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Revue Marocaine de Protection des Plantes, 2013, N° 4: 59-66

Etat de l'Infestation par la Morelle Jaune Solanum elaeagnifolium


(Cav.) dans la région orientale du Maroc

Infestation by Silverleafnightshade Solanum elaeagnifolium (Cav.)


in the eastern region of Morocco.

CHAFIK Z.1, BOUHACHE M.2, BERRICHI A.1 & TALEB A.3


1
Laboratoire de Biologie des Plantes et des Microorganismes, Faculté des sciences,
Université Mohamed premier, Oujda, Maroc.
2
Département de Production, Protection et Biotechnologie Végétales, Institut Agronomique
et Vétérinaire Hassan II, Rabat, Maroc.
3
Département des Ressources Naturelles et Environnement, Institut Agronomique et
Vétérinaire Hassan II, Rabat, Maroc.

RESUME
La morelle jaune, Solanum elaeagnifolium Cavanilles est une Solanaceae pérenne
envahissante des milieux cultivés et non cultivés. Dans la région de l'Oriental (Nord-Est du
Maroc), elle commence à devenir un fléau. Elle envahie divers habitats, bords de routes et
de parcelles, fossés et cultures à des degrés d'infestation considérables. Une évolution
grandissante en nombre et en surface des foyers d’infestations a été constatée dans les
plaines d’Angad et de Triffa, les plus envahies de la région d’étude, avec 50% et 30% des
cas, respectivement. Les sources de propagation sont surtout la paille de céréales et le
fumier. Les céréales sont les plus infestés (80%) suivies de l’arboriculture (12%).

Mots Clés : morelle jaune, infestation, Oriental du Maroc.

ABSTRACT

Silverleafnightshade Solanum elaeagnifolium (Cav.) is a Solanaceae perennial weed


invading cultivated and non-cultivated ecosystems. In the eastern region (North-East of
Morocco), it starts to become a pest. It invads diverse ecosystems, roadsides and fields
edges, ditches and crops with significant infestation degrees. The study showed an
increasing trend in the number and area of infestation patches in Angad and Triffa plains,
the most infested in the region, with a frequency of 50% and 30 %, respectively. The main
spread sources are cereal straw and manure. Cereal crops are the most infested (80%)
followed by orchards (12%).

Key-words: Silverleafnightshade, infestation, Eastern of Morocco.

INTRODUCTION

La morelle jaune (Solanum (Boyd & Murray, 1982; Tahri, 1987;


elaeagnifolium Cav.) est une Solanaceae Bouhache, 2010). C’est une plante
vivace, redoutable adventice des cultures

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herbacée qui peut atteindre plus de 60cm Ensuite elle s'est propagée excessivement
de long selon les biotopes (Bell & al., dans le périmètre irrigué de Tadla, où elle
1990). Elle présente une très grande a causé des dégâts démesurés, puis elle a
variabilité morphologique; ses tiges et conquis les autres régions du pays où elle
feuilles sont quelquefois couvertes de risque de devenir problématique. La
poils duveteux et munies d’épines dont la morelle jaune n'est plus considérée
couleur varie du jaune au noir alors que comme mauvaise herbe spécifique de la
les racines peuvent s’enfoncer jusqu’à région du Tadla, elle est devenue un
5m de profondeur et atteindre 2m de malheur national (Ameur & Bouhache,
longueur, garnies de bourgeons générant 1994).
des rhizomes (Boyd & Murray, 1982;
Tanji & al., 1984; Tahri, 1987; Bouhache Apparue dans la région de l’Oriental vers
& Ameur, 1994; Taleb, 2009; Bouhache, la fin des années 1980, la morelle jaune
2010). est entrain de se répandre massivement.
Au départ quelques 15 à 20 hectares ont
C’est une plante importante des terres été touchés par l’adventice, dés lors une
cultivées, pâturages et zones perturbées à invasion de l’espèce, bien que lente, s’est
faible pluviométrie (EPPO, 2007; produite dans la région. Ainsi, l’objectif
Bouhache, 2010). Elle livre aux cultures de cette étude est de dresser l’état actuel
une concurrence farouche en accaparant des infestations de la morelle jaune dans
les nutriments tandis que ses racines la région de l’Oriental marocain.
profondes emportent au sol toute son
humidité (Bouhache & Ameur, 1994; METHODOLOGIE
Bouhache, 2010). Le caractère invasif est
aggravé par la production élevée de Des prospections relatives à
graines, la grande régénération végétative l'actualisation de la situation des
qui rend les méthodes de contrôle infestations par la morelle jaune ont
classiques très difficiles, la concerné, dans un premier temps, les
diversification et l’efficacité des moyens zones déjà signalées contaminées
de dissémination et enfin la grande depuis le début des années 1990. Dans
capacité d’adaptation aux différents un deuxième temps, des prospections et
milieux (Stoltsz, 1994; Ameur & al., enquêtes réalisées, durant la période
2007; Baye & al., 2007). L’adventice allant d’avril à juillet 2012 et 2013
présente d'autres effets négatifs, elle gêne (période propice de développement de
les activités commerciales, abrite des l’adventice dans la région) dans les
ennemis des cultures, toxique pour le différentes zones.
bétail et réduit la valeur foncière (Tanji & Pour pouvoir limiter les localités
al., 1984). envahies et d’évaluer l’évolution des
Originaire de l'Amérique subtropicale, infestations dans la région, des enquêtes
elle s’est répandue à travers tous les ont été effectuées auprès des producteurs
continents. Désormais, ce fléau mondial et techniciens. Les enquêtes ont concerné
est déclaré officiellement comme une la présence de l’adventice, la provenance
mauvaise herbe nuisible et/ou plante suspectée, les sources probables
envahissante dans plusieurs pays à des d’infestations dans la région (chaumes
degrés différents (Bouhache & Ameur, des céréales, fumier, semences et plants,
1994; Bouhache, 2010). Au Maroc, elle animaux et matériel agricole, autres), les
est signalée pour la première fois dans la flux des produits des fermes infestées et
région de Settat (Qorchi & Taleb, 1997). l’évolution de la morelle depuis son

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Chafik & al.

installation. Pour pouvoir estimer les effectuée afin d’avoir une idée précise sur
niveaux d’infestation, une échelle les niveaux d’infestations dans
qualitative avec une notation allant de 0 à l’ensemble des écosystèmes envahis dans
4 a été utilisée (Tableau 1). Une analyse les différentes zones de la région.
fréquentielle des données recueillies a été

Tableau 1: Evaluation des niveaux d’infestation par la morelle jaune dans la région de
l’Oriental

Echelle Niveaux d’infestations


0 Absence
1 Présence en bordures de route, de parcelles et/ou dans les fossés.
2 Agrégats isolés au sein de la parcelle.
3 Agrégats importants dans la/les parcelles
4 Infestation généralisée de la parcelle ou de l’exploitation

RESULTATS ET DISCUSSION Oujda, Béni Drar, Madagh et Nador.


Actuellement, l’adventice est présente
Etat actuel des infestations dans une centaine de foyers dont le tiers
se trouve dans la seule localité de Béni
La morelle jaune est apparue, pour la Drar (au nord d’Oujda) totalisant une
première fois dans la région de l’Oriental, superficie approximative de 63 ha
vers la fin des années 80 (années de (Tableau 2). La plupart des foyers sont en
sécheresse dans l’Oriental), agrégats d’une aire inférieure à 100m2 et
essentiellement dans les zones ayant reçu seulement 2 à 3% des foyers qui
de la paille de la région de Tadla (figure dépassent 1ha. La situation actuelle des
1). A cette époque, il n’y avait qu’une infestations par la morelle jaune se
dizaine de foyers notamment dans la ville présente comme suit :

Figure 1 : Origine et état des infestations de l’Oriental par la morelle jaune.


(Chaque point représente approximativement une localité infestée)

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* La province d’Oujda est la région la morelle jaune se trouve dans certaines


plus touchée (Tableau 2), en particulier la communes de la province, notamment à
plaine d’Angad à Béni Drar. L’adventice Selouane, Zegangan et Zaiou. A
est également présente, presque sans Selouane, l’espèce est rencontrée dans
interruption, le long de la nationale certains lots non cultivés, des oliveraies
reliant Oujda-Ahfir jusqu’aux aux flancs et aux bords des routes. Sa présence est
du mont Guerbous (chaîne des Béni relativement récente et sporadique à
Snassen), sur une distance d’environ 15 à Mont Aruit dans le périmètre du Garet
20km. Mais aussi en zone urbaine (sur vignoble).
(jardins publics, certains établissements
publics, villas, arbres d’alignement, lots * A Taourirt, zone la moins touchée, du
vacants, jachères, bord des routes, fait qu’elle n’importait pas de paille en
fossés ...) où l’espèce trouve un milieu raison de son autosuffisance en fourrage,
propice à son développement. la morelle jaune est présente dans
quelques foyers épars à Labsara, Melga
* La province de Berkane, la deuxième Elwidane, Lagtitir et Laayoune.
de point de vue infestation, présente des
superficies non négligeables D’après les prospections et enquêtes
essentiellement dans les localités de effectuées, les sources d’infestations dans
Madagh (12,5ha), Saidia (20ha) et la région sont essentiellement dues aux
Boughriba (4ha) notamment dans des fourrages notamment la paille des blés
agrumeraies, cépages, oliveraies et puis au fumier, suivi des semences et
terrains nus, constituant ainsi des foyers plants, des animaux puis et enfin du
potentiels pour l’adventice pour la plaine matériel agricole, essentiellement aratoire
des Triffa. Des foyers clairsemés sont et de récolte (Figure 2).
cependant présents notamment dans la La lenteur des propagations (soit plus de
ville de Berkane où la mauvaise herbe est 20 ans), comparativement aux autres
surtout confinée au bord de la ville et régions contaminées, notamment Tadla,
dans certains lots vacants. Aux environs vient au fait que la majorité des foyers
de Berkane, S. eleagnifolium est primaires étaient des terrains non
rencontrée dans les localités de Reggada agricoles réservés essentiellement pour
à l’est et à Boughriba à l’ouest aux bords l’engraissement et d’autres parts, les
des routes, fossés ou au voisinage terrains agricoles infestés n’ont pas ou
d’étables (ex COMAGRI). très peu en général de relations d’échange
* Quant à la province de Nador, la avec l’extérieur.

Figure 2 : Nature et importance des sources d’infestations de la morelle jaune


dans la région de l’Oriental.
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Tableau 2 : État actuel des infestations de la région de l’oriental par la morelle jaune

Province Localité Nombre de %


foyers d’infestation
Oujda ville (Alqods, Sidi Yahya), Nationale
Oujda Berkane-Oujda, Béni Drar, Sidi Hazem, Elaleb, 42 46,15
Laaraara, Jardins, bords de route
Berkane Reggada, Berkane ville, Madagh, Ain Chebbak,
Saidia, Boughriba, Reggada, Lamriss, jardins, 27 29,67
bord de route
Nador Zaiou, Selouane, Capaminto, Zegangan, Aroui 17 18,68
Taourirt Labsara, Melga Elwidane 5 05,50
Total 91 100,00
N.B. Début d’action contre la morelle jaune vers les années 1994

Evolution des surfaces infestées par S. Les niveaux d’infestation préétablis nous
eleaegnifolium : ont permis de déduire l’évolution de la
situation dans les différentes provinces de
Afin d’avoir une vision précise de la région de l’Oriental (Figure 3). Une
l’importance, de la répartition et de première approche des résultats montre
l’évolution des infestations sur une évolution concentrique des
l’ensemble de la région de l’Oriental, infestations, notamment dans les
différentes exploitations (91 au total déjà bordures de routes, des parcelles et dans
infestées), de tailles et de cultures bien les fossés. De l’ensemble des
diversifiées, ont fait l’objet de visites. exploitations infestées en 2012,
seulement 49% étaient infestées en 2000
Les changements des infestations dans la contre 29% en 1990. La zone de Béni
région a été abordée par le biais Drar étant la plus touchée avec près de
d’enquêtes effectuées auprès des 50% des infestations recensées dans la
producteurs et techniciens, sensibilisés à région. Berkane vient au deuxième rang
cette adventice et directement concernées avec environ le tiers des foyers infestés
par sa présence, qui nous ont ensuite alors que la zone de Nador, modérément
tenus informés de l’évolution des infestée bien qu’elle fût déclarée parmi
infestations déjà établies et surtout de les premiers foyers de la région, ne
l’apparition de nouveaux foyers et aussi totalise que le cinquième des foyers
de la première année où l’espèce a été infestés. La zone de Taourirt reste très
repérée sur l’exploitation dans les peu envahie par S. eleagnifolium avec un
différents agrosystèmes. peu plus de 5% des foyers.

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Chafik & al.

Figure 3 : Evolution des infestations par la morelle jaune par province


entre 1990 et 2012.
Au vue de ces résultats, la région reste Les exploitations infestées, ayant déclaré
toujours moyennement infestée, du fait des niveaux d’infestation de 2, 3 ou 4,
que la majorité des exploitations sont sont à prédominance céréalières (80%),
indemnes, y compris la région d’Oujda. 12% arboricoles et 8% pratiquent des
Au regard uniquement de ces résultats et productions diverses. La relation
en supposant une dispersion graduelle de probable entre l’augmentation des
l’adventice depuis les premiers foyers infestations et la production des céréales
signalés au début des années 1990, il découle d’une part des grandes
semble que la/les sources de superficies de ces cultures, notamment
contamination potentielles, pour dans la zone d’Oujda (la plus infestée) et
l’ensemble de la région, soient la zone d’autre part à certaines pratiques
d’Oujda puis de Berkane. agricoles qui contribuent à l’accentuation
des infestations au sein de cette zone.
L’évolution temporelle des infestations
présente des dissemblances entre les Les témoignages recueillis permettent
différentes zones géographiques. Alors également de formuler des hypothèses.
que les infestations s’accentuent entre L’arrivée de S. eleagnifolium dans la
2000 et 2012 à Oujda et Berkane, elles région n’est pas précisément datée mais
semblent au contraire stagner à Nador et les réponses fournies indiquent que
Taourirt. Ceci ne s’explique pas par l’espèce a été repérée le plus souvent
l’éradication de l’adventice mais plutôt dans les années 1990. Il est probable que
par la non culture des zones infestées (cas son arrivée soit légèrement antérieure
de Nador, d’où une amplification du mais les années 1990 correspondent
niveau 3 et 4) et/ou l’utilisation de vraisemblablement à la forte expansion
cultures denses étouffantes telle que la de l’espèce. Les réponses laissent
luzerne (zone de Taourirt). La luzerne est fortement supposer une arrivée de
signalée être l’un des meilleur moyen l’adventice concomitante à celle des
comme lutte culturale pour le contrôle de importations des fourrages (paille de
la morelle jaune (Bouhache & Assali, céréales principalement). En revanche,
1995; Ameur & al. ; 2007).

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l’extension de S. eleagnifolium dans région de l’Oriental, il y’a une vingtaine


l’ensemble de la région a certainement d’années, commence à devenir
pris plusieurs voies. Outre des inquiétant.
introductions multiples probables, deux
autres modes de dispersion sont souvent Les sources de dissémination sont
cités par les agriculteurs. Le premier, non principalement la paille de céréales, le
vérifiable, concerne une dispersion par le fumier, les semences et plants, le bétail et
bétail (ovins et caprins notamment des les outils de travail. La propagation de
nomades) qui semble apprécier les baies l’espèce, dans des zones indemnes,
(Tahri, 1987; Mahfoud, 1988) ou à défaut semble être retardée, vraisemblablement
d’aliment de remplacement et dispersant pour des raisons de moyens de
ainsi les graines au fil de leurs dissémination.
déplacements. Le deuxième mode de
dispersion, celui-ci est vérifié, concerne Les prospections ont fait ressortir une
les engins agricoles (Tahri, 1987; nette évolution des foyers d’infestations
Essadini, 1988; Mahfoud, 1988). Les depuis 1990, de près de cinq fois. Les
machines passent donc d’une parcelle à écosystèmes infestés sont les bordures de
l’autre, et d’une exploitation à l’autre routes et des parcelles ainsi que les
sans un nettoyage systématique d’où une fossés. La zone de Béni Drar (Plaine
tendance à disperser les graines de la d’Angad) est la plus touchée (50% des
morelle jaune dans une parcelle déjà cas) suivie de Berkane (30% des foyers).
contaminée, créant ainsi de nombreux
foyers là où il n’y en avait qu’un Les exploitations céréalières sont celles
auparavant. qui ont les taux d’infestations les plus
élevés (80%) alors que les arboricoles ne
Quoi qu’il en soit, toutes les régions présentent que 12% des cas. Cette
de l’Oriental sont concernées et une situation est en relation avec les
lutte efficace contre l’adventice nécessite superficies emblavées en céréales et qui
une connaissance de son développement sont concentrées essentiellement dans la
et l’adoption d’une stratégie de lutte plaine d’Angad, la plus envahie par la
efficace (Bouhache & al., 1997; morelle jaune.
Bouhache, 2010).
La situation des infestations, bien que
CONCLUSION limitée dans la région, risque de devenir
La morelle jaune qui n’était commune dramatique si des mesures urgentes et
qu’au Tadla s’est répandue concrètes ne sont pas prises pour
progressivement en dehors de ce berceau. résoudre ce problème, particulièrement
Le débarquement de l’adventice dans la dans les plaines de la Moulouya.

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