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Qu’est ce que

Afin de répondre à la problématique, nous irons au cœur d’un pays, une communauté,

situé au centre de l’Afrique : la République du Congo. Nous ferons d’abord le portrait

démographique de ce dernier et nous intesserons au

Avec une superficie de 342.000 Km2, la République du Congo est divisée en 12

départements et compte un total de 5.400.000 habitants, divisés en quatre grands groupes

ethniques : les Kongo représentant 40,5% de la population, les Téké 16,9% de la

population, les Mbochi 13,1% et les Sangha qui représentent 5,6% de la population.

Bien que la population parle au total 21 dialectes différents en fonction des tribus, la

langue officielle est le français, utilisé par 56% des habitants. Aussi, le Congo a deux

langues nationales véhiculaires : le Kituba et le Lingala.

Ce pays est en grande majorité chrétienne avec un pourcentage représentant 75,3% de la

population. Il compte des églises catholiques, des églises de réveil et des églises

protestantes majoritairement. 1,6% des résidents sont de confession musulmane,

provenant pour la plupart d’Afrique de l’Ouest. Le reste du pourcentage est dédié aux

religions traditionnelles et à des pratiques non répertoriés.

L’économie du Congo est principalement basée sur l’exploitation d’hydrocarbures et de

bois et la production agricole. L’exploitation des hydrocarbures représente 90% des

exportations du pays et son exploration et sa production sont concentrées dans la

périphérie de Pointe-Noire, la capitale économique de la république du Congo. Le bois

représente une part importante des exportations du Congo, dont la surface est couverte de

forêts à près de 60 %, pour un total de vingt-et-un million d'hectares. La plus grande


partie de la production agricole (manioc, fruits et légumes) est consommée localement ;

néanmoins, la Société agricole et de raffinage industriel du sucre (SARIS), implantée à

Nkayi, dans la Bouenza, commercialise ses produits dans d'autres pays d'Afrique

centrale. L'activité industrielle, elle, est certes peu développée, qui repose sur la

production de biens principalement destinés à la consommation locale : cigarettes,

ciment, textile, savon, boissons alcoolisées, chaussures, etc.

Les statistiques du gouvernement canadien recensent la population congolaise à

3070 habitants en 2021. Environ 71% de ces habitants vivent au Québec dans les villes de

Montréal (1480 personnes), Québec (300 personnes), Gatineau (185 personnes),

Sherbrooke (50 personnes) et Trois- Rivières (35 personnes) et dans d’autres villes mais

en très faible nombre, soit une quinzaine d’habitants, il s’agit de Saguenay, Rimouski et

Saint-Hyacinthe. Le reste de la population se retrouve dans le reste des provinces comme

suit : 435 habitants en Ontario, 185 habitants dans l’Alberta, 80 personnes dans le

Nouveau-Brunswick, 85 personnes dans le Manitoba mais aussi en Colombie-Britannique

et 20 habitants dans la Nouvelle-Écosse.

Étant donné le faible nombre immigrant congolais au Canada, il est difficile de retrouver

des données sur le taux de chômage de cette communauté et les catégories des groupes

sociales de ces individus. Cependant des statistiques montrent qu’en 2018 et en 2019,

519 personnes de la République du Congo ont étudié au Canada. Ce qui signifie que 17%

de la diaspora congolaise au Canada est constituée d’étudiants.


En ce qui concerne le système de santé, en République du Congo, les services de

santé sont inadéquats et les fournitures médicales sont limitées. L'accès aux services de

santé de base et de qualité constitue encore un défi majeur au Congo. Le taux élevé de

mortalité (6,7 - nombre de décès pour 1000 habitants) pourrait être lié à la faible qualité

des services offerts. Une récente enquête portée sur les connaissances, attitudes et

pratiques du personnel, sur les droits des patients et du personnel soignant, a été menée le

18 janvier 2022. Cette étude conduite par l’Observatoire congolais des droits des

consommateurs et les Programmes médecins d’Afrique a permis d’interroger quelques

237 soignants ainsi que près de 1000 patients et usagers des services de santé. Elle a ainsi

permis de révéler que seulement 18% des citoyens interrogés jugent les conditions de la

maternité acceptables, 38% apprécient la consultation curative et 50% d’entre eux

considèrent l’accueil des hôpitaux acceptable. Très peu de gens (26%) connaissent leurs

droits en tant que patients et les professionnels de santé ne sont pas suffisamment

informés que les patients ont des droits. On note un problème d’amateurisme, dû à la

mauvaise .

Bien que ce pays soit un pays à faible revenu, il reçoit suffisamment de fond de la

Banque mondiale (estimé à des millions de dollars américains) pour assurer l’achat et la

distribution de vaccins, de tests et de traitements et pour renforcer leurs systèmes de

vaccination et leur système de santé. Cependant, la corruption est un autre problème

important auquel fait face ce pays. La voracité des autorités en ce qui concerne les

finances du pays fait que les personnes démunies et ciblées par cette aide financière n’en

bénéficient pas en fin de compte.


A propos de la perception et la conception de la santé au Congo, moins de 24%

des habitants de la capitale se rendent à l’hôpital ou dans une clinique, soit une fois tous

les 4 ans. Ils font preuve d’un désintérêt pour les services de santé présentés lorsqu’ils

malades, plusieurs raisons sont en jeu. La première est la minimisation de la maladie. La

phrase « Congolais ke fua ve na ba microbes » signifiant « les congolais ne meurent pas à

cause des microbes », est le mode de pensée de la majorité de cette population. Ce slogan

est une façon eux de se croire « invincibles » et rester dans le déni même lorsque leur état

s’empire. La deuxième le fait d’opter pour les pratiques « fétichistes » ou les remèdes

traditionnels en dépit de la consultation un médecin certifié pour guérir leurs maux. La

dernière est la méfiance des Congolais vis-à-vis du personnel soignant. Ce manque de

confiance est dû au fait que la mort est selon eux est la finalité d’un diagnostic émis par

un médecin ou l’administration de la médication et les interventions infirmières.

Pour parler de la mort, au Congo elle est considérée comme un évènement naturel de la

vie. Tout décès dans ce pays est suivi d’une veillée durant laquelle les personnes

éprouvées se recueillent auprès du corps du défunt, pleurent, crient, chantent et roulent

par terre. Ensuite, un enterrement a lieu quelquefois dans le village natal du défunt ou en

ville pour ceux qui ont migré. L’incinération est une pratique peu utilisée.

En ce qui concerne les soins envers les personnes âgées, il faut savoir que les personnes

âgées sont les principales victimes d’une forte morbidité : le taux de morbidité dépasse 70

% dans la population âgée de 60 ans ou plus, augmentant avec l’âge. Le taux de

consultation n’est pas significativement différent selon l’âge se situant entre 60 % et 70

% quelle que soit la tranche d’âges ; l’accessibilité financière aux services de santé

apparaît plus problématique que l’accessibilité physique. Les personnes âgées


représentent 11% de la population congolaise. La majorité d’entre habite dans des

maisons familiales avec leurs enfants et ce sont ces derniers qui prennent soin d’eux

jusqu’à leur fin de de vie. Les ménages au Congo sont principalement des familles

nucléaires (55%) et élargies. Les centres d’hébergement sont quasiment inexistants, car

dans la culture congolaise prendre soin de ses parents et habiter avec eux jusqu’à un âge

avancé est normal.

En ce qui concerne les moyens de traitement à la république du Congo, l’automédication

est une alternative aux médicaments officiellement prescrit par les médicaments. Cette

pratique, tend à devenir une norme sociale qui, de plus en plus pénètre dans des divers

ménages. Cette automédication s’apparente plus ou moins à la montée fulgurante à cette

pratique des pharmacies des kiosques ou à ces pharmacies par terre. Des produits

pharmaceutiques sont vendus par une personne qui n’en a pas la compétence ni

l’autorisation. Cependant, ça coute moins cher qu’en pharmacie. En plus de ça, certaines

personnes choisissent de voir un soigneur traditionnel pour être traiter, lorsqu’elles

doutent du diagnostic du médecin ou qu’elles ont des suspicions sur l’origine de la

maladie. En effet, certains ne croient pas en la science et privilégient les croyances

ancestrales pour expliquer les sources de leurs problèmes de santé. Par exemple si

quelqu’un a le pied enflé soudainement, il peut croire qu’une personne de son entourage

lui voulant du tort lui a jeter un sort, aller voir le féticheur pour qu’il trouve une tisane

remède serait la solution. Ou encore face à une personne souffrant de santé mentale non

diagnostiqué, les gens peuvent croire qu’elle est possédée er qu’il faut exorciser,

l’emmener chez le pasteur serait la solution. En dehors de ça, il existe aussi un manque de
respect de la posologie ou de la fréquence d’administration concernant la prise des

médicaments.

Pour une infirmière compétente et qualifiée, il est difficile d’avoir une relation de

confiance avec les patients congolais, et ce à cause des préjugés qu’ils ont, fondés sur les

mauvais rapports qu’ils entretiennent en général avec le personnel soignant. Le rapport

d’une recherche récente informe que les patients qui ne sont pas en mesure de payer leurs

factures médicales sont parfois laissés sans traitement. Alors que le président de la

République a déclaré le 17 décembre 2019 que « toutes les gratuités en matière de santé

ont été maintenues, à savoir les césariennes, les traitements contre le paludisme pour les

enfants de 0 à 15 ans et le VIH/SIDA », la gratuité de certains soins n’était pas effective,

par exemple. Les infirmières sont souvent connues de cette population comme

malveillantes à l’égard des patients, malveillance pouvant les conduire à la mort dans le

pire des cas. A titre d’illustration on sait que malgré l’assistance d’accoucheuses

qualifiées assurant près de 90% des accouchements dans les structures de santé et la

réduction de la mortalité maternelle aux cours des dernières décennies, le taux de

mortalité maternelle reste élevé (378 décès pour 100 000 naissances vivantes) par rapport

à la cible des objectifs de développement durable (ODD) qui visent moins de 70 décès

pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2030. Ce sont les principales difficultés

auxquelles une infirmière peut faire face au Congo.

Pour remédier à ces problèmes, il est important pour l’infirmière de mettre de côté

l’aspect financier dans sa démarche de soin. Prendre soin du patient qu’il soit ou non

fortuné et une priorité. Faire preuve d’humanisme avant tout serait un préalable à la
pratique infirmière. Le respect des droits du patient et des lois visant l’amélioration des

services de santé par l’État, un accueil chaleureux, l’administration de la bonne

médication et l’application de méthodes de soins convenables sont requis.

En somme, la République du Congo est un pays émergence, avec un culture il est

possible

Des pistes de solutions

Liens des sources d’information :

https://fr.wikipedia.org/wiki/République_du_Congo

https://voyage.gc.ca/destinations/congo-brazzaville?wbdisable=true

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/ComprendreContextePop?

codePays=COG&annee=2018

https://www.adiac-congo.com/content/acces-aux-soins-des-congolais-mefiants-vis-vis-

de-leur-systeme-de-sante-134153

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMPays/COG

https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/republique-congo-repression-continue-

systeme-sante-effondre

https://www.decitre.fr/livres/congo-brazzaville-9782381130170.html#resume

https://www.international.gc.ca/country-pays/republic_congo-republique_congo/

relations.aspx?lang=fra
https://fr.allafrica.com/stories/202211100512.html

https://www.adiac-congo.com/content/le-deuil-la-modernite-au-detriment-de-la-tradition-

87672

https://extranet.who.int/countryplanningcycles/sites/default/files/

planning_cycle_repository/congo/

plan_strategique_daction_en_faveur_des_personnes_agees_2017-2021.pdf

https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers17-06/39381.pdf

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