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Grauss Milan Baranes Laura

Plan détaillé « Robert des noms propres  »


Problématique : Par quels moyens Amélie Nothomb parvient-elle à décrire le
quotidien des petits rats de l’Opera de Paris ?
I. Argument 1 : Elle insiste sur un poids psychologique manifeste
A. Le pensionnat porte une très grande importance au poids des élèves d’un
point de vue de leur morphologie.
- Les élèves sont dans l’obligations d’être les plus minces possibles ils sont
considérés comme soit « mince » L.10, « normales » L.22 « Les grosses
vaches » L.23. Il y a une idéalisation de la morphologie très poussée ;
« Celles qu’on qualifiait de minces eussent été appelées squelettiques en
dehors du, pensionnat » L11-13. La petite fille, Plectrude, qui raconte son
premier jour au pensionnat, mesure un mètre cinquante-cinq pour quarante
kilos. « Qu’elle était tout en muscle » L43
- Les repas des enfants sont considérés comme « si médiocre » L96. Les
professeurs insistent sur le fait que la nourriture est en quelque sorte l’ennemi
de la réussite dans la danse. Ils la diabolisent, la rend « alléchante » malgré la
piètre qualité de cette dernière. « Une bouchée avalée est une bouchée de
trop » L98-99
B. Une violence psychologique qui fait régner la discipline au sein du pensionnat
- Les élèves sont considérés comme des aliments, des objets de commerce.
« Morceaux de viande » L19, « Truies » L25, La petite fille fait une
comparaison pour décrire la manière dont on les adultes les
percevaient : « Une espèce de maigre et vieille charcutière vint passer en
revue les élèves comme si elles avaient été des morceaux de viande » L17-19
- De la violence psychologique est appliquée et pousse les enfants à s’endurcir.
« Engueler » L33 « Pas de sensibleries ici !,Si tu veux continuer à t’empiffrer
de sucres d’orge dans les jupes de ta maman, personne te retient ! »34-36.
Pas de tendresse dans les yeux des adultes
II. Une fatigue constante qui mène progressivement à l’éviction de l’enfance
et la perte de la passion
A. La fatigue mentale et physique dès l’arrivée au pensionnat
- Elles sont contraintes de travailler la dans très tôt le matin et de finir très tard
le soir. « L’entrainement commençait tôt le matin et se terminait tard le soir ».
Elles bénéficiaient de très petites pauses pour manger
- Les fillettes sont exténuées par la charge de travail. « Les corps étaient
tellement exténués par les heures interminables d’exercices que l’obsession
était simplement de s’assoir. » L85-87 Chaque moment de repos leur était
vécu comme une sorte de miracle. « Carcasse douloureuse » L89-90
- De plus il leur était demandé un effort intellectuel malgré la fatigue intense.
« Elles en oubliaient l’effort intellectuel requis » 74-75 Elles n’arrivent pas à se
concentrer sur plusieurs choses en même temps car la fatigue physique prend
le dessus sur la fatigue mentale
B. De l’éviction de l’enfance jusqu’à la perte de la passion
Grauss Milan Baranes Laura

- Le premier jour d’école était pour les fillettes comme un point de non-retour
dans l’enfance assez brutal. « La veille, leurs corps était encore des plantes
aimées que l’on arrosait et chérissait et dont la croissance était espérée
comme un merveilleux phénomène naturel, garant des beaux lendemains,
leurs familles étaient des jardins de terre grasse ou la vie était lente et
douillettes » L’auteur utilise une personnification afin d’accentuer l’innocence
des enfants avant leur entrée à l’école. L’auteur compare le pensionnaire à la
chine médiévale pour accentuer la dureté des pratiques sur les jeunes filles.
- Perte de l’envie de danser. « Sans avoir le sentiment de danser » L105-106.
Malgré le fait que la jeune fille pratique la dans du matin au soir elle n’a pas
l’impression de réellement danser car elles ne font que des exercices la
pendant la journée. « Plectrude ne s’est jamais sentie aussi peu danseuse
que depuis son arrivée à l’école des rats.

Conclusion :
Nous nous sommes demandé par quels moyens Amélie Nothomb parvenait-
elle à décrire le quotidien des petits rats de l’Opera de Paris. Nous en
concluons qu’elle accentue dans un premier temps sur le poids psychologique
que les élèves endurent puis sur la fatigue physique et mentale et pour finir le
manque de joie de vivre. Elle n’est pas la seule à écrire sur ce sujet, nous
pouvons prendre pour exemple également Le lac de cygnes de Pascal Maret

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