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MÉMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master
EEeeeee
DIAGNOSTIC DES DEFAUTS DE MACHINES
PAR L’ANALYSE DES SIGNAUX
DEVANT LE JURY
Année 2019
Remerciements
Les paroles peuvent être parfois insuffisantes parce qu’elles ne peuvent traduire nos
estimables reconnaissances envers toute personne qui nous a exprimé son soutien, son
encouragement, son aide pour afin d’arriver à ce modeste travail.
Nous remercions tout d’abord notre clément Dieu qui nous a donné la puissance pour que
nous puissions terminer ce travail.
Nos chers parents qui nous ont beaucoup soutenus, moralement et matériellement
Nous tenons à remercier notre encadreur Mr BOURAS.S pour son soutien et son aide, sa
patience et ces conseils à l’élaboration de cette étude, nos vifs remerciements à
Mr TOLBA.S, Mr BENLALLI.Y, Mme ADBI.Z d’avoir accepté d’être membres de jury.
Je saisie cette occasion pour exprimer ma grande reconnaissance et gratitude à tous ceux qui
ont contribué à la réalisation et l’achèvement de ce travail.
Sans oublier tous ceux qui nous ont aidés et encouragées de près ou de loin a la réalisation
de ce travail.
Mes chers parents : aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour et ma
considération pour les sacrifices que vous avez consenti pour mon instruction et mon bien être
تساعد مراقبة منشآت اآلالت الكهربائية على الحد من مستوى الصيانة الوقائية في هذا السياق ،يشكل تحليل
اإلشارات المختلفة التي يتم التقاطها على األجهزة أداة هائلة للكشف عن األعطال والتشخيصات التنبؤية.
من بين األساليب المتبعة في صيانة المنشآت الصناعية ،يعد تحليل اإلشارة االهتزازية والتيار الحالي األكثر
انتشارا في مجال مراقبة اآلالت الكهربائية الدوارة (المولدات والمحركات).
ً
مباشرا
ً في الواقع ،ترتبط التواقيع االهتزازية والحالية الموجودة على مستوى الماكينة أثناء التشغيل ارتبا ً
طا
بسلوكها الديناميكي والوظيفي .هناك مجموعة واسعة من أساليب معالجة اإلشارات المطبقة على تشخيص الجهاز فقط
بع ض أكثر فعالية وموثوقية من غيرها .تحليل الطيف لإلشارة يمكن أن يساعدنا في اكتشاف ظهور العيب في حين أن تحلل
هذه اإلشارة في الوقت المناسب يمكن أن يوفر لنا طبيعة وموقف هذا العيب.
يهدف عمل الذاكرة هذا إلى دراسة استراتيجيات الكشف والمراقبة والنهج التشخيصي استنادًا إلى تحليل
االهتزاز والتيار الثابت لمحرك التعريفي.
كلمات البحث :اآلالت الكهربائية ،رصد العيب ،إشارة االهتزاز ،الموالي الحالي ،تقنية معالجة اإلشارات.
Remerciements
Dédicaces
Résume
ABSTRACT
ملخص
Chapitre 1 : GENERALITES
2.1. Introduction 4
2.2. Constitution 4
2.3. Constitution de la machine asynchrone : 4
A. Stator 6
B. Rotor 7
2.4. Principe de fonctionnement 9
2.5. La loi de Lenz -Faraday- 10
2.6. Bobinage du stator et du rotor 11
2.7. Régime de fonctionnement d’une machine asynchrone 11
2.7.1. Fonctionnement en moteur 11
2.7.2. Fonctionnement en génératrice 11
2.7.3. Fonctionnement à vide : 12
a) Courant à vide 12
b) f.e.m induite par phase du stator 12
2.8. Remarque 12
2.9. Conclusion 13
3.1. Introduction 14
3.2. Proportion des défauts 14
3.3. Défaillances au rotor 16
3.4. Défaillances au stator 16
3.5. Défaillances des machines tournantes : 16
3.5.1. Engrenage 17
1. Défauts généralisés 17
A. Usure abrasive 17
B. Pitting ou piqûres 18
2. Défauts localisés : 19
A. Écaillage 19
B. Fissuration 19
C. Grippage 20
3.5.2. Roulement 20
1. Écaillage 21
2. Grippage 21
3. Empreintes de corps roulants : 21
3.1. Par déformation 21
3.2. Par abrasion 21
4. Usure généralisée 21
5. Cratères et cannelures 21
6. Coups, fissures, cassures 22
7. Corrosion de contact 22
8. Coloration 22
9. Détérioration des cages 22
3.6. Conclusion 22
Chapitre 4 : Les principales techniques de diagnostic et leurs utilisations
4.1. Introduction 24
4.2. Qu’est-ce qu’une vibration ? 24
4.2.1. Naissance d’une vibration 24
5.1. Introduction 48
5.2. Investigation expérimental 48
5.3. Méthode par traitement de signal 48
5.4. Détection et diagnostic d’un balourd mécanique 49
5.4.1. Balourd Par le signal vibratoire 49
1. Matérielle et Méthodes 49
2. Courbe de tendance 52
5.4.2. Interprétation 53
5.4.3. Balourd Par le signal courant 54
1. Détection des défauts avec la FFT 54
2. Partie calcul 56
5.5. Détection et diagnostic d’un désalignement 56
5.5.1. Désalignement Par le signal vibratoire 56
5.5.2. Déroulement de l’expérience 57
5.5.3. Diagnostic Par le courant Phasique 59
5.5.4. Désalignement Par le signal courant 60
5.6. Les précautions à prendre pour corriger ces défauts 61
5.7. Conclusion 61
Conclusion générale 63
Bibliographie 65
Chapitre 1 : Généralités
Notre mémoire s’intéresse au diagnostic des défauts de machines par l’analyse des
signaux elle se compose de 4 chapitres :
Dans le premier chapitre on va parler de généralités sur les machines asynchrones
leur définition, son origine, son courant qui contribue une recherche bibliographique, la
formulation du problème et l’étude ces machines.
Dans le 2éme chapitre on va parler sur la constitution de ces machines, son régime et
principe de fonctionnement l’importance de la loi de Lenz -Faraday- et le bobinage du stator
et du rotor.
Le 3éme chapitre parle de la présentation des différentes défaillances du moteur
asynchrone à cage d’écureuil et ces statistiques sur les défaillances du rotor et celle des
machines tournantes pour la proportion défauts généralisées et localisées de faible, Moyennes
et fortes puissances.
On ce qui concerne le 4éme chapitre il parle de les principales techniques de diagnostic
et leurs utilisations c'est-à-dire les technique qui nous permet de détecter et localiser le défaut
qui nous donne une longue durée de vie à ces machines et nous évites un taux de cout élevé
donc le but c’est d’avoir un bon diagnostic par l’analyse vibratoire et ces capteurs, l’analyse
par thermographie infrarouge, le contrôle non destructif (CND) qui se compose de plusieurs
partie qu’on va les voir dans ce chapitre, L’avantage de ces techniques c’est qu’elles
permettent de mettre en évidence les composants de défauts pour avoir un bon diagnostic.
Dans le 5émé et le dernier chapitre on va faire une étude expérimentale sur l’approche
du signal vibratoire et signal par courant la méthode MCSA (Motors Curent Signature
Analysis) sur la détection et diagnostic d’un balourd et d’un désalignement par signal
vibratoire et par courant et les précautions à prendre pour corriger ces défauts.
Machines asynchrones
2.1. Introduction :
Les entraînements électriques pilotés par des machines asynchrones sont très utilisés
dans le domaine industriel. Ces machines sont très robustes et de faible coût d’entretien et
pouvant fonctionner dans des conditions très sévères. Les performances dynamiques de la
machine asynchrone dépendent beaucoup de la qualité du découplage entre le flux et le
couple, Ce découplage dans le cas d'une machine à courant continu à excitation séparée est
naturel.
Cependant, ce type de machine ne convient pas pour les grandes puissances. C'est
l’une parmi d’autres raisons qui a conduit à l’utilisation de la machine asynchrone. Le moteur
électrique asynchrone a pour rôle de transformer l’énergie électrique en énergie mécanique de
rotation. [5]
2.2. Constitution :
rotor est monté sur un axe de rotation. Selon que les enroulements du rotor sont accessibles de
l'extérieur ou sont fermés sur eux- mêmes en permanence, on définit 2 types de rotor : bobiné
ou à cage d'écureuil.
Toutefois, nous admettrons que sa structure est, électriquement, équivalente à celle
d'un rotor bobiné dont les enroulements sont en court-circuit. [7]
Les éléments de constitution d'une machine asynchrone à cage d'écureuil sont illustrés
dans la figure 2.2.
A. Stator:
Il est constitué d’un enroulement bobiné réparti dans les encoches du circuit magnétique.
Ce circuit magnétique est constitué d’un empilage de tôles dans lesquelles sont découpées des
encoches parallèles à l’axe de la machine [6] (Fig. 2.3).
Dans le rotor à cage, les anneaux de court-circuit permettent la circulation des courants
d’un conducteur d’encoche (barre rotorique) à l’autre.
Ces barres conductrices sont régulièrement réparties, et constituent le circuit du rotor
(figure 2.4). Cette cage est insérée à l’intérieur d’un circuit magnétique constitué de disques
en tôles empilés sur l’arbre de la machine analogue à celui du moteur à rotor bobiné (figure
2.5).
Dans le cas de rotors à cage d’écureuil, les conducteurs sont réalisés par coulage d’un
alliage d’aluminium, ou par des barres massives de cuivre préformées et frettés dans les tôles
du rotor. Il n’y a généralement pas, ou très peu, d’isolation entre les barres rotoriques et les
tôles magnétiques, mais leur résistance est suffisamment faible pour que les courants de fuite
dans les tôles soient négligeables, sauf lorsqu’il y a une rupture de barre [8], [9], [10]
Le moteur à cage d’écureuil est beaucoup plus simple à construire que le moteur à rotor
bobiné et, de ce fait, son prix de revient est inférieur.
De plus, il dispose d’une plus grande robustesse. Il constitue la plus grande partie du parc
de moteurs asynchrones actuellement en service.
Fig. 2.5. Vue schématique du rotor à cage d’écureuil (conducteurs d’encoches (barres) et
anneaux de court-circuit).
La loi de Faraday dit que la force électromotrice induite dans un bobinage fermé placé
dans un champ magnétique est proportionnelle à la variation au cours du temps du flux du
champ magnétique qui entre dans le circuit.
E = −dΦ⁄dt (3)
Le signe − correspond à la loi de Lenz qui dit que la tension induite s'oppose par ses
effets à la cause qui lui donne naissance.
La loi de Faraday est mise ici en évidence par l'étude de la f. e. m. induite dans un
bobinage par le mouvement d'un aimant.
Le champ magnétique produit le long de son axe à la distance z par un aimant droit de
moment dipolaire µ est donné par la relation :
Kµ⁄
B= z3 (4)
Le dispositif expérimental comporte un aimant suspendu par un ressort au-dessus
d'une bobine plate horizontale. On suppose la bobine très plate. Si cette hypothèse n'est pas
vérifiée le calcul est plus complexe (il faut faire une intégration lors du calcul du flux) mais
l'allure des résultats n'est pas modifiée.
La bobine comporte N spires de surface S ; H est la distance entre la bobine et la
position d'équilibre de l'aimant. A est l'amplitude des oscillations et ω la pulsation des
oscillations de l'aimant. [13]
On a donc :
Z = H + A sin(ω. t) = H + y(t) (5)
Le flux dans la bobine est :
Φ = N. S. K⁄z 3 (6)
Au démarrage :
𝑛= 0 Donc : 𝑔 = 1 (11)
𝑔 = 𝑛𝑠 − 𝑛⁄𝑛𝑠 (12)
Cas limites :
Au synchronisme :
𝑛𝑠 = 𝑛 Donc : 𝑔 = 0 (13)
n + ∞ donc : g -∞
n sera en avance par rapport à ns car le rotor est entrainé par un moteur d’entrainement. Ce
qui donne :
a) Courant à vide :
Raisonnons sur un moteur asynchrone triphasé à bagues. Supposons que le rotor est à
l’arrêt et les bagues sont ouvertes. En démarrant le stator, on aura un champ tournant
statorique, prélevant du réseau un courant très faible qu’on appelle courant à vide I0 ; qui sera
en phase avec le flux :
𝑁₁ 𝐼₀ = 𝑅 Ф (14)
Soient : [V1] : la tension du réseau (simple).
[I0] : courant à vide par phase.
[L1] : inductance cyclique du moteur 𝑋 = 𝐿𝜔
Si on néglige les pertes on aura :
𝑉₁ = 𝐿₁𝜔𝐼₀ (15)
Donc : 𝐼₀ = 𝑣₁⁄𝐿₁ 𝜔 (16)
𝐸1 = 𝑁1 Ф 𝜔⁄ = 2 √1⁄ (19)
√2 √2 𝑁1 Ф𝑓
𝐸1 = 4,44 𝑁1𝑓Ф [12] (20)
2.8. Remarque :
2.9. Conclusion :
3.1. Introduction :
Une étude statistique, effectuée en 1988 par une compagnie d’assurance allemande de
systèmes industriels [15] sur les pannes des machines asynchrones de moyenne puissance (de
50 kW à 200kW) a donné les résultats suivants (figure 3.1) :
D’autre part, les mêmes études montrent qu’entre 1973 et 1988, les pannes au stator
sont passées de 78% à 60% et au rotor de 12% à 22%. Ces variations sont dues à
l’amélioration des isolants sur cette période. La répartition des pannes dans les différentes
parties du moteur est la suivante :
Fig. 3.2. Répartition des pannes sur les machines de faibles et moyennes puissances.
Une autre étude statistique [16] faite sur des machines de grande puissance
(de 100 kW à 1 MW) donne les résultats suivants :
Fig. 3.3. Répartition des pannes sur les machines de fortes puissances
Les contraintes mécaniques sont plus grandes pour ces types de machines ce qui
explique le taux élevé des pannes dues aux roulements. Celles-ci exigent une maintenance
mécanique accrue.
• Thermique (surcharge,…).
• Électromagnétique (force en B (t),…).
• Résiduel (déformation,…).
• Dynamique (arbre de transmission,…).
• Mécanique (roulement,…).
• Environnemental (agression,…).
Les défauts qui sont les plus récurrents, localisés au niveau du rotor, peuvent être définis
comme suit :
▪ Rupture de barres.
▪ Rupture d’une portion d’anneau de court-circuit.
▪ Excentricité statique et dynamique. [17], [18], [19].
Une machine tournante n’est enfaite qu’un jeu de mécanismes mobiles entre eux, et
d’organes combinés dans le but d’effectuer une tache précise, transformer une énergie,
transmettre un mouvement . . . etc.
Une panne dans une machine tournante n’est que la résultante d’une avarie ou d’une
suite d’avaries sur l’un ou plusieurs de ses organes. Les statistiques montrées dans le tableau
(3.1) expriment les causes de défaillances et les localisations de défauts dans les systèmes de
transmission de puissances par engrenage. [20] [Tab]. 3.1 – Localisation des défauts dans les
systèmes de transmissions à engrenage.
Localisation des défauts Pourcentage
Denture 60
Paliers 19
Arbres 10
Carters 7
Autres 4
TAB. 3.1.Tableau de Localisation des défauts dans les systèmes de transmissions à engrenage
Dans ce qui suit nous allons voir quelques-uns des organes les plus importants et les
plus courants dans les machines tournantes, ainsi que les plus importantes défaillances qui
peuvent les atteindre.
3.5.1. Engrenage :
L’engrenage est un des mécanismes élémentaires les plus utilisés pour transmettre du
mouvement, et adapter les vitesses de rotation entre organes moteurs et récepteurs. Il est
constitué de deux roues dentées mobiles autour d’axes de rotation, et dont l’une entraîne
l’autre par l’action de dents successivement en contact. Les engrenages sont parmi les organes
les plus sensibles de la chaîne cinématique et peuvent être soumis à un grand nombre
d’avaries apparaissant lors du fonctionnement, et dont les causes sont multiples. Mis-à-part
les défauts de fabrication et de montage, on distingue principalement deux catégories de
défauts pouvant atteindre un jeu d’engrenage, les défauts généralisés et localisés. [21]
1. Défauts généralisés :
A. Usure abrasive :
la présence d’éléments abrasifs dans le lubrifiant. Elle peut être normale, inversement
proportionnelle à la dureté superficielle de la denture et progressant lentement, ou anormale
lorsque le lubrifiant est pollué de particules abrasives ou corrosives. Elle conduit à un mauvais
fonctionnement voir à une mise hors service. [22]
B. Pitting ou piqûres :
Il s’agit de trous plus ou moins profonds qui affectent toutes les dents. Se produisant
surtout sur des engrenages en acier de construction relativement dur. Cette avarie peut
apparaître à la suite de légers désalignements d’axes par exemple, à cause de surpressions
locales. [22]
2. Défauts localisés :
A. Écaillage :
Se manifestant par des trous moins nombreux que ceux du pitting, mais plus profonds
et plus étendus. Les dégradations sont produites par fatigue en sous-couche, au point de
cisaillement maximal. Ce phénomène rencontré le plus souvent dans les engrenages cémentés,
évolue très rapidement vers la rupture, sans passer par une phase d’usure. [22]
B. Fissuration:
C. Grippage :
Conséquence directe d’une destruction brutale du film d’huile, ou d’un frottement sous
charge provoquant des hausses de températures. Le grippage est favorisé essentiellement par
des vitesses élevées, de gros modules, un faible nombre de dents en contact. [22]
3.5.2. Roulement :
Le roulement, organe de base pouvant assurer à lui seul plusieurs fonctions parmi
lesquelles la liaison mobile en rotation avec un minimum de frottement entre deux éléments,
tout en supportant des charges radiales ou axiales plus ou moins importantes, il peut être aussi
utilisé pour assurer un positionnement précis de l’arbre, et corriger des défauts d’alignement.
Selon le type de roulement utilisé [23].
Le roulement est composé des éléments suivants [22] :
➢ Deux bagues concentriques, une bague intérieure et une bague extérieure, comportant
des chemins de roulement.
➢ Des corps roulants, billes, rouleaux ou aiguilles, permettant la rotation des deux
bagues avec un frottement minimal.
➢ Une cage séparant et guidant les éléments roulants
limitées. Le roulement à rouleaux offre une plus grande capacité de chargement grâce au
contact linéaire provoquant aussi un frottement plus important. Les rouleaux peuvent prendre
différentes formes cylindriques, coniques ou sphériques. Les roulements à aiguilles sont quant
à eux utilisés lorsqu’un rapport charge/encombrement important est requis.
La plupart des cas par un arrachement de matière plus ou moins important, sont décrits
comme suit :
1. Écaillage : Se caractérise par des traces de fissuration et d’arrachement de fragments
de matière.
2. Grippage : En plus de l’arrachement de matière, des traces brunes dues à
l’échauffement, des déformations de corps roulants, et des micros fusions peuvent
apparaître.
3. Empreintes de corps roulants :
Des empreintes des corps roulants apparaissent avec un fond brillant, on y retrouve les
traces de la rectification mais sans traces d’usure.
Dans ce cas les empreintes peuvent ne pas correspondre à l’écartement des corps
roulants. L’enlèvement de matière cette fois par usure due à la vibration sans rotation du
roulement (faux effet Brinell), ce défaut peut apparaitre sur des machines jamais mises en
marche.
4. Usure généralisée :
Apparaissant sur des corps roulants, des pistes et des cages (teinte grise), due à
l’intrusion d’une particule abrasive.
5. Cratères et cannelures :
Les premiers sont caractérisés par des piqûres à bords nets liées en chapelet et sont
propres aux roulements à billes, quant aux cannelures propres aux roulements à rouleaux, sont
caractérisées par une succession de plages étroites parallèles.
Se manifestant avec des traces visibles d’outils, et des ruptures des bagues.
7. Corrosion de contact :
Se manifestant avec des taches d’oxydation sur l’alésage, le diamètre extérieur et les
faces d’appui du roulement.
8. Coloration :
Due à une oxydation localisée ou généralisée elle se manifeste avec une coloration des
chemins de roulement et des corps roulants.
Se manifestant sous plusieurs formes : déformation ; usure ou rupture des cages. [22]
3.6. Conclusion :
Pour détecter une défaillance il faut savoir d’abord les défauts les plus courants de
cette machine et pour cela il faudra faire un bon diagnostic avec la bonne technique c’est ce
qu’on va voir sur le prochain chapitre.
4.1. Introduction :
La machines est exposé à tout moment à une défaillance dans Ce chapitre on va traiter
et développer des techniques de diagnostic d’une machine asynchrone et leurs utilisations
dont le domaine de travail afin de donner un bon diagnostic de la machine et la préserver des
défaillances qui pourront aboutir à un état d’alerte de la machine et donc arrêt d’urgence qui
produira une perte de temps, perte de coût et pour éviter cela il faudra suivre ces technique de
diagnostic que nous allons les voir ci-dessous.
Dans l’exemple de la figure 4.1. une vibration est créée lorsque l'on déplace la masse
(la boule) de sa position d'équilibre à une position maximale ou minimale. Si l'on considère
que le mouvement n'est pas amorti, la boule vibrera indéfiniment entre ses deux positions
maximale et minimale.
• Harmoniques
• périodiques
• Apériodiques [24]
Quel que soit le soin apporté à la construction des machines, il n'est pas possible de faire
coïncider l'axe de rotation avec le centre de gravité de chaque tranche élémentaire du rotor
(figure 4.2).
De cette non concentricité, résulte l'application de forces centrifuges proportionnelle à la
vitesse de rotation qui déforment le rotor. On dit que le rotor présente un balourd. Ce balourd
provient généralement de défauts d'usinage, d'assemblage et de montage, ou sont la
conséquence:
• D'une altération mécanique : perte d'ailette, érosion ou encrassement, ... (figure 4.2.).
• D'une altération thermique : déformation suite à des dilatations différentes des
matériaux constituant le rotor ou à des différences de température localisées ... [25]
IL Ya 2 types de balourd :
1. Balourd statique et balourd dynamique
Le défaut d'alignement est l'une des principales causes de réduction de la durée de vie
des équipements.
Il concerne soit deux arbres liés par un accouplement, soit deux paliers soutenant le
même axe
Les vibrations externes de la machine, une fois celle-ci en marche dépendent directement
des forces générées par les différents éléments internes en mouvements. Ces forces
s’appliquent à la structure de la machine qui répond (vibre) suivant ses caractéristiques
propres. Ainsi, on peut considérer les vibrations comme une image des forces internes.
L’intensité et la variation de ces forces dépendant de l’état mécanique de la machine, une
surveillance des vibrations en sera un écho. Donc nous pouvons définir la vibration comme
un déplacement d’un corps par rapport à une position de référence, provoqué par une force
mécanique non désirable. Ainsi une vibration est un mouvement décrit autour d’une position
d’équilibre.
Comme tout mouvement, une vibration peut être étudiée en termes de déplacement,
vitesse (variation du déplacement par unité de temps) et accélération (variation de la vitesse
par unité de temps).
L’analyse vibratoire est une des technologies les plus développées dans le domaine de
détections des défaillances elle se compose de :
❖ La vibration générée par la machine
❖ Les capteurs et la mesure du signal
❖ Le traitement du signal
❖ La détection des dégradations
❖ Le diagnostic des défauts
La surveillance de l'état comprend pour l'essentiel la mesure et l'enregistrement des
valeurs caractéristiques des vibrations et des paramètres de fonctionnement. Elle permet de
faire des conclusions et des pronostics sur l'état général ou sur des 'maladies' tout à fait
spécifiques d'une machine. [26] Selon leur priorité dans le processus de production, les
machines peuvent être surveillées en permanence ou contrôlées périodiquement à intervalles
réguliers.
a) Le proximètre :
Ces mesures seront limitées aux basses fréquences (< 100 Hz)
b) Vélocimetres :
Les capteurs de vitesse, ou vélocimetres, sont constitués d’une sonde à contact dite sonde
sismique qui mesure le mouvement absolu de l’organe sur lequel elle est fixée.
Les vélocimetres les plus courants sont constitués d’une masse sismique reliée au boîtier
par un ressort et solidaire d’une bobine qui se déplace dans un champ magnétique permanent
crée par un barreau aimanté (figure 4.9.). La vibration du palier sur lequel est fixé le capteur,
génère une tension proportionnelle à la vitesse de mouvement de la bobine La fréquence de
résonance de ce type de capteurs se situe généralement entre 8 et 15 Hz.
c) Accéléromètre piézoélectrique :
1. DOMAINES D'APPLICATION :
❖ Médecine humaine et vétérinaire.
❖ Agriculture.
❖ Bâtiment
❖ Industrie. [28]
a. LE RESSUAGE :
La figure 4.13. Nous explique le principe de la méthode de ressuage par liquide pénétrant
b. LA MAGNETOSCOPIE :
C’est une méthode applicable seulement pour la détection des défauts débouchant en
surface ou proche à la surface. À l’instant du ressuage, la magnétoscopie aux matériaux
magnétiques complète l’examen visuel. On à recours à la magnétoscopie lorsque le ressuage
est insuffisant elle consiste à créer un flux magnétique intense à la surface d’un matériau
ferromagnétique. [25]
c. LA RADIOGRAPHIE :
d. COURANTS DE FOUCAULT :
Principe du contrôle par courants de Foucault Le principe du CND par les courants de
Foucault consiste à placer la zone à examiner dans un champ électromagnétique et à recueillir
en surface une perturbation de celui-ci liée à la présence d'un objet ou d'un défaut. Le système
est donc constitué d'une source électromagnétique, d'un capteur et d'un organe de traitement
de l'information recueillie dont le rôle est de caractériser l'intrus.
En présence d’une anomalie dans la pièce contrôlée, leurs déplacements sont perturbés,
entraînant ainsi une variation de l'impédance apparente du capteur qui dépend de la nature de
l'anomalie et de sa dimension en volume (figure 4.16.). [25]
Tout mouvement relatif entre pièces produit des ultrasons de friction. La mesure et
l'enregistrement des signaux ultrasonores effectués à cadence régulière, et leur suivi dans le
temps permettent de détecter beaucoup de problèmes de façon simple efficace et peu
onéreuse. [30]
Voici un tableau (4.2) qui nous montre La plage de fréquences :
Infrasons Zone audible Ultrasons Hyper sons
0 à 16 Hz 16 Hz à 20.103 Hz 20.103 Hz à 150.106 150.106 Hz
Hz
– Permet de surveiller
l’équipement à
distance.
(télémaintenance)
Analyse d’huile – Détection d’une – Ne permet pas de – Contrôle des propriétés
pollution anormale du localiser précisément le physico-chimiques du
lubrifiant, avant que défaut lubrifiant, détection d’un
celle-ci n’entraîne une – Nécessite de prendre manque de lubrification,
usure ou un de nombreuses analyse des éléments
échauffement. précautions dans le d’usure, analyse de
– Possibilité de prélèvement de contamination par le
connaître l’origine de l’échantillon. process (étanchéité), etc.
l’anomalie par analyse
des particules.
Thermographie IR – Permet de réaliser un – Détection de défauts – Détection de tous les
contrôle rapide de à un stade moins défauts engendrant un
l’installation. précoce que l’analyse échauffement (manque de
– Interprétation vibratoire lubrification en
souvent immédiate des – Contrôle limité à ce particulier).
résultats. que " voit" la caméra
(échauffements de
surface).
– Ne permet pas de
réaliser un diagnostic.
approfondi
Analyse acoustique – – Permet de détecter – Sensibilité au bruit – Détection d’un bruit
l’apparition de défauts ambiant. inhabituel pouvant ensuite
audibles – Diagnostic souvent être analysé par analyse
– Autorise une difficile à réaliser vibratoire.
surveillance continue. – Problèmes de
répétabilité des
mesures.
TAB. 4.3. L’analyse par centrifugation (Analyses physico-chimiques). [25]
On trouve dans les machines asynchrones des dégradations c’est pour cela on fait un
diagnostic vibratoire ou par courant on distingue ces dégradations qui sont :
C. Cage (c) :
A. Signature fréquentielles vibratoires :
𝑓𝑟
𝑓𝑐 = ⁄2 (1 − 𝐷𝑏 cos Ɵ⁄ (40)
𝐷𝑝 )
B. Signature fréquentielles par courant :
|𝐹𝑆 ± 𝑘𝑓𝑐| (41)
D. Billes (bille) :
A. Signature fréquentielles vibratoires :
𝑓𝑟 𝐷𝑝
𝑓𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒 = (1−(𝐷𝑏 cos Ɵ (42)
[𝐷𝑏 ⁄𝐷𝑝). 2]
(0.5 + 1.2
𝑓𝑏. 𝑖𝑛𝑡 = 𝐹𝑟 ⁄𝑁𝑏) (48)
(0.2– 1.2
𝑓𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒 = 𝐹𝑟 ⁄𝑁𝑏) (49)
(0.5 – 1.2
𝑓𝑐𝑎𝑔𝑒 = 𝐹𝑟 ⁄𝑁𝑏) (50)
6. Engrenages :
4.5. Conclusion :
Notre travail a consisté à étudier ces techniques et leur application dont le but d’avoir
un bon diagnostic d’une machine asynchrone nous avons essayé de les présenter d’une
manière suffisamment complète et synthétique pour permettre la compréhension de leur
fonctionnement, utiliser ces méthodes réduira le coût donc un bon rendement et moins d’arrêt
et gain d’argent.
5.1. Introduction :
Dans ce chapitre on va baser sur des défauts bien précis affectent la machine
asynchrone comme le balourd et le désalignement et pour cela on fera un diagnostic de ces
défaillances par : signal vibratoire et signal par courant, traitement de signal MCSA les
résultats obtenue sont ci-dessous.
Dans cette section nous allons cibler deux défauts qui sont les plus courants dans les
entrainements électromécaniques à base de machines électriques tournantes à savoir le
balourd et le mesalignement. Ces derniers sont la cause de la majorité des pannes au niveau
des installations industrielles. En outre, notre choix pour l’expérimentation de la machine
s’est porté sur la machine asynchrone a cage qui est la plus répandue et la plus utilisé
actuellement à travers le monde et elle le sera encore beaucoup plus dans le futur avec
l’association des convertisseurs électroniques et, en dehors de l’industrie, pour le
développement du transport et de l’énergie éolienne. Les problèmes électriques tels que les
courts circuits de spires au niveau du bobinage statorique et les ruptures de barres au niveau
de la cage rotorique sont relativement réduits. Ils sont maîtrisés d’une part grâce à
l’amélioration des techniques de fabrication des machines et d’autre part aux protections
électriques très puissantes au niveau des réseaux d’alimentation des moteurs (coffret ou
cellules électriques pour départs moteurs). Ce sont les défaillances mécaniques qui sont très
fréquentes dans les entraînements électromécaniques à base de moteur à induction.
Aujourd’hui les dégradations des roulements occupent le premier rang parmi les causes des
pannes des moteurs. Bien que la fabrication des roulements a été très développés ces dernières
décennies, mais les problèmes d’usure à leur niveau persiste (usure des bagues et de la cage et
même des billes). En dehors de l’étanchéité, les causes les plus probables de leur dégradation
ce sont les problèmes de balourd et de désalignement. Pour cela, la détection et le diagnostic
des deux défauts est très important.
Pour des raisons de simplicité et d'efficacité, l'approche signal est très utilisée
actuellement en diagnostic. Cette approche repose sur la connaissance du comportement
du système sain, elle est ensuite comparée avec les signaux mesurés pendant le
fonctionnement du système. Les méthodes courantes d'analyse des signaux de diagnostic
en régime transitoire et en régime permanent sont l'analyse spectrale, le spectrogramme,
l'analyse temporelle et la distribution de Wigner-Ville.
Les approches basées sur l'analyse de la signature spectrale sont les plus
couramment rencontrées pour détecter la présence d'une anomalie. Le principal défaut de
l'analyse spectrale est qu'elle est très sensible à la qualité de la mesure, ainsi qu'à la fréquence
d'échantillonnage et au nombre d'échantillons.
L'approche du signal courant ou MCSA (Motors Curent Signature Analysis),
est très utilisée actuellement en diagnostic. Cette technique comme pour comportement du
système sain, auxquels seront comparés les signaux mesurés pendant les situations en
défaillance.
Les méthodes courantes d'analyse des signaux de diagnostic en régime
transitoire et en régime permanent sont l'analyse spectrale, les spectrogrammes de la
STFT, l'analyse temporelle, la distribution de Wigner-Ville, etc. …
Il s’avère que le diagnostic par l’analyse du signal capté expérimentalement et puis
l’application des approches ou techniques ou méthodes de traitement du signal classique
(FFT) ou avancées (MCSA, Park, Hilbert, STFT« Short Time Fourier Transform »,
ondelettes, etc...) sont très efficaces pour une validation expérimentale. [25]
1. Matérielle et Méthodes :
Dans ce travail, on fait appel à l’outil d’approche le plus utilisé dans la maintenance
conditionnelle, l’analyse vibratoire, durant les procédures de surveillance et de diagnostic. A
l’image de la médecine, l’analyse vibratoire permet l’élaboration d’un bilan mécanique complet
du système, qui caractérise qualitativement et quantitativement son état à un instant donné, et
ainsi d’y reconnaître d’éventuelles « maladies »
Dans ce travail on s’intéresse à l’analyse des défauts du ventilateur du tirage 5500 [V]
de la zone ouest fluides qui se trouve à sider el Hadjar.
Fig. 5.4. Image réel du ventilateur de tirage 5500 V zone ouest fluides
2. Courbe de tendance :
200
200
5.4.2. Interprétation :
Suite à l’analyse spectrale de la machine électrique qui a été faites à sider el hajar
après avoir le niveau global ci-dessus sans la création des défaillances mécaniques qui nous
intéressent montre qu’on a un balourd a une fréquence fondamentale 1fr représentant la
fréquence de rotation et un peigne d' harmoniques représentant un petit défaut de fixation dû
surtout à l'absence d'ancrage du châssis de notre agrégat de machines électriques au socle en
béton au sein de l’entreprise.
Matériel utilisé :
34 HZ
2. Partie Calcul:
La fréquence de rotation :
𝐹𝑟 = 𝑉𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛⁄60
𝐹𝑟 = 960⁄60 = 16 𝐻𝑍
Fréquence électrique :
𝐹𝑒 = 50𝐻𝑍 ± 𝐹𝑟
𝐹𝑒 = 50 ± 16
𝐹𝑒 = 66 𝐻𝑍
Ou :
𝐹𝑒 = 34𝐻𝑍
❖ Remarque :
Nous allons présenter les résultats expérimentaux obtenus sur un Moteur Asynchrone à
Cage de puissance 2.6 kW et une vitesse nominale de 1450trs/mn sur lequel on a provoqué
respectivement un défaut mécanique les plus fréquent concernant les machines électriques
tournantes. Ce défaut est généralement la cause la plus probable des dégradations des
roulements équipant les machines.
Quand la machine est saine on remarque qu’il n’y a aucun pic à la fréquence de
rotation mais dès lors qu’il y a un défaut. On compare les deux spectres et on voit qu’il Ya
un désalignement, car on passe de la prépondérance de la fondamentale à la prépondérance du
2° harmonique de la fréquence de rotation (2Fr) ce qui implique une défaillance correspondant
à un désalignement comme attesté par la théorie.
-2
-4
-6
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
30
20
Power/frequency (dB/rad/sample)
10
-10
-20
-30
-40
-50
-60
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Normalized Frequency ( rad/sample)
-2
-4
-6
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
-10
-20
Power (dB)
-30
-40
-50
-60
-70
-80
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Normalized Frequency ( rad/sample)
Sur la figure qui suit nous avons représenté les spectres obtenus par le traitement du
vecteur représentant le courant de la phase. Pour cela nous avons traité les composantes
réelles Id et imaginaires Iq du vecteur courant pour le moteur sain (en bleu) et dégradé (en
rouge).
Nous remarquons que cette méthode nous renseigne clairement et simplement sur la
dégradation de la machine suite à un désalignement.
2 2
id Healthy iq Healthy
id misalignment iq misalignment
0 0
X: 99.61
X: 99.61
Y: -2.052
Y: -2.264
-2 -2
-4 -4
-6 -6
-8 -8
-10 -10
0 50 100 150 200 250 0 50 100 150 200 250
Fig. 5.19. La FFT des Composantes Id et Iq du courant IA pour le moteur Sain et dégradé
par un mésalignement.
Note :
Quand le moteur « est déséquilibré » la présence des autres pics qui apparaissent est
beaucoup plus liée aux problèmes d'ancrage sur le sol du groupe (moteur et charge)
• Pour le mésalignement c'est la prépondérance de l'harmonique 2 fr qui est
remarquable.
Pour corriger ces défauts il faut faire une bonne surveillance en permanence ou
contrôlées périodiquement à intervalles réguliers On utilise pour cela, les systèmes d’analyse
vibratoire ‘on-line’ (Online Condition Monitoring) ou offline. Avec une bonne maintenance
préventive par exemple une bonne lubrification des paliers peut éviter le Désalignement, il
faut aussi respecter les seuils d’alarme le bon diagnostic de la machine et son historique.
5.7. Conclusion :
L’analyse vibratoire est une des technologies les plus développées dans le domaine de
détections des défaillances elle permet de détecter la nature du défaut et le traiter suivant un
bon diagnostic en passant par des étapes successives qui sont : La vibration générée par la
machine, Les capteurs et la mesure du signal, le traitement du signal, La détection des
dégradations et le diagnostic des défauts.
Une bonne maintenance nous évite de tels défauts par conséquent nous aurons un bon
rendement.
Conclusion générale
Conclusion générale :
Dans les applications industrielles, les machines électriques, nécessitent une détection
rapide de leurs défaillances à cause de leurs utilisations fréquentes dans la plupart des
domaines industriels. La maintenance de ces machines justifie l’accent mis sur la recherche
dans le diagnostic de défauts des entraînements électriques, notamment en vitesse variable.
Le travail présenté dans ce mémoire a traité donc le diagnostic des défauts de
machines par l’analyse des signaux avec des techniques qui nous permettent d’analyser et
localiser le défaut avec une bonne explication de la constitution de la machine et une
présentation de défaillance qui peuvent affecter ces dernier avec des techniques pour les
résoudre.
Dans le monde du travail l’analyse vibratoire est beaucoup utilisée pour ces appareils
efficace et précise en ce qui concerne les spectres vibratoire pour déterminer la défaillance et
prévenir une maintenance préventive.
Toutes les machines en fonctionnement produisent des vibrations. Images des efforts
dynamiques engendrés par les pièces en mouvement, ces vibrations occupent une place
privilégiée parmi les paramètres à prendre en considération pour effectuer un diagnostic. Leur
place est d’autant plus justifiée que la modification d’une signature vibratoire de la machine
constitue souvent la première manifestation physique d’une anomalie, cause potentielle de
dégradations, voire de pannes.
Ces caractéristiques font de la surveillance par l’analyse des vibrations, un outil
indispensable pour une nouvelle stratégie de maintenance moderne : la maintenance
prédictive.
En effet, la maintenance préventive entraînant des surcoûts d'exploitation et un risque
de panne non négligeable, les industriels se sont dirigés vers la maintenance prédictive, parce
qu’elle est basée sur l'état réel de la machine.
L'état peut être évalué par toute analyse permettant de quantifier la dégradation des
organes de la machine :
• l'analyse d'huile pour retrouver des éléments d'usure.
• l'analyse de courant pour la détection de barres rotoriques cassées sur un moteur.
• la thermographie pour la détection de fuite, de mauvais serrage.
Bibliographie
Bibliographie :
[1] Wikipédia.org/wiki/Machine_asynchrone.
[2] Surveillance des machines par analyse des vibrations [(tiré du livre d’Alain Boulenger
Christian Pachaud].
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défaillances » Thèse de Doctorat, Université Henri Poincaré, Nancy-I, France, 2004.
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électriques : Applications aux moteurs asynchrones » Université du 20 Août 1955-Skikda.
[5] Sghaier.N & Mbarek.M Chapitre 1 Rappels sur les machines asynchrones triphasées.
[6] O.Ondel 2006 Thèse de doctorat «Diagnostic par reconnaissance des formes : Application
a un ensemble convertisseur-machine asynchrone» L'école doctorale électronique,
électrotechnique, automatique de Lyon, France.
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paramétrique », Thèse de Doctorat, Université de Poitiers, France, 2002.
[8] Kerszenbaum L. and Landy C. F., "The existence of large interbar currents in the three
phase squirrel cage motors with rotor-bar and end-ring faults" IEEE Transactions on Power
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induction motors when interbar currents are present" IEEE Power Engineering Society
Meeting, Vol. 3, number of pages: 4, July 2003.
[10] R. F. Walliser et C. F. Landy, "Determination of interbar current effect in the detection
of broken bars in squirrel cage induction motors" IEEE Transactions on Energy conversion,
Vol. 9, Issue 1, pp.152-158, March 1994.
[11] Schaeffer E., "Diagnostic des machines asynchrones : Modèles et outils paramétriques
dédiés à la simulation et à la détection des défauts", Thèse de Doctorat, Ecole Centrale de
Nantes, France, 1999.
[12] Dr. Bendaoud- «Chapitre V. Théorie des machines asynchrones (Machines à induction) »
Université de Sidi Bel Abbés Machines électriques à courant alternatif.
[13] http://ressources.univ-lemans.fr .
[14] P. O'Donnell, "Report of large reliability survey of industrial and commercial
installations, Part 1", IEEE Transaction on Industry Applications, Vol. IA 21, N° 4,
july/august 1985 pp 853 – 864.
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[16] O. V. Thorsen, M. Dalva, "A survey of fault on induction motors in offshore oil industry,
petrochemical industry, gas terminals, and oil refineries" IEEE Transactions on Industry
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[17] B. Raison, "Détection et localisation de défaillances sur un entraînement électrique"
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[18] S. Nandi, H. A. Toliyat, "Condition monitoring and fault diagnosis of electrical machines
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phase squirrel cage induction motors" IEEE Transactions on Industry Applications, Vol.28
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[21] N. Feki. Modélisation électromécanique de transmissions par engrenages - Applications à
la détection et au suivi des avaries, Thèse de doctorat, INSA de Lyon, 2012.
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de l’intelligence artificielles » Université Badj Mokhtar Annaba.
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[24] Bruel & Kjaer Vibro Stage MC – Généralités Novembre 2002.
[25] Docteur Bouras Abdelkrim Université Badji Mokhtar Annaba.
[26] A.Boulenger, C. Pachaud, Analyse vibratoire en maintenance. Surveillance et diagnostic
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[28] S. Boularand, Thermographie en maintenance, TSMI, Jean Dupuy- Tarbes, 2014.
[29]R. Mouldi, cours de contrôle non destructif CND, Construction et Fabrication Mécanique,
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[30] François Berthelot, Benoit Dupont, Guide ultrasons multiéléments, Principes et
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