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de

L’actualité
Géothermie
LA
septembre - novembre
2007
LE FAIT MARQUANT
LE GRENELLE DE
L’E NVIRONNEMENT

LE POINT SUR
LE PREMIER BILAN DES
CEE

ACTUALITÉS
En France
En Europe
Dans le Monde

VU AILLEURS
SUR INTERNET

LES CHIFFRES CLÉS


La production d’énergie
géothermique en Europe
en 2006

www.geothermie-perspectives.fr

La Lettre d’Information
du Centre d’Informations Techniques
sur l'énergie Géothermique
-Numéro 25-
A GENDA

MANIFESTATIONS À VENIR...
2007

EN FRANCE : DANS LE MONDE :

BatiEco - 1ère édition Internationale Azuréenne de la Geothermal Development and Finance Workshop
Construction et de l'Urbanisme durables 16 janvier 2008
24 -25 janvier 2008 Las Vegas, Nevada
Sophia Antipolis Contact : karl@geo-energy.org
Contact : thibault@stellaris-ltd.com http://www.geo-energy.org/workshop/wshop_details.asp
http://www.batieco-agora.com/

33rd Stanford geothermal workshop


Assises nationales de l'Énergie 2008 28 - 30 janvier 2008
29 - 31 janvier 2008 Frances C. Arrillaga Alumni Center, Stanford
Dunkerque Contact : geothermal@sesmail.stanford.edu
Contact : Communauté urbaine de Dunkerque http://pangea.stanford.edu/ERE/research/geoth/confe-
laurence.histre@cud.fr rence/workshop.html

Interclima+ Elec home&building European Renewable Energy Policy Workshop


5 - 8 février 2008 29 janvier 2007
Paris, Porte de Versailles Bruxelles, Belgique
Contact : laurence.thao@reedexpo.fr Contact : EREC, erec@erec.org
http://www.interclimaelec.com/ http://www.erec.org/calendar-of-events/calendar-
detail.html

Ever Monaco 2008 : Third International Conference &


exhibition on ecological vehicles and renewable energies Engine, final conference
28 -30 mars 2008 13-14 février 2008
Monte Carlo,Monaco Vilnius, Lithuanie
Contact : arianefavaloro@ever-monaco.com Contact : sliaupa@geo.lt ; p.ledru@brgm.fr
www.ever-monaco.com http://conferences-
engine.brgm.fr/conferenceDisplay.py?confId=9

6ème salon des énergies renouvelables


19 - 21 juin 2008 9th International Energy Agency Heat Pump Conference
Paris, Porte de Versailles 20 - 22 mai 2008
Contact : www.energie-ren.com Zurich, Suisse
info@hpc2008.org

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LE FAIT MARQUANT

LE GRENELLE D E L ’E N V I R O N N E M E N T :
LES CONSÉQUENCES
POUR LA GÉOTHERMIE

Suite à la restitution des conclusions du Grenelle de l’Environnement qui s’est tenue les 24 et 25 octobre der-
nier, plusieurs propositions et annonces ont été faites concernant le développement des énergies renouve-
lables, qui peuvent influencer directement ou indirectement le développement de la géothermie en France
dans les prochaines années, avec notamment l’engagement de 1 milliard d’euros sur 4 ans pour les éner-
gies, les moteurs du futur, la biodiversité et la santé environnementale.

QUELQUES RAPPELS :

Le calendrier:

Juillet-septembre 2007 : les ateliers de travail


Septembre-octobre 2007 : les consultations
24, 25, et 26 octobre 2007: les tables rondes et la restitution des conclusions

à venir ...: la loi d’orientation et la mise en place d’un comité de suivi.

Les groupes de travail concernant les énergies renouvelables :


Atelier n°1 : Transports et déplacements Atelier n°2 : Bâtiment et Urbanisme Atelier n°3 : Energie et stockage du car-
bone
Déplacements urbains - Transports collectifs Etalement urbain
Infrastructures Rénovation Maîtrise de la demande
Report modal - Fret Nature des constructions et isolation Les filières nucléaire, thermique et renou-
Véhicules individuels Règles d'urbanisme velable
Stockage du carbone
Biocarburants

Les thématiques liés à la politique énergétique, au développement des énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique étaient
regroupées dans le premier groupe de travail. Celui-ci était présidé par Nicholas Stern, auteur d'un rapport de référence sur les chan-
gements climatiques pour le gouvernement britannique. Toutefois, elles pouvaient également se retrouver dans d’autres groupes,
notamment celui qui avait pour réflexion “Instaurer des modes de production et de consommation durables” ou bien encore “promou-
voir des modes de développement écologiquement favorables à la compétitivité et à l’emploi” dont les thèmes étaient liés à la fisca-
lité écologique.

LES OPPORTUNITÉS POUR LA GÉOTHERMIE :

Sur le plan énergétique, les deux grands objectifs fixés par le


“Grenelle de l’Environnement” sont : - Efficacité énergétique et réduction des énergies carbonées :

- l’amélioration de 20% de l’efficacité énergétique d’ici à 2020 Mise en place d’un programme national en faveur des éner-
- viser un objectif de plus de 95% d’énergie électrique sans gies renouvelables avec pour objectif de respecter les 20%
effet sur le climat. d’ENR dans la consommation

Bien que peu présente dans le débat global par rapport au Ce programme inclut notamment le développement de cha-
nucléaire, les énergies renouvelables en général ont été pla- cune des filières d’énergies renouvelables “en tenant
cées au coeur de l’actualité du fait du Grenelle de compte des exigences environnementales” et inclut la géo-
l’Environnement. Et si la géothermie, associées aux autres thermie.
ENR, n’est que peu souvent individualisée, il se dégage, à tra-
vers des grandes conclusions issues des débats, des opportu- Il prévoit également la promotion des réseaux de chaleur
nités favorables à son développement. renouvelables en créant un fonds chaleur renouvelable.

-3-
LE FAIT MARQUANT

Consommation de 30 à 50% d’énergies renouvelables dans les départements et collectivités d’outre mer d’ici 2020.

Plan pour les exploitations agricoles très économes en énergie afin de développer l’autonomie énergétique.

Création de 50 000 emplois dans le secteur des énergies renouvelables.

- les mesures volontaristes dans le bâtiment :

Construction de logements neufs à très haute performance énergétique dès 2010 puis 2012 (80 kWh/m²/an d’abord et 50
kWh/m²/an ensuite) et à énergie passive ou positive dès 2020.

Construction des bureaux, bâtiments et équipements publics aux normes basse consommation ou énergie passive dès 2010.

Doublement du nombre de bâtiments anciens rénovés chaque année pour porter à 400 000 le nombre de logements anciens réno-
vés par an.

Pour ces mesures, plusieurs mécanismes incitatifs sont suggérés : la rénovation du crédit d’impôt “développement durable” ; le
financement par taux à prêt réduit des logements basse consommation ; la majoration du crédit d’impôt sur le revenu au titre des
intérêts d’emprunt , les projest domestiques CO2.

Il est également envisagé une forte mobilisation de la profession à travers la formation professionnelle.

QUELQUES RÉACTIONS :

Le Comité de liaison des énergies renouvelables (CLER) prend note des avancées concernant les ENR mais s’interroge
sur la mise en place de ces mesures volontaristes en regrettant la faiblesse des conclusions de la table ronde sur la gou-
vernance et l’instauration de la démocratie écologique.

Source : Grenelle de l’Environnement : rupture de fond ou mesures anecdotiques ?


www.cler.org, date de consultation, le 05 novembre 2007

Le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) se réjouit des déclarations faites et des mesures annoncées dans le
cadre du Grenelle de l’Environnement, notamment concernant les objectifs en terme d’emploi à créer et conclut sur la
“nouvelle ère pour les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie”.

Source : Communiqué de presse, 26 octobre 2007


www.enr.fr, date de consultation, le 26 octobre 2007

Pour aller plus loin ...

- Ecologie et Développement Durable, hors série, novembre 2007


Document à télécharger : http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/

- Table ronde - récapitulatif, 23 novembre 2007


Document à télécharger : http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/

- Discours du Président de la République à l’occasion de la restitution des conclusions du Grenelle de l’Environnement, 25 octobre
2007,
Document à télécharger : http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/

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LE POINT SUR ...

LE PREMIER BILAN DES


C E R T I F I C AT S D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIES

Introduits par la loi d'orientation sur l'énergie du 13 juillet 2005 et visant à diminuer de 2 % par an d'ici à 2015 la
consommation d'énergie en France conformément au protocole de Kyoto, les certificats d'économie d'énergies
(CEE) ont pour but d'inciter les fournisseurs d'énergie à promouvoir les économies auprès de leurs clients. Un an
après leur mise en place, les certificats “blancs” n'ont permis d'atteindre que 10 % de l'objectif imposé aux four-
nisseurs d'énergie d'économiser 54 TWh entre 2006 et 2009.

QUELQUES RAPPELS :

Les certificats d’économie d’énergies sont régies par les trois décrets suivants :
- Décret n°2006-600 du 23 mai 2006 relatif aux obligations d’économie d’énergies dans le cadre du dispositif des certificats
d’économies d’énergie, JO du 27 mai 2006.
- Décret n°2006-603 du 23 mai 2006 relatif aux certificats d’économie d’énergies, JO du 27 mai 2006
- Décret n°2006-604 du 23 mai 2006 relatif à la tenue du registre national de certificats d’économie d’énergies, JO du 27
mai 2006.

Ils indiquent à la fois les personnes morales concernées par les obligations d’économie d’énergie, les modalités d’obtention des CEE et
la procédure de tenue du registre. Le décret du 23 mai 2006 relatif aux conditions d’application des certificats d’économies d’énergie, a
introduit la notion d’opérations standardisées : un calcul forfaitaire, attribué pour une nouvelle installation type, par rapport à une situa-
tion de référence. Les économies réalisées permettent aux obligés de revendiquer des certificats. Le dispositif est entré en vigueur le 1er
juillet 2006. Une centaine de fiches d’opérations standardisées pour le bâtiment est aujourd’hui disponible.

Parmi les matériels éligibles, trois se rapportent à la thermodynamique et au conditionnement d’air :


- les pompes à chaleur,
- la VMC double flux
- la climatisation

Quatre fiches concernent les pompes à chaleur:


- système eau/eau en résidentiel (BAR-TH-03)
- système eau/eau pour le tertiaire (BAR-TH-13)
- système air/eau pour le résidentiel (BAR-TH-04)
- système air/eau pour le tertiaire (BAR-TH-14)

Un cinquième concerne également la géothermie :


- Production de chaleur renouvelable en réseau (France métropolitaine) (RES-CH-01)

LES FAITS :

Au bout d’un an, sur l'objectif tri-annuel de 54 milliards de En quelques mois, les certificats d'économies d'énergie
kWh cumac entre 2006 et 2009 seulement 5,5 TWh ont entraîné des investissements qui vont permettre
cumac ont été délivrés soit 10 % de l'objectif tri- d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle
annuel. d'électricité de Paris.

En effet, les CEE ont été longs à mettre en place avec une “Ceci confirme que les gisements d'économie d'énergie
période consacrée à la mise au point des outils méthodo- sont importants, notamment dans les secteurs diffus
logiques et aux partenariats entre les fournisseurs d'éner- comme le bâtiment ; avec le Grenelle de l'environnement,
gie et les professionnels prestataires des travaux d'écono- nous allons passer à la vitesse supérieure”, estime dans
mies d'énergie. Toutefois, depuis 4 mois, le dispositif un communiqué, Jean-Louis Boloo, ministre de l'Ecologie,
connaît une forte accélération puisque 4,8 TWh d'éco- du Développement et de l'Aménagement durables.
nomies d'énergie ont été certifiés au cours de cette
seule période. Au final, depuis la mise en place du dispositif en 2006, les
certificats ont été délivrés à 37 bénéficiaires.

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LE POINT SUR ...

Les principaux opérateurs des marchés de l'électricité, du gaz, du GPL et de la chaleur ont d'ores et déjà obtenu leurs
premiers certificats, précise le MEDAD. En outre, trois entreprises privées et un établissement public ont obtenu des cer-
tificats sur une base volontaire. Les économies d'énergie réalisées correspondent en très grande majorité à l'installa-
tion de moyens de chauffage performants ou à des travaux d'amélioration de l'isolation (plus de 90 % au total).
Elles sont principalement réalisées dans le secteur résidentiel (95 %).

Comme pour le CO2, un marché des certificats se met en place, par le soutien que les opérateurs ont apporté aux tra-
vaux d'isolation de leurs clients, ou à l'achat par ceux-ci de nouveaux modes d'éclairages et de chauffage.

Les opérateurs énergétiques peuvent aussi se voir attribuer des certificats blancs - d'une valeur équivalente aux KWh
économisés -, de deux autres manières. En modernisant leurs propres installations, bien sûr. Mais aussi en rachetant à
d'autres des certificats blancs. Le dispositif encourage en effet l'émergence d'un marché aux certificats blancs, par lequel,
comme pour les permis d'émissions de CO2, des entreprises, des collectivités ou des particuliers ayant réalisé des éco-
nomies d'énergie peuvent revendre celles-ci sous forme de certificats blancs aux fournisseurs.

Tout le monde y trouve ainsi son compte. Le particulier ou la personne morale qui compense ainsi en partie le coût de
ses travaux, et le fournisseur d'énergie, pour lequel l'achat de certificats peut s'avérer parfois moins complexe et coûteux
que la modernisation de ses installations.

Emmy : le service mis en ligne pour la tenue du registre national des certificats d’économie d’énergie
https://www.emmy.fr/accueilFront.jsf#

Dans le cadre du dispositif des Certificats d’Economie d’Energies, le service en ligne, baptisé Emmy, permet d’accéder au Registre
National des Certificats d’Economie d’Energies (ou le Registre). La tenue du Registre National des Certificats d'Economie d'Energies
a été concédée par l'Etat à la société Locasystem International jusqu'au 31 décembre 2012. Le Registre est le point focal du dispo-
sitif des certificats d'économie d'énergies et est destiné à tenir la comptabilité des certificats obtenus, acquis ou restitués à l'Etat.

L'Etat a souhaité que le plus grand nombre possible d'acteurs économiques soient impliqués dans la maîtrise de l'énergie. Toute per-
sonne morale peut donc ouvrir un compte dans le Registre, puis le gérer à partir de ce site.

Source :

Le Journal du Développement Durable, 19 novembre 2007


http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article1520

Enerzine, 16 novembre 2007


http://www.enerzine.com/14/3436+Certificats-blancs-1er-bilan-positif-pour-J-L-Borloo+.html

Actu-Environnement, 15 novembre 2007


http://www.actualites-news-environnement.com/

A consulter :

- Le site de la DGEMP sur les Certificats d’économie d’énergies :


http://www.industrie.gouv.fr/cgi-bin/industrie/frame23e.pl?bandeau=/energie/developp/econo/be_eco.htm&gauche=/energie/deve-
lopp/econo/me_eco.htm&droite=/energie/developp/econo/cee-sommaire.htm

- Le site de la DRIRE Ile de France, notamment pour le téléchargement des dossiers type de demande :
http://www.ile-de-france.drire.gouv.fr/energie/eco_energie.htm

-6-
A CTUALITÉS

France

NOUVELLES OPÉRATIONS
OPÉRATIONS : L’INEED à Valence : un bâtiment éco-conçu :

Le bâtiment INEED à Alixan est un bâtiment éco-conçu, com-


Pyrénées-Orientales : une résidence chauffée par géo- pact, sans décrochements de façade et orienté nord-sud, équipé
thermie de surfaces vitrées réduite au maximum (15%), et d’un puits
canadiens de 480 mètres qui alimente un système de venti-
Au Bacarès, dans les Pyrénées-Orientales, 37 logements sont lation double flux (débit de 4 000m3/h et rendement de 74%).
chauffés par géothermie. C'est l'une des premières fois que la
géothermie est utilisée pour chauffer des logements collectifs Le coût constructif du bâtiment s’est élevé à 1 400 € HT/m² utile
en Languedoc-Roussillon. soit un surcoût de 5%, tout en offrant des niveaux de consom-
Devant les immeubles de la résidence Athéna, 8 forages profonds mation divisés par un facteur 7 sans besoin de climatisation.
de 85 m permettent des échanges de chaleur avec un sous-sol à
18,5°C. L'énergie du sol est récupérée pour chauffer les logements. Source : Cler Infos, n°61, dossier Bâtiments basse consommation
Cette installation a coûté 285 000 euros. Selon Antoine Dominguez, Auteur : Christian Chapuzet, Minergie France
responsable de la société qui a fait l'installation géothermique, "cela Date : novembre-décembre 2007
représente un surcoût d'environ 1 000 euros par logement par rap-
port à un chauffage classique". L'investissement permettra de
réduire la consommation des foyers. "La consommation annuelle Réhabilitation Effinergie Tertiaire en Franche-Comté
devrait être deux fois et demi inférieure à celle d'un système à gaz (Besançon)
naturel et trois fois moindre qu'avec une solution fuel", a ajouté
Antoine Dominguez. Claude Certain, l'architecte de la résidence, Habitat et Développment Local du Doubs (HDL) a souhaité mon-
espère imposer la géothermie dans les logements collectifs. "Le trer l’exemple avec la réhabilitation d’une ancienne école en
coût des forages, réparti sur plusieurs logements, permet d'obtenir bâtiment de bureaux Effinergie de 1 800 m². Le bilan annuel pré-
un ratio financier plus avantageux encore que dans l'individuel", a visionnel d’exploitation (chauffage, rafraîchissement et ventila-
déclaré l'architecte. Pour Jean-Michel Fabre, responsable technique tion) par m² de shon est de 50 kWhep ; 2,5 kg de CO2 et 3,5 €
de Méditerranée Immobilier, "la géothermie apporte un confort sup- TTC (maintenance comprise), pour 15% de surinvestissement.
plémentaire tout en présentant l'avantage d'être un procédé écolo- Le bâtiment est équipé entre autres d’une pompe à chaleur
gique". avec sondes géothermiques verticales (COP nominal à 4,5).
Le rafraîchissement du bâtiment se fait sans machine frigorifique
Source : Enviro2B.com grâce à une circulation hydraulique à haut rendement, une ven-
Date : 10 octobre 2007 tilation double flux.

Source : Cler Infos, n°61, dossier Bâtiments basse consommation


Isère : un projet HQE verra le jour à Grenoble Auteur : Image&Calcul
Date : novembre-décembre 2007
Ubiparc, développeur en immobilier d'entreprise grenoblois, a choisi
d'appliquer la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE)
pour la construction d'un programme de bureaux. Le programme
des Reflets du Drac qui verra le jour d'ici quelques mois sur le site GÉOTHERMIE GÉNÉRALITÉS
Bouchayer-Viallet, à Grenoble, respectera les 14 cibles de la démar-
che HQE.
Géothermie : à quitte ou double
Jacques Ferrier, l'architecte en charge du projet, a fait le choix de
parer les façades est-ouest de résille en aluminium. Il a déclaré : Après l’échec des premières campagnes dans les années
"Nous avons souhaité rendre le développement durable désirable. 80, notamment au Grand Brûlé et à Salazie, la Région a
La résille en façade donne une image au bâtiment, lui confère une décidé de reprendre des études il ya désormais 7 ans.
profondeur et constitue à la fois son enveloppe thermique". Cet Réalisées en 2000 puis en 2005, elles ont permis de définir
ornement devrait ainsi réduire de 20 à 30% les besoins de refroidis- une zone potentielle de réservoir géothermique sur le site de
sement. la Plaine des Sables. L’existence d’un réservoir d’eau à
200°C, entre 1 200 et 1 500 mètres de profondeur est
Pour l'éclairage, l'énergie nécessaire sera fournie par une centrale ainsi jugée “probable” car la modélisation n’a pas suffi à
photovoltaïque de 800 m2. Le chauffage et la climatisation utili- l’identifier avec certitude, malgré le concours d’un bureau
seront la géothermie. La consommation d'énergie d'un bâtiment d’étude néo-zélandais. Pour en avoir le cœur net, trois fora-
équipé d'une pompe à chaleur est trois fois inférieure à celle d'un ges exploratoires sont programmés par la Région. D’une
bâtiment chauffé en tout électrique ou avec des combustibles fossi- durée de trois mois chacun, ils démarreront au plus tôt en
les. De plus, l'eau de pluie récupérée sous les parkings servira pour février 2008. Leur objectif sera d’abord de confirmer l’exis-
l'arrosage des espaces verts. Ceci devrait permettre de diviser par tence d’une anomalie thermique à l’aplomb de la plaine des
deux la facture énergétique du futur bâtiment. Sables, puis de mettre en évidence des conditions de per-
méabilité favorables à l’exploitation de la ressource. Coût de
Source : http://blog2b.hosting.dotgee.net/ l’opération : plus de 10 millions d’euros. Un investissement
Date : 2 octobre 2007 que les études préalables ont cherché à “sécuriser” au maxi-
mum, mais qui peut aussi bien tomber à côté, car le poten-
tiel géothermal reste imprévisible.

-7-
A CTUALITÉS

France

“On peut très bien tomber à 500 mètres du gisement, recon- Correctement réglée, une PAC peut permettre d'économiser
naît Christophe Rat, directeur de l’Arer. Mais ça peut aussi jusqu'à 60 % de la facture d'un chauffage électrique conven-
être le jackpot.” tionnel. Il est difficile sinon d'amortir l'investissement initial.
La pose d'une PAC coûte cher. Prévoir, selon les formules,
Ces prévisions de puissance électrique de 20 MW à 70 MW entre 70 et 150 euros du m2 habitables, soit un budget de 10
sont ainsi susceptibles de grimper à 150 MW si la nature à 23000 euros pour une maison de 150 m2. Des aides exis-
est généreuse. “À Hawaï, ils ont pu doubler leur ressource”, tent, comme les primes et subventions versées par l'Agence
indique Philippe Berne, vice-président de la Région. Et de nationale d'Amélioration de l'Habitat (ANAH) aux propriétaires
poursuivre : “Compte tenu de l’absence d’indices hydrother- de logements de plus de 15 ans. Le montant des PAC d'un
maux en surface, et pour réduire a priori le risque financier COP supérieur ou égal à 3, hors main d'oeuvre, sont aussi éli-
des travaux, les forages seront réalisés en slim hole, c’est-à- gibles au crédit d'impôt de 50 % destinées à faciliter l'achat de
dire en faible diamètre.” Cette technique doit permettre une matériel relatif aux économies d'énergie. « Ce crédit repré-
économie financière de 40 %. À moins de 20 MW de res- sente un coup de pouce décisif," reconnaît Christian
source, le projet ne serait pas viable et devrait être aban- Bernhardt. "Conjugué au retard historique du parc installé, à la
donné. “Nous ne pouvons pas faire l’économie de ces flambée du pétrole, et à la prise de conscience des Français
recherches, justifie Christophe Rat. 70 MW c’est quand autour du développement durable, il explique l'essor actuel du
même l’équivalent des besoins de 50 000 foyers. Mieux vaut marché des PAC en France. »
qu’ils soient produits par une usine géothermique que par
une centrale au fuel au Port. C’est une piste de diversifica- Source : www.novethic.com
tion incontournable.” Une énergie propre, renouvelable Date : 24 septembre 2007
(pompage modéré de la ressource), peu coûteuse à l’exploi-
tation (le kWh est l’un des moins chers au monde), jouissant
d’une maturité technologique, et très intéressante dans la
perspective d’une fabrication d’hydrogène. En cas d’échec, SYSTÈMES GÉOTHERMIQUES STIMULÉS
l’investissement consenti ne sera pas perdu, puisque
l’Institut national des sciences de l’univers (INSU) et le
Laboratoire de sciences de la terre de l’université de La L’actualité de Soultz-sous-Forêts
Réunion (LSTUR) pourront analyser les prélèvements pour
mieux connaître la structure et l’histoire du volcan. “Les travaux de confection du génie civil ont démaré fin septem-
bre. Une grande partie des équipements de la centrale a été réa-
Source : Clinacoo.com lisée.(...)Le chassis de la turbine a été confectionné, l’ensemble
Date : 29 octobre 2007 de la machine est en cours de montage en usine. (...)Les travaux
de modification des têtes de puits ont aussi commencé, notam-
ment GPK2 qui s’apprête à recevoir la pompe LSP (Long Shap
Pump). (...)
POMPES À CHALEUR Plusieurs chantiers se croisent : le montage des équipements de
la centrale, le montage de la turbine et des équipements électri-
ques associés, la mise en place de la pompe à arbre long, le mon-
Pompes à chaleur : la France rattrape son retard tage de la boucle froide...Une des tâches les plus importantes
sera de bien définir le process du système et de bâtir les équipe-
Les pompes à chaleur équipent, en Suède, 95 % des mai- ments et automatismes qui le traduiront”.
sons neuves, contre moins de 10 % dans l'Hexagone.
Toutefois, le marché français s'est hissé au second rang Source : “Géothermie Soultz n°7”
européen en 2006. La filière s'organise pour répondre à Date : octobre 2007
cette demande soutenue, dopée par les possibilités de cré-
dit d'impôt. Un petit millier de systèmes dénombrés en 1997,
53 510 équipements installés l'an dernier. Entre temps, la
France est devenue, en 2006, le second marché européen ÉNERGIES RENOUVELABLES :
de la pompe à chaleur, talonnant la Suède (55 100 unités),
et précédant l'Allemagne et la Suisse. « Depuis 2002, le taux
de progression du marché français double à peu près d'une Les projets de bâtiments tertiaires à énergie positive
année sur l'autre et a culminé à + 112 % en 2006. (...) se multiplient
« De toutes les installations à base d'énergies renouvela-
bles, la PAC est celle que l'on amortit le plus rapidement » Déjà largement mis en œuvre au nord de l'Europe (Allemagne,
poursuit Christian Bernhardt. Pour 1 kW consommé, on Pays-Bas, Danemark...), le développement des Bâtiments à
compte en général 3 ou 4 kW de chaleur restituée. Un cycle énergie positive est porté en France, d'une part par la fonda-
vertueux synonyme d'efficacité énergétique, notifié par un tion « Bâtiment Énergie » créée par quatre acteurs du secteur
Coefficient de Performance (COP) de 3 ou 4. Ce COP (Arcelor, EDF, GDF et Lafarge) et, d'autre part, par le pro-
mesure le rendement de la PAC à une température donnée. gramme PREBAT mis en place en 2005 dans le cadre du plan
Plus les COP sont élevés, et garantis pour une T° minimale Climat. Alors que des premières applications ont vu le jour en
de 7°C par exemple, et plus le gain est important. résidentiel, le tertiaire demeure un champ d'exploration quasi-
ment vierge et son développement est pour l'instant porté par
une volonté de démontrer la faisabilité technique et économi-
que des concepts.
-8-
A CTUALITÉS

France

À Grenoble, la Foncière Innovation vient d'être lauréate d'un - Deux pour les installations thermiques bois énergie :
concours lancé par la société d'aménagement SAGES pour Utilisant le bois comme source d'énergie, les entreprises titu-
réaliser un immeuble de bureaux à énergie positive dans laires de ces certifications assurent tout le processus de mise
l'éco-quartier De Bonne. Des logements sont conçus dans le en œuvre des installations thermiques fonctionnant au bois
but d'offrir une efficacité énergétique exemplaire, en visant depuis la mise en place de l'appareil de production, les rac-
les niveaux de consommations en énergie finale de 50 cordements, les canalisations et jusqu'aux travaux de fumis-
kWh/m²/an pour le chauffage, à comparer aux 90 terie. Selon la nature des installations, des combustibles et la
kWh/m2/an correspondant à la réglementation française en puissance des installations, deux certifications ont été mises
vigueur au moment où les objectifs ont été fixés (RT 2000) en place 'Installations thermiques bois énergie de technicité
de 35 kWh/m²/an pour l'eau chaude sanitaire au lieu de 40 courante' et 'Installations thermiques bois énergie de techni-
kWh/m²/an et de 10 kWh/m2/an pour l'électricité des parties cité confirmée'.
communes. Cette basse consommation pourra être atteinte
grâce à une combinaison de systèmes : pompe à chaleur Les conditions d'attribution et de suivi sont fixées par des
eau/eau, SFI (simple flux par insufflation) qui permet de référentiels pour chacun des trois domaines. Ils prévoient
récupérer l'air pour chauffer certains espaces de manière notamment par le biais d'audit dans l'entreprise et sur ses
performante et économique, échange direct avec la nappe chantiers d'évaluer les compétences du personnel et sa maî-
l'été pour assurer un rafraîchissement passif, volets thermi- trise technique. Une cinquantaine d'entreprises ont d'ores et
ques d'obturation pour l'hiver et diffusion de la lumière natu- déjà manifesté leur intention de déposer une demande pour
relle par fibre optique. L'immeuble devrait en outre produire l'une ou l'autre de ces certifications. Les premières attribu-
47,5 MWh/an grâce à une centrale Photovoltaïque (420 m² tions devraient intervenir avant la fin du dernier trimestre.
de panneaux photovoltaïques).
Source : http://www.qualibat.com/
Source : Le Journal de l’Environnement Date : 12 septembre 2007
Date : 14 octobre 2007

Le chauffage écolo a la côte, mais reste trop cher,


Qualibat et énergies renouvelables : sept nouvel- selon une étude
les certifications
Plus des deux tiers des particuliers faisant construire une
Qualibat annonce dans un communiqué de presse daté de maison souhaitent installer un chauffage à énergie renouvela-
début septembre, mettre en place sept nouvelles certifica- ble mais y renoncent généralement en raison du surcoût,
tions s'ajoutant aux certifications existantes, afin de consti- selon une étude publiée jeudi.
tuer une réponse qualitative à la reconnaissance et au déve-
loppement des entreprises intervenant dans le domaine des Ainsi, 68% des personnes ayant fait construire leur mai-
énergies solaires, géothermiques et bois énergie. son au cours du premier semestre 2007 auraient préféré
recourir à un système de géothermie/pompe à chaleur ou
Dans le contexte de la disparition à terme de l'énergie fossile solaire mais, au final, "ces deux solutions ne représen-
et de la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de tent que deux installations sur dix", montre l'enquête
serre pour lutter contre les changements climatiques, l'utili- commanditée par l'association des professionnels pour
sation des énergies renouvelables est désormais fortement un chauffage durable "Energies et Avenir".
encouragée. Conscient de l'importance de cet enjeu,
Qualibat indique avoir cherché à mettre à disposition des Le chauffage électrique est de fait présent dans 51% des ins-
prescripteurs et des clients une réponse adaptée leur per- tallations neuves (gaz-fioul ou bois 21% et géothermie 22%),
mettant de sécuriser leur choix d'opérateurs' maîtrisant les bien que seuls 15% des propriétaires jugent cette solution
nouvelles technologies de l'énergie. Les sept nouvelles cer- "idéale", selon l'enquête menée par la société Batim-Etudes.
tifications constituent une réponse qualitative à la reconnais- "Des critères financiers immédiats effacent les motivations
sance et au développement des entreprises intervenant environnementales et de long terme", note-t-elle.C'est égale-
dans le domaine des énergies renouvelables. Ce nouveau ment cette logique du moindre coût qui pousse les construc-
dispositif d'évaluation permet ainsi d'identifier de façon cré- teurs de maisons individuelles vers le chauffage électrique
dible et transparente les entreprises compétentes qui maîtri- dans 75% des cas et pratiquement autant de promoteurs pri-
sent l'ensemble du processus de mise en œuvre d'installa- vés (70%). Les promoteurs publics choisissent de préférence
tions utilisant ces trois catégories d'énergies renouvelables : le gaz ou le fioul (7 fois sur 10 environ). Le chauffage des
bâtiments résidentiels et tertiaires est la première dépense
- Trois certifications 'Chauffe-eau solaires', 'Systèmes solai- énergétique de la France, qui s'est engagée à réduire ses
res combinés ou chauffage seul', 'Installations solaires ther- émissions de gaz à effet de serre par quatre d'ici 2050. (Etude
miques' couvrent les différentes techniques. réalisée par Batim-Etudes auprès de 400 particuliers ayant
obtenu l'autorisation de construire une maison neuve isolée
- Deux pour les installations géothermiques: au premier semestre 2007 et de 160 professionnels (promo-
Deux certifications concernant les pompes à chaleur géo- teurs privés et publics, sociétés de construction de maisons
thermiques ont été créées pour couvrir, soit la réalisation individuelles).
d'installations en habitat individuel ou en petit collectif, soit
des installations collectives ou industrielles. Source : AFP
Date : 22 octobre 2007

-9-
A CTUALITÉS

France

POLITIQUE DES RÉGIONS : des carburants notamment en 2004 et 2005 a donc eu de


sérieux effets sur le budget énergie des communes.
Exprimée en consommation unitaire (rapportée à la popula-
La facture énergétique des communes a atteint 2,2 mil- tion française), la progression est beaucoup plus limitée.
liards d'euros en 2005 Ainsi, avec 1,2 % d'augmentation entre 2000 et 2005, la
consommation par habitant a progressé beaucoup moins
A l'occasion du Salon des Maires et des Collectivités locales, vite que la consommation totale d'énergie (509 kWh/hab en
l'ADEME annonce les résultats d'une enquête menée tous les 2005 contre 503 en 2000) notamment en raison de l'aug-
5 ans sur les consommations et les dépenses d'énergie des mentation de la population.
communes intitulée "Energie et patrimoine communal".Cette
enquête est un outil de référence pour les communes. Elle Enfin, sur la période 1990-2005, la répartition de la consom-
permettra également d'évaluer les actions de maîtrise des mation globale d'énergie a évolué : la part de l'éclairage
consommations énergétiques qu'elles mettront en œuvre public et des carburants a tendance à diminuer au profit de
pour atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l'environ- celle des bâtiments. Pour les bâtiments communaux, le type
nement. L'étude, menée en Métropole, porte sur les consom- d'énergie utilisée a évolué également depuis 1990. Le fioul
mations et les dépenses payées directement par les commu- domestique qui représentait alors 33 % de la consommation
nes des batiments communaux, flottes de véhicules et de d'énergie n'en représente plus que 12 % en 2005. Le report
l'éclairage public. s'effectue au profit du gaz naturel (+15 points) et de l'électri-
cité (+9 points).
En 2005, la consommation totale d'énergie des communes
est estimée à 32 milliards de kWh, soit 4,4 millions de tep
(tonnes équivalent pétrole), cela représente un budget Source : Enviro 2B
global de 2,2 milliards d'euros TTC (3,8 % du budget Date : 20 novembre 2007
moyen total de fonctionnement).

Dans les villes de 10 000 à 50 000 habitants, la consomma-


tion moyenne d'énergie par habitant est de 606 kWh/hab soit La Ricamarie: des subventions pour favoriser le déve-
1,5 fois supérieure à celle d'une commune de moins de 2 loppement des énergies renouvelables
000 habitants (412 kWh/hab).
Afin de favoriser le développement des énergies renouvela-
Le bon niveau d'équipements (sportifs, culturels…) des villes bles sur son territoire, la Ville de la Ricamarie apporte des
moyennes, qui constituent un pôle d'attraction important pour subventions pour les particuliers et pour les collectivités pro-
les autres communes des territoires voisins, peut expliquer priétaires de logements. Une aide complémentaire à celles
cet écart de consommation avec les petites villes. déjà existantes (ANAH, Région, Conseil général, crédit d'im-
pôt) est ainsi attribuée aux acquéreurs de chauffe-eau
Avec près de 21 milliards de kWh consommés en 2005, solaire, de générateur photovoltaïque et d'appareils de
les bâtiments communaux représentent les ¾ de la chauffage au bois. De même, les investissements en équi-
consommation en énergie des communes pour une fac- pements plus économes comme la géothermie ou la
ture de 1,3 milliard d'euros (70% du budget énergie). chaudière à condensation ouvrent droit à ces aides. En habi-
tat individuel, la subvention s'élève à 20% du montant de la
Parmi ceux-ci les écoles représentent à elles seules 35 % des dépense avec un plafond de 500 €. Dans un immeuble col-
consommations. Le gaz naturel et l'électricité sont les princi- lectif, chaque logement pourra bénéficier de 20% de subven-
pales énergies consommées dans les bâtiments : le gaz natu- tion dans la limite de 200 €.
rel occupe la première place avec 53 % de l'énergie totale des
bâtiments devant l'électricité (30%). Source : Forez 2_0
Date : 14 novembre 2007

L'utilisation des énergies renouvelables reste marginale.


Ile et Vilaine : Plan végétal environnement 2007 - Aider
Cependant de plus en plus de communes, notamment celles les investissements pour réduire les pollutions
de plus de 20 000 habitants, déclarent utiliser (ou avoir des
projets en cours) le bois énergie, le solaire thermique, le pho- Le plan végétal environnement a pour principal objectif
tovoltaïque ou la géothermie. Enfin l'éclairage public et la d'aider à l'acquisition équipements agro-environnemen-
signalisation sont le premier poste consommateur d'électricité taux. Par arrêté du 27 juillet 2007, le Préfet de région a
des communes (47 % de la consommation d'électricité), soit retenu deux enjeux : la réduction des pollutions par les
20 % du budget total énergie. produits phytosanitaires dans le cadre d'un zonage spéci-
fique et les mesures d'économie d'énergie dans les
Après avoir progressé de 3 % entre 1995 et 2000, la consom- serres. Pour le département d'Ile et Vilaine, tous les agri-
mation d'énergie finale a augmenté de 5,7 % entre 2000 et culteurs ne sont pas concernés par les aides environne-
2005. Quant à la dépense, elle fait un bond de 19,3 % entre mentales. Deux priorités ont été fixées.
2000 et 2005 alors qu'elle n'avait augmenté que de 3,4 %
entre 1995 et 2000. La hausse des prix des combustibles et

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A CTUALITÉS

France

La première correspond aux exploitations légumières Onze collectivités primées pour leurs politiques de
situées dans 14 communes à forte concentration légu- développement durable
mière et classées en risque sanitaire fort.
(…) A l'occasion de la Conférence des villes, le 13 septembre,
Pour l'enjeu "mesures d'économies d'énergie dans les ser- l'Association des maires de France (AMF), l'Association
res", toutes les communes sont éligibles. (….) des maires des grandes villes de France (AMGVF), le
Pour les serres, les investissements retenus concernent Comité 21 et Dexia ont décerné les trophées des "Rubans
les pompes à chaleur, les systèmes de régulation assis- du développement durable" à onze collectivités. Sept col-
tés par ordinateur, le stockage d'eau chaude et les écrans lectivités de tailles très diverses ont été récompensées
thermiques. dans la catégorie "démarche globale de développement
durable".

Source : http://www.paysan-breton.fr/article/7708/environnement--plan- Certaines comme Clermont-Ferrand, Toulouse et la com-


vegetal-environnement-2007.html munauté d'agglomération Angers Loire Métropole ont été
Date : 5 octobre 2007 distinguées pour leur Agenda 21. Pantin (93), qui dispose
d'un service dédié au développement durable intervenant
tant dans le domaine technique que pour sensibiliser les
habitants, a été primée pour le pilotage de ses "21 mesu-
Plan climat de Paris: priorité à l’habitat res pour le XXIe siècle".

Adopté à l’unanimité par le Conseil de Paris le 1er octo- Les autres lauréates de cette catégorie ont été récompen-
bre, ce document vise en particulier à réduire les émis- sées pour des actions souvent originales, adaptées à la
sions de gaz à effet de serre liées aux logements. Une spécificité locale : Fresnes-sur-Escaut (59), une petite
convention a été signée entre la ville, les professionnels ville lourdement frappée par la crise minière et sidérurgi-
du bâtiment et l’Agence nationale de l’habitat (Anah) pour que fonde son renouveau sur le développement durable
faciliter l’information des particuliers. en faisant participer ses habitants à de nombreuses
actions concrètes (jardins solidaires, projet de création
Les objectifs que s’est fixé la capitale française pour elle- d'un "hôtel de vie" rassemblant tous les services sociaux,
même sont de 30% de réduction des émissions de gaz à culturels et associatifs autour d'une épicerie sociale et
effet de serre (GES) d’ici 2020 par rapport au niveau de solidaire) ;
2004; 30% de réduction des consommations énergétiques
du parc municipal et de l’éclairage public; 30% des Saint-Paul de la Réunion, souhaite associer tous ses
consommations provenant d’énergies d’origine renou- habitants à une politique très volontariste en faveur de
velable. l'environnement (énergies renouvelables, notamment) ; le
syndicat d'aménagement du Trièves, un territoire de
Concernant le territoire parisien, le plan climat prévoit une 8.500 habitants dans l'Isère, cherche à attirer une nou-
diminution de 25% des émissions de GES et de 25% des velle population urbaine en développant toute une série
consommations énergétiques, qui doivent provenir à 25% d'actions concourant au développement durable (projets
des énergies renouvelables. d'écovillages, maisons "bio", guichet unique regroupant
toutes les offres de transport alternatives à la voiture indi-
Une agence parisienne du climat sera par ailleurs créée, viduelle (covoiturage, train, car).
qui devra, selon l’adjoint au maire chargé de l’environne-
ment Yves Contassot, «devenir la référence tant pour les Innovation de cette édition 2007 : la création d'une caté-
projets de la ville que pour tous les acteurs du territoire gorie "lutte contre le changement climatique" récompen-
parisien». sant les collectivités qui ont fait des efforts méritoires en
la matière.
A Paris, le patrimoine bâti de l’habitat et du tertiaire est
à l’origine de 27% des émissions de GES à Paris,
essentiellement à travers le chauffage. Les quatre lauréates sont Fraïsse-sur-Agoût, dans
l'Hérault (360 habitants), qui s'est engagée dans la valo-
La ville prévoit donc de diagnostiquer 3.000 équipements risation patrimoniale et énergétique d'une forêt de 1.000
publics sur 3 ans et de mettre en œuvre un plan de réno- hectares, Jonzac (17), pour son utilisation de la géo-
vation de son parc, à travers la rénovation thermique des thermie et du bois, la communauté d'agglomération
bâtiments, le renouvellement des équipements de chauf- Grenoble Alpes Métropole, qui s'est lancée dans un ambi-
fage ou de ventilation, la réduction des consommations tieux plan climat mobilisant ses 26 communes et la com-
électriques, la gestion performante de l’éclairage public, munauté urbaine de Strasbourg pour sa politique "d'éco-
et l’accroissement de la part des énergies renouvelables mobilité" qui vise à promouvoir tous les modes de dépla-
dans la consommation. Ainsi, les émissions de GES du cement alternatifs à la voiture individuelle.
patrimoine, hors transports, pourraient être réduites de
39% d’ici 2020. Source : Localtis Infos
Date : 14 septembre 2007
Source : Le Journal de l’Environnement
Date : 3 octobre 2007

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A CTUALITÉS

France

POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE : Un soutien pour l’efficacité énergétique des bâtiments


publics

“Le ministre d’Etat chargé de l’environnement Jean-Louis


Compensation carbone: l’Ademe avance Borloo, le vice-président de la banque européenne d’in-
vestissement (BEI) Philippe de Fontaine et le président
“Après la Caisse des dépôts, c’est au tour de l’Agence de du directoire de la Caisse nationale des Caisses d’épar-
l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) de gne (CNCE) Charles Milhaud ont signé un accord le 16
faire le point sur le système de compensation des émis- octobre.
sions de gaz à effet de serre (GES) dont le développe-
ment présente deux risques: «d’une part le développe- Portant sur 350 millions d’euros, il s’inscrit dans le cadre
ment de ce dispositif en France ne doit pas nuire à la du programme «Haute qualité énergie environnement»
cohérence des messages publics sur la lutte contre le (HQEE) avec l’Agence de l’environnement et de la maî-
changement climatique (notamment si l’accent n’était pas trise de l’énergie (Ademe) et aide au financement de pro-
clairement mis sur les actions visant la réduction directe jets de construction et de réhabilitation des bâtiments
des émissions de GES avant toute action de compensa- publics dont l’efficacité énergétique et environnementale
tion); et, d’autre part, la grande hétérogénéité actuelle de est supérieure aux normes en vigueur: Haute qualité
l’offre de compensation (manque de cohérence des cal- environnementale (HQE), Haute performance énergéti-
culateurs d’émissions, faible qualité de certains projets que (HPE), Très haute performance énergétique (THPE)
soutenus, variabilité des prix de la tonne de carbone, et Bâtiment basse consommation (BBC).
manque de transparence et de lisibilité des dispositifs)
qui pourrait discréditer la légitimité de cette démarche L’Etat a notamment prévu de construire 50% de ses bâti-
par ailleurs jugée potentiellement prometteuse.» ments conformément à la norme HPE d’ici 2008, 400 pro-
jets ayant été pour l’instant identifiés. Le Programme
Pour maîtriser ces risques, l’Ademe avait déjà annoncé la HQEE financera la construction et la réhabilitation de col-
mise en place d’un groupe de travail qui élabore, pour la lèges, crèches, bâtiments administratifs, centres sportifs
fin de l’année, une charte de bonnes pratiques destinée et de loisirs, locaux associatifs.”
aux opérateurs de la compensation et un site internet qui
doit favoriser la transparence de l’information pour le Source : Le Journal de l’Environnement
grand public”. Date: 17 octobre 2007

Source : Le Journal de l’Environnement


Date: 31 octobre 2007

1ère Académie de formation dédiée aux métiers des


ENR

La première Académie de formation dédiée aux métiers


des énergies renouvelables vient d’ouvrir ses portes à
Lisses, dans l’Essonne. Favorisant le développement
d’expertises dans le domaine de l’installation de solutions
à énergies solaire, aérothermique, géothermique et récu-
pération d’eau, elle s’adresse aux demandeurs d’emploi
et salariés.

Enerpresse n°9439
26 octobre 2007

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A CTUALITÉS

France
PUBLICATIONS

A SIGNALER

LES PERSPECTIVES ÉNERGÉTIQUES DE LA FRANCE À L’HORIZON 2020-2050


« Commission Énergie » mise en place par le Centre d’analyse stratégique et présidée par Jean Syrota
9 Octobre 2007

La Commission énergie a rassemblé de juin 2006 à septembre 2007 les différents acteurs et partenaires concernés
dans le domaine énergétique (plus de 80 membres parmi lesquels : élus, partenaires sociaux, administrations natio-
nales et européennes, opérateurs du secteur de l’énergie, industriels, experts, associations de consommateurs, orga-
nismes de recherche,...). Ce rapport fait suite à la saisine adressée par le Premier ministre au Centre d’analyse stra-
tégique en date du 12 mai 2006. Il avait été précédé par un rapport d’étape en novembre 2006 et un rapport d’orien-
tation en avril 2007. Le rapport se conclut (chapitre 7) par une liste de recommandations pour la politique française de
l’énergie tant au plan national qu’au plan communautaire. Ce rapport constitue une réflexion d’ordre technique qui n’a
pour d’autre ambition que de contribuer au débat.

Le point de vue du haut fonctionnaire Jean Syrota, qui conclut dans ce rapport à l’impossibilité pour la France de res-
pecter le facteur 4 et à l’absence d’obligation dans ce sens, a fait l’objet de nombreuses critiques de la part des ONG,
mais aussi de l’Ademe. En effet, selon le rapport “avec la meilleure volonté du monde, la France pourrait diviser
ses émissions de CO 2 par 2,1 d’ici à 2050 voire par 2,4 mais certainement pas par 4 (...) sauf à s’engager dans
des ruptures technologiques qui n’ont pas été retenues parce qu’elles ont paru peu probables”.

Les critiques portent sur deux plans: les modèles à partir desquels Jean Syrota et sa commission énergie ont montré
que la France ne pourrait pas aller au-delà d’un facteur 2,6 en termes de réduction d’émissions de gaz à effet de serre
(GES) d’ici 2050, mais aussi l’analyse selon laquelle la France n’aurait pas à respecter la réduction de 75% des émis-
sions carboniques d’ici la moitié du siècle, dit facteur 4.

Selon la loi sur l’énergie de 2005, «cette lutte contre le changement climatique devant être conduite par l'ensemble
des Etats, la France soutient la définition d'un objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de
serre (GES) d'ici 2050, ce qui nécessite, compte tenu des différences de consommation entre pays, une division par
4 ou 5 de ces émissions pour les pays développés.» Pour Jean Syrota, cette déclaration ne signifie pas que la France
doive respecter le facteur 4. D’après lui, la France étant dans les bons élèves européens en termes d’émissions de
GES par habitant -du fait du parc de production d’électricité d’origine nucléaire-, elle n’a pas à faire autant d’efforts
que ses voisins, notamment l’Allemagne. «J’ai eu l’occasion de parler avec des parlementaires qui m’ont dit ne pas
avoir eu le sentiment de voter l’obligation du facteur 4» lors du vote de la loi de 2005.

Pour Michèle Pappalardo, présidente de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la loi
«n’est pas forcément écrite de manière très précise», mais l’important est que les hommes politiques, de Jean-Pierre
Raffarin, Premier ministre de 2002 à 2005 à Nicolas Sarkozy, actuel président de la République, se soient «approprié»
cet objectif. «La loi n’aura de toute façon aucun sens en 2050, mais donner dès aujourd’hui cet objectif permet de don-
ner de la visibilité.»

En outre, rappelle Michèle Pappalardo, qui a présidé le groupe de travail de la commission Syrota sur les «enseigne-
ments du passé», «les modèles, jusqu’à présent, n’ont jamais prévu ce qu’il s’est réellement passé, ni en termes
d’émissions, ni en termes de solutions, car ils ne font que prolonger les tendances. Or, aujourd’hui, comme dans les
années 1970, nous sommes dans une période de rupture.»

Jean Syrota en est bien conscient, de même qu’il reconnaît les limites des simulations dans lesquelles il n’a «pas trop
confiance». Pourtant, il persiste et signe: «Pour aller au-delà du facteur 2 à 2,5, il serait nécessaire d’adopter des
mesures qui ne nous paraissent pas plausibles, comme la délocalisation des industries très consommatrices d’éner-
gie, ou le stockage de CO2, qui pose des problèmes d’acceptabilité et qui concerne surtout les pays produisant de
l’énergie à partir de charbon.»

Rapport Téléchargeable sur le site du Centre d’Analyse Stratégique : http://www.strategie.gouv.fr/

Sources :
Le Monde, 9 octobre 2007 ;
Le Journal de l’Environnement, 15 octobre 2007
Enerpresse n° 9439, 26 octobre 2007

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A CTUALITÉS

France
PUBLICATIONS

présentés par des organismes nationaux ou internatio-


ENERGIE, CHANGEONS DE CAP - SCÉNARIO POUR UNE FRANCE naux. L'Académie des sciences a donc jugé utile de faire la syn-
DURABLE thèse de ces nouveaux travaux et de mettre en évidence les
Didier Lenoir, éditions Terre Vivante, 2007 avantages, les inconvénients et les contraintes introduits par les
choix énergétiques des prochaines années.
Ce livre introduit une réflexion globale sur le thème de l’énergie :
Source : http://www.academie-sciences.fr/
perspective d'une véritable responsabilité partagée, moyens d'uti-
Date : octobre 2007
liser les énergies inépuisables que le soleil et la Terre nous prodi-
guent. Sobriété, efficacité, énergies renouvelables, de ces trois
clés d'un avenir de développement et de solidarité découle un EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS : 2007-2008
ensemble cohérent de propositions : scénario réaliste pour diviser UN PROGRAMME DE MESURES DE PLUS EN PLUS PERFORMANT
par quatre nos émissions de gaz à effet de serre, partage des com- Dossier de presse MEDAD, ADEME
pétences entre l'Etat et les collectivités, complémentarité entre 14 novembre 2007
énergies locales et productions centralisées...
En France, parmi les 31,3 millions de logements, 19,1 millions
Source : Cler Infos n°60
soit 61% du parc, ont été construits avant la réglementation ther-
Date : Septembre-octobre 2007
mique de 1975. Il restera en 2050 entre 30% et 40% de loge-
ments antérieurs à 1975. Il devenait urgent d'améliorer leur per-
formance énergétique. C'est chose faite. Depuis le 1er novembre
ENERGIE 2007 - 2050 : LES CHOIX ET LES PIÈGES
2007, les travaux de rénovation des bâtiments existants sont
Insititut de France, Académie des sciences réglementés. Désormais, des aides fiscales permettent d'aider
Rapport coordonné par Bernard Tissot - Juillet 2007 les propriétaires qui souhaitent réaliser des travaux d'améliora-
tion thermique.
L'Académie des sciences a adopté le 15 février 2005 un rapport
global sur l'énergie et le 1er mars 2005 une déclaration sur les Source : http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/Dossier_Batimat_.pdf
problèmes de recherche qui s'y rattachent. Depuis, de nouvelles Date : 14 november 2007
données et des conclusions du GIEC sont publiées.
D'autre part, de nombreux scénarios énergétiques ont été

Du nouveau du côté des acteurs ...

POMPES À CHALEUR : LA FORMATION DES PROFESSIONNELS S'ACCÉLÈRE

La Pompe à Chaleur (PAC) relève de trois métiers le chauffa- 6 mois après ce lancement, l'AFPAC annonce l'extension de
giste, le frigoriste et l'électricien En dehors des spécialistes de la son réseau de formation avec 7 centres opérationnels
PAC, rares sont les installateurs qui maîtrisent les trois domai- répartis dans toute la France.
nes d'où la mise en place d'une formation spécialisée, complé-
mentaire à leur expérience acquise, qui entre dans le cadre de Avec 3 nouveaux centres ouverts à Toulouse, Pessac et Lille
la démarche qualité engagée par la filière représentée par portant le nombre de centres de formations à 7, l'AFPAC a d'ores
l'AFPAC. et déjà rempli ses objectifs. Le réseau de formation de l'AFPAC
couvre désormais la France entière.
En France, le chauffage représente les deux tiers de la consom-
mations d'énergie et la majeure partie des émissions de CO2 du Les cessions spécifiques des Centres de Formation Technique
secteur de l'habitat. L'utilisation des pompes à chaleur (PAC) qui composent ce réseau (avec leurs plates-formes techniques
pour le chauffage permet une forte réduction des émissions de PAC) ne représentent d'ailleurs pas une obligation, notamment
CO2 et d'autant de la consommation énergies fossiles. pour les spécialistes, souvent exclusifs de cette discipline C'est
un service de qualité mis au service des installateurs, parmi
Garant de la qualité de la filière PAC, l'AFPAC (l'Association d'autres possibilités de formation. Seul l'examen est obligatoire
Française pour les Pompes A Chaleur) a lancé le 5 avril dernier pour tout installateur souhaitant être reconnu spécialiste PAC.
la démarche Qualité PAC garantissant une qualité optimale
aussi bien pour le matériel que pour l ' installation. La formation Renseignements : www.afpac.org/qualite-formation.php
complémentaire des professionnels - lorsqu'elle est nécessaire
pour devenir des spécialistes de la PAC - en est le fondement.
Source : Le Journal du Bâtiment et des Travaux Publics
Date : 10 octobre

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A CTUALITÉS

France
Du nouveau du côté des acteurs ...

FRANCE GÉOTHERMIE OUVRE SON CAPITAL La "Bonne Maison" n'a pas de radiateur mais un poêle à bois,
adossé à un mur en brique, inerte. La consommation énergéti-
Spécialisée dans la conception et la commercialisation de pom- que attribuée au chauffage n'est donc que de 10kW/m2/an, soit
pes à chaleur géothermiques et aérothermiques, la société basée 7 fois moins qu'un chauffage électrique conventionnel.
à Villard-Bonnot (Isère), vient d'ouvrir son capital à Banexi Capital
Partenaires. Cet investisseur a été le chef de file d'une prise de Source : http://www.lemoniteur-expert.com/actualite/architecture_mai-
participation de 35 % au capital du holding qui détient France trise_oeuvre/geoxia_lance_marche_maison_basse/D4787079F.htm
Géothermie. La PME a réalise en 2006 un chiffre daffaires de 22 Date : 11 octobre 2007
millions d'euros (+ 200 % sur deux ans).

Source : La Tribune
Date : 12 octobre 2007
SAUNIER ET ASSOCIÉS : UNE SOLUTION INNOVANTE, PRODUIRE DE LA
CHALEUR À PARTIR DES EAUX USÉES

GEOXIA LANCE SUR LE MARCHÉ UNE MAISON "BASSE CONSOM- Ce dispositif repose sur les réseaux d’eaux usées qui véhiculent
MATION" une eau dont la température varie entre 13 et 20°C durant toute
l’année. L’installation est composée d’un échangeur situé dans les
canalisations, d’une pompe à chaleur et éventuellement d’un
Geoxia vient de dévoiler sa "Bonne Maison", la première à être
réseau de distribution. Les pompes à chaleur sont utilisées pour
certifiée NF démarche HQE basse consommation (50
transférer dans les bâtiments, l’hiver les calories puisées dans les
kWh/m2/an d'énergie primaire). "Bonne Maison" bénéficie du
eaux usées. En été, ce transfert est inversé et la même installa-
procédé de construction associant acier et béton: la structure
tion permet le rafraîchissement des bâtiments en renvoyant leurs
de la maison en acier recyclable est habillée de dalles en béton
calories dans les eaux usées.
fibrées de bois issu de forêts certifiées. La technique du calepi-
L'échangeur de chaleur, placé dans les eaux usées, permet le
nage, l'utilisation du minimum d'emballages et leur tri sélectif
transfert des calories vers les pompes à chaleur. Il est constitué
permettent de respecter l'environnement lors du chantier. D'une
de tôles en acier inoxydable qui lui assurent une grande durée de
surface allant de 80 à 150 m2, ils seront vendus à 1200 à 1300
vie. Il peut être placé à l’entrée ou à la sortie d’une station d’épu-
euros TTC le mètre carré (hors terrain). Ce qui permet dans la
ration ou dans le réseau d’assainissement. Ces échangeurs peu-
plus petite configuration de rester sous la barre désormais sym-
vent être installés dans des canalisations existantes ou directe-
bolique des 100 000 euros, toujours sans le foncier. Les procé-
ment intégrés dans les canalisations pour des réseaux neufs.
dés techniques permettent de réduire jusqu'à 80% la consom-
Lors de rénovations, on utilise de plus en plus souvent des cana-
mation énergétique de la maison (chauffage, éclairage, eau
lisations préfabriquées avec échangeur de chaleur intégré. Cette
chaude sanitaire) et de 38% par an l'eau.
solution réduit à la fois le temps d'installation et l’investissement.
Les nouvelles constructions bénéficiant d’une bonne isolation
Une ventilation à double flux assure le renouvellement de l'air.
thermique et équipées d’un chauffage au sol à basse température
Les fenêtres sont équipées de triple vitrage qui est 25% plus
sont particulièrement appropriées pour un chauffage au moyen
efficace que le double vitrage. Par ailleurs, la "Bonne
d’une pompe à chaleur sur les eaux usées.
Maison" fait appel à trois énergies renouvelables: le soleil,
Les puissances de chauffage ou de rafraîchissement vont de 100
la géothermie et le bois. Par ailleurs, un chauffe-eau électro
kW à plusieurs MW. Cette source d’énergie est particulièrement
solaire assure 62% des besoins en eau de chauffage, des spots
pertinente en milieu urbain où il est très difficile de disposer d’une
solaires équipent les pièces qui ne bénéficient pas de la lumière
source d’énergie renouvelable conséquente.
naturelle et un débord de toit laisse pénétrer tous les rayons
l'hiver mais les limite l'été.
Source : http://www.revue-ein.com
Date : 14 novembre 2007
Un puits canadien permet de récupérer la chaleur du sol.

A SIGNALER :

L’Assemblée général du SER a reconduit son président, André Antolini à la Présidence du Syndicat des Energies
Renouvelables

Le SER qui regroupe plus de 300 adhérents, entreprises et asociations dans toutes les filières des ENR a tenu le 4 novembre dernier
son assemblée générale et a renouvelé son Conseil d’Administration. André Antolini a été reconduit dans ses fonctions.

Source : Communiqué de presse du SER


Date : 5 novembre 2007
Contact : Françoise Jouet, 01 48 78 05 60

-15-
A CTUALITÉS

Europe
E UROPE I SLANDE

A LLEMAGNE S UISSE

E SPAGNE

EUROPE ALLEMAGNE

Energie renouvelable: des objectifs nationaux Inauguration de la première centrale géothermique


fonctions du PIB de production d'électricité en Allemagne

Les pays riches de l’UE pourraient être obligés de fournir La première centrale géothermique capable de produire de
plus d’efforts que les autres pour atteindre 20% de produc- l'électricité toute l'année a été officiellement mise en service
tion d’énergie d’origine renouvelable d’ici 2020. Lors de le 21 novembre 2007 à Beisein (Land de Rhénanie-
l’adoption de cet objectif, en mars 2007, certains pays Palatinat). L'installation devrait couvrir les besoins annuels
avaient rechigné devant l’effort à fournir pour l’atteindre. en électricité de 6.000 foyers. Le surplus de chaleur sera
Actuellement, la part du renouvelable dans la production récupéré pour alimenter les foyers de la région, 300 initiale-
énergétique est de 8,5% pour l’UE à 27. Comment répartir ment, puis 1.000 foyers après renforcement des capacités.
l’effort en ne froissant personne? La Commission euro- Le projet a été soutenu par le Ministère fédéral de l'environ-
péenne souhaite deux hausses de la part du renouvelable nement à hauteur de plus de 2,6 millions d'euros.
dans la production énergétique, chacune de 5,75%. La pre-
mière hausse sera exigée de tous les Etats membres, quel- A l'occasion de l'inauguration, Astrid Klug, ministre de l'envi-
les que soient leurs capacités de production. Quant à la ronnement du Land de Rhénanie-Palatinat, a rappelé que le
seconde hausse, elle sera répartie entre les pays membres secteur de la géothermie profonde devrait prochainement
selon leur PIB. Ensemble, ces deux hausses égalent 11,5%, connaître des changements favorables de conditions régle-
ce qui correspond à la part de renouvelable manquante pour mentaires. Des améliorations sont en effet attendues dans le
atteindre l’objectif de 2020. programme de stimulation du marché des énergies renouve-
lables et dans la future loi sur les énergies renouvelables (loi
Le but de cette stratégie est d’atteindre l’objectif de 20%, EEG). "La géothermie va profiter des changements de loi en
tout en tenant compte des capacités financières limitées des cours et des mesures du "Paquet intégré énergie et climat"
pays de l’ex-bloc soviétique. Mais quid de pays déjà perfor- du gouvernement fédéral", a annoncé la ministre.
mants en matière d’énergies renouvelables, telle la Suède,
qui en produit 40% sur son territoire ? La Commission envi- Ces nouvelles conditions favorisent l'émergence de nom-
sage d’établir un marché de quotas d’énergie renouvelable breux projets en Allemagne : 150 projets sont actuellement
calqué sur le système européen d’échange de quotas de en cours d'élaboration pour la production géothermique
CO2. Ainsi, des pays comme le Luxembourg, riche mais pro- d'électricité ou de chaleur.
duisant peu d’énergie d’origine renouvelable, pourrait ache-
ter des quotas virtuels d’énergie propre, produits et consom- Source : BE Allemagne http://www.bmu.de
més dans leur pays d’origine et garantis renouvelables. Date : 22 novembre 2007

La Commission estime que la participation au marché du


renouvelable ne sera peut-être pas obligatoire, afin de ne
pas perturber les plans nationaux de développement de ces Solaire et géothermie pour un quartier allemand
énergies. Le projet de directive, présenté en même temps
que le paquet de mesures législatives dites «climat et éner- Celui-ci sera chauffé par géothermie et énergie solaire. Le
gie», le 23 janvier prochain, instaurera aussi sans doute un maire de Oberhausen, Klaus Wehling déclarait : "Alors que
plan pour augmenter la part des énergies renouvelables sec- l'énergie et le terrain coûtent de plus en plus cher, ce projet
teur par secteur. permet de proposer des habitations économes de ce point
de vue et à des prix abordables pour de jeunes familles".
Une simple installation de pompage géothermique, com-
Source : Le Journal de l’Environnement posée de 30 sondes et d'une tuyauterie longue de 2,9
Date : 27 novembre 2007 kilomètres, suffit pour satisfaire aux besoins de chauffage
des sols et de l'eau.

-16-
A CTUALITÉS

Europe

On estime que cela correspond, sur l'ensemble du lotisse- ESPAGNE


ment, à une économie de 27.000 euros par an, permettant
de couvrir des frais annexes, tels que l'eau potable, l'assu- La société australienne Petratherm obtient de nou-
rance immobilière et autres frais riverains. Les premiers velles concessions en Espagne
acheteurs devraient pouvoir s'installer fin 2008. Malgré le
coût élevé de l'installation du système de chauffage, les prix Trois nouveaux permis d’exploration ont été délivrés à la
des maisons sont comparables à ceux pratiqués pour des société dans la zone du bassin Almazan dans la région de
habitations classiques dans la région : par exemple, une Castille et Léon. Le projet de Petratherm est double : déve-
maison d'environ 130m2 habitables coûtera, terrain compris, lopper les nouvelles technologies EGS et exploiter la chaleur
215.000 euros. Cette solution qui combine économies directement pour alimenter un réseau de chaleur.
d'énergie, efficacité énergétique, recours à la géothermie et
au photovoltaïque et qui inclut un système de chauffage Le bassin Almazan est l’un des plus profond bassin “secon-
innovant, s'inscrit dans le cadre du projet "50 lotissements daire-tertiaire” de la péninsule ibérique. Les permis d’explo-
solaires en RNW", qui a déjà donné naissance à 17 lotisse- ration couvre une zone géographique qui combine à la fois
ments, où habitent 4.000 personnes. 14 lotissements supplé- une anomalie gravimétrique significative et les sédiments les
mentaires sont actuellement en construction, et 10 autres plus profonds.
sont prévus. Avec ces 41 projets, la Rhénanie du Nord-
Westphalie est leader européen dans le domaine des lotisse- Source : Emerging Energy News
ments solaires. Date : 21 novembre 2007

Source : BE Allemagne numéro 355 (3/10/2007)


Date : 3 octobre 2007
ISLANDE

L'Islande à la pointe des investissements géother-


Des pénuries de main d'oeuvre pourraient menacer miques
le secteur des énergies renouvelables en
Allemagne. L'Islande est à la pointe en terme d'exploitation des ressour-
ces géothermiques locales. Le président d'Islande, Olafur
Réunissant experts de la formation, représentants de Grimsson, a donné plusieurs conférences aux Etats-Unis, et
l'Université, de l'artisanat et de l'industrie dans ce domaine, s'est exprimé devant le Comité du Sénat US sur l'Energie et
l'événement avait pour objectif de discuter du rapport les Ressources Naturelles.
"Formations et travail dans le secteur des énergies renouve-
lables", financé par le BMU et élaboré par le Durant un discours prononcé à Harvard le 26 septembre, le
"Wissenschaftsladen Bonn". président Grimsson a souligné l'importance de la géothermie
dans l'économie et la société islandaises. Il a déclaré que
Cette association d'intérêt publique - qui joue le rôle d'inter- l'Islande avait connu "une transformation radicale" ces 30
médiaire entre citoyens et institutions scientifiques - montre dernières années, après sa dépendance au charbon et au
clairement dans son rapport que si rien n'est entrepris pour pétrole. Dans les années 70, l'Islande faisait partie des pays
changer la tendance, le secteur des énergies renouvelables les plus pauvres de ce qui était alors le Marché commun
connaitra tôt ou tard une pénurie de main d'oeuvre, notam- européen. En termes de PIB et autres chiffres économiques,
ment dans les branches des services, de l'exploitation et de l'Islande était à la traîne. Puis l'Islande a pris un engagement
la maintenance. Les participants à la manifestation adresse- stratégique délibéré, visant à développer ses ressources
ront prochainement leurs recommandations au gouverne- géothermiques internes. De grands projets industriels à l'im-
ment fédéral. Le rapport "Formation et travail dans le secteur mobilier individuel, l'Islande a concentré ses investissements
des énergies renouvelables" est disponible en allemand sur énergétiques internes publics et privés afin de faire de
le site du BMU.Dans le cadre de l'initiative "l'Environnement l'énergie géothermique une réalité.
crée des perspectives" du BMU, des entreprises des sec-
teurs de l'environnement et des énergies renouvelables se A présent, selon les déclarations du président Grimsson,
sont engagées à créer 5.100 postes de formation supple- l'Islande est l'un des pays les plus riches au monde. 100%
mentaires en deux ans. de l'électricité islandaise proviennent de sources renouvela-
bles -- géothermiques et hydroélectriques -- et quasiment
Source : BE Allemagne numero 352 tous les bâtiments d'Islande sont chauffés par la géothermie.
Date : 12 septembre 2007 Dans l'ensemble, environ 72% de l'utilisation totale d'énergie
en Islande sont liés à des sources géothermiques, ce qui éli-
mine, dans les faits, toutes les émissions de carbone et
réduit radicalement la dépendance à l'importation de carbu-
rants fossiles, quels qu'ils soient.
-17-
A CTUALITÉS

Europe

Selon le président Grimsson, l'Islande a "transformé cette La taxe CO2 décidée par le parlement entraînera dès l'an
[production d'énergie géothermique] en un secteur extrême- prochain une hausse de 3 centimes du litre de mazout.
ment profitable". L'électricité est si bon marché en Islande,
par exemple, que l'importation de bauxite depuis les La taxe pourrait tripler en quelques années. Son affectation
Caraïbes, afin de le transformer en aluminium un processus (230 millions par an) n'est pas encore clairement définie,
coûteux en énergie, est en pleine expansion sur l'île. Dans mais Michael Kaufmann, vice-directeur de l'Office fédéral de
des commentaires émis après sa conférence à Harvard, le l'énergie, promet un programme national de rénovation des
président Grimsson a exprimé sa "stupeur" devant l'extrême bâtiments doté de 200 millions de francs par an, dont 60%
pauvreté de la génération d'énergie géothermique aux Etats- destinés aux installations de chauffage.
Unis -- où elle ne représente que 0,3% de l'électricité pro-
duite dans 50 états. Source : Le Temps
Date : 24 novembre 2007
Source : La chronique Agora
Auteur : Byron King
Date : 31 octobre 2007

PROGEOTHERM et FEGES : deux programmes de


SUISSE développement à long terme de la géothermie en
Suisse
La pompe à chaleur connaît un succès formidable
en Suisse Le Centre de recherche en géothermie (CREGE) et la
Société Suisse pour la Géothermie (SSG) ont préparé deux
Le marché des pompes à chaleur, estimé à plus de 250 mil- programmes complémentaires de développement de la géo-
lions de francs par an en Suisse, explose. Près de 16 000 thermie en Suisse.
installations de chauffage utilisant le principe du frigo
inversé, soit la récupération de chaleur dans le sol, l'air, ou Le CREGE a lancé PROGEOTHERM avec pour but de
l'eau de la nappe phréatique, ont été vendues en 2006. démontrer les conditions cadre qui permettront d’initier et de
réaliser un programme général de développement de la
La hausse annuelle se monte à 32,4%. «Le cap des 20 000 Suisse pour une durée d’au moins 10 ans. Ce programme
sera dépassé en 2007», assure Ernst Aeschbacher, 55 ans, est basé sur trois volets : formation, recherche et
entrepreneur qui s'est récemment reconverti dans les sonda- pilote&démonstration.
ges géothermiques.
Pour la première fois, en 2006, les ventes de ces appareils,
qui produisent 4,5 fois moins de CO2 qu'un chauffage à Le volet formation vise à créer un Master of Advanced
mazout, ont égalé celles des chaudières à mazout. Au total, Studies en géothermie. Le volet Recherche prévoit de mon-
plus de 100 000 pompes à chaleur, d'une valeur moyenne ter des projets appliqués ou plus fondamentaux, touchant les
de 30 000 à 45 000 francs pièce, fonctionnent en Suisse. différents domaines et applications de cette technologie,
Cela représente des économies annuelles équivalant à 288 mais concernant principalement les aspects de la géother-
millions de litres de mazout et une réduction de 765 000 ton- mie profonde. Le volet Pilote& démonstration envisage de
nes des émissions de CO2. La demande a commencé à croî- participer et de soutenir des projets géothermiques et de
tre fortement dès 2003 grâce à l'industrialisation de la pro- mettre à disposition des nouveaux outils et méthodes.
duction qui a entraîné une baisse des prix de 46% comparés
aux modèles «artisanaux» du début des années 1990. La Un groupe de travail de la SSG a préparé le concept FEGES :
charge d'amortissement devient ainsi compétitive par rap- Dans le but de réaliser des progrès significatifs pour la pro-
port à une installation à mazout. duction d’électricité par la géothermie dans un laps de temps
d’environ 25 ans, une procédure conséquente, systématique
La question reste toutefois sensible, car, converti en litres de et orientée vers des résultats doit être engagée. Cela néces-
mazout économisés, le coût de la nouvelle installation n'est site une gestion de projet professionnelle par une équipe
amorti qu'après plusieurs dizaines d'années. Le choix est indépendante et qualifiée, au moyen d’un organisme adé-
relativement simple pour une construction neuve. Les frais quat. Il est donc proposé de réaliser une coopérative natio-
d'exploitation annuels d'une installation dans une villa fami- nale “R+D pour la production d’électricité géothermique en
liale se montent à 3 000 francs pour la pompe à chaleur, dont Suisse”.
2 000 francs de frais financiers, contre 4 500 francs pour le
brûleur à mazout, dont 1 500 francs de charges financières. Source : Géothermie .CH
Date : septembre 2007

-18-
A CTUALITÉS

Europe

PUBLICATIONS

EUROPEAN STRATEGIC ENERGY TECHNOLOGY PLAN (SET PLAN)


DOCUMENT MEMO/07/493
Commission Européenne, novembre 2007

Les technologies énergétiques ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre le réchauffement planétaire et l'appro-
visionnement en énergie de l'Europe et du monde. Pour réaliser les objectifs de l'Europe à l'horizon 2020 et 2050 en
matière d'émissions de gaz à effet de serre, d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique, il faudra prendre des
mesures dans le domaine du rendement énergétique, des normes, des mécanismes de soutien et de la tarification des
émissions de carbone.

L'Europe dispose d'un potentiel énorme pour développer une nouvelle génération de technologies énergétiques «décar-
bonisées», comme les technologies de l'énergie éolienne en mer ou de l'énergie solaire ou les technologies de la 2e
génération pour l'exploitation de la biomasse. Malheureusement, la recherche sur l'énergie dans l'UE est souvent insuf-
fisamment financée, dispersée et mal coordonnée. C'est la raison pour laquelle la Commission européenne propose
aujourd'hui le plan stratégique pour les technologies énergétiques (plan SET), un vaste plan visant à doter l'Europe d'un
nouvel agenda de recherche dans le domaine de l'énergie. Le plan doit aller de pair avec une meilleure utilisation et une
augmentation des ressources tant humaines que financières pour accélérer la mise au point et le déploiement des futu-
res technologies à faible intensité carbonique.

la Commission européenne propose une nouvelle approche davantage axée sur l'élaboration de programmes com-
muns, une meilleure utilisation du potentiel de l'espace européen de la recherche et de l'innovation et l'exploitation
maximale de toutes possibilités offertes par le marché intérieur. Le plan prévoit notamment le lancement d'une série
de nouvelles initiatives industrielles européennes prioritaires, centrées sur le développement de technologies pour les-
quelles une coopération à l'échelon communautaire présente une valeur ajoutée. Le plan propose de dynamiser la
recherche et l'innovation dans le secteur privé en harmonisant les activités européennes, nationales et privées. Il pro-
pose également la création d'une alliance européenne de la recherche dans le domaine de l'énergie pour accroître la
coopération entre les organismes de recherche, ainsi qu'une intensification des activités de programmation et de
prospective à l'échelon européen en ce qui concerne les infrastructures et les systèmes énergétiques.

Elle mettra en place un système d'information destiné à établir un panorama précis des technologies énergétiques
dans toute l'Europe et élaborera avec les États membres un processus permettant une planification commune de la
recherche sur les technologies énergétiques. Un sommet européen consacré aux technologies énergétiques sera
organisé en 2009 pour évaluer les progrès accomplis.

Télécharger le rapport :
http://ec.europa.eu/energy/res/setplan/communication_2007_en.htm

Source : Enerzine
Date : 26 novembre 2007

-19-
A CTUALITÉS

Monde
C ANADA C HINE

C HILI E TATS -U NIS

La Gouvernance mondiale : solution d'avenir pour Energie: mieux utilisée, elle n’en pollue pas moins
une énergie durable.
L’intensité énergétique, rapport entre la consommation
Parvenir à une future énergie durable exigera un niveau de d’énergie et la production, a décru de 1,6% par an depuis
coopération globale sans précédent entre l'industrie et le 1990 dans le monde, ce qui correspond à une amélioration
gouvernement, ainsi qu'une intégration plus poussée des de l’efficacité énergétique. C’est ce que concluent trois rap-
marchés énergétiques régionaux et internationaux, a déclaré ports publiés par l’Agence de l’environnement et de la maî-
jeudi le Conseil Mondial de l'Energie, lors de la conclusion trise de l’énergie (Ademe).
de son 20ème Congrès Mondial de l'Energie
Le premier rapport présente les indicateurs de politique
Les trois années qui aboutiront au Congrès Mondial de énergétique dans le monde et l’évolution de 76 pays ayant
l'Energie qui se tiendra à Montréal en 2010, décideront des participé à l’étude. Quant aux deux autres, ils évaluent les
30 ans de notre système énergétique. Pour encourager un indicateurs d’efficacité énergétique par secteur ou les politi-
haut niveau de coopération au cours de ces années crucia- ques européennes en la matière grâce à deux bases de don-
les, le WEC est en train d'étendre son mandat global, qui nées européennes: Odyssée et Mure.
couvrira les trois enjeux majeurs de la durabilité énergétique,
à savoir : éradiquer la pauvreté, fixer la valeur globale du L’Europe est la zone du monde la plus efficace dans le
carbone et établir des règles globales en matière de com- domaine. Mais les disparités européennes sont énormes. A
merce et d'investissements énergétiques dans le cadre d'une tel point que les auteurs des rapports ont dû ajuster les 200
nationalisation croissante de l'énergie. indicateurs –structure industrielle, climat, pouvoir d’achat
étant très différents au sein de l’UE– pour pouvoir comparer
Le WEC est convaincu que les combustibles fossiles reste- l’efficacité énergétique. En 2006, la Grande-Bretagne est la
ront un élément incontournable de la fourniture énergétique plus efficace de l’UE à 27, la France est 6e, et la Bulgarie
mondiale pour les prochaines générations, mais de plus gros dernière.
investissements dans la recherche ainsi que le développe-
ment de nouvelles technologies s'imposent pour fournir des En revanche, les pays de l’ancien bloc soviétique sont plus
formes d'énergie plus propres et alternatives et stimuler l'ef- efficaces en termes de gains d’efficacité énergétique: plus
ficience énergétique. La conservation de l'énergie doit elle de 3% de gains annuels pour la Pologne, la Lituanie et
aussi devenir une haute priorité de la sécurité énergétique l’Estonie, 1,8% pour la Bulgarie, mais moins de 1% pour la
future. France ou les Pays-Bas. Résultat: l’UE 15 améliore son effi-
cacité énergétique de 0,8% par an, et elle est en dessous
« Le Congrès de Rome a stimulé la discussion sur la politi- des objectifs fixés par la directive service énergétique, qui
que énergétique de l'Italie et a mis en évidence la nécessité vise 1% annuel entre 2008 et 2016 et 20% en 2020.
d'ouvrir un débat public sur le rôle de l'énergie nucléaire », a
déclaré Chicco Testa, Vice-Président du Congrès Wec de Néanmoins, si 2/3 des pays mondiaux ayant participé à
Rome 2007. l’étude ont amélioré leur efficacité énergétique, cela ne signi-
fie pas qu’ils émettent moins de gaz à effet de serre (GES).
L'énergie nucléaire représentera une part toujours croissante «On peut très bien avoir un mix énergétique très carboné et
du mix énergétique. Une réduction globale de l'émission être performant énergétiquement, explique Michèle
imposera de se concentrer fortement sur le secteur des Pappalardo, présidente de l’Ademe. L’efficacité énergétique
transports, qui devra inclure le développement global des ne résout pas le problème en volume.» Entre 1990 et 2000,
bio-combustibles. la Chine a amélioré son efficacité de 7,5% par an, ce qui ne
l’empêche pas aujourd’hui d’être le premier émetteur de
Le Conseil Mondial de l'Energie est l'organisme le plus GES au monde.
représentatif de l'industrie énergétique qui compte des mem-
bres dans 96 pays. Sa mission est de promouvoir la fourni- Source : Le Journal de l’Environnement
ture durable de l'énergie et ce pour le plus grand avantage Date : 13 novembre 2007
de tous. L'organisation, basée à Londres, est dotée d'un sta-
tut consultatif officiel avec les Nations Unies

Source : PRESS OFFICE 20TH WORLD ENERGY CONGRESS


Date : 20 novembre 2007

-20-
A CTUALITÉS

Monde

Explosion de la demande mondiale d’énergie d’ici L'énergie de refroidissement tirée de l'eau de mer adjacente
2030 au cours des mois d'hiver refroidit la masse rocheuse souter-
raine. Cette énergie est stockée et peut ensuite être utilisée
La demande énergétique mondiale devrait faire un bond de pour remplir les besoins en climatisation en période de
55% d’ici 2030, prévoit l’Agence internationale de l’énergie pointe, éliminant ainsi le besoin d'utiliser un système de
(AIE) dans un rapport publié mercredi 7 novembre. refroidissement supplémentaire.

L’explosion de la demande proviendra à 74% des pays en " Ce projet d'énergie géothermique avancée démontre bien
développement, dont 45% pour la Chine et l’Inde, estime l'attachement continu de la municipalité régionale d'Halifax
l’AIE dans son rapport annuel sur les perspectives énergéti- au leadership et à la bonne intendance en matière d'environ-
ques mondiales. Cette hausse «pourrait avoir» des consé- nement et permettra de réaliser des économies importantes,
quences dramatiques sur la sécurité énergétique et la de dire M. Kelly. Nous comptons deux autres projets de
concentration en gaz à effet de serre (GES) dépasserait lar- construction qui utilisent des systèmes géothermiques tradi-
gement 450 parties par million dans l’atmosphère, seuil tionnels et nous sommes très enthousiastes à l'idée que
limite pour stabiliser la température terrestre selon le Groupe celui-ci utilise une énergie entièrement renouvelable pour cli-
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat matiser nos édifices. Nous sommes surtout très heureux de
(Giec).Déjà premier émetteur de GES depuis cette année, la travailler avec notre partenaire local du secteur privé, High
Chine devrait devenir le premier consommateur mondial Performance Energy Systems, ainsi qu'avec nos partenaires
d’énergie peu après 2010, reléguant les Etats-Unis au fédéraux et provinciaux. "
second rang.
Les travaux, qui devraient prendre environ un an, prévoient
L’AIE table sur un prix du baril de pétrole à 108 dollars en l'installation d'une chaudière centrale au gaz à haut rende-
2030, ce qui, déflaté de l’inflation, représente au cours d’au- ment et la modernisation de l'éclairage. Le tout devrait
jourd’hui 62 dollars. Selon le rapport, le pétrole devrait res- réduire les émissions de gaz à effet de serre de 580 tonnes
ter la première source d’énergie dans le monde dans les 25 par année, et permettre l'élimination de 2 200 livres de CFC
ans à venir. La demande devrait atteindre 116 millions de destructeurs d'ozone que l'on utilise actuellement pour cli-
barils par jour (mbj) contre 84 mbj l’an dernier. matiser les immeubles.

Source : Le Journal de l’Environnement Source : http://www.renewableenergyaccess.com


Date : 8 novembre 2007 Date : 20 novembre 2007

CANADA Canada : un concessionnaire de camions adopte la


géothermie pour faire des économies

Construction du plus important projet mondial de Laval technopole, organisme chargé de la promotion et du
stockage de froid d’origine géothermique développement économique de la ville de Laval (Canada), a
annoncé que le Groupe Lussier a converti sa filiale "Camions
“Ce projet d'une valeur de trois millions de dollars consiste Excellence Peterbilt" (un concessionnaire de camions neufs
en une modernisation éconergétique de cinq édifices appar- de la marque Peterbilt, fondé en 1997) au système de géo-
tenant à la municipalité régionale d'Halifax situés sur le front thermie : les nouvelles installations sur l’autoroute 13 à
de mer de Dartmouth. Le programme des Mesures d'action Laval, inaugurées en septembre, représentent un important
précoce en matière de technologie de Ressources naturelles investissement de plus de 8 M$ dont 1,8 M$ a été consacré
Canada y contribue pour un million de dollars. Le projet per- à la conversion au système géothermique.
mettra d'économiser environ 250 000 $ par année en coûts
énergétiques. C’est sur un terrain de 29 803 mètres carrés et dans un nou-
veau bâtiment (3 880 mètres carrés) au nord de l’Autoroute
Il est à noter que ce projet donnera lieu à la première appli- 440 et à l'est de l'Autoroute-13 à Laval que le Groupe
cation à grande échelle de la technologie géothermique de Lussier installe cette 3e succursale de Camions Excellence
stockage du froid dans le monde. Ce système hautement Peterbilt qui comptera une équipe de 100 employés. La géo-
sophistiqué de stockage d'énergie par forage géothermique thermie utilise la température constante du sous-sol grâce à
comprend un échangeur de chaleur à forages multiples qui des canalisations qu’on y installe et au liquide qui y circule
sera utilisé dans un champ comprenant 100 puits de 600 pour le chauffage mais aussi pour la climatisation.
pieds de profondeur (182m).

-21-
A CTUALITÉS

Monde

Pour arriver à ce résultat, on a dû creuser 40 puits de 500 Le projet d’un montat de 9 millions de $ (US) vise à l’alimen-
pieds de profondeur (environ 150 m). Selon le programme tation complète de la ville d’ici 2010 (projection à 40MW). Ce
d'Hydro-Québec appui aux initiatives, le Groupe Lussier projet italo-chillien (ENEL et Empresa Nacional de
bénéficie d'une subvention maximale de 500 000$ en raison Geotermia S.A) est le plus avancé alors que l’on recense
de ses mesures d’économie d’énergie grâce à la géothermie. actuellement 17 permis d’exploration en vue de développer
cette énergie.
Gabriel Lussier a expliqué : "La géothermie nous permettra
d’économiser 1,6 million de kWh, par année, soit le chauf- Source : The Santiago Times
fage et la climatisation de 64 résidences par ann ée." Alain Date : 26 octobre 2007
John Pinard, consultant en marketing, qui a eu la tâche de
diriger ce projet avec Yvan Hébert, directeur de la construc-
tion du Groupe Lussier, a précisé : "C'est le plus gros projet
de géothermie au Québec”. CHINE

Source : Camions Excellence Peterbilt, Laval technopole


Date : 21 octobre 2007 Rapport du Worldwatch Institute sur l’explosion
des EnR en Chine

D’après un rapport du Worldwatch Institute publié le 14


Murdochville se tourne vers la géothermie novembre, la Chine devrait devenir dans les prochaines
années le leader mondial en matière d’énergies renouvela-
Murdochville souhaite doter son parc industriel d'un système bles. En 2007, avec 10 milliards de dollars investis dans de
de chauffage géothermique. L'implantation du système coû- nouvelles installations d’énergies renouvelables, la Chine se
terait environ 700 000 $. classe déjà 2ème derrière l’Allemagne. De plus, la Chine
sera d’ici 3 ans le premier producteur mondial de cellules
C'est que Murdochville, un ancien complexe minier, n'a pas photovoltaïques et d’éoliennes. D’après ce même rapport,
à effectuer de forage, qui est de loin la partie la plus coû- grâce aux politiques mises en places et au taux de crois-
teuse de l'implantation d'un tel système.Murdochville envi- sance actuel des EnR, la Chine atteindra probablement en
sage aussi d'installer des pompes et des thermopompes 2015 son objectif de 15% d’énergie produite à partir des
électriques, ce qui permettrait de réduire de 90 % les émis- renouvelables, et pourrait même atteindre en 2030 les 30%
sions de gaz à effet de serre du parc industriel. Si le projet d’énergie produite à partir des énergies renouvelables.
voit le jour, les entreprises du parc industriel de Murdochville Parallèlement, les émissions de CO2 de la Chine sont en
pourront économiser annuellement 60 % de leurs coûts de passe de dépasser celles des Etats-Unis (mais les émis-
chauffage et de climatisation. sions de CO2 d’un chinois demeurent 6 fois inférieures à cel-
les d’un américain).
La Ville est prête à assumer la moitié de la somme néces-
saire à la réalisation du projet. Une demande de subvention Source : http://www.worldwatch.org/node/5491
a déjà été envoyée à Ottawa et une autre partira bientôt à Date : novembre 2007
Québec.

Accord de coopération entre la société Glitnir et


Source : Radio Canada Sinopec
Date : 11 septembre 2007
Les deux compagnies chinoise et islandaise ont conclu un
accord en vue d’une part d’investir massivement dans le
développement de solutions individuelles mais également
CHILI de participer à des projets de réseaux de chaleur, notam-
ment ceux de Xianyang et dans la province du Shaanxi.

Un projet de centrale géothermique au Chili Source : www.chinaknowledge.com


Date : novembre 2007
Il concerne la ville de Chillan, une ville du Chili central,
située à 400 km au Sud de la capitale Santiago du Chili.La
compagnie nationale de géothermie y a entamé la construc-
tion d’une nouvelle centrale géothermique.

-22-
A CTUALITÉS

Monde

JO de 2008: les efforts environnementaux de la En France, Greenpeace a récemment actualisé son classement
Chine des fournisseurs d'électricité en fonction de la répartition de leur
mix énergétique et de la part de leurs investissements consa-
Selon un rapport du Programme des Nations Unies pour crée aux énergies renouvelables.
l'Environnement, les Jeux Olympiques 2008 de Pékin font un
effort impressionnant sur le plan environnemental. Les sou- Pour en savoir plus:
cis restants incluent la pollution atmosphérique, la lutte http://www.uspirg.org/
contre les émissions de gaz à effet de serre, la sensibilisa-
tion du public et le besoin d'accroître l'utilisation des trans- Source : http://www.constructiondurable.com/
ports en commun. Date : 12 octobre 2007
(...)
Le rapport note: "Une innovation intéressante est l'utilisation
répandue dans les endroits des jeux de systèmes de pom-
pes à chaleur utilisant comme source la terre, l'eau ou
l'air pour fournir aux bâtiments de la chaleur en hiver et
la climatisation en été ". L'énergie solaire également est
utilisée de manière intensive dans les stades et au village
olympique et les organisateurs ont développé de bons plans
pour réutiliser et recycler des lieux à la fin des jeux.
(...)
Le chauffage solaire, la technologie géothermique et de
pompe à chaleur, est intensivement déployée par exemple
au Centre vert olympique de tennis. Au village olympique de
400 000 mètres carrés, l'eau reprise de l'installation de trai-
tement d'eaux d'égout de Qinghai est utilisée pour le chauf-
fage et les systèmes de refroidissement ; autour de 60 pour
cent d'économie électrique est prévu.

Source : http://www.techno-science.net/
Date : 27 octobre 2007

ETATS-UNIS

USA : un rapport souligne l'importance de la législa-


tion dans le développement des énergies renouvela-
bles

Le rapport "Reaping the rewards" publié par l'US PIRG (Public


Interest Research Group) démontre le rôle primordial joué par
les normes sur l'énergie renouvelable (RES) dans l’augmenta-
tion de la part des énergies renouvelables dans la production
d'énergie. Les économies de ressources naturelles et la baisse
des coûts énergétiques ; la réduction de la pollution ; la création
d'emplois. Ces normes imposent qu'une part croissante de
l'électricité vendue aux consommateurs soit produite à partir
d'énergies renouvelables. Les 25 Etats qui les ont adoptées
représentent 75% de la capacité de production américaine
d'énergies renouvelables.

D'après le rapport, ces standards auraient permis de dynamiser


l'économie locale en stimulant les investissements énergétiques
et la demande d'énergie propre. Cette demande accrue entraî-
nerait par ailleurs une baisse progressive du coût des énergies
fossiles et en particulier du gaz naturel.

-23-
A CTUALITÉS

Monde

PUBLICATIONS

A SIGNALER :

4ÈME RAPPORT D’ÉVALUATION DU CLIMAT


Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec), novembre 2007

Après six années de travail, auxquelles ont participé plus de 2 500 scientifiques internationaux, le Rapport de Synthèse du quatrième
Rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) vient d'être validé lors d'une réunion plénière de
ce dernier, à Valence en Espagne, le 16 novembre 2007. Le qualificatif «irréversibles», employé pour désigner les conséquences du
changement climatique, a été l’un des grands points de débat .

Le résumé du quatrième rapport d’évaluation du Giec (1), qui fait une vingtaine de pages, doit faire référence pour les 5 années à
venir et constitue le document sur lequel les «décideurs» mondiaux engageront les négociations lors de la conférence sur le réchauf-
fement climatique à Bali (Indonésie), le 5 décembre prochain.

Pour télécharger le rapport : http://www.effet-de-serre.gouv.fr/

Source : Le Journal de l’Environnement


Date : 19 novembre 2007

THE STATE OF GEOTHERMAL TECHNOLOGY


Geothermal Energy Association , novembre 2007

Le rapport de la Geothermal Energy Association fait une nouvelle évaluation des technologies actuelles pour développer le poten-
tiel géothermique des Etats-Unis et conclut que la clé de ce développement se situe dans l’amélioration des techniques liées au
sous-sol (techniques d’exploration et de forage en particuliers). Les investisements doivent en priorité cibler les technologies exploi-
tant les ressources non conventionnelles.

Pour télécharger le rapport : http://www.geo-energy.org/publications/reports.asp

Source : Geothermal Energy Association


Date : 14 novembre 2007

-24-
VU AILLEURS

VU SUR INTERNET

SITE DE LA SEMGEP : SOCIÉTÉ ANONYME D’ECONOMIE


MIXTE POUR LA GESTION DE LA GÉOTHERMIE À EPINAY-SOUS-
SÉNART
http://www.semgep.fr/

La SEMGEP chauffe aujourd’hui 5 300 équivalents-logements


dont 3 400 logements individuels et au total 80% des logements
et équipements publics de la ville d’Epinay-sous-Sénart. Les MANGENERGY : L’INITIATIVE “MANAGENERGY” DE LA

premiers raccordements se sont effectués en 1984, mais la COMMISSION


SEMGEP existe en tant que telle depuis 1986. http://www.managenergy.net/

Le site met à disposition différents outils (magazine, vidéos et “ManagEnergy” est une initiative de la Direction Générale de
même un plan interactif) permettant de comprendre comment l’Énergie et des Transports de la Commission Européenne qui
fonctionne ce réseau. vise à soutenir tous ceux qui travaillent dans les domaines des
énergies renouvelables et de la gestion de la demande énergé-
tique aux niveaux local et régional.

L’initiative “ManagEnergy” a été lancée en mars 2002, à la suite


de demandes d’améliorer la communication et la diffusion d’in-
formations, en ce qui concerne les questions énergétiques, et
qui se posent au niveau local, formulées au cours de la première
Conférence européenne des agences locales et régionales de
gestion de l’énergie.

Une page est entièrement consacrée à la géothermie :


http://www.managenergy.net/indexes/I52.htm#reports

LISTE DES REVUES SCIENTIFIQUES PUBLIANT LE PLUS D’ARTI-


CLES CONSACRÉS À LA GÉOTHERMIE
http://iga.igg.cnr.it/geo/journal.php

Cette page du site de l’International Geothermal Association


s’avère être un outil précieux pour les chercheurs et les amateurs
de bibliographie. Elle recense en effet les principales revues
consacrant tout ou partie de leur contenu à la géothermie.

Seul regret : une petite mise à jour du contenu ne serait pas inu-
tile.
L’ÉCOSIMULATEUR DU CENTRE D’INFORMATION DU CUIVRE
(CICLA)
http://www.cuivre.org/

Le Centre d’Information du Cuivre met en ligne un outil d’aide à


la décision à destination des particuliers hésitant sur le mode de
chauffage à choisir. Cet éco-simulateur permet de comparer les
consommations de chauffage et d’eau chaude sanitaire d’une ins-
tallation classique avec celles d’un système utilisant des énergies
renouvelables ou une pompe à chaleur.

-25-
L ES CHIFFRES CLÉS

LA PRODUCTION D’ÉNERGIE GÉOTHERMIQUE EN EUROPE EN 2006


BAROMÈTRE OBSERV’ER DE LA GÉOTHERMIE, D’APRÈS EGC 2007

QUELQUES MOIS APRÈS LA CONFÉRENCE EUROPÉENNE SUR LA GÉOTHERMIE QUI S’EST TENUE EN JUIN À UNTERHACHING EN
ALLEMAGNE, LE BAROMÈTRE EUR0BSERVER FAIT LE POINT SUR L’ÉNERGIE GÉOTHERMIQUE EN EUROPE. FIN 2006, LA PUISSANCE
INSTALLÉE ÉLECTRIQUE DANS LES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE ÉTAIT DE 854,6 MWE ET LA PUISSANCE THERMIQUE DE 9 564,6
MWTH, DONT 7 328,3 MWTH DE POMPES À CHALEUR GÉOTHERMIQUES.

Source : Système Solaires, n°181, septembre/octobre 2007

TABLEAU 1 :
SITUATION EN 2006 DE LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ D’ORIGINE GÉOTHERMIQUE DANS LES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE

2006
Pays
MWe GWh (estimation)

Italie 810,5 5 527,0

Portugal 28,0 85,0

France 14,7 78,0

Autriche 1,2 3,0

Allemagne 0,2 0,4

Total 854,6 5 693,4

Source : Système Solaires, n°181, septembre/octobre 2007

-26-
L ES CHIFFRES CLÉS

TABLEAU 2 :
UTILISATION DIRECTE DE LA CHALEUR GÉOTHERMIQUE (HORS PACG) EN 2006 DANS LES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE

2006

Puissance Energie prélevée


(MWth) (Ktep)
Hongrie 725,0 189,6
Italie 500,0 176,7
France 307,0 130,0
Slovaquie 186,3 72,2
Allemagne 177,0 28,8
Pologne 92,9 8,9
Grèce 69,8 12,5
Autriche 52,0 18,6
Slovénie 44,7 14,7
Portugal 30,4 9,2
Espagne 22,3 8,3
Lituanie 17,0 8,7
Rép. Tchèque 4,5 2,1
Belgique 3,9 2,6
Royaume-Uni 3,0 1,9
Irlande 0,4 0,5

Total UE à 25 2 236,3 685,3

Roumanie 145,1 67,9


Bulgarie 109,3 39,8

TOTAL UE à 27 2 490,7 793,0

Source : Système Solaires, n°181, septembre/octobre 2007

-27-
L ES CHIFFRES CLÉS

TABLEAU 3 :
NOMBRE DE PACG ET PUISSANCE INSTALLÉE EN 2006 DANS LES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE

2006
Nombre Puissance (MWth)
Suède 270 111 2 431,0
Allemagne 90 517 995,7
France 83 856 922,4
Danemark 43 252 821,2
Finlande 33 612 721,9
Autriche 40 151 664,5
Pays-Bas 1 600 253,5
Italie 7 500 150,0
Pologne 8 300 106,6
République Tchèque 5 173 83,0
Belgique 7 000 69,0
Estonie 5 000 49,0
Irlande 1 500 19,6
Hongrie 350 15,0
Royaume-Uni 550 10,2
Grèce 400 5,0
Slovénie 420 4,6
Lituanie 200 4,3
Slovaquie 8 1,4
Lettonie 10 0,2
Portugal 1 0,2
Total UE à 25 599 511 7 328,3

Bulgarie 19 0,3

TOTAL UE à 27 599 530 7 328,6

Source : Système Solaires, n°181, septembre/octobre 2007

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