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L’actualité
Géothermie
LA
septembre - novembre
2007
LE FAIT MARQUANT
LE GRENELLE DE
L’E NVIRONNEMENT
LE POINT SUR
LE PREMIER BILAN DES
CEE
ACTUALITÉS
En France
En Europe
Dans le Monde
VU AILLEURS
SUR INTERNET
www.geothermie-perspectives.fr
La Lettre d’Information
du Centre d’Informations Techniques
sur l'énergie Géothermique
-Numéro 25-
A GENDA
MANIFESTATIONS À VENIR...
2007
BatiEco - 1ère édition Internationale Azuréenne de la Geothermal Development and Finance Workshop
Construction et de l'Urbanisme durables 16 janvier 2008
24 -25 janvier 2008 Las Vegas, Nevada
Sophia Antipolis Contact : karl@geo-energy.org
Contact : thibault@stellaris-ltd.com http://www.geo-energy.org/workshop/wshop_details.asp
http://www.batieco-agora.com/
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LE FAIT MARQUANT
LE GRENELLE D E L ’E N V I R O N N E M E N T :
LES CONSÉQUENCES
POUR LA GÉOTHERMIE
Suite à la restitution des conclusions du Grenelle de l’Environnement qui s’est tenue les 24 et 25 octobre der-
nier, plusieurs propositions et annonces ont été faites concernant le développement des énergies renouve-
lables, qui peuvent influencer directement ou indirectement le développement de la géothermie en France
dans les prochaines années, avec notamment l’engagement de 1 milliard d’euros sur 4 ans pour les éner-
gies, les moteurs du futur, la biodiversité et la santé environnementale.
QUELQUES RAPPELS :
Le calendrier:
Les thématiques liés à la politique énergétique, au développement des énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique étaient
regroupées dans le premier groupe de travail. Celui-ci était présidé par Nicholas Stern, auteur d'un rapport de référence sur les chan-
gements climatiques pour le gouvernement britannique. Toutefois, elles pouvaient également se retrouver dans d’autres groupes,
notamment celui qui avait pour réflexion “Instaurer des modes de production et de consommation durables” ou bien encore “promou-
voir des modes de développement écologiquement favorables à la compétitivité et à l’emploi” dont les thèmes étaient liés à la fisca-
lité écologique.
- l’amélioration de 20% de l’efficacité énergétique d’ici à 2020 Mise en place d’un programme national en faveur des éner-
- viser un objectif de plus de 95% d’énergie électrique sans gies renouvelables avec pour objectif de respecter les 20%
effet sur le climat. d’ENR dans la consommation
Bien que peu présente dans le débat global par rapport au Ce programme inclut notamment le développement de cha-
nucléaire, les énergies renouvelables en général ont été pla- cune des filières d’énergies renouvelables “en tenant
cées au coeur de l’actualité du fait du Grenelle de compte des exigences environnementales” et inclut la géo-
l’Environnement. Et si la géothermie, associées aux autres thermie.
ENR, n’est que peu souvent individualisée, il se dégage, à tra-
vers des grandes conclusions issues des débats, des opportu- Il prévoit également la promotion des réseaux de chaleur
nités favorables à son développement. renouvelables en créant un fonds chaleur renouvelable.
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LE FAIT MARQUANT
Consommation de 30 à 50% d’énergies renouvelables dans les départements et collectivités d’outre mer d’ici 2020.
Plan pour les exploitations agricoles très économes en énergie afin de développer l’autonomie énergétique.
Construction de logements neufs à très haute performance énergétique dès 2010 puis 2012 (80 kWh/m²/an d’abord et 50
kWh/m²/an ensuite) et à énergie passive ou positive dès 2020.
Construction des bureaux, bâtiments et équipements publics aux normes basse consommation ou énergie passive dès 2010.
Doublement du nombre de bâtiments anciens rénovés chaque année pour porter à 400 000 le nombre de logements anciens réno-
vés par an.
Pour ces mesures, plusieurs mécanismes incitatifs sont suggérés : la rénovation du crédit d’impôt “développement durable” ; le
financement par taux à prêt réduit des logements basse consommation ; la majoration du crédit d’impôt sur le revenu au titre des
intérêts d’emprunt , les projest domestiques CO2.
Il est également envisagé une forte mobilisation de la profession à travers la formation professionnelle.
QUELQUES RÉACTIONS :
Le Comité de liaison des énergies renouvelables (CLER) prend note des avancées concernant les ENR mais s’interroge
sur la mise en place de ces mesures volontaristes en regrettant la faiblesse des conclusions de la table ronde sur la gou-
vernance et l’instauration de la démocratie écologique.
Le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) se réjouit des déclarations faites et des mesures annoncées dans le
cadre du Grenelle de l’Environnement, notamment concernant les objectifs en terme d’emploi à créer et conclut sur la
“nouvelle ère pour les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie”.
- Discours du Président de la République à l’occasion de la restitution des conclusions du Grenelle de l’Environnement, 25 octobre
2007,
Document à télécharger : http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/
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LE POINT SUR ...
Introduits par la loi d'orientation sur l'énergie du 13 juillet 2005 et visant à diminuer de 2 % par an d'ici à 2015 la
consommation d'énergie en France conformément au protocole de Kyoto, les certificats d'économie d'énergies
(CEE) ont pour but d'inciter les fournisseurs d'énergie à promouvoir les économies auprès de leurs clients. Un an
après leur mise en place, les certificats “blancs” n'ont permis d'atteindre que 10 % de l'objectif imposé aux four-
nisseurs d'énergie d'économiser 54 TWh entre 2006 et 2009.
QUELQUES RAPPELS :
Les certificats d’économie d’énergies sont régies par les trois décrets suivants :
- Décret n°2006-600 du 23 mai 2006 relatif aux obligations d’économie d’énergies dans le cadre du dispositif des certificats
d’économies d’énergie, JO du 27 mai 2006.
- Décret n°2006-603 du 23 mai 2006 relatif aux certificats d’économie d’énergies, JO du 27 mai 2006
- Décret n°2006-604 du 23 mai 2006 relatif à la tenue du registre national de certificats d’économie d’énergies, JO du 27
mai 2006.
Ils indiquent à la fois les personnes morales concernées par les obligations d’économie d’énergie, les modalités d’obtention des CEE et
la procédure de tenue du registre. Le décret du 23 mai 2006 relatif aux conditions d’application des certificats d’économies d’énergie, a
introduit la notion d’opérations standardisées : un calcul forfaitaire, attribué pour une nouvelle installation type, par rapport à une situa-
tion de référence. Les économies réalisées permettent aux obligés de revendiquer des certificats. Le dispositif est entré en vigueur le 1er
juillet 2006. Une centaine de fiches d’opérations standardisées pour le bâtiment est aujourd’hui disponible.
LES FAITS :
Au bout d’un an, sur l'objectif tri-annuel de 54 milliards de En quelques mois, les certificats d'économies d'énergie
kWh cumac entre 2006 et 2009 seulement 5,5 TWh ont entraîné des investissements qui vont permettre
cumac ont été délivrés soit 10 % de l'objectif tri- d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle
annuel. d'électricité de Paris.
En effet, les CEE ont été longs à mettre en place avec une “Ceci confirme que les gisements d'économie d'énergie
période consacrée à la mise au point des outils méthodo- sont importants, notamment dans les secteurs diffus
logiques et aux partenariats entre les fournisseurs d'éner- comme le bâtiment ; avec le Grenelle de l'environnement,
gie et les professionnels prestataires des travaux d'écono- nous allons passer à la vitesse supérieure”, estime dans
mies d'énergie. Toutefois, depuis 4 mois, le dispositif un communiqué, Jean-Louis Boloo, ministre de l'Ecologie,
connaît une forte accélération puisque 4,8 TWh d'éco- du Développement et de l'Aménagement durables.
nomies d'énergie ont été certifiés au cours de cette
seule période. Au final, depuis la mise en place du dispositif en 2006, les
certificats ont été délivrés à 37 bénéficiaires.
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LE POINT SUR ...
Les principaux opérateurs des marchés de l'électricité, du gaz, du GPL et de la chaleur ont d'ores et déjà obtenu leurs
premiers certificats, précise le MEDAD. En outre, trois entreprises privées et un établissement public ont obtenu des cer-
tificats sur une base volontaire. Les économies d'énergie réalisées correspondent en très grande majorité à l'installa-
tion de moyens de chauffage performants ou à des travaux d'amélioration de l'isolation (plus de 90 % au total).
Elles sont principalement réalisées dans le secteur résidentiel (95 %).
Comme pour le CO2, un marché des certificats se met en place, par le soutien que les opérateurs ont apporté aux tra-
vaux d'isolation de leurs clients, ou à l'achat par ceux-ci de nouveaux modes d'éclairages et de chauffage.
Les opérateurs énergétiques peuvent aussi se voir attribuer des certificats blancs - d'une valeur équivalente aux KWh
économisés -, de deux autres manières. En modernisant leurs propres installations, bien sûr. Mais aussi en rachetant à
d'autres des certificats blancs. Le dispositif encourage en effet l'émergence d'un marché aux certificats blancs, par lequel,
comme pour les permis d'émissions de CO2, des entreprises, des collectivités ou des particuliers ayant réalisé des éco-
nomies d'énergie peuvent revendre celles-ci sous forme de certificats blancs aux fournisseurs.
Tout le monde y trouve ainsi son compte. Le particulier ou la personne morale qui compense ainsi en partie le coût de
ses travaux, et le fournisseur d'énergie, pour lequel l'achat de certificats peut s'avérer parfois moins complexe et coûteux
que la modernisation de ses installations.
Emmy : le service mis en ligne pour la tenue du registre national des certificats d’économie d’énergie
https://www.emmy.fr/accueilFront.jsf#
Dans le cadre du dispositif des Certificats d’Economie d’Energies, le service en ligne, baptisé Emmy, permet d’accéder au Registre
National des Certificats d’Economie d’Energies (ou le Registre). La tenue du Registre National des Certificats d'Economie d'Energies
a été concédée par l'Etat à la société Locasystem International jusqu'au 31 décembre 2012. Le Registre est le point focal du dispo-
sitif des certificats d'économie d'énergies et est destiné à tenir la comptabilité des certificats obtenus, acquis ou restitués à l'Etat.
L'Etat a souhaité que le plus grand nombre possible d'acteurs économiques soient impliqués dans la maîtrise de l'énergie. Toute per-
sonne morale peut donc ouvrir un compte dans le Registre, puis le gérer à partir de ce site.
Source :
A consulter :
- Le site de la DRIRE Ile de France, notamment pour le téléchargement des dossiers type de demande :
http://www.ile-de-france.drire.gouv.fr/energie/eco_energie.htm
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A CTUALITÉS
France
NOUVELLES OPÉRATIONS
OPÉRATIONS : L’INEED à Valence : un bâtiment éco-conçu :
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A CTUALITÉS
France
“On peut très bien tomber à 500 mètres du gisement, recon- Correctement réglée, une PAC peut permettre d'économiser
naît Christophe Rat, directeur de l’Arer. Mais ça peut aussi jusqu'à 60 % de la facture d'un chauffage électrique conven-
être le jackpot.” tionnel. Il est difficile sinon d'amortir l'investissement initial.
La pose d'une PAC coûte cher. Prévoir, selon les formules,
Ces prévisions de puissance électrique de 20 MW à 70 MW entre 70 et 150 euros du m2 habitables, soit un budget de 10
sont ainsi susceptibles de grimper à 150 MW si la nature à 23000 euros pour une maison de 150 m2. Des aides exis-
est généreuse. “À Hawaï, ils ont pu doubler leur ressource”, tent, comme les primes et subventions versées par l'Agence
indique Philippe Berne, vice-président de la Région. Et de nationale d'Amélioration de l'Habitat (ANAH) aux propriétaires
poursuivre : “Compte tenu de l’absence d’indices hydrother- de logements de plus de 15 ans. Le montant des PAC d'un
maux en surface, et pour réduire a priori le risque financier COP supérieur ou égal à 3, hors main d'oeuvre, sont aussi éli-
des travaux, les forages seront réalisés en slim hole, c’est-à- gibles au crédit d'impôt de 50 % destinées à faciliter l'achat de
dire en faible diamètre.” Cette technique doit permettre une matériel relatif aux économies d'énergie. « Ce crédit repré-
économie financière de 40 %. À moins de 20 MW de res- sente un coup de pouce décisif," reconnaît Christian
source, le projet ne serait pas viable et devrait être aban- Bernhardt. "Conjugué au retard historique du parc installé, à la
donné. “Nous ne pouvons pas faire l’économie de ces flambée du pétrole, et à la prise de conscience des Français
recherches, justifie Christophe Rat. 70 MW c’est quand autour du développement durable, il explique l'essor actuel du
même l’équivalent des besoins de 50 000 foyers. Mieux vaut marché des PAC en France. »
qu’ils soient produits par une usine géothermique que par
une centrale au fuel au Port. C’est une piste de diversifica- Source : www.novethic.com
tion incontournable.” Une énergie propre, renouvelable Date : 24 septembre 2007
(pompage modéré de la ressource), peu coûteuse à l’exploi-
tation (le kWh est l’un des moins chers au monde), jouissant
d’une maturité technologique, et très intéressante dans la
perspective d’une fabrication d’hydrogène. En cas d’échec, SYSTÈMES GÉOTHERMIQUES STIMULÉS
l’investissement consenti ne sera pas perdu, puisque
l’Institut national des sciences de l’univers (INSU) et le
Laboratoire de sciences de la terre de l’université de La L’actualité de Soultz-sous-Forêts
Réunion (LSTUR) pourront analyser les prélèvements pour
mieux connaître la structure et l’histoire du volcan. “Les travaux de confection du génie civil ont démaré fin septem-
bre. Une grande partie des équipements de la centrale a été réa-
Source : Clinacoo.com lisée.(...)Le chassis de la turbine a été confectionné, l’ensemble
Date : 29 octobre 2007 de la machine est en cours de montage en usine. (...)Les travaux
de modification des têtes de puits ont aussi commencé, notam-
ment GPK2 qui s’apprête à recevoir la pompe LSP (Long Shap
Pump). (...)
POMPES À CHALEUR Plusieurs chantiers se croisent : le montage des équipements de
la centrale, le montage de la turbine et des équipements électri-
ques associés, la mise en place de la pompe à arbre long, le mon-
Pompes à chaleur : la France rattrape son retard tage de la boucle froide...Une des tâches les plus importantes
sera de bien définir le process du système et de bâtir les équipe-
Les pompes à chaleur équipent, en Suède, 95 % des mai- ments et automatismes qui le traduiront”.
sons neuves, contre moins de 10 % dans l'Hexagone.
Toutefois, le marché français s'est hissé au second rang Source : “Géothermie Soultz n°7”
européen en 2006. La filière s'organise pour répondre à Date : octobre 2007
cette demande soutenue, dopée par les possibilités de cré-
dit d'impôt. Un petit millier de systèmes dénombrés en 1997,
53 510 équipements installés l'an dernier. Entre temps, la
France est devenue, en 2006, le second marché européen ÉNERGIES RENOUVELABLES :
de la pompe à chaleur, talonnant la Suède (55 100 unités),
et précédant l'Allemagne et la Suisse. « Depuis 2002, le taux
de progression du marché français double à peu près d'une Les projets de bâtiments tertiaires à énergie positive
année sur l'autre et a culminé à + 112 % en 2006. (...) se multiplient
« De toutes les installations à base d'énergies renouvela-
bles, la PAC est celle que l'on amortit le plus rapidement » Déjà largement mis en œuvre au nord de l'Europe (Allemagne,
poursuit Christian Bernhardt. Pour 1 kW consommé, on Pays-Bas, Danemark...), le développement des Bâtiments à
compte en général 3 ou 4 kW de chaleur restituée. Un cycle énergie positive est porté en France, d'une part par la fonda-
vertueux synonyme d'efficacité énergétique, notifié par un tion « Bâtiment Énergie » créée par quatre acteurs du secteur
Coefficient de Performance (COP) de 3 ou 4. Ce COP (Arcelor, EDF, GDF et Lafarge) et, d'autre part, par le pro-
mesure le rendement de la PAC à une température donnée. gramme PREBAT mis en place en 2005 dans le cadre du plan
Plus les COP sont élevés, et garantis pour une T° minimale Climat. Alors que des premières applications ont vu le jour en
de 7°C par exemple, et plus le gain est important. résidentiel, le tertiaire demeure un champ d'exploration quasi-
ment vierge et son développement est pour l'instant porté par
une volonté de démontrer la faisabilité technique et économi-
que des concepts.
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A CTUALITÉS
France
À Grenoble, la Foncière Innovation vient d'être lauréate d'un - Deux pour les installations thermiques bois énergie :
concours lancé par la société d'aménagement SAGES pour Utilisant le bois comme source d'énergie, les entreprises titu-
réaliser un immeuble de bureaux à énergie positive dans laires de ces certifications assurent tout le processus de mise
l'éco-quartier De Bonne. Des logements sont conçus dans le en œuvre des installations thermiques fonctionnant au bois
but d'offrir une efficacité énergétique exemplaire, en visant depuis la mise en place de l'appareil de production, les rac-
les niveaux de consommations en énergie finale de 50 cordements, les canalisations et jusqu'aux travaux de fumis-
kWh/m²/an pour le chauffage, à comparer aux 90 terie. Selon la nature des installations, des combustibles et la
kWh/m2/an correspondant à la réglementation française en puissance des installations, deux certifications ont été mises
vigueur au moment où les objectifs ont été fixés (RT 2000) en place 'Installations thermiques bois énergie de technicité
de 35 kWh/m²/an pour l'eau chaude sanitaire au lieu de 40 courante' et 'Installations thermiques bois énergie de techni-
kWh/m²/an et de 10 kWh/m2/an pour l'électricité des parties cité confirmée'.
communes. Cette basse consommation pourra être atteinte
grâce à une combinaison de systèmes : pompe à chaleur Les conditions d'attribution et de suivi sont fixées par des
eau/eau, SFI (simple flux par insufflation) qui permet de référentiels pour chacun des trois domaines. Ils prévoient
récupérer l'air pour chauffer certains espaces de manière notamment par le biais d'audit dans l'entreprise et sur ses
performante et économique, échange direct avec la nappe chantiers d'évaluer les compétences du personnel et sa maî-
l'été pour assurer un rafraîchissement passif, volets thermi- trise technique. Une cinquantaine d'entreprises ont d'ores et
ques d'obturation pour l'hiver et diffusion de la lumière natu- déjà manifesté leur intention de déposer une demande pour
relle par fibre optique. L'immeuble devrait en outre produire l'une ou l'autre de ces certifications. Les premières attribu-
47,5 MWh/an grâce à une centrale Photovoltaïque (420 m² tions devraient intervenir avant la fin du dernier trimestre.
de panneaux photovoltaïques).
Source : http://www.qualibat.com/
Source : Le Journal de l’Environnement Date : 12 septembre 2007
Date : 14 octobre 2007
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A CTUALITÉS
France
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A CTUALITÉS
France
La première correspond aux exploitations légumières Onze collectivités primées pour leurs politiques de
situées dans 14 communes à forte concentration légu- développement durable
mière et classées en risque sanitaire fort.
(…) A l'occasion de la Conférence des villes, le 13 septembre,
Pour l'enjeu "mesures d'économies d'énergie dans les ser- l'Association des maires de France (AMF), l'Association
res", toutes les communes sont éligibles. (….) des maires des grandes villes de France (AMGVF), le
Pour les serres, les investissements retenus concernent Comité 21 et Dexia ont décerné les trophées des "Rubans
les pompes à chaleur, les systèmes de régulation assis- du développement durable" à onze collectivités. Sept col-
tés par ordinateur, le stockage d'eau chaude et les écrans lectivités de tailles très diverses ont été récompensées
thermiques. dans la catégorie "démarche globale de développement
durable".
Adopté à l’unanimité par le Conseil de Paris le 1er octo- Les autres lauréates de cette catégorie ont été récompen-
bre, ce document vise en particulier à réduire les émis- sées pour des actions souvent originales, adaptées à la
sions de gaz à effet de serre liées aux logements. Une spécificité locale : Fresnes-sur-Escaut (59), une petite
convention a été signée entre la ville, les professionnels ville lourdement frappée par la crise minière et sidérurgi-
du bâtiment et l’Agence nationale de l’habitat (Anah) pour que fonde son renouveau sur le développement durable
faciliter l’information des particuliers. en faisant participer ses habitants à de nombreuses
actions concrètes (jardins solidaires, projet de création
Les objectifs que s’est fixé la capitale française pour elle- d'un "hôtel de vie" rassemblant tous les services sociaux,
même sont de 30% de réduction des émissions de gaz à culturels et associatifs autour d'une épicerie sociale et
effet de serre (GES) d’ici 2020 par rapport au niveau de solidaire) ;
2004; 30% de réduction des consommations énergétiques
du parc municipal et de l’éclairage public; 30% des Saint-Paul de la Réunion, souhaite associer tous ses
consommations provenant d’énergies d’origine renou- habitants à une politique très volontariste en faveur de
velable. l'environnement (énergies renouvelables, notamment) ; le
syndicat d'aménagement du Trièves, un territoire de
Concernant le territoire parisien, le plan climat prévoit une 8.500 habitants dans l'Isère, cherche à attirer une nou-
diminution de 25% des émissions de GES et de 25% des velle population urbaine en développant toute une série
consommations énergétiques, qui doivent provenir à 25% d'actions concourant au développement durable (projets
des énergies renouvelables. d'écovillages, maisons "bio", guichet unique regroupant
toutes les offres de transport alternatives à la voiture indi-
Une agence parisienne du climat sera par ailleurs créée, viduelle (covoiturage, train, car).
qui devra, selon l’adjoint au maire chargé de l’environne-
ment Yves Contassot, «devenir la référence tant pour les Innovation de cette édition 2007 : la création d'une caté-
projets de la ville que pour tous les acteurs du territoire gorie "lutte contre le changement climatique" récompen-
parisien». sant les collectivités qui ont fait des efforts méritoires en
la matière.
A Paris, le patrimoine bâti de l’habitat et du tertiaire est
à l’origine de 27% des émissions de GES à Paris,
essentiellement à travers le chauffage. Les quatre lauréates sont Fraïsse-sur-Agoût, dans
l'Hérault (360 habitants), qui s'est engagée dans la valo-
La ville prévoit donc de diagnostiquer 3.000 équipements risation patrimoniale et énergétique d'une forêt de 1.000
publics sur 3 ans et de mettre en œuvre un plan de réno- hectares, Jonzac (17), pour son utilisation de la géo-
vation de son parc, à travers la rénovation thermique des thermie et du bois, la communauté d'agglomération
bâtiments, le renouvellement des équipements de chauf- Grenoble Alpes Métropole, qui s'est lancée dans un ambi-
fage ou de ventilation, la réduction des consommations tieux plan climat mobilisant ses 26 communes et la com-
électriques, la gestion performante de l’éclairage public, munauté urbaine de Strasbourg pour sa politique "d'éco-
et l’accroissement de la part des énergies renouvelables mobilité" qui vise à promouvoir tous les modes de dépla-
dans la consommation. Ainsi, les émissions de GES du cement alternatifs à la voiture individuelle.
patrimoine, hors transports, pourraient être réduites de
39% d’ici 2020. Source : Localtis Infos
Date : 14 septembre 2007
Source : Le Journal de l’Environnement
Date : 3 octobre 2007
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A CTUALITÉS
France
Enerpresse n°9439
26 octobre 2007
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A CTUALITÉS
France
PUBLICATIONS
A SIGNALER
La Commission énergie a rassemblé de juin 2006 à septembre 2007 les différents acteurs et partenaires concernés
dans le domaine énergétique (plus de 80 membres parmi lesquels : élus, partenaires sociaux, administrations natio-
nales et européennes, opérateurs du secteur de l’énergie, industriels, experts, associations de consommateurs, orga-
nismes de recherche,...). Ce rapport fait suite à la saisine adressée par le Premier ministre au Centre d’analyse stra-
tégique en date du 12 mai 2006. Il avait été précédé par un rapport d’étape en novembre 2006 et un rapport d’orien-
tation en avril 2007. Le rapport se conclut (chapitre 7) par une liste de recommandations pour la politique française de
l’énergie tant au plan national qu’au plan communautaire. Ce rapport constitue une réflexion d’ordre technique qui n’a
pour d’autre ambition que de contribuer au débat.
Le point de vue du haut fonctionnaire Jean Syrota, qui conclut dans ce rapport à l’impossibilité pour la France de res-
pecter le facteur 4 et à l’absence d’obligation dans ce sens, a fait l’objet de nombreuses critiques de la part des ONG,
mais aussi de l’Ademe. En effet, selon le rapport “avec la meilleure volonté du monde, la France pourrait diviser
ses émissions de CO 2 par 2,1 d’ici à 2050 voire par 2,4 mais certainement pas par 4 (...) sauf à s’engager dans
des ruptures technologiques qui n’ont pas été retenues parce qu’elles ont paru peu probables”.
Les critiques portent sur deux plans: les modèles à partir desquels Jean Syrota et sa commission énergie ont montré
que la France ne pourrait pas aller au-delà d’un facteur 2,6 en termes de réduction d’émissions de gaz à effet de serre
(GES) d’ici 2050, mais aussi l’analyse selon laquelle la France n’aurait pas à respecter la réduction de 75% des émis-
sions carboniques d’ici la moitié du siècle, dit facteur 4.
Selon la loi sur l’énergie de 2005, «cette lutte contre le changement climatique devant être conduite par l'ensemble
des Etats, la France soutient la définition d'un objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de
serre (GES) d'ici 2050, ce qui nécessite, compte tenu des différences de consommation entre pays, une division par
4 ou 5 de ces émissions pour les pays développés.» Pour Jean Syrota, cette déclaration ne signifie pas que la France
doive respecter le facteur 4. D’après lui, la France étant dans les bons élèves européens en termes d’émissions de
GES par habitant -du fait du parc de production d’électricité d’origine nucléaire-, elle n’a pas à faire autant d’efforts
que ses voisins, notamment l’Allemagne. «J’ai eu l’occasion de parler avec des parlementaires qui m’ont dit ne pas
avoir eu le sentiment de voter l’obligation du facteur 4» lors du vote de la loi de 2005.
Pour Michèle Pappalardo, présidente de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la loi
«n’est pas forcément écrite de manière très précise», mais l’important est que les hommes politiques, de Jean-Pierre
Raffarin, Premier ministre de 2002 à 2005 à Nicolas Sarkozy, actuel président de la République, se soient «approprié»
cet objectif. «La loi n’aura de toute façon aucun sens en 2050, mais donner dès aujourd’hui cet objectif permet de don-
ner de la visibilité.»
En outre, rappelle Michèle Pappalardo, qui a présidé le groupe de travail de la commission Syrota sur les «enseigne-
ments du passé», «les modèles, jusqu’à présent, n’ont jamais prévu ce qu’il s’est réellement passé, ni en termes
d’émissions, ni en termes de solutions, car ils ne font que prolonger les tendances. Or, aujourd’hui, comme dans les
années 1970, nous sommes dans une période de rupture.»
Jean Syrota en est bien conscient, de même qu’il reconnaît les limites des simulations dans lesquelles il n’a «pas trop
confiance». Pourtant, il persiste et signe: «Pour aller au-delà du facteur 2 à 2,5, il serait nécessaire d’adopter des
mesures qui ne nous paraissent pas plausibles, comme la délocalisation des industries très consommatrices d’éner-
gie, ou le stockage de CO2, qui pose des problèmes d’acceptabilité et qui concerne surtout les pays produisant de
l’énergie à partir de charbon.»
Sources :
Le Monde, 9 octobre 2007 ;
Le Journal de l’Environnement, 15 octobre 2007
Enerpresse n° 9439, 26 octobre 2007
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A CTUALITÉS
France
PUBLICATIONS
La Pompe à Chaleur (PAC) relève de trois métiers le chauffa- 6 mois après ce lancement, l'AFPAC annonce l'extension de
giste, le frigoriste et l'électricien En dehors des spécialistes de la son réseau de formation avec 7 centres opérationnels
PAC, rares sont les installateurs qui maîtrisent les trois domai- répartis dans toute la France.
nes d'où la mise en place d'une formation spécialisée, complé-
mentaire à leur expérience acquise, qui entre dans le cadre de Avec 3 nouveaux centres ouverts à Toulouse, Pessac et Lille
la démarche qualité engagée par la filière représentée par portant le nombre de centres de formations à 7, l'AFPAC a d'ores
l'AFPAC. et déjà rempli ses objectifs. Le réseau de formation de l'AFPAC
couvre désormais la France entière.
En France, le chauffage représente les deux tiers de la consom-
mations d'énergie et la majeure partie des émissions de CO2 du Les cessions spécifiques des Centres de Formation Technique
secteur de l'habitat. L'utilisation des pompes à chaleur (PAC) qui composent ce réseau (avec leurs plates-formes techniques
pour le chauffage permet une forte réduction des émissions de PAC) ne représentent d'ailleurs pas une obligation, notamment
CO2 et d'autant de la consommation énergies fossiles. pour les spécialistes, souvent exclusifs de cette discipline C'est
un service de qualité mis au service des installateurs, parmi
Garant de la qualité de la filière PAC, l'AFPAC (l'Association d'autres possibilités de formation. Seul l'examen est obligatoire
Française pour les Pompes A Chaleur) a lancé le 5 avril dernier pour tout installateur souhaitant être reconnu spécialiste PAC.
la démarche Qualité PAC garantissant une qualité optimale
aussi bien pour le matériel que pour l ' installation. La formation Renseignements : www.afpac.org/qualite-formation.php
complémentaire des professionnels - lorsqu'elle est nécessaire
pour devenir des spécialistes de la PAC - en est le fondement.
Source : Le Journal du Bâtiment et des Travaux Publics
Date : 10 octobre
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A CTUALITÉS
France
Du nouveau du côté des acteurs ...
FRANCE GÉOTHERMIE OUVRE SON CAPITAL La "Bonne Maison" n'a pas de radiateur mais un poêle à bois,
adossé à un mur en brique, inerte. La consommation énergéti-
Spécialisée dans la conception et la commercialisation de pom- que attribuée au chauffage n'est donc que de 10kW/m2/an, soit
pes à chaleur géothermiques et aérothermiques, la société basée 7 fois moins qu'un chauffage électrique conventionnel.
à Villard-Bonnot (Isère), vient d'ouvrir son capital à Banexi Capital
Partenaires. Cet investisseur a été le chef de file d'une prise de Source : http://www.lemoniteur-expert.com/actualite/architecture_mai-
participation de 35 % au capital du holding qui détient France trise_oeuvre/geoxia_lance_marche_maison_basse/D4787079F.htm
Géothermie. La PME a réalise en 2006 un chiffre daffaires de 22 Date : 11 octobre 2007
millions d'euros (+ 200 % sur deux ans).
Source : La Tribune
Date : 12 octobre 2007
SAUNIER ET ASSOCIÉS : UNE SOLUTION INNOVANTE, PRODUIRE DE LA
CHALEUR À PARTIR DES EAUX USÉES
GEOXIA LANCE SUR LE MARCHÉ UNE MAISON "BASSE CONSOM- Ce dispositif repose sur les réseaux d’eaux usées qui véhiculent
MATION" une eau dont la température varie entre 13 et 20°C durant toute
l’année. L’installation est composée d’un échangeur situé dans les
canalisations, d’une pompe à chaleur et éventuellement d’un
Geoxia vient de dévoiler sa "Bonne Maison", la première à être
réseau de distribution. Les pompes à chaleur sont utilisées pour
certifiée NF démarche HQE basse consommation (50
transférer dans les bâtiments, l’hiver les calories puisées dans les
kWh/m2/an d'énergie primaire). "Bonne Maison" bénéficie du
eaux usées. En été, ce transfert est inversé et la même installa-
procédé de construction associant acier et béton: la structure
tion permet le rafraîchissement des bâtiments en renvoyant leurs
de la maison en acier recyclable est habillée de dalles en béton
calories dans les eaux usées.
fibrées de bois issu de forêts certifiées. La technique du calepi-
L'échangeur de chaleur, placé dans les eaux usées, permet le
nage, l'utilisation du minimum d'emballages et leur tri sélectif
transfert des calories vers les pompes à chaleur. Il est constitué
permettent de respecter l'environnement lors du chantier. D'une
de tôles en acier inoxydable qui lui assurent une grande durée de
surface allant de 80 à 150 m2, ils seront vendus à 1200 à 1300
vie. Il peut être placé à l’entrée ou à la sortie d’une station d’épu-
euros TTC le mètre carré (hors terrain). Ce qui permet dans la
ration ou dans le réseau d’assainissement. Ces échangeurs peu-
plus petite configuration de rester sous la barre désormais sym-
vent être installés dans des canalisations existantes ou directe-
bolique des 100 000 euros, toujours sans le foncier. Les procé-
ment intégrés dans les canalisations pour des réseaux neufs.
dés techniques permettent de réduire jusqu'à 80% la consom-
Lors de rénovations, on utilise de plus en plus souvent des cana-
mation énergétique de la maison (chauffage, éclairage, eau
lisations préfabriquées avec échangeur de chaleur intégré. Cette
chaude sanitaire) et de 38% par an l'eau.
solution réduit à la fois le temps d'installation et l’investissement.
Les nouvelles constructions bénéficiant d’une bonne isolation
Une ventilation à double flux assure le renouvellement de l'air.
thermique et équipées d’un chauffage au sol à basse température
Les fenêtres sont équipées de triple vitrage qui est 25% plus
sont particulièrement appropriées pour un chauffage au moyen
efficace que le double vitrage. Par ailleurs, la "Bonne
d’une pompe à chaleur sur les eaux usées.
Maison" fait appel à trois énergies renouvelables: le soleil,
Les puissances de chauffage ou de rafraîchissement vont de 100
la géothermie et le bois. Par ailleurs, un chauffe-eau électro
kW à plusieurs MW. Cette source d’énergie est particulièrement
solaire assure 62% des besoins en eau de chauffage, des spots
pertinente en milieu urbain où il est très difficile de disposer d’une
solaires équipent les pièces qui ne bénéficient pas de la lumière
source d’énergie renouvelable conséquente.
naturelle et un débord de toit laisse pénétrer tous les rayons
l'hiver mais les limite l'été.
Source : http://www.revue-ein.com
Date : 14 novembre 2007
Un puits canadien permet de récupérer la chaleur du sol.
A SIGNALER :
L’Assemblée général du SER a reconduit son président, André Antolini à la Présidence du Syndicat des Energies
Renouvelables
Le SER qui regroupe plus de 300 adhérents, entreprises et asociations dans toutes les filières des ENR a tenu le 4 novembre dernier
son assemblée générale et a renouvelé son Conseil d’Administration. André Antolini a été reconduit dans ses fonctions.
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A CTUALITÉS
Europe
E UROPE I SLANDE
A LLEMAGNE S UISSE
E SPAGNE
EUROPE ALLEMAGNE
Les pays riches de l’UE pourraient être obligés de fournir La première centrale géothermique capable de produire de
plus d’efforts que les autres pour atteindre 20% de produc- l'électricité toute l'année a été officiellement mise en service
tion d’énergie d’origine renouvelable d’ici 2020. Lors de le 21 novembre 2007 à Beisein (Land de Rhénanie-
l’adoption de cet objectif, en mars 2007, certains pays Palatinat). L'installation devrait couvrir les besoins annuels
avaient rechigné devant l’effort à fournir pour l’atteindre. en électricité de 6.000 foyers. Le surplus de chaleur sera
Actuellement, la part du renouvelable dans la production récupéré pour alimenter les foyers de la région, 300 initiale-
énergétique est de 8,5% pour l’UE à 27. Comment répartir ment, puis 1.000 foyers après renforcement des capacités.
l’effort en ne froissant personne? La Commission euro- Le projet a été soutenu par le Ministère fédéral de l'environ-
péenne souhaite deux hausses de la part du renouvelable nement à hauteur de plus de 2,6 millions d'euros.
dans la production énergétique, chacune de 5,75%. La pre-
mière hausse sera exigée de tous les Etats membres, quel- A l'occasion de l'inauguration, Astrid Klug, ministre de l'envi-
les que soient leurs capacités de production. Quant à la ronnement du Land de Rhénanie-Palatinat, a rappelé que le
seconde hausse, elle sera répartie entre les pays membres secteur de la géothermie profonde devrait prochainement
selon leur PIB. Ensemble, ces deux hausses égalent 11,5%, connaître des changements favorables de conditions régle-
ce qui correspond à la part de renouvelable manquante pour mentaires. Des améliorations sont en effet attendues dans le
atteindre l’objectif de 2020. programme de stimulation du marché des énergies renouve-
lables et dans la future loi sur les énergies renouvelables (loi
Le but de cette stratégie est d’atteindre l’objectif de 20%, EEG). "La géothermie va profiter des changements de loi en
tout en tenant compte des capacités financières limitées des cours et des mesures du "Paquet intégré énergie et climat"
pays de l’ex-bloc soviétique. Mais quid de pays déjà perfor- du gouvernement fédéral", a annoncé la ministre.
mants en matière d’énergies renouvelables, telle la Suède,
qui en produit 40% sur son territoire ? La Commission envi- Ces nouvelles conditions favorisent l'émergence de nom-
sage d’établir un marché de quotas d’énergie renouvelable breux projets en Allemagne : 150 projets sont actuellement
calqué sur le système européen d’échange de quotas de en cours d'élaboration pour la production géothermique
CO2. Ainsi, des pays comme le Luxembourg, riche mais pro- d'électricité ou de chaleur.
duisant peu d’énergie d’origine renouvelable, pourrait ache-
ter des quotas virtuels d’énergie propre, produits et consom- Source : BE Allemagne http://www.bmu.de
més dans leur pays d’origine et garantis renouvelables. Date : 22 novembre 2007
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A CTUALITÉS
Europe
Europe
Selon le président Grimsson, l'Islande a "transformé cette La taxe CO2 décidée par le parlement entraînera dès l'an
[production d'énergie géothermique] en un secteur extrême- prochain une hausse de 3 centimes du litre de mazout.
ment profitable". L'électricité est si bon marché en Islande,
par exemple, que l'importation de bauxite depuis les La taxe pourrait tripler en quelques années. Son affectation
Caraïbes, afin de le transformer en aluminium un processus (230 millions par an) n'est pas encore clairement définie,
coûteux en énergie, est en pleine expansion sur l'île. Dans mais Michael Kaufmann, vice-directeur de l'Office fédéral de
des commentaires émis après sa conférence à Harvard, le l'énergie, promet un programme national de rénovation des
président Grimsson a exprimé sa "stupeur" devant l'extrême bâtiments doté de 200 millions de francs par an, dont 60%
pauvreté de la génération d'énergie géothermique aux Etats- destinés aux installations de chauffage.
Unis -- où elle ne représente que 0,3% de l'électricité pro-
duite dans 50 états. Source : Le Temps
Date : 24 novembre 2007
Source : La chronique Agora
Auteur : Byron King
Date : 31 octobre 2007
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A CTUALITÉS
Europe
PUBLICATIONS
Les technologies énergétiques ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre le réchauffement planétaire et l'appro-
visionnement en énergie de l'Europe et du monde. Pour réaliser les objectifs de l'Europe à l'horizon 2020 et 2050 en
matière d'émissions de gaz à effet de serre, d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique, il faudra prendre des
mesures dans le domaine du rendement énergétique, des normes, des mécanismes de soutien et de la tarification des
émissions de carbone.
L'Europe dispose d'un potentiel énorme pour développer une nouvelle génération de technologies énergétiques «décar-
bonisées», comme les technologies de l'énergie éolienne en mer ou de l'énergie solaire ou les technologies de la 2e
génération pour l'exploitation de la biomasse. Malheureusement, la recherche sur l'énergie dans l'UE est souvent insuf-
fisamment financée, dispersée et mal coordonnée. C'est la raison pour laquelle la Commission européenne propose
aujourd'hui le plan stratégique pour les technologies énergétiques (plan SET), un vaste plan visant à doter l'Europe d'un
nouvel agenda de recherche dans le domaine de l'énergie. Le plan doit aller de pair avec une meilleure utilisation et une
augmentation des ressources tant humaines que financières pour accélérer la mise au point et le déploiement des futu-
res technologies à faible intensité carbonique.
la Commission européenne propose une nouvelle approche davantage axée sur l'élaboration de programmes com-
muns, une meilleure utilisation du potentiel de l'espace européen de la recherche et de l'innovation et l'exploitation
maximale de toutes possibilités offertes par le marché intérieur. Le plan prévoit notamment le lancement d'une série
de nouvelles initiatives industrielles européennes prioritaires, centrées sur le développement de technologies pour les-
quelles une coopération à l'échelon communautaire présente une valeur ajoutée. Le plan propose de dynamiser la
recherche et l'innovation dans le secteur privé en harmonisant les activités européennes, nationales et privées. Il pro-
pose également la création d'une alliance européenne de la recherche dans le domaine de l'énergie pour accroître la
coopération entre les organismes de recherche, ainsi qu'une intensification des activités de programmation et de
prospective à l'échelon européen en ce qui concerne les infrastructures et les systèmes énergétiques.
Elle mettra en place un système d'information destiné à établir un panorama précis des technologies énergétiques
dans toute l'Europe et élaborera avec les États membres un processus permettant une planification commune de la
recherche sur les technologies énergétiques. Un sommet européen consacré aux technologies énergétiques sera
organisé en 2009 pour évaluer les progrès accomplis.
Télécharger le rapport :
http://ec.europa.eu/energy/res/setplan/communication_2007_en.htm
Source : Enerzine
Date : 26 novembre 2007
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A CTUALITÉS
Monde
C ANADA C HINE
La Gouvernance mondiale : solution d'avenir pour Energie: mieux utilisée, elle n’en pollue pas moins
une énergie durable.
L’intensité énergétique, rapport entre la consommation
Parvenir à une future énergie durable exigera un niveau de d’énergie et la production, a décru de 1,6% par an depuis
coopération globale sans précédent entre l'industrie et le 1990 dans le monde, ce qui correspond à une amélioration
gouvernement, ainsi qu'une intégration plus poussée des de l’efficacité énergétique. C’est ce que concluent trois rap-
marchés énergétiques régionaux et internationaux, a déclaré ports publiés par l’Agence de l’environnement et de la maî-
jeudi le Conseil Mondial de l'Energie, lors de la conclusion trise de l’énergie (Ademe).
de son 20ème Congrès Mondial de l'Energie
Le premier rapport présente les indicateurs de politique
Les trois années qui aboutiront au Congrès Mondial de énergétique dans le monde et l’évolution de 76 pays ayant
l'Energie qui se tiendra à Montréal en 2010, décideront des participé à l’étude. Quant aux deux autres, ils évaluent les
30 ans de notre système énergétique. Pour encourager un indicateurs d’efficacité énergétique par secteur ou les politi-
haut niveau de coopération au cours de ces années crucia- ques européennes en la matière grâce à deux bases de don-
les, le WEC est en train d'étendre son mandat global, qui nées européennes: Odyssée et Mure.
couvrira les trois enjeux majeurs de la durabilité énergétique,
à savoir : éradiquer la pauvreté, fixer la valeur globale du L’Europe est la zone du monde la plus efficace dans le
carbone et établir des règles globales en matière de com- domaine. Mais les disparités européennes sont énormes. A
merce et d'investissements énergétiques dans le cadre d'une tel point que les auteurs des rapports ont dû ajuster les 200
nationalisation croissante de l'énergie. indicateurs –structure industrielle, climat, pouvoir d’achat
étant très différents au sein de l’UE– pour pouvoir comparer
Le WEC est convaincu que les combustibles fossiles reste- l’efficacité énergétique. En 2006, la Grande-Bretagne est la
ront un élément incontournable de la fourniture énergétique plus efficace de l’UE à 27, la France est 6e, et la Bulgarie
mondiale pour les prochaines générations, mais de plus gros dernière.
investissements dans la recherche ainsi que le développe-
ment de nouvelles technologies s'imposent pour fournir des En revanche, les pays de l’ancien bloc soviétique sont plus
formes d'énergie plus propres et alternatives et stimuler l'ef- efficaces en termes de gains d’efficacité énergétique: plus
ficience énergétique. La conservation de l'énergie doit elle de 3% de gains annuels pour la Pologne, la Lituanie et
aussi devenir une haute priorité de la sécurité énergétique l’Estonie, 1,8% pour la Bulgarie, mais moins de 1% pour la
future. France ou les Pays-Bas. Résultat: l’UE 15 améliore son effi-
cacité énergétique de 0,8% par an, et elle est en dessous
« Le Congrès de Rome a stimulé la discussion sur la politi- des objectifs fixés par la directive service énergétique, qui
que énergétique de l'Italie et a mis en évidence la nécessité vise 1% annuel entre 2008 et 2016 et 20% en 2020.
d'ouvrir un débat public sur le rôle de l'énergie nucléaire », a
déclaré Chicco Testa, Vice-Président du Congrès Wec de Néanmoins, si 2/3 des pays mondiaux ayant participé à
Rome 2007. l’étude ont amélioré leur efficacité énergétique, cela ne signi-
fie pas qu’ils émettent moins de gaz à effet de serre (GES).
L'énergie nucléaire représentera une part toujours croissante «On peut très bien avoir un mix énergétique très carboné et
du mix énergétique. Une réduction globale de l'émission être performant énergétiquement, explique Michèle
imposera de se concentrer fortement sur le secteur des Pappalardo, présidente de l’Ademe. L’efficacité énergétique
transports, qui devra inclure le développement global des ne résout pas le problème en volume.» Entre 1990 et 2000,
bio-combustibles. la Chine a amélioré son efficacité de 7,5% par an, ce qui ne
l’empêche pas aujourd’hui d’être le premier émetteur de
Le Conseil Mondial de l'Energie est l'organisme le plus GES au monde.
représentatif de l'industrie énergétique qui compte des mem-
bres dans 96 pays. Sa mission est de promouvoir la fourni- Source : Le Journal de l’Environnement
ture durable de l'énergie et ce pour le plus grand avantage Date : 13 novembre 2007
de tous. L'organisation, basée à Londres, est dotée d'un sta-
tut consultatif officiel avec les Nations Unies
-20-
A CTUALITÉS
Monde
Explosion de la demande mondiale d’énergie d’ici L'énergie de refroidissement tirée de l'eau de mer adjacente
2030 au cours des mois d'hiver refroidit la masse rocheuse souter-
raine. Cette énergie est stockée et peut ensuite être utilisée
La demande énergétique mondiale devrait faire un bond de pour remplir les besoins en climatisation en période de
55% d’ici 2030, prévoit l’Agence internationale de l’énergie pointe, éliminant ainsi le besoin d'utiliser un système de
(AIE) dans un rapport publié mercredi 7 novembre. refroidissement supplémentaire.
L’explosion de la demande proviendra à 74% des pays en " Ce projet d'énergie géothermique avancée démontre bien
développement, dont 45% pour la Chine et l’Inde, estime l'attachement continu de la municipalité régionale d'Halifax
l’AIE dans son rapport annuel sur les perspectives énergéti- au leadership et à la bonne intendance en matière d'environ-
ques mondiales. Cette hausse «pourrait avoir» des consé- nement et permettra de réaliser des économies importantes,
quences dramatiques sur la sécurité énergétique et la de dire M. Kelly. Nous comptons deux autres projets de
concentration en gaz à effet de serre (GES) dépasserait lar- construction qui utilisent des systèmes géothermiques tradi-
gement 450 parties par million dans l’atmosphère, seuil tionnels et nous sommes très enthousiastes à l'idée que
limite pour stabiliser la température terrestre selon le Groupe celui-ci utilise une énergie entièrement renouvelable pour cli-
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat matiser nos édifices. Nous sommes surtout très heureux de
(Giec).Déjà premier émetteur de GES depuis cette année, la travailler avec notre partenaire local du secteur privé, High
Chine devrait devenir le premier consommateur mondial Performance Energy Systems, ainsi qu'avec nos partenaires
d’énergie peu après 2010, reléguant les Etats-Unis au fédéraux et provinciaux. "
second rang.
Les travaux, qui devraient prendre environ un an, prévoient
L’AIE table sur un prix du baril de pétrole à 108 dollars en l'installation d'une chaudière centrale au gaz à haut rende-
2030, ce qui, déflaté de l’inflation, représente au cours d’au- ment et la modernisation de l'éclairage. Le tout devrait
jourd’hui 62 dollars. Selon le rapport, le pétrole devrait res- réduire les émissions de gaz à effet de serre de 580 tonnes
ter la première source d’énergie dans le monde dans les 25 par année, et permettre l'élimination de 2 200 livres de CFC
ans à venir. La demande devrait atteindre 116 millions de destructeurs d'ozone que l'on utilise actuellement pour cli-
barils par jour (mbj) contre 84 mbj l’an dernier. matiser les immeubles.
Construction du plus important projet mondial de Laval technopole, organisme chargé de la promotion et du
stockage de froid d’origine géothermique développement économique de la ville de Laval (Canada), a
annoncé que le Groupe Lussier a converti sa filiale "Camions
“Ce projet d'une valeur de trois millions de dollars consiste Excellence Peterbilt" (un concessionnaire de camions neufs
en une modernisation éconergétique de cinq édifices appar- de la marque Peterbilt, fondé en 1997) au système de géo-
tenant à la municipalité régionale d'Halifax situés sur le front thermie : les nouvelles installations sur l’autoroute 13 à
de mer de Dartmouth. Le programme des Mesures d'action Laval, inaugurées en septembre, représentent un important
précoce en matière de technologie de Ressources naturelles investissement de plus de 8 M$ dont 1,8 M$ a été consacré
Canada y contribue pour un million de dollars. Le projet per- à la conversion au système géothermique.
mettra d'économiser environ 250 000 $ par année en coûts
énergétiques. C’est sur un terrain de 29 803 mètres carrés et dans un nou-
veau bâtiment (3 880 mètres carrés) au nord de l’Autoroute
Il est à noter que ce projet donnera lieu à la première appli- 440 et à l'est de l'Autoroute-13 à Laval que le Groupe
cation à grande échelle de la technologie géothermique de Lussier installe cette 3e succursale de Camions Excellence
stockage du froid dans le monde. Ce système hautement Peterbilt qui comptera une équipe de 100 employés. La géo-
sophistiqué de stockage d'énergie par forage géothermique thermie utilise la température constante du sous-sol grâce à
comprend un échangeur de chaleur à forages multiples qui des canalisations qu’on y installe et au liquide qui y circule
sera utilisé dans un champ comprenant 100 puits de 600 pour le chauffage mais aussi pour la climatisation.
pieds de profondeur (182m).
-21-
A CTUALITÉS
Monde
Pour arriver à ce résultat, on a dû creuser 40 puits de 500 Le projet d’un montat de 9 millions de $ (US) vise à l’alimen-
pieds de profondeur (environ 150 m). Selon le programme tation complète de la ville d’ici 2010 (projection à 40MW). Ce
d'Hydro-Québec appui aux initiatives, le Groupe Lussier projet italo-chillien (ENEL et Empresa Nacional de
bénéficie d'une subvention maximale de 500 000$ en raison Geotermia S.A) est le plus avancé alors que l’on recense
de ses mesures d’économie d’énergie grâce à la géothermie. actuellement 17 permis d’exploration en vue de développer
cette énergie.
Gabriel Lussier a expliqué : "La géothermie nous permettra
d’économiser 1,6 million de kWh, par année, soit le chauf- Source : The Santiago Times
fage et la climatisation de 64 résidences par ann ée." Alain Date : 26 octobre 2007
John Pinard, consultant en marketing, qui a eu la tâche de
diriger ce projet avec Yvan Hébert, directeur de la construc-
tion du Groupe Lussier, a précisé : "C'est le plus gros projet
de géothermie au Québec”. CHINE
-22-
A CTUALITÉS
Monde
JO de 2008: les efforts environnementaux de la En France, Greenpeace a récemment actualisé son classement
Chine des fournisseurs d'électricité en fonction de la répartition de leur
mix énergétique et de la part de leurs investissements consa-
Selon un rapport du Programme des Nations Unies pour crée aux énergies renouvelables.
l'Environnement, les Jeux Olympiques 2008 de Pékin font un
effort impressionnant sur le plan environnemental. Les sou- Pour en savoir plus:
cis restants incluent la pollution atmosphérique, la lutte http://www.uspirg.org/
contre les émissions de gaz à effet de serre, la sensibilisa-
tion du public et le besoin d'accroître l'utilisation des trans- Source : http://www.constructiondurable.com/
ports en commun. Date : 12 octobre 2007
(...)
Le rapport note: "Une innovation intéressante est l'utilisation
répandue dans les endroits des jeux de systèmes de pom-
pes à chaleur utilisant comme source la terre, l'eau ou
l'air pour fournir aux bâtiments de la chaleur en hiver et
la climatisation en été ". L'énergie solaire également est
utilisée de manière intensive dans les stades et au village
olympique et les organisateurs ont développé de bons plans
pour réutiliser et recycler des lieux à la fin des jeux.
(...)
Le chauffage solaire, la technologie géothermique et de
pompe à chaleur, est intensivement déployée par exemple
au Centre vert olympique de tennis. Au village olympique de
400 000 mètres carrés, l'eau reprise de l'installation de trai-
tement d'eaux d'égout de Qinghai est utilisée pour le chauf-
fage et les systèmes de refroidissement ; autour de 60 pour
cent d'économie électrique est prévu.
Source : http://www.techno-science.net/
Date : 27 octobre 2007
ETATS-UNIS
-23-
A CTUALITÉS
Monde
PUBLICATIONS
A SIGNALER :
Après six années de travail, auxquelles ont participé plus de 2 500 scientifiques internationaux, le Rapport de Synthèse du quatrième
Rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) vient d'être validé lors d'une réunion plénière de
ce dernier, à Valence en Espagne, le 16 novembre 2007. Le qualificatif «irréversibles», employé pour désigner les conséquences du
changement climatique, a été l’un des grands points de débat .
Le résumé du quatrième rapport d’évaluation du Giec (1), qui fait une vingtaine de pages, doit faire référence pour les 5 années à
venir et constitue le document sur lequel les «décideurs» mondiaux engageront les négociations lors de la conférence sur le réchauf-
fement climatique à Bali (Indonésie), le 5 décembre prochain.
Le rapport de la Geothermal Energy Association fait une nouvelle évaluation des technologies actuelles pour développer le poten-
tiel géothermique des Etats-Unis et conclut que la clé de ce développement se situe dans l’amélioration des techniques liées au
sous-sol (techniques d’exploration et de forage en particuliers). Les investisements doivent en priorité cibler les technologies exploi-
tant les ressources non conventionnelles.
-24-
VU AILLEURS
VU SUR INTERNET
Le site met à disposition différents outils (magazine, vidéos et “ManagEnergy” est une initiative de la Direction Générale de
même un plan interactif) permettant de comprendre comment l’Énergie et des Transports de la Commission Européenne qui
fonctionne ce réseau. vise à soutenir tous ceux qui travaillent dans les domaines des
énergies renouvelables et de la gestion de la demande énergé-
tique aux niveaux local et régional.
Seul regret : une petite mise à jour du contenu ne serait pas inu-
tile.
L’ÉCOSIMULATEUR DU CENTRE D’INFORMATION DU CUIVRE
(CICLA)
http://www.cuivre.org/
-25-
L ES CHIFFRES CLÉS
QUELQUES MOIS APRÈS LA CONFÉRENCE EUROPÉENNE SUR LA GÉOTHERMIE QUI S’EST TENUE EN JUIN À UNTERHACHING EN
ALLEMAGNE, LE BAROMÈTRE EUR0BSERVER FAIT LE POINT SUR L’ÉNERGIE GÉOTHERMIQUE EN EUROPE. FIN 2006, LA PUISSANCE
INSTALLÉE ÉLECTRIQUE DANS LES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE ÉTAIT DE 854,6 MWE ET LA PUISSANCE THERMIQUE DE 9 564,6
MWTH, DONT 7 328,3 MWTH DE POMPES À CHALEUR GÉOTHERMIQUES.
TABLEAU 1 :
SITUATION EN 2006 DE LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ D’ORIGINE GÉOTHERMIQUE DANS LES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE
2006
Pays
MWe GWh (estimation)
-26-
L ES CHIFFRES CLÉS
TABLEAU 2 :
UTILISATION DIRECTE DE LA CHALEUR GÉOTHERMIQUE (HORS PACG) EN 2006 DANS LES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE
2006
-27-
L ES CHIFFRES CLÉS
TABLEAU 3 :
NOMBRE DE PACG ET PUISSANCE INSTALLÉE EN 2006 DANS LES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE
2006
Nombre Puissance (MWth)
Suède 270 111 2 431,0
Allemagne 90 517 995,7
France 83 856 922,4
Danemark 43 252 821,2
Finlande 33 612 721,9
Autriche 40 151 664,5
Pays-Bas 1 600 253,5
Italie 7 500 150,0
Pologne 8 300 106,6
République Tchèque 5 173 83,0
Belgique 7 000 69,0
Estonie 5 000 49,0
Irlande 1 500 19,6
Hongrie 350 15,0
Royaume-Uni 550 10,2
Grèce 400 5,0
Slovénie 420 4,6
Lituanie 200 4,3
Slovaquie 8 1,4
Lettonie 10 0,2
Portugal 1 0,2
Total UE à 25 599 511 7 328,3
Bulgarie 19 0,3
-28-