Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
THEME :
i
Nom et prénoms des membres du groupe 8
2
INTRODUCTION
4
• la Division de la Coopération régionale
• la Division de la Coordination du Fonds pour l’environnement mondial
• la Division de la Mise en œuvre des politiques environnementales
• la Division des Conventions sur l’environnement
• la Division Technologie, Industrie et économie
5
C. PLAN D’ACTION DU PNUE
Dans le cadre de son passage à une approche basée sur les résultats,
le PNUE a réorganisé son programme de travail autour de six domaines
stratégiques. Le choix des dits domaines a été guidé par des preuves
scientifiques, le mandat du PNUE et les priorités émergeant des efforts
internationaux et régionaux.
1) Le changement climatique
Le PNUE renforce la capacité des États à mieux intégrer les réponses
au changement climatique en assurant le leadership pour ce qui est de
l’adaptation, la réduction du risque, la technologie, et la finance. Le PNUE met
l’accent sur la facilitation de la transition vers les des sociétés à faible émission
de carbone, l’amélioration de la maitrise des questions de climat, la facilitation
du développement des énergies renouvelables et la sensibilisation du public.
2) Désastres et conflits
Le PNUE mène des évaluations environnementales dans des pays
touchés par des conflits et fournit des directives pour la mise en œuvre des
cadres institutionnel et normatif pour une meilleure gestion environnementale.
Les activités entreprises par le Service Post-conflits et gestion des catastrophes
du PNUE (PNUE/PCDMB) comprennent l’évaluation environnementale post-
conflictuelle en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, au Liban, au Nigeria et au
Soudan.
6
5) Substances toxiques
Le PNUE s’efforce de minimiser l’impact des substances nocives et des
déchets dangereux sur l’environnement et les êtres humains. Le PNUE a lancé
des négociations pour un accord mondial sur le mercure, et met en œuvre des
projets sur le mercure et l’Approche stratégique de la gestion internationale
des produits chimiques (SAICM) pour réduire les risques pour la santé humaine
et l’environnement.
6) Utilisation des ressources naturelles
Le PNUE met l’accent sur les efforts régionaux et internationaux pour
s’assurer que les ressources naturelles sont produites, transformées et
consommées dans le plus grand respect de l’environnement. Par exemple, le
Processus de Marrakech est une stratégie globale visant à soutenir
l’élaboration d’un cadre de 10 ans de programmes sur la consommation et la
production durables.
2) Convention de Rotterdam
La Convention de Rotterdam est une convention internationale engagée
par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).Cette
Convention est parfois appelée Convention Pic (pour prior informed consent)
7
fut ouverte aux signatures le 10 septembre 1998. Elle offre la possibilité pour
un pays de décider quels sont les produits chimiques ou pesticides dangereux
qu'ils veulent bien recevoir et de refuser ceux qu'ils ne sont pas en mesure de
gérer en toute sécurité. Elle encourage le partage des responsabilités et la
coopération entre les pays signataires dans le domaine du commerce
international de certains produits chimiques très dangereux dont notamment
certains pesticides et certains produits chimiques industriels. Par une
« procédure de consentement préalable en connaissance de cause1 », tout
pays signataire prévoyant d’exporter ces produits doit informer les pays
importateurs et d’obtenir leurs permissions
4) Convention de Bâle
Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières
de déchets dangereux et de leur élimination. Signée en 1989, la Convention de
Bâle trouve son origine dans la crainte des pays en développement,
notamment ceux d'Afrique, de devenir des lieux de stockage pour les déchets
dangereux qui ne seraient plus éliminés dans les pays développés. Les
organisations non gouvernementales ont joué un rôle important dans
l'élaboration de ce traité. La Convention de Bâle définit la liste des déchets
dangereux. Elle proscrit l'exportation ou l'importation de déchets dangereux
vers ou en provenance d'un État non partie à la convention. L'exportation de
déchets dangereux doit être autorisée par écrit par l'État importateur. La
convention prévoit les cas de réimportation des déchets dangereux,
notamment en cas de trafic illicite. Cette Convention compte 131 Parties et
trois signataires qui ne l'ont pas encore ratifié
5) Convention de Bamako
11
posés par la protection et la gestion de Chacune de ces régions maritimes est
dotée d’une convention.
1) La Convention de Carthagène
Conscients des enjeux vitaux de préservation de la biodiversité
caribéenne et de la nécessité d’œuvrer collectivement, les États de la Grande
Région Caraïbe se sont réunis sous l’égide de l’ONU pour lancer le Programme
pour l’environnement des Caraïbes et élaborer la Convention pour la
protection et la mise en valeur des milieux marins dans la région des Caraïbes.
Signée à Carthagène des Indes, en Colombie en 1983, cette Convention
régionale est déclinée en trois protocoles, dont l’un est spécifiquement dédié à
la protection de la biodiversité régionale. Il s’agit du protocole relatif à la vie
sauvage, ou protocole SPAW (Specially Protected Areas and Wildlife), signé en
1990 à Kingston, Jamaïque.
2) Convention de Barcelone
La Convention pour la protection de la mer Méditerranée contre
la pollution (Convention de Barcelone) a été adoptée le 16 février 1976 à
Barcelone et est entrée en vigueur en 1978. La Convention a été en 1995 et
rebaptisée Convention pour la protection du milieu marin et du littoral de la
Méditerranée. Les amendements à la Convention de Barcelone sont entrés en
vigueur en 2004. La Convention de Barcelone et ses sept Protocoles adoptés
dans le cadre du Plan d’action pour la Méditerranée (PAM) constituent le
principal accord multilatéral régional sur l’environnement à caractère
juridiquement contraignant portant sur la Méditerranée. « Les Parties
contractantes prennent individuellement ou conjointement toutes mesures
appropriées conformes aux dispositions de la présente Convention et des
Protocoles en vigueur auxquels elles sont parties pour prévenir, réduire,
combattre et dans toute la mesure du possible éliminer la pollution dans la
zone de la mer Méditerranée et pour protéger et améliorer le milieu marin
dans cette zone en vue de contribuer à son développement durable. *…+ Les
Parties contractantes coopèrent en vue d’élaborer et d’adopter des protocoles
prescrivant des mesures, des procédures et des normes convenues en vue
d’assurer l’application de la Convention. »
12
3) La convention d’Abidjan
La Convention d’Abidjan a pour objet, la Coopération en matière de
Protection et de Développement du Milieu Marin et Côtier de la Région de
l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Elle est née de la nécessité d’adopter une
approche régionale pour la prévention, la réduction et la lutte contre la
pollution du milieu marin, des eaux côtières et des eaux fluviales connexes de
l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Elle a été signée le 23 mars 1981 et est entrée
en vigueur le 05 mai 1984.La Convention d’Abidjan est un accord cadre
juridique régional qui fournit des actions de coopération nationale et régionale
sur la protection et la mise en valeur des zones marines et côtières de la région
de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (y compris actuellement l’Afrique du Sud).
4) La convention de Djeddah (Arabie Saoudite)
13
La Convention offre une base juridique rationnelle aux États côtiers
pour enlever ou faire enlever de leurs littoraux des épaves qui présentent des
dangers pour la sécurité de la navigation ou pour les milieux marins et côtiers,
ou les deux. Elle rend les propriétaires de navires responsables et exige qu'ils
prennent une assurance ou offrent d'autres garanties financières pour couvrir
les frais d'enlèvement des épaves. La Convention donne également aux États le
droit d'intenter directement une action contre les assureurs.
LIMITES DU PNUE
Le Programme des Nations unies pour l’environnement souffre, de
manière chronique, d’un manque de visibilité internationale et d’efficacité
politique. Différents facteurs, tant internes qu’externes à l’institution,
permettent d’expliquer ce constat. Son action se heurte au paysage
institutionnel international en matière environnementale qui demeure
extrêmement éparpillé et cloisonné. Il existe plus de 500 accords et traités
multilatéraux de l’environnement (dont 300 ont un caractère régional) et de
nombreuses organisations interviennent dans ce domaine, brouillant l’action
du PNUE : le PNUD, la FAO, la Banque mondiale, la Commission pour le
développement durable, l’UNESCO… Statutairement, le PNUE est un organe
subsidiaire de l’Assemblée générale des Nations unies et ne dispose pas à ce
titre de la personnalité juridique. Ceci contribue à limiter son autorité et
explique la volonté de certains États, aux premiers rangs desquels la France, de
le voir devenir une véritable agence onusienne. L’absence de poids politique a
comme corollaire celle des moyens financiers qui demeurent relativement
limités s’élevant approximativement à 60millions de dollars par an. Enfin, sa
performance opérationnelle reste perfectible mais les deux programmes de
réforme dits de Carthagène et de Bali qui devaient accélérer sa modernisation
n’ont jamais été suivis d’effets.
15
proposé d’élaborer son Programme National de Suivi Environnemental
(PNSET)
Changer le statut juridique du programme en organisation ainsi :
o son autorité ne sera plus limitée et il pourra avoir le pouvoir de
sanctionner.
o Elle renforcerait la responsabilité des États
o Elle permettrait d’homogénéiser les normes environnementales,
de coordonner les accords multilatéraux de l’environnement
(AME) et d’améliorer leur application effective
o L’équilibre des relations avec les autres agences de l’ONU (OMC,
OMS, etc.) serait établi
o Elle donnerait la possibilité aux pays émergents particulièrement
concernés par les défis environnementaux de participer au
débat, à l’effort de recherche scientifique, à l’élaboration des
politiques environnementales, renforçant ainsi leur capacité à les
mettre en œuvre.
Conclusion
Depuis sa création en 1972, le Programme des Nations Unies
pour l'environnement (PNUE) est l'autorité mondiale qui définit l'agenda
environnemental, promeut la mise en œuvre cohérente de la dimension
environnementale du développement durable au sein du système des
Nations Unies et fait autorité en tant que défenseur de l'environnement
mondial. La réalité de la dégradation de l’environnement et ses
conséquences sur la qualité de la vie et l’avenir de la planète a conduit à
une prise de conscience généralisée et au développement des politiques
environnementales afin d’aborder les problèmes complexes posés par la
protection et la gestion de l’environnement. L’espoir est permis car
l’élaboration des politiques environnementales doit s’apprécier comme un
processus entamé dont le résultat sera un environnement de plus en plus
protégé et ce dans l’intérêt de l’humanité toutes entière. Le Togo a ratifié
plusieurs conventions dans le domaine de l’environnement telle que
Convention des Nations Unies sur la lutte contre la Désertification
(12 juin 1992 à Rio de Janeiro);
16
Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants
(22 mai 2001 à Stockholm);
Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques (12 juin 1992à Rio de Janeiro);
Convention relative à la coopération en matière de protection et
de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la
région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (WACAF) (23 mars
1981 à Abidjan
En définitif, notre pays à des difficultés pour la mise en œuvre ces
conventions ratifiées et à besoin de l’aide de l’organisation des nations unies
pour l’accompagner dans le domaine de l’environnement.
17