiancé. Elles n’aimaient pas trop se séparer, et quand elles sortaient avec des types, elles
s’arrangeaient pour se retrouver et passer la soirée ensemble. »
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 6
Réécrivez à la première personne du singulier (je) le passage.
Réécrivez à la première personne du singulier (je) le passage.
« Il avait même fabriqué la plupart des outils qu’il utilisait. S’il acceptait de travailler les métaux,
c’était uniquement pour pouvoir les mettre au service du bois. »

…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 7

Réécrivez ce passage en remplaçant la première personne du singulier par la troisième


personne du singulier au féminin.
« Au début, ils vivaient ensemble, et même avec moi en plus. Après, ils ont divorcé. On m’a collée
avec ma mère. J’aurais préféré mon père. Personne ne m’a demandé mon avis. »

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 8

Les lignes suivantes sont au discours direct. Réécrivez ce passage en utilisant le discours
indirect. Vous commencerez par : « M. Otis dit au vieil homme que… »

Cher monsieur, dit M. Otis, je vous prie instamment d’huiler vos chaînes ; je vous ai apporté dans
ce but une petite bouteille de lubrifiant indien. […] Je vais vous le laisser ici à côté des quinquets et
je serais heureux de vous en fournir un peu plus si vous avez besoin.

Oscar WILDE, Le Fantôme de Canterville, 1887.


…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 9

Mettez le texte suivant au présent de l'indicatif et remplacez « il » par « ils ».


Il croyait être sûr qu'elle avait regardé aussi ses bottes. Il la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle eût
disparu. Puis il se mit à marcher dans le Luxembourg comme un fou. Il est probable que par
moments il riait tout seul et parlait haut. Il était si rêveur près des bonnes d'enfants que chacune le
croyait amoureux d'elle. Il sortit du Luxembourg, espérant la retrouver dans une rue.
Victor HUGO, Les Misérables.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 10

Mettez le texte suivant à l'imparfait et remplacez « je » par « nous ».

J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse : je suis resté penché sur les chapitres
sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris
d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur; et en ce
moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de
l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé !

Jules Vallés, L'Enfant.


…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 11

Réécrivez ces phrases au passé composé.


« Quel éblouissement ! J’avais l’impression de m’évanouir dans les brumes de l’ivresse. Je sortis les
romans un par un de la valise, les ouvris, contemplai les portraits des auteurs, et les passai à Luo.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 12

Réécrivez ce passage au passé en commençant ainsi : « Mais comme des oiseaux je m’en suis
arrangé… »

« Mais comme des oiseaux, à la longue je m’en arrange


Et je crois deviner que ces débats exubérants
Ont pour inépuisable fond la différence étrange
Entre les noms que chacun donne à des objets courants.
La table, l’eau, le sel, le couteau, le pain et la mie,
La pomme : tout y passe et, glosant à n’en plus finir,
Ils font sous ma fenêtre une petite académie
Où s’ébauche peut-être une langue de l’avenir. »

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 13

George Sand est seule dans le jardin, sa cousine Clotilde est absente… Réécrivez ce passage
du texte en faisant toutes les transformations nécessaires.

« Un jour, nous fûmes interrompues dans nos jeux par une grande rumeur au-dehors. L’empereur
passait en effet à quelque distance et nous entendions le trot des chevaux et l’émotion de la foule.
Nous ne pouvions pas voir à travers le mur mais ce fut bien beau dans mon imagination… »

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 14
Réécrivez le passage en remplaçant « je » par « nous ». Vous veillerez à effectuer toutes les
transformations nécessaires.
« Il craignait qu’on me prenne pour une paresseuse et lui pour un crâneur. Comme une
excuse : « On ne l’a jamais poussée, elle avait ça dans elle. » Il disait que j’apprenais bien, jamais
que je travaillais bien. »

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 15

Mettez le texte au passé et remplacez M. Brulé par « les maîtres ».

M. Brulé nous attend, la blouse bien sanglée, les mains dans le dos, les lunettes déjà méfiantes sur le
nez. On entre un par un. La salle de classe attend dans une pénombre bleutée. On dirait une
chapelle. Le maître a tiré les grands rideaux. Il ne faut pas qu'il y ait le moindre morceau de ciel
pour nous distraire.
Daniel Picouly, Le Champ de Personne.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 16

1. Réécrivez le passage souligné au passé simple « Jusqu'à l'aube... repos mérité. »


2. Réécrivez complètement le passage en gras en commençant par Elles.
« Les heures s'écoulent, silencieuses. Ils sont tous là, grelottant de froid devant la cage, guettant
l'instant où le loup va s'endormir. La scène dure jusqu'au matin. Jusqu'à l'aube le loup veille sur mon
sommeil. Lorsque, caressée par les premiers rayons de lumière froide, j'ouvre mes yeux, m'étire et
commence à me mettre debout, il s'écarte doucement et va à l'autre bout de la cage, gagner un repos
mérité. Je ne sors pas tout de suite. Je regarde les autres derrière la grille, la pâleur de leurs
visages, je ris, je chante, toute rafraîchie par ce sommeil immaculé. On m'empoigne, deux
claques sur les fesses et on me boucle une semaine dans la roulotte. »
La folle allure, Christian Bobin
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 17

Vous réécrirez ce passage en utilisant le plus-que-parfait, y compris dans la citation et en


remplaçant l'adjectif difficiles par le participe passé du verbe compliquer.

«Ils lurent un début de roman d'amour - "La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva
franchement laide" -, des texte en prose -Le Passage du Panorama, des descriptions de cavaliers,
des choses que les enfants jugèrent un peu difficiles à comprendre - et des poèmes que tout le
monde trouva très beaux. » -
Népomucène trouve un trésor, Jean d’Ormesson

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 18

Remplacez Julien par « ils » et mettez les verbes au futur.

Julien savait qu'un jour, les membres de sa mythique famille comparaîtraient devant lui sans plus le
voir que s'il eût été fait de fumée, mais lui livrant chacun une parcelle de sa vérité intime qui
rejoindrait, sur d'imaginaires fiches, la masse des petits détails capturés au vol.
Paul Guimard, Rue du Havre.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
Réécriture n° 19

George Sand est seule dans le jardin, sa cousine Clotilde est absente... Réécrivez ce passage du
texte en faisant toutes les transformations nécessaires.
« Un jour, nous fûmes interrompues dans nos jeux par une grande rumeur au-dehors. (...)
L'empereur passait en effet à quelque distance et nous entendions le trot des chevaux et l'émotion de
la foule. Nous ne pouvions pas voir à travers le mur, mais ce fut bien beau dans mon
imagination... »
George Sand, Histoire de ma vie
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 20

Réécrivez ces deux phrases de manière indirecte en commençant par « Trielle lui demanda...».
Vous ferez les transformations nécessaires.
Extrait de théâtre,
TRIELLE. - « Quel singulier agrément peux-tu prendre à ne me dire que des choses blessantes ou
ayant l'intention de l'être ? Nous verrons bien, de nous deux, celui qui rira le dernier. »
La paix chez soi, Georges Courteline
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 21

Réécrivez le texte en mettant « porte-monnaie » au pluriel. Vous ferez toutes les modifications
nécessaires.

Le porte-monnaie rabattable est une révolution unisexe. Il s'impose et plaît grâce à sa commodité, et
à son petit format, mais surtout parce qu'il incarne les temps modernes, une société où les tâches
sont un tout petit peu moins distinctes.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 22

Réécrivez le passage suivant en remplaçant « mon père » par « mes parents » et en conjuguant
les verbes au présent de l’indicatif. Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

Mon père avait pris la lampe et, sans attendre, il ouvrait la porte. Puis poussant la grille, s’avançant
sur le bord des marches, il leva la lumière au-dessus de sa tête pour voir ce qui se passait. Il vit un
homme à cheval. 
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 23

Réécrivez ces phrases en remplaçant « le cavalier » par « les cavaliers » et en mettant les
verbes au futur simple de l’indicatif. Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

Le cavalier ne bougeait pas. Un vertige l’avait saisi.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 24

Récrivez ce passage en commençant par : - Ô buffets … Vous ferez toutes les modifications
nécessaires.

Ô buffet du vieux temps, tu sais bien des histoires, 


Et tu voudrais conter tes contes, et tu bruis et chantes
Quand s'ouvrent lentement tes grandes portes noires.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 25

Réécrivez ce passage en remplaçant le plus-que-parfait par le passé composé et l'imparfait de


l’indicatif par le présent de l’indicatif.

Il avait longé des taquerias où l'on vendait du menudo, avait cherché en vain à se rappeler à quoi ce
plat pouvait bien ressembler, et, pour finir, il avait tourné dans la rue Chiapas.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 26

Réécrivez ce passage en remplaçant « Ali » par « Ali et Marcel ». Vous ferez toutes les
modifications nécessaires.

Ce matin-là, Ali était fatigué et pensif. Il pensait à la bonne lampée de vin qu'il allait boire avant de
se coucher sous la couverture militaire qui l'abritait du froid comme une tente.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 27

Réécrivez ce texte en remplaçant « je » par « nous ». Vous ferez toutes les modifications
nécessaires.

J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse : je suis resté penché sur les chapitres
sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris
d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 28

Réécrivez le texte suivant en remplaçant « je » par « elle ». Vous ferez toutes les modifications
nécessaires.

J'avais déjà près de neuf ans lorsque je tombai amoureux pour la première fois. Je fus tout entier
aspiré, détruit par une passion violente, totale, qui m'empoisonna complètement l'existence.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 29

Réécrivez ce passage en conjuguant le premier verbe à l’imparfait de l’indicatif et en


remplaçant M. Brulé par « les maîtres ». Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

M. Brulé nous attend, la blouse bien sanglée, les mains dans le dos, les lunettes déjà méfiantes sur le
nez. On entre un par un. La salle de classe attend dans une pénombre bleutée. On dirait une
chapelle.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
Réécriture n° 30

Réécrivez le texte suivant en remplaçant « je » par « nous ». Vous ferez toutes les
modifications nécessaires.

J'avais déjà près de neuf ans lorsque je tombai amoureux pour la première fois. Je fus tout entier
aspiré par une passion violente, totale, qui m'empoisonna complètement l'existence.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 31

Réécrivez ce texte en remplaçant « le criminel » par « les criminels ». Vous ferez toutes les
modifications nécessaires.

Ensuite, eh bien le criminel change de peau. Vêtu de l’uniforme du policier, il se glisse dans sa vie,
et il revient dans sa ville apportant ses propres dépouilles comme preuve que sa mission de justicier
a été accomplie.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 32

Réécrivez ce texte en remplaçant « je » par « nous » et « tu » par « vous ». Vous ferez toutes les
modifications nécessaires.

Dans le pays d’Athènes, j’étais ton esclave, tu me traitais comme un pauvre animal.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 33
Réécrivez ce texte en commençant par « Ce fut comme… ». Vous ferez toutes les modifications
nécessaires.

C’est comme une apparition. Elle est assise, au milieu du banc, toute seule ; ou du moins il ne
distingue personne dans l’éblouissement que lui envoient ses yeux. En même temps qu’il passe, elle
lève la tête ; il fléchit involontairement les épaules ; et il la regarde. Elle a un large chapeau de
paille, avec des rubans roses qui palpitent au vent, derrière elle.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 34

Réécrivez ce texte en remplaçant « elle » par « elles ». Vous ferez toutes les modifications
nécessaires.

Ses bandeaux noirs descendaient très bas et semblaient presser amoureusement l’ovale de sa figure.
Assise, elle était en train de broder quelque chose […].

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 35

Réécrivez le texte en remplaçant « il » par « tu » et en conjuguant les verbes au présent de
l’indicatif. Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

Il gênait les flâneurs, il ranimait les fatigués, mettait les uns en gaieté, les autres en haleine, les
autres en colère, tous en mouvement, piquait un étudiant, mordait un ouvrier, se posait, volait au-
dessus du tumulte et de l'effort.

…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 36

Réécrivez ce passage en mettant les verbes au futur simple de l’indicatif. Vous ferez toutes les
modifications nécessaires.

Les vieux avaient très envie de se promener dans le parc. L'été leur faisait du bien. Ils souriaient, ils
tenaient mieux sur leurs jambes que pendant l'hiver. Ils arboraient des écharpes en couleur et des
chapeaux antiques.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 37

Réécrivez le passage suivant en passant au discours indirect. Vous ferez toutes les
modifications nécessaires.

La forêt se plaint : « C'est toujours moi la sacrifiée, moi la victime, moi la blessée.
On me harcèle, on me traverse, on me brise à coups de hache. »

………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 38

Réécrivez le texte à la première personne du singulier. Vous ferez toutes les modifications
nécessaires.

Il se rejeta en arrière, tandis qu'une masse de terre et de pierres détachées se précipitait dans un trou
qui venait de s'ouvrir au-dessous de lui et de l'ouverture que lui-même avait faite ; alors, au fond de
ce trou sombre et dont il ne pouvait mesurer la profondeur, il vit paraître une tête.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 39

Réécrivez ce texte en remplaçant « je » par « elle » et en passant au système du présent. Vous
ferez toutes les modifications nécessaires.

Ce matin du 8 octobre 1959, depuis deux jours, j'avais trente ans et j'étais résolu à me battre. En
arrivant dans les coulisses du théâtre, j'ai rencontré le directeur que j’ai salué.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 40

Réécrivez ce passage en conjuguant les verbes au passé composé et en remplaçant « nous »


par « elles ». Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

En dépit de ce double pilotage, nous arrivâmes sans encombre jusqu'à Arles où nous nous arrêtâmes
pour passer la nuit.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
Réécriture n° 41

Réécrivez ce passage en passant au discours indirect et en commençant par « le cavalier


murmurait que… ». Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

« Rien ne viendra à bout de moi… Le soleil peut bien tuer tous les lézards des collines, je tiendrai,
je résisterai. Rien ne peut m’atteindre. »

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 42

Réécrivez ce paragraphe en remplaçant « le Grand Michu » par « les deux garçons ». Vous
ferez toutes les modifications nécessaires.

Aussi, pendant que le grand Michu parlait, étais-je en admiration devant lui. Il m'initia d'un ton un
peu rude.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 43

Réécrivez ce passage au système du présent et en remplaçant« il » par « ils » et « elle » par


« elles ». Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

Il croyait être sûr qu'elle avait regardé aussi ses bottes. Il la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle eût
disparu.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 44

Réécrivez le passage suivant en commençant par « Il se demandait d'où venaient... » et en


faisant toutes les transformations nécessaires.

« D'où viennent toutes les gouttes qui tombent devant moi, et mêlées à la boue enveloppent ainsi
mes pieds, mes jambes, mes genoux et me glacent jusqu'au ventre ? »

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 45

Réécrivez ce texte en le passant au discours indirect. Vous ferez toutes les modifications
nécessaires.

« Tiens, fit remarquer François à Meaulnes, tu n’as même pas fermé la fenêtre. Le vent a déjà éteint
une des lanternes. Il faut la rallumer. »

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 46

Réécrivez ces deux phrases en remplaçant « je » par « nous » et en procédant à tous les
changements nécessaires.

Je n'étais rien qu'un mortel égaré entre du sable et des étoiles, conscient de la seule douceur de
respirer... Et cependant, je me découvris plein de songes.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 47

Réécrivez ces deux phrases en remplaçant « tu » par la troisième personne du pluriel, au
féminin. Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

Je sais que tu es brave, je sais que tu sauras vivre sans moi. Il faut que tu vives, toi. Il faut que tu
m’oublies pour avancer.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 48

Réécrivez ce passage en passant au discours direct. Vous ferez toutes les modifications
nécessaires, notamment concernant la ponctuation.

François le persuada d’attendre qu’ils eussent revu leur ami, que le temps fût sérieusement au
beau… que tous les pruniers de Sainte-Agathe fussent en fleurs. Il leur faudrait de la patience.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 49

Réécrivez ce texte en remplaçant le premier « il » par « ils » et en conjuguant les verbes au


conditionnel présent. Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

Puis il se mit à marcher dans le Luxembourg comme un fou. Il est probable que par moments il riait
tout seul et parlait haut, étrange aux yeux des autres.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 50

Réécrivez ce texte en remplaçant « elle » par « elles » et en conjuguant les verbes au présent
de l’indicatif. Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

Elle n'était pas grande, mais elle le semblait tant sa fine taille s'élançait hardiment. Elle était brune.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
Réécriture n° 51

Réécrivez ce texte au système du passé. Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

Ce matin, je sens que je vais travailler. Travailler vraiment. J'ai réussi à sortir de chez moi, j’ai le
cerveau à peu près frais, les nerfs à peu près intacts. Personne ne m'a agrippé pour me demander les
cinq francs d'une cotisation, les vingt francs du déjeuner. Je marche. J’ai le cœur en joie. Alors que
je suis presque arrivé, personne ne m’a encore dérangé !

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 52

Réécrivez ces deux phrases en passant au discours indirect et en mettant le verbe introducteur
(verbe de parole) au passé. Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

1/ Andromaque demande à Pyrrhus : « Seigneur, que faites-vous, et que dira la Grèce ? »


2/ Andromaque déclare à Hermione : « J’ai vu percer le seul où mes regards prétendaient
s’adresser. »

1/……………………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………

2/……………………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 53

Remplacez « le navigateur » par « les exploratrices » et faites les modifications nécessaires.
 
« Le navigateur regardait sans comprendre, il ne savait quelle question se poser, il ne comprit
jamais. Il n’aurait pas pu, la vérité semblait tellement improbable : en effet, il avait vu bien des
mondes de cauchemars fort tangibles, le navigateur, mais cette fois il était tombé sur une planète
que seul un auteur de science-fiction avait imaginée. »
Jacques Sternberg, Le Dénouement, 1988.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 54

Réécrivez le passage ci-dessous en remplaçant «je » par « nous  », et « le pion » par « la
surveillante ».

Le pion s'est fait une bosse affreuse, et il a cassé une fiole qui était dans sa poche de côté;
c'est une bouteille de cognac qu'il boit - en cachette, à petits coups en tournant les yeux. On l'a vu: il
était terriblement triste. Je suis responsable de cette fiole cassée... Le pion s'est fâché.

D'après Jules Vallès, L'Enfant, 1878

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 55

Réécrivez le passage ci-dessous à la première personne du singulier.

Claude passait devant l'Hôtel de Ville, et deux heures du matin sonnaient à l'horloge, quand
l'orage éclata. Il rodait dans les Halles, par cette nuit brûlante de juillet. Brusquement, les gouttes
tombèrent si larges, si drues. Il se mit à courir, il galopa éperdu, le long des quais de Seine.

D'après Emile Zola, L'Oeuvre, 1886

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 56

Réécrivez le passage ci-dessous en changeant le narrateur en narratrice et en effectuant toutes


les modifications nécessaires.

J'ai du mal à raconter la suite de mon voyage en France. Plus d'une fois je me suis souvenu
de la journée du départ, mais je ne suis pas encore parti. Je fus affreusement malheureux et
cependant pas tout à fait mécontent de partir.
J'ai été ravi en apprenant que la faculté m'avait donné une bourse afin que je puisse
poursuivre mes études en France. Je suis donc parti, j'étais curieux.
D'après Vassilis Alexakis, Paris-Athènes,2007

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 57

Réécrivez le passage ci-dessous en remplaçant « je » par « tu » et en effectuant toutes les
modifications nécessaires.

J'allai d'abord me faire admirer par mes fidèles les plus loyaux, qui poussèrent les cris
auxquels je m'attendais. Virevoltant comme le plus convoité des papillons, j'offris ensuite ma plus
belle danse au jardin, sous forme d'une danse frénétique et bondissante. J'en profitai pour
agrémenter ma tenue d'une jolie fleur dont je me coiffai. Ainsi parée, je me montrai à la nature.

D'après Amélie Nothomb, Métaphysique des tubes, 2000.

--> Notes pour vous aider:


– Il y a des verbes au passé simple, et d'autres à l'imparfait. Classez-les avant de réécrire !
– Il faut aussi transformer tous les déterminants possessifs: « mes », « ma » + tous les
pronoms: « me ».

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
Réécriture n° 58

Réécrivez ce paragraphe en mettant les verbes soulignés au présent de l’indicatif.

Aussi, pendant que le grand Michu parlait, étais-je en admiration devant lui. Il m'initia d'un
ton un peu rude. Cependant, l'air enthousiaste et le regard captivé que je devais avoir en l'écoutant,
finirent par lui donner une meilleure opinion de moi.

D'après Émile Zola, Le Grand Michu, 1874

--> Note pour vous aider: le verbe « initier  » est un verbe du 1er groupe!

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 59

Transposez les phrases suivantes au discours indirect. Demandez-vous quel est le temps du
verbe introducteur de paroles et faites toutes les modifications nécessaires.

1)     Leïla annonce : « je partirai demain. »


2)     Leïla annonça : « je partirai demain. »
3)     Les parents demandent aux filles : « êtes-vous prêtes ? »
4)     Les parents demandèrent aux filles : « êtes-vous prêtes ? »
5)     Léa crie : « J’ai gagné la partie ! »
6)     Léa cria : « J’ai gagné la partie ! »

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 60

Réécrivez ce passage au passé simple.

Quelques souvenirs farouches: je trébuche dans un escalier, je perds mes lunettes, j'enfonce
mes coudes et mes genoux dans une épaisse pâte humaine, j'écarte, des deux poings, un visage
obscur qui me mord, je marche sur quelque chose de mou, j'aperçois, devant moi, portant un gosse à
bout de bras, une femme qui pleure. Mais j'avance, à n'en pas douter, j'avance. Tous me regardent.

D'après Georges Duhamel, Le Journal de Salavin,1927

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 61

Réécrivez le texte suivant en remplaçant « il » par « je » et en remplaçant « Nous » par « Ils ».

Un jour, par exemple, il était entré dans le block mimant l’attitude d’un homme qui donne le
bras à une femme. Nous étions écroulés dans nos coins, sales, écœurés, désespérés […]. Il traversa
la baraque, continuant à offrir le bras à la femme imaginaire, sous nos regards médusés, puis il fit le
geste de l’inviter à s’asseoir sur son lit.
Romain Gary, Les racines du ciel, 1954

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 62
Relevez les paroles rapportées et dites si elles sont au discours direct ou au discours indirect.

1)     « Entre ! » dit Emilie à Sonia.


2)     « Non, je suis pressée » répondit-elle.
3)     Il demanda quel temps il ferait le lendemain.
4)     « Quand reviendras-tu ? » poursuivit-il.
5)     Sophie m’a demandé si j’avais changé de coiffure.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 63

Remplacez « il » par « vous » et mettez au présent les verbes conjugués en faisant toutes les
modifications nécessaire.
 
A cinquante mille années-lumière de chez lui, il faisait la guerre sur un monde inconnu, se
demandant s’il reverrait jamais son foyer.
 
Fredric Brown, « La Sentinelle », 1964.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 64

Réécrivez le passage suivant en remplaçant le présent par le futur, et en considérant que le


narrateur est une jeune fille.

« Le monde, plein de chausse-trappes, n’est qu’une vaste prison ou salle de chirurgie ; je ne suis sur
terre que pour devenir chair à médecins, chair à canons, chairs à cercueil ; comme la promesse
fallacieuse de m’emmener au cirque ou de jouer à faire la cuisine, tout ce qui peut m’arriver
d’agréable en attendant n’est qu’un leurre, une façon de me dorer la pilule pour me conduire plus
sûrement à l’abattoir où, tôt ou tard, je dois être mené. »

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 65

Voici une phrase au discours indirect : ils annoncèrent à Martin qu’ils ne pourraient pas venir
le voir . Trouvez ci-dessous les deux phrases au discours direct qui pourraient lui
correspondre.
Ils annoncèrent :
1)     « Je ne pourrai pas venir te voir. »
2)     « Nous ne pouvons pas venir te voir. »
3)     « Nous ne pourrons pas venir te voir. »
4)     « Il ne pourra pas venir te voir. »
5)     « Ils ne pourrons pas venir te voir. »

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 66

Transformez le discours rapporté indirect en discours rapporté direct.

1)     Les soldats affirment qu’ils sont invincibles.


2)     Il affirme qu’il viendra le lendemain.
3)     Elle précisa qu’elle souhaitait partir rapidement.
4)     Il demanda s’il pouvait lui prêter de l’argent.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 67

Transformez les phrases en employant le discours indirect. Faites toutes les modifications
nécessaires.
1)     Louisa affirma au douanier : « Je n’ai rien à déclarer. »
2)     Jean Valjean a dit aux Thénardier : « confiez-moi Cosette ! »
3)     Le médecin assura : « Benoît sera guéri dans trois jours. »
4)     Son ami lui demanda : « Penses-tu revenir la semaine prochaine ? »
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 68

Transformez le texte en le mettant au passé et en remplaçant « Méliès » par « ils ».

Peu de jours après, en effet, Méliès tourne ses premières bandes. Il a installé sur le balcon de
l'entresol du théâtre Robert-Houdin, juste au-dessus de la porte d'entrée, un écran géant sur lequel il
projette, en transparence, à partir de son bureau, des saynètes comiques qui attirent d'autant mieux
le public que leur projection est gratuite.

Madeleine Malthète-Méliès, Méliès l'Enchanteur.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 69

Transformez le texte en le mettant au passé (« ce matin-là... ») et en remplaçant « je » par


«nous ».

Ce matin, je sens que je vais travailler. Travailler vraiment. J'ai réussi à sortir de chez moi, le
cerveau à peu près frais, les nerfs à peu près intacts. Personne ne m'a agrippé pour me demander les
cinq francs d'une cotisation, les vingt francs du déjeuner.

Françoise Mallet-Joris, La Maison de Papier


…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
Réécriture n° 70

Mettez le texte au présent et remplacez « elle » par « elles ».

Elle n'était pas grande, mais elle le semblait tant sa fine taille s'élançait hardiment. Elle était brune,
mais on devinait que le jour sa peau devait avoir ce beau reflet des Andalouses. Son petit pied aussi
était andalou, car il était tout ensemble à l'étroit et à l'aise dans sa gracieuse chaussure. Elle dansait,
elle tournait, elle tourbillonnait sur un vieux tapis de Perse, jeté négligemment sous ses pieds ; et
chaque fois qu'en tournoyant la rayonnante figure passait devant vous, ses grands yeux noirs vous
jetaient un éclair.

Victor Hugo, Notre-Dame de Paris.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 71

Mettez le texte au passé et remplacez M. Brulé par « les maîtres ».

M. Brulé nous attend, la blouse bien sanglée, les mains dans le dos, les lunettes déjà méfiantes sur le
nez. On entre un par un. La salle de classe attend dans une pénombre bleutée. On dirait une
chapelle. Lemaître a tiré les grands rideaux. Il ne faut pas qu'il y ait le moindre morceau de ciel pour
nous distraire.

Daniel Picouly, le Champ de Personne

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 72
Mettez le texte suivant au présent de l'indicatif et remplacez « il » par « ils ».

ll croyait être sûr qu'elle avait regardé aussi ses bottes. Il la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle eût
disparu. Puis il se mit à marcher dans le Luxembourg comme un fou. Il est probable que par
moments il riait tout seul et parlait haut. Il était si rêveur près des bonnes d'enfants que chacune le
croyait amoureux d'elle. Il sortit du Luxembourg, espérant la retrouver dans une rue.
Victor HUGO, Les Misérables.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 73

Mettez le texte suivant à l'imparfait et remplacez « je » par « nous »

J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse : je suis resté penché sur les chapitres
sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris
d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur ; et en ce
moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de
l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé !

Jules Vallès, l'Enfant.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 74

Vous réécrirez ce paragraphe en mettant les verbes au présent de l’indicatif, et en remplaçant


« le grand Michu » par « les deux garçons ».
 
Aussi, pendant que le grand Michu parlait, étais-je en admiration devant lui. Il m’initia d’un ton
un peu rude, comme un conscrit dans l’énergie duquel on a une médiocre confiance. Cependant,
le frémissement d’aise, l’air d’extase enthousiaste que je devais avoir en l’écoutant finirent par
lui donner une meilleure opinion de moi.
E. Zola, Nouveaux contes à Ninon.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n°72

Réécrivez le passage au plus-que-parfait en passant de la 1ère personne du singulier à la 3ème


personne du pluriel.
 
En vous voyant entrer, je me suis doutée de quelque chose, j’ai envoyé à la mairie, et voici ce
qu’on m’a répondu. 
V. Hugo, Les Misérables.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 73

Transposez ce passage aux temps du passé en commençant par « la petite route qui
descendait… ». Faites toutes les transformations qui s’imposent.
 
La petite route qui descend vers la mer a changé, elle aussi. On l’a élargie. C’était une pente
buissonnière, c’est maintenant une avenue pour touristes. Tous les kilomètres, on a planté des
musées du débarquement. Pour l’enfant que j’ai été sur la plage de Saint-Laurent dans les
années soixante-dix, ces hangars figurent désormais d’immenses débarras.

J. Garcin, Théâtre intime, 2003.


…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 74

Réécrivez ces lignes en remplaçant « je » par « nous » et faites toutes les modifications qui
s’imposent.

Je contractai la rage de lire, de tout lire, de lire matin, midi et soir. Et lorsque toutes les lumières
étaient éteintes, je me confectionnais une tente avec mon drap et un balai et je m’usais les yeux
à la lueur d’une torche électrique.
E. Pépin, Coulée d’or.
 
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 75

Réécrivez ce texte comme si c’était Robert qui racontait, en remplaçant « il » (ligne 1) par
« je » et en remplaçant « nous » (ligne 2) par « ils ».
 
Un jour, par exemple, il était entré dans le block mimant l’attitude d’un homme qui donne le
bras à une femme. Nous étions écroulés dans nos coins, sales, écœurés, désespérés. […] Robert
traversa la baraque, continuant à offrir le bras à la femme imaginaire, sous nos regards médusés,
puis il fit le geste de l’inviter à s’asseoir sur le lit.
R. Gary, Les Racines du ciel, 1954.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Réécriture n° 76

Réécrivez ce passage à la 3e personne du singulier et dans le système du passé, avec comme


temps de base le passé simple et l’imparfait.
 
Le chariot va être fini : j’attends tout ému et les yeux grands ouverts, quand mon père pousse un
cri et lève sa main pleine de sang. Il s’est enfoncé le couteau dans le doigt. Je deviens tout pâle
et je m’avance vers lui.
J. Vallès, L’enfant.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

**************************************************

VOCABULAIRE
ÉTYMOLOGIE, COMPOSITION & FAMILLES DE MOTS
POUR SE PRÉPARER AU BREVET

Étudier la composition d'un mot

       Questions portant sur la « formation du mot » : Décomposer un mot, c'est retrouver sa racine
(ou son radical), ainsi que le(s) préfixe(s) (particule placée ………………… le radical) et le(s)
suffixe(s) (particule placée ………………… le radical) qui le forment.

       Questions portant sur les mots de la même famille que celui que vous étudiez : à partir du radi-
cal que vous conservez, vous changez ou ajoutez préfixe ou / et suffixe.

       Lisez attentivement la consigne : respectez, si l'on vous le précise, le nombre et la classe
grammaticale des mots demandés.

Ex : "Démontable" est formé du radical ………………, venant du verbe ………………………… ;


il est précédé du préfixe …………… et suivi du suffixe …………… ; "démontable" signifie "que
l'on peut démonter". C'est un adjectif qualificatif.

*****************

Exercice n° 1
Décomposer les mots suivants et donnez leur signification.

irrémédiable - dessécher - immanquablement - illégalité - inéligible - irrésistible - insupportable -


asocial - encourager – inquiétude.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 2

Donnez un synonyme et un antonyme des mots opulence (vivre dans l’opulence) et offenser.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 3

Reprenez les mots de l'exercice précédent et donnez, pour chacun d'eux, trois mots de la même
famille (c'est-à-dire ayant le même radical.)
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 4

Décomposez les mots innombrable, outrepasser en nommant chacun de leurs éléments puis donnez
la signification de ces mots.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 5
Citez un verbe et un adjectif de la même famille qu’émerveillement. Puis citez trois mots de la
famille de frère.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 6

Quel champ lexical est présent dans ces lignes ? Relevez au moins quatre des termes qui le
composent.
 
         J’escalade le rebord de la fenêtre et je pousse les volets de bois, je suis dehors dans la nuit. La
lumière blanche de la lune éclaire le jardin, je vois briller les arbres dont le faîte bruisse dans le
vent. […] La lune roule entre les nuages, jette des éclats de lumière.
J.M.G Le Clézio, Le chercheur d’or (1985)
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 7

a. Décomposez le mot « somnambule» en deux radicaux différents.


………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………...................................

b. Citez un mot de la famille de chacun de ces radicaux.


 ………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 8

(Réfugié dans une auberge déserte et sinistre, le narrateur sent tout à coup une présence.)
Mais mon anxiété fit place à une vive angoisse qui m'oppressa jusqu'à m'étouffer. Maintenant « on »
entourait l'auberge et, impitoyables dans leurs mystérieux desseins, d'invisibles regards, que je
percevais, me fixaient par la fenêtre sans volets.                                                                     
C. SEIGNOLLE
a. « Impitoyables», « invisibles». Comment sont formés ces adjectifs? Quel est leur sens?
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………

b. Qu'en déduisez-vous sur la situation du narrateur?


………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
Exercice n° 9
(Un pauvre et vieil homme a l'habitude de s'attabler dans un café fréquenté par des jeunes. Un jour,
ils l'obligent à partir. L'un d'eux le suit.)
Lui aussi, au début, s'était joint au chœur des insultants, comme ça, par désœuvrement, par osmose
avec le groupe; et puis il est vrai que l'intrusion de ce vieillard dans leur territoire déjà si réduit
l'avait lui aussi agacé.
a. Quel mot de la même famille reconnaissez-vous dans « intrusion» ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
b. Quel est donc le sens du groupe nominal « l'intrusion de ce vieillard» ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 10
 
Trois heures plus tard, la neige et le brouillard arrivent. Très vite le soleil se mue en aura (1)
abstraite derrière moi (pas de soleil, pas de nord). J'avance malgré tout.
1. Aura: auréole lumineuse, halo.
a. Par quel synonyme pourrait-on remplacer « se mue» ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
b. Trouvez un mot de la même famille que le verbe « se muer».
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 11

La bibliothèque du collège était là, à portée de main et je m'y goinfrai de Rabelais. Parfois, je ne
comprenais rien, je lisais quand même.                                             
S. GERMAIN
a. « Je m'y goinfrais» : à quel registre de langue appartient ce verbe ?
…………………………………………………………………………………………………………

 b. Donnez un synonyme choisi dans un autre registre.


…………………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 12

Le buffet

Tout plein, c'est un fouillis de vieilles vieilleries,


De linges odorants et jaunes, de chiffons
De femmes ou d'enfants, de dentelles flétries,
De fichus de grand' mère où sont peints des griffons;
C'est là qu'on trouverait les médaillons, les mèches
De cheveux blancs ou blonds, les portraits, les fleurs sèches
Dont le parfum se mêle à des parfums de fruits.
A RIMBAUD
« c'est un fouillis ... » : justifiez le choix de ce terme en vous appuyant sur le vocabulaire, la
construction de la phrase, les figures de style.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 13

La Jeanne, la Jeanne,
On la paie quand on peut des prix mirobolants:
Un baiser sur son front ou sur ses cheveux blancs,
Un semblant d'accord de guitare,
L'adresse d'un chat échaudé
Ou d'un chien tout crotté comm' pourboire ...                                               
G. BRASSENS
a. Que désigne l'expression « des prix mirobolants» ?
…………………………………………………………………………………………………………

b. L'adjectif « mirobolants» vous semble-t-il adapté ici? Justifiez son emploi.


…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 14

(Dantès, injustement emprisonné, communique avec l'homme de la cellule voisine qui a creusé un
trou pour lui parler. Ils sont interrompus par le geôlier.)
Le soir, le geôlier vint; Dantès était sur son lit; de là, il lui semblait qu'il gardait mieux l'ouverture
inachevée; sans doute il regarda le visiteur importun d'un œil étrange, car celuici lui dit: «Voyons,
allez-vous redevenir encore fou? »                                                                 
A. DUMAS
a. Trouvez un verbe de la même famille qu'« importun ». Quelle est la signification de cet
adjectif?
…………………………………………………………………………………………………………

b. Expliquez pourquoi Dantès trouve le geôlier « importun ».


…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 15

La racine grecque -nyme signifie « le nom ». Compte tenu de cette information, reliez chaque
mot à la définition correspondante.
Faux nom • • Anonyme
Nom de famille • • Antonyme
Personne dont on ignore le nom • • Synonyme
Mot de sens proche • • Patronyme
Mot de sens contraire • • Pseudonyme

Exercice n° 16

1. Donnez cinq mots de la même famille que « frère ».

…………………………………………………………………………………………………………

2. Donnez cinq mots de la même famille que « mère ».

…………………………………………………………………………………………………………

3. Donnez trois mots de la même famille que « arbre ».

…………………………………………………………………………………………………………

4. Donnez trois mots de la même famille que « corps ».

………………………………………………………………………………………………………

5. Donnez quatre mots de la même famille que « lumière ».

…………………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 17

1. Deux familles de mots sont mélangées. Triez les mots par famille : flamme, fier, enflammer,
fièrement, flammèche, fierté.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

2. Deux familles de mots sont mélangées. Triez les mots par famille : porcherie, emporter, report,
porcelet, porcher.

…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

3. Deux familles de mots sont mélangées. Triez les mots par famille : pur, publier, purifier, pureté,
publicité.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

4. Deux familles de mots sont mélangées. Triez les mots par famille : long, largeur, longueur, large,
allonger.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 18

1. En latin, ambulare signifie « se promener ». Donnez le sens des mots suivants à partir de cette
information :
- somnambule : ………………………………………………………………………………………

- noctambule : …………………………………………………………………………………………

- funambule : …………………………………………………………………………………………

2. Donnez deux mots de la même famille que « hôpital ».

…………………………………………………………………………………………………………

3. Donnez deux mots de la même famille que « fête ».

…………………………………………………………………………………………………………

4. Donnez deux mots de la même famille que « côte ».

…………………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 19

Dans chaque phrase, donnez le sens du ou des mot(s) en gras, en vous appuyant sur vos
connaissances (étymologie) et le contexte de la phrase.

1. Au péril de sa vie, il a sauvé deux enfants. Il vient d’être décoré à titre posthume.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
2. Tout le prouvait aux enquêteurs : il avait prémédité l’agression de son voisin.

…………………………………………………………………………………………………………

3. Les soins postopératoires seront assurés par une infirmière à domicile.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

4. Je suis totalement étranger à ce crime.

…………………………………………………………………………………………………………

5. Ce médicament n’apportant aucune amélioration à mon état, mon médecin m’a adressé à un
confrère spécialiste.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

6. Les jours suivant l’inondation, on a pu évaluer les dégâts irrémédiables causés par l’eau.

…………………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 20

1. Donnez la composition du mot « biologie » puis expliquez son sens.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

2. Donnez la composition du mot « orthographe » puis expliquez son sens.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

3. Donnez la composition du mot « désenchanter ».

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

4. Donnez la composition du mot « fièrement » et précisez sa nature.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………
5. Donnez la composition du mot « infanticide » puis expliquez son sens.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

6. Donnez la composition du mot « agricultrices ».

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

7. Donnez la composition du mot « supersonique » puis expliquez son sens.

…………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

*****************

Étudier les sens d'un mot

       Trouver un synonyme d'un mot consiste à proposer un mot ou une expression de sens
…………………………… ………………………………………. Commencez par analyser le
contexte qui vous guidera.

Ex : Une "nouvelle" peut désigner une information dans un journal ou un court récit.

       Trouver un antonyme consiste à rechercher, soit dans le texte, soit hors du texte, un mot de
sens …………………………………… à celui qui vous est proposé. Ex : "Détruire" est
l'antonyme de "construire".

       Donner un homonyme consiste à proposer un autre mot, dont


……………………………………………….. est identique à celle du mot étudié, mais dont le
sens et, éventuellement, l'orthographe sont différents.

Ex : La préposition "vers" dans "vers midi", le "vers" en poésie, le "ver" de terre, le "verre" à
boire.

       Déterminer le sens propre et le sens figuré consiste à expliquer si le mot est employé dans son
sens premier, concret ou dans un sens plus abstrait.

Ex : la clé de la porte, (sens propre) /la clé de l'énigme, (sens figuré).


N.B. Veillez à ce que les phrases que vous écrivez mettent en évidence le sens du mot.

*****************

Exercice n° 21
Donnez un synonyme pour chacun des mots ou expressions suivants :
rumeurs - avisa - clandestinement - sans retentissement - elle a feint - manigances - on l'avait à l'oeil

- résolution- avec détermination - prêtant serment – simple.

…………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 22

Proposez des antonymes pour les mots ou expressions suivants :


silencieusement - haine - interdit - par mégarde - avec détermination

…………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 23

Donnez le sens propre et le sens figuré des mots suivants. Rédigez, pour chacun d'entre eux, deux
phrases qui mettront en valeur leur sens respectif :
Eclairer, ruminer, impression, brûler, propre, rompre, plonger.

…………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………

**************************************************

ORTHOGRAPHE
POUR SE PRÉPARER AU BREVET

Méthode :
Pendant la première lecture de la dictée, écoutez ce dont il s’agit. Si vous comprenez bien le texte, il
vous sera plus facile de l’écrire.
Quand vous écrivez, ne passez pas trop de temps sur un mot que vous ne comprenez pas ou ne
savez pas écrire. Vous y reviendrez plus tard.
A la relecture finale de la dictée, soulignez au crayon ce dont vous n’êtes pas sûrs et revenez-y
après.
Vérifiez : - les accords sujets-verbes. Pour cela identifiez qui (ou quoi) fait (ou subit) l’action.
               - les accords des noms (sg/pl), des adjectifs (masc/fém ; sg.pl), des participes passés.
               - les homonymes courants.
Ecoutez bien les liaisons qui peuvent vous aider…

Exercice n° 1

Choisissez la forme verbale qui convient en nommant l'infinitif du verbe ainsi que le temps et
le mode utilisés. Puis justifiez votre choix. Vérifiez notamment la présence ou non du
subjonctif…
La tante de Sébastien (fut/fût) stupéfaite qu'il (est réussi/ait réussi) ce concours.

Elle regrettait que son amie (fut/fût) malade et qu'elle ne (pût/put) venir chez elle.

Nous (fûmes/fumes) ravis de son invitation. Qu'il (ait pensé/ai pensé) à nous, nous a touchés.

Le médecin (fut/fût) choqué que l'enfant ne (mangea/mangeât) pas à sa faim. II lui (donna/don-
nât) les premiers soins.

II (fallut/fallût) qu'il (eut/eût) du courage pour plonger dans cette rivière glacée.

J'avais promis que je (viendrai/viendrais) vous rendre visite au printemps.

Exercice n° 2

Recopiez ce texte et choisissez le mot en italique qui convient. Justifiez oralement votre choix.
En (ce /se) moment, les moulins (situaient /situés /situées) sur les chutes de l'Indre donnaient une
(voix /voie) à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en (riant/riants), pas un nuage
au ciel, les oiseaux chantaient, (tout /tous) y était (mélodi /mélodie /méllodie). Ne me
(demandez /demander) pas pourquoi j'aime la Touraine. Je ne l'aime (ni /n'y) comme (on /ont)
aime son berceau, ni comme on aime une oasis dans le désert ; je l'aime comme un artiste aime l’art,
je l'aime moins que je vous aime, mais dans la Touraine, peut-être ne (vivrai-je /vivrais-je) plus.
(Sans /S'en /Sang) savoir pourquoi, mes yeux revenaient au point blanc, à la femme qui brillait
dans ce vaste jardin. Je descendis, (l'âme /ame) (ému /émue), au (fond /font) de cette corbeille, et
(vis /vit) bientôt un village que la poésie qui surabondait en moi me (fit /fît) (trouver /trouvée)
sans pareil.

D'après Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1835

Exercice n° 3

Repérez dans cette dictée toutes les formes homophones qui peuvent prêter à confusion.
Corrigez, parmi elles, 17 fautes et EXPLIQUEZ comment vous avez su les trouver.
Un soir qu’ils étaient assis sur leur banc de pierre dans la solitude de leur falaise ou la nuit tombait,
leur yeux s’arrêtèrent par hasard sur un buisson d’épines – le seul aux alentours – qui croissait entre
les rochers au bord du chemin. Dans la demi-obscurité, il leurs sembla distinguer sur se buisson de
légères petites houppes blanches :
-  On dirait qu’il ait fleuri, dit Yann.
Et ils s’approchèrent pour sans assurer.
Il était toute en fleurs. Ni voyant pas beaucoup, ils le touchèrent, vérifiant avec leur doigts la
présence de ces petites fleurettes qui étaient toutes humides de brouillard. Comme se buisson était
en avance ! Nulle part dans le pays au bord d’aucun chemin, on n’en eût trouvé un pareil. S’en
doute, il avait fleuri la exprès pour eux, pour leur fête d’amour…
-  Oh ! nous allons en cueillir alors ! dit Yann.
Et, presque a tâtons, il composa un bouquet entre ces mains rudes ; avec le grand couteau de
pêcheur qu’il portait à sa ceinture, il enleva soigneusement les épines, puis il le mit au corsage de
Maud :
-  L’a, comme une mariée, dit-il en ce reculant comme pour voir, malgré la nuit, si cela lui allait
bien.
Exercice n° 4

Faites-vous dicter ces passages d 'œuvres:


 ( d'autres enregistrées sont disponibles sur ce site alors n'hésitez pas à vous entraîner!
http://www.ladictee.fr/contenu/3eme/dictee_de_francais_classe_3eme_dictee.htm )

« Dès qu'il fut pensionnaire chez nous, c'est-à-dire dès les premiers jours de décembre, l'école cessa
d'être désertée le soir, après quatre heures. Malgré le froid de la porte battante, les cris des balayeurs
et leurs seaux d'eau, il y avait toujours, après le cours, dans la classe, une vingtaine de grands
élèves, tant de la campagne que du bourg, serrés autour de Meaulnes. Et c'étaient de longues
discussions, des disputes interminables, au milieu desquelles je me glissais avec inquiétude et
plaisir. »
ALAIN FOURNIER, Le Grand Meaulnes, Le Livre de poche, 1913
« Juste au moment où la neige, sur les terrasses du fort, fut devenue molle et où les pieds s'y
enfoncèrent comme dans la vase, le doux bruit des eaux se fit alors de nouveau entendre, venu des
montagnes les plus proches […]. Le long des versants à pic, on apercevait des bandes blanches et
verticales qui étincelaient au soleil, et, de temps en temps, les soldats se surprenaient à chanter, ce
qu'ils n'avaient pas fait depuis des mois. »
Dino Buzzati, Le Désert des Tartares

« L'homme baissa la tête, ramassa le sac qu'il avait déposé à terre, et s'en alla. Il prit la grande rue. Il
marchait devant lui au hasard, rasant de près les maisons, comme un homme humilié et triste. Il ne
se retourna pas une seule fois. S'il s'était retourné, il aurait vu l'aubergiste de La Croix-de-Colbas
sur le seuil de sa porte, entouré de tous les voyageurs de son auberge et de tous les passants de la
rue, parlant vivement et le désignant du doigt, et, aux regards de défiance et d'effroi du groupe, il
aurait deviné qu'avant peu son arrivée serait l'événement de toute la ville. »
VICTOR HUGO, Les Misérables

Le Port
« Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L'ampleur du ciel,
l'architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares
sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes
élancées des navires […] servent à entretenir dans l'âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis,
surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n'a plus ni curiosité ni
ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de
ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de
voyager ou de s'enrichir. »
BAUDELAIRE, Le Spleen de Paris

Exercice n° 5

Conjuguez les formes verbales entre parenthèses au temps demandé, en accordant


correctement le verbe avec son sujet. Attention aux participes passés…

C'est vous qui (gagner, passé composé de l'indicatif) le tournoi de hand-ball.

…………………………………………………………………………………………………………

II a rencontré Camille et Amélie qui (faire, imparfait de l'indicatif) leurs achats en ville.

…………………………………………………………………………………………………………

C'est encore moi qui (essuyer, passé composé de l'indicatif) la vaisselle.

…………………………………………………………………………………………………………

Ils ne nous (avertir, passé composé de l'indicatif) pas.

…………………………………………………………………………………………………………

Margaux avait six ans la dernière fois que nous (se rencontrer, passé composé de l'indicatif).

…………………………………………………………………………………………………………

Tu lui (emprunter, plus-que-parfait de l'indicatif) des DVD. Les lui (rendre, passé composé de
l'indicatif)-tu ?

…………………………………………………………………………………………………………

Parmi tous les pays que je (visiter, passé composé de l'indicatif), ce sont les îles Maldives que je
(préférer, passé composé de l'indicatif).

…………………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 6

Choisissez la terminaison verbale qui convient (-é, -ée, -er, -ai, -ais, -ait).

La classe dev…….. commenç…….. le lundi. Le samedi soir, vers cinq heures, une femme du
Domaine entra dans la cour de l’école où j’ét…….. occup……… à sci……… du bois pour l’hiver.
Elle ven……….. m’annonc…….. qu’une petite fille ét……… n……… aux Sablonnières. […]
Yvonne de Galais ét……….. maintenant très affaiss…………, mais elle av………… souffert et
résist……… avec une vaillance extraordinaire.
Je laiss……. là mon travail, courus revêtir un autre paletot.
D’après Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes (1913)

**************************************************

FIGURES DE STYLE
POUR SE PRÉPARER AU BREVET

Exercice n° 1

Soulignez en bleu les comparaisons, en noir les métaphores et en vert les personnifications.
1. Les gouttes de pluie sautillent gaiement sur les toits.
2. Marine a fait toute la décoration de sa chambre, elle a des doigts de fée.
3. Le soleil couchant semblait un incendie sur la mer.
4. Pareil à un tigre en chasse, mon chat se glisse dans les herbes.
5. Ils plongèrent dans le cristal de l'eau.
6. Le vent se fâche, il hurle et frappe aux volets.
7. Il but un chocolat qui laissa sur sa lèvre une jolie moustache brune.

Exercice n° 2

Soulignez les métonymies. Réécrivez les phrases en les faisant disparaître.


1. J'écoute du Mozart en buvant un verre et en dégustant un jambon beurre.
………………………………………………………………………………………………

2. Le stade a fait une ovation aux vainqueurs.


…………………………………………………………………………………………………
3. Finis ton assiette, si tu veux manger du dessert.
…………………………………………………………………………………………………

4. L'œuvre exposée est un marbre de Praxitèle


…………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 3

Complétez ces phrases avec la figure de style indiquée. Soulignez-la.

1. (comparaison) Vues du sixième étage, les voitures


…………………………………………………………………………………………………

2.  (métaphore) Il ne se laisse pas attendrir, il a un cœur


…………………………………………………………………………………………………………

3. (personnification) D'énormes rochers


…………………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 4

De quoi ces représentations peuvent-elles être l'allégorie?


1. Une femme souriante, aux vêtements et aux cheveux couverts de fleurs
…………………………………………………………………………………………………

2. Un lion respecté de tous les animaux


…………………………………………………………………………………………………

3. « Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ.


……………………………………………………………………………………………

4. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant.

…………………………………………………………………………………………………

5. Noir squelette laissant passer le crépuscule. (v. HUGO)

…………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 5
Indiquez si ces phrases contiennent une antithèse, un oxymore ou une antiphrase.

1. Enfin, mon rêve est devenu réalité.


…………………………………………………………………………………………………
2. Ne crois pas qu'elle travaille, elle rêve éveillée.
…………………………………………………………………………………………………
3. Bravo ! Tu as tout cassé.
…………………………………………………………………………………………………
4. C'est la tempête: les vagues se dressent comme des murs infranchissables, puis s'abaissent
en gouffres insondables .
…………………………………………………………………………………………………
5. Quel beau temps! Il n'arrête pas de pleuvoir..
…………………………………………………………………………………………………
6. Jeanne sait se maîtriser, c'est une nerveuse calme.
…………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 6

Indiquez si ces phrases contiennent une litote ou un euphémisme. b. Réécrivez-les en faisant


disparaître la figure de style.

1. On peut dire que tu n'es pas en avance!


…………………………………………………………………………………………………
2. Marie est un peu enveloppée.
…………………………………………………………………………………………………
3. Alice enregistre des lectures de livres pour les non-voyants
…………………………………………………………………………………………………
4. Ce visage ne m'est pas inconnu.
…………………………………………………………………………………………………
Exercice n° 7

Soulignez les périphrases et écrivez le nom qu'elles remplacent.     


1. Cette terrasse est agréable pendant la saison chaude.
………………………………………………………………………………………………… 
2. Le fidèle gardien de la maison déguste un os.
…………………………………………………………………………………………………
3. Il fait souvent beau au pays des cigales.
…………………………………………………………………………………………………
4. Le septième art est à l'honneur ce mois-ci à Canne.
…………………………………………………………………………………………….......

Exercice n° 8
Soulignez les hyperboles. Donnez leur équivalent dans un langage « neutre ».
1. Notre équipe a anéanti nos malheureux adversaires.
…………………………………………………………………………………………………
2. Ouvrez la fenêtre, on cuit dans cette pièce.
…………………………………………………………………………………………………
3. Ce film est d'une stupidité insondable.
…………………………………………………………………………………………………
4. J'éprouve, pour cet ami qui m'a rendu service, une reconnaissance infinie.
…………………………………………………………………………………………………
5. Il tombe un déluge.
…………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 9

Donnez du relief à ces phrases en les complétant avec des accumulations.


Tous étaient venus, …………………………………………………………………………………
Elle fit l'inventaire de son tiroir: ………………………………………………………………………
Le buffet de desserts débordait de …………………………………………………………………

Exercice n° 10

Identifiez la figure de style contenue dans chaque phrase.

Dans le désert, les nuits sont froides et les journées sont torrides.
…………………………………………………………………………………………………

Ils passent leurs vacances dans la cité phocéenne.


…………………………………………………………………………………………………

Votre spectacle est génial, vous jouez comme de vrais professionnels.


…………………………………………………………………………………………………

Tu n'as pas été très poli avec ton voisin.


…………………………………………………………………………………………………

Je meurs de soif.
…………………………………………………………………………………………………
Les demandeurs d'emploi sont nombreux dans la région.
…………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 11

Je devrais déjà apercevoir le village. À moins qu'il n'ait reculé. Oui. Il a dû sentir ma venue et a
reculé jusque dans la mer pour que je ne l'atteigne pas.
a. Quelle est la figure de style utilisée pour évoquer le village dans ces lignes ?
b. D'après vous, quel sentiment le cavalier prête-t-il au village?
…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

Exercice n° 12

Dites à quelle figure de style correspond chaque exemple.

1)     Tes yeux sont noirs comme le charbon. ……………………………………………


2)     Ton cœur est un coffre-fort. …………………………………………………………
3)     Je vais mourir de soif. ………………………………………………………………
4)     Ma mère me tuera si je ne travaille pas davantage. …………………………………
5)     Le roi des animaux. ………………………………………………………………
6)     L’astre du jour. ………………………………………………………………
7)     Sans raison, il est gai. Sans raison, il s’afflige. ………………………………………
8)      Personne ne parlait, personne ne respirait, personne n’était plus là. ……………………
9)     Un gros serpent de fumée noire. ………………………………………………………
Exercice n° 13

Dites à quelle figure de style correspond chaque exemple.

1) Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur.


Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri.
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri. …………………………………………………
2)  Il aura rendu son dernier soupir. ………………………………………………………
3) Gaston est aussi aimable qu’une porte de prison. ………………………………………
4) Ses yeux verts ressemblaient à de pures émeraudes. ……………………………………
5) Mon époux est un peu enveloppé. ………………………………………………………
6)  Je ne dis pas non.………………………………………………………………
7) On ne mourra pas de faim ! ……………………………………………………………
8) Innocents dans un bagne, anges dans un enfer. ……………………………………………
9) Elle se hâte lentement.………………………………………………………………
Exercice n° 14

Relevez et identifiez les figures de style.


 
a.      Puis vient sur la vallée le bruit de l’ouragan, comme un troupeau qui court à travers les
plantations et les broussailles.
J.M.G Le Clézio, Le chercheur d’or (1985)
…………………………………………………………………………………………………

 
b.      Vinca, aux yeux couleur de pluie printanière, répondit qu’elle allait en effet à la pêche.
Colette, Le Blé en herbe (1969)
  …………………………………………………………………………………………………

c.      L’aurore grelottante en robe rose et verte


S’avançait lentement sur la Seine déserte.
Charles Baudelaire, extrait de « Le crépuscule du matin » dans Les Fleurs du mal (1861)
 …………………………………………………………………………………………………

d.      Dans le ciel c’est le mât qui fait des cercles


Et désigne toutes les étoiles du doigt
Blaise Cendrars, extrait de « Clair de lune » dans Feuilles de route (1947)
 …………………………………………………………………………………………………

e.      « Liberté »
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Paul Eluard, extrait de « Liberté », Poésie et vérité (1942) dans Au rendez-vous allemand.
 …………………………………………………………………………………………………

f.       Les flocons d’écume, volant de toutes parts, ressemblaient à de la laine.


Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer (1866)
 …………………………………………………………………………………………………

g.      Il peut, Seigneur, il peut, dans ce désordre extrême,


Epouser ce qu’il hait et punir ce qu’il aime.
Jean Racine, Andromaque (1667)
 
 …………………………………………………………………………………………………
**************************************************

QUESTIONS,
ANALYSE & CONSIGNES
POUR SE PRÉPARER AU BREVET

Activité 1

Objectif : Bien comprendre les questions et les consignes pour y répondre

Consignes Réponses Enjeux


Relevez des indices (lieu, Dans le texte (observation et Il s’agit de vérifier votre 1
personnage, narrateur, point de déduction). compréhension du texte.
vue…)
Trouvez des informations…
Retrouvez dans le texte un exemple Dans les connaissances acquises Il s’agit de vérifier vos 2
de procédé… tout au long de ta scolarité. acquis sur la grammaire,
Nommez une fonction, la valeur d’un les procédés d’écriture et
temps, une figure de style… les genres.
Exprimez une impression, une Dans ta sensibilité de lecteur. Il s’agit de vérifier vos 3
opinion, un effet produit… capacités d’explication du
but de l’auteur ou de ce que
vous avez ressenti

1. Voici une série de questions / consignes.


a) Indiquez à côté de chacune d’elle à quel enjeu elle appartient (1, 2 ou 3)
b) Soulignez les deux questions qui ont exactement le même sens.
1. Quel est le métier du père du narrateur ? ……………………
2. Quel est l’effet ainsi produit ? ……………………………
3. Comment les propos sont-ils rapportés ? ……………………
4. Quel est le genre littéraire de ce texte ? ………………………
5. À partir de ces deux phrases, quelle hypothèse pouvez-vous faire sur la suite du roman ? …
6. Relevez tous les indices qui évoquent la saison. ……………
7. Quel rapport logique unit les deux propositions de la première phrase du texte ? ……………
8. Qui est le narrateur ? Sur quels indices pouvez-vous l’affirmer ? ……………………………
9. Quelles sont les sensations éprouvées par la mère ? Citez précisément le texte. ……………
10. Quelle est la cause de l’erreur de l’enfant ? …………………
11. Que remplace le pronom « y » ? ……………………………
12. Comment appelle-t-on ce genre de texte ? …………………
13. Quelles sensations penses-tu que la mère éprouve ? Justifie ta réponse. ……………………
14. Dites à quel type de personnage ce cavalier peut faire penser. ……………………………

Activité 2

Objectif : Rédiger des réponses correctes

1. Voici des réponses à la question : « (l. 3) était : justifiez l’emploi de ce temps. ». Reliez
chaque réponse au défaut qu’elle comporte.

Réponse Cette réponse...


« était » est à l’imparfait car il y a « -ait »   … contient des informations non dites.
au bout. … n’est pas une phrase complète.
Parce qu’il décrit.   … ne répond pas à la question posée.
L’emploi de ce temps est justifié parce que  
dans cette ligne, le narrateur décrit ce qu’il … est mal rédigée.
voit. … est juste mais « lourde ».
Il décrit.  
Je justifie l’emploi de ce temps : car c’est de  
l’imparfait donc ça sert à décrire.

Proposez une réponse bien rédigée :


………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………

2- Rédigez la question ou la consigne qui correspond à chaque réponse donnée.


 Ligne 71, on pourrait remplacer « aïeul » par « grand-père ».
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
 Ligne 5, le verbe « falloir » est conjugué au conditionnel présent.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
 Les mots « tendresse », « aime », « affectueux », « serrer dans ses bras » forment le champ
lexical de l’amour.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
 Le narrateur parle à la première personne et utilise des adjectifs au masculin : « vigilant »,
« rassuré ». Il s’agit donc d’un homme.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
 Le mot « dérange » est formé du radical « range » et du préfixe « dé- ».
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
 « Désespoir » et « espérance » sont deux mots de la même famille que « désespéré ».
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
 Ligne 31, « buisson de fer » est une métaphore pour désigner les barbelés.
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

Activité 3
Objectif : Savoir lire un texte et rédiger une réponse
 
            Le narrateur de ce texte est Grégoire Bouillier. Il écrit au début du livre : « Sur le livret de
famille de mes parents, il est écrit que je suis né le 22 juin 1960. »

            Treize Ans. Chaque matin, je déniche un caillou en bas de chez moi et tape dedans jusqu’à la
rue Clerc, dans le quartier du Gros Caillou, où se trouve mon collège. […]
            C’est cette année-là que Béatrice parut. La mixité venait d’être introduite dans les
établissements scolaires français et elle fut la seule à venir dans notre classe. Notre dépit ne dura
guère ; elle était une eau vive et, à la voir, on pouvait croire aux champs de mimosas en plein Paris.
Elle n’était pas farouche. […]
            De tous les prétendants, ce fut pourtant moi que Béatrice choisit !
Grégoire Bouillier, Rapport sur moi (2002)
 
1)     Qui est l’auteur ? Qui est le narrateur ? A quel type de récit a-t-on à faire ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
2)     Quel personnage rencontre-t-il ? A quel âge ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
3)     Où avez-vous trouvé ces différentes informations ?
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

4)     Le récit se situe dans une ville : relevez trois indices qui le montrent.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
5)     Déduisez l’année durant laquelle se déroule l’histoire.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
6)     Quelle réforme scolaire a eu lieu cette année-là ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
 
 
Activité 4

Objectif : Savoir répondre à une question sur le genre du texte et sur le narrateur
 
Extrait 1 : Nous habitions les bâtiments du Cours Supérieur de Sainte-Agathe. Mon père, que
j’appelais M. Seurel, comme les autres élèves, y dirigeait à la fois le Cours Supérieur, où l’on
préparait le brevet d’instituteur, et le Cours Moyen. Ma mère faisait la petite classe.
Alain Fournier, Le Grand Meaulnes (1913)
 
Extrait 2 : Je suis né le samedi 7 mars 1936, vers neuf heures du soir, dans une maternité sise 19,
rue de l’Atlas, à Paris, 19e arrondissement. C’est mon père, je crois, qui alla me déclarer à la mairie.
Il me donna un unique prénom – Georges – et  déclara que j’étais français.
Georges Perec, W ou le Souvenir d’enfance (1975)
 
1)     A quelle personne le récit est-il mené dans chacun des extraits ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
2)     Que pouvez-vous dire sur le genre de ces deux extraits ? Justifiez votre réponse.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
 
Extrait 3 :
            Elle a passé la jeune fille
            Vive et preste comme un oiseau ;
            A la main une fleur qui brille,
            A la bouche un refrain nouveau.
Gérard de Nerval, extrait d’ « Une allée du Luxembourg », Odelettes (1853)
 
3)     Trouvez deux indices qui permettent à un lecteur d’identifier le genre de ce texte.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

 
Extrait 4 :
PERRICHON, à l’employé au guichet. – Monsieur, on ne veut pas enregistrer mes bagages avant
que j’aie pris mes billets ?
L’EMPLOYE. – Ce n’est pas ouvert ! Attendez !
PERRICHON. – « Attendez ! » et là-bas, ils m’ont dit : « Dépêchez-vous ! » (S’essuyant le front.)
Je suis en nage !
Eugène Labiche, Le Voyage de Monsieur Perrichon (1860), extrait de l’acte I, scène 5.
 
4)     Trouvez tous les indices qui permettent à un lecteur d’identifier le genre de ce texte.
…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

Vous aimerez peut-être aussi