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Introduction:

- PAGE: Policy Analysis for the Greenhouse Effect

Page 95 est une simulation informatique, développée en 1992 pour être utilisée
dans la prise de décision par la Commission des Communautés européennes,
Direction générale de l'environnement, de la sécurité nucléaire et de la protection
civile (CRU/ERL, 1992). Elle utilise des équations relativement simples pour
approximer des phénomènes climatiques complexes.

- Qu’est ce que le coût social le coût social est la conséquence, sur l’utilisé
ou le profit d’un agent, du comportement d’un autre agent, ce
qui n’est pas pris en compte par le marché

- IAM_Integrated assessment model → Qu’est ce que c’est? et quel type d’IAM? Top
down, couts bénéfices : Les « Modèles d’évaluation intégrée » ou Integrated
Assessment Models (IAMs) sont des modèles économie/énergie-climat qui
reposent sur un tel paradigme. Ils modélisent des systèmes physiques,
socio-économiques, et techniques très complexes et tentent de représenter au
mieux les chaînes causales partant des activités humaines (énergie, transport,
agriculture, etc.) jusqu’au système climatique (via les émissions de GES)
(Nicolas, 2016). Pour décrire ces systèmes complexes, les IAMs rassemblent de
nombreuses disciplines (climatologie, économie, écologie, mathématiques
appliquées, océanographie, sciences de l’ingénieur, sociologie, etc.). L’usage des
IAMs s’inscrit largement dans le cadre de travaux de recherche qui évaluent
l’interaction entre les activités humaines et l’environnement, et plus
particulièrement le climat. Ces modèles visent à représenter au mieux les
différents systèmes (économiques, énergétiques et climatiques), l’ensemble de
leurs dynamiques et leurs interactions. En d’autres termes, ils permettent
d’avoir une compréhension des systèmes socioéconomiques et énergétiques « du
puits à l’atmosphère16 » (i.e. de l'extraction des ressources naturelles jusqu’aux
émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère). Initialement, les IAMs ont
été utilisés dans le cadre de recherches climatiques « exploratoires ». La logique
de l’exercice de modélisation consistait à répondre à une question du type « quels
sont les impacts (climatiques) d’une trajectoire définie ? ». Cette approche
s’inscrivait dans la démarche du GIEC avec le Special report on emissions
scenarios 17 (SRES).

- Présentation de Hope : Le Dr Hope a été conseiller spécialisé auprès de la


Commission spéciale de la Chambre des lords sur l'enquête sur les affaires
économiques sur les aspects économiques du changement climatique, et
conseiller sur le modèle PAGE pour l'examen Stern sur l'économie du
changement climatique. Ses intérêts de recherche portent sur l'information
numérique dans les politiques publiques et la modélisation d'évaluation intégrée du
changement climatique, et il a publié de nombreux articles dans des livres et des
revues à comité de lecture. Il a terminé PAGE09, la dernière version du modèle
d'évaluation intégré PAGE, et l'utilise maintenant pour enquêter et publier des articles
sur les politiques de changement climatique dans les pays développés et en
développement. Le modèle a également été utilisé par l'US EPA pour élaborer des
estimations du coût social du carbone. enseigne à la Cambridge Judge Business
School. Le Dr Hope a auparavant enseigné au Département des carburants et de
l'énergie de l'Université de Leeds, de 1983 à 1986.Auteur principal et rédacteur
en chef des troisième et quatrième rapports d'évaluation du Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat, qui a reçu la moitié du prix Nobel
de la paix en 2007

Page02 : introduction d’un troisième GES, cinquième motif de


préoccupation inclus, paramètres par défaut actualisés selon rapport
du GIEC de 1996

Page09: nouveau modèle bc en 2007 un nouveau rapport du GIEC est sorti, sur lequel
Hope a travaillé, ce qui permet de recalculer le social cost.

Les résultats produits sont très proches de ceux des simulations climatiques les plus
complexes, les modèles de circulation générale (MCG). Les effets économiques sont
également représentés sous une forme très agrégée. La simplicité du modèle [ PAGE ] permet
une évaluation rapide des différentes options politiques et une étude approfondie de la nature
incertaine du problème de l'effet de serre. Sa simplicité s’explique par le fait qu’il doit
pouvoir être utilisée par les décideurs politiques. Les résultats obtenus sont des distributions
probabilistes approximatives : le modèle est lancé 1000 fois, avec des paramètres
aléatoirement différents. Cela permet d’étudier l’augmentation de la température et
dommages résultant du changement climatique, coûts adaptatifs et coûts préventifs.

La fonction de dommage PAGE s'appuie largement sur les estimations préparées par le
groupe de travail II du GIEC pour le troisième rapport d'évaluation (TAR). Voir GIEC. 2001.
Changement climatique 2001 : Impacts, adaptation et vulnérabilité, Contribution du Groupe
de travail II au troisième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur
l'évolution du climat. Il utilise en particulier le chapitre 19, Vulnérabilité au changement
climatique et motifs de préoccupation : A Synthesis. Le PAGE est un modèle stochastique.

Chaque fois que le modèle analyse un nouveau scénario, il est exécuté 1000 fois, la
valeur des variables incertaines étant choisie au hasard pour chaque exécution. Les
1000 exécutions du modèle donnent lieu à 1000 valeurs pour chaque variable de sortie
clé. Ce type de méthode est appelé la méthode Montecarlo. Ces résultats sont
généralement présentés de manière probabiliste, sous forme de distribution
triangulaire. La moyenne, ou le résultat moyen, est typiquement rapportée. Et parfois
deux autres valeurs sont utilisées pour montrer la forme de la distribution : la valeur
pour laquelle 5% des exécutions sont inférieures et pour laquelle 95% des exécutions
sont inférieures (on les appelle les valeurs 5% et 95%). PAGE09 est un modèle à huit
régions qui prend comme données d'entrée le revenu, la population et la politique en
matière d'émissions, et modélise l'effet des émissions de quatre gaz à effet de serre
différents - le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde nitreux et une série d'autres gaz à
effet de serre (appelés "gaz linéaires" dans PAGE en raison de la relation linéaire entre
la concentration et le forçage radiatif).

PAGE09 uses a radiative balance climate model to simulate global and regional temperature
changes and sea-level rise. Warming and sea-level rise cause damage in 4 different sectors:
market sectors (e.g. agriculture, forestry, tourism etc), non-market sectors (e.g. mortality and
ecosystem damages), sea-level rise (i.e. coastal flooding) and a stochastic discontinuity (a
one-time tipping point resulting in a large loss of GDP). PAGE also models an
exogenously-determined adaptation policy that reduces impacts in three of the sectors for a
price. Finally, the costs of reducing emissions below their business-as-usual path (called
preventative costs in PAGE) are also calculated.

- 8 régions, les décrire : 8 regions -> European Union United States of America
Other OECD nations OECD America OECD Europe OECD Pacific Former
USSR and Eastern Europe Centrally planned Asia South and Southeast Asia
Africa Latin America Middle East

- 10 échelles de temps jusqu’à 2200 : analysis years are 2000, 2001, 2002, 2010,
2200, 2040, 2060, 2080, 2100, 2150, 2200 (les différentes années clés des anciens
rapports du GIEC ?)

- Variables endogènes, variables exogènes : In the PAGE model, the overall


damages from climate change are derived by combining four factors:
* Coûts des dommages causés à l'activité économique par le changement
climatique.

* Coûts des dommages non économiques causés par le changement climatique

* Coûts des discontinuités à grande échelle

* Impact de l'atténuation (coûts des mesures d'atténuation moins réduction des


dommages résultant des mesures d'atténuation)

Les résultats produits sont très proches de ceux des simulations climatiques les plus
complexes, les modèles de circulation générale (MCG). Les effets économiques sont
également représentés sous une forme très agrégée. La simplicité du modèle [ PAGE ]
permet une évaluation rapide des différentes options politiques et une étude
approfondie de la nature incertaine du problème de l'effet de serre. Sa simplicité
s’explique par le fait qu’il doit pouvoir être utilisée par les décideurs politiques.

- Faire un parallèle avec les autres modèles du même type

Plan:
- Cheminement vers le SCCO2
- Transition 2002→09
- Critique PAGE 09
Nordhaus W., Sztorc P., 2013. DICE 2013: Introduction and user’s manual. 91 pp
Qu’est ce qui influence le plus le SCCO2?
● Transient climate response
La réponse climatique transitoire:

https://archive.ipcc.ch/ipccreports/tar/wg1/345.htm
La réponse climatique transitoire, c’est le changement de température au moment où la
concentration atmosphérique a doublé.
La sensibilité climatique à l’équilibre, the equilibrium climate sensitivity, c’est le
changement de température après que le système climatique a atteint un nouvel équilibre
après un doublement des concentrations atmosphériques en CO².

● Pure time preference rate

https://www.imagine-magazine.com/libre-acces/chronique/taux-de-preference-pour-le-prese
nt/#:~:text=Le%20taux%20de%20pr%C3%A9f%C3%A9rence%20pour,plus%20%C3%A9loi
gn%C3%A9e%20dans%20le%20temps.
Le taux de préférence pure pour le présent?
Le fait de préférer une satisfaction immédiate à une satisfaction plus éloignée dans le temps.
Cette notion peut s’appliquer aux gouvernements. Elle s’appelle alors imprévoyance, myopie
ou incurie. Non-respect des objectifs climatiques, abandon de stocks de masques face au
risque de pandémie ou baisse des investissements publics : il s’agit de privilégier le court
terme et ce, quels qu’en soient les coûts futurs. La préférence temporelle offre finalement
une métaphore assez saisissante des comportements collectifs face au risque imminent :
force est de constater que la catastrophe climatique conjuguée au futur n’a jamais eu l’effet
d’une crise sanitaire au présent.

https://www.wikiberal.org/wiki/Pr%C3%A9f%C3%A9rence_temporelle
La préférence temporelle est la mesure de la préférence subjective qu'une personne peut
avoir pour des biens (ou services) immédiats plutôt que pour des biens (ou services)
ultérieurs

● Elasticity of the marginal utility of consumption

https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilit%C3%A9_marginale#:~:text=L'utilit%C3%A9%20marginale%
20est%20un,utilit%C3%A9%20par%20unit%C3%A9%20suppl%C3%A9mentaire%20conso
mm%C3%A9e.
L’utilité marginale désigne l'utilité qu'un agent économique tire de la consommation d'une
quantité supplémentaire d'un bien
Il arrive un moment où une unité supplémentaire de consommation d'un bien apporte moins
d'utilité ou de plaisir que la consommation de l'unité précédente
Décroissante dans la majorité des cas

● Feedback response time of the earth

the timescale over which surface warming accelerates after the start of a linear increase in
forcing

Partie 1: PAGE 09, description et fonctionnement

Comme disait Emma, le Cout social du CO2 peut être compris comme le prix que nos
sociétés paient lorsqu’elles émettent une tonne de Dioxyde de Carbone aujourd’hui pour ses
impacts dans l’avenir.

Pour arriver à ce cout social du CO2, PAGE 09 fait intervenir de nombreux paramètres
économiques et scientifiques interconnectés entre eux.

● Modèle climatique

D’abord, PAGE 09 comporte une base scientifique climatique importante.


Les simulations sont faites pour deux scénarios,
● un scénario buiseness as usual, qui fait grimper les concentrations de CO2 à 705
ppm en 2100 et 900 ppm en 2200,
● et un scénario de réduction agressive des émissions de CO2, avec des émissions qui
culminent en 2016, gardant la concentration atmosphérique du CO2 en dessous de
450 ppm, comme on peut l’imaginer celui-là n'est déjà plus d’actualité.
De là, PAGE 09 utilise un modèle climatique à l'équilibre radiatif pour simuler l’augmentation
des T° qui découle de ces augmentations de concentration en CO2, il calcule dans un même
temps la montée du niveau de la mer qui y est associée.
Le calcul de l’augmentation des T° se fait à l’échelle globale mais est aussi ajusté en
fonction des régions, étant donné que PAGE 09 tente de comprendre les variations zonales
du réchauffement climatique, intégrant par exemple l’amplification polaire dans ses calculs.

Dans cette partie climatique de PAGE 09, Un paramètre a une place prépondérante, c’est
celui de la sensibilité du climat à l'équilibre, soit le nouvel équilibre du climat suite à
l’augmentation des températures issue d’un doublement de la concentration atmosphérique
du CO2.
La sensibilité du climat à l’équilibre est estimé dans PAGE 09 à 3°C, ce qui est plutot proche
des estimations du GIEC actuelle.

Cette sensibilité climatique nous donne les températures à l’équilibre, données par cette
fonction ci-dessus, Ici on a une fonction linéaire
ET= Equilibrium temperatur
SENS= Sensibilité du climat
FT forçage total
FS forçage radiatif issu des sulphates
FSLOPE, inclinaison de l’équation du forçage radiatif.

De cette température à l’équilibre, on peut estimer la montée du niveau de la mer, cette


dernière est estimée à 50 cm.

Les impacts calculés par PAGE 09


Cette montée du niveau de la mer associée à l’augmentation des températures va donc
causer des dommages substantiels aux sociétés et aux milieux naturels.
PAGE 09 les estime selon 4 catégories, il les calcule avant toute mesure d’adaptation, ils
s’expriment en % du PIB :
● D’abord, on a les impacts liés à la montée du niveau de la mer. Ces impacts peuvent
être des dommages liés à la submersion des côtes, à l’érosion des sols, ou bien aux
déplacements de population qui en découlent. Selon les réglages par défaut de
PAGE 09, ces dommages s'élèveraient à 1% du PIB européen pour une
augmentation des températures à l’équilibre de 3°C.
● Ensuite, Les impacts marchant, soit les impacts inclus directement dans le PIB, les
pertes dans le secteur de l’agriculture par exemple
● Puis, les impacts non marchands, soit les impacts non directement compris dans le
PIB, sur les services écosystémiques et sur la santé publique par exemple.
Marchands et non marchands compte pour 1% du PIB pour une région comme l’UE pour
une augmentation des T° de 3°C
● Et enfin, les impacts liés aux discontinuités, soit les dommages à grande échelle
associés à des points de non retour dans le climat mais aussi dans l’économie, on
peut prendre l’exemple d’une fonte complète du Groenland ou du permafrost.
○ Pour PAGE 09, Ces discontinuités commencent à être probable à partir d’une
augmentation de 3°C par rapport à l’ère préindustrielle, et leur chance
d'occurrence augmente de 20% par °C de réchauffement.
○ Pour PAGE09, si une discontinuité apparaît, cela pourrait causer une perte
entre 5 et 25% du PIB d’une région comme l’UE.

Hope, 2011, The social cost of CO2, p5.

Ces effets sont calculés séparément dans chaque région et ils sont pondérés selon la
richesse et l’exposition des régions (Anthoff et al, 2009).

Incertitudes de volition; adaptation et atténuation

PAGE 09 s’intéresse par ailleurs aux incertitudes politiques, soit la volonté de nos sociétés à
réduire ses émissions et/ou à s’adapter aux impacts du changement climatique.
PAGE Calcule en parrallèle les coût des mesures de réduction des émissions de GES
comme des mesures d’adaptations. Et Estime les potentiels bénéfices que l’on peut en tirer.
Avec les politiques d’adaptation, Hope détermine une augmentation de la température
tolérable qui est dans les paramètres par défaut de 1°C mais peut évoluer en fonction de la
région étudié.

Si les températures dépassent ce niveau tolérable, alors l’adaptation ne sera pas pleinement
effective et ne pourra réduire que d’un certain pourcentage les impacts du CC,
Une adaptation optimale pourrait réduire en moyenne jusqu’à 27% des dommages liés au
réchauffement climatique.

PAr contre, PAGE 09 considére que les mesures d’adaption seraient inneficace une fois
dépassé les 3°C par rapport à la période préindustrielle.

Par rapport aux différentes catégories d’impact, l’adpatation en concerne que trois, et exclue
les discontinuités pour des raisons plutot clair, on ne s’adapte pas à la fonte du permafrost
ou du groenland.
Et selon les catégories d’impacts, les capacités d’adaptation ne sont pas les mêmes, pour
les impacts non marchands, dont les impacts sur les services ecosystèmiques, l’adaptation
est bien plus difficile selon PAGE 09.

Résultats finaux:

Etant donné qu’on calcule tout ça pour des plages temporelles plutôt éloignées, allant
jusqu’à 2200, il faut ramener tous ces coûts sur le présent, c’est à ça que sert la NPV, la Net
Present Value.

Pour la NPV, on cumule l’ensemble des impacts sur l’ensemble des périodes de temps.
Pour le scénario A1B, La moyenne de la NPV des impacts s’élève à 400 milliards de dollars
(de l’année 2009) avec des mesures d’adaptations, 550 milliards sans
Pour le scénario basse émission, on passe à une NPV de 80 milliards de dollars de l’année
2009, avec mesure d’adaptation, 180 sans.

Dernière étape, pour avoir le coût social d’une tonne de CO2, on relance les simulations en
modifiant les émissions de CO2 en 2009 de 100 gigatonnes, on regarde la différence de
NPV, puis on divise cette différence par 100 milliards, et on obtient ainsi la valeur d’une
tonne de CO2.

Pour le résultat final on a donc pour,


● A1B scenario, the mean SCCO2 for emissions in 2009 is about $100 per tonne of
CO2,
● The mean SCCO2 in the low emissions scenario is about $50 per tonne of CO2
Les calculs de Page09 sont conduits de la même manière que dans Page02, avec
les mêmes 8 régions et sur les 10 temporalités différentes. Les résultats sont aussi
produits sous la même forme : les résultats pour deux politiques différentes, ainsi que
les différences qu’elles apportent, sont calculés en une seule fois, et montrés côte à côte.

Il y a néanmoins plusieurs différences dans les paramètres des deux modèles, qui
expliquent une telle différence dans le coût social moyen. Ces changements
correspondent principalement à l’affinement de paramètres. En effet, dans Page02
beaucoup d’éléments sont pris de manière globale, quant ils dépendent de plusieurs
facteurs, ou alors qu’ils varient selon des détails. Ainsi donc dans un souci de précision
le modèle de 2009 a réalisé plusieurs précisions, ce qui fait varier les résultats. Trois
changements de paramètres principaux sont à mentionner
Une des premières grosses différences entre les deux modèles est la manière dont ils
prennent en compte les divers GES, ainsi que leur manière de les modéliser.
Tout d’abord on peut noter une différence dans les gaz à effet de serres qui sont compris
: l’hexafluorure de soufre (ou SF6), le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane. Le
modèle de 2009 comprend quant à lui quatre gaz : le CO2, le CH4, le protoxyde d’azote
(N2O). La quatrième catégorie de gaz comprend tous les gaz à concentration très faible,
ce qui fait que leur participation au forçage radiatif est équivalente à leur
concentration. Parmi ces derniers on peut compter le SF6 ainsi que les
chlorofluorocarbures.
Cette différence se poursuit dans un traitement différent de l’action des GES. Il y a dans
Page2002 quelques faiblesses quant au traitement des excès de forçage radiatif, et de
l’action de refroidissement du sulfate. Ces éléments sont vus comme des constantes, sans
évolution, peu importe le lieu et le temps, et surtout peu importe le scénario modélisé.
Cela signifie donc que pour un scénario Business as usual ou alors dans le scénario où
des politiques de réductions de GES sont mises en place, les excès de forçage radiatif et
les effets de refroidissement sont les mêmes. On voit ici la limite que cela apporte. C’est
pour cela que dans le modèle de 2009 de nouveaux paramètres sont introduits pour
permettre une variation de ces éléments, permettant de représenter des variations, selon
les politiques, selon les périodes etc. Cela permet d’avoir une étude plus fine des effets
du changement climatique: le CO2 n’est pas le seul gaz ayant un impact, certains GES,
bien que moins présents, ont comparativement une action plus importante sur le
forçage radiatif. ll est donc central de pouvoir bien les modéliser.

Toujours à propos des GES, et plus précisément du CO2, un autre changement a été fait
dans la nouvelle version du modèle. Plusieurs chercheurs, comme Van Vuuren, ont
démontré que la forme de rétroaction dans le modèle de 2002 avait quelques limites. La
manière dont ce paramètre a été conçu dans le modèle de 2002 fonctionne parfaitement
pour les émissions habituelles. Mais elle entraîne une surestimation dans le cas de
scénario à faibles émissions. Cela peut être un problème pour les décideurs, lorsque ces
derniers doivent choisir quelle ligne de conduite suivre, ou encore fausser les actions.
Dans Page09 le paramètre a été inséré de telle manière à ce qu’il représente la
diminution de l’absorption du CO2 sur terre et dans l’océan quand la température
augmente. Pour cela la rétroaction du cycle du carbone (CCF) est introduite sous la
forme d'une rétroaction linéaire de la température moyenne mondiale à un gain en
pourcentage de la concentration excédentaire de CO2. Ce calcul est appliqué chaque
année d'analyse, et n'est pas reporté d'une année d'analyse à l'autre. Le gain de rétroaction
supplémentaire est plafonné) afin que la concentration ne s'emballe pas dans des scénarios
d'émissions plus élevés et que les scénarios de statu quo puissent être simulés de manière
adéquate.

Un autre changement important qui a été opéré dans Page09 est la manière dont la variabilité
climatique a été intégrée au modèle. En effet dans Page02 la sensibilité du climat est entrée
comme un paramètre unique. Son incertitude n’est pas un entremêlement d’éléments, ce
qu’on sait être le cas en réalité. Dans cette ancienne version du modèle la variabilité
climatique est entrée comme telle, ce qui ne rend pas réellement compte de la manière dont
cela se passe en réalité,et peut donc fausser en partie les chiffres. Cet élément a, là aussi, été
rectifié dans Page09. Ici la variabilité climatique n’est plus énoncée comme un élément en
soit, elle est intégrée au travers de deux autres variables, dont le résultat correspondra à la
variabilité climatique. Le premier paramètre est appelée TCR (réponse climatique transitoire)
et elle correspond à l'augmentation de la température après 70 ans d’augmentation de la
concentration de CO2. Cette augmentation est vue comme constante, à hauteur de 1% par an.
Cela correspond à un doublement de la concentration de CO2. Le second élément est corrélé
au premier puisqu’il s’agit du temps de “réponse” de la Terre. C’est à dire le temps que met la
planète pour rendre à un changement du forçage radiatif (ici donc le doublement), ce qui est
aussi appelé la demi-vie du réchauffement climatique. Ces nouvelles entrées permettent par
ailleurs d’être en plus grande cohérence avec les projections climatiques de 2007 du GIEC.
Les distributions triangulaires par défaut pour TCR et FRT dans PAGE09 donnent une
distribution de sensibilité climatique avec une longue queue à droite, cohérente avec les
dernières estimations du GIEC, 2007 et ailleurs (Weitzman, 2009).
Plusieurs autres aspects du modèle, et notamment des paramètres liés au climat, ont été
modifiés. Dans Page02 il n’y avait pas réellement de variabilités climatiques selon la
localisation. Il y avait certes un paramètre concernant la variabilité climatique, mais les
variations locales et régionales étaient simplement comprises comme dépendant de la
température moyenne mondiale selon le forçage régional des sulfates. Or nous savons
parfaitement qu’énormément d’éléments entrent en jeu lorsqu’il s’agit de la variabilité
climatique régionale. Il faut pouvoir prendre en compte la latitude, la géographie physique,
les activités locales, comment les terres sont utilisées etc. Ainsi donc pour coller au mieux à
la réalité du système climatique page09 a réalisé des modifications concernant la manière de
prendre en compte la variabilité régionale : dans cette remise à niveau de modèle, la
variabilité climatique dérive de deux autres paramètres qui sont la latitude et la nature des
terres des régions. Cela permet de mieux représenter les diversités au niveau mondiale, mais
aussi au niveau plus local, puisque par ex au sein d’un même pays les terres se réchauffent
plus vite que les littoraux. De la même manière, des ajustements ont été apportés concernant
l’élévation du niveau de la mer. Comme de nombreux autres paramètres dans PAge02,
l’élévation du niveau de la mer n’était compris que comme dépendant linéairement de
l’augmentation de la température mondiale. Cela posait plusieurs problèmes, notamment le
fait de ne pas prendre en compte les temps différents de réponses des mers et océans, ou des
différentes couches de l’océan, en cas d’augmentation ou diminution du forçage radiatif. De
ce fait dans Page09 cela a été rectifié : le niveau de la mer devient ainsi un paramètre calculé
par une fonction linéaire, décalée de la température moyenne globale. Cela permet d’avoir
des résultats plus proches que ce qui avait été énoncé dans le rapport du GIEC de 2007 : le
GIEc prévoyait une augmentation du niveau de la mer en 2100 d’environ 0.4 à 0.7M par
rapport à l’ère préindutrielle. Le modèle PAge09 prévoit des temps de réponse de l’océan
entre 500 à et 1500 ans, ce qui permet d’obtenir les résultats suivants : entre 0.5 et 0.7m, avec
une intervalle de confiance de 50%, et une augmentation entre 0.4 et 1m, avec une intervalle
de confiance de 90%.
D’autres éléments ont été changés du modèle de PAge02 à PAge09, cette fois-ci non pas
concernant des paramètres physiques, mais dans la manière de calculer les impacts.
On peut ainsi par exemple mentionner la manière dont les impacts économiques et non
économiques avant adaptation sont calculés dans les deux modèles. Dans Page2002, ces
impacts sont calculés de telle manière qu’ils dépendent de la température régionale et du
niveau de température tolérable, avant d’être pondérés avec la notion d’équité, et avec les
taux d’intérêt de la consommation. Ainsi donc bien que le lien soit fait entre la consommation
et les éléments climatiques, cela ne permet pas de voir un lien avec le PIB, et cela permet
d’avoir des résultats dépassant les 100% de PIB. Un élément changé dans PAge09 est la
possibilité pour les économies d’avoir des petites bénéfices, grâce à de légères augmentations
de température

Dans PAGE09, une flexibilité supplémentaire est introduite en autorisant la possibilité facultative de
bénéfices initiaux provenant de petites augmentations de la température régionale (Tol, 2002, Stern,
2007), en liant explicitement les impacts au PIB par habitant et en laissant les impacts tomber en
dessous de leur polynôme sur une trajectoire logistique une fois qu'ils dépassent une certaine
proportion du PIB restant, afin de refléter une saturation de la vulnérabilité des activités
économiques et non économiques au changement climatique (Tol, 2002, Stern, 2007), car certaines
activités, comme l'extraction primaire, l'éducation et les jeux vidéo ne sont manifestement pas aussi
vulnérables au changement climatique, et s'assurer qu'elles ne dépassent pas 100 % du PIB. Le
niveau de saturation peut être fixé jusqu'à 100 % du PIB si l'utilisateur ne pense pas que la saturation
se produira réellement en dessous de ce seuil.

D’autres éléments causent des différences de résultats, principalement ici du fait des
chiffres sélectionnés.
Tout d’abord le modèle de PAge02 et celui de Page09 utilisent des scénarios du GIEC
différents. Pour calculer le coût social du scénario Business as Usual, Page02 utilise le
scénario SRES A2 (modèle économique où le développement économique suit une
régionalisation, ce qui entraîne une forte disparité, les scénarios SRES ont par ailleurs
plus pour but de voir quelles évolutions au niveau social va suivre le monde) du GIEC.
Pour information ce scénario prévoyait des émissions allant de 22 à 35GtC/an et une
augmentation moyenne de la température pour la fin du siècle de 3.4°. A l'inverse, le
modèle de 2009 utilise le modèle SRES A1 (il faut noter que les scénarios entre le
rapport de 2000 et celui de 2009 sont les mêmes). De manière générale, ce modèle
représente un futur avec une croissance économique très rapide, où la population
connaît son optimum au milieu du siècle avec de décroître, et les évolutions
technologiques sont plus efficaces. Le modèle A1B correspond quant à lui à un scénario
où un équilibre est trouvé entre les différentes sources d'énergie, l’augmentation
moyenne de température à la fin du siècle serait de 2.8° et de 15 à 25GTC/an. Cela
entraîne des coûts sociaux du CO2 bien inférieur à ceux que l’on obtenir quand on
calcule en partant du scénario A2. On passe en effet d’une valeur moyenne de 81$ par
tonne de CO2 à une valeur moyenne de 33$ par tonne de CO2 avec une fourchette de
5/95% de 7 à 88$.
Une autre donnée centrale qui change le calcul du coût social est l’année à laquelle ce
coût est calculé. En effet dans le modèle de 2002 les données de sont basés sur des
données datant de 2001. C’est le cas pour la tonne supplémentaire de CO2 émise. Pour
Page02 le coût social d’une tonne de CO2 en plus émise est calculé à partir des
concentrations de CO2 de l’année 2001. Or pour Page09 la tonne supplémentaire est
calculée avec les chiffres de 2009, ce qui entraîne nécessairement des différences.
Puisque le CO2 s’accumule de plus en plus dans l’atmopshère, et encore plus
récemment, les chiffres du SCCO2 sont plus élevés: la valeur moyenne pour 2001 était
de 33$, elle est de 40$ pour 2010.

Deux autres paramètres ont été actualisé, et le changement de leurs valeurs impactent là aussi
le SCCO2. Il s’agit du PTP (préférence temporelle pure) et de l’EMUC (élasticité de l'utilité
marginale de la consommation). La PTP correspond à “la préférence subjective qu'une
personne peut avoir pour des biens (ou services) immédiats plutôt que pour des biens (ou
services) ultérieurs”. Cela va ainsi influencer la volonté des personnes d’épargner, de
consommer tout de suite etc. Quand à l’EMUC il s’agit de “l’aversion des sociétés à la
fluctuation de la consommation”. avec une réactualisation des valeurs, basée sur les
estimations de Nordhaus en 2007, la valeur est bien supérieure à celle de Page2002

Taux d'actualisation et pondération des actions : Les exécutions de PAGE2002 pour le


rapport Stern ont utilisé des valeurs uniques de 0,1 % par an pour le taux de PTP et 1 pour
l'EMUC. Le modèle PAGE09 par défaut utilise des distributions triangulaires pour ces deux
paramètres, comme décrit dans Hope 2011b ; les valeurs de PTP couvrent la gamme des
hypothèses du rapport à l'extrémité inférieure et les estimations empiriques de Nordhaus
(2007) à l'extrémité supérieur. Sans surprise, étant donné le taux d'actualisation plus élevé, la
valeur moyenne tombe à 15 $ par tonne de CO2, avec une fourchette de 5 à 95 % de 2 à 48 $.
Si l'on convertit ce résultat moyen en $2005, en utilisant le déflateur du PIB américain (US
Department of Commerce 2011), on obtient 17 dollars par tonne de CO2. Ce chiffre est
maintenant bien en dessous de la valeur moyenne par défaut du PAGE09 valeur moyenne par
défaut de 106 $ par tonne de CO2.

La sensibilité du climat est elle aussi recalculée, grâce aux donnés de Andrexs et Allen dans
leur article de 2008. La TCR et la FRT dont nous avons parlé précédemment sont affinées, et
données sont plus étroites. Cela permet d’obtenir des résultats plus conformes aux données du
rapport du GIEC de 2007. La distribution du TCR dans PAge09 est de 1/1.3/2.8, avec donc
une valeur moyenne de 1.7°. Quant au FRT sa distribution est de 10/30/65 ans, ce qui donne
en moyenne 35 ans. La distribution de la sensibilité du climat qui en résulte présente des
valeurs minimales d'un peu moins de 1,5 °C, une probabilité de 5 % qu'elle soit inférieure à
1,85 °C, une valeur la plus probable de 2,6 °C, une valeur moyenne de 3 °C, une probabilité
de 5 % qu'elle soit supérieure à 4,6 °C et une longue queue atteignant près de 7 °C

Un des facteurs les plus importants identifiés par Dietz et al dans leur étude de Page02 est la
question éthique. Pour intégrer cette question d’éthiques, les calculs de PAge02 rt PAge09
sont pondérés, pour pouvoir réellement calculer l’impact de la perte de 1$ (ou plus) dans une
région pauvre, ou en développement. Cependant dans PAge02 la pondération est ad hoc, ce
qui fait que les impacts sont accrus dans des régions où le PIB/hab est inférieur à la moyenne
mondiale, soit 8 063$ (valeur obtenue en convertisant le PIB/hab moyen de 2000 au taux de
change du dollar en 2005). Or dans Page09 la pondération est réalisée avec le modèle de
pondération d’équité d’Anthoff de 2009. Ce modèle permet d’obtenir des résultats plus précis
et moins manichéens. Les impacts seront plus importants dans les régions où le PIB/hab
moyen sera inférieur à celui de la région de référence, à savoir l’Union européenne (à savoir
donc 28 400$), et inversement. En appliquant l'EMUC moyen du modèle PAGE09 par défaut
de 1,1667, le SCCO2 doit être ajusté par un facteur de 4,34 pour corriger cette différence.

III. Points d’analyse

Une critique courante des IAM est qu'ils sont si complexes qu'il est difficile de voir
comment les diverses hypothèses sous-jacentes affectent leurs résultats. Dans le cas de
PAGE, même si cela reste assez complexe à comprendre pour quelqu’un n’ayant pas des
bonnes notions d’économie et climat, il s’agit d’un IAM plus simple que beaucoup d’autres.
Le créateur du modèle justifie l’utilisation d'équations simples pour capturer des phénomènes
climatiques et économiques complexes à travers deux arguments. D’abord le fait que les
résultats se rapprochent de ceux des simulations climatiques les plus complexes et
deuxièmement : tous les aspects du changement climatique sont soumis à une profonde
incertitude. L'incertitude est d’ailleurs un élément central du modèle, comme déjà mentionné
avant.

Bien qu’il soit plus simple que d’autres IAM il aurait pû être plus accessible, par
exemple, s’il avait été codé dans un logiciel open source. Cela est possible et a été fait
récemment, en 2018, par un groupe de chercheurs, y compris Hope. Dans le but de
promouvoir des IAM reproductibles et fiables, les normes suivantes ont été adoptées : un
logiciel open-source, une plate-forme d'interopérabilité des modèles, des conventions de
programmation consistantes et méthodologie documentée. Ils ont reproduit PAGE09 dans le
logiciel Julia, un logiciel de haute performance qui a permis la réduction du temps de calcul.

À part les questions plutôt techniques, j’ai deux autres points à analyser PAGE09.

Les résultats du SCCO2 sont sensibles aux hypothèses dans quatre domaines clés :
éthique et actualisation ; le traitement du risque et de l'incertitude ; l’adaptation; et la
modélisation des scénarios de dommages importants. L'adaptation est une variable politique
dans PAGE09, comme dans PAGE02, donc les entrées d'adaptation sont des valeurs à choix
unique plutôt que des distributions de probabilité. Les décisions relatives à l'adaptation ont
clairement une influence majeure sur le SCCO2. À l'extrême, si l'adaptation était efficace à
100 % dans tous les secteurs, partout et à tout moment, le SCCO2 serait nul. L'adaptation par
défaut du modèle PAGE09 est donc, dans l'ensemble, deux fois moins efficace que celle
prévue dans le rapport Stern. Les nouvelles hypothèses d'adaptation par défaut sont plus
raisonnables, étant donné les critiques formulées à l'encontre de l'adaptation dans le rapport
Stern, jugée trop optimiste (Ackerman et al. 2009). Le modèle traite l'adaptation au
changement climatique comme une activité supplémentaire, distincte des activités humaines
ordinaires, ce qui peut être questionné car certaines actions et certains comportements
humains peuvent en être une composante essentielle et contribuer avec succès à l'adaptation
au changement climatique
Dernièrement, les valeurs de poids sont les mêmes appliquées à tous les impacts pour
une région donnée. Il n’y a pas un ensemble de pondérations différent pour chaque type
d'impact. Comme l'auteur l'a souligné, une région sera plus ou moins vulnérable à certains
type d’impacts que d’autres. Étant donné, par exemple, que la température et l'élévation du
niveau de la mer ont des dynamiques très différentes, tout regrouper en un seul poids est un
choix discutable.

bibliographie :

https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/10/2019-10-31_Comprendre-la-mod
%C3%A9lisation-climat-%C3%A9nergie-%C3%A9conomie.pdf

https://www.jbs.cam.ac.uk/faculty-research/research-teaching-staff/chris-hope/

https://www.climatecolab.org/wiki/page

https://www.nature.com/articles/sdata2018187

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0140988396010080

​Critical issues for the calculation of the social cost of CO2 : Why the estimates from PAGE09
are higher than those from PAGE2002

The PAGE09 integrated assessment model: A technical description


http://www.drias-climat.fr/accompagnement/sections/174

https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/sres-fr-1.pdf

https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2020/02/ar4-wg1-sum-vol-fr.pdf
https://www.wikiberal.org/wiki/Pr%C3%A9f%C3%A9rence_temporelle

https://www.cairn.info/load_pdf.php?download=1&ID_ARTICLE=REL_722_0157#:~:text=est
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ginale%20de%20la%20consommation.

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