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C’est donc tout un pan de population qui se retrouve en incapacité de contribuer à part entière au

développement de son pays. Cette perte de ressources humaines et de savoir-faire met en péril la
survie des L’épidémie de VIH/sida s’attaque aux forces vives des nations africaines, notamment aux
détenteurs de savoir et de savoir-faire. Bien que tous les économistes ne s’accordent pas sur les
conséquences à long terme de la pandémie, un nombre croissant d’entre eux estime qu’en l’absence
d’accès massif aux traitements, elle compromet le développement de ces pays. familles, fragilise des
secteurs (notamment en termes de sécurité alimentaire, d’éducation, de santé), engendre des coûts
supplémentaires et des pertes de productivité pour les entreprises. Elle réduit par ailleurs la capacité
d’épargne de l’ensemble des acteurs de la société (ménages, entreprises, gouvernement) en raison
des moyens à consacrer aux effets de l’épidémie. « Au bout d’un certain temps, cette réduction de
l’épargne entraîne une diminution des investissements, un ralentissement de la croissance de la
production globale, une réduction de l’emploi et un processus inévitable de paupérisation »

Le VIH/sida dévaste les ménages qui n’ont pas accès à une prise en charge précoce de l’infection.
Source de perte de revenus et d’augmentation des dépenses, il ruine méthodiquement les familles, à
commencer par les plus fragiles

Le paludisme est la maladie endémique la plus répandue au Cameroun. Cette maladie est due
essentiellement au parasite Plasmodium falciparum ; le moustique Anopheles gambiae s.l en est le
principal vecteur de transmission. Le gouvernement du Cameroun a fait de la lutte contre cette
maladie une priorité, depuis les années depuis le début des années 2000 en ratifiant la déclaration
d’Abuja sur le paludisme. En faisant une priorité dans sa stratégie nationale pour le Secteur de la
Santé, ainsi qu’à travers l’adoption de l’exercice de stratification «  High Burden to High Impact »
c’est à dire d’une charge élevée à un fort impact) du plan National Stratégique de lutte contre le
paludisme, cinquième stratégie de cet ordre, couvre la période 2019-2023.

Le Cameroun fait partie des quinze pays les plus touchés par le paludisme avec 2.9 % de tous les cas
de paludisme et de décès dans le monde et 2,4 des décès dus au paludisme en 2020 ; cela en fait le
troisième pays le plus touché d’Afrique centrale (12,6% des cas en 2020). Les cas suspects de
paludisme ont constitué 30% des consultations médicales et 21% des visites dans les établissements
de santé ont donné lieu à un diagnostic de paludisme confirmé en laboratoire. D’après les
statistiques nationales de 2015, 19% des décès en établissement de santé étaient imputables au
paludisme et 48% de toutes les admissions à l’hôpital étaient dues à une suspicion de paludisme
grave.

Entre 2017 et 2020, le nombre de cas augmenté de 3,8%, passant de 250 à 260 pour 100 habitants à
risque. Durant la même période, le taux de mortalité a légèrement augmenté 0,8%, passant de 0,55 à
0,56 pour 1 000 habitants à risque. Moins de 30% des enfants qui présentaient de la fièvre ont eu un
test de dépistage du paludisme.

NDJOUNGUEP, J. et ABOSSOLO, S. A. (2015). « Paludisme urbain et transition de Yaoundé vers la ville-


sante : le cas des quartiers Ngoa-ekelle et Nsimeyong »
A titre d'exemple, prenons les 150 pays dont la population 1 million en 1995, qui représentent 99 % de

la population. Quarante-quatre des 150 pays, soit 29%, ont paludisme intensif. Trente-cinq de ces 44

pays sont en Afrique. Le PIB moyen à parité de pouvoir d'achat produit (PIB) par habitant en 1995

pour les pays impaludés était de 1 526 $, comparativement à un revenu moyen de 8 268 $ en

les pays sans paludisme grave, 5 fois plus élevé. ( Les données du PIB à parité de pouvoir d'achat de

1995 proviennent du monde Banque mondiale, complétées par les estimations de la Central

Intelligence Agency des États-Unis pour les pays non mentionnés dans les données de la Banque

mondiale.8–10)

Classement des 150 pays par revenu par habitant, tous sauf 3

des 44 pays touchés par le paludisme grave sont dans le bas

moitié du classement. Les exceptions sont Oman et le Gabon,

classés 34e et 41e, qui doivent leur richesse au pétrole, et les

Philippines, qui est à peine dans la moitié supérieure, avec un rang de

74 sur 150. Sur les 119 pays les plus pauvres, tous sauf 12 ont

une certaine incidence du paludisme ou se remettent du socialisme.

Les 31 pays les plus riches sont exempts de paludisme, mesuré par

notre indice.

Deux méthodes d’analyse seront utilisées dans cette étude : l’analyse descriptive et l’analyse
explicative. L’analyse descriptive consiste à examiner l’existence éventuelle d’un niveau bivarié que
multivarié. Cela se fera au moyen des tableaux croisés et de la statistique de Khi-deux afin de mettre
en lumière les variations des risques de mortalité encourus par les enfants. Le seuil de probabilité
critique retenu dans le cadre de cette étude est 1%, 5% et 10%. Pour prendre en compte l’effet des
autres variables, nous allons utiliser un deuxième niveau d’analyse : l’analyse explicative. Cette
analyse consiste à mesurer les effets nets des variablesexplicatives sur la variable dépendante.
Compte tenu de la structure des données issues des enquêtes EDS (communauté, ménage, femmes
et enfants), l’utilisation de la méthode d’analyse multiniveau serait mieux pour tester nos hypothèses
; mais à défaut de connaissance sur celle-ci, nous aurons recours à l’analyse multivariée (régression
logistique). 3.2.2.1. Principes du modèle de régression logistique Le modèle de régression logistique
présente l’avantage de fournir l’effet de chacune des variables indépendantes en présence des
autres ; ce qui permet de déterminer le sous ensemble de facteurs préventifs qui expliquent le décès
infantile en Centrafrique. Le modèle de régression permet de poser cette équation : Z = log [(p/ (1-p)]
; soit sous la forme linéaire Z = β0+β1X+β2Χ2+…+βnXn, soit sous la forme multiplicative : ez = p/ (1-
p) <=> p = е z / (1+ez ) = odds ratio, ce qui veut dire le rapport de chance. Soit P la probabilité pour
que l’enfant décède et 1-P la probabilité qu’il survive jusqu’au premier anniversaire. β0 est le terme
indépendant de l’équation exprimant le niveau moyen pour toutes valeurs des variables
indépendantes (Xi) et βi (i = 1, 2, 3,…, n) les coefficients rattachés à chacune des variables
indépendantes Xi . La nature de la variable dépendante Z est dichotomique (prend 1 pour la modalité
décès et 0 si non). Ce modèle s’applique à la recherche des mécanismes d’action aux variables
intermédiaires. Il s’agit de dichotomiser les variables explicatives qui sont pour la plupart
catégorielles avant d’être introduites dans le modèle. On distingue généralement trois types de
modèles : brut, intermédiaire et net. L

Ilboudo et al. (2015) affirment que les femmes et leurs ménages peuvent subir des effets
néfastes pendant des années après une crise liée à la grossesse. Une maladie ou une blessure
maternelle peut nuire au bien-être social, émotionnel, physique et financier des femmes et de
leurs familles. La maladie maternelle contribue également à la perte de productivité du travail
et aux dépenses qui perturbent l’économie des ménages.

31Même une petite dépense en soins de santé peut forcer un ménage déjà appauvri à réduire
sa consommation alimentaire, à drainer ses économies, à emprunter de l’argent ou à vendre
des actifs, autant de contributions potentielles à un

Shepard DS, Ettling MB, et al , (1991). The economic cost of malaria in Africa. Trop Med Parasitol 42:
199–203.

Ettling MB, Shepherd DS, (1991). The economic cost of malaria in Rwanda. Trop Med Parasitol 42:
214–218.

Jayawardene (1993). Illness perception: social cost and copingstrategies of malaria cases. Soc Sci Med
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Konradsen F, van der Hoek W, et al , 1997. Measuring the economic cost of malaria to households in
Sri Lanka. Am J Trop Med Hyg 56: 656–660.

Leighton C, Foster R, (1993). Economic Impacts of Malaria in Kenya and Nigeria. Bethesda, MD: Abt
Associates. U.S. Health Financing and Sustainability Project, 6.

Impact du statut socioéconomique du ménage et de la communauté sur la mortalité infantile en


Centrafrique

Au niveau contextuel du milieu de vie, la qualité des eaux alimentaires ou la disponibilité d’eau
potable, le raccordement à l’électricité, l’accès à un réseau d’égouts, la salubrité du milieu
environnement, la qualité du logement et les conditions climatiques ont très certainement été des
déterminants majeurs en Europe, jusqu’à l’aube du 20e siècle et sont encore très actifs dans les pays
pauvres à forte mortalité. L’accessibilité ou l’existence, au niveau local, des services (préventifs et
curatifs) de soins de santé fait également partie de cette classe de déterminants. En général, le
caractère urbain ou rural de la zone d’habitat est fortement associé à l’accès ou non à ces services
d’intérêt public. Van der Klaauw et Wang (2004) étudient l’importance des conditions
environnementales sur la santé des enfants à partir d’un modèle de survie des enfants en milieu rural
en Inde. A la fin de leur étude, ces auteurs ont conclu que le risque de mortalité serait plus élevé chez
les filles après le premier mois de la naissance et le risque de mortalité des enfants nés de mères sans
instruction serait aussi plus élevé. Par ailleurs, seul le nombre de personnes par pièce de l’habitat
semble être associé à la mortalité infantile. Concernant les caractéristiques du village, la présence
d’un médecin semblerait associée à une diminution de la mortalité juvénile, et la proximité d’une
ville est associée à la mortalité infantile. Il faut souligner que les caractéristiques communautaires
sont limitées à la présence d’infrastructures, les caractéristiques telles que la morbidité, l’insuffisance
de vaccination et l’absence d’un personnel de santé qualifié pendant l’accouchement pouvant
affecter la santé des enfants sont absentes. Les mêmes limites s’appliquent aux travaux de Younoussi
(1997) sur la mortalité des enfants au Niger. L’auteur estime un modèle multiniveau pour identifier
les déterminants socio-démographiques et contextuels de la mortalité des enfants au Niger. Les
facteurs environnementaux et les ressources collectives considérés sont la zone de résidence, la
couverture sanitaire, la présence d’une pharmacie, d’une école primaire et secondaire, la présence
d’une boutique/marché. Les résultats suggèrent que le statut socioéconomique et culturel de la
communauté ne présente pas un effet significatif sur la mortalité des enfants après contrôle des
caractéristiques individuelles et familiales. Par ailleurs, l’éducation du père et le statut socio-
économique du ménage restent des déterminants de la survie des enfants. Les résultats montrent
par ailleurs qu’il n’existe pas de différence de mortalité entre filles et garçons pendant la période
infantile.

Plan national harmonisé de gestion des crises dans le système éducatif

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