L’actualité

de
Géothermie
LA
janvier-mars 2006

LE POINT SUR:
L’actualité européenne en matière de politique
énergétique

ACTUALITÉS:
En France
En Europe
Dans le Monde

LES CHIFFRES:
Le Marché des pompes à chaleur géothermiques en
France en 2005

La Lettre d’Information
du Centre d’Informations Techniques
sur l'énergie Géothermique
-Numéro 21-
A GENDA

MANIFESTATIONS À VENIR...
2006

EN FRANCE : DANS LE MONDE :

Conférence trinationale sur la géothermie 1er Salon des énergies renouvelables et durables
3 mai 2006 25 - 27 mai
Europa ParkRust (près de Strasbourg) Gênes
Contact : c.moschberger@energy-base.org Contact : Edgar Mäder
http://www.energy-base.org/francais/activites/manifestations/conference- tel: +39 0173 280093
sur-geothermie
Eco-architecture 2006
Salon Méditerranéen des énergies renouvelables 14 - 16 juin
18 - 20 mai Southampton
Saint Raphäel Contact : Wessex Institute of Technologies
Contact : ADEME, André Tueux Direction de l'Action Régionale http://www.wessex.ac.uk/conferences/2006/eco-arch06/#acc
http://s2me.adee-paca.org/
World Renewable Energy Congress IX
Semaine du Développement Durable 4ème édition 19 - 25 août
29 mai - 4 juin Florence, Italie
Partout en France Contact : Ali Sayigh asayigh@netcomuk.co.uk
Contact : Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable www.wrenuk.co.uk/wrecix.html
http://www.ecologie.gouv.fr/evenementiel/rubrique.php3?id_rubrique=13
Mineral Extraction from Geothermal Brines (2nd Annual
Salon des Energies Renouvelables 2006 Conference)
15 - 17 juin 6 - 8 septembre
Paris Porte de Versailles Tucson, Arizona
Contact : SEPELCOM 04 72 22 32 60 Contact : Dr. Mary M. Poulton
http://www.energie-ren.com/2006/ mpoulton@email.arizona.edu

Performance énergétique & développement durable des bâti-

ments International Geothermal Days Ukraine 2006
8 & 9 novembre
17 - 22 septembre
Porte de Versailles - Paris expo
Odessa Ukraine
Contact : Eco building Performance
Contact : Kiril Popovski
http://www.ecobuilding-performance.com/contacts.html
isskiril@sonet.com.mk

Bâtir Écologique Geothermal Resources Council Annual Meeting

1 - 3 décembre 01 - 04 octobre
Cité des Sciences et de l'Industrie de Paris San Diego, Californie
Contact : CASEAT (Construction Alternative, Saine et Écologique, Contact : Geothermal Resources Council
Accessible à Tous) grc@geothermal.org
salon@batirecologique.com
International Conference and Exihibition Renewable Energy 2006
9 - 13 octobre
Makuhari Mese, Chiba, Tokyo
Contact : The Renewable Energy 2006 Organizing Comittee
http://www.re2006.org

-1-
LE POINT SUR ...

L' A C T U A L I T É
EUROPÉENNE
E N M AT I È R E D E
POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE

Plusieurs documents et/ou décisions ont récemment animé l'actualité énergétique européenne, pouvant influencer de près ou
de loin l'avenir de la géothermie dans cette zone géographique. Outre la récente décision d'inscrire dans la directive TVA une
mesure corrective concernant les réseaux de chaleur, qui a pour conséquence l'application du taux de TVA réduit à 5,5%, le
Parlement Européen a adopté un texte " contenant des recommandations à la Commission sur l'utilisation de sources d'éner-
gies renouvelables à de fins de chauffage et de réfrigération " (Heating and Cooling from renewable energy sources).

Ce texte est intervenu peu de temps avant la communica-

tion du Livre Vert sur la stratégie européenne " pour une
énergie sûre, compétitive et durable " qui définit les grands
axes de la politique européenne pour les années à venir.
Enfin, dernièrement, l'avis du Comité économique et social
européen (CESE) sur le thème des énergies renouvelables
est venu compléter cette actualité européenne.
Voici donc une synthèse des textes adoptés, des décisions
prises ou à venir, ainsi que des principales conséquences
sur le développement de la géothermie en zone euro-
péenne qu'ils pourraient engendrer.
CALENDRIER RÉCAPITULATIF
1er février :
Rapport final A6-0020/2006 du Parlement Européen" contenant
des recommandations à la Commission sur l'utilisation de sour-
ces d'énergie renouvelables à des fins de chauffage et de réfri-
gération (2005/2122(INI)).” Rapporteur : Mechtild Rothe
14 février :
Adoption en séance du Parlement Européen du document
P6_TA-PROV(2006)02-14 " Heating and Cooling from renewa-
ble energy sources : European Parliament resolution with
recommandations to the Commission on heating and cooling
from renewable sources of energy ".

8 mars :
Livre vert " Une stratégie européenne pour une énergie sûre,
compétitive et durable”

17 mars :
Avis du Comité économique et social européen sur le thème : "
Energies Renouvelables " n° 2006/C 65/20(Journal officiel de
l'Union européenne, 17/03/2006)”

RAPPEL :

Pour rappel, le nouvel accord sur la directive TVA corrige " l'oubli " de la précédente directive (1992) qui appli-
quait le taux réduit de TVA sur les abonnements individuels de gaz et d'électricité mais ignorait l'énergie distribuée
par les réseaux de chaleur. Le texte original adopté le 14 février dernier autorise les Etats membres à appli-
quer un taux réduit de TVA pour l'abonnement au chauffage urbain dès qu'ils ont obtenu l'accord de la
Commission (article n°4 de la Directive 2006/18/CE). Pour entrer en vigueur, il faut maintenant attendre que cette
mesure soit transposée dans le droit français, ce qui pourrait être fait via un amendement au projet de loi actuelle-
ment soumis au Parlement concernant le logement. L'effet serait alors rétroactif au 1er janvier. Cette mesure com-
porte un " impact social " important pour les plus de 3 millions de foyers français raccordés et est un encoura-
gement à la " promotion de sources d'énergie locale ".

-2-
LE POINT SUR ...
LES FAITS MARQUANTS :
1- Le texte adopté le 14 février dernier par le Parlement européen
(39 voix pour 0 contre et 3 absentions) " Heating and Cooling
from renewable energy sources : European Parliament reso-
lution with recommandations to the Commission on heating
and cooling from renewable sources of energy ", est issu du
Comité sur l'Industrie, la Recherche et l'Energie rapporté par la
députée germanique Mechtild Rothe.
Il "demande à la Commission de lui présenter une proposition
législative sur l'accroissement de la part des énergies renouvela-
bles dans le domaine du chauffage et de la réfrigération ".
Les principes fondamentaux de ce texte sont les suivants :
" L'objectif de la proposition demandée est d'évaluer et d'exploiter
le potentiel économique dans le but d'augmenter la part des éner-
gies renouvelables dans le domaine du chauffage et de la réfrigé-
ration dans l'UE, actuellement de l'ordre de 10%, pour atteindre
un chiffre réaliste et ambitieux d'au moins le double en 2020 ",
notamment pour contribuer à la sécurité de l'approvisionnement,
à la création d'emploi et à l'amélioration de l'environnement.
La directive doit permettre à toutes les technologies concernées
d'atteindre un niveau élevé de pénétration et de développement
du marché dans tous les États membres. Et de ce fait, dans les
mesures proposées, " une définition claire doit être établie pour
les sources d'énergie concernées, à savoir la géothermie,
l'énergie thermique solaire (notamment l'énergie passive), le
chauffage zonal et la réfrigération zonale faisant appel aux sour-
ces d'énergie renouvelables, la chaleur ambiante et la biomasse
".
Parmi les autres mesures proposées, une part importante est
accordée à l'élimination des obstacles administratifs (" cadre
juridique clair ", " contrôle et certification ") et à la mise en
place d'incitations financières dans le respect du principe de
subsidiarité.
Enfin ce texte insiste sur l'accompagnement nécessaire à la réus-
site de ces propositions, notamment en terme de campagne d'in-
formations auprès du grand public (publication d'études, for-
mation auprès des professionnels etc…). Il encourage les servi-
ces publics à accorder priorité aux choix des énergies renouvela-
bles lorsque cela est envisageable. Il invite enfin à multiplier les
efforts de recherche.
Le texte adopté n'incite pas à l'harmonisation des politiques natio-
nales mais propose de s'accorder sur des principes généraux à
adopter notamment lorsqu'il s'agit de mesures d'incitation.
Mais l'un des éléments principaux de ce texte demeure bien la
mise en vigueur d'objectifs nationaux efficaces à atteindre.
-3-
2- Le livre Vert "Une stratégie européenne pour une énergie
sûre, compétitive et durable" présenté le 8 mars dernier définit
les bases d'une politique européenne de l'énergie et ouvre le
débat concernant six domaines prioritaires : la création d'un mar-
ché intérieur de l'énergie, la sécurité de l'approvisionnement, la
constitution d'un bouquet énergétique durable, efficace et diver-
sifié, une approche intégrée pour lutter contre le changement cli-
matique, des encouragements pour l'innovation afin d'hisser
l'Europe au premier rang dans le secteur des technologies éner-
gétiques (rendement, faible taux d'émission, stockage etc…), et
la mise en place d'une politique énergétique extérieure com-
mune.
Dès lors, plusieurs propositions nouvelles apparaissent pour
répondre aux problématiques posées par ces domaines prioritai-
res : la création d'un plan d'interconnexion à échelle européenne,
celle d'un régulateur européen de l'énergie, un plan pour écono-
miser 20% de la consommation d'énergie d'ici à 2020 etc…
Concernant les énergies renouvelables, la Commission s'apprête
à élaborer une feuille de route qui comprendra les éléments sui-
vants :
- "Un programme actif de mesures spécifiques pour assurer la
réalisation des objectifs existants,
- Une réflexion sur les objectifs généraux et particuliers à définir
au-delà de 2010,
- Une nouvelle directive sur les installations de chauffage et de
refroidissement ,
- Un plan détaillé, à court, à moyen et à long terme pour stabili-
ser et réduire la dépendance de l'UE à l'égard du pétrole,
- Des initiatives de recherche, de démonstration et de première
application commerciale pour aider les sources d'énergie propres
et renouvelables à démarrer sur les marchés ".
D'une manière général, le livre Vert reconnaît un rôle positif aux
énergies renouvelables, notamment dans la place qu'elles peu-
vent prendre pour diversifier le bouquet énergétique européen,
mais pas dans leur capacité à renforcer son indépendance.
Parmi elles, la géothermie n'est jamais explicitement citée et son
rôle actuelle à la fois dans la production d'électricité, de chaleur
ou dans le domaine de la recherche (EGS particulièrement) n'est
à aucun moment repris comme le souligne avec force l'EGEC
(European Geothermal Energy Council) .
LE POINT SUR ...

3 - L'avis du Comité économique et social européen sur les énergies renouvelables émis le 17 mars
porte sur la situation et le potentiel de développement des énergies renouvelables telles que la petite hydrau-
lique, les énergies éolienne et solaire, la biomasse et l'énergie géothermique. Il rappelle dans un premier
temps que " les sources d'énergie renouvelables doivent jouer un rôle privilégié puisqu'elles sont par défini-
tion durables (…) mais qu'elles ne pourront à elles seules répondre à toute la demande ".

L'avis se compose de trois parties :

- La première revient sur le développement et la situation actuelle des énergies renouvelables en Europe.
- La seconde est une description, énergie par énergie (dont la géothermie) des technologies existantes, de la situation des marchés
et des avantages/inconvénients.
- La troisième insiste sur les perspectives de développement de chacune des ENR d'ici à 2030/40.

Plusieurs points sont à retenir dans cet avis sur l'énergie géothermique et son avenir, tout d'abord parce qu'il insiste bien sur la dis-
ponibilité et le rôle de celle-ci dans la sécurité d'approvisionnement de l'Union Européenne et sur ses performances environne-
mentales. Ensuite, ce texte souligne bien les barrières qui freinent son développement (importance des investissements, coût
de production, manque d'avancée dans la recherche de certaines technologies) et surtout lui accorde un potentiel de développe-
ment important tant dans l'apport des pompes à chaleur sur nappes peu profondes pour les problématiques liées à la chaleur que pour
la géothermie EGS dans le cadre de la production d'électricité. Aussi insiste t-il sur le besoin de " mettre l'accent, dans le cadre de la
stratégie, sur les activités de recherche et développement indispensables pour un meilleur développement de l'énergie géothermique
de manière à être en mesure de fournir une estimation et une évaluation plus précises des coûts à long terme, ainsi que du potentiel
exploitable de cette technologie dans le contexte d'instabilité qui caractérise le marché énergétique ".

A noter également que dans sa conclusion l'avis du CESE montre son incompréhension face au " peu d'intérêt manifesté par la
politique communautaire pour l'exploitation, par des pompes à chaleur, de la chaleur ou du froid provenant de l'environne-
ment, qui est pourtant une technologie possédant un immense potentiel " et indique qu'il " considère que les énergies fossiles pour-
raient être dès à présent remplacées de manière rentable par des énergies renouvelables dans de nombreux domaines d'application du
secteur de la chaleur.

CONCLUSION :

L'ensemble de ces textes porte plus ou moins directement sur l'avenir de la géothermie et si dans leur globalité, ils apparaissent posi-
tifs, l'absence d'objectifs clairement définis et chiffrés (en dehors du chiffre de 15%, part des énergies renouvelables dans la consom-
mation d'énergie de l'Union européenne -UE- en 2015), est fortement critiquée par un grand nombre d'observateurs (la réaction de
l'EGEC, déjà citée ci-dessus est à ce titre fortement significative). Le livre Vert notamment, suscite beaucoup de scepticisme et le prin-
cipal reproche qui lui est fait réside essentiellement dans le fait qu'il n'annonce aucune réelle motivation pour modifier concrètement
les politiques suivies jusqu'alors.

Toutefois, les deux autres textes permettent de penser qu'une orientation plus nette vers le développement des énergies renouvela-
bles est en passe de s'imposer :

1 -Tout d'abord, il est à noter que l'arrivée d'une possible directive " chaleur " compléterait un dispositif européen sur les énergies
déjà bien avancé, mais qui oublie l'un des principaux postes de consommation énergétique. En effet, une directive sur la production
d'électricité issue d'énergies renouvelables existe depuis 2001, celle concernant les transports et l'utilisation de biocarburants est en
cours d'élaboration, mais concernant la production de chaleur, aucun cadre législatif n'est conçu. Or, sans tenir compte de ce secteur,
les objectifs que s'est fixée l'Union Européenne, notamment dans le cadre du protocole de Kyoto, avec une part de 12,5% d'apport
pour les énergies renouvelables dans le mix énergétique européen en 2010, ne pourront être atteints.
2 - Puis, l'avis sur les énergies renouvelables du CESE, dont le poids sur les textes législatifs européens est important, insiste gran-
dement sur l'évidence d'un développement incontournable des énergies renouvelables et invite l'Union Européenne à repenser globa-
lement sa politique en leur faveur.
Les prochaines étapes et notamment la possibilité de l'adoption de la directive " Chaleur " pour la fin de l'année 2006 nous permet-
tront de savoir si une réelle inflexion en faveur des énergies renouvelables, positive pour la promotion de la géothermie a vu ou verra
le jour.

A consulter :

- Communiqué de presse du 9 mars 2006 : " EGEC's response to the Green Paper on " a European Strategy for Sustainable, Competitive and Secure
Energy ". http://www.egec.org/

Source:

- P6_TA-PROV(2006)02-14 " Heating and Cooling from renewable energy sources : European Parliament resolution with recommandations to the
Commission on heating and cooling from renewable sources of energy "
http://www.europarl.eu.int/meetdocs/2004_2009/documents/pr/586/586126/586126fr.pdf

-Livre Vert " Une stratégie européenne pour une énergie sûre, compétitive et durable”:
http://europa.eu.int/comm/energy_transport/en/lpi_lv_en1.html

- Avis du Comité économique et social européen sur le thème : " Energies Renouvelables " n° 2006/C 65/20(Journal officiel de l'Union européenne,
17/03/2006)”
http://www.esc.eu.int/index_fr.asp

-4-
A CTUALITÉS
France
GEOTHERMIE GENERALITÉS :
Trophées Vivrélec : géothermie et développement
durable deviennent réalité
Le 16 janvier 2006, EDF a décerné les Trophées de la Maison
Individuelle Vivrélec 2005 qui récompensent les réalisations des
constructeurs de maisons individuelles partenaires Vivrélec et les
aménageurs lotisseurs. Découvrez ici les solutions proposées
et/ou mises en œuvre par les lauréats.
Les principaux critères de sélection de ces actions réalisées dans
l'habitat individuel sont centrés sur l'originalité et la qualité des
méthodes employées, la reproductibilité des projets, la perfor-
mance énergétique, le concept spatial et le prix au m² de la sur-
face habitable. Les jurys, composés de représentants des profes-
sionnels de la construction (UNCMI, UCI, UNSFA, SNAL, Ordre
des architectes…), d'EDF et de journalistes, ont examiné près de
200 dossiers dans les quatre catégories des Trophées de la
Maison Individuelle 2005 : aménagement-lotissement, maison
livrée en 2004 de plus de 110 K€, maison livrée en 2004 de moins
de 110 K€, maison de projet/concours d'idée. 35 dossiers ont été
sélectionnés pour concourir au niveau national qui a primé trois
lauréats et deux prix spéciaux.
Voici le palmarès :
Catégorie "Aménageurs-lotisseurs" : Lauréat Nexity Foncier
Conseil ZAC espace Galilée de Franqueville-Saint-Pierre (76)
Grâce à sa politique environnementale et à sa force de proposi-
tion pour répondre aux besoins des élus et des clients en matière
de choix d'habitat dans un environnement de qualité, la ZAC
espace Galilée propose des logements collectifs, des maisons
individuelles groupées et des lots libres de constructeur. Une par-
tie est en accession à la propriété, l'autre en locatif privé ou en
locatif social pour satisfaire aux attentes des collectivités locales.
La gestion originale des eaux pluviales s'appuie sur la mise en
valeur de la topographie du terrain : le chemin d'eau formera un
système de petits bassins paysagés reliés les uns aux autres. 2,5
hectares d'espace publics paysagers, 400 arbres et 4 km de
haies, le quartier "espace Galilée" s'intégrera dans un environne-
ment où le végétal sera dominant.
Catégorie "maison livrée en 2004 de plus de 110 k€" : Lauréat
Les Maisons du Val de Bresle (76)
Dotée d'une originalité architecturale, cette maison est un vérita-
ble havre de lumière grâce à un grand volume vitré. Toutefois, rien
n'est laissé au hasard en termes de confort et d'isolation. La géo-
thermie, procédé issu des énergies renouvelables, associée à
des matériaux thermiques de qualité, permet d'afficher un bilan
prévisionnel annuel de 1.578 euros TTC. Cette construction repré-
sente un compromis réaliste entre l'esthétique attendue par le
client et la parfaite maîtrise de l'énergie.
Catégorie "maison livrée en 2004 de moins de 110 K€" :
Lauréat Résidences Picardes (80
La maison est de conception traditionnelle tout en étant orientée
vers des solutions environnementales. Sa particularité est d'avoir
su associer, dans une catégorie de prix moyen, les énergies
renouvelables. La technique de chauffage consiste en un pro-
cédé géothermique. La performance énergétique s'avère nette-
ment supérieure aux exigences de la réglementation thermique,
ce qui donne en perspective une facturation annuelle prévisible de
1.042 euros TTC. Le coût de la construction est de 109.500 euros
TTC.
-5-
Catégorie "Projet de maisons/concours d'idée" : Lauréat
Maisons France Confort (31)
Le concept de la maison met en œuvre des matériaux de
construction innovants permettant une optimisation du chantier
d'un point de vue environnemental ainsi que de grandes perfor-
mances thermiques. De plus, le côté bioclimatique a été privilégié
(toiture-terrasse végétalisée, orientation de la maison pour profiter
au maximum des apports solaires, surventilation nocturne des
chambres pour éviter la climatisation). La maison est chauffée par
un plancher rayonnant électrique et des radiateurs sèche-serviet-
tes dans les salles de bains. La production d'eau chaude est assu-
rée par un chauffe-eau électro-solaire avec des capteurs intégrés
sur le toit-terrasse. A noter aussi, les équipements domotiques :
aspiration centralisée, commande centralisée de l'éclairage, des
stores et des volets roulants, commande téléphonique du chauf-
fage à distance, alarme en option.
Prix 198.000 euros TTC.
Le Prix Spécial Développement Durable : Lauréat Les Logis
du Pertuis (17)
D'une surface habitable de 115m², ce pavillon témoin fait appel
aux énergies renouvelables et répond aux conditions optimales de
bien être. Orientation, traitement du confort d'été (auvent stores
bannes), il est également équipé d'un plancher chauffant réversi-
ble PAC Air/Eau, d'un puits canadien, de panneaux photovoltaï-
ques ainsi que d'un système ECS solaire. Sa façade sud est amé-
nagée autour d'un espace bassin d'eau, le rejet d'eau est alimenté
en solaire pour un rafraîchissement d'été. Cette zone est agencée
de façon à utiliser un monomur et un G7. Les autres orientations
répondent aux meilleures conditions d'isolation. Les combles
(chanvre) quant à eux sont isolés en produits bio et l'eau potable
est filtrée sur évier.
Prix 300.000 euros TTC
Le Prix Spécial du Jury : Lauréat Maisons Giraud (74)
Cette construction située sur la commune de Bons en Chablais en
bordure du lac Léman a été adaptée à la personnalité des maîtres
d'ouvrage originaires de St Petersbourg, tout en restant en cohé-
rence avec l'environnement immédiat. Chaque chambre possède
une salle de bains équipée d'une balnéothérapie. La maison béné-
ficie d'une terrasse d'hiver à l'étage avec vue sur le Léman. Un
"garde terroir" est situé près de la cuisine. Il peut être maintenu à
12°. Le confort thermique est assuré par un plancher chauffant et
plafonds rayonnants associés à une isolation performante. Pour
les journées d'été, une terrasse couverte s'ouvre sur la piscine. La
cuisine, le salon, les chambres sont équipés d'écrans plasma et
des équipements nécessaires pour le home cinéma. Pour la sécu-
rité des biens et des personnes, la maison est équipée de camé-
ras extérieures pour la vidéo-surveillance, de portails automati-
ques et d'alarmes intrusion et incendie.
Source : Actu Environnement
Date : 16 janvier 2006
A CTUALITÉS
France
La géothermie n'est plus marginale
“L'enquête annuelle Ipsos/Caron Marketing pour EDF a porté en
2005 sur le thème "Sensibilité des ménages acquéreurs d'une
maison individuelle aux thèmes de l'environnement et du dévelop-
pement durable". Pas de grande nouveauté mais la confirmation
que les thèmes écologiques font désormais partie de l'acte
d'achat (ou d'amélioration) d'un logement.
Chaque année, EDF fait réaliser par Ipsos/Caron Marketing une
enquête téléphonique sur le comportement des ménages acqué-
reurs d'une maison individuelle. Menée en 2004 sur le thème
"Choix des ménages et processus d'achat d'une maison indivi-
duelle" (lire à ce sujet notre article 'La maison 'clef en main' a les
faveurs des français'), l'enquête 2005 est plus précisément orien-
tée sur la sensibilité des ménages aux thèmes de l'Environnement
et du Développement Durable ainsi que sur l'image des différen-
tes énergies. En effet, les constructeurs s'interrogent aujourd'hui
sur l'évolution de la réglementation thermique et sur les opportu-
nités commerciales liées à l'évolution de la sensibilité "écologiste"
des ménages. (Menée en octobre 2005, cette enquête porte sur
un échantillon de 400 ménages accédants à la maison individuelle
au cours de l'année).
Un profil type : les jeunes ménages
L'âge d'accession à la maison individuelle est très centré sur les
jeunes ménages puisque 41% ont entre 30 et 39 ans. Les couples
représentent 94% des acheteurs. Ils ont 1 ou 2 enfants, sont bi-
actifs avec un revenu mensuel de 2 à 4.000 euros. Ils habitent
déjà en maison individuelle dans 70% des cas et sont pour 60%
des primo-accédants.
Les CMI (constructeurs de maisons individuelles) toujours majoritaires
Les CMI restent majoritaires et représentent 61% du marché.
Leurs atouts sont essentiellement la sécurité du contrat et la sim-
plicité de l'achat "clef en main". Leur principale faiblesse reste
l'image d'une qualité douteuse du produit. Les Maîtres d'œuvre et
l'auto construction directe avec les artisans représentent
aujourd'hui près de 40% du marché. Pour les premiers, leur atout
principal est l'image du vrai et du "sur mesure", du produit libre-
ment conçu avec le ménage, et leur faiblesse, les honoraires, en
particuliers ceux liés à la conception, considérés comme des
dépenses inutiles. Enfin, pour les seconds, le prix, ainsi qu'une
image de qualité traditionnelle, sont leurs principales qualités juste
contrebalancées par le fait que l'achat soit moins sécurisé.
Acquisition de moins 150 m² habitables
72% des maisons construites font moins de 150m² habitables
(moyenne de 129m²), les CMI construisent des maisons nette-
ment plus petites (116m²). L'enquête permet de souligner égale-
ment que les terrains en lotissement sont en moyenne moitié
moins grands (905m²) que les terrains isolés (2281m²) pour un
prix en moyenne supérieur : environ 50.000 euros contre 40.000
euros.
Placement des énergies
En terme de placement des différents types d'énergies, l'enquête
montre une chute de pénétration de l'ordre de 8% pour le gaz
naturel et de 50% pour le fuel. L'électricité par effet Joule se main-
tient tandis que l'électricité en thermodynamique croit de 100%.
Les Cmistes placent 66% de chauffages électriques, soit le dou-
ble des maîtres d'œuvres et artisans en direct (35%). En revan-
che, ils affichent un fort retard sur l'offre thermodynamique.
- 6-
Choix des énergies et motivations des ménages
Le choix de l'énergie électrique est motivée, pour plus de 80% des
personnes interrogées, par :
- le budget d'installation moins cher et souvent compris dans le
prix de base des constructeurs,
- la prévision d'une hausse des prix moins élevée pour l'électricité
que pour les autres énergies,
- la simplicité d'utilisation (pratique, sans entretien…).
En ce qui concerne le gaz naturel, le coût de consommation moins
élevé ainsi que l'obligation de cette énergie sur certains lotisse-
ments et la qualité du confort obtenu restent prédominant. Enfin,
l'anticipation d'une hausse des prix de l'énergie permettant de ren-
tabiliser plus rapidement un investissement important ainsi que
les préoccupations écologiques, porte la thermodynamique1.
Sensibilité des ménages à l'écologie :
Les 2/3 des ménages déclarent une sensibilité forte ou très forte
à l'écologie. Cette sensibilité est très importante (81%) chez les
ménages qui choisissent le thermodynamique, importante (65%)
chez ceux qui choisissent l'Electricité et plus faible (55%) chez
ceux qui choisissent le Gaz ou ceux qui choisissent le Fuel (48%).
La motivation exprimée par les ménages sensibilisés est claire :
"la survie de la planète" et "laisser aux enfants une planète pré-
servée, un environnement vivable, pas une poubelle polluée". Le
mobile évoqué par les ménages peu sensibilisés est d'ordre éco-
nomique. L'enquête indique que la distinction entre les deux atti-
tudes est d'ordre culturelle et non pas générationnel ou économi-
que.
Pour une maison plus écologique…
A la question "En quoi votre maison aurait-elle pu être plus écolo-
gique ?", 41% des ménages citent le chauffage ou l'eau chaude
solaire, 25% parlent du thermodynamique et 10% évoquent les
récupérateurs d'eau de pluie. La majorité d'entre eux mettent en
avant des problèmes budgétaires pour justifier l'absence d'inves-
tissements écologiques dans leur maison.
Image écologique des différentes énergies :
L'électricité apparaît comme le mode de chauffage qui respecte le
plus les impératifs écologiques (70%), loin devant le gaz naturel
(27%). Les énergies fossiles semblent être devenues brutalement
des produits du passé, obsolètes pour l'avenir. Les solutions de
chauffage thermodynamiques sont sorties de la marginalité et
correspondent à des achats envisagés (surtout la géothermie)
malgré des investissements jugés encore trop lourds.
L'écologie, ou plus exactement la recherche d'économie et de
propreté énergétique, semble devenir un second pôle des nouvel-
les attentes des ménages, après celui constaté depuis quelques
années concernant la recherche de sécurité dans la ruralité.”
Source : Actu Environnement
Date : 16 janvier 2006
1NDLR : Chauffage thermodynamique = Pompe à chaleur
A CTUALITÉS
France
NOUVELLES OPÉRATIONS
OPÉRATIONS :
Champeau-en-Morvan : Le village innove et rénove
Samedi matin, les locaux rénovés de la mairie et de l'espace de
rencontres et de loisirs de Champeau-en-Morvan ont été inaugu-
rés officiellement par le maire, Maryse Bollengier, entourée de son
conseil municipal. Ce fut l'occasion de découvrir le nouveau
visage de tout un bâtiment communal mais également un sys-
tème de chauffage innovant : la géothermie, énergie encore
peu utilisée dans la région mais qui semble avoir un bel avenir
devant elle.Le choix du chauffage géothermique a suscité beau-
coup d'intérêt et de curiosité à l'heure où l'utilisation d'énergies
renouvelables s'impose par responsabilité citoyenne et souci de
développement durable, et rejoint les préoccupations plus immé-
diates liées à l'envolée du coût des énergies fossiles. (....)
Coût des travaux pour l'espace de rencontres et de loisirs :
138 341,42 € HT subventionnés à hauteur de 61 095,29 € par le
conseil général et de 3 000 € par le syndicat d'électrification de
Saulieu ; TVA : 27 114,92 € ; coût pour la commune : 76 943,03 €.
Coût des équipements : 11 737,41 € ; TVA : 2 300,53 € ; coût pour
la commune : 11 864,59 €.
La conception et la maîtrise d'œuvre ont été assurées par le cabi-
net d'architecture Correia et associés, l'agence SOCOTEC a
assuré le contrôle et le cabinet Enault le SPS. Les travaux ont été
réalisés par les entreprises Nicolas pour la maçonnerie, Lupke
pour l'assainissement, Espace couverture pour la couverture,
Bougenot pour la charpente, Mathey pour la menuiserie, Lourenço
pour la plâtrerie et la peinture, Toitot pour l'électricité, Berthiot pour
l'installation sanitaire, Air conditionné de l'est pour le chauf-
fage, Belin pour le carrelage, Marion, Beaune bureau et SICLI
pour les divers aménagements complémentaires.
Source : Le Bien Public
Date : 29 mars 2006
Bientôt un ensemble résidentiel innovant :
A Gruson (département du Nord), quatre nouvelles villas seront
chauffées par pompe à chaleur sur nappe phréatique.
“Trois forages à quarante mètres ont été faits : deux pour
pomper l’eau nécessaire et un pour renvoyer la nappe après
traitement. (...)
Reste que cette nouvelle source d’énergie pose la question de
l’accès aux nappes phréatiques captives. (...) Cette nouvelle forme
de consommation peut elle être étendue à tous, même si elle est
propre et non polluante? Pour le moment on dispose librement des
nappes, et la géothermie se développe un peu partout dans le
monde. Mais on imagine bien qu’un jour, les autorités se penche-
ront sur le sujet, pour en limiter l’accès. C’est déjà le cas en
Autriche et en Suisse”.
Source : La voix du Nord
Date : 26 février 2006
-7-
Le terrain économique favorise les énergies renouvela-
bles : la construction de pavillons HQE a commencé à
Torcy.
Tous seront équipés de la géothermie et de chauffe-eau solaire. A
Torcy les forages sont à 120 mètres de profondeur (le chantier
dispose d’une dérogation). (...) Les forages pour lesquels il faut
compter deux jours de travail, sont réalisés dans ce qui sera le
futur jardin des pavillons. “Mais rien se sera apparent et les loca-
taires pourront planter tout autour à leur guise” a expliqué Olivier
Geniault d’Eco Alternatives.
Source : Le Bien Public
Date : 24 février 2006
Construction de 55 maisons urbaines "CQFD" à Bourges
La ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité, Catherine
Vautrin, a visité jeudi dernier les travaux de construction des "
Villas urbaines de Bourges ", projet de logement social mené par
le groupe Jacob et l'architecte Christian Gimonet pour l'Office
public HLM de Bourges. Focus sur 55 villas urbaines à ossature
bois et…. certifiées CQFD (Coût, Qualité, Fiabilité et Délais) !
A l'heure du développement durable et de la "Maison à 100.000 €", le
groupe Jacob et l'architecte Christian Gimonet ont démarré fin
2005 à Bourges la construction de 55 villas urbaines à ossatures
bois d'une centaine de mètres carrés. Situé près du lac d'Auron,
ce projet - lancé par l'OPAC Bourges Habitat - regroupe 40 mai-
sons destinées à la location sociale et 15 à l'accession à la pro-
priété...
Au-delà du choix du matériau bois - régulateur thermique, écono-
mique à la construction, isolant phonique… -, l'architecte a ainsi
choisi de nombreux dispositifs pour diminuer les besoins énergé-
tiques : utilisation du solaire passif par l'intermédiaire des jardins
d'hiver, VMC double flux associés à des puits canadiens, cap-
teurs solaires pour l'eau chaude sanitaire… Un gain énergétique
de 30 % par rapport à une installation classique.
Source : Le journal de l’’environnement
Date : 22 février 2006
Et la maison de retraite devint géothermique...
Le maire de Segré a choisi pour sa future maison de retraite
la géothermie ». Avec ses 90 lits et ses 4.500 m2 habitables, la
maison de retraite sera un site pilote. Sur les toits 24 capteurs
solaires chaufferont l'eau des sanitaires et des sondes à 100
mètres sous terre ramèneront les calories, selon le principe
du chauffage géothermique : chauffant par le sol l'hiver et rafraî-
chissant gratuitement l'été. Coût de cette première nationale :
11, 2 millions d'euros, avec une aide financière partielle prove-
nant des subventions de l'ADEME. Le retour d'investissement
prévu est de neuf ans.
Source : La Nouvelle République
Date : 17 février 2006
A CTUALITÉS
France
L’école se chauffe à la géothermie
Pour remplacer trois classes en préfabriqué, la mairie de Maubec
se devait de construire une école en phase avec la notion de déve-
loppement durable. La mairie s’est alors penchée sur la géother-
mie. Avec à sa tête le maire, une délégation s’est rendue en Haute
Savoie pour visiter une installation semblable et est revenue très
convaincue. Le projet a ensuite été soutenu par EDF, le Conseil
Général de l’Isère et l’ADEME. Sur un coût d’installation de 130
000€, ces trois institutions ont donné tout de même 40%. de sub-
ventions. Il a fallu creuser 12 puits à 100 m de profondeur. La
pompe à chaleur est réversible.
Source : Le Progrès
Date : 3 janvier 2006
RÉSEAU DE CHALEUR
TVA à 5,5% sur les réseaux de chaleur :
Le Conseil des Ministres des Finances de l'Union Européenne
vient d'inscrire dans la directive TVA une mesure corrective
concernant les réseaux de chaleur, qui a pour conséquence l'ap-
plication du taux de TVA réduit à 5,5%. Le nouvel accord corrige «
l’oubli » de la précédente directive (1992) qui appliquait le taux
réduit de TVA sur les abonnements individuel s de gaz et d’électri-
cité mais ignorait l’énergie distribuée par les réseaux de chaleur.
Le texte original adopté le 14 février dernier autorise les Etats
membres à appliquer un taux réduit de TVA pour l’abonnement au
chauffage urbain dès qu'ils ont obtenu l'accord de la Commission
(article n°4 de la Directive 2006/18/CE).
Pour entrer en vigueur, il faut maintenant attendre que cette
mesure soit transposée dans le droit français, ce qui pourrait être
fait via un amendement au projet de loi actuellement soumis au
Parlement concernant le logement. L’effet serait alors rétroactif au
1 er janvier.
Cette mesure comporte un « impact social » important pour les
plus de 3 millions de foyers raccordés et est un encouragement à
la « promotion de sources d’énergie locale ».
Source : Communiqué de presse AMORCE, SEMHACH, FNSEM
Date : 2 février 2006
POLITIQUE DES RÉGIONS :
Plan climat de la Région Limousin
En élaborant son Agenda 21, la Région Limousin a fait le choix de
contribuer au plan d'actions mondial pour un développement dura-
ble. Ainsi, elle marque sa volonté à poursuivre ses actions de pré-
servation de ses ressources et de ses milieux naturels, et ses
actions au service du progrès économique et social régional.
Comme un des moyens d'affirmer cet engagement, la Région
Limousin lance la réalisation d'un " Plan Climat ", avec pour fina-
lité, une gestion cohérente et efficace des énergies et de la lutte
contre l'effet de serre.
-8-
Ce plan prendra en compte les actions déjà en cours d'élaboration,
et permettra la mise en œuvre de nouveaux engagements. Depuis
2000, la Région s'est engagée, en collaboration avec l'ADEME et
l'Etat, sur la maîtrise de l'énergie et le développement des éner-
gies renouvelables, au travers du PERLLES (programme énergies
renouvelables Limousin de lutte contre l'effet de serre), et le PRME
(programme régional de management environnemental).
Ainsi, la mise en œuvre d'actions de promotion et de sensibi-
lisation comme le réseau Espace Info Energie ou la conduite de
diagnostics énergies dans les collectivités, a permis d'obtenir des
résultats significatifs, tant en terme de conseils individualisés (500
contacts par an), que de nombre de dossiers.
Pour les particuliers, les principaux changements du règlement
concernent :
- de nouvelles modalités d'attribution et de paiement des aides,
dans un proche futur, par l'intermédiaire de chèques énergie non
cessibles, ce qui simplifie le traitement administratif des dossiers,
et augmente la lisibilité des aides de la Région dans le domaine ;
- le soutien à la géothermie utilisant des capteurs verticaux.
Pour les collectivités, les principaux changements de ce règlement
concernent :
- la mise en place d'un taux d'aide maximum identique à toutes les
énergies, "bonifiable " (+10%) selon le caractère remarquable du
dossier, défini selon six critères de développement durable ;
- le soutien à la géothermie utilisant des capteurs horizontaux
et verticaux ;
Parallèlement, le Conseil Economique et Social Régional mène
actuellement une étude sur la valorisation des énergies renouve-
lables en Limousin :
- visant à appréhender les possibiltiés d'évolution de la demande
en matière d'énergie et les potentiels du Limousin en matière
d'énergies renouvelables ;
- afin de proposer des pistes d'actions pour les acteurs qui auront
à en assurer la mise en oeuvre au niveau régional.
Source : http://www.cr-limousin.fr/
Date : 5 avril 2006
Les CCI se mobilisent pour les énergies renouvelables
A l'initiative de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie,
élus et permanents des chambres ont visité, le 24 janvier, 4 instal-
lations utilisant les énergies éolienne,bois-énergie, solaire thermi-
que et solaire photovoltaique afin de mesurer, avec l'aide des pro-
fessionnels concernés, l'impact actuel et possible à 5 et 10 ans de
chacune de ces énergies, ainsi que de la géothermie, sur l'éco-
nomie régionale. Le réseau consulaire aspire à être un relais
majeur pour transformer en richesse et en emplois les innovations
de ce secteur et à apporter son soutien aux projets régionaux.
A cet effet, il prépare, en partenariat avec le Conseil régional et
l'ADEME, des actions de structuration de la filière et de dévelop-
pement de marché, notamment dans le Tourisme.
A CTUALITÉS
France
Derrière l'éolien et son potentiel de près cle 2 milliards € d'inves-
tissements en région, les perspectives du solaire thermique et
photovoltaique se chiffrent en centaines de millions € sur la
période de déploiement du plan Face Sud (jusqu'à 2010) en région
Le bois-énergie a un potentiel développé en priorité dans les P-O
et la Lozère et s'étend à l'Hérault La géothermie, encore balbu-
tiante, pourrait bénéficier fortement des nouvelles réglementations
et du dynamisme de la démographie et de la construction en
région.
Source : La lettre T
Date : 5 avril 2006
POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE :
Crédit d’impôt : face au succès croissant des crédits
d’impôts, les taux sont relevés pour 2006
Concernant les installations d'équipements énergétiquement per-
formants, le taux pour les chaudières à basse température, indivi-
duelles ou collectives, utilisées pour le chauffage ou la protection
d'eau chaude est maintenu à 15%. Le taux pour les chaudières à
condensation, les matériaux d'isolation thermique et les appareils
de régulation de chauffage et de programmation des équipements
passe de 25% à 40% si ces équipements sont installés dans un
logement achevé avant le 1er janvier 1977. Ils doivent également
être installés dans les deux ans qui suivent l'acquisition du loge-
ment. Le taux est maintenu à 25% pour tous ces équipements s'ils
sont installés dans un logement de plus de deux ans. Dans tous
les autres cas, ces installations ne bénéficient pas de crédit d'im-
pôt.Concernant l'acquisition ou le raccordement d'équipements de
production d'énergie dans des habitations neuves ou anciennes,
les équipements utilisant une source d'énergie renouvelable
bénéficient désormais d'un taux de 50% de crédits d'impôt. Le
taux pour les pompes à chaleur géothermiques, air/eau et
air/air dont le coefficient de performance (COP) est supérieur
à 3 a été fixé à 50% en 2006. Les équipements de raccordement
à certains réseaux de chaleur alimentés par des énergies renou-
velables ou des installations performantes utilisant la cogénération
peuvent désormais donner lieu à un crédit d'impôt dont le taux est
fixé à 25%.
Pour rappel, les crédits d'impôts sont accessibles à tous. Ils sont
déduits de l'impôt sur le revenu mais ne dépendent pas du niveau d'im-
position et peuvent faire l'objet d'un remboursement partiel ou total. Les
taux 2006 cités précédemment s'appliquent aux dépenses payées
entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2009. Les propriétaires,
locataires ou occupants à titre gratuit dans la résidence principale peu-
vent bénéficier d'un crédit d'impôt à la condition qu'ils aient acquitté per-
sonnellement les dépenses. En ce qui concerne plus particulièrement
les habitations, le crédit d'impôts n'est possible que pour des travaux
de l'habitation principale. Il porte sur le prix des équipements et des
matériaux, hors main-d'œuvre.
Les équipements doivent être installés et facturés par un professionnel
qui établira la preuve à travers la facture que les équipements installés
donnent droit au crédit d'impôt. Toutes ces évolutions traduisent la
volonté déclarée de l'ADEME et du gouvernement d'inciter les Français
à investir de manière conséquente dans les énergies renouvelables
Source : Actu-Environnement
Date : 23 janvier 2006
-9-
François Loos se félicite du succès du crédit d'impôt en
faveur des énergies renouvelables et des économies
d'énergie
Dans un contexte où le prix du pétrole s'inscrit durablement à la
hausse, la mise en place au 1er janvier 2005 d'un crédit d'impôt au
taux majoré de 40 %, en faveur des équipements utilisant une
source d'énergie renouvelable et des pompes à chaleur a renforcé
l'attractivité des énergies nouvelles. D'après le bilan provisoire de
l'année 2005, le développement de ces nouvelles filières dans le
secteur domestique a connu un réel succès.
- Le marché du solaire thermique a connu en 2005 une forte pro-
gression avec une augmentation de plus de 70 % des ventes de
chauffe eau solaires. L'eau chaude solaire dans les bâtiments col-
lectifs suit également cette tendance. On assiste par ailleurs à un
véritable décollage du marché d'équipements plus récents, qui
assurent le chauffage et l'eau chaude sanitaire (systèmes solaires
combinés), et dont le volume des ventes a été multiplié par trois
en 2005.
- Le marché des appareils de chauffage au bois, dont les ména-
ges sont davantage équipés, connaît également une croissance
de l'ordre de 20 à 25 %, avec une progression significative des
poêles (+ 40%) et des chaudières à bois (+ 120 %).
- Le marché des pompes à chaleur géothermiques a connu
également une forte croissance, de l'ordre de 40%.
Au total, ce sont près de 450 000 foyers qui se seront équipés en
2005 d'équipements de production d'énergie renouvelable pour
leurs besoins de chauffage ou d'eau chaude sanitaire.
- De même, le taux de 25 % applicable aux chaudières à conden-
sation a permis d'augmenter le volume des ventes de ces équipe-
ments de façon significative : les ventes des chaudières à conden-
sation représentaient en 2004, 4% du marché total des chaudiè-
res, et en 2005, cette part de marché est désormais de 10%.
Le ministre souligne que le renforcement du taux du crédit d'impôt
à partir de 2006 (50 % au lieu de 40% pour les énergies renouve-
lables) permettra de poursuivre et de consolider la dynamique
ainsi engagée. Le développement de ce secteur sur le long terme
repose sur la qualité et la performance des équipements, exigen-
ces qui figurent déjà dans le dispositif fiscal et qui seront renfor-
cées en 2007, ainsi que sur la baisse des prix des équipements.
Source : www.industrie.gouv.fr
Date : 20 février 2006
Les professionnels du bâtiment ont dévoilé les princi-
pales évolutions de la nouvelle RT 2005
Afin d'honorer les engagements de la France dans le protocole de
Kyoto, le gouvernement s'est engagé dans la mise en œuvre du
Plan Climat, dont la validation a été effective en juillet 2004 et dont
un renforcement est attendu pour mi 2006 selon le ministère de
l'écologie. Sachant que le secteur du bâtiment représente à lui
seul 40% de la consommation d'énergie en France et 20% des
émissions de CO2, une réglementation spécifique a été mise en
place dans ce domaine : la réglementation thermique.
A CTUALITÉS
France
Elle porte sur les bâtiments neufs résidentiels et tertiaires et
vise à réduire les consommations d'énergie de 20% dans les
logements, 40% dans le tertiaire, et à limiter l'inconfort d'été
dans les locaux non climatisés.
Une première version de cette réglementation thermique a été
réalisée en 2000 (RT2000), mais conformément au programme
national de lutte contre le changement climatique, ses exigences
doivent être renforcées progressivement tous les cinq ans. La
RT2005 est en cours de validation auprès de la commission euro-
péenne et du Conseil d'état. La publication de ses textes d'appli-
cation est prévue pour février ou mars 2006 pour une application
repoussée au 1er septembre 2006. En attendant, quelques
informations concernant les évolutions de la RT2005 par rap-
port à la RT2000 ont déjà été présentées à l'occasion du
salon Interclima+elec Home & Building qui se tient actuelle-
ment au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris
jusqu'au 22 janvier 2006. La RT2005 demande désormais d'expri-
mer les consommations maximales des bâtiments en kWh par m2
et par an. Ces maxima varient dorénavant en fonction des zones
climatiques : par exemple en région PACA la consommation maxi-
male serait de 130 kWh/m2/an dans le cas de l'énergie électrique
mais de 250 kWh/m2/an en Ile-de-France. Globalement la
RT2005 renforcera les exigences de la RT2000, mais favorisera
surtout l'approche bioclimatique et laisse plus de place aux
énergies renouvelables. D'autre part, les consommations liées
au refroidissement et les installations d'énergies renouvelables
seront désormais prises en compte dans les calculs des valeurs
de référence. Un projet de création d'un label spécifique pour
les bâtiments utilisant à un certain pourcentage des énergies
renouvelables est en cours de discussion.
Selon la Direction Générale de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la
Construction (DGUHC) du Ministère de l'Equipement, des
Transports et du Logement, la RT2005 n'est qu'une étape pour
préparer la RT2010. Cette prochaine évolution est déjà pressen-
tie comme un saut technologique notamment par rapport aux
ponts thermiques. Zones localisées où la chaleur peut s'échapper
facilement, les ponts thermiques sont à l'origine d'une grande part
de la perte d'énergie de chauffage et créent des zones froides,
sources d'inconfort pour les occupants. D'ici 2010, il est probable
que la réglementation thermique demande la suppression de ces
ponts thermiques pour toute nouvelle construction.
Source : Le Journal de l’Environnement
Date : 24 janvier 2006
3 ans après son lancement, 80% des prêts FIDEME
sont accordés à des projets éoliens :
Outil créé en 2003 par l'ADEME et IXIS CIB, le Fonds d'investis-
sement de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie
(FIDEME) a déjà soutenu une quarantaine de projets dont une
majorité dans l'éolien, à l'image du parc de Bonneval.
Mars 2003, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de
l'énergie (ADEME) et IXIS CIB créent le Fonds d'investissement
de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (FIDEME) pour
accélérer les investissements dans le domaine des énergies
renouvelables et des filières de recyclage et de valorisation des
déchets. Basé sur un partenariat public-privé, cet instrument
financier propose une alternative aux aides publiques. Il est doté
de 45 M€ dont 15 M€ apportés par l'ADEME et 30 M€ par divers
établissements financiers.
-10-
Pour être accordé, le prêt FIDEME doit s'avérer indispensable au
bouclage du plan de financement des porteurs de projets puisque
sa vocation première est de consolider les fonds propres du pro-
moteur. Mais ce prêt ne peut pas dépasser 2,25 M€ par projet et
ne doit pas représenter un apport supérieur à 25% du coût total.
Par ailleurs, l'apport du promoteur doit représenter entre 10% et
20% du coût total du projet.
Enfin, le FIDEME est accordé à des projets qui mettent en œuvre
des technologies connues et éprouvées. Il ne s'applique en aucun
cas à des projets d'innovation. D'autres dispositifs financiers sont
prévus pour ce type de projet. C'est pourquoi, les experts techni-
ques et financiers de l'ADEME évaluent chaque projet suivant des
critères de rationalité environnementale. Ils vérifient que le projet
répond aux objectifs français de déploiement de l'électricité d'ori-
gine renouvelable et prennent en compte la capacité du promo-
teur du projet à mener à bien l'opération. En trois ans, le FIDEME
a permis de soutenir une quarantaine de projets dont 80% dans
le secteur de l'éolien.
Source : Le Journal de l’Environnement
Date : 19 mars 2006
HQE :
Les 5èmes Assises de la HQE :
“Déroulées selon la chronologie du processus de construction
d'un bâtiment, les 5èmes Assises nationales de la HQE qui se
sont tenues à Saint-Malo du 15 au 17 mars, ont permis de conso-
lider un bilan de dix ans d'apprentissage et les pistes de progrès.
Sur le thème ''Savoir faire de la HQE : de l'idée à l'usage'', sept
séances plénières et huit ateliers-débats ont privilégié les témoi-
gnages des maîtres d'ouvrage et d'œuvre, collectivités territoria-
les, bureaux d'études en environnement, entreprises de construc-
tion, exploitants, etc, afin de valoriser les dernières avancées de
la démarche. Dans un contexte tendu d'augmentation du coût des
énergies et de lutte contre l'effet de serre, la HQE® s'avère ni un
état ni un centre de recherche mais une dynamique d'entraîne-
ment. Sans conteste, elle constitue une valeur sûre dont la filière
construction s'est emparée. S'il est nécessaire d'étoffer la boîte à
outils, ses dix ans d'expérience ont créé un socle sur lequel on
peut désormais s'appuyer, y compris au niveau des politiques
publiques. Nouvelle étape aujourd'hui : faire avancer l'ensemble
de la filière au même rythme, depuis les aménageurs jusqu'aux
exploitants et aux usagers”.
Source : Le Journal de l’Environnement
Date : 18 mars 2006
A CTUALITÉS

France

PUBLICATIONS

Le groupe Ernst & Young vient de publier son indice d'at-

RAPPORT D’INFORMATION FAIT AU NOM DE LA DÉLÉGATION POUR L’UNION
EUROPÉENNE SUR LA POLITIQUE EUROPÉENNE DE L’ÉNERGIE
Rapport du sénateur Aymerie de Montesquiou
Rapport n°259 du 15 mars 2006
LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’ÉNERGIE ET LA SÉQUESTRATION DU
DIOXYDE DE CARBONE : ASPECTS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES
Rapport de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix
Scientifiques et Technologiques n° 2965
Rapport remis par M. Christian Bataille et M.Claude Birraux députés
le 15 mars 2006.
RAPPORT SUR LA CONSOMMATION D’ÉLECTRICITÉ PRODUITE À
PARTIR DE SOURCES D’ÉNERGIE RENOUVELABLE EN FRANCE
Rapport fait en application de l’article 3 de la directive n°
2001/77/CE du 27/09/2001.
Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
Mars 2006
tractivité économique des pays pour les énergies renou-
velables. Ce classement mis à jour tous les 3 mois donne aux
professionnels de la finance et de l'investissement des infor-
mations sur les conditions régnant dans les pays et sur la per-
tinence de lancer des projets. L'indice calculé par Enrst &
Young représente essentiellement l'éolien mais prend égale-
ment en compte le solaire et la biomasse.
Ce classement est toujours dominé par l'Espagne suivie
des Etats-Unis, de l'Allemagne et du Royaume-Uni. On
constate également une progression des pays hors de
l'Europe avec la 5ème place de l'Inde, la 9ème place ex æquo
pour la Chine et le Canada.
La France se classe 7ème, récemment doublée par l'Italie.
Le rapport rappelle la forte hausse du parc éolien en 2005
mais note aussi le décevant appel d'offre on-shore et l'impos-
sibilité d'atteindre l'objectif de 10 000 MW pour 2010. " La
France attire les investisseurs avec des acteurs mondiaux de
l'énergie se groupant en joint-venture avec des développeurs
français. Le pays a un excellent potentiel éolien, un bon tarif,
mais la programmation des parcs reste un problème ".
Espérons que les Zones de Développement Eolien et la circu-
laire destinée aux préfets lèveront ces freins.
www.ey.com/renewables

GÉOTHERMIE : 5 MILLIARDS D’ANNÉES D’ÉNERGIE DEVANT NOUS

Architecture à vivre
n°28, Janvier-Février 2006 Toutes ces publications sont disponibles au CITEG
Dossier proposé par Eric Justman geothermie-citeg@brgm.fr

Naissance d’une nouvelle revue consacrée à la géothermie :

GÉOTHERMIE SOULTZ
N°1, TRIMESTRE 1

Publiée par le GEIE “Exploitation Minière de la Chaleur”

Revue trimestrielle
Courriel : geothermie@soultz.net

-11-
A CTUALITÉS
France
Du nouveau du côté des acteurs ...
Crédit Agricole se positionne en matière d'environ-
nement
L'établissement précise dans un communiqué que son offre, qui
s'adresse aux professionnels ainsi qu'aux particuliers, sera pro-
gressivement diffusée au sein de son réseau de Caisses régio-
nales à compter de la mi-2006. Crédit Agricole compte notam-
ment proposer des aides au financement pour les particuliers
choisissant les énergies renouvelables (solaire, bois, géother-
mie). Enfin, Crédit Agricole compte faciliter le développement de
PME issues du secteur des énergies renouvelables en allouant
un fonds minimum de 80 millions d'euros, en vue d'investir dans
des entreprises du secteur des énergies renouvelables.
Source : http://www.actualites-news-environnement.com/
Date : 07 avril 2006
Les promoteurs des ENR se fédèrent
Cinq associations ou groupements professionnels viennent de
créer l’association Qualit’ENR. Cette structure a pour but de
fédérer autour d’une démarche qualité les entreprises qui instal-
lent des équipements utilisant les énergies renouvelables.
L’ADEME lui transfère la propriété de l’appellation Qualisol.
L’association a pour but de développer des démarches similai-
res dans les domaines du photovoltaïque, du bois-énergie et de
la biomasse mais aussi de structurer les différentes filières. Les
associations à l’origine sont le CAPEB (Confédération de
l’Artisanat et des petites entreprises du bâtiment) , Enerplan
(association professionnelle de l’énergie solaire), l’UCF (Union
Climatique de France), l’UNCP (Union Nationale Couverture
Plomberie) et le SER (Syndicat des Energies Renouvelables).
Source : La lettre de l’environnement, n°397
Date : 30 janvier 2006
La géothermie dopée au solaire
L’entreprise Mulato-Dominguez propose de récupérer l’énergie
solaire l’été pour la stocker et la valoriser pendant les périodes
froides. Difficile toutefois pour le moment de chiffrer les écono-
mies. L’opération pilote qui se monte en Cerdagne sur une mai-
son de 200m² doit justement servir à évaluer les résultats du
couplage, afin d’optimiser les dimensionnements des forages
(qui servent aussi à renvoyer l’énergie solaire dans les roches)
et des pompes à chaleur qui fonctionneront dans cette configu-
ration.
Source : La lettre de l’environnement, n°399
Date : 27 février 2006
Le groupe Muller s’empare de France Energie
Le leader européen du chauffage annonce l’acquisition à 100%
du capital de la société France Energie, spécialiste de la pompe
à chaleur. Muller (marques Airelec, Applimo, Noirot, Campa...)
entre sur le marché des pompes à chaleur !
« Avec l’acquisition de France Energie, nous élargissons notre
offre et renforçons notre position sur le marché du confort »,
déclare Michel Morice, directeur commercial du groupe. Basée
à Laval (53), France Energie fabrique depuis 25 ans des pom-
pes de haute technologie destinées aux marchés de l’industrie,
du tertiaire et du résidentiel.
« Le savoir-faire et la maîtrise de France Energie dans la
conception et la fabrication, nous permet de marquer notre
entrée sur ce nouveau marché », poursuit Michel Morice, avant
-12-
d’ajouter : « C’est également pour le groupe, l’opportunité d’in-
troduire de manière accélérée une gamme de produits adaptée
à la demande de nos clients ».
Source : Bati-actu
Date : 17 février 2006
Géothermie Haute Performance
France Géothermie vient de présenter au salon Interclima son
nouveau générateur CHE (Chauffage Haute Efficacité) qui se
distingue par des performances inégalées en matière de rende-
ment. L’appareil fournit une eau dont la température peut attein-
dre 65°C alors que la géothermie fonctionnait jusqu’à présent en
basse température. Notons aussi que le coefficient de perfor-
mance de ce générateur atteint 5,21 dans le cas d’un plancher
chauffant avec une eau à 30-35°C sur nappe phréatique.
Source : La lettre de l’environnement, n°397
Date : 30 janvier 2006
Géothermie: l'Ile de France toujours pionnière
L'un des premiers réseaux de géothermie français, qui dessert
20.000 foyers (soit l'équivalent de 45.000 personnes) sur les
communes de L'Haÿ-les-Roses et Chevilly-LaRue (Val-de-
Marne), vient de fêter ses 20 ans. La société d'économie mixte
Semhach, dispose de 34 puits de production en région pari-
sienne, le Val de Marne faisant figure de département pilote
avec 16 puits. "Grâce à notre réseau de L'Haÿ-les-Roses,
Chevilly-Larue, Villejuif, nous pouvons affirmer avoir évité
45.000 tonnes de gaz à effet de serre par an, soit l'équivalent de
la pollution de 14.000 voitures”, déclare Michel Andrès, directeur
général de Semhach.
Source : Actu-Environnement
Date : 30 janvier 2006
Vaillant Group dépasse ses objectifs
Le spécialiste des technologies de chauffage a enregistré une
progression de son chiffre d’affaires de 11% sur les neuf pre-
miers mois de l’année, à 1,274 Md€. Des résultats supérieurs à
ses attentes ! Par segment, l’activité chauffage progresse de
11%, à 1,247 Md€. Outre une croissance des ventes des chau-
dières murales et des chauffe-eau à gaz, l’activité «Energies
Renouvelables» augmente également, avec les pompes à cha-
leur (+47%).
Source : Bati-actu
Date : 30 janvier 2006
A CTUALITÉS
Europe
C OMMISSION E UROPÉENNE A NGLETERRE
F EDARENE I SLANDE
A LLEMAGNE I TALIE
Inauguration de la maison des Energies
Renouvelables à Bruxelles :
L’inauguration a eu lieu le 22 mars dernier devant la présence de 250
personnes dont le Président de la Commission Européenne José
Manuel Barroso. Cette maison qui se veut le lieu de la promotion des
énergies renouvelables en Europe est chauffée par une une pompe
à chaleur reliée à 4 sondes géothermiques profondes de115m. La
puissance installée totale est de 25 kW. Cette installation, complé-
tée par du solaire thermique et photovoltaïque est l’aboutissement
d’une collaboration européenne : pompe à chaleur autrichienne, forage
belge, le tout conçu par des allemands.
Source : European Geothermal Energy Council : www.egec.org
Date : 22 mars 2006
C OMMISSION EUROPÉENNE
Législations sur les CFC :
Utilisés pour remplacer les CFC qui détruisaient la couche
d'ozone, les gaz fluorés impliqués dans l'effet de serre devraient
voir leur usage réduit et dans certains cas interdits par deux légis-
lations européennes. Sur la base d'une proposition faite par la
Commission en août 2003 visant à réduire de près d'un quart les
émissions de gaz à effet de serre fluorés d'ici à 2010 pour s'acquit-
ter des obligations qui lui incombent au titre du protocole de Kyoto,
le Parlement européen et le Conseil sont parvenus, le 31 janvier
dernier, en conciliation, à un accord pour réduire les émissions des
gaz à effet de serre fluorés.
Le Parlement a ainsi adopté deux législations pour réduire leur
usage et dans certains cas les interdire. L'une porte sur un règle-
ment général applicable à l'ensemble des gaz fluorés couverts par
le Protocole de Kyoto, alors que l'autre concerne les systèmes de
climatisation des voitures. (...)
Le règlement définit les obligations à respecter pour la récupéra-
tion des gaz pour divers équipements tels que les circuits de refroi-
dissement, les conditionnements d'air, les pompes à chaleur, les
systèmes de protection anti-incendie et les extincteurs.
La directive entrera en vigueur vingt jours après sa publication au
Journal Officiel et les États membres disposeront de 18 mois pour
les transposer en droit national. Le règlement entrera en vigueur
20 jours après sa publication au Journal Officiel et sera d'applica-
tion un an plus tard, sauf pour les interdictions avec effet immédiat.
Source : http://www.actu-environnement.com/ae/news/1645.php4
Date : 10 avril 2006
-13-
S UISSE
R ÉGIONS EUROPÉENNES
Les régions européennes pour l’efficacité énergé-
tique et le développement des sources d’énergies
renouvelables.
Reconnaissant le rôle crucial de l'énergie dans le développement
économique et l'environnement en Europe et,
Comprenant la contribution importante des énergies durables à un
développement économique et environnemental réussi et,
Agissant en toute responsabilité pour les générations futures et en
partenariat avec d'autres régions dans toute l'Europe,
Nous soussignés, les Conseils Régionaux et Locaux, nous som-
mes engagés à accroître la part de nos sources d'énergie renou-
velable et à renforcer l'efficacité énergétique dans nos régions res-
pectives. Nous sommes convaincus que les sources d'énergie
renouvelable et l'efficacité énergétique sont les pierres angulaires
du développement durable parce qu'elles contribuent à la protec-
tion de l'environnement et du climat, à la création d'emplois locaux,
à la croissance économique, à la sécurité des approvisionnements
énergétiques, à notre indépendance face aux fluctuations des prix
de l'énergie ainsi qu'à la cohésion sociale et à l'innovation.
Reconnaissant l'importance de l'action locale et régionale pour
assurer un développement durable, nous favorisons à notre
niveau l'efficacité énergétique et les sources d'énergie renouvela-
ble dans nos propres bâtiments, installations et sites ainsi qu'au-
près des citoyens, des municipalités et des entreprises de nos
régions.
Fortement conscients du changement climatique, de notre dépen-
dance croissante vis-à-vis des énergies fossiles importées et de
l'impact de ces dernières sur notre environnement et nos écono-
mies, nous faisons appel à d'autres régions européennes, mais
aussi aux gouvernements locaux et nationaux ainsi qu'aux institu-
tions européennes pour nous unir afin d'assurer la qualité et la
durabilité de notre futur énergétique!
Back ground et objectifs
La déclaration, en tant que document politique, doit être signée par
la personne en charge des relations extérieures c-à-d le Président,
le Vice-président ou un Ministre régional Le but de la Déclaration
"Les régions européennes pour l'efficacité énergétique et le déve-
loppement des sources d'énergie renouvelable est :
- augmenter la visibilité de l'engagement et les activités des
régions européennes dans le secteur de l'efficacité énergétique et
des sources d'énergie renouvelable.
- encourager et motiver les régions qui n'ont pas encore établi
d'objectifs chiffrés de la faire dans le futur
Cette initiative a été lancée dans le cadre du projet EIE "RES-e
Regions" coordonné par O.Ö. Energiesparverband en collabora-
tion avec la FEDARENE.
Source : FEDARENE Info n°29
Date : Printemps 2006
A CTUALITÉS
Europe
A LLEMAGNE
Les énergies renouvelables soutiennent-elles
vraiment l'économie allemande ?
D'après le ministre de l'environnement Sigmar Gabriel, le
secteur des énergies renouvelables emploie 170.000 per-
sonnes, et pourrait en employer 300.000 d'ici 2020.
(…)Cependant, le syndicat des industriels de l'énergie cri-
tique le coût du soutien aux énergies renouvelables. En
effet, le soutien aux énergies renouvelables (loi EEG)
coûte chaque année plusieurs milliards d'euros aux
consommateurs. De plus, ce soutien menacerait d'autres
emplois dans des branches énergétiques plus rentables.
D'après Michael Fuchs (CDU), les consommateurs paient
2,7 milliards d'euros pour les subventions dans le domaine
de l'éolien. D'apres Sigmar Gabriel, les effets positifs sont
prédominants : le soutien de l'électricité écologique par la
loi EEG coûte a un ménage de 3 personnes 1,50 euros par
mois, ce qui constitue une contribution défendable. De
plus, il faut encore utiliser l'énorme potentiel économique
lié aux énergies renouvelables, ce qui nécessite de grands
efforts de recherche. Sigmar Gabriel veut mettre en place
une nouvelle loi pour favoriser la production de chaleur
issue des énergies renouvelables, mais attend les directi-
ves européennes concernant le chauffage et le refroidisse-
ment.
Sources : Handelsblatt
Date : 23/03/2006
Coopération entre la recherche et l'industrie en
Rhénanie du Nord-Westphalie pour la production d'élec-
tricité a partir de géothermie.
La plus grande centrale géothermique allemande doit être
construite dans le Brandenbourg avant 2010, avec des unités de 2
a 3 MW et une puissance totale d'environ 25 MW électrique. 250
millions d'euros vont être investis pour produire de l'électricité a par-
tir de la chaleur terrestre située a 5000 m de profondeur.
Une étude du Bundestag estime que le potentiel théorique de la
géothermie en Allemagne pourrait couvrir la moitie des besoins en
électricité. Cependant, les risques d'exploitation et les coûts élevés
réduisent la mise en valeur de ce potentiel. Le centre de géother-
mie de Bochum (GeothermieZentrumBochum), qui concentre le
savoir-faire du RWTH d'Aix-la-Chapelle, des Fachhochschule de
Bochum et de Gelsenkirchen dans un Institut de recherche appli-
quée commun, va contribuer a la partie technique et scientifique du
projet.
Ce centre interdisciplinaire de sciences naturelles et de sciences de
l'ingénieur, et a été soutenu par l'initiative du Land appelée Energies
du Futur. Ce projet est non seulement innovant par sa taille, mais
aussi par son financement. Celui-ci se fait sur une base privée, avec
la création d'une filiale ENRO Géothermie AG avec un capital de
base de 0,5 millions d'euros. La construction doit débuter en 2006.
-14-
L'investissement dans une centrale géothermique est lié a la néces-
sité de remplacer la moitié des centrales allemandes dans les 20
prochaines années, du fait de leur âge.
De plus amples informations sont disponibles aux adresses
http://www.fh-bochum.de/geothermie/ et http://www.enro.de
Source : Depeche idw, communique de presse de la Fachhochschule
Bochum
Date : 24 février 2006
L'Allemagne maintient son avance dans les énergies
renouvelables
En 2005, elles ont représenté 4,6% de la consommation primaire
d'énergie contre 4% en 2004. Elles représentent même aujourd'hui
plus de 10% de la production électrique. Les énergies renouvela-
bles continuent de se développer en Allemagne, où elles ont repré-
senté l'an passé 4,6% de la consommation primaire d'énergie
contre 4% en 2004, selon des statistiques fournies jeudi par le
ministère de l'Environnement. Le pays a ainsi déjà dépassé l'objec-
tif de 4,2% qu'il s'était fixé à l'horizon 2010, a indiqué le ministère
allemand de l'Environnement. Berlin affiche officiellement l'objectif
de produire en 2020 quelque 20% de son courant à partir du vent,
du soleil, de l'eau ou de la biomasse.
Le ministre de l'Environnement, le social-démocrate Sigmar
Gabriel, a même jugé possible d'aller jusqu'à 25%.C'est pour l'élec-
tricité que la part est la plus importante: les énergies renouvelables
ont représenté l'an passé 10,2% de la production, soit 62 milliards
de kilowatts/heure, après 9,4% en 2004. L'éolien (4,3%) reste la
source d'énergie privilégiée pour fournir de l'électricité, suivi de l'hy-
draulique, de la biomasse et du photovoltaïque. Le gouvernement
entend également mettre l'accent sur l'usage des renouvelables
pour le chauffage. Leur part dans ce domaine était de 5,4% en
2005. "Nous travaillons à une loi qui soutiendrait la production de
chaleur à partir des énergies renouvelables", a indiqué Michael
Müller, secrétaire d'Etat du ministère de l'Environnement cité dans
le communiqué.
Source : Le Moniteur Expert
Date : 16 février 2006
Angleterre
Geothermal Energy for London Apartments
(De l’énergie géothermique pour des appartements londonniens)
C’est une première en Angleterre : une nouvelle future résidence
de 26 appartements sera chauffée par une pompe à chaleur
reliée à des pieux énergétiques.
Cette opération entre dans le cadre de la nouvelle stratégie du
maire de Londres qui souhaite augmenter la part des renouvela-
bles dans le mix énergétique de sa ville.
Source : www.azobuild.com
Date : 12 janvier 2006
 A CTUALITÉS

Europe
HONGRIE
Enex signs a cooperation agreement for exploration
and construction of a geothermal power plant in
Hungary
(La compagnie Enex a signé un contrat de collaboration pour la
construction d’une centrale géothermique en Hongrie)
Enex en partenariat avec la société hongroise (gaz et pétrole)
Mol ainsi qu’avec des investisseurs australiens (Vulcan) ont
établi un consortium afin de construire une future centrale dont
la puissance installée devrait se situer entre 2 et 5 MW.
L’étude initiale faite par ENEX étant achevée, le consortium
s’apprête à investir 18,3 M€ afin de commencer la construction
de la centrale au début de l’année 2007.
Source : www.mol.hu
Date : 7 mars 2006
ISLANDE
Alcoa & Iceland Study Geothermal-Powered Smelter for
North Iceland
(La compagnie Alcoa et l’Islande envisage la géothermie pour alimen-
ter une fonderie d’aluminium dans le Nord du pays)
Pour la première fois en Islande l’implantation d’un nouveau
site industriel (proche d’Husavik) pourrait se décicer grâce à
l’existence de la ressource géothermale. C’est ainsi que le
Ministre de l’Industrie et du Commerce islandais a tenu à pré-
senter le projet commun d’Alcoa et de l’Islande, en insistant
particulièrement sur l’importance de développer les énergies
renouvelables pour renforcer l’économie du pays. Le vice-
Président d’Alcoa a voulu lui retenir l’originalité du projet ; ce
serait en effet la première fonderie au monde à reposer sur ce
principe.
Source : Renewable Energy Access
Date : 7 mars 2006
nière décennie, dont une part importante de sources primaires
d'origines fossiles (88% du total). Entre 2000 et 2004, l'impact des
sources renouvelables a augmenté de 2,3 millions de tep passant
de 7,7 a 8,4% de la consommation nationale. La production hydro-
électrique domine (45% de la consommation de sources renouve-
lables) suivie de la consommation de bois et de biomasse (25%)
et de la géothermie (9%).
Source : Actu-Environnement
Date : 14 février 2006
PAYS BAS
Geothermal Energy in The Hague
TNO Built Environment and Geosciences, le sevice géologique
national des Pays-Bas en collabration avec la municipalité de La
Hague ont étudié la faisabilité d’utiliser la géothermie pour alimen-
ter les réseaux de chaleur existants de la ville. Des études ont été
menées sur les deux principaux aquifères de la région : le plus
profond (3000 -3500m), le Buntsandstein (Trias germanique) avec
une température de 115°C et les grès de Rijswijk (2000 - 2400 m)
dont la température attendue est proche de 75 - 80°C. Les pre-
miers résultats indiquent que l’exploitation des grès de Rijswijk est
nettement plus envisageable que celle du Buntsandstein dont
les caractéristiques (notamment la transmissivité) sont inadap-
tées.
L’étude conclut sur la possible utilisation de la géothermie notam-
ment dans la partie sud-ouest de la Hague, après que de nouvel-
les études soient lancées.
Source : TNO Geo Information
Date : mars 2006
SUISSE
Création de l'organisation faîtière Géothermie :

Italie “En créant l'organisation faîtière GEOTHERMIE.CH, la Société

suisse pour la géothermie (SSG) entend faire connaître l'intérêt de
L'Italie reste encore en retard en terme de consommation l'utilisation de l'énergie géothermique et développer sa mise en
d'énergies renouvelables. réseau sur la scène énergétique suisse. Elle souhaite en outre
encourager la mise en oeuvre des progrès techniques et sensibi-
Le nouveau rapport "Ambiente Italia" de Legambiente synthétise liser le marché aux applications géothermiques. Tandis que l'on
les limites du secteur énergétique, qui dans les dernières années, cherche à résoudre les questions du CO2 et de la sécurité de l'ap-
a accumulé un retard important par rapport à d'autres pays. L'Italie provisionnement à long terme, la géothermie gagne en impor-
paie "l'affaiblissement de l'efficacité énergétique de l'industrie et le tance: la chaleur, source d'énergie renouvelable qui ne dépend ni
retard important de l'efficience de la production d'énergie". du climat ni des saisons, permet de chauffer des bâtiments au
L'intensité énergétique de l'industrie manufacturière est inférieure moyen de pompes à chaleur, sans émettre de CO2.
a la moyenne européenne. L'inefficacité du système électrique
nationale en est la cause principale "le rendement du parc ther- Le stock souterrain de chaleur, exploité grâce à des sondes géo-
moélectrique de la moyenne européenne (UE à 15) entre 1999 et thermiques et à des géostructures, permet en outre de refroidir les
2003 est passe de 39 a 48% tandis que celui de l'Italie est resté a bâtiments en été. Il est également possible de produire de l'élec-
39-40%. Un facteur influant est le fait que près de 40% du gaz tricité en ayant recours au procédé "Hot Dry Rock".
naturel utilisé dans la production énergétique ne soit pas utilisé par
des cycles combinés". Les activités de la SSG ont contribué à développer la géothermie
La consommation énergétique a augmenté de 14% dans la der- en Suisse de façon réjouissante.
-15-
A CTUALITÉS

Europe

L'énergie thermique s'est ainsi imposée comme alternative dans le
domaine de l'énergie, notamment grâce aux différents projets
menés par les experts de la SSG, à la formation et au perfection-
nement des planificateurs, des maîtres d'ouvrage et des autorités
ainsi qu'aux activités de la société relevant de l'assurance-qualité.
En fondant GEOTHERMIE.CH, la SSG met en place une organi-
sation faîtière assortie de structures professionnelles et dont la
fonction première est d'assurer le lien entre le monde des spécia-
listes et la collectivité.
La nouvelle organisation fait partie du réseau SuisseEnergie et a
son siège à Frauenfeld. Elle est dirigée par M. Roland Wyss, géo-
logue. Le centre de recherche pour la géothermie (CREGE) à
Neuchâtel participe activement à la nouvelle organisation au titre
de centre de compétence pour la recherche appliquée. La coordi-
nation des activités de recherche reste entre les mains de l'Office
fédéral de l'énergie (OFEN). Le programme de recherche
"Géothermie" de l'OFEN est dirigé par M. Rudolf Minder, qui a
récemment remplacé M. Harald Gorhan à la tête du projet.
Source : http://www.news.admin.ch/NSBSubscriber/message/fr/4649
Date : 11 avril 2006
Les pompes à chaleur s'imposent sur le marché suisse
"Les entreprises qui réalisent des forages géothermiques affichent
complet jusqu'à Pâques 2006. Elles n'ont jamais eu autant de
réserves de travail", explique Fabrice Rognon, responsable des
domaines chaleur ambiante, cogénération et froid à l'Office fédé-
ral de l'énergie. Le succès en matière de pompes à chaleur
comme dispositif de chauffage se confirme.
Les chiffres de l'année dernière ne sont pas encore connus, mais
une tendance se dessine déjà: "Au dernier trimestre 2005, on
devrait enregistrer une croissance de 25 à 30% par rapport à la
même période de l'année précédente", note Fabrice Rognon. En
2004 déjà, une construction neuve sur deux optait pour la pompe
à chaleur. Près de 10000 systèmes ont été installés en 2004, soit
une progression de 12,9% par rapport à l'année précédente. (...)
Succès grandissant des pompes à chaleur et restrictions budgétai-
res obligent, l'Office fédéral de l'énergie prévoit de diminuer son
soutien au Groupement promotionnel suisse pour les pompes à
chaleur, une association faîtière chargée notamment d'informer le
public, de former les professionnels et d'assurer la qualité. Le bud-
get annuel pourrait diminuer de 10 à 15%, à environ 800000-
900000 francs. (...)

Première année d'activité du CREGE à Neuchâtel :un Source : Le Temps

centre de recherche pour soutenir le développement de Date : 10 janvier 2006
la géothermie en Suisse

Afin de stimuler le développement de la recherche et des investis-

sements relatifs à la géothermie, source d'énergie prometteuse,
un Centre de recherche en géothermie (CREGE) a été établi à
Neuchâtel. Fondé le 19 novembre 2004 sous la forme d'une asso-
ciation à but non lucratif, le CREGE réunit aujourd'hui 38 membres
représentant des institutions publiques et privées. Placé sous
l'égide de la Société Suisse pour la Géothermie (SSG), le CREGE
est actif dans trois domaines essentiels: recherche appliquée, pro-
motion et formation ainsi que conseil et expertise. (...)

Le CREGE bénéficie notamment du soutien important de trois par-

tenaires: L'Université de Neuchâtel (UNINE), représentée par
l'Institut de géologie et d'hydrogéologie; Groupe E (anc.
Groupe EEF.ENSA), qui soutient le CREGE dans la recherche
appliquée. Quant à Energie Ouest Suisse (EOS), elle soutient le
CREGE dans le domaine de la formation.

Contact :
Le Président et le Directeur du CREGE peuvent être joints aux numéros
suivants entre 9h et 17h:
Dr. François-D. Vuataz: tél. 032 718 26 92 – mobile: 079 222 38 75
Dr. Jacques Rognon: tél. 032 842 47 26 – mobile: 079 213 78 17

Source : Communiqué de presse du CREGE

Date : 23 février 2006

-16-
A CTUALITÉS

Europe

P UBLICATIONS

5ÈME BAROMÈTRE EUROPÉEN DES ENERGIES RENOUVELABLES

Observ’ER, Eurec,Eufores, Institut Josef Stephan et Systèmes Solaires.
janvier 2006

“Cette nouvelle édition du Baromètre européen des énergies renouvelables confirme

que l’Union européenne dans son ensemble n’a pas encore pu adopter toutes les poli-
tiques nécessaires à l’atteinte de l’objectif, ambitieux mais réaliste, d’une contribution
de 12 % des EnR à la consommation d’énergies primaires. Malgré quelques progrès
spectaculaires en valeur absolue dans certaines filières comme l’énergie éolienne,
l’absence de maîtrise des consommations a pour conséquence une stagnation de la
part relative des EnR. Il apparaît plus que jamais comme l’indispensable complémen-
tarité entre sobriété et efficacité énergétique d’une part et développement des éner-
gies renouvelables d’autre part”.

EU ENVIRONNEMENT-RELATED INDICATORS 2006

Commission Européenne : Direction Générale de l’Environnement
février 2006

Depuis près de 30 ans la Commission européenne a adopté un grand nombre

de mesures en vue de protéger et d’améliorer l’environnement des Européens.
Ce fascicule de 8 pages présente les résultats liés à dix indicateurs qui relèvent
de six programmes cadres européens autour des thèmes suivants : change-
ments climatiques, faune et flore, environnement, santé et qualité de vie, biodi-
versité.
Source : http://europa.eu.int

ATTITUDE AU SUJET DE L’ÉNERGIE :

Commission Européenne : Eurobaromètre spécial
Janvier 2006

Le 18 juillet 2005, la Commission a lancé une campagne de quatre ans de sen-

sibilisation de l’opinion publique à l’utilisation durable de l’énergie. Cette action
visait à contribuer au succès
de la politique énergétique de l’UE face à ces nouveaux défis, plus particulière-
ment ceux qui avaient été soulignés dans le Livre Vert de 2000 sur l’efficacité
énergétique. Dans cette perspective, la Commission européenne a réalisé le
présent sondage Eurobaromètre dans les 25 Etats membres, les pays candidats
et adhérents 2 auprès de 29 430 personnes.

Source : http://europa.eu.int/comm/public_opinion/archives/ebs/ebs_247_fr.pdf

Toutes ces publications sont disponibles au CITEG

geothermie-citeg@brgm.fr.

-17-
A CTUALITÉS
Monde
A RMÉNIE E TATS -U NIS
C ANADA N OUVELLE Z ÉLANDE
C ARAÏBES P HILIPPINES
Global geothermal production to increase by 50%
La production d’électricité par géothermie devrait doubler sa
croissance d’ici à 2010 selon des estimations revues à la
hausse par rapport à 2004. Les premiers chiffres annoncés ont
été ré-estimés à 13500 MW au lieu de 10700 MW. En plus des
Etats-Unis, les Philippines et l’Indonésie prévoit une crois-
sance plus importante que prévue de leur capacité installée.
Par ailleurs, le Canada est en passe de rejoindre le groupe de
pays producteur d’électricité géothermique alors que de nom-
breux projets sont en cours en Islande, Iran, Nouvelle Zélande,
Nicaragua, Djibouti, Ethiopie, Ouganda ou Kenya.
Source : http://geo-energy.org
Date : février 2006
ARMÉNIE
Jermaghbyur geothermal power plant expected to be
put into operation in Armenia in 2008-2009
Une étude financée par la Banque Mondiale visant à diversifier
les ressources énergétiques de l’Arménie a abouti à l’identifi-
cation de ressources géothermales qui devrait aboutir à la
mise en place d’une centrale de production d’électricité géo-
thermique unique dans la région d’ici à 2008-2009. L’étude de
faisabilité a conduit à dessiner un projet de centrale reposant
sur 6 puits de 2,5 km de profondeur dont la capacité installée
totale serait de 150 MW.
Source : Arka News Agency
Date : février 2006
CANADA
Géothermie - Le manteau chaud de la Terre : Une
énergie renouvelable et fiable
Puiser à même le sol pour chauffer un bâtiment. Voilà la base
de la géothermie.Le principe reste peu répandu dans la pro-
vince; pourtant, il n'en reste pas moins un système fort efficace
qui, de façon générale, peut répondre à près de 100 % des
besoins de chauffage. Actuellement, le principal frein à la mise
en place d'un tel système relève des coûts d'installation. A
court et à moyen terme, il n'est pas rentable de recourir à un
tel procédé pour de modestes projets immobiliers résidentiels.
-18-
On estime qu'il peut s'écouler approximativement une
quinzaine d'années avant de le rentabiliser. "Les entrepri-
ses se tournent plus vers la géothermie que le secteur rési-
dentiel. Pour eux, la rentabilité arrive plus rapidement en rai-
son de la superficie de leurs bâtiments". Attendant toujours la
stratégie énergétique promise par le gouvernement du
Québec, la Corporation des entreprises en traitement de
l'air et du froid (CETAF) -- dont plusieurs membres se spé-
cialisent dans la géothermie -- continue pour sa part de
demander l'appui du gouvernement afin d'aider les entrepre-
neurs à promouvoir et installer des systèmes géothermiques.
La CETAF propose depuis près d'un an un partenariat
public-privé (PPP) afin de faciliter l'implantation de systè-
mes géothermiques. La présidente de la CETAF, France
Sergerie, affirme : "Un partenariat comme celui-là dynamise-
rait l'industrie. Cela permettrait d'installer à des coûts moins
élevés un système dont, au bout du compte, l'ensemble de la
collectivité pourrait tirer des bénéfices. Si les coûts d'installa-
tion étaient moins élevés, davantage de personnes seraient
tentées par la géothermie." Une stratégie a d'ailleurs été pro-
posée. "L'économie d'énergie qu'entraîne la géothermie pour-
rait être calculée, et cette même quantité pourrait être récupé-
rée par Hydro-Québec, qui pourrait la revendre ailleurs. Tout
le monde en sortirait gagnant : les clients paieraient moins
cher leur chauffage et Hydro-Québec aurait accès à plus
d'énergie pour son marché", note-t-elle.
L'an dernier, dans le cadre des auditions sur la stratégie
énergétique du Québec, la CETAF a justement fait valoir
ce point. Elle estimait alors que la géothermie permettrait
au Québec d'économiser 0,24 TWh par an. D'ici 2010, c'est
près de 1,5 TWh qu'il serait possible d'aller chercher en
favorisant l'implantation de thermopompes géothermi-
ques. La géothermie a bel et bien un avenir prometteur, sou-
tient Mme Sergerie. Toutefois, son développement dépend
présentement de la volonté du gouvernement d'appuyer cette
initiative. Elle renchérit en affirmant que la géothermie est une
ressource extrêmement fiable : "On peut très bien prévoir les
coûts qui y sont liés, contrairement au gaz et à l'électricité, qui
augmentent constamment depuis quelques années."
Jardins Westmount - Une vraie construction "verte"
Ambitieux projet que celui des Jardins Westmount, visant à
récupérer et transformer l'ancien collège Dawson, à
Westmount, en un bâtiment de 134 logements entièrement
chauffés et climatisés au moyen d'un système géothermi-
que. Visite du plus grand édifice résidentiel canadien alimenté
de la sorte.
A CTUALITÉS

Monde
Les Jardins Westmount puiseront l'énergie nécessaire au
chauffage et à la climatisation à même 24 puits géothermi-
ques creusés dans le sol; un système de tuyaux permettra de
recueillir la chaleur qui y est emmagasinée.
CARAÏBES
Source : Le devoir
Date : 19 mars 2006
OAS manages Eastern Caribbean Geothermal
Development Project
(L’organisation américaine OAS gère la dernière phase du projet Geo-
Caraïbes)
David Jolicoeur et Mélanie Mailloux investissent dans une
énergie propre
Ce projet a pour but de générer les meilleurs conditions de
marché de chacun des pays participants pour le développe-
Les propriétaires des Serres de la Vallée ont pris la décision
ment de la géothermie.
d'investir 110 000$ afin que leur entreprise utilise la géo-
La dernière réunion autour du projet a réuni à la Dominique du
thermie, une forme d'énergie propre. La mise en place de
15 au 17 mars les principaux acteurs de ce projet dont l’OAS
l’installation géothermique correspond à un investissement
(Organisation of American States). Il a été notamment constaté
important mais le coût d'exploitation lui est quasiment nul.
les avancées faites en matière de localisation et d’identifica-
"Nous avons calculé que nous pourrons faire des économies
tion des ressources géothermales des pays participants :
de 15 000$ à 18 000$ par année, ce n'est pas négligeable", dit
St.Kitts /Nevis, St.Lucie, et la Dominique, mais également en
David.
matière de politique et de législation afin de favoriser le
développement de la géothermie.
Source : Le devoir
Date : 19 mars 2006
Source : http://sunskitts.com
Date : 16 mars 2006

Energy alternatives gaining popularity

(Les énergies alternatives de plus en plus populaires)
ETATS-UNIS
Le syndicat professionnel Canadian Geoexchange, qui repré-
sente l’industrie des pompes à chaleur géothermales au
US geothermal Power Poised to double survey
Canada communique actuellement sur la progression impor-
shows.
tante du secteur en s’appuyant notamment sur une étude de
(Une enquête démontre que la production d’électricité géothermique
2002 qui avait prédit un marché potentiel de 619 millions de
est assurée de doubler)
dollars juste pour l’Ontario. Selon Dennis Campbell, président
de Polar Bear Water Source Pumps à Toronto, un installateur
En 2005, les Etats-Unis comptaient 45 projets en cours et une
de pompe à chaleur, le marché le plus important se situe
capacité installée de 2828 MW. L’année a été riche en déve-
dans le secteur agricole (horticulture, maraîchage) où
loppement de nouveaux projets : Alaska, Arizona, Californie,
l’augmentation des énergies fossiles est le plus mal ressentie.
Hawaï, Nevada, Oregon etc...L’ensemble représente une
capacité installée de 1817,9 MW. Cela démontre l’efficacité
Source : The Toronto Star http://www.thestar.com/
des politiques d’incitations mises en place, notamment la “pro-
Date : 5 mars 2006
duction tax credit” (EPACT : Energy Policy Act en 2005), qui
couplait aux initiatives des Etats et aux crédits accordés à la
recherche génère beaucoup de nouveaux projets.
Toutefois, le climat politique de 2007 s’annonce beaucoup
Retscreen : meilleur logiciel au monde pour évaluer moins favorable à la géothermie et plusieurs nouvelles centra-
la viabilité des projets d’énergie renouvelable les pourraient en pâtir. En effet, le budget proposé par les
sénateurs en 2007 coupent tous les fonds accordés les
Le logiciel Retscreen aide ses utilisateurs à prendre une déci-
années précédentes à la géothermie.
sion éclairée, aussi bien sur le plan technique (choisir la tech-
nologie appropriée) que financier (détermination de économies
Source : Renewable Energy Access
que l’utilisateur réaliserait s’il optait pour des énergies renou-
Date : 28 mars 2006
velables). Retscreen a lancé récemment une version interna-
tionale de son programme (21 langues) et le programme a été
étendu de manière à inclure les projets de cogénération/. .

Source : Vigie Energie Globe n°110

Date : mars 2006

-19-
A CTUALITÉS

Monde

NOUVELLE ZELANDE PUBLICATIONS

Power station extension boosts NZ's geothermal

output
(L’extension d’une centrale fait augmenter la production d’électricité
géothermique en Nouvelle Zélande)
L’extension de la centrale géothermique de Mokai a été inau-
gurée le 25 février dernier. La puissance installée, augmentée
de 39 MW atteint désormais 94 MW. La compagnie détentrice
de cette centrale (Tuaropaki Power Company) devient ainsi le
6ème fournisseur national. La géothermie fournit actuellement
en Nouvelle Zélande 6 à 7% de la demande nationale avec
une capacité installée totale de 450 MW.
Plusieurs études estiment de 400 à 600 MW l’augmentation de
la capacité installée de la géothermie d’ici à 10 ans.
"RENEWABLE ENERGY : RD&D PRIORITIES"
Insights from IEA Technology Programmes,
224 pages, ISBN 92-64-10955-2
Février 2006
Dans un rapport présenté le 14 février dernier, l'Agence
Internationale de l'Energie (AIE) préconise d'augmenter les
dépenses de recherche et développement concernant les éner-
gies renouvelables. Les efforts de recherche et de développe-
ment des pays membres de l'AIE dans les énergies renouvela-
bles (éolien, solaire, géothermie, hydroélectricité etc.) représen-
tent moins de 8% de leur budget total de recherche dans le sec-
teur de l'énergie.

Source : http://www.stuff.co.nz/ Possibilité de commander l’ouvrage :

Date : 25 février 2006 http://www.iea.org/w/bookshop/add.aspx?id=282

RENEWABLES IN GLOBAL ENERGY SUPPLY

An IEA Fact Sheet
International Energy Agency
Février 2006
www.iea.org

RENEWABLES 2005 : GLOBAL STATUS REPORT

Ren 21, Worldwatch Institute, Eric Martinot
Février 2006
www.ren21.org

TOOLS FOR ON-FARM GEOTHERMAL DEVELOPMENT

Harvesting Clean Energy Conference
February 2006
Liz Battocletti, Bob Lawrence & Associates, Inc.,
Source : www.geothermal-biz.com

SURVEY OF GEOTHERMAL HEAT PUMP SHIPMENTS, 2004

Energy Information Administration
Mars 2006
Source : www.iea.org

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 L ES CHIFFRES

FRANCE

LE MARCHÉ DES POMPES À CHALEUR GÉOTHERMIQUES EN FRANCE EN 2005

SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DE LA DÉCLARATION « PAC INFO 2005 » COMMUNIQUÉE LORS DE LA DERNIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE DE L’ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LES POMPES À CHALEUR (AFPAC).

QUANTITÉ RÉPARTITION TOTAL

TYPE DE PAC
R*** NR R NR

1.1 Sol / Sol

- 5 à 20 kW** 408 4692 8% 92% 5100

- 21 à 80 kW 70 630 10% 90% 700

TOTAL 1.1 478 5322 8% 92% 5800

1.2 Sol / Eau

- 5 à 20 kW** 513 1387 27% 73% 1900

- 21 à 80 kW 40 60 40% 60% 100

TOTAL 1.2 553 1447 28% 72% 2000

TOTAL 1 (+ 14,7%) 1031 6769 13% 87% 7800

2.1 Eau / Eau glycolée

(capteurs horizontaux et verticaux)

- 5 à 20 kW** 2145 1155 65% 35% 3300

- 21 à 80 kW 300 100 75% 25% 400

TOTAL 2.1 2445 1255 66% 34% 3700

2.2 Eau / Eau
(nappes et puits)

- 5 à 20 kW** 1050 350 75% 25% 1400

- 21 à 80 kW 294 6 98% 2% 300

TOTAL 2.2 1344 356 80% 20% 1700

TOTAL 2 (+ 10%) 3789 1611 71% 29% 5400

TOTAL 1 + 2 (+13%) 4820 8380 34% 66% 13200

** Puissance du condenseur
*** R = réversible ; NR = Non-réversible.
NB :
Ne sont communiqués dans ce tableau que les chiffres sur les pompes à chaleur “géothermiques”. Ont été volontairement exclus les chiffres concernant l’aéro-
thermie. Pour ces derniers, contacter directement l’AFPAC (www.afpac.org) ou le CITEG. (geothermie-citeg@brgm.fr)

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