Vous êtes sur la page 1sur 3

DISCOURS PRONONCE

LE 11 MAI 2011 PAR LE SYNDICAT DU PERSONNEL


LORS DE LA VENUE DU DIRECTEUR REGIONAL DU BIT
A ABIDJAN APRES LA CRISE POST ELECTORALE EN C.I

Monsieur le Directeur Général du BIT,


Monsieur le Directeur Régional de l’OIT pour l’Afrique,
Monsieur le Directeur du Bureau Pays à Abidjan,

Mes dames et Messieurs


Chers (es) Camarades,

Monsieur le Directeur Général, c’est avec une joie immense que le personnel vous
accueille ce 21 Septembre 2015.

AKWABA, Monsieur Guy Ryder, Bien venue en Côte d’Ivoire.

Il y a quelques mois, le personnel d’Abidjan a appris avec plaisir votre décision de


faire revenir les structures du BIT à Abidjan après le transfert temporaire à Addis-
Abeba et Dakar en 2005. Cette décision a été suivie de plusieurs missions de la
Direction régionale et d’une forte délégation de Genève ; Suivi également de la
nomination d’un Directeur du pays et le retour effectif de 4 collègues relocalisés en
2005. Nous sommes dans l’attente des 3 autres dans les semaines à venir.

Merci, Monsieur le Directeur Général, car vous avez êtes un homme de parole, et
sachez que le personnel du bureau d’Abidjan sincèrement heureux de vous avoir
parmi eux. Le patrimoine qui nous a été confié en 2005 est belle et bien là. Nous y
avons pris soin malgré toutes les difficultés rencontrés pour sa préservation et la
visibilité du BIT dans le système des Nations Unies et au près des mandants. Cela,
a été possible sous la supervision de M. Benjamin Lakp Low que je remercie
encore.

Notre souci, Monsieur le Directeur Général, ne vise pas à vous importuner avec
une liste de revendications comme cela semble souvent être indique dans les
habitudes syndicales, car nous savons mieux que quiconque que, vous êtes
informée de l'ensemble des préoccupations du personnel d’Abidjan.

Monsieur le Directeur Régional, pour votre information, c’est suite à la crise poste
électorale de 2002, que l’Administration du BIT a décidé de relocaliser
temporairement ses structures à Addis-Abeba et Dakar, engendrant ainsi un
licenciement collectif de 13 fonctionnaires le 30 juin 2005.

Dans le cadre de la sauvegarde des emplois, dix (10) fonctionnaires ont été
transférés dans les bureaux d’Addis-Abeba 3, Dakar 4, Yaoundé 1, Abuja 1 et
Kinshasa 1).

1
Suite à des négociations entre l’Administration et le Syndicat, treize (13) collègues
ont reçus des lettres de licenciements avec la ferme promesse de réembauche du
BIT en cas de disponibilité d’emploi correspondant aux profiles, si le bureau
retourne à Abidjan. Je fais référence à la lettre du 30 mai 2005, de résiliation de
contrat pour suite de réduction du personnel de, M. Gek-Boo, Directeur RHD
Genève.

C’est personne sont encore présente et ont toujours espoir que le BIT tiendra sa
promesse en facilitant leur retour.

Par ailleurs, nous souhaiterions Monsieur le Directeur Général vous faire part de
l’impact de la crise sur le personnel et les familles.

Nos salaires ont servis à nourrir le triple de l’effectif habituel d’une famille.

En plus des problèmes cités plus haut, il y a aussi :

- L’indemnisation inéquitable entre les collègues relocalisés. Jusqu’à ce jour


M. Yébé Constantin et Mme Moulaud Jacqueline n’ont toujours pas reçu
leur indemnisation, suite à la décision de justice. Il faut rappeler que c’est
suite aux conditions de vies difficile que cette collègue a pris une année
d’indisponibilité et finalement à rendue démission. Nous demandons juste
qu’elle soit indemnisée pour la période vécue dans le lieu d’affectation.

- L’indemnisation des collègues lésés au détriment de ceux rester à Abidjan


durant la crise, bravant les obus, les balles perdues et toutes sortes
d’angoisses pour assurer la visibilité des activité de l’OIT auprès des
mandants et des partenaires sociaux.

-  Le problème de surcharge de travail des collègues resté à Abidjan durant la


crise,

Oui Monsieur Directeur, malgré toutes les difficultés, cette crise n'a pas empêché
le personnel local de travailler normalement malgré la peur, la cherté de la vie,
l’inexistence de prime de sécurité et toutes sortes d’angoisses y compris le stress de
la perte d’emploi. Ce personnel vient de passer encore deux mois sans
climatisation, c’est deux jour avant votre arrivée que le système a été rétabli. Je
tiens particulièrement à dire un grand merci à Monsieur Dramane Haidara qui a
autoriser la remise en marche du système de climatisation en attendant les grands
travaux de rénovation qui a pris du retard.

Dans le seul but d’apporter un appui pertinent à la réalisation des objectifs


prioritaires de 1'0rganisation afin de rehausser son image en Côte d’Ivoire.

2
Ces efforts méritent un traitement décent et surtout la reconnaissance de
l'Organisation car malgré toutes les difficultés évoquées, les fonctionnaires de
statut local ont toujours démontré fidélité et loyauté envers l'Organisation.

C’est pour, nous demandons la reclassification des postes de l’ensemble des


fonctionnaires de statut local du bureau d’Abidjan ainsi que l’implication du
comité du syndicat dans toutes les questions touchants le personnels d’Abidjan
ainsi que les collègues relocalisés.

Monsieur Le Directeur Régional, le personnel tient enfin à vous rassurer de sa


détermination et son engagement à vous aider dans votre tâche aujourd’hui et
toujours afin de maintenir la visibilité de OIT en Côte d’Ivoire et dans la sous-
région comme nous l’avons fait ses dix dernière année.

Je vous remercie.

Le comité du Syndicat du Personnel

Le Président

Monsieur Bakayoko Fama

Fait à Abidjan, le 22 Janvier 2015

Vous aimerez peut-être aussi