de

L’actualité
Géothermie
LA
avril - juin 2007

LE POINT SUR

ACTUALITÉS
En France
En Europe
Dans le Monde

VU AILLEURS
SUR INTERNET

LES CHIFFRES CLÉS

www.geothermie-perspectives.fr

La Lettre d’Information
du Centre d’Informations Techniques
sur l'énergie Géothermique
-Numéro 24-
A GENDA

MANIFESTATIONS À VENIR...
2007

EN FRANCE : DANS LE MONDE :

Eco-building Performance : salon international de la perfor- World Energy Enginnering Congress

mance énergétique et environnementale des bâtiments et des 15 - 16 août
territoires. Atlanta, Etats-Unis
18 - 20 septembre Ted Kurklis, WEEC Exhibit Manager
Paris, Porte de Versailles ted@aeecenter.org
http://www.ecobuilding-performance.com www.energycongress.com

12e Salon de l'habitat durable Engine, workshop 6 : Increasing policy makers awareness and
28 - 30 septembre the public acceptance,
Dunkerque 13 - 14 septembre
http://www.topmedias.com/hors-media.php Athène, Grèce
Contact : karine.millois@wanadoo.fr http://conferences-engine.brgm.fr/
Contact : webmaster-engine@brgm.fr

Batimat 2007 Energytech

5 - 10 novembre 1 - 3 octobre
Paris Lausanne
http://www.batimat.com/ http://www.energytech.ch/
Contact : info@energytech.ch
Pollutec Horizon 2007
27 - 30 novembre First European Geothermal Review : Geothermal energy for
Paris Nord Villepinte electric power production
Reed Exposition France : http://www.pollutec.com/ 29 - 31 octobre
Mainz, Allemagne
Les métiers de l'énergie et du développement durable BESTEC GmbH : review@bestec-for-nature.com
29 novembre - 1er décembre
Chelles Geothermal Resources Council Annual Meeting
http://www.ac-creteil.fr/partenaires/simt/ 30 septembre - 1er octobre
Contact : web.simt@ac-creteil.fr John Ascuaga's Nugget Resort ,Sparks, NV
Geothermal Resources Council :grc@geothermal.org
Salon International des Energies Renouvelables de Montpellier -
ENERGAÏA 9th International Energy Agency Heat Pump Conference
6 - 8 décembre 20 - 22 mai 2008
Parc des expositions, Montpellier Zurich, Suisse
UHK Expo : uhkexpo@aol.com info@hpc2008.org
http://www.energaia-expo.com/

-2-
LE POINT SUR ...

L E “G R E N E L L E D E
L ’E N V I R O N N E M E N T ”

Le 3 juillet dernier, dans son discours de politique générale, le premier ministre François Fillon a présenté les grands axes de
la politique énergétique et les grandes orientations de son gouvernement en matière de réduction des gaz à effet de serre :
nucléaire de 4ème génération, biocarburants etc...Quelques jours après le ministre de l’Ecologie, du développement et de
l’aménagement durable (MEDAD) annonce l’ouverture du “Grenelle de l’Environnement”, outil dont l’objectif est de parvenir
à la définition d’une nouvelle politique écologique.

Quelques rappels :

L’organisation du MEDAD :
Il regroupe 4 thèmes auparavant disséminés dans autant de ministères : transport, aménagement du territoire, politiques énergétiques,
ressources naturelles/biodiversités. Ce ministère a donc en charge les questions liées à l’environnement, au développement durable, à
l’énergie et aux matières premières, à la sécurité industrielle, aux transports, aux infrastructures, à l’équipement, à l’aménagement et au
développement du territoire.

Structure du MEDAD :
Jean-Louis Borloo aménage son ministère autour de 5 pôles :
Premier de la liste, la lutte contre le changement climatique et la politique de l'énergie qui devrait faire travailler ensemble notamment la
Direction générale de l'énergie et des matières premières (DGEMP) et la Direction générale de l'habitat et de la construction (DGUHC).
L'énergie se trouve désormais intégrée dans un vaste ensemble d'où peuvent émerger des choix cohérents.
Les autres pôles seront :
Transport
Biodiversité
Aménagement Durable
Prévention des Risques techniques et sanitaires

Pour rappel, le nouveau ministère est assisté par deux secrétaires d'Etat, Nathalie Kosciusko Morizet, pour l'Environnement et Dominique
Bussereau pour les Transports, Jean-Louis Borloo conservant en direct les dossiers de l'Energie et des matières premières.

L’un des projets de l’actuel gouvernement est à terme de créer une commission parlementaire du développement durable.

Le Grenelle de l'Environnement
Le calendrier :
L'objectif :
Le travail doit aboutir à un plan d'action de 20 à 30 mesures 3 phases échelonnées entre juillet et octobre
concrètes et quantifiables.

L'organisation : - mi-juillet - mi-septembre :

6 groupes de travail ont été mis en place le 16 juillet dernier : élaboration des propositions des groupes de travail
La lutte contre le changement climatique.
La préservation de la biodiversité et des ressources naturelles. - mi-septembre - mi-octobre :
L’instauration d'un environnement respectueux de la santé. Consultation des acteurs locaux et du grand public (mise à
L'adoption de modes de production et de consommation dura- disposition d’un site internet)
bles.
La construction d'une démocratie écologique. - fin octobre :
La promotion des modes de développement écologique favora-
Synthèse des propositions et élaboration d’un plan d’action
bles à la compétitivité et à l'emploi.
soumis au Président de la République
Les groupes de travail sont composés de 40 membres répartis
en 5 collèges. Ces collèges ont pour vocation de représenter
les acteurs du gouvernement et de la société civile.

-3-
LE POINT SUR ...

Les thématiques liés à la politique énergétique, au développement des énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique sont
regroupées dans le premier groupe de travail. Celui-ci est présidé par Nicholas Stern, auteur d'un rapport de référence sur les chan-
gements climatiques pour le gouvernement britannique. Toutefois, elles peuvent également se retrouver dans d’autres groupes,
notamment celui qui a pour réflexion “Instaurer des modes de production et de consommation durables” ou bien encore “promouvoir
des modes de développement écologiquement favorables à la compétitivité et à l’emploi” dont les thèmes seront liés à la fiscalité
écologique.

Groupe de travail n°1 :

Atelier n°1 : Transports et déplacements Atelier n°2 : Bâtiment et Urbanisme Atelier n°3 : Energie et stockage du car-
bone
Déplacements urbains - Transports collec- Etalement urbain
tifs Rénovation Maîtrise de la demande
Infrastructures Nature des constructions et isolation Les filières nucléaire, thermique et renou-
Report modal - Fret Règles d'urbanisme velable
Véhicules individuels Stockage du carbone
Biocarburants

Source :

Sur le web :
Le Journal de l’Environnement : http://www.journaldelenvironnement.net/fr/index/index.asp
Actu-Environnement : http://www.actu-environnement.com/idx_ae.php4
Enerzine : http://www.enerzine.com/

Revue :
Energie Plus, n°389, 1er juilet 2007
Energie Plus, n°390, 15 juillet 2007

A voir :
http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/
Site officiel publié par le MEDAD sur lequel on retrouve la composition des groupes de travail, leur calendrier et les thèmes abordés.

http://legrenelle.lalliance.fr/
Fondée en mars 2006, l'Alliance pour la planète rassemble plus de 70 associations et syndicats, qui représentent plus d'un million
d'adhérents et agissent dans divers domaines : environnement, humanitaire, social, agriculture, sciences, droit, consommation, syn-
dicalisme. Ce blog dévoile les “coulisses” du Grenelle de l’Environnement.

-4-
A CTUALITÉS
France
NOUVELLES OPÉRATIONS
OPÉRATIONS :
Aquena : un projet immobilier vert et ouvert sur la
Seine
Le quartier du Port à Choisy-le-Roi va accueillir un nouveau projet
immobilier baptisé Aquena. Confiée aux architectes Valode &
Pistre et Jacques Ferrier, l’opération se veut à la fois de haute
qualité environnementale et ouverte sur la Seine. Situé en bord de
Seine dans le quartier du Port de Choisy-le-Roi, le projet immobi-
lier de bureaux Aquena est une opération de renouvellement
urbain qui a pour objectif de redynamiser l’économie et l’urba-
nisme du Val de Marne.
Cette opération prévoit la construction de 5 immeubles d’une sur-
face allant de 7.800 m2 à 23.400 m2. Ils seront composés de
locaux d’entreprises, de restaurants, de crèches et de parkings. Au
total, Aquena propose 70.000 m2 de bureaux répondant à la
démarche HQE. En effet, les éléments de façade devraient varier
selon leur exposition. De plus, les matériaux utilisés seront res-
pectueux des performances thermiques, de durabilité, de facilité
d’entretien. Quant aux toitures, elles seront plantées de panneaux
thermiques ou de capteurs photovoltaïques. Toujours dans une
démarche de développement durable, les immeubles seront équi-
pés de pompes à chaleur.
Source : BatiActu - Info
Date : 10/07/2007
A Pantin, le fond de l’eau est chaud
“Pantin Habitat, bailleur social de Seine-Saint-Denis, est en passe
d’inaugurer un vaste projet de rénovation urbaine (Quartier des
courtillières) prenant en compte le développement durable. Ce
projet prévoit notamment le recours à la géothermie et au solaire
pour satisfaire les besoins de chauffage des locataires.
(...) Les possibilités offertes par le sous-sol du quartier ont été pas-
sées au peigne fin et le projet a été conçu en conséquence. De
sorte que pour les besoins en chauffage et ECS des logements,
l’option pompe à chaleur a été massivment retenue, chacun des
trois sites prévus s’étant vu attribuer la solution la plus adaptée.
Ainsi, pour la cité du “Serpentin”, la chaleur sera prélevée sur une
nappe phréatique ; les “Fonds d’Eaubonne” seront équipés de
PAC air/eau associées à une chaudière bois; enfin pour le “Pont
de Pierre”, la chaleur proviendra du sous-sol au moyen d’une PAC
sur pieux géothermiques. (...)
Parmi les 166 solutions proposées par le bureau d’études, le choix
s’est arrêté, pour le “Serpentin”, sur un forage de 800 mètres dans
la nappe de l’Albien. La chaleur sera récupérée au moyen de trois
PAC eau/eau de 1,9 MW chacune.(...) Pour l’ensemble du “Pont
de Pierre” (neuf tours), les panneaux solaires thermodynamiques
pourvoiront à 40% des besoins en ECS. En complément, trois
PAC eau/eau sur pieux géothermiques prélèveront la chaleur du
sous-sol, à une température d’environ 10°C toue l’année.
150 forages de 120 mètres de profondeur seront réalisés sous
le terrain de football du site. (...)
-5-
En été, la chaleur prélevée dans le sous-sol est restituée par l’in-
jection dans les pieux géothermiques d’une eau à 28°C, en pro-
venance de la nappe de l’Albien, distante à vol d’oiseau d’envi-
ron 400 mètres. (...)
Source : Energie Plus
Date : 1er/07/2007
La société d’HLM Vendée logement Esh intègre la
démarche environnementale.
Dans l’optique de respecter la nouvelle réglementation thermi-
que RT 2005, la société d’HLM s’est engagée dans une opéra-
tion de construction de 33 logements à la Roche-sur-Yon
incluant le chauffage par géothermie et dans la réalisation
d’une résidence sociale sur la commune des Herbiers avec
chauffage par aérothermie.
Source : Vendée Matin
Date : 18/06/2007
Cité du Design: la construction de la Platine est lan-
cée
Le terrassement et le gros oeuvre de la Platine de la Cité du
Design sont en cours. Dans le projet des architectes Finn Geipel
et Giulia Andi cette Platine lumineuse de 7 000m2, placée
devant le bâtiment de l'horloge, est un enjeu pour l'ensemble
des connections du site et de ses fonctions. Rectangulaire, le
bâtiment de 30 mètres de large s'étendra sur 200 mètres de
long, et sa hauteur sera comprise entre 5 et 6,20 mètres, le cen-
tre étant plus haut que les côtés. (…)
La Platine est (...) un bâtiment novateur par son approche éner-
gétique et climatique. Bâtiment HQE, le concept développé
repose sur une combinaison d'éléments, relevant d'une logique
de zones interdépendantes et de techniques innovantes.Ainsi, la
Platine a été découpée en zones hygrothermiques aux caracté-
ristiques spécifiques, qui interagissent. Sa peau, constituée de
panneaux variés, assume un rôle primordial.
Elle influe sur la ventilation et sur la lumière, naturelle autant que
possible. Elle sert de protection solaire mais aussi de source
d'énergie, grâce aux cellules photovoltaïques et photosynthè-
ses. Les systèmes de chauffage et de refroidissement par
rayonnement (circulation d'eau dans les planchers en béton),
alimentés par des pieux géothermiques, réduisent encore les
consommations énergétiques.
C'est un des premier bâtiment en France à utiliser cette techni-
que des pieux géothermiques. Le suivi de la performance éner-
gétique de ce système et du concept énergétique dans son
ensemble fait l'objet d'une attention particulière. Ainsi, un parte-
nariat entre Saint-Etienne Métropole, la Cité du Design,
l'ADEME, EDF et le CSTB (Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment) a été mis en place pour le suivi de cette installation
novatrice.
A CTUALITÉS
France
Enfin, la ventilation a été particulièrement étudiée, et comprend
notamment un système de puits canadiens pour le rafraîchis-
sement de l'Auditorium.
Source : Forez Infos
Date : juin 2007
Aiglemont, le pôle Santé sort de terre
C’est une première : outre une intégration dans le paysage ren-
forcée “par l’utilisation de matériaux comme la pierre et le bois et
la recherche d’une atmosphère reposante”, le pôle santé
d’Aiglemont (Ardennes) sera le seul équipement public de la
région à utiliser la géothermie.
Le projet soutenu par l’ADEME prévoit l’utilisation de 8 sondes
à 110 mètres de profondeur, qui permettront d’assurer un mini-
mum garanti de 21 °C par une température exérieure pouvant
aller jusqu’à -21°C. Le pôle, qui s’étend sur 700 m², devrait être
livré le 1er octobre prochain.
Source : l’Ardennais
Date : 16/05/2007
POMPES À CHALEUR
Raccordement d'une pompe à chaleur au sein d'une
installation électrique existante
“Quels aménagements prévoir lorsque la puissance électrique
d'une pompe à chaleur est trop importante par rapport au réseau
d'une installation électrique existante ?
En rénovation du système de chauffage d'une maison, il arrive
souvent que le choix se porte sur l'installation d'une pompe à cha-
leur (PAC) en remplacement d'une chaudière fioul ou gaz. Or, le
raccordement d'une PAC monophasée de forte puissance risque
de solliciter trop violemment le réseau lors de son démarrage.
Deux recours sont possibles :
- choisir une PAC dotée d'un dispositif limitant l'intensité de démar-
rage à l'aide d'un démarreur progressif. Dans ce cas une PAC
monophasée d'une puissance électrique de 4 kW peut être instal-
lée sur un réseau monophasé sans induire de baisse de tension
indésirable.
- opter pour un branchement triphasé si cela est possible (concer-
tation avec le distributeur). Il faudra alors répartir le plus équitable-
ment possible les différentes charges monophasées sur chacune
des trois phases. Le câblage du tableau de répartition principal
devra donc évoluer pour satisfaire cette exigence”.
Source : Lettre d’information de Promotelec
Date : 13/07/2007
-6-
Les pompes à chaleur au CO2 supercritique :
“ (...) Le dioxyde de carbone pourrait être un facteur de lutte
contre l’effet de serre dans le domaine des pompes à chaleur.
(...) Les fluides utilisés par ces procédés sont condamnés du
fait de leur impact ...(...). Le CO2 ne reste liquide à haute pres-
sion que jusqu’à 31°C. Cette forme n’est donc pas suffisante
pour envisager de chauffer de l’eau à des températures de
réseau de chauffage. Avec le CO2 supercritique, à plus haute
pression encore et à 70 -80°C, les chercheurs disposent d’un
fluide aussi dense qu’un liquide mais aux propriétés de trans-
port (viscosité, diffusion) proches d’un gaz. Il y a ainsi une
opportunité de travailler dans de bonnes conditions dans les
échangeurs de chaleur avec l’intérêt supplémentaire de pou-
voir monter en température davantage qu’avec les fluides tra-
ditionnels (45°C°), ouvrant des champs d’application nou-
veaux, par exemple en chauffage d’eau sanitaire ou en
séchage industriel. Les travaux engagés par le CEA ont
consisté à modifier la conception des échangeurs thermiques
de manière à supporter des pressions plus élevées (150 bars
au lieu de 20). Pour l’instant, cela oblige à concevoir des
échangeurs plus petits, mais le coefficient de performance
s’avère, selon le CEA, très correct. (...)”
Source : La lettre de l’environnement
Date : 14/05/2007
ÉNERGIES RENOUVELABLES :
20% d’ENR en 2020: les propositions des profession-
nels
Jeudi 5 juillet, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a
présenté ses propositions pour que la France participe à l’objectif
communautaire d’atteindre 20% d’énergies renouvelables dans la
consommation totale d’énergie en 2020. Et ce, même si cet objec-
tif est européen, et non national pour le moment.
A l’avenir, le bois pourrait participer à la production énergétique à
hauteur de 23 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), contre
8,5 Mtep en 2006, les biocarburants à hauteur de 6 Mtep contre
0,5 Mtep actuellement.
La puissance installée à partir de biomasse devrait passer, elle, de
580 MW à 1.300 MW en 2020. «L’équivalent de deux centrales
thermiques», précise le syndicat.
De sérieux efforts devraient également être consacrés au solaire
thermique et aux pompes à chaleur, avec un nombre de loge-
ments équipés qui devraient dépasser les 4 millions, contre seule-
ment 200 000 à 300 000.
Quant au photovoltaïque, le SER évalue les besoins à 7.000 MW
alors que la puissance ne dépasse pas 30 MW à l’heure actuelle.
L’éolien profiterait également de l’aubaine avec une puissance
d’environ 25.000 MW contre 2.000 en 2006.
A CTUALITÉS
France
C’est finalement l’hydraulique qui participerait le moins à l’effort
national, puisque sa capacité passerait de 25 000 à 27 000 MW.
Pour atteindre ces objectifs, le SER souhaite que 10 proposi-
tions soient intégrées au Grenelle de l’environnement qui doit
avoir lieu fin octobre; entre autres, une meilleure intégration des
énergies renouvelables dans la prochaine réglementation ther-
mique et le développement d'une fiscalité écologique.
Voir les 10 propositions : http://www.enr.fr/
Source : Le Journal de l’Environnement
Date : 9/07/2007
Un an après le lancement de son offre environnement,
le Crédit Agricole complète sa gamme à destination
des particuliers.
En lien avec le Livret Développement Durable, il propose à ses
clients un prêt qui finance les travaux d'économie d'énergie et lance
du 1er avril au 30 juin 2007 : le prêt " économies d'énergie " au taux
de 3,75% (TEG annuel fixe) pour un montant maximum de 10 000 €
et une durée maximum de 60 mois.
Soit 182,76 € / mois et un coût total du crédit de 965.60 €.
Fort du succès de son prêt " énergies renouvelables " lancé en
avril 2006 permettant d'accompagner les clients qui souhaitent
investir dans des équipements en énergies renouvelables
(solaire, bois, géothermie, …), le Crédit Agricole élargit les béné-
fices pour ses clients et leur permet avec cette nouvelle offre :
- de financer des travaux d'économie d'énergie pour un loge-
ment à usage de résidence principale ou secondaire achevé
depuis plus de 2 ans au 01/01/07,
- sans payer de frais de dossier,
- et de bénéficier d'un différé d'amortissement pouvant aller de
12 à 18 mois et évitant ainsi le remboursement du capital avant
l'obtention éventuelle d'un crédit d'impôt.
Cette offre s'inscrit dans le prolongement du lancement du Livret
Développement Durable ayant remplacé le CODEVI au 1er jan-
vier 2007. Ce nouveau cadre réglementaire fixé par les pouvoirs
publics prévoit le relèvement du plafond de la collecte sur le "
LDD " et permet aux banques d'élargir leur offre de prêts aux
particuliers pour réaliser des travaux d'économie d'énergie.
Source : Enerzine
Date : 18/04/2007
POLITIQUE DES RÉGIONS :
Région Centre : appel à projets “Efficacité Energétique
dans les bâtiments”
Le secteur du bâtiment est le premier consommateur d’éner-
gie (43% à l’échelle nationale et 50% en région Centre du
fait de la typologie de l’habitat). Or les techniques construc-
tives aujourd’hui disponibles permettent de réduire sensible-
ment les niveaux de consommation et d’émission de gaz à
effet de serre, sans porter atteinte à la qualité architecturale
-7-
ou au confort.
Il s’agit donc d’inciter à la construction de bâtiments perfor-
mants énergétiquement mais également d’encourager les tra-
vaux de rénovation à haute performance énergétique pour le
parc existant (environ 90% du marché). Cet appel à projets
constitue une déclinaison régionale de l'Appel à projets natio-
nal PREBAT 2006 " Bâtiments démonstrateurs à basse
consommation énergétique ".
Il doit permettre de doter la région Centre de ses premiers
bâtiments exemplaires, économes en énergie, et d’impulser
leur développement, tout particulièrement dans l’habitat
social.
Deux types de projets sont concernés :
1) les bâtiments neufs à construire
2) les bâtiments existants à rénover
Source : InfoRéso, newsletter de l’ARITT Centre
Date : 23/07/2007
POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE :
Facteur 4 pour la France : un pari difficile
“L’objectif “facteur 4” est en France de diviser par 4 les émis-
sion de CO2 du secteur énergétique. Cela semble difficile à
atteindre sur la base des innovations actuelles alors qu’un
facteur 2 est sans doute possible. (...)
La répartition finale consommée en France est très grossière-
ment de 500 TWh pour l’électricité, de 500 TWh pour les
transports et presque de 1000 TWh pour le reste dont la
majeure partie est de la chaleur (les 2/3 sont consommés
dans le résidentiel/tertiaire et 1/3 dans l’industrie.) On espère
obtenir les réductions suivantes :
- Comme 90% de l’électricité est produite sans émission de
gaz à effet de serre (hydraulique + nucléaire), on peut au
mieux gagner 10% en étendant le parc de production avec
des énergies renouvelables et du nucléaire.
- Des innovations sont nécessaires au niveau des transports
routiers (hybrides, biocarburants etc...)
- Concernant la chaleur, un facteur 4 est possible avec les
technologies existantes : pompe à chaleur, isolation des bâti-
ments, maîtrise de l’énergie, choix des nouveaux procédés
industriels etc...(...)
Ces estimations simples montrent que l’objectif de réduction
d’un facteur 4 est très difficile à atteindre d’ici 2050, sachant
qu’il s’agit de surcroît d’un domaine à évolution temporelle
lente.
Source : La Lettre Techniques de l’Ingénieur
Date : juin 2007
A CTUALITÉS
France
Ouverture des marchés: quel impact pour les éner-
gies renouvelables?
A l'occasion de l'ouverture du marché de l'électricité aux particu-
liers, dimanche 1er juillet, des offres "vertes" ont vu le jour. Les
associations appellent à la prudence tant qu'un label ne garantira
pas que leur surcoût éventuel est réinvesti dans les énergies
renouvelables.
C'est un sentiment partagé par l'ensemble des acteurs français
de l'énergie: l'ouverture du marché de l'électricité pour tous les
consommateurs ne va pas bouleverser la donne dans la produc-
tion des énergies renouvelables. "Elle ne va rien changer au mix
énergétique français", estime Frédéric Marillier, chargé de mis-
sion à Greenpeace.
"Ce sont les tarifs de rachat des énergies renouvelables, très
incitatifs, qui permettent leur développement, pas l'ouverture",
analyse de son côté Bruno Papillonne, directeur d'Enerdata,
bureau d'études spécialisé.
Si l'ouverture ne va rien changer du côté des producteurs, elle
aura pourtant un impact du côté des consommateurs qui se
voient désormais proposer des offres vertes par la plupart des
nouveaux fournisseurs.
Electrabel, du groupe Suez, a lancé Alpénergie, qui s'engage à
fournir de l'électricité d'origine renouvelable "pour 1,2 euro par
mois supplémentaire par rapport à l'opérateur historique" . De son
côté Poweo a créé Poweo électricité bio qui, "à partir d'un euro de
plus par mois", achète 100% d'électricité d'origine éolienne et/ou
hydraulique sous la forme de certificats verts. "Les fournisseurs
d'électricité utilisent l'écologie comme un argument marketing,
décrypte Bruno Papillonne. D'une manière générale, ils vont se
positionner de plus en plus non comme des vendeurs d'électricité
mais comme des services proposant des conseils sur les éner-
gies renouvelables et l'efficacité énergétique."
Encore faut-il s'assurer que ces offres vertes correspondent à
une réalité. Pour Greenpeace, ce n'est pas le cas. L'ONG a réa-
lisé un comparatif des fournisseurs d'électricité en fonction de
leurs offres, mais aussi de leur mix énergétique, de leur politique,
des services énergétiques et de la politique commerciale, ainsi
que de la qualité et de la transparence des informations.
Enercoop, une coopérative de fourniture d'électricité renouvela-
ble, obtient un excellent 17/20, suivie par GEG avec 10,9/20. Des
bonnets d'âne ont été attribués à Electrabel (7,4), Poweo (7,3),
GDF (5,8), EDF (4,9) et Direct énergie (4,5). Ces mauvaises
notes sont principalement dues au fait qu'à part Enercoop, les
entreprises "se contentent de revendre l'électricité achetée à EDF
et principalement produite à partir du nucléaire." (...)
C'est pourquoi WWF et le Cler ont présenté, jeudi 28 juin, un pro-
jet de nouveau label appelé Eve, pour "électricité verte". Ce label,
qui devrait être finalisé d'ici la rentrée, sera accordé d'après un
certain nombre de critères dont le réinvestissement d'une partie
des bénéfices dans le développement, selon trois modalités au
choix, de nouvelles capacités d'énergie renouvelable ou d'opéra-
tions d'économie d'énergie. (...)
-8-
L'ambition affichée par les acteurs est grande. En clarifiant la
signification du terme "électricité verte", le label doit engendrer la
confiance des consommateurs et donc "une accélération du mar-
ché des énergies renouvelables", selon Edouard Toulouse, du
WWF. Celui-ci compare même cette démarche à celle du label
bio pour l'agriculture biologique. Les Français seront-ils tentés?
Aux Pays-Bas, selon le Cler, 38% des foyers, soit 2,8 millions de
consommateurs ont franchi le pas de l'offre verte. Dans
l'Hexagone, on s'attend plutôt à un marché de niches. Mais les
Français savent surprendre…
Source : Le journal de l’Environnement
Date : 02/07/2007
Nouvelles conditions d'attribution du label HPE
Un arrêté du 8 mai 2007 précise le contenu et les conditions d'at-
tribution du label "haute performance énergétique". Cet arrêté
abroge l'arrêté du 27 juillet 2006 relatif au contenu et aux condi-
tions d'attribution du label "haute performance énergétique".
Le label HPE comporte donc désormais 5 niveaux (article 2) :
Le label "haute performance énergétique, HPE 2005". Ce label
correspond à une consommation conventionnelle d'énergie au
moins inférieure de 10 % à la consommation conventionnelle de
référence ou au coefficient maximal Cep max (indicateurs définis
à l'article 9 de l'arrêté du 24 mai 2006)
Le label "très haute performance énergétique, THPE 2005". Ce
label correspond à une consommation conventionnelle d'énergie
au moins inférieure de 20 % à la consommation conventionnelle
de référence ou au coefficient maximal
Le label "haute performance énergétique énergies renouvelables,
HPE EnR 2005" correspond aux exigences du premier label et à
une part majoritaire du chauffage provenant d'une énergie renou-
velable
Le label "très haute performance énergétique énergies renouve-
lables et pompes à chaleur, THPE EnR 2005". Ce label corres-
pond à une consommation conventionnelle d'énergie inférieure
au moins de 30 % au coefficient de référence Cep réf ou au coef-
ficient maximal Cep max (indicateurs définis à l'article 9 de l'ar-
rêté du 24 mai 2006) et à une utilisation majoritaire d'énergie
renouvelable pour l'alimentation du bâtiment ou à l'utilisation
d'une pompe à chaleur
Le label "bâtiment basse consommation énergétique, BBC 2005".
Ce label correspond à la consommation conventionnelle d'éner-
gie primaire du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement, la
ventilation, la production d'eau chaude sanitaire et l'éclairage des
locaux inférieure ou égale à des valeurs définies par cet arrêté
(article 2 paragraphe 5).
A CTUALITÉS

France

Les énergies renouvelables prises en compte pour l'attribu-
tion de ces labels sont les énergies éolienne, solaire, géother-
mique, houlomotrice, marémotrice et hydraulique ainsi que
l'énergie issue de la biomasse, du gaz de décharge, du gaz
de stations d'épuration d'eaux usées et du biogaz (article 3).
Pour les pompes à chaleur, les exigences techniques de l'an-
nexe 4 servent de référence pour l'attribution d'un label HPE.
Cet arrêté précise également que seuls les bâtiments ayant
fait l'objet d'une certification, délivrée par un organisme habi-
lité, portant sur la sécurité, la durabilité et les conditions d'ex-
ploitation des installations de chauffage, de production d'eau
chaude sanitaire, de climatisation et d'éclairage ou encore sur
la qualité globale du bâtiment, peuvent bénéficier du label
HPE (article 4).
Source : Arrêté du 8 mai 2007 relatif au contenu et aux conditions
d'attribution du label "haute performance énergétique"
Date : JO du 15 mai 2007
dans sa lettre l'Ademe. Le premier est le ralentissement de la
croissance des recettes perçues au titre de la taxe intérieure
sur les produits pétroliers (TIPP), dû à la diésélisation crois-
sante du parc automobile […]. Le deuxième est la suppres-
sion de la vignette automobile en 2000 pour les véhicules
des particuliers. Le troisième réside dans la baisse des taux
réels d'imposition, les taux ayant progressé moins vite que
l'inflation sur la période considérée."
Au final, les éco-taxes ont représenté 34 milliards d’euros en
2005, dont les 4/5ème ont été engendrés par la TIPP. L'outil
fiscal le plus emblématique en environnement, la taxe géné-
rale sur les activités polluantes (TGAP), ne représente que
490 millions €, soit 1,5% du total.
Source : Le journal de l’Environnement
Date : 16/05/2007

Les taxes vertes en diminution en France

Au moment où le nouveau président de la République a

décidé de faire de l'éco-fiscalité l'outil principal de sa politique
environnementale, l'Ademe montre que la France part de très
loin.

Dans une lettre d'information publiée le 14 mai, l'Agence de

l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) montre
que les recettes générées par les taxes environnementales
ont représenté, en 2004, seulement 2,9% du produit intérieur
brut (PIB) de l'Union. Soit une baisse de 6,5% par rapport à
1999. Une évolution d'autant plus surprenante que les Etats
membres et la Commission européenne ne cessent de louer
l'éco-fiscalité comme instrument efficace de protection de
l'environnement. Même le Danemark, reconnu comme le pays
ayant le plus recours à la fiscalité verte, avec des recettes
représentant 4,8% du PIB en 2004, connaît un recul de 5,1%
par rapport à 1999. Est-ce à dire que la pollution a reculé?
Rien n'est moins sûr.

Quant à l'Hexagone, il est sur le podium… des derniers. Il se

voit attribuer la médaille de bronze (2,1% du PIB) du trio de
queue, derrière l'Espagne et la Lituanie (2% chacun).

Cette situation s'explique par une consommation de charbon

quasi exonérée, avec une taxe intérieure sur la consomma-
tion de charbon (TICC) au taux de revenu faible (1,19€/MW)
et à l'assiette plus que réduite (les secteurs exonérés repré-
sentent 92% de la consommation totale). Il en est de même
pour la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel
(exonération de 75% de la consommation). Quant au fioul, il
est taxé à un niveau très inférieur à la moyenne des 15 Etats
membres: 56,6 € par hectolitre contre 126,4 pour la moyenne
européenne. Enfin, rappelle l'Ademe, la France est le seul
pays d'Europe sans vignette automobile.

Par ailleurs, la part de la fiscalité verte a chuté de 21% depuis

1999, une chute bien plus importante que la moyenne euro-
péenne.

"Ce déclin est le résultat de plusieurs phénomènes, explique

-9-
A CTUALITÉS

France

PUBLICATIONS

A SIGNALER

ACTES DU COLLOQUE : 1ÈRES ASSISES DE L’ÉNERGIE ET DES TERRITOIRES

Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable

La mise en oeuvre d’une politique locale de l’énergie est devenue un facteur de développement économique, de création d’emplois de
proximité, et de dynamisation d’un territoire. Cela participe d’une stratégie locale de développement durable. C’est dans ce contexte, et
pour apporter des réponses concrètes et opérationnelles, à ces questions, que les premières Assises Energie et Territoires ont été
créées avec le soutien des principaux acteurs administratifs, institutionnels et économiques du secteur de l’énergie.

Source : http://www.ecologie.gouv.fr/assises-energie-territoires.html
Date : 22/06/2007

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’ÉNERGIE, T.3

Traité EGEM, série Génie Electrique , édition Lavoisier ISBN : 978-2-7462-1503-0

Le troisième tome des Nouvelles Technologies de l’énergie est consacré à deux formes d’énergie aujourd’hui en plein développement :
la géothermie et la biomasse. Il donne un panorama complet de l’exploitation de ces deux formes d’énergie. Rédigé par Florence Jaudin
et Laurent Le Bel, le chapitre consacré à la géothermie évoque toutes les formes les plus usitées, de la pompe à chaleur à la production
d’électricité (champs conventionnels et EGS) en passant par les applications de chauffage collectif en réseau de chaleur.
Voir : www.lavoisier.fr

BIEN INSTALLER SA POMPE À CHALEUR

Promotelec, 2007

Dans une nouvelle collection, “Les cahiers pratiques”, Promotelec édite le premier volume sur les règles techniques à respecter pour
la conception et la mise en oeuvre des installations de pompe à chaleur. Destiné aux installateurs, fabricants et promoteurs, cet
ouvrage a été élaboré à partir des documents de référence de l’AFPAC, du COSTIC, d’EDF ou encore de l’ADEME et du CSTB. Il
présente les prescriptions techniques des différents types de PAC aussi bien pour l’habitat neuf que pour l’existant.
Voir : www.promotelec.com

Source : Energie Plus

Date : juin 2007

CONSTRUIRE DURABLE : UNE QUESTION D’ÉNERGIE ET DE FINANCEMENTS”

ADEME, Novethic, 2007

Novethic et l’ADEME viennent de publier cet ouvrage qui démontre que les acteurs du secteur sont trop peu impliqués dans les
impacts environnementaux de leur activité. Ainsi, basée sur une enquête, cette publication indique que l’économie de l’immobilier va
devoir évoluer en insistant sur la multiplication de critères environnementaux. L’étude recense également les enjeux liés au dévelop-
pement d’un immobilier durable et conclut sur les grandes actions à mener pour arriver à un “ investissement socialement responsa-
ble”.
Voir : www.ademe.fr ; www.novethic.fr

Source : La lettre de l’environnement

Date : 29/05/2007

-10-
A CTUALITÉS

France
Du nouveau du côté des acteurs ...

A SIGNALER :

UN NOUVEAU LABEL POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

L’objectif du Label Performance est de tirer les performances vers le haut et de dépasser les exigences de la RT 2005. Conçues pour favo-
riser la diminution de la facture énergétique et le recours à des techniques innovantes, les constructions neuves concernées doivent pou-
voir justifier par un calcul de performance énergétique leur conformité a minima aux prescriptions du label avec mention “haute performance
énergétique” (HPE).

Un emploi rationnel de l'énergie

Orienté qualité thermique et solutions à énergies renouvelables, le cahier des prescriptions techniques du Label Performance porte égale-
ment sur d’autres énergies : énergies fossiles avec boucle d'eau chaude (gaz naturel, GPL, bois, systèmes solaires combinés...). L’objectif
est de développer l’emploi rationnel de l’énergie notamment à l’aide de dispositifs de gestion et de pilotage appropriés. Par exemple, les
systèmes thermodynamiques (pompes à chaleur) et les systèmes utilisant des énergies renouvelables (solaires ou bois) sont
mis en avant. Le recours à la climatisation est plutôt déconseillé (lourdement pénalisée par la RT 2005 pour le logement), le coefficient de
performance minimal de ces produits a été revu à la hausse pour favoriser en priorité la qualité de conception de l’enveloppe (bioclimati-
que) devant assurer un confort d'été à un coût énergétique moindre.

Pour les promoteurs, constructeurs et bureaux d’études :

Promotelec leur proposera des solutions d’accompagnement dans leurs démarches de label :
- en favorisant les échanges de compétences entre les constructeurs et les bureaux d’études,
- en facilitant l’accès à des solutions techniques : catalogue de maisons types, démarche “qualité de l’étanchéité à l’air” (service qui sert à
mesurer la perméabilité à l’air d’un bâtiment et assure un gain de 3 à 8 % sur le calcul du C, facilitant d’autant l'accès au niveau HPE).
Autre avantage concret : le COS (coefficient d’occupation du sol) pourra être augmenté de 20 % en cas de Label HPE / THPE, comme
prévu dans le texte de loi paru en juillet 2005 (appelé communément “Loi énergie”). L’arrêté d’application de cette modalité devrait être
publié au cours du premier semestre 2007. Pour les constructeurs souhaitant s’inscrire dans cette nouvelle démarche sur plusieurs de leurs
opérations, un suivi annuel de la qualité de réalisation pourra leur être proposé par une exploitation personnalisée des résultats de contrôle
sur site. De leur côté, les promoteurs sociaux peuvent bénéficier du prêt “Energie Performance” à un taux très avantageux qui a été mis
en place, en octobre 2006, par la Caisse des dépôts et de consignation de Paris. Ce prêt est accordé aux projets de construction sur l’en-
semble du territoire français, faisant l’objet d’une demande d’attribution d’un label Haute Performance Energétique (HPE).

Pour les installateurs :

L’ouverture du label à d’autres énergies leur ouvre de nouveaux marchés, notamment pour la partie gestion et pilotage des installations
énergétiques. L’évolution de leur savoir-faire va de pair avec le développement du volet maintenance de ces équipements.

Pour les particuliers :

Certains de disposer au final d’un meilleur confort, les particuliers bénéficient avec le label d’un suivi de la qualité de la réalisation de leur
construction. Enfin, et surtout, le label répond à leurs préoccupations actuelles d’économie d’énergie et d’adhésion à une démarche de
développement durable.

Mieux économiser l’énergie

Le nouveau Label Performance devrait bientôt être reconnu dans le cadre du futur label très basse consommation d’énergie, porté par l’as-
sociation Effinergie. le Label Performance peut être réalisé en parallèle d’une démarche de label HQE (haute qualité environnementale),
car il répond à l’esprit des cibles “performance énergétique” de ce dernier.

Conditions d’attribution
Ce nouveau label concerne les logements (individuels ou collectifs) dont la date de dépôt de demande de permis de construire est posté-
rieure au 1er septembre 2006. Pour les opérations comportant plusieurs logements et faisant l’objet d’un permis de construire collectif (ou
groupé), le label s’applique à l’ensemble des logements.

Source : Promotelec
Date : Avril 2007

-11-
A CTUALITÉS
Europe
E UROPE E SPAGNE
A LLEMAGNE G RANDE B RETAGNE
B ELGIQUE PAYS B AS
EUROPE
Les énergies renouvelables suscitent l'inquiétude
des industriels
Selon certains industriels européens, l'objectif des 20%
d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique euro-
péen d'ici 2020 est irréalisable. En vue du conseil Energie
qui se tient au Luxembourg du 6 au 8 juin 2007, la confédé-
ration des entreprises européennes Business Europe a
envoyé une lettre au ministre allemand en charge de l'écono-
mie et de la technologie, Michael Glos, pour lui demander
d'organiser "un débat sur la stratégie européenne globale
concernant les énergies renouvelables".
Au centre de leurs inquiétudes: la sécurité de l'approvision-
nement qui pourrait être menacée par la diminution progres-
sive de l'énergie nucléaire, et le prix de certaines matières
premières, type produits chimiques et alimentation, suscep-
tibles d'être affectés par la promotion des énergies renouve-
lables.
Fin 2007, la Commission européenne doit proposer une
législation-cadre pour atteindre l'objectif des 20% en matière
d'énergie renouvelable. Les Etats membres doivent commu-
niquer leurs plans d'action pour l'efficacité énergétique d'ici
l'été 2008. Ces plans contiendront des objectifs sectoriels
pour les énergies renouvelables.
Source : Le Journal de l’Environnement
Date : 05/06/2007
Bâtiment exemplaire : Bruxelles, la vitrine des EnR
La maison des énergies à Bruxelles occupé par l’EREC
(European renewable energy council) est composée de
deux bâtiments anciens et imposants d’une surface totale
de 2 000 m², reliés par une cour intérieure. En utilisant une
combinaison de biomasse (pellets de bois), solaire thermi-
que et de géothermie, le système de chauffage et de venti-
lation permet de satisfaire les besoins en chaud et en froid
toute l’année.
La géothermie chauffe le second bâtiment. Pour l’installation
du système, il a fallu s’adapter aux conditions offertes par le
bâti et notamment faire entrer les engins de forage dans la
cour intérieure en passant sous le porche. Quatre sondes
de 115 m de profondeur ont été installées.
S UISSE
Reliées à la pompe à chaleur qui se trouve également dans
la cour intérieure, elles permettent de chauffer le bâtiment en
hiver et d’absorber l’excédent de chaleur du système de
refroidissement en été, évitant ainsi le recours à des tours de
refroidissement. La PAC tourne 8 000 heures/an, ce qui per-
met d’envisager un temps de retour sur investissement
estimé à six ans environ.
Source : Energie Plus, supplément
Date : juillet 2007
ALLEMAGNE
Energies renouvelables : objectifs fédéraux revus
à la hausse
Le gouvernement allemand veut augmenter la part de l'élec-
tricité à base d'énergies renouvelables à 45% d'ici à 2030 et
à au moins 27% d'ici à 2020, a annoncé jeudi le ministre alle-
mand de l'environnement Sigmar Gabriel. Au premier
semestre 2007, la part des énergies renouvelables dans la
production d'électricité a augmenté de 34% par rapport au
premier semestre 2006. Elle s'élève actuellement à 13,3%.
Ainsi, l'Allemagne a déjà dépassé son objectif fixé en 2000
d'atteindre une part de 12,5% d'ici à 2010. La loi sur les
énergies renouvelables de 2000 prévoyait d'augmenter la
part de l'électricité verte à au moins 20% d'ici 2020 et à 50%
d'ici 2050. En 2006, 70% des installations éoliennes produi-
tes en Allemagne ont été exportées.
Source : Dépêche AFP
Date : 05/07/2007
BELGIQUE
L'ambitieux mais réaliste projet de chauffage urbain
géothermique de l'Idea : Mons va réinventer l'eau
chaude.
En mai 2006, l'intercommunale Idea a obtenu les subsides
pour faire réaliser une étude de faisabilité par le service géo-
logie de la Polytech. Les conclusions sont en tous points
favorables à la création d'un réseau de chauffage qui alimen-
terait une série de bâtiments publics et de logements privés
montois.
-12-
A CTUALITÉS
Europe
Trois zones montoises reliées à autant de forages ont été
dessinées sur papier : le parc Initialis (avec des « clients »
comme Materia Nova, Multitel, les Grands Prés, Imagix mais
aussi les projets immobiliers annoncés sur les Grands Prés),
Mons-Nord (avec les bâtiments de l'UMH, de la faculté
Warocqué et de la prison) et Mons-Est (Léo Collard, les nou-
velles cours de Justice...). « Deux ans de travail ont été
nécessaires pour recenser les bâtiments potentiellement
intéressés et évaluer leur consommation énergétique »,
explique Daniel Dessily, directeur du bureau d'études de
l'Idea. Ce travail accompli, une fiche va maintenant être
introduite auprès du gouvernement de la Région wallonne
pour solliciter l'obtention de fonds européens en provenance
du plan « Convergence » (ex-Objectif 1). Le dépôt doit avoir
lieu avant le 30 septembre. On estime l'investissement
nécessaire à 9 millions d'euros par forage. Ces puits, de type
pétrolier, devront descendre à 2.000 mètres sous terre.
Source : http://www.lesoir.be
Date : 04/07/2007
ESPAGNE
La compagnie Petratherm veut développer un projet à
Ténérife
La compagnie australienne s’est vu accorder un permis afin
de développer un projet de forage d’exploration sur l’île de
Ténérife. Cet île bien connue pour son volcanisme offre des
ressources intéressantes dans le but de mettre en place des
projets de géothermie conventionnelle. Des températures
avoisinant les 300°C sont espérées à une profondeur de 2
km.
L’île possède en outre de bonnes infrastructures et un mar-
ché porteur (plus d’un million et demi de personnes occupent
l’île en période estivale).Ce projet permet par ailleurs à la
société de continuer sa stratégie d’implantation en Europe et
plus particulièrement en Espagne, pays dans lequel elle pos-
sède déjà deux projets à Madrid et Barcelone. Ces derniers
sont gérés par la société Petratherm Spain détenue à 93%
par la maison mère australienne et à 7% par une société
espagnole spécialisée en géologie, Prehenita SL.. Cette
branche espagnole de la compagnie a par ailleurs noué de
nombreux contacts avec l’université de Salamanque.
Source : Petratherm
Date : 20/06/2007
La géothermie pour combattre la légionellose
L'université polytechnique de Valence a développé une tech-
nologie innovante de climatisation géothermique. Elle per-
met d'économiser 40% d'énergie par rapport aux systèmes
traditionnels et diminue le risque de contamination par légio-
nellose.
-13-
Déjà très utilisé dans les pays nordiques, le système a été
adapté aux caractéristiques du climat espagnol et des
constructions méditerranéennes par une équipe de cher-
cheurs de l'Université dirigée par le professeur Javier
Urchueguia. La technologie a été testée dans une centrale
pilote construite dans les bâtiments de l'école technique
supérieure d'ingénieurs de la UPV. Cette installation nom-
mée Geocool, a été développée dans le cadre d'un pro-
gramme subventionné par la commission européenne.
Elle est unique au monde puisqu'elle intègre un système tra-
ditionnel de climatisation mais aussi le nouveau procédé
associé à un système de contrôle sophistiqué qui a permis
aux chercheurs d'étudier de manière exhaustive tous les
paramètres qui influent sur le processus de réfrigération. Les
deux systèmes ont cohabité pendant 18 mois, aux termes
desquels la climatisation par géothermie s'est avérée être
40% plus économe en énergie (et rejetant donc moins de
CO2).
A la différence des systèmes traditionnels qui échangent la
chaleur entre le bâtiment et l'air qui l'entoure, la climatisation
géothermique cède ou extrait cette chaleur du sous-sol de
l'édifice qui a une température plus modérée et constante
que l'air. Ainsi, en été, la chaleur excédante se transmet au
sous-sol au lieu d'être rejetée dans l'air.
Un autre avantage de ce nouveau type de climatisation est
d'éliminer une bonne partie du bruit des climatisations tradi-
tionnelles. Enfin, en supprimant les tours de réfrigération
nécessaires aux systèmes conventionnels, il réduit les ris-
ques de contamination de légionellose.Urchueguia et
Fernandez de Cordoba ont crée l'entreprise Energesis
Ingéniera pour commercialiser cette technologie.
Source : BE Espagne numéro 63 - Ambassade de France en
Espagne
Date : 12/06/2007
GRANDE BRETAGNE
Les grandes orientations de la politique énergétique bri-
tannique
Le secrétaire au Commerce et à l’Industrie a présenté aux
Communes un White Paper fixant quatre objectifs à la politique
énergétique britannique :
1/ diminuer de 60 % (par rapport à 1990) les émissions de gaz à
effet de serre (GES) à l’horizon 2050 ;
2/ assurer la sécurité de ses approvisionnements énergétiques ;
3/ promouvoir la compétitivité des marchés de l’énergie ;
4/ assurer que chaque ménage britannique ait les moyens de se
chauffer correctement.
A CTUALITÉS
Europe
Ces objectifs sont compatibles avec le choix fait, au niveau euro-
péen, d’une réduction de 20 % des GES d’ici 2020 : en affichant
un horizon de plus long terme, la Grande-Bretagne se prépare à
la négociation du partage de l’effort entre les États membres. Ce
Livre Blanc formule également des recommandations de politi-
que publique. Ménageant le secteur de l’industrie, déjà sollicité
via notamment les permis d’émissions de CO2, ce sont l’habitat,
les centrales électriques et dans une moindre mesure les trans-
ports qui devront « colmater les brèches à CO2 ». Si la part du
nucléaire reste à son niveau actuel (20 %), le mix électrique futur
du Royaume-Uni nécessitera probablement un recours encore
important aux énergies fossiles (environ 60 %), et ce même si la
production d’électricité d’origine renouvelable, conforme aux
engagements européens pour 2010 (10 %), doit doubler d’ici
2020.
Le DTI a évalué le coût de l’objectif de réduction des GES, en
cohérence avec la modélisation de la Stern Review on the
Economics of Climate Change (novembre 2006) : entre 0,3 % et
1,5 % du PIB d’ici 2050, avec une phase initiale « coûteuse »
jusqu’en 2020 (entre 1,3 % et 2 % du PIB).
Source : Meeting the Energy Challenge
A White Paper on Energy, Departement of Trade and Industry
http://www.dti.gov.uk/energy/whitepaper/page39534.html
Date : 04/072007
Création d’un centre de recherche en géothermique
dans le Comté de Durham
Une étude de faisabilité vient d’être lancée dans le but de créer un
centre de recherche en géothermie pourvu d’un budget de 10 mil-
lions de livres (environ 15 millions d’euros) à Easington dans le
Comté de Durham au nord est de l’Angleterre. Cet institut nommé
GREAT (Geothermal Research Education and training) pourrait
par ailleurs créer 300 emplois et se focaliserait dans un premier
temps sur la thématique du stockage de chaleur. Si l’étude de fai-
sabilité aboutie, le Centre pourrait voir le jour d’ici 5 ans.
Source : Institute for Research on Environment and Sustainability,
Newcastle University
Date : 14 juin 2007
-14-
PAYS BAS
La Hague projette de chauffer 4 000 logements grâce
à la géothermie
La volonté affichée d’être une ville “neutre” en émission de CO2
d’ici à 2050, la ville de La Hague projette d’alimenter un réseau
de chaleur en géothermie. Une ressource de 77°C a été décou-
verte à la profondeur de 2 195 m. Le coût du projet est estimé à
62,5 millions de dollars, mais la ville s’est engagé à ne pas aug-
menter la facture de chauffage des habitants reliés au réseau de
chaleur. Le projet doit aboutir d’ici l’hiver 2008/2009.
Source : Amsterdam Associated Press
Date : juin 2007
SUISSE
Coûts des énergies renouvelables
Il est faut de croire que les énergies renouvelables sont plus
chères que les énergies conventionnelles. En réalité, suite à la
forte hausse du prix du pétrole, différentes énergies renouvela-
bles sont devenues performantes voire seront bientôt commer-
cialisables. D’autres sont encore trop chères, mais présentent à
lon terme des perspectives intéressantes.
Sont actuellement rentables : le bois de chauffage, les pompes
à chaleur, les installations solaires thermiques pour produire de
l’eau chaude sanitaire. Au seuil de la rentabilité: le biogaz et plu-
sieurs types de centrales hydrauliques, les centrales fonction-
nant avec la biomasse ou le bois et produisant de la chaleur ou
de l’électricité. Sont encore relativement onéreux : l’énergie
éolienne et le photovoltaïque, mais ces deux technologies affi-
chent toutefois des coûts de revient en forte baisse au niveau
international, notamment grâce à des taux de rendement en
progression constante et une production industrielle en hausse
massive.
La géothermie profonde nécessite des investissements élevés,
en raison du capital-risque important. Cependant, en cas de suc-
cès après les sondages en profondeur, les coûts de production
à long terme s’avèrent comparativement bas.
Source : Energeia
Date : juin 2007
A CTUALITÉS

Europe
PUBLICATIONS

À SIGNALER :

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 14 JUIN 2007

“La géothermie pourrait apporter une contribution majeure à la fourniture de chauffage et de rafrai-
chissement en Europe.”

“La géothermie est en train de devenir en Europe l'énergie renouvelable du futur pour les besoins de chauffage et de rafraichis-
sement avec les pompes à chaleur couplées au sous-sol.

La politique énergétique et la protection du climat ont été à l'ordre du jour du Conseil de Printemps à Bruxelles au mois de mars.

Les responsables de l'Union Européenne et les représentants des gouvernements y ont défini un objectif de 20% d'énergie
renouvelables pour 2020.

Récemment, les professionnels de la géothermie se sont réunis pendant 3 jours à Unterhaching (l'Allemagne) pour le " Congrès
Géothermique européen 2007 ", pour discuter du devenir de la géothermie en Europe.

Une attention particulière a été portée au chauffage et au rafraîchissement , pendant le séminaire de l'EGEC , orienté essentiel-
lement sur les moyens et méthodes pour augmenter la contribution de la géothermie dans l'atteinte des objectifs de l'Union
Européenne.

Actuellement en Europe la production de chauffage et rafraîchissement géothermiques s'élève à environ 2,4 Mtep . Les prévi-
sions de l'EGEC visent pour l'avenir 4 Mtep en 2010 et 8 Mtep en 2020.

L'atteinte de ces objectifs nécessite de développer les infrastructures, adapter la législation, investir largement en R&D, former
les intervenants et augmenter la coopération entre les entreprises.”

Voir :
http://groundreach.fiz-karlsruhe.de/
http://www.egec.net/

-15-
A CTUALITÉS

Europe
PUBLICATIONS

STATISTIQUES ANNUELLES DE VENTE DE POMPES À CHALEUR EN EUROPE

Publiées par l’EHPA
Pour télécharger l’intégralité de ces statistiques, voir http://ehpa.fiz-karlsruhe.de/en/info/info319.html

Extraits :

-16-
A CTUALITÉS
Monde
A USTRALIE E TATS -U NIS
C ANADA JAPON
C HILI KENYA
100 milliards de dollars investis dans les énergies
renouvelables en 2006
Selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l'en-
vironnement (PNUE), publié mardi, les investissements mon-
diaux dans les énergies renouvelables se sont élevés à 100
milliards de dollars en 2006.
Ce bon résultat s'explique par la hausse des prix du pétrole,
les inquiétudes face au réchauffement climatique et au soutien
important des gouvernements. L'investissement global dans
ces énergies vertes (éolienne, solaire, géothermie…) est
passé de 80 milliards de dollars en 2005 à 100 milliards en
2006. Les énergies renouvelables, qui produisent environ 2 %
de l'énergie mondiale, représentent désormais autour de 18 %
de l'investissement mondial dans la production énergétique,
avec en tête l'énergie éolienne, solaire et les biocarburants. "
L'un des messages fondamentaux de ce rapport est que les
énergies renouvelables ne sont plus sujettes aux caprices des
augmentations et des baisses des prix du pétrole ", souligne le
chef du PNUE, Achim Steiner avant d'jouter : ces énergies sont
choisies " par un nombre grandissant d'entreprises du secteur
énergétique, de communautés et de pays, indépendamment
des coûts des énergies fossiles ".
A noter que les États-Unis et l'Union européenne représente
plus de 70 % de ces investissements. Quant aux pays en voie
de développement, ils ont contribué à 21 % du total mondial de
l'investissement en 2006 contre 15 % en 2004.
Source : Bati Acu
Date : 21/06/2007
AUSTRALIE
L'Australie subventionne la géothermie profonde
En 2004, le gouvernement fédéral a établi un fond de 500 mil-
lions de dollars australiens destiné à encourager les investis-
sements privés dans les technologies à émissions réduites de
gaz à effet de serre.
Il est prévu d'allouer un certain nombre de subventions d'une
valeur comprise entre 50 000 et 5 millions de dollars à des pro-
jets en phase de développement, ou au stade de commerciali-
sation, sur une période de 7 ans.
-17-
N OUVELLE
Z ÉLANDE
T UNISIE
La géothermie EGS (Enhanced Geothermal System) a été
identifiée comme étant un secteur prometteur pour le futur
énergétique du pays. Ce type de géothermie exploite la cha-
leur générée par la décomposition de radioélements pré-
sents dans des granites profonds. Le procédé permettant de
récupérer cette chaleur consiste à fracturer les roches pro-
fondes et chaudes, et à injecter ensuite de l'eau froide entre
un puits injecteur et un puits producteur, créant ainsi un
échangeur thermique souterrain en profondeur.
Une subvention de 5 millions de dollars australiens a été
allouée à la société Petratherm Ltd pour continuer à dévelop-
per le projet de géothermie EGS de Paralana, dans les
monts Flinders, en Australie Méridionale. En raison d'un gra-
dient géothermique exceptionnel (200°C entre 3 et 4 km de
profondeur), Petratherm envisage de créer l'échangeur ther-
mique dans les couches sédimentaires chaudes et isolantes
à une profondeur de 3 à 4 km plutôt que dans les granites
qui sont beaucoup plus profonds et durs. Ce nouveau
modèle a l'avantage de réduire considérablement le coût du
forage et des risques associés.
La Petratherm prévoit, dans un premier temps, de dévelop-
per une centrale géothermique de puissance électrique d'en-
viron 7.5 MW pour alimenter en électricité la mine d'uranium
de Beverley qui est située à 11 km du site.
Source : BE Australie numéro 51, Ambassade de France en
Australie
Date : 18/05/2007
La géothermie pourrait approvisionner 10% de la
production électrique
Le gouvernement fédéral australien pense que la géothermie
est en mesure de fournir 10 % de la production d’électricité
australienne. Le Ministère de l’Industrie et celui de
l’Environnement et des Ressources en eau ont annoncé
conjointement la préparation d’un accord-cadre de dévelop-
pement avec les industriels australiens qui devra servir de
ligne directrice pour les prochaines années, plus particulière-
ment dans le secteur des EGS.
Le gouvernement a investi plus de 27 millions de dollars
dans des projets géothermiques depuis 2000.
Source : Brisbane Times
Date : 02/04/2007
A CTUALITÉS
Monde
Le gouvernement de l’Australie du Sud souhaite
créer une centre international de recherche en géo-
thermie au sein de l’Université d’Adelaïde.
Le ministre des ressources minérales a annoncé l’attribution
de 250 000 $ australien à l’Université afin de travailler
notamment sur les projets EGS. Actuellement, à travers
l’Australie , 27 compagnies (dont 17 pour l’Australie du Sud)
ont effectué 166 demandes de permis pour effectuer des
forages d’exploration. Ces dernières pourraient investir au
total la somme de 650 millions de $ australien d’ici 2012.
Source : Brisbane Times
Date :02/04/2007
ETATS-UNIS
Calpine production vient de lancer un plan quin-
quennal dans le but d’augmenter la capacité instal-
lée sur le champ géothermique des Geysers de 80
MW.
Calpine détient déjà sur place 19 des 21 centrales de production
en activité, ce qui représente 725 MW de capacité installée.Le
nouveau projet inclut une première phase de forage étalée
sur deux ans ainsi que la rénovation d’anciennes turbines
dans le but de les optimiser. L’ensemble représente un coût
total de 200 millions de $.
Source : www.eree.energy.gov/
Date :06/06/2007
Une étude estime à 6 millions le nombre de foyers
alimentés par électricité d’origine géothermique
Cette étude éditée par la Geothermal Energy Association
identifie l’ensemble des nouveaux projets dans les différents
états (Alaska, Arizona, Californie etc..., au total 75 nouveaux
projets sur 12 états) qui doubleraient la capacité installée
totale aux Etats-Unis d’environ 3 000 MW à 6 000 MW. Cette
dernière permettra donc d’alimenter 6 millions de ménages
américains. En 2005, la production d’électricité d’origine
géothermique était de 16 milliard de kWh soit 0,37% de
l’électricité consommée sur l’ensemble du territoire.
Toujours selon cette étude, cette progression est due aux
nouveaux mécanismes d’incitation mis en place par l’Energy
Policy Act voté par le Sénat en 2005 qui rend les opérations
de centrale géothermique éligibles au Production Tax Credit.
Source : Geothermal Energy Association
Date :10/05/2007
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JAPON
Sony utilise la géothermie pour produire de l'électri-
cité
Le géant de l'électronique japonais a indiqué lundi prendre part
à la lutte mondiale contre le réchauffement climatique en diver-
sifiant ses sources d'énergie via l'emploi d'électricité d'origine
géothermique.
Sony a conclu un contrat avec une société hôtelière japonaise
disposant d'une unité de production d'électricité à partir de la
vapeur d'eau sous pression issue de gisements d'eau chaude
souterrains. Le fleuron de l'électronique va pomper la quasi-inté-
gralité des quelques 12 millions de kilowatts-heure que ce site
peut produire annuellement, a expliqué le groupe. Au total, Sony
affirme ainsi être en mesure de consommer annuellement 18,9
millions de kilowatts-heure d'électricité renouvelable, d'origine
géothermique et éolienne.
Le groupe n'a pas précisé le pourcentage que cela représentait
sur le total requis dans ses sites japonais. Il a toutefois affirmé
que près de la moitié de l'électricité nécessaire pour alimenter
l'immeuble de son show-room à Tokyo, le Sony Building dans le
quartier huppé de Ginza, sera d'origine "propre" à partir de juin.
Sony s'est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de
serre de 7% d'ici 2010 par rapport au niveau de 2000.
Les entreprises japonaises emploient diverses techniques pour
rendre leurs moyens de productions écologiques. Mais en dépit
des efforts de chacun, les objectifs totaux ne sont pas forcément
atteints du fait de l'augmentation des sites et des capacités de
production des usines.
Source : AFP
Date : 21/05/2007
KENYA
La compagnie Kengen fore de nouveaux puits en
vue d’accroître la production d’électricité d’origine
géothermique
Le potentiel estimé pour le champ géothermique Olkaria IV
s’élève approximativement à 75 MW. Le projet qui doit durer
12 mois environ prévoit 6 forages directionnels en complé-
ment de 3 forages d’exploration. L’ensemble représente un
coût global de 1,6 milliard de Shilling. La capacité actuelle du
Kenya est de 130 MW mais le potentiel réel avoisine les
2000 MW selon la Kengen. Le gouvernement kenyan sou-
haite de son côté étendre cette capacité installée de 70 MW
tous les deux ans dans le but d’atteindre 400 MW d’ici 2020.
Source : East African Standard
Date : 20 juin 2007
A CTUALITÉS

Monde

TUNISIE NOUVELLE ZÉLANDE

L’Ademe renforce sa coopération avec la Tunisie La contribution de la géothermie en plein dévelop-

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
(Ademe) vient de renouveler le 13 juillet l’accord-cadre sur la
maîtrise de l’énergie signé en 2003 avec la Tunisie. L’accord a
été signé, pour une durée de trois ans, par la présidente de
l’Ademe et le président de l’Anme (Agence nationale de la maî-
trise de l’énergie) tunisien, en présence du ministre de l’indus-
trie, de l’énergie et des PME et du secrétaire d’Etat chargé de
l’énergie renouvelable et de l’agroalimentaire tunisiens. Cet
accord joue en faveur de l’objectif tunisien d’amener à 6,5% la
part des énergies renouvelables dans la consommation natio-
nale d’énergie primaire en 2030, contre moins de 1%
aujourd’hui, et une réduction de l’intensité énergétique de 2%
par an.
Développement d’instruments pour la politique de maîtrise de
l’énergie, d’actions dans le domaine de l’efficacité énergétique et
de la promotion des énergies renouvelables et d’instruments en
matière de communication, d’information et de formation, tels
sont les axes prioritaires de cet accord.
pement
Actuellement la géothermie contribue à hauteur de 7% de la
production d’électricité totale du pays. Selon les estimations,
celle-ci pourrait atteindre 20% d’ici à 2020.
La fondation néo-zélandaise Foundation for Research Science
and Technology vient d’annoncer qu’elle allait investir 11,6 mil-
lions de $ dans les 6 prochaines années pour financer un pro-
gramme de recherche au sein de l’Université d’Auckland en col-
laboration avec l’institut GNS Sience. Trois axes de recherche
seront privilégiés : les ressouces non conventionnelles, les
méthodes pour réduire l’impact environnemental des centrales
géothermiques et le développement de nouvelles technologies
afin d’améliorer les rendements des centrales actuelles.
Source : GNS Science Press Release
Date : 19/07/2007

La Tunisie est le premier pays sud méditerranéen à avoir mis en

place dès 1985 une politique volontariste de maîtrise de l’éner-
gie au travers de l’Anme. Le partenariat entre celle-ci et l’agence
française a permis d’adopter plusieurs mesures concernant l’ef-
ficacité énergétique (réglementation thermique des bâtiments,
certification des climatiseurs…), l’essor des énergies renouvela-
bles (développement de l’éolien, du solaire), et la mise en place
d’indicateurs d’efficacité énergétique.

Renforcer la politique énergétique de la Tunisie s’inscrit en par-

ticulier dans le cadre de la stratégie méditerranéenne de déve-
loppement durable (SMDD) et du dialogue euro méditerranéen,
dont le chef de l’Etat vient de réaffirmer l’importance stratégique
en proposant la création de l’«Union Méditerranéenne».

Source : Le Journal de l’Environnement

Date : 17/07/2007

-19-
A CTUALITÉS

Monde

PUBLICATIONS

MONDE :

UPDATE ON WORLD GEOTHERMAL DEVELOPMENT, 2007 INTERIM REPORT

K.Gawell, G.Greenberg
Geothermal Energy Association, mai 2007
Ce rapport montre que la production d’électricité d’origine géothermique s’est accru et élargit sur le plan géographique.
www.geo-energy.org

GEOTHERMAL POWER GENERATION, 1ÈRE ÉDTION

Research Reports International, Avril 2007, 103p.
http://www.researchandmarkets.com/

ETATS-UNIS :

UPDATE ON GEOTHERMAL POWER PRODUCTION AND DEVELOPMENT

Geothermal Energy Association, mai 2007
www.geo-energy.org

A GUIDE TO GEOTHERMAL ENERGY AND THE ENVIRONMENT

A.Kagel, D.Bates, K.Gawell
Geothermal Energy Association, avril 2007
www.geo-energy.org

GEOTHERMAL IN OREGON : WHRE IT IS BEING USED

Geo Heat Center, juin 2007
geoheat@oit.edu

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VU AILLEURS

VU SUR INTERNET

RENKNOW.NET
http://www.renknow.net/

Scientifiques, industriels et politiques se sont réunis le 13 juin 2007 pour discuter de la manière dont rendre plus accessible le
savoir acquis dans le domaine des énergies renouvelables à l'échelle mondiale, sans pour autant nuire à la propriété intellectuelle
des entreprises et instituts de recherche allemands. Née d'une initiative de l'Institut des techniques solaires d'approvisionnement
énergétique (ISET), la plateforme Internet REnKnow.Net permet depuis 2005 le transfert gratuit des connaissances dans ce
domaine. A l'occasion du symposium, les experts ont pu dresser un bilan des avancées réalisées par ce projet, financé par le
Ministère fédéral allemand de l'enseignement et de la recherche (BMBF). Le site internet REnKnow.Net donne accès à une base de
données sur les énergies renouvelables regroupant les résultats issus de la recherche et les documents à but éducatif examinés
par des experts reconnus au niveau international. Ce matériel est téléchargeable gratuitement depuis la plateforme internet qui per-
met ainsi le libre échange de données entre scientifiques, ingénieurs, chercheurs, professeurs et étudiants et constitue une pre-
miere étape vers la création d'une "Open University on Renewable Energies". Face aux défis énergetiques et climatiques globaux,
l'efficacité de l'action à entreprendre ne dépend pas seulement des pays industrialisés: pays émergents et pays en voie de dévelop-
pement ont un rôle crucial à jouer.

Sources : Dépêche idw, communiqué du ForschungsVerbund Sonnenenergie -

Date : 28/06/2007

SITE INTERNET SUR L’ÉNERGIE
www.energie2007.fr
La Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et
Régies (FNCCR) vient de créer un site dont le thème est l’ouver-
ture des marchés de l’électricité et du gaz. Il propose des outils
prêts à l’emploi, un lexique et même un forum qui permettent aux
consommateurs d’échanger leurs expériences.
ECO-PRÊTS, LE COMPARATEUR DES PRÊTS DÉDIÉS AUX ÉCONOMIES
D’ÉNERGIE
http://www.ademe.fr/internet/EcoPrets/
L’ADEME et le site testepourvous.com ont mis en place de site
de comparaison des prêts dédiés aux économies d’énergie.
Il permet de comparer les différents produits bancaires propo-
sés sur le marché concernant 3 catégories :
- Réaliser des travaux d’amélioration de votre logement
- Acquérir ou construire un logement
- Acquérir une automobile

Chaque prêt fait l’objet d’une fiche de présentation (montant

maximum, taux etc...) et reçoit une note (bon, moyen, insuffi-
sant).

SITE DE LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE RT2005
http://www.rt-batiment.fr/
Ce portail, édité par le CSTB, vient d’être mis en ligne (seule
pour l’instant la rubrique question-réponse fonctionne). Il pré-
sente les grands principes de la RT 2005 et indique les trois
grandes conditions à respecter pour le bâtiment à construire.
Ce site met également en ligne différents renseignements sur
le fonctionnement du nouveau Livret de développement dura-
ble (ex-codévi) ainsi que sur les autres aides auxquelles peu-
vent prétendre les propriétaires réalisant des travaux comme le
crédit d’impôt.
Ce site fait l’objet d’une mise à jour régulière.

-21-
L ES CHIFFRES CLÉS

LA PRODUCTION D'ÉNERGIE D'ORIGINE RENOUVELABLE EN FRANCE EN 2006.

DGEMP - OBSERVATOIRE DE L’ENERGIE, MAI 2007

La présentation ci-dessous diffère de celle des bilans officiels de l'énergie, car elle réunit tous les types d'énergies renouve-
lables, y compris l'électricité d'origine primaire, raccordée ou non au réseau (hydraulique, éolien, solaire photovoltaïque).

Le premier tableau recense la production primaire d'origine renouvelable, le second recense les productions électriques et
thermiques disponibles (après transformation ou non des productions primaires).

Les tableaux ci-dessous sont les tableaux récapitulatifs : l’ensemble des statistiques détaillées se trouvent sur le site de l’observa-
toire de l’énergie : http://www.industrie.gouv.fr/energie/renou/textes/se_bilan.htm

TABLEAU 1 : TABLEAU RÉCAPITULATIF DES PRODUCTIONS ÉLECTRIQUE ET THERMIQUE D’ORIGINE RENOUVELABLE

Métropole + DOM 2004 2005 2006

électrique thermique électrique thermique électrique thermique
GWh Ktep GWh Ktep GWh Ktep

Hydraulique 61 426 53 257 57 497

Eolien 629 990 2 191
Solaire 27 32 36 38 54 46
Géothermie 29 130 95 130 78 130
Pompes à chaleur 321 371 437
Déchets urbains solides 1 621 358 1 593 339 1 530 322
Bois énergie 1 332 8 875 1 412 8 874 1 433 8 670
Résidus de récoltes 366 203 415 219 463 234
Biogaz 446 55 485 54 503 54
Biocarburants 419 476 669

Total 65 875 10 394 58 282 10 500 63 748 10 562

COMMENTAIRES :

Les commentaires suivants ne concernent que les données établies pour la métropole.

La production d'électricité d'origine renouvelable repart à la hausse : + 9,2 % à 62,0 TWh, contre 56,8 TWh en 2005, année
pénalisée par une très faible production hydraulique. Cet accroissement global de 5,2 TWh provient d'une part d'une hausse de près
de 8 % de la production hydraulique renouvelable (56,4 TWh en 2006 contre 52,3 TWh en 2005) et d'autre part d'un doublement de
la production éolienne (+ 123 % soit près de 1,2 TWh supplémentaire). Les autres productions électriques d'origine thermique se sta-
bilisent pour la première fois à 3,5 TWh après avoir fortement progressé au début des années 2000.

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L ES CHIFFRES CLÉS

La production thermique d'origine renouvelable (y compris les biocarburants) reste stable avec 10,4 Mtep. La progression assez
soutenue des productions thermiques des pompes à chaleur et des biocarburants parvient en effet à compenser la moindre consom-
mation de bois-énergie dans le secteur résidentiel-tertiaire liée à un hiver plus clément que l'année précédente.

La production thermique est assurée principalement par le bois-énergie (83 % à 8,7 Mtep), mais sa part tend à diminuer légère-
ment au profit des biocarburants (7 %) et des pompes à chaleur (4 %). La part des déchets urbains renouvelables est stable (3 %)
ainsi que la part résiduelle concernant le solaire thermique, la géothermie, le biogaz et les résidus de récoltes (3 %).
On notera pour 2006 :

- la poursuite de la montée en puissance du solaire thermique : avec les mesures de soutien prises dans le cadre du programme
Hélios 2006 (ou " Plan soleil 2000-2006 ") conduit par l'ADEME et la mise en place du crédit d'impôt, près de 175 000 m2 de nou-
veaux capteurs solaires thermiques ont été installés, soit un quasi doublement des surfaces par rapport à l'année précédente.

- une stagnation des productions thermiques issues de la géothermie, du biogaz et des déchets de récolte.
Une tendance confirmée du recul de la production de chaleur en provenance des déchets urbains (- 5 %), liée à l'arrêt d'anciennes
installations et à la stabilisation de la cogénération dans les nouvelles unités.

- la poursuite d'un intérêt confirmé pour les pompes à chaleur, avec l'installation de près de 42 000 pompes à chaleur supplé-
mentaires en 2006 (29 500 en 2005).

- une hausse significative des quantités agréées de biocarburants mises sur le marché (+ 63 %) tant dans la filière éthanol
que dans la filière des biodiesels, grâce à l'octroi d'agréments supplémentaires en 2006 (+ 355 000 t) et à la construction de nouvel-
les capacités de production.
- un léger repli à climat réel de l'utilisation de bois de chauffage dans le secteur résidentiel/tertiaire lié à un climat 2006 globa-
lement plus doux que le climat moyen sur la période 1976-2005, mais une légère reprise à conditions climatiques moyennes.

Étant donné l'impossibilité d'estimer les stocks de bois constitués par les détaillants et les particuliers, on adopte par convention
que la production est égale à la consommation de bois combustible.

Consommation des énergies renouvelables thermiques

La consommation finale d'énergies renouvelables thermiques (à climat réel) est stable à 10,4 Mtep (la part de l'électricité produite à
partir des ENRt est comptabilisée dans le poste électricité).

La part du résidentiel-tertiaire reste dominante avec près de 81 % de la consommation finale en 2006, mais sa part diminue légère-
ment au profit des transports (7 %).

La part de l'industrie reste stable (12 %), ainsi que celle de l'agriculture (0,5 %).

- résidentiel-tertiaire : légère baisse avec 8,4 Mtep , consécutive au petit repli de la consommation de bois de chauffage (ména-
ges, collectivités et tertiaire) qui représente toujours près de 90 % de la consommation de ce secteur. La part des pompes à chaleur
augmente légèrement (5 %), celle des déchets urbains renouvelables par l'intermédiaire des réseaux de chaleur reste stable (à peine
3 %). Le poids du solaire thermique et de la géothermie reste marginal.

- industrie : quasi stabilité avec 1,2 Mtep , à la faveur d'une activité relativement soutenue dans les industries des pâtes à papier
chimiques (production en hausse de 2,5 %) et de la mise en service d'un nombre croissant de chaufferies bois industrielles (" Plan
bois énergie 2000-2006").

- transports : la consommation de biocarburants progresse significativement à 0,68 Mtep, (+ 63 %) dans un contexte d'augmenta-
tion des agréments.

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