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SECTION III :

Les Conséquences de cette crise

Le secteur de la santé, avec ces amas d’imperfections conduit a des conséquences méprisables
souvent encourus par la population. La population sénégalaise, surtout les plus pauvres
représentent le champs d’exécution de ces faits indésirables causés par ces innombrables
facteurs ou les causes marquantes sont le manque de financement et l’inaccessibilité des soins
médicaux. Etant considéré comme un pays pauvre et très endetté, les problèmes d’accès aux
soins sont des évènements susceptibles d’entrainer des conséquences désastreuses et néfastes
sur la population en termes de mortalité, de mobilité et d’autres handicapes.

En effet, le taux de mortalité s’avère élevé par faute de négligence et de manque de


compétence. Parfois des médecins négligent tellement les cas d’urgence que ces derniers en
perdent la vie. A cela s’ajoute le manque de moyen, on assiste souvent à des situations ou le
malade est incapable de payer ses frais médicaux causant ainsi un refus de prise en charge de
la part hôpitaux.

En outre, l'information sanitaire constitue un des leviers centraux pour le bon fonctionnement
du secteur de la Santé. Malgré système d'information sanitaires (SIS) existent depuis un peu
de temps, des contraintes ont des conséquences directs sur la pertinence des décisions
politiques et stratégiques en matière de santé.

L’atteinte des OMD relatifs à la santé ne pourra se faire que si l’on dispose d’informations de
qualité sur les problèmes de santé ce qui est compromis par la paralysie du système national
d’informations sanitaires depuis un moment. En effet, la rétention des informations sanitaires
compromet gravement la mise en œuvre du processus de divers programmes de santé,
notamment les progrès accomplis dans la résolution des problèmes de santé. Elle empêche
aussi une visibilité sur le financement de la santé, les besoins en ressources humaines, la
consommation de produits pharmaceutiques en un mot le bon fonctionnement du secteur
indispensable à tout être humain..
La répartition et la pertinence des infrastructures ainsi que l’accès aux soins et la qualité des
services fournis deviennent presque impossibles à évaluer car c’est la mesure des besoins de
la population sur la base de données démographiques qui permet d’établir la carte sanitaire.
Enfin la non-disponibilité des informations sanitaires porte aussi gravement préjudice à une
bonne gouvernance de ce secteur , ce dont les pouvoirs publics semblent assez bien
s’accommoder. Tout ceci aura des effets désastreux aussi bien du côté des dirigeants que des
patients et des populations.
Beaucoup de cas déplorables constituent des éléments fars à l’expression de ces fléaux. C’est
l’exemple des patients souffrants de cancer et autres et qui n’ont pas le choix que de se faire
évacuer à l’étranger par défaut de manque d’équipement et du surcharge des hôpitaux qui
n’arrivent plus à prendre en charges les patients . De même certains habitants des zones
rurales migrent vers la capitale pour profiter de meilleur soins de santé. Ce phénomène
migratoire est peut-être du par le manque de rigueur et du non-respect du travail.
Selon les OMD, les états africains se sont engagés à attribuer au minimum 9% de leur budget
annuel à la santé. Ainsi, le budget total consacré à la santé en pourcentage du budget de l’Etat
connaît une évolution positive passant de près de 5,5% en 2000 à 7,8% en 2004 et même
8,1% en 2005. Cependant l’impact de ces efforts est fortement compensé par l’accroissement
de la population et le taux d’inflation. Le Sénégal reste toujours en dessous des 9%. Par
conséquent le budget reste toujours insuffisant.
Les structures sanitaires au Sénégal sont gangrenées de maux qui ralentissent leur bon
fonctionnement.
Il est important de noter que le problème d’accéder à des soins de base est conséquemment dû
à l’impact du rôle de l’État sur la prise en charge de sa population. Hors l’état de santé sur le
développement humain en général, sur la productivité de travail et la pauvreté constituent des
données importantes dans la mesure de la performance d’une économie.
En Afrique, la grande majorité (plus de 90% de la population) ne bénéficie d'aucune forme de
protection sociale : très peu ont un travail régulier, on perçoit un salaire insuffisant pour
couvrir les besoins primaires ; ceux qui travaillent dans le secteur informel vivent des revenus
irréguliers et instables et doivent payer eux-mêmes les soins de santé...,c’est le cas du Sénégal
dont le taux de chômage est très élevé et les gens ne parviennent pas à trouver du travail pour
répondre à leur besoins l. Ceci entraine la baisse d'utilisation des services de santé et les
populations ne pourront pas se procurer les soins nécessaires pour être en bon état.
Autre conséquence due à la crise sanitaire : la fuite des cerveaux
La fuite des cerveaux désigne de façon populaire les flux migratoires de scientifiques, de
chercheurs ou plus généralement de personnes à haut niveau de qualification qui s'installent à
l'étranger pour trouver de meilleures conditions de vie, d'études, de travail ou de
rémunérations. Actuellement de nombreux médecins et chercheurs se sont installés dans les
pays du Nord où ils trouvent les meilleures conditions pour exercer correctement leur métier.
La situation actuelle que traverse le système sanitaire n’est pas prête à se combler avec le
phénomène observé dans les pays du tiers monde. Elle est alimentée par l'augmentation de la
demande des pays du Nord. Beaucoup de personnes de haut niveau de qualification dans le
domaine de la santé préfère partir à cause des mauvaises conditions de vie qui règnent au sein
du secteur ce provoque le manque de main d’œuvre qualifié.
Cet énorme gouffre de problème de financement et sanitaire et d’accès aux soins ne manque
d’engendrer de nombreux effets négatifs dans le pays. Faute de quoi on note une mauvaise
suivie médicale avec ces conséquences défavorables pour le contribuable sénégalais.

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