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ÉPIGRAPHE
Proverbe chinois
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DÉDICACE
À Papa et maman, votre simplicité et votre humilité nous ont toujours marqué. Ce travail est
l’une des récompenses de votre dévouement à nos côtés. Que Dieu vous donne une longue vie
et vous bénisse !
À Cousins et cousines, je sais que je peux toujours compter sur vous. Que Dieu vous
bénisse !
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REMERCIEMENTS
Mais il sied de signaler que ce travail n’aurait pu être réalisé sans le concours de certaines
personnes à qui nous voudrions exprimer ici nos remerciements. Il s’agit de :
1. Du Seigneur Dieu, qui est le maitre des temps et des circonstances pour le souffle de vie
qu’il nous prête ;
2. Des autorités de l’Université de Kinshasa ainsi qu’aux corps académique et scientifique
pour l’encadrement et la formation intellectuelle reçus pendant les trois années
universitaires ;
3. Du Professeur LUKOKI LUYEYE et ses Assistants BIKANDU Blaise et MAYUNDO
Blanchard pour avoir accepté de nous encadrer malgré leurs multiples occupations ;
4. De mon père DINGO Maurice, de ma mère YAGBULE Philomène et de mes pasteurs
NTUMBA Emmanuel et LUBAMBA Michée.
5. Mes sœurs et frères : DINGO Bienvenu, DINGO Jeannot, DINGO Gaylord, DINGO
Stanny, DINGO Niclette, DINGO Luidine, DINGO Laeticia, DINGO Jocelyne, DINGO
Yannick, DINGO Christian, TSHIEBE Batiston, DAGBIA Samuel, KONYOBANGA
FloryMASANGA Augustine, NKEY Sagesse ainsi qu’à mes nièces et neveux : DINGO
Moise, LEBANGE Eben, YAGBULE Maellis.
6. Des camarades et amis de l’Université et de tous ceux qui nous connaissent en dehors du
milieu estudiantin : MABWA Véronique, FUTILA Nira, NYOTA Huguette, MONZOME
Lysette, KAPINGA Florance, MATADI Jeanine, MAKESA Brejnev, ENYANGA
Wilfreed, ODIA Rachel, MOLUANTUN Gauthier, MUKENDI Salem ;
7. Que tous ceux qui ne sont pas cités ne se sentent pas oubliées, qu’ils trouvent ici
l’expression de notre gratitude.
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INTRODUCTION
I. Problématique
Partout dans le monde l’intérêt pour la médecine traditionnelle s’accroit constamment. En
Afrique, la pratique de la médecine traditionnelle nécessite toujours les améliorations
considérables, quand on la compare avec la situation en Inde ou en Chine. Ce fait, s’ajoutant à
la dette grandissante des nations Africaines et à l’augmentation du cout des soins de santé
modernes, rend le rôle de santé traditionnelle de plus en plus importante pour les 80% de la
population Africaine vivant dans les régions rurales. Ces habitants, ainsi que ceux des régions
urbaines et même ceux de pays industrialisés, se tournent maintenant vers la nature pour les
soins de santé1 (ABAYOMIS., 2010).
Actuellement, le recours au savoir médical traditionnel est de plus en plus accru même chez
les citadins qui autrefois recouraient aux soins médicaux et pharmaceutiques modernes.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS., 2012) estime que près de 80% de la population
rurale vivant dans les pays en développement ont recours, en première intention à la médecine
traditionnelle et aux remèdes issus de la pharmacopée traditionnelle. La crise économique,
que traverse la plupart de nos Etats, ne semble pas constituer à elle, une explication suffisante
à cette situation.
En effet, la médecine traditionnelle est fortement ancrée dans la culture Africaine. Les
populations, surtout en milieu rural, y sont particulièrement attachées. Les praticiens sont des
personnes biens intégrées dans les sociétés ou ils vivent et y sont très respectées. A ce titre, ils
peuvent jouer un rôle important dans l’information sanitaire et les soins de santé
communautaire.
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2. Hypothèse
L’utilisation des plantes médicinales et les médicaments modernes est courantes
dans la commune de Kimbanseke, cependant, leur connaissance reste limitée
pour les promouvoir au sein du ménage.
3. Objectifs
3.1. Objectif général
4. Intérêt du sujet
L’intérêt de notre sujet est de promouvoir les connaissances et attitudes favorables pour
l’intégration des plantes médicinales dans les soins de santé au niveau du ménage comme une
opportunité pour l’accessibilité aux soins de santé. Aussi promouvoir davantage les meilleures
pratiques qui permettent de couvrir la majorité de la population en lui fournissant les soins au
domicile par l’utilisation des plantes médicinales et les médicaments modernes.
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Les informations qui résultent de cette étude aideront les futurs chercheurs de la médecine
moderne et traditionnelle.
5. Canevas du travail
Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail sera subdivisé en quatre chapitres à
savoir :
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Chapitre I :
MILIEU D’ÉTUDE
La cartographie du quartier Mbemba Mfundu nous renseigne que ce quartier à une superficie
de 1256 Km2 et sa densité est de 9 Habitants par Km2 et est borné de la manière suivante :
A l’Est par le quartier Ngampani, séparé par l’avenue Ngampani qui porte son nom,
A l’Ouest par le quartier Kamboko, séparé par la rigole Lubwa ;
Au Sud par le quartier Mfumu Nkento, séparé par la rue Ngampani
Le climat est tropical humide, Il est pluviométrie. Le sol est sablo marable et est fertile a tout
genre de culture.
Kinshasa est limitée au Nord par la rive gauche du fleuve, à l’Est par le plateau de Batéké au
niveau de Bagata, au Sud par la rivière Lukaya et à l’Ouest par la rivière Mfuti. Elle recouvre
une superficie de 9.965,2 Km2 (Kasidimoko, 1995). La ville de Kinshasa constitue
administrativement une entité décentralisée, divisée en 4 districts : Funa, Tshangu, Lukunga et
Mont-Amba. Les districts sont subdivisés en 24 communes (informations reçues du bureau
d’étude et d’aménagement urbain 7e rue Limete). Dans ce travail, c’est le district de Mont-
Amba, qui constitue le cadre de notre étude.
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I.2.2. Climat
La province urbaine de Kinshasa se trouve dans le climat de basse altitude. Elle est
caractérisée par le climat chaud et humide de type AW4 suivant la classification de KÖPPEN.
Ce qui veut dire un climat tropical humide (A) avec une saison sèche (W) de 4 mois. La
saison sèche se produisant pendant l’hiver de l’hémisphère dans lequel la zone est située et
une saison pluvieuse de 8 mois. Les données climatiques sont reprises dans les tableaux I, II.
L’analyse du tableau I montre que les variations des températures moyennes d’un mois à
l’autre est relativement faible. En effet, les températures moyennes mensuelles varient entre
22,28°C (au mois de Juillet) et 25,96°C (au mois de Mars). Le mois de Mars est le plus chaud
de l’année, tandis que le mois de Juillet est le plus frais.
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L’analyse du tableau II montre que les précipitations sont abondantes, mais inégalement
réparties. Nous constatons que les mois de Juin (0,53 mm), Juillet (0,0 mm), Août (14,24
mm), Septembre (19,3 mm) sont les moins pluvieux, tandis que le mois de Novembre (278,28
mm) est le plus humide de l’année.
I.2.3. Géomorphologie
Le plateau du Kwango, dont le plus bas gradient est le plateau de Bateke un massif qui
débouche sur une plaine marécageuse de forme circulaire, qui est le pool Malebo.
La plaine de Kinshasa, bordant le pool, est située entre les altitudes de 300 et 320m, à la
forme d’un croissant large de la rivière N’djili, à savoir : la plaine de Lemba s’étalant de
l’Ouest de la N’djili et constituant une surface légèrement ondulée. La plaine de l’Est de
N’djili vers la N’sele qui est plutôt une surface plane est sillonnée de rivières
régulièrement séparées.
La région des collines, ceinture qui prolonge le Sud de la plaine de Kinshasa et dont la
côte oscille entre 350 et 675m. Cette ceinture proviendrait du démantèlement du plateau de
Bateke, auquel elle se raccorde. Dans cette région se trouve un réseau hydrographique, de
direction générale Nord-Sud et dispose en éventail dans les fonds des vallées
profondément encaissées (Anonyme, 1998).
I.2.4. Pédologie
Les sols de la province de Kinshasa sont décrits comme étant des sols à texture
essentiellement sablonneuse et assorti de quelques éléments grossiers. La faible capacité de
rétention en eau de ces sols leur confère une utilité marginale pour l’agriculture (Anonyme,
1998).
I.2.5. Géologie
Dans la plaine de Lemba, les dépôts sableux d’une épaisseur de plus ou moins 5m surmontent
une dalle de grés polymorphes d’une épaisseur de plus ou moins 2m, qui constitue un sommet
silicifié de grès tendres méso-cénozoïques.
Dans la plaine d’entre N’djili-N’sele, la couverture sableuse qui a jusqu’à 10m d’épaisseur
surmonte directement des grès tendres.
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On y trouve une couverture sableuse du type Kalahari qui repose sur des dépôts continentaux
constituant en grande partie de grès tendres d’âge méso cénozoïque.
Ces formations surmontent elles-mêmes le socle antécambrien dont les grès de l’Inkisi
affleurent à l’Ouest de Kinshasa. Le plateau de Batéké est couronné d’une carapace de roches
silicifiées ou grés polymorphes (Anonyme, 1998).
I.2.6. Hydrographie
La province urbaine de Kinshasa est baignée par plusieurs cours d’eau dont les plus
importants sont :
La végétation ancienne de cette province urbaine est celle des savanes anthropiques et des
forêts arénicoles se présentant souvent sous forme de taillis peu élevés, faisant partie d’un
système agricole de rotation de culture du type Bantou (Duvignaud, 1953, Habari, 2004 in
Lassa, 2007)
D’après Compère (1970), la majeure partie des collines des environs de Kinshasa était
couverte d’une forêt semi-cadicifoliée, méso-xérophile correspondant aux sols sableux et
sablo-argileux.
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Au regard des types forestiers décrits par Muambi (1968), Kalanda (1972), Lukoki (1973) et
(Habari, 2004 in Lassa, 2007) les forêts de Kinshasa se répartissent comme suit :
A ce groupe peuvent être rattachés les jachères et les recrus forestiers des terres en pente
constituant les bords abrupts des rivières et des ruisseaux.
Les forêts marécageuses sont des forêts qui occupent quelques unes des dépressions. La partie
forestière proprement dite est entourée d’une couronne marécageuse à végétation herbacée.
Les espèces caractéristiques sont : Aframomum laurentii De Wild., Alstonia congensis Engl.,
Harungana madagascariensis Lam. & Poir.
Les savanes sont des formations herbeuses comportant une strate herbeuse supérieure
continue d’au moins 80cm de hauteur qui influence une strate inférieure. Cette strate herbacée
comprend surtout des thérophytes, des géophytes et des hemicryptophytes et elle est parfois
clairsemée d’arbres ou d’arbustes isolés ou en bosquet qui la surplombent. Les savanes
peuvent être réparties comme suit :
1. Savanes palustres :
Ce sont des savanes semi-aquatiques et marécageuses rencontrées dans les dépressions à
inondation permanente ou temporaire.
Savanes herbeuses : elles sont constituées d’un tapis végétal continu caractérisé par
Loudetia simplex Ness. et Hyparrhenia diplandra Stapf.
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Savanes arbustives : elles sont caractérisées par une strate arbustive dominée par :
Annona senegalensis Pers., Hymenocardia acida Tul., Sarcocephalus latifolius
Savanes boisées : caractérisées par une strate supérieure d’environ 7m de haut
dominée notamment par : Crossopteryx febrifuga Benth., Hymenocardia acida Tul.
La population de Kinshasa croit actuellement à un rythme d’environ 4,7% par an. Cette
croissance comprend l’accroissement naturel estimé à 3,9% par an et un pourcentage
correspondant à l’immigration en provenance de l’arrière-pays (Anonyme, 1998).
Cette population était beaucoup plus concentrée dans les anciennes communes urbaines qui
représentent actuellement les fortes densités telles que Kinshasa (25.761 hab. /km2), Kalamu
(24.351 hab. /km2), Ngiri-Ngiri (24.207 hab. /km2) et Ngaba (23.265 hab. /km2).
Dans la périphérie de la ville, représentée par les communes telles que Kinsenso, Mont-
Ngafula, l’occupation humaine se manifeste par une croissance spontanée de l’habitat ayant
pour conséquence immédiate, la matérialisation des parcelles distribuées par les chefs de
terre. Cette occupation anarchique des terres des collines est à la base des fortes érosions
(Mato, 2003 in Lassa, 2007)
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Chapitre II :
ÉTAT DES CONNAISSANCES SUR L’UTILISATION DES PLANTES
MÉDICINALES
Les phytothérapeutes : Ils utilisent uniquement les vertus préventives et curatives des
plantes pour soigner les maladies (Konan. A, 2012).
Les herboristes : connaissent les usages des substances médicales d’origine
essentiellement végétale et assurent leur vente à ceux qui en ont besoin (Konan. A, 2012).
Les guérisseurs : ce sont des thérapeutes traditionnels qui traitent par des méthodes extra
médicales. Ils sont capables de diagnostiquer les affections et de prescrire les plantes
médicinales appropriées. Ils acquièrent leur pouvoir par initiation et par transmission
(Konan. A, 2012).
Les divins : ils découvrent les causes ou les provenances des maladies par cérémonie
divinatoire, des incantations, etc. (Lassa, 2007).
Les sorciers : Ils poursuivent généralement le but qui est celui de faire du mal, même
quand les apparences démontrent le contraire. Dans la famille Africaine, il existe toutefois
des sorciers protecteurs qui ont pour rôle de protéger les membres de la famille ou du clan.
(Lassa, 2007).
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Elle porte à la fois sur les plantes, dites « Sauvage » ou de « cueillette » et sur les plantes
cultivées.
Seules utilisées autres fois, elles représentent encore un pourcentage notable du marché
Kinois. Il y a plusieurs raisons qui justifient l’exploitation préférentielle des plantes sauvages.
Les peuplements spontanés peuvent suffire à une demande pharmaceutique modeste et sont
même capable de combler les exigences supérieures quand ils existent en abondance.
La culture des plantes évite ces inconvénients. Elle assure une production de matière première
en quantité suffisante, homogène du point de vue aspect et composition chimique ; elle permet
une récolte plus opportune. (Atosha, 2000 In Lassa, 2007).
La préparation,
L’administration et la posologie des médicaments.
Les onguents : ce sont des préparations d’aspect crémeux, réalisées à base d’huile ou de
tout autres corps gras, dans laquelle les principes actifs des plantes sont dissous
(CHEVALIER.A, 2001).
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La macération : consiste à laisser en contact les organes de plantes avec un solvant (eau
ou vin) pendant un temps assez long allant de 12 à 24 Heures. Les organes des plantes sont
les plus souvent triturés ou coupés en morceaux pour accélérer l’extraction des substances
actives. On obtient alors un macéré. Par contre, le délayage consiste à diluer
particulièrement la drogue dans un liquide. Les macérations et délayage s’emploi parfois
indifféremment.
La décoction : Elle consiste à faire bouillir les organes végétaux coupés en morceaux ou
entiers, dans un solvant pendant un temps déterminé allant de 15 minutes à une heure voire
2 heures. Ici, l’eau est pratiquement le seul solvant employé. La forme pharmaceutique
obtenue est le décocté.
L’expression : C’est un procédé qui consiste à extraire du suc des végétaux frais. Les
organes végétaux sont écrasés au mortier ou autres instruments puis pressés à la main. Les
organes végétaux mous sont directement triturés et pressés à la main. On extrait ainsi la
totalité du suc qui est souvent utilisé pour les instillations auriculaires, nasales ou oculaires.
L’infusion : Elle constitue la façon classique de préparer une tisane et consiste à laisser
dans le solvant préalablement bouilli les organes végétaux ou même une plante entière
herbacée, pendant 10 à 15 minutes.
Les pommades sont obtenues en mélangeant les poudres ou cendres à corps gras en général
l’huile de palme. Certaines plantes ou parties de la plante sont utilisées sans préparation
particulière. Un simple nettoyage suffit avant de les consommer.
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Les médicaments sont administrés aux malades par diverses voies qui peuvent être classées,
comme en médecine moderne, en deux groupes selon que l’usage est interne ou externe.
L’usage externe renferme plusieurs modes d’administration dont les principaux sont : le bain
corporel, le bain de bouche, le bain de siège, le bain de vapeur, la friction, l’onction, le
massage, les voies oculaires, les voies auriculaires, les voies nasales, l’application locale et
l’inhalation.
Bains de bouche
C’est l’action de se rincer la bouche et la gorge avec un liquide médicamenteux sans avaler
forcement le médicament. Ce mode est plus souvent utilisé pour les produits dentaires (caries
dentaires, gingivites, odontalgies).
Bains corporels
Le patient se baigne entièrement dans la solution. Les bains entiers concernent principalement
les enfants ; c’est par contre le lavage qui est pratiqué chez l’adulte.
Bains de vapeurs
Ce sont généralement des sucs de plantes qui sont instillés dans les oreilles pour soigner les
maladies telles que les otites ou les otalgies.
Elle consiste à instiller le médicament dans les narines ou renifler les poudres ou cendres. Ce
mode d’administration est d’usage courant pour le traitement de maux de tête.
Massage
Cette voie consiste à presser le médicament prescrit sur les différentes parties du corps.
Application locale
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Cette voie consiste à instiller le médicament sur l’organe ou la partie de l’organe malade.
Friction
Elle consiste à frotter le médicament (pommade, pulpe des organes végétaux) sur le corps. La
friction est pratiquée pour le traitement des dermatoses, des douleurs articulaires ou
musculaires, des fractures, etc.
L’usage interne comprend la voie orale (per os), la voie rectale ou anale, la voie vaginale ou
urétrale, la topique ou cutanée, la scarification, la mastication et la fumigation.
Le médicament est absorbé par la bouche. C’est cette voie qui est employée pour la plupart
des médicaments préparés à base de solvant : à l’instar des décoctés, des infusés, des macérés
etc. Certains fruits ou graines sont absorbés par cette voie comme pour les comprimés.
Elle consiste à introduire le médicament par l’anus. Le médicament est présent soit sous
forme de suppositoire pour le traitement des hémorroïdes, des fièvres infantiles, soit sous
forme de solution pour le lavement ou purgation. Dans ce dernier cas, on se sert d’une poire
ou d’un irrigateur.
Le médicament est introduit par le vagin pour le sexe féminin ou par urètre pour le sexe
masculin.
La scarification
La mastication
C’est l’action de broyer avec les dents des médicaments de consistances dur ou solide.
La fumigation
La plupart de médicaments sont préparés in situ c’est- à- dire au moment de leur usage pour
contourner les problèmes liés à la conservation. Les drogues végétales sont souvent gardées à
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l’état sec pour éviter la dégradation des principes chimiques qu’elles contiennent et d’autres
sont utilisées à l’état frais.
La posologie est l’étude du dosage de médicaments donnés aux malades, en tenant compte
notamment de la nature de la maladie, de la forme galénique du médicament, de la voie et du
mode d’administration ainsi que de la fréquence d’administration de ce
médicament.(KAMBU K.O,2015).
Les mesures de doses sont généralement estimées par pincées, poignées ou par bol. Certains
guérisseurs utilisent la cuillerée à café, à soupe et un verre d’eau. La plupart des préparations
sont des solutions aqueuses diluées comportant une faible teneur en substances ; ce qui
explique parfois les quantités importantes prescrites ou la liberté laissée aux malades de
prendre les remèdes tout au long de la journée pendant la durée de traitement fixée.
En médecine traditionnelle africaine, l’insuffisance des moyens précis pour les dosages
constitue sans doute l’une des carences qui est lourde de conséquence. Non seulement elle est
nuisible au malade, mais elle limite aussi le jugement de valeur que nous pouvons porter sur
l’effet thérapeutique des médicaments. Néanmoins, les tradipraticiens arrivent avec
l’expérience et l’esprit d’observation très poussé à pallier certains inconvénients. Ils
distinguent les médicaments anodins des médicaments très actifs ou dangereux.
(BITSINDOU, 1996)
Jusqu’au 19ème siècle, les systèmes de santé dans le monde se basaient sur une médecine
propre à chaque pays, savoir empirique, forgé au fil du temps et empreint de croyances,
culture et histoire. Au 19ème siècle, la médecine moderne, qui voit le jour en Europe, va
progressivement se mondialiser et devenir partout le système en vigueur. Au 20ème siècle, sa
pratique est de plus en plus automatisée et onéreuse. La science s’introduit progressivement
dans le domaine de la santé pour finir par s’imposer à tous les niveaux. Mais l’accès à cette
médecine allopathique moderne devient rapidement discriminatoire, en particulier pour les
populations défavorisées des pays pauvres. On observe alors sur le plan de la santé comme sur
d’autres, une démarcation Nord-Sud.
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La médecine moderne est basée sur les preuves scientifiques. Au départ, la méthode consistait
à diviser les phénomènes en leurs éléments constitutifs et à traiter chacun isolement. On est
bien loin de l’individu dans globalité. Au niveau du diagnostic, cette approche revenait à
rechercher une cause unique.
Ces avancées ont été davantage marquées dans les pays riches. A l’aide de formule standard,
applicables à chaque cas, quel que soit le contexte, en se basant sur les éléments objectifs des
pathologies et un raisonnement rationnel, on pouvait soigner à grande échelle les effectifs des
patients ont nettement augmenté (BONGO.Z, 2012).
II.1.5.1.2. Muqueuses
Les muqueuses résorbent très vite et très bien un grand nombre de médicaments. La voie orale
consiste à avaler le médicament qui sera ensuite absorbé (action générale) ou non (action
locale) par les muqueuses digestives. C’est un procédé extrêmement utilisé car cette pratique
est confortable pour le malade.
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Chapitre III :
MATÉRIEL ET MÉTHODES DE TRAVAIL
III.1. Matériel
III.1.1. Matériel sur le terrain
Le stylo ;
Questionnaire d’enquête ;
Presse à herbier ;
Cahier de terrain.
III.2. Méthodes
Pour réunir les informations nécessaires en rapport avec notre étude et obtenir les résultats qui
sont présentés au chapitre suivant, nous avons recouru à la méthode d’enquête ethnobotanique
et à celle de la revue documentaire.
Le but que nous nous sommes fixé étant l’inventaire des plantes médicinales et les
médicaments modernes utilisés dans le quartier Mbemba Mfundu, nous nous sommes
intéressés aux chefs de ménages qui connaissent et emploient les plantes médicinales et les
médicaments modernes pour se soigner contre les maladies afin de garantir leur santé. Pour
compléter les informations nécessaires, nous avons travaillé dans quelques avenues du
quartier.
Les informations nécessaires ont été obtenues à l’aide d’un questionnaire préétabli, repris
dans l’annexe 1. Ces informations renseignent sur : les plantes utilisées pour soigner les
maladies, leurs utilisations, modes de préparations, modes d’administrations, les médicaments
modernes utilisés pour soigner ces mêmes maladies et autres informations pertinentes
complémentaires.
Les types biologiques adoptés dans ce travail sont ceux définis d’après la classification de
Raunkiaer (1934);ils sont extensibles aux régions tropicales (Lebrun, 1947&1960;Schnell,
1971 ; Mangenot, 1950 ; Habiyaremye, 1997).
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(1) Les phanérophytes (Ph) : ce sont des plantes dont l’appareil caulinaire porte à plus de 40
cm du sol des bourgeons persistants visibles. D’après la hauteur de l’appareil caulinaire,
les catégories suivantes sont reconnues :
(a) Les phanérophytes érigés : ce sont ceux qui ont des troncs dressés. Nous
distinguons :
Mégaphanérophytes (MePh), arbres dont la hauteur est supérieure à 30m ;
Mésophanérophytes (MsPh), arbres de 10à30 m de haut ;
Microphanérophytes (McPh), arbustes de 2à10 m de haut ;
Nanophanérophytes (NPh), sous-arbuste de 0,4 à 2 m de haut.
(b) Les phanérophytes lianeux (LPh) : ce sont des lianes ligneuses volubiles à
crampons.
(2) Les chaméphytes (Ch) : ce sont des plantes ayant un appareil végétatif nain, inférieur à
40 cm de haut, avec bourgeons persistants protégés par les débris des plantes. On y
distingue :
Chaméphytes dressés (Chd) ;
Chaméphytes prostrés (Chpr) ;
Chaméphytes grimpants (Chgr).
(3) Les hémi cryptophytes (Hc) : ce sont des végétaux caractérisés par un appareil végétatif
aérien qui se dessèche complètement pendant la mauvaise saison et dont les bourgeons
persistants se développent au niveau du collet.
(4) Les géophytes (G) : ce sont des plantes ayant des bourgeons et les jeunes pousses dans le
substrat, le sol pour notre cas. On distingue :
Géophytes rhizomateux (Grh) : les organes de rénovation sont représentés par des
rhizomes ;
Géophytes bulbeux (Gb) : les organes de rénovation sont représentés par des
bulbes ;
Géophytes tubéreux (Gt) : les organes de rénovation sont représentés par des
tubercules ;
Géophytes grimpants (Gg) ;
Mégagéophytes (Mg) : ce sont des herbes à rhizone mais avec un appareil aérien
atteignant plus de 1 m.
(5) Les thérophytes (Th) : ce sont des plantes qui passent la mauvaise saison sous forme de
graines :
Thérophytes dressés (Thd) ;
Thérophytes prostrés (Thpr) ;
Thérophytes grimpants (Thgr).
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Les spectres de types des grandeurs foliaires ont été inspirés du système de Raunkiaer 1934,
repris par Lubini 1997. Il s’agit des types suivants :
Les spectres des types de diaspores renseignent sur la nature des diaspores des espèces et
donnent des indications quant à leur mode de dissémination ; ce qui reflète la physionomie du
groupement ou de la communauté considérée. Afin de pouvoir parler de la nature des
diaspores ainsi que de leurs agents disséminateurs éventuels, nous avons utilisé deux types de
classification des diaspores :
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Les espèces Barochores (Baro) : de deux classifications possèdent des diaspores non
charnues, lourdes. Elles sont caractérisées principalement par leur poids et l’absence
d’autres caractéristiques en rapport avec le dispersion.
Chez les espèces anémochores de la classification écomorphologique, les diaspores
sont disséminées par le vent. Il s’agit de types suivants de la classification
morphologique :
Sclérochores (Scl) : diaspores minuscules, légères, sans caractères particuliers et
dont la masse est inférieure à un gramme,
Pogonochores (Pog) : diaspores à appendices plumeux ou soyeux, poils, aigrettes ;
Ptérochores (Pté) : diaspores à appendices aliformes (sous forme d’ailes).
Chez les espèces hydrochores de la classification écomorphologique, les diaspores
sont disséminées par l’eau. Elles correspondent aux pléochores de la classification
morphologique :
Pléochores(Pleo) : diaspores munies d’un dispositif de flottaison.
Chez les espèces zoochores de la classification écomorphologique, les diaspores sont
disséminées par les animaux. Elles correspondent aux types suivants de la
classification morphologique :
Desmochores (Desm) : diaspores adhésives, épineuses ou accrochantes, hérissées.
Sarchocores (Sar) : diaspores totalement ou partiellement charnues (pourvues de
couches externes charnues et molles.
La détermination des types de biotopes des espèces végétales inventoriées a été rendue
possible par la consultation d’une série des différents ouvrages ci-dessous :
Nous avons recouru à ces ouvrages, vu l’incapacité des informateurs de distinguer les types
d’habitants. Les types de biotopes considérés dans ce travail sont énumérés ci- après :
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Les spectres chorologiques du groupement sont une représentation relative des types
phytogéographique. Ils permettent de donner des précieuses informations sur l’origine et sur
l’aire de répartition des différentes espèces du groupement. Ces informations permettent à leur
tour de définir des affinités chronologiques à l’échelle locale, sous régional, régional, etc.
Les premières subdivisions chorologiques africaines ont été établies par Engler (1910-1921),
cité par Lebrun (1947). Ces subdivisions ont été précisées davantage par des travaux d’autres
auteurs dont notamment ceux de Monod (1957), White (1979,1983a, 1986). Ce sont ces
subdivisions qui sont généralement admises pour l’Afrique centrale et adoptées par les auteurs
plus récents (Lejoy al.1988, Lubini 2001, Houinato& Lejoy 2003, Ngok 2005, Senterre 2005,
Habari, 2009 in Lassa, 2013) que nous adoptons également dans le présent travail. On
distingue :
(1) Les espèces à très large distribution qui sont répandues dans plusieurs parties du monde,
soit les espèces :
Cosmopolites (Cos) : espèces rencontrées aussi bien dans les régions chaudes que
tempérées ;
Pantropicales (Pan) : espèces répandues en Afrique, Amérique, Asie tropicale et en
Australie (= régions intertropicales) ;
Afro-néotropicales (Ant) (Afro-Américaines (AA)) : espèces existant en Afrique et en
Amérique tropicale ;
Paléotropicales (Pal) : espèces rencontrées en Afrique et en Asie tropicales ainsi qu’à
Madagascar et en Australie (Ancien Monde).
(2) Les espèces africaines à large distribution autres que les espèces régionales. Elles sont
répandues dans plusieurs régions phytogéographiques du continent, notamment les
espèces :
Afro-tropicalescontinentales(AT):rencontrées dans plusieurs phytochories en Afrique
tropicale continentale ;
Afro-malgaches (AM) : distribuées en Afrique, au Madagascar et les iles voisines.
(3) Les espèces régionales qui sont cantonnées dans une seule région phytogéographique. Il
s’agit notamment d’espèces guinéo-congolaises et des espèces de l’ancienne région
soudano-zambienne que white (1983a,1979, 1986) a scindé en deux régions ou centres
régionaux d’endémisme soudanien et zambézien. On distingue parmi celle-ci :
Les espèces du centre régional d’endémisme soudanien :
- Les espèces soudaniennes (S) : rencontrées dans le centre régional d’endémisme
soudanien.
Les espèces du centre régional d’endémisme guinéo-congolais :
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Chapitre IV :
PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
Figure 3: Nombre de ménages utilisant les médicaments modernes et/ou les plantes médicinales
Il ressort de la figure 1, une prédominance d’utilisation des plantes médicinales par rapport
aux médicaments modernes.
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Toutes espèces et maladies traitées par les plantes sont reprises dans letableau1.
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Gastrite 3 3,13
Varicelle 1 1,04
Capsicum frutescens 1 1,04
Aérophagie 1 1,04
Carica papaya 4 4,17
Amibiase 1 1,04
Asthme 1 1,04
Fièvre 1 1,04
Malaria 1 1,04
Citrus limon 2 2,08
Bronchite 1 1,04
Diarrhée rouge 1 1,04
Costus afer 2 2,08
Sterilité primaire 2 2,08
Crossopteryx febrifuga 1 1,04
Ulcère de Buruli 1 1,04
Cymbopogon citratus 4 4,17
Bronchite 1 1,04
Fièvre jaune 1 1,04
Maladie d’yeux 1 1,04
Toux 1 1,04
Dioscorea sp. 1 1,04
Dysménorrhée 1 1,04
Eucalyptus globulus 4 4,17
Carie dentaire 2 2,08
Sinusite 1 1,04
Toux 1 1,04
Gossypium barbadense 1 1,04
Amibiase 1 1,04
Ipomea batatas 2 2,08
Anémie 1 1,04
Estomac 1 1,04
Jatropha curcas 1 1,04
Hémorroïde 1 1,04
Mangifera indica 7 7,29
Amibiase 1 1,04
Fièvre 1 1,04
Grippe 1 1,04
Hémorroïde 3 3,13
Malaria 1 1,04
Millettia eetveldeana 3 3,13
Carie dentaire 1 1,04
Hémorroïde 2 2,08
Morinda morindoides 6 6,25
Fièvre 1 1,04
Hémorroïde 1 1,04
Malaria 4 4,17
Moringa oleifera 6 6,25
Fièvre 1 1,04
Hémorroïde 1 1,04
Malaria 4 4,17
Ocimum gratissimum 2 2,08
Toux 2 2,08
Persea americana 5 5,21
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Toux 1 1,04
Amibiase 1 1,04
Bronchite 1 1,04
Dysenterie 1 1,04
Fièvre 1 1,04
Psidium guayava 4 4,17
Amibiase 1 1,04
Hémorroïde 1 1,04
Maux d'Estomac 1 1,04
Sinusite 1 1,04
Psophocarpus scandes 3 3,13
Amibiase 1 1,04
Dermite 1 1,04
Fièvre jaune 1 1,04
Quassia africana 2 2,08
Malaria 2 2,08
Senna occidentalis 2 2,08
Fièvre 1 1,04
Malaria 1 1,04
Tetradenia riparia 2 2,08
Hémorroïde 2 2,08
Zea maïs 5 5,21
Infection urinaire 1 1,04
Rhumatisme 1 1,04
Trouble urinaire 3 3,12
Zingiber offinalis 4 4,17
Constipation 1 1,04
Indigestion 1 1,04
Nausée 1 1,04
Troubles digestifs 1 1,04
Infection 1 1,04
Total 96 100
De toutes ces espèces inventoriées Mangifera indica est la plus citée, avec 7 citations (7,29%)
et traite 4 maladies, parmi lesquelles l’hémorroïde prédomine avec 3 citations (3,13%) ; suivie
de Moringa oleifera et Morinda morindoides avec 6 citations chacune (6,25%), et Persea
americana avec 5 citations (5,21%).
Les données sur les organes utilisées dans les recettes sont reprises dans la figure 2.
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Les feuilles prédominent parmi les organes cités dans le quartier Mbemba nfundu avec 50%
de citations. Elles sont suivies écorce de tige avec 12 % de citations ainsi que la racine 11 %
de citations.
Les données sur les modes des préparations de recettes traditionnelles sont reprises dans la
figure 3.
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Parmi les modes de préparation, la décoction est la forme la plus employée dans le quartier
Mbemba nfundu avec 61,32% de citation, elle est suivie par le pilage avec 28 % de citations.
Le mode d’administration le plus employée à Mbemba nfundu, est la voie orale, avec 55% de
citations parmi les 7 modes d’administration reconnus ;
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Les proportions de types foliaires en nombre d’espèces et citations dans les recettes, sont
reprises dans le tableau 5.
Il ressort du tableau 5, les données sur les types foliaires des espèces inventoriées, les
Mésophylles prédominent en nombre d’espèces (22 espèces) qu’en nombre de citations, avec
61 citations (63,54%).
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Les plantes sarcochores prédominent parmi les types de diaspores que ce soit en nombre
d’espèces qu’en nombre de citations (62,50%).
Médicaments Citations %
Aciloc 1 0,93
Albendazol 1 0,93
Aldomet 3 2,78
Aminophylline 1 0,93
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Médicaments Citations %
Amoxycilline 2 1,85
Ampicilline 1 0,93
ARH 2 1,85
Arthesunate 1 0,93
Aspirine 2 1,85
Azithromicyne 1 0,93
B22 amidol 1 0,93
Buccodent 1 0,93
Calcemine 1 0,93
Cefatax 1 0,93
Chloramphenicol 1 0,93
Cimetidine 1 0,93
Decaris 3 2,78
Denicelline 1 0,93
Dexamethasone 1 0,93
Diazepan 1 0,93
Diigoxine 1 0,93
Docteur cold 1 0,93
Dolaren 2 1,85
Domperidone 1 0,93
Doxicicline 1 0,93
Ekon DT 1 0,93
Endrine 1 0,93
Exacyl 1 0,93
Furadentine 1 0,93
Furosemide 1 0,93
Gastromex 1 0,93
Gentamycine 1 0,93
Hemoforce 1 0,93
Hemorex 1 0,93
Hypartil plus 1 0,93
Ibucap 2 1,85
Katol sirop 1 0,93
Ketazol 1 0,93
Leonart-DT 1 0,93
Levamisol 1 0,93
Loprade 3 2,78
luther fort 2 1,85
Maladox 4 3,70
Malox 2 1,85
Metronidazole 3 2,78
Meyamycine 1 0,93
Multivitamine 1 0,93
Nifferinol 1 0,93
Normegine 1 0,93
Normet 3 2,78
ofloque oz 1 0,93
Omeprazole 1 0,93
Paracetamol 4 3,70
Polygel 4 3,70
Polygél 1 0,93
Quinimax 1 0,93
Quinine 8 7,41
Relax 1 0,93
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Médicaments Citations %
Sel oral 1 0,93
Shaltoux 2 1,85
Shaltoux 1 0,93
Tanzol 3 2,78
Tetracycline 1 0,93
tramadol 1 0,93
Tranxène 1 0,93
Tribexfort 3 2,78
Viagra 1 0,93
Vitamine B1 2 1,85
Zapin 1 0,93
Total 108 100,00
Le tableau 8, montre que la quinine est le médicament la plus utilisé à Mbemba-fundu contre
la malaria, avec 8 citations (7,41%).
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Figure 7: Citations des maladies traitées par rapport aux plantes médicinales et médicaments modernes
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Il ressort de la figure 5 ci-dessus, que l’utilisation des médicaments modernes et les plantes
médicinales dépendent des maladies traitées. Le cas de l’hémorroïde, qui est la plus traitée par
les plantes médicinales, avec 14 citations et avec médicament moderne 12 citations, suivie de
malaria 13 citations pour les plantes médicinales et 12 citations pour les médicaments
modernes. En comparant les moyennes des citations des médicaments modernes et des plantes
médicinales, par le test T de student, à l’aide de logiciel origin, au seuil de 0,05. On trouve
une différence significative pour le traitement des maladies.
Clades
Ordres Caractères écologiques
Familles D.P.
Espèces T.B. T.M. T.F. T.D.
I. Angiospermes
I.1. Magnoliids
O1. Laurales
F1. Lauraceae
1. Persea americana Msph A Méso Sarco Pan
O2. Magnoliales
F2. Annonaceae
2. Annona senegalensis Mcph arb Méso Sarco AT
I. Angiospermes
I.2. Monocots
O3. Dioscoreales
F3. Dioscoreaceae
3. Dioscorea sp. Phgr Lia Méso Sarco Pan
O4. Liliales
F4. Amaryllidaceae
4. Allium cepa L. Grh Hv Nano Scléro AT
I. Angiospermes
I.2. Monocots
I.2.1. Commelinids
O5. Poales
F5. Poaceae
5. Cymbopogon citratus (DC.) Stapf Grh Hv Nano Sclera Pan
6. Zea mays L. Thd Ha Macro Sclera Pan
O6. Zingiberales
F6. Costaceae
7. Costus afer Ker Gawl. Grh Hv Méso Sarco AT
F7. Zingiberaceae
8. Aframomum alboviolaceum (Ridl.) K.Schum. Grh Hv Méso Sarco AT
9. Zingiber officinalis Roscoe Grh Hv Méso Scléro Pan
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I. Angiospermes
I.3. Eudicots
I.3.1. Core Eudicots
I.3.1.1. Rosids
I.3.1.1.1. Eurosids I ou Fabids
O7. Fabales
F8. Fabaceae/Caesalpinoideae
10. Senna occidentalis (L.) Link. Chd S-arb Méso Ballo Pan
F8’. Fabaceae/Faboideae
11. Millettia eetveldeana (Mich.) Hauman. Msph A Méso Sarco GC
12. Psophocarpus scandens (Engl.)Verdc. Chgr Hv Méso Ballo Pal
O8. Malpighiales
F9. Euphorbiaceae
13. Alchornea cordifolia (Schum. et Thonn.) Muell. Arg. Mcph arb Méso Sarco Pan
14. Jatropha curcas L. Mcph arb Méso Sarco Pan
I. Angiospermes
I.3. Eudicots
I.3.1. Core Eudicots
I.3.1.1. Rosids
I.3.1.1.1. Eurosids II ou Malvids
O10. Brassicales
F11. Caricaceae
15. Carica papaya L. Msph arb Macro Sarco Pan
F12. Moringaceae
16. Moringa oleifera Lam. Mcph arb Micro Ballo Pal
O11. Malvales
F13. Malvaceae
17. Adansonia digitata L. Msph A Méso Sarco AT
18. Gossypium barbadens L. Mcph S-arb Méso Sarco Pan
O12. Myrtales
F14. Myrtaceae
19. Eucalyptus globulus Labill. Msph A Méso Sarco Pan
20. Psidium guajava L. Mcph arb Méso Sarco Aa
O13. Sapindales
F15. Anacardiaceae
21. Anacardium occidentalis L. Msph A Méso Sarco AT
22. Mangifera indica L. Msph A Méso Sarco Pan
F16. Rutaceae
23. Citrus limon (L.) Burm. Mcph arb Micro Sarco Pan
F17. Simaroubaceae
24. Quassia africana (Baill.) Baill. Mcph arb Méso Sarco GC
I. Angiospermes
I.3. Eudicots
I.3.1. Core Eudicots
I.3.1.1. Asterids
I.3.1.1.1. Euasterids I ou Lamiids
O14. Gentianales
F18. Rubiaceae
25. Crossopteryx febrifuga (Afz. ex G.Don.) Benth. Mcph arb Méso Sarco AT
26. Morinda morindoides (Bak.) Milne-Red Phgr Lia Micro Sarco GC
O15. Lamiales
F19. Acanthaceae
27. Brillantaisia patula T. Anderson Nph S-arb Méso Ballo Pan
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F20. Lamiaceae
28. Ocimum gratissimum L. Chd S-arb Méso Scléro Pal
29. Tetradenia riparia (Hochst.) Codd Mcph arb Méso Ptéro GC
O16. Solanales
F21. Convolvulaceae
30. Ipomoea batatas Poir. Lph Lia Méso Ballo Pan
F22. Solanaceae
31. Capsicum frutescens L. Thd Ha Micro Ballo Pan
I. Angiospermes
I.3. Eudicots
I.3.1. Core Eudicots
I.3.1.1. Asterids
I.3.1.1.1. Euasterids I
O17. Apiales
F23. Apiaceae
32. Apium graveolens L. Htub Hv Micro Ballo
Au total, 17 espèces appartenant à 14 familles botaniques ont été inventoriées. Parmi les 14
familles, les Lamiaceae, Poaceae et Zingiberaceae dominent avec 2 espèces chacune, les
autres familles sont représentées par l’espèce chacune.
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DISCUSSION
Cette prédominance des symptômes, signes états morbides mal définis ont été signalé par
Bikandu (2007), par contre Lassa (2007), Nsundi (2012) et Kyakimwa (2014), par contre
Nsimba (2012) signale, le groupe de l’appareil circulatoire comme prédominant. Les
hémorroïdes restent la maladie la plus citée dans le quartier Mbemba nfundu avec 32,89% de
citations suivis de la toux avec 18,42%. Tabu (2013), Bikandu (2007), Lassa (2007) et
Ngwabana (2003) signalent aussi dans leurs études respectives, les hémorroïdes, comme
l’indication la plus citée.
Elles sont suivies des Écorces de tige (12% de citations). Ces résultats corroborent ceux de
Lassa (2005), Ilumbe (2006), Lutumba (2005), Bikandu (2007), Benamambote (2005) et
Wome (1985), ou la feuille constitue l’organe végétal le plus cité dans les recettes
traditionnelles.
L’importance des feuilles et des écorces de tige peut faire supposer que la population a fini
par comprendre, après plusieurs observations, que ces organes y compris les racines sont le
siège de biosynthèse et parfois de stockage des métabolites secondaires responsables des
propriétés biologiques de la plante (Bitsindou, 1996 in Lassa 2007).
Si l’on compare nos résultats avec ceux obtenus par Lassa (2005 et 2007), Lutumba (2005),
Bikandu (2007), Musuyu (2006), Ilumbe (2006) et Nsimba (2012), la décoction se confirme
comme mode de préparation le plus utilisé dans tous les cas.
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Types morphologiques
Les arbustes prédominent en nombre d’espèces (27,3%) suivies des arbres et des sous
arbustes (21,2% et 18,2%).
L’importance des plantes ligneuses dans les recettes. Les espèces ligneuses possèdent une
teneur en alcaloïdes élevées par rapport aux herbacées (Hladik 1977). Selon Gayral (1961) et
Baniakina et al. (1995), les plantes ligneuses contiennent des structures anatomiques et
histologiques de production et de réserve (canaux et poils sécréteurs, poches sécrétrices,
cellules à latex, etc. plus performants). Ces structures permettent l’élaboration ainsi que
l’accumulation des métabolites secondaires, responsables de la valeur médicinale des plantes
(Lassa, 2007).
Types biologiques
Les Microphanérophytes prédominent (27,3% de citations), suivies des Mésophanérophytes
(21,2%). Si l’on compare nos résultats avec ceux obtenus par Lassa(2007), Bikandu (2007),
Gafuene (2009), Delaude et Breyne (1971-1978) nous constatons que les phanérophytes sont
les seuls types biologiques les plus utilisés vu leur prévalence sur les grands marchés de
Kinshasa et de Kisangani comme plantes médicinales.
Types foliaires
Les mésophylles représentent, à elles seules, 66,67% d’espèces cité en ce qui concerne les
types de dimensions foliaires. Cette prédominance des mésophylles est signalée par Nsimba
(2012) dans la pharmacopée populaire de la commune de Selembao et Nsundi (2012) dans la
pharmacopée traditionnelle de la commune de Maluku.
Types de diaspores
Les plantes sarcochores dominent largement les autres types de diaspores, avec 60,61% de
citations. Ilumbe (2006) confirme la prédominance des sarcochores dans les recettes
traditionnelles à Botangi ; Nsimba (2012) et Kyakimwa (2014) signalent également la
prédominance des sarcochores en ce qui concerne les types de diaspores.
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Types d’habitats
Les plantes cultivées prédominent dans les recettes utilisées dans la médecine traditionnelle
du quartier Mbemba nfundu avec les 13 espèces. Elles sont suivies par les espèces des forêts
secondaires. Par contre, Bouquet (1969) et Bitsindou (1996) in Lassa (2007) expliquent la
prédominance des espèces forestières dans les recettes par rapport aux espèces cultivée par la
biodiversité des forets.
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CONCLUSION
Nous avons fixé comme but, au cours de ce travail, d’évaluer le recours à la médecine
traditionnelle par rapport à la médecine moderne dans les quartiers périphériques de la ville de
Kinshasa (cas du quartier Mbemba nfundu dans la commune de Kimbanseke). En effet, nous
avons constaté dans cette étude que l’utilisation des plantes médicinales (54% de ménages) est
plus importante que celles des médicaments modernes (46% de ménages).
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BIBLIOGRAPHIE
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Épigraphe ................................................................................................................................................. i
Dédicace .................................................................................................................................................. ii
Remerciements ....................................................................................................................................... iii
Introduction ............................................................................................................................................. 1
I. Problématique .................................................................................................................................. 1
2. Hypothèse ....................................................................................................................................... 2
3. Objectifs .......................................................................................................................................... 2
3.1. Objectif général ....................................................................................................................... 2
3.2. Objectifs spécifiques ................................................................................................................ 2
4. Intérêt du sujet................................................................................................................................. 2
5. Canevas du travail ........................................................................................................................... 3
Milieu d’étude ......................................................................................................................................... 4
I.1. Description du milieu d’étude....................................................................................................... 4
I.1.1. Aspect géographique ............................................................................................................. 4
I.2. La ville-province de Kinshasa ...................................................................................................... 4
I.2.1. Situation géographique et administrative .............................................................................. 4
I.2.2. Climat .................................................................................................................................... 5
I.2.3. Géomorphologie .................................................................................................................... 6
I.2.4. Pédologie ............................................................................................................................... 6
I.2.5. Géologie ................................................................................................................................ 6
I.2.6. Hydrographie ......................................................................................................................... 7
I.3. Milieu biotique.............................................................................................................................. 7
I.3.1. Végétation ............................................................................................................................. 7
I.3.2. Occupation humaine .............................................................................................................. 9
État des connaissances sur l’utilisation des plantes médicinales ........................................................... 10
II.1. Médecine traditionnelle ............................................................................................................. 10
II.1.1. Définition ........................................................................................................................... 10
II.1.2. Plantes médicinales ............................................................................................................ 10
II.1.3. Techniques médico-Pharmaceutiques ................................................................................ 11
II.1.4. La médecine moderne ........................................................................................................ 15
II.1.5. Voies d’administration des médicaments........................................................................... 16
Matériel et méthodes de travail ............................................................................................................. 17
III.1. Matériel .................................................................................................................................... 17
III.1.1. Matériel sur le terrain........................................................................................................ 17
III.2. Méthodes .................................................................................................................................. 17
III.2.1. Enquêtes ethnobotaniques................................................................................................. 17
III.2.2. Étude de la flore ................................................................................................................ 17
Présentation des résultats....................................................................................................................... 23
IV.1. Utilisation des plantes médicinales et médicaments modernes................................................ 23
IV.2. Médecine traditionnelle ........................................................................................................... 23
IV.2.1. Maladie soignées .............................................................................................................. 23
IV.2.2. Groupes de maladies......................................................................................................... 23
IV.2.3. Espèces et leurs maladies traitées ..................................................................................... 24
IV.3. Caractéristiques des recettes générales .................................................................................... 26
IV.3.1. Les organes végétaux utilisés dans les recettes ................................................................ 26
IV.3.2. Modes de préparation des remèdes ................................................................................... 27
IV.3.3. Modes d’administration des remèdes ............................................................................... 28
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