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MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats

EVALUATION FINALE EXTERNALISEE :


PROJET DE PRESERVATION DU PATRIMOINE CULTUREL PAR LE TOURISME EN PAYS BASSAR – TOGO
FSPI 2020-79
25/01/2021 au 25/01/2023

Termes de référence
_________________

Sommaire :
1- Justification de l’évaluation ...................................................................................................... 2
2- Présentation du projet évalué ................................................................................................... 2
2.1- Contexte à l’origine du projet...................................................................................................................... 2
2.2- Objectifs et caractéristiques du projet ........................................................................................................ 2
2.3- Déroulement du projet et dernier état connu avant évaluation................................................................. 3
3- Objectifs de l’évaluation ........................................................................................................... 3
4- Prestation demandée ............................................................................................................... 4
4.1 Bilan consolidé .............................................................................................................................................. 4
4.2 Questions évaluatives ................................................................................................................................... 4
4.3 Conclusion et principaux enseignements de l’évaluation ............................................................................ 5
5- Pilotage de l’évaluation ............................................................................................................ 5
6- Démarche et livrables ............................................................................................................... 5
7- Calendrier prévisionnel ............................................................................................................. 7
8- Budget ..................................................................................................................................... 7
9- Compléments d’information pour l’élaboration des offres ......................................................... 7
10- Modalité de réponses et critères de sélection de l’appel à projet ............................................. 7

Annexe 1 : Annexe financière


Annexe 2 : Rapport de présentation du projet
Annexe 3 : Bibliographie - Documentation disponible pour l’évaluation

1
1- Justification de l’évaluation
La présente évaluation porte sur le projet intitulé « Projet de préservation du patrimoine culturel par le
tourisme en pays Bassar » dont les activités, qui ont débuté en janvier 2021, sont en cours d’achèvement. Cette
évaluation finale externe, prévue dans le projet initial, est pilotée par le Service de coopération et d’action
culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France au Togo, chargé du suivi et du pilotage du projet, en lien avec
l’Association tourisme et vie (ATV).

2- Présentation du projet évalué


(Cf. rapport de présentation du projet communiqué lors du cadrage)

2.1- Contexte à l’origine du projet


Le pays Bassar accueille un des centres sidérurgiques les plus anciens et les plus importants d’Afrique de
l’Ouest. Il abrite des fours ayant servi à la réduction du minerai de fer, ainsi que les vestiges de l’ensemble de la
chaîne opératoire. Cette tradition culturelle et technique inventive a perduré sur 2400 ans.

Ces sites font partie intégrante d’un ensemble patrimonial plus large se déployant à l’échelle sous régionale
(Burkina Faso, Bénin, Ghana) et formant « la route du fer ». Les sites localisés au Burkina Faso ont fait l’objet
d’un classement au patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que d’actions de conservation et de valorisation.
Suivant cette dynamique, les sites de Bassar, présentant des caractéristiques spécifiques peuvent prétendre à
rejoindre les sites burkinabè au classement de l’UNESCO, et ainsi bénéficier d’une large visibilité à l’échelle
internationale.

Bien que connu et étudié depuis longtemps par les scientifiques, ce patrimoine matériel et immatériel est
aujourd’hui en danger, mal approprié par les communautés locales, encore trop peu connu du grand public et
soumis aux aléas climatiques.

Les documents programmatiques du gouvernement togolais prennent en compte le patrimoine culturel, en


particulier sous le prisme de son potentiel pour le développement des territoires. Le Plan national de
développement (2018– 2022) mentionne dans son premier axe stratégique le développement du tourisme
culturel et de l’écotourisme et la feuille de route gouvernementale (2020-2025), signent de l’intérêt du Togo
pour la préservation de son patrimoine et sa valorisation à travers l’activité touristique.

Dans ce contexte, l’Ambassade de France au Togo, le Ministère de la culture et du tourisme (MCT), l’Université
de Lomé (UL) et l’Association tourisme et vie (ATV) ont conjointement élaboré le projet « Préservation du
patrimoine culturel par le tourisme en pays Bassar » qui bénéficie d’un financement du Fonds de solidarité
prioritaire pour les projets innovants (FSPI) pour la période 2021-2022 (suite au report pour cause COVID 19 en
2020).

Le projet s’inscrit dans la suite de dynamiques existantes depuis les années 2000. Plusieurs actions et projets
ont en effet été menés par la France et par les Etats-Unis au profit de la préservation et de la valorisation des
hauts fourneaux sidérurgiques du pays Bassar.

Parmi ces projets, on peut citer celui mené par l’Agence nationale de la recherche française intitulé « Sidérurgie
et environnement au Togo (SIDERENT) : stratégie d’exploitation des ressources naturelles dans le cadre de la
production du fer ancienne et intensive » entre 2013 et 2018, auquel a succédé le projet « Africa Archéologie
du fer : ressources identité culturelle en Afrique » de 2019 à 2022.

2.2- Objectifs et caractéristiques du projet


Le projet de préservation du patrimoine culturel par le tourisme en pays Bassar est mis en œuvre sur une durée
de 24 mois (2021-2022) et dispose d’un budget de 592 500 €, soit 388 654 522 XOF sur les deux
années (300 000€ en année 1 et 292 500€ en année 2).

Il a pour objectif général de préserver durablement les sites archéologiques de production du fer en pays
Bassar.

Il s’articule autour de trois sous-objectifs correspondant aux trois composantes de mise en œuvre du projet
(hors composante management) :

2
- Composante 1 : La valorisation des sites à travers les études scientifiques et leur vulgarisation, la
conservation des sites et le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO ;
- Composante 2 : La gestion durable des sites comme levier pour le développement local, notamment
grâce au développement de l’activité touristique ;
- Composante 3 : La promotion touristique des sites à travers divers outils.

Plusieurs acteurs sont impliqués dans sa mise en œuvre :


- l’Université de Lomé et la Direction du patrimoine culturel du MCT (composante 1) ;
- l’Association tourisme et vie (composante 2) ;
- la Direction de la promotion touristique de MCT (composante 3).
Chacun de ces partenaires de mise en œuvre bénéficie d’une subvention qui lui permet de déployer les
activités conjointement identifiées, en lien avec les acteurs locaux.

2.3- Déroulement du projet et dernier état connu avant évaluation


L’exécution du projet, qui a démarré en avril 2021, a été impactée par la crise sanitaire liée à la COVID-19, et
n’a, de fait, pu se dérouler selon le chronogramme initialement prévu. Le projet a ainsi été reporté d’un an
(initialement prévu pour être mis en œuvre en 2020 et 2021).

Suite à ce report, une phase de redéfinition des activités s’est tenue début 2021 qui a occasionné des
réaménagements tant dans les activités que dans les budgets, et un retard important dans la mise en œuvre –
retard qui subsiste à ce jour. A ce retard initial se sont ajoutées des contraintes de différents ordres qui ont
altéré le chronogramme tout au long du projet. Les partenaires de mise en œuvre sont à pied d’œuvre pour
parvenir à finaliser les activités dans les délais impartis.

Néanmoins, grâce à l’élaboration d’avenants, les décaissements ont pu être effectués dans le cadre du
calendrier fiscal pour la première année en tenant compte des contraintes liées à l’exécution budgétaire
annuelle de l’instrument FSPI « Fonds de solidarité pour les projets innovants, les sociétés civiles, la
francophonie et le développement humain ». La situation financière pour l’année en cours, année de clôture du
projet, devrait suivre le même schéma.

La gouvernance du projet s’incarne à travers les deux instances que sont le comité de pilotage et le comité de
suivi technique. A ce jour, deux réunions du comité de pilotage et trois réunions du comité de suivi technique
se sont tenues. Ces deux instances ont joué un rôle central dans l’orientation du projet et dans l’identification
des risques et des réaménagements nécessaires à sa bonne mise en œuvre.

L’état des lieux des réalisations et de la consommation financière a été dressé lors du dernier comité de
pilotage qui s’est tenu le 27 juillet 2022 à Lomé. Le compte rendu de cette rencontre et les divers documents
de suivi font état de la situation actuelle du projet.

Lors de l’évaluation, la majorité des activités du projet auront été mises en œuvre. Certaines, ayant pris du
retard, seront en cours de finalisation, notamment la couverture/protection des fourneaux ou encore le
processus de classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.

(NB : Les informations précises et les supports faisant état de l’avancement du projet seront communiqués aux
consultant.e.s chargé.e.s de l’évaluation lors du premier comité de pilotage de cadrage)

3- Objectifs de l’évaluation
Cette évaluation finale poursuit deux objectifs principaux :

Objectifs à visée rétrospective :


- Dresser un bilan consolidé de l’ensemble du projet ;
- Evaluer la pertinence, la cohérence, l’efficacité, l’efficience, la pérennité du programme et de ses
activités.

Objectifs à visée prospective :


- A partir des résultats obtenus, des forces et faiblesses constatées, évaluer la pertinence de suites à
donner au projet et identifier les pistes pouvant être poursuivies en ce sens.

3
Il s’agira de mettre en exergue des éléments tangibles d’aide à la décision à même d’aiguiller tout partenaire
désirant mener des actions de poursuite ou de mise à l’échelle des résultats du projet. Il est attendu que des
améliorations, adaptations nécessaires et pistes concrètes, soient proposées pour le développement de futures
actions capitalisant sur les acquis du présent projet.

4- Prestation demandée
Si l’évaluation comprend un bilan consolidé du projet, elle devra surtout se concentrer sur les suites
potentielles et les jugements évaluatifs des activités menées au titre du projet, afin d’agir comme outil d’aide à
la décision.

4.1 Bilan consolidé


Le bilan consolidé portera sur l’ensemble des composantes du projet à la date de l’évaluation.

Il comprendra :
- un historique succinct des activités réalisées, identifiant les événements ayant eu une incidence sur la
mise en œuvre et le niveau d’avancement du projet ;
- une description des actions réalisées, du niveau d’exécution financière, du fonctionnement de la
gouvernance du projet ;
- une explication des écarts éventuels par rapport aux prévisions est attendue ;
- la reconstitution de la logique d’intervention effective du projet (tel qu’il a été effectivement mis en
œuvre).

4.2 Questions évaluatives


Les évaluateur.ices devront répondre aux questions évaluatives suivantes :

Pertinence
- Le projet a-t-il été pertinent au regard des besoins identifiés que sont :
o la préservation et la protection des hauts fourneaux en tant que vestige d’un patrimoine
millénaire,
o leur valorisation par le tourisme et grâce au classement au patrimoine mondial de l’UNESCO,
o le développement d’une dynamique économique locale autour des hauts fourneaux.

Sous-questions (non exhaustives) : Le calibrage du projet (moyens disponibles, modalités d’intervention) était-il
pertinent au regard des objectifs recherchés et besoins identifiés ? Le projet a-t-il su s’adapter aux évolutions
du contexte intervenues au cours de la vie du projet ? et ses objectifs sont-ils encore appropriés aujourd’hui ?

Cohérence
- Dans quelle mesure le projet répond-il aux enjeux liés à la mise en œuvre de la politique du
gouvernement togolais en matière de culture et de tourisme, mais aussi d’appui à la recherche
scientifique et universitaire ?
- Le projet répond-il aux enjeux territoriaux du Togo (notamment en lien avec les programmations
communales) ?

Sous-questions (non exhaustives) : Quel a été le niveau de cohérence et de complémentarité du projet avec les
moyens mobilisés lors des projets précédemment mis en œuvre ayant le même objet ? Quels ont été les freins
et les limites de cette cohérence et complémentarité ?

Efficacité
- Dans quelle mesure le projet a-t-il contribué à la préservation et la valorisation du patrimoine culturel
Bassar ?
- Dans quelle mesure le projet a-t-il permis d’améliorer l’offre touristique en pays Bassar ? Et dans
quelle mesure cela a-t-il contribué au développement, notamment économique, des localités
concernées ?

Sous-questions (non exhaustives) : Quelle plus-value ont apporté les travaux scientifiques pour l’atteinte des
objectifs du projet ? Comment la préservation des fourneaux a-t-elle été conçue et a-t-elle permis l’arrêt de la
dégradation liée aux aléas climatiques, ainsi que l’accueil de public ? Le projet a-t-il renforcé la visibilité des
sites de Bassar aux niveaux local, national, régional ?

4
Efficience
- Quel est le niveau d’efficience du projet ? Les résultats du projet sont-ils à la mesure des sommes
dépensées ?

Sous-questions (non exhaustives) : La mise en œuvre du programme a-t-elle été efficiente ? La gestion
déléguée des composantes aux partenaires responsables de composante a-t-elle été efficiente ? Le niveau des
coûts de gestion est-il justifié ? Quel a été le degré de synergie entre les composantes ?

Pérennité
- Par composante et lorsque cela s’avère pertinent, comment les conditions de pérennité ont-elles été
prises en compte dans la conception et le déploiement des dispositifs/outils financés par le projet ?

Sous-questions (non exhaustives) : Quel est le niveau de viabilité des actions en fin de programme et quels sont
les moyens identifiés pour assurer leur autonomie ? Quel est le niveau d’appropriation des outils/services
proposés par et aux bénéficiaires ? Plus spécifiquement : Le processus de classement des sites au patrimoine
mondial de l’UNESCO a-t-il une réelle chance d’aboutir et dans quels délais ? Quelle stratégie est mise en
œuvre pour capitaliser sur cet éventuel classement ? Quelle stratégie a été adoptée pour le développement de
l’attractivité du pays Bassar pour le tourisme ?

4.3 Conclusion et principaux enseignements de l’évaluation


La partie prospective devra constituer une large part du rapport d’évaluation et permettre,, sur la base de
l’analyse faite et des enseignements tirés de l’évaluation, de dégager les acquis du projet ainsi que les axes
d’intervention nouveaux possibles. L’évaluation se doit d’être un outil d’aide à la décision pour de futures
actions de la part de toutes les parties prenantes et éventuellement au-delà.

Cette partie comprendra :


- Des recommandations pour améliorer les dispositifs et les outils mis en place dans le cadre du FSPI et
en assurer la pérennisation ;
- Des propositions pour de nouvelles actions post-projet en termes d’axes, objectifs et activités. Il
s’agira de répondre aux questions de moyens, de modalités et de finalité : Comment ? Avec qui ? Pour
quels résultats attendus ? Quels indicateurs ? Quel financement ? etc.

5- Pilotage de l’évaluation
L’évaluation sera pilotée conjointement par l’ambassade de France au Togo et l’Association tourisme et vie
(ATV), partenaire de mise en œuvre du projet.

Un comité de pilotage sera institué qui se réunira 3 fois, en présence des consultant.e.s (dès le démarrage, lors
de la remise du rapport provisoire et lors de la remise du rapport final).

Il sera composé de représentants de l’ambassade de France, d’ATV, du ministère de la culture et du tourisme et


de l’Université de Lomé.

L’ambassade de France, service commanditaire, assure la co-présidence du comité de pilotage et est l’un des
interlocuteurs privilégiés des consultant.e.s pour l’organisation, la réalisation et la gestion administrative de
leur mission, en lien avec ATV.

Les membres du comité de pilotage ont pour fonction de faciliter la mission d’évaluation (accès aux contacts et
informations), de permettre l’expression de la variété des points de vue, d’apporter des éclairages utiles aux
consultants et de commenter les rapports produits par l’équipe d’évaluation, sachant que cette dernière reste
seule responsable du contenu et de la qualité du rapport final.

La validation des rapports donnant lieu à des financements est réalisée par les structures commanditaires,
après prise en compte des commentaires des membres du comité de pilotage, dans le respect de
l’indépendance des consultant.e.s.

6- Démarche et livrables
L’évaluation se déroulera en trois phases comme indiqué ci-après, après validation de chaque livrable par le
service commanditaire de l’évaluation.

5
6.1 Cadrage
Basée sur des entretiens préliminaires et sur une première analyse de la documentation disponible, la phase
de cadrage doit permettre de :
- Préciser les attentes du commanditaire, le champ et l’objet de l’évaluation ;
- Finaliser la démarche méthodologique et le référentiel de l’évaluation ;
- Finaliser la méthodologie adoptée pour répondre aux questions évaluatives.

Afin de préparer la note de cadrage, une première réunion du COPIL sera organisée dès la sélection du
prestataire. Lors de cette réunion, la documentation disponible et les contacts identifiés pour les entretiens
des différentes phases seront communiqués aux consultants par l’ambassade de France au Togo.

 Livrable attendu : la note de cadrage (15 pages maximum)


Elle rappellera le contexte et les objectifs de l’évaluation; elle précisera les questions évaluatives (critères de
jugement), la démarche méthodologique et les outils-moyens mobilisés pour le recueil des informations.
Elle mentionnera un échéancier des investigations et une liste des personnes/structures à rencontrer aux
différentes phases.

Délai : 7 jours maximum après le COPIL de démarrage.

6.2 Collecte et analyses évaluatives


Durant cette phase, les évaluateurs réaliseront les investigations prévues dans leur offre qui leur permettront
de compléter et recueillir les informations nécessaires à l’élaboration du bilan et à la formulation des
premières réponses aux questions évaluatives.

Les entretiens se feront à Lomé et à Bassar.

 Livrable attendu : le rapport d’analyse provisoire (30 pages maximum hors annexes)
Le rapport comprendra : le bilan consolidé du projet, les premiers éléments de réponses aux questions
évaluatives, les pistes prospectives, les hypothèses restant à confirmer, l’état des investigations restantes et
l’échéancier.

Délai : le rapport provisoire sera remis 5 semaines maximum après le COPIL du démarrage, lors de la seconde
réunion du COPIL.

6.3 Finalisation
Durant cette phase, les évaluateurs réaliseront les analyses nécessaires afin de finaliser leurs réponses aux
questions évaluatives, établir leurs conclusions et proposer des recommandations.

 Livrables attendus :
- le rapport final (50 pages maximum, hors annexes)
Le rapport comprendra : un sommaire, un résumé de 2 à 4 pages au maximum, une synthèse du bilan
consolidé du projet, les réponses aux questions évaluatives, les conclusions et recommandations.
Seront annexées : la liste des sigles et acronymes utilisés, la liste des personnes rencontrées, la
documentation exploitée ;
- le résumé de l’évaluation (2 pages maximum, voir annexe 2).

Délai : le rapport final et le résumé de l’évaluation seront remis 2 semaines maximum après le COPIL sur le
rapport provisoire.

Pour tous les livrables, le service commanditaire se chargera de les diffuser aux membres du comité de pilotage
avant les réunions. Les consultant.e.s sont invité.e.s à prendre en compte les commentaires des membres du
COPIL dans le respect de leur indépendance. Les livrables seront validés par le service commanditaire par
courrier électronique.

Les soumissionnaires peuvent proposer des amendements à cette organisation, s’ils le jugent nécessaire. Ils
justifieront les modifications proposées qui ne pourront pas concerner la date d’achèvement des travaux.

6
7- Calendrier prévisionnel
Le calendrier prévisionnel de l’évaluation est le suivant :

Etapes ou tâches Dates ou durées prévues


Date limite de dépôt des offres 31/10/2022 – 23h59
Sélection du consultant Semaine du 31/10/2022
Contractualisation Semaine du 07/11/2022
COPIL de démarrage Semaine du 07/11/2022
Remise de la note de cadrage + 7 jours, Au plus tard le 16/11/2022
Validation de la note de cadrage Au plus tard le 21/11/2022)
Remise du rapport provisoire Au plus tard le 18/12/2022
COPIL sur le rapport provisoire Semaine du 02/01/2023
Remise du rapport final + 15 jours, Au plus tard le 15/01/2023)
COPIL sur le rapport final Au plus tard le 20/01/2023
Remise du rapport final consolidé Au plus tard le 24/01/2023

8- Budget
Le budget maximum disponible pour cette évaluation s’élève à 18 000€ hors taxes (11 807 226 XOF).

9- Compléments d’information pour l’élaboration des offres


 Etat de la documentation et des informations disponibles :
Lors du premier COPIL, les structures commanditaires fourniront aux consultant.e.s la documentation
disponible qu’il leur appartiendra de compléter.

La documentation disponible est la suivante :


- Rapport de présentation initial du projet,
- Rapports des différents comités de pilotage et des comités de suivi technique,
- Etat comptable retraçant les niveaux d’engagement et de dépenses se référant aux activités
menées dans le cadre du projet,
- Rapports intermédiaires et finaux des partenaires de mise en œuvre.

10- Modalité de réponses et critères de sélection de l’appel à projet


Les soumissionnaires sont invités à envoyer leur offre par mail au plus tard le 31/10/2022, aux adresses
suivantes; nelly.agoro@diplomatie.gouv.fr et scac.lome-amba@diplomatie.gouv.fr

L’offre devra comprendre :


- Une proposition technique (maximum 20 pages) présentant la compréhension du contexte et des
objectifs de l’évaluation, la démarche méthodologique avec un descriptif des différents outils de
collecte qui seront mobilisés, le calendrier prévisionnel ;
- Une proposition financière, proposant une répartition prévisionnelle du nombre de jours par phase,
en utilisant l’annexe financière jointe ;
- Les CV des consultant.e.s mobilisé.e.s pour les travaux ;
- Le NIF de la structure ou son SIRET (copie de la carte unique de création d’entreprise…) ;
- Le RCCM ;
- Le RIB.

7
Critères de sélection :
Une équipe composée d’un.e consultant.e senior et d’un.e consultant.e junior constituera un avantage certain.

Cette équipe devra répondre aux critères suivants :


- avoir une expérience d’au moins cinq ans en tant que chef.fe de mission pour le/la consultant.e senior
et/ou chef.fe d’équipe de projets de coopération internationale, en particulier dans le cadre de l’appui
au secteur de la culture et du tourisme ;
- démontrer de réelles capacités rédactionnelles en français : études, rapports, analyses et notes
stratégiques selon les besoins du client et des bénéficiaires ;
- avoir a minima une expérience au Togo.

La sélection des offres sera fondée sur les critères énoncés ci-dessous avec leur pondération.

Compétences des expert.e.s dans le champ évalué (thématiques et géographique) 20


Compétences en matière d’évaluation de projet 20
Compréhension des objectifs / besoins du commanditaire 20
Approche méthodologique 20
Nb de jours d’expertise mobilisés 10
Prix 10

8
ANNEXE 1

Offre financière : Décomposition du Prix Global et Forfaitaire


Nom de la Société SIRET

Nom Expert Nom Expert Nom Expert


1 2 3

Montant par jour

Total Nb de
1- Phase de Cadrage En Nb de Jours
jours
Montant HT

Sous-total (1)

2 - Phase de collecte et d’analyse Total Nb de


En Nb de Jours Montant HT
jours

Sous-total (2)

Total Nb de
3 - Finalisation En Nb de Jours
jours
Montant HT

4- Autres frais Montant HT

Total Nb de jours

Coût total (ST 1 + 2 + 3+4 ) HT

Coût total TTC

9
ANNEXE 2

Matrice pour le résumé des évaluations externalisées


des projets FSPI et PISCCA

Ce résumé est à renseigner pour toutes les évaluations de projets FSPI et PISCCA qui ont été réalisées par des
experts indépendants (évaluation dite « externe »). Il doit être rédigé par les évaluateurs mandatés pour
réaliser l’évaluation finale du FSPI ou PISCCA. Le résumé devra être joint au rapport final de l’évaluation qui
sera transmis par les évaluateurs au service du MEAE responsable du projet.

Avertissements pour la rédaction du résumé :

- Ce résumé a vocation à être maquetté sous forme de fiche d’une seule page (un recto-verso) qui
est identique pour les évaluations de tous les projets FSPI et PISCCA financés par le MEAE. En
conséquence, il est très important de bien renseigner l’intégralité des rubriques et de
respecter les limitations indiquées en rouge (Nb de thématiques ou ODD ; Nb de caractères
maximum).

- La qualité de la rédaction doit être irréprochable car le résumé sera publié sur le site du
ministère de l’Europe et des affaires étrangères. La fiche est susceptible d’être lue par un large
public : parlementaires, ONG, chercheurs, citoyens. Il importe donc que sa rédaction permette à
tout le monde de comprendre aisément le projet, ses principaux résultats et les
recommandations émises par les consultants.

- Le résumé ne doit pas être confondu avec un support promotionnel ou de communication qui
ne mettrait en avant que les réussites du projet. Il est essentiel que le résumé restitue
fidèlement les principaux résultats constatés par les évaluateurs, qu’ils soient bons ou
inférieurs aux prévisions. Il conviendra pour cela de respecter la proportionnalité entre les
points forts et les points faibles relevés dans le rapport d’évaluation.

- Il est attendu une rédaction en français. Néanmoins, si les évaluateurs ne sont pas
francophones, la rédaction pourra être réalisée en anglais ou espagnol. La cellule Evaluation
(DPO-EVA) se chargera de la traduction en français.

- Si vous utilisez des acronymes, veillez à développer les sigles lors de la première utilisation.

- Avant de rédiger le résumé, nous vous invitions à prendre connaissance d’exemples de fiches
déjà publiées sur le site du MEAE : Evaluation de projets FSPI-PISCCA

10
1- Informations générales sur le projet et l’évaluation

Présentation du projet évalué

Nom du projet : …….

Pays concerné : …

Date du début du projet (mois-année): ……. /…….. Date de fin du projet (mois-année): …….
/……..

Financement MEAE accordé (en euros): …………

Cofinancements du projet (en euros):


Si le projet a été effectivement cofinancé, indiquer le nom des co-financeurs et le montant de leurs
contributions en euros :
……./…..

Informations sur l’évaluation finale du projet

Date d’achèvement de l’évaluation (mois-année) : ……/…..

Nom du cabinet ou des experts ayant réalisé l’évaluation :


…/……

Méthodologie utilisée pour l’évaluation :


Mentionnez les principaux outils de collecte et de traitement des informations utilisés pour réaliser l’évaluation.
Exemples : Entretiens individuels (Nombre), entretiens collectifs (Nb), consolidation des données de suivi, revue documentaire, enquête
auprès des bénéficiaires (Nb)….
20 mots maximum (environ 150 caractères espaces compris)
…/……

Montant de l’évaluation (en euros): ………..

2- Contexte, objectifs et principales réalisations du projet

Contexte :
L’exposé doit mettre en évidence les principaux éléments utiles à la compréhension du contexte qui a
justifié la mise en œuvre du projet (se concentrer sur les difficultés repérées / les problématiques sur
lesquelles le projet a souhaité agir).
130 mots maximum (environ 800 caractères espaces compris, soit 10 lignes maximum dans cette
maquette)
……./…..

Présentation des objectifs et activités


Rappeler en une phrase la finalité du projet puis mentionnez les principaux objectifs et activités qui
structurent le projet (ne pas mentionner la composante « Management » qui est commune à tous les
projets).
130 mots maximum (environ 800 caractères espaces compris)
……./…..

Principales réalisations
Ces éléments serviront à valoriser les principales réalisations du projet qui seront mentionnées en
première page des fiches-résumé. Il est recommandé de grouper les éléments par composante pour
les FSPI ou grands thèmes pour donner à voir une pluralité de réalisation et ne pas se concentrer sur
une seule dimension du projet. Lorsque des cibles avaient été définies lors de la conception du

11
projet mentionnez-les à côté des résultats obtenus, par exemple : XX jeunes formés (XX prévus). La
rédaction doit être très synthétique car ces éléments apparaitront sous forme de petits paragraphes
et ils doivent se focaliser sur les réalisations le plus significatives (ne pas chercher l’exhaustivité)
Au total, entre 150 et 170 mots (environ 1.100 caractères espaces compris)

Principales réalisations 1 :
……./…..

Principales réalisations 2 :
……./…..

Principales réalisations 3 (si besoin):


……./…..

3- Principaux résultats de l’évaluation


Par souci d’harmonisation des fiches de tous les FSPI-PISCCA, il est demandé de présenter les
principaux résultats de l’évaluation en abordant successivement, 4 thèmes :
1 - Le jugement des évaluateurs sur la pertinence du projet :
L’exposé doit permettre de savoir si les évaluateurs ont jugé le projet plus ou moins pertinent. Pour
expliquer le résultat, il convient d’évoquer les principaux éléments qui justifient le niveau de
pertinence observé. Exemples d’éléments susceptibles d’être mis en avant selon le niveau de
pertinence: les objectifs et activités proposées étaient + ou -adaptées aux besoins des bénéficiaires
visés - au contexte / Le projet a été lancé à un moment propice (pour telle ou telle raison) et il a + ou
– su s’adapter aux évolutions du contexte / Les modalités d’interventions choisies étaient + ou -
adaptées aux capacités partenaires ou aux bénéficiaires finaux visés / Le choix des partenaires
étaient + ou – judicieux / Les financements du projet étaient + ou – adaptés à ces ambitions….
2- Les principaux résultats positifs constatés par les évaluateurs :
L’exposé doit rendre compte des principaux résultats en mettant en avant les effets positifs
constatés sur les bénéficiaires (personnes ou organisations soutenues selon les cas). Attention, il ne
s’agit pas de rendre compte de toutes les activités réalisées (dont les plus importantes auront été
valorisées en première page), mais bien de présenter les principaux effets positifs, les améliorations-
progrès observés imputables au projet.

3 – Les principales faiblesses ou difficultés constatées par les évaluateurs :


L’exposé doit permettre de comprendre quelles sont les principales faiblesses observées dans la mise
en œuvre du projet ou l’atteinte des résultats escomptés. Il s’agit de se concentrer sur les éléments
qui ont pu pénaliser, par exemple : la capacité du projet à atteindre tous ses objectifs / la capacité à
déployer ou financer les activités prévues dans les temps / la capacité de suivre et piloter le projet…/
la capacité à mobiliser les partenaires ou bénéficiaires…./ des freins induits par la survenance de
crises ou l’évolution du contexte…
4- Les éléments susceptibles de favoriser, ou non, la durabilité des résultats obtenus :
Pour finir, il est attendu des éléments permettant d’estimer si certains résultats du projet ont un
effet durable (ou non) et si les évaluateurs ont identifié (ou non) des éléments, des pistes
susceptibles de prolonger ses effets.
IMPORTANT: il est attendu que l’exposé rendent compte de la diversité des résultats constatés.
Généralement, l’ensemble des éléments qui figurent dans la partie 2 ou 3 (selon qu’ils soient
considérés comme + ou - ) permet de traiter des thèmes suivants : l’efficacité du projet (atteinte des
résultats escomptés) ; l’efficience du projet (gouvernance et pilotage, bonne gestion des ressources
humaines et financières disponibles, bonne gestion du temps) ; la recherche d’articulation-
complémentarité avec d’autres actions similaires quand existent ; la visibilité du projet et de ses
résultats. Veuillez à rester fidèle à l’intégralité des résultats de l’évaluation en respectant la
proportionnalité entre les résultats positifs et les faiblesses observés.

Exposé sur les principaux résultats de l’évaluation:

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Entre 500 et 600 mots (soit 40 lignes maximum dans cette matrice)

……./…..

5- Recommandations de l’évaluation
L’exposé doit permettre de comprendre les recommandations proposées par les consultants. Ces
dernières doivent être présentées de façon très synthétique. Si les recommandations des
évaluateurs sont nombreuses, il conviendra de les regrouper par grands thèmes. Les
recommandations doivent être précises et opérationnelles. Veillez à les rédiger de telle sorte qu’elles
soient compréhensibles par le plus grand nombre (et pas uniquement par ceux qui connaissent le
projet).

Dans l’ensemble : 300 mots maximum

 Titre et exposé sur la recommandation 1



 Titre et exposé sur la recommandation 2

 Titre et exposé sur la recommandation 3
...

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