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LE TOURNESOL,

CULTURE PHARE
DE CETTE NOUVELLE
DÉCENNIE

LE LIVRE JAUNE DU TOURNESOL


Dans ce livre jaune, nous n’allons pas vous expliquer comment cultiver
le tournesol. Nous allons vous rappeler pourquoi il faut faire, refaire ou
continuer de faire du tournesol :
• parce que c’est une culture qui a de nombreux atouts et que la filière est
bien structurée et en demande ;
• parce qu’il y a désormais sur le marché : Protector ®, une nouvelle offre
conçue pour faire profiter vos parcelles des bienfaits du tournesol et
réaliser de belles marges  tout en contrôlant efficacement les patho-
gènes et les dégâts des ravageurs.
LE TOURNESOL ? ROBUSTE, PEU GOURMAND
EN INTRANTS, FACILE À CONDUIRE…

La culture du tournesol a de nombreux atouts. Elle •


Le rendement moyen pour 2019 a été établi à
est connue pour être une bonne tête d’assolement, 21,5 q/ha (données Agreste 2019), une valeur
notamment dans une rotation avec des céréales à inférieure à la moyenne des rendements sur les cinq
paille ; elle libère tôt les sols, ce qui est pratique pour dernières années, qui tourne autour de 23 q/ha,
implanter une céréale d’hiver. Culture de printemps, malgré le progrès génétique régulier en tournesol.
elle permet de lutter contre certaines graminées diffi- Différents facteurs pénalisent le potentiel de
ciles et de casser le cycle des maladies des céréales. rendement, nous les analyserons en détail dans les
La succession tournesol-blé se traduit d’ailleurs par pages suivantes...
une augmentation importante du rendement du blé
qui suit. Cette culture valorise bien les sols à potentiel David Gouache, Directeur adjoint et Directeur de la
moyen. Recherche de Terres Inovia, l’Institut Technique des
oléagineux et des protéagineux, a livré en juillet 2019
Le tournesol fournit des huiles alimentaires de grande une analyse de cette situation. La baisse des surfaces
qualité et des protéines non OGM produites localement s’explique par un désintérêt de la culture et une « spé-
pour les animaux d’élevage. Il est également réputé cialisation » des exploitations. Dit autrement, les agri-
comme fournisseur de ressources aux pollinisateurs. culteurs qui font du tournesol n’en font pas moins,
Par ailleurs, les cours sont assez stables depuis
mais il y a moins d’agriculteurs qui font du tournesol.
plusieurs années, entre 300 et 350 €/t.
Le tournesol est également un élément de réponse La culture a tendance à se concentrer dans le Sud-Ouest
aux objectifs fixés dans le Plan Protéines Végétales. et en Poitou-Charentes ; bien loin du Puy-de-Dôme qui
Terres Univia, l’interprofession des huiles et protéines compte trois usines modernes de trituration du tourne-
végétales, a d’ailleurs établi qu’une sole stable de sol, relève David Gouache. Bien que le rendement soit le
tournesol entre 650 000 et 700 000 ha serait nécessaire fruit d’un processus complexe et multifactoriel, pour en
d’ici dix ans pour répondre aux besoins de la filière. expliquer la stagnation, David Gouache cite en premier
Soit 100 000 hectares à gagner par rapport à la surface
la fréquence de retour du tournesol sur lui-même. Dans
moyenne actuelle.
ses enquêtes, Terres Inovia relève que 25 % des surfaces
Néanmoins, malgré ses atouts économiques et agro- de tournesol sont conduites dans des rotations courtes
nomiques, les surfaces cultivées baissent et les rende- de deux ans  ; ce chiffre monte jusqu’à 42 % (contre
ments stagnent : 50 % il y a quelques années) dans le bassin du Sud-
•
L’emblavement 2019 en tournesol s’est établi à Ouest. Or, on sait qu’une rotation courte accroît la
603 000 hectares, environ 50 000 hectares de plus pression des maladies et parasites, comme le mil-
qu’en 2018 mais environ 200 000 hectares de moins diou, le verticillium, le phomopsis et l’orobanche, qui
qu’en 2013, selon les données Agreste. La tendance
peuvent pénaliser le rendement de façon importante.
baissière est bien installée depuis 2009 ; les sursauts
de mise en culture observables au cours des 10
dernières années sont plutôt dus à des céréales à 100 000 hectares
paille non implantées ou à des colzas retournés ou non
implantés.
supplémentaires seraient
nécessaires pour
répondre aux besoins
de la filière.
Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décennie I 3
PATHOGÈNES DU TOURNESOL,
UNE FATALITÉ ?

Mildiou, phomopsis, verticillium, orobanche : ces quatre pathogènes


dont on parle tant, qui sont-ils vraiment ? Sont-ils présents dans tous
les bassins de production ? Comment les reconnaît-on, quels dégâts
engendrent-ils sur la culture et comment lutter contre eux ? Quels
sont les autres « ennemis », les autres « ravageurs » qui entament le
potentiel de rendement de cette culture ?

4 I Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décénie ?


LE MILDIOU

704
714
704 + 714

LES DÉPARTEMENTS TOUCHÉS PAR LES RACES 704 ET 714


DEPUIS LEUR APPARITION (SITUATION EN 2017) (1)

Sur tournesol, le mildiou peut occasionner jusqu’à Le champignon survit dans le sol pendant l’hiver et
50 % de perte à la récolte. Les spores germent au conserve son potentiel infectieux pendant 10 ans.
printemps lorsque le sol est saturé d’eau et relative- Selon les données du réseau d’observation des maladies,
ment frais. Des températures entre 10 et 15 °C dans la présence du mildiou reste significative, en particulier
les dix jours après le semis sont des conditions opti- dans le Sud-Ouest.
males pour l’infection. Le champignon pénètre par le
système racinaire, entraînant une infection systémique
du jeune plant, après un délai de 6 à 11 jours selon
Sur tournesol, le mildiou peut
les conditions. La période critique se situe entre la occasionner jusqu’à 50 % de
germination et quelques jours après la levée, même si
l’infection reste possible jusqu’au stade 4 feuilles. perte à la récolte.
La vigueur au démarrage est déterminante : le mildiou

?
Neuf races de mildiou sont officiellement reconnues
peut provoquer la mort de la plantule, ou entraîner un
comme présentes sur le territoire français (races 100,
nanisme engendrant des plantes stériles.
304, 307, 314, 334, 703, 704, 710 et 714). Il est donc
Côté symptômes, des spores semblables à du coton
recommandé de toujours choisir le profil mildiou de sa
blanc se développent sur la face inférieure des feuilles
variété en fonction de sa parcelle. Une variété RM8 est
en conditions humides, entre 15 et 18 °C. Propagées
résistante à 8 souches de mildiou (races 100, 304, 307,
par le vent ou la pluie, celles-ci peuvent contaminer
314, 334, 703, 704, 710). Une variété RM9 est résistante
rapidement les plantes voisines.
aux 9 souches (RM8 + 714).

Le saviez-vous ? L’essentiel de la lutte contre le mildiou repose sur la


Les champignons exercent une pression constante sur génétique, les pratiques agronomiques et la lutte
leur environnement, car ils apprennent génétique- phytosanitaire. La rotation est un élément majeur
ment à contourner les résistances variétales. Récem- dans la gestion de l’inoculum présent sur la parcelle.
ment, un nouveau sous-type de mildiou a été identifié Il convient également de surveiller et de retirer au plus
en Italie et dans une zone du Sud-Ouest de la France. vite les plantes malades afin d’éviter le développement
Une fois que des sources de résistance à cette nouvelle d’infections secondaires ainsi que le renouvellement
souche seront identifiées, elles pourront être inté- du germe à partir des résidus de culture contaminés.
grées au pool génétique des hybrides de tournesol. En
attendant, une surveillance doit être mise en oeuvre
pour prévenir la propagation de cette nouvelle race de
mildiou.
Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décennie I 5
LE PHOMOPSIS

Peu fréquent
Moyennement
fréquent
Fréquent
Très fréquent
Département français
avec moins de 200 ha
de tournesol

RÉPARTITION RÉGIONALE DU RISQUE PHOMOPSIS (1)

Le phomopsis est une maladie majeure du tournesol, Les feuilles infectées présentent des nécroses qui
présente sur tout le territoire, qui peut entraîner des peuvent gagner progressivement la moelle des tiges ;
pertes jusqu’à 4 q/ha. Ce champignon survit à l’hiver celles-ci peuvent alors casser, ce qui va occasionner
dans les résidus de récolte et contamine les plantes les pertes de rendement les plus importantes.
d’avril à juin, par temps humide et doux (15 à 25 °C). La lutte contre le phomopsis repose sur la génétique,
Ses spores très résistantes conservent leur pouvoir les pratiques agronomiques, et au besoin la lutte
germinatif pendant une dizaine de jours en conditions phytosanitaire.
sèches. Le principal facteur de risque de contami-
nation par le phomopsis est lié aux conditions agro- D’un point de vue variétal, il existe des hybrides résis-
climatiques, notamment à l’hygrométrie au sein de la tants qui ne nécessitent pas de traitement fongicide
culture. et des variétés peu sensibles et très peu sensibles qui
Un couvert dense et refermé, retenant l’humidité, répondent très bien aux traitements actuels qui se
combiné à un épisode frais suivi de températures plus décident selon le risque régional de l’année et la situa-
élevées, est propice à la germination du pathogène sur tion de la parcelle.
les feuilles.
La rotation est un outil de lutte important car elle
défavorise la survie du pathogène dans des cultures et
Le phomopsis est une des adventices non-hôtes. Dans ce cas, il faut toujours

maladie majeure penser à broyer et enfouir profondément les résidus


de récolte.
du tournesol, présente D’un point de vue cultural, l’augmentation de l’inter-
sur tout le territoire, rang peut être une solution efficace pour aérer le
qui peut entraîner des couvert et limiter l’humidité. La circulation de l’air peut
aussi être facilitée par l’implantation du semis dans le
pertes jusqu’à 4 q/ha. sens du vent dominant.

Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décennie I 6


LE VERTICILLIUM

Peu fréquent
Moyennement
fréquent
Fréquent
Très fréquent
Département français
avec moins de 200 ha
de tournesol

RÉPARTITION RÉGIONALE DU RISQUE VERTICILLIUM (1)

Le verticillium est un champignon ravageur qui


peut occasionner des pertes de rendement de 6 à Le verticillium est
30 %. Capable de survivre jusqu’à 14 ans dans le sol
même sans plante hôte, ce champignon contamine
un champignon ravageur
la culture lors de la croissance racinaire. Les sols qui peut occasionner
argilo-limoneux sont les plus touchés, et la pluie et
l’irrigation impactent la sévérité des attaques. Des
des pertes de rendement
conditions de sol humide en début de cycle avec de 6 à 30%.
des températures comprises entre 20 et 27 °C sont
optimales pour le déclenchement de l’infection.
Le verticillium est une maladie récente en France ayant
L’infection colonise les plantes par le système vascu- provoqué ses premiers dégâts à partir de 2010. Dans
laire, altérant le transport de l’eau et des nutriments. leurs enquêtes d’observation, les équipes Sud-Ouest
Ses symptômes sont une décoloration des feuilles et de Terres Inovia ont montré qu’en l’espace de quatre
des taches au stade bouton floral. La maladie se mani- ans, la présence du verticillium était passée de 28 % à
feste sous forme de chloroses et nécroses foliaires 40 % !
dont la progression s’effectue du bas vers le haut. Le
verticillium reste actif au dernier stade de vie de la Il n’existe à ce jour aucun fongicide pour lutter contre le
plante et survit à l’hiver dans les résidus de culture. La verticillium et les effets des pratiques culturales restent
présence d’adventices (chénopodes, plantains, ama- à ce jour assez peu connus.
rantes, séneçons) ou de repousses dans la parcelle Si la mise en œuvre de rotations est une bonne
est un facteur favorable à la persistance de la maladie. mesure préventive, la résistance génétique, donc le
choix variétal, reste la mesure la plus efficace pour
lutter contre ce pathogène.

Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décennie I 7


L’OROBANCHE

L’orobanche est une plante parasite du tournesol


occasionnant d’importantes pertes de rendement
L’orobanche est
allant jusqu’à 10 q/ha. Après germination, les racines une plante parasite du
de l’orobanche s’attachent à celles du tournesol ; elles
créent ainsi une connexion vasculaire où les nutri-
tournesol occasionnant
ments et l’eau sont puisés aux dépens du tournesol. d’importantes pertes
Les plantes parasitées connaissent alors une crois-
de rendement allant
sance réduite et un dessèchement précoce. Le jusqu’à 10 q/ha.
développement de l’orobanche est favorisé par de
hautes températures et une absence de pluie, mais
des températures entre 20 et 25 °C succédant à un Une date de semis optimale ainsi qu’une fertilisation
épisode humide sont également des facteurs de non excédentaire en azote permettent d’obtenir un
risque. De plus, une forte quantité d’azote et une tournesol plus vigoureux au démarrage. Certaines
carence en phosphate favorisent son apparition. variétés de tournesol sont également résistantes aux
7 types d’orobanches connus. Arracher les tiges de la
Les sols fertiles de type argilo-limoneux sont les plus plante parasite avant maturité est un moyen simple
impactés par ce parasite. L’importante quantité de et efficace de contenir l’infestation. Il convient aussi
graines produites par l’orobanche et leur très longue de récolter en dernier les parcelles parasitées et de
capacité de survie (20 ans) dans le sol constituent la nettoyer le matériel afin d’éviter les risques de
première cause du maintien dans les parcelles. transmission. Enfin, allonger la rotation permet de
lutter contre l’orobanche en épuisant le stock de ses
graines dans le sol.

Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décennie I 8


ET LES AUTRES
RAVAGEURS ?

Les dégâts causés par les oiseaux à l’implantation et à Pour les parcelles n’ayant pas vu de tournesol depuis
la levée sont parmi les facteurs qui limitent le plus la quelque temps, il faut être vigilant face aux précédents
reconquête de surfaces et pénalisent les rendements. favorables à cette larve, comme les prairies et les
Face à ces agresseurs, il n’y a pas de solution évidente ; cultures fourragères ou légumineuses. Là encore, en
les effaroucheurs et les répulsifs en plein sur la culture situation de risque, la première recommandation est
ne présentent qu’une efficacité limitée. Mais plus la le- de rechercher une levée rapide.
vée est rapide et homogène, plus les dégâts d’oiseaux
sont faibles.
Face aux oiseaux,
S’il n’y a pas d’insecte ravageur spécifique du tourne-
sol, cette culture reste néanmoins fragile durant sa
il n’y a pas de solution
phase d’implantation. Il faut donc prêter attention aux évidente, mais plus
ravageurs du sol, comme le taupin. Pour Terres Inovia,
5 à 10 % des parcelles de tournesol sont considérées
la levée est rapide
comme à risque : soit parce que la présence de tau- et homogène, plus
pins est avérée, soit parce qu’il y a eu des antécédents
d’attaques sur maïs ou colza.
les dégâts d’oiseaux
sont faibles.

Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décennie I 9


PROTECTOR®

Vous le lisez dans tous les guides : la lutte contre les


pathogènes du tournesol passe principalement par
Comme il y a trois P
la résistance variétale et les pratiques culturales. Avec dans « Préservez votre
leur pression accrue et leur répartition sur le territoire,
il fallait bien souvent, lors du choix variétal, choisir une
Potentiel avec Protec-
résistance au détriment d’une autre. Avec Protector, tor », il y a trois piliers
dans l’offre Protector : la
vous n’aurez plus à faire de compromis. Car Protector
propose le pack le plus sécurisant du marché face aux
quatre principaux pathogènes : le mildiou, le phomop-
sis, le verticillium et l’orobanche.
performance génétique,
l’accompagnement agro-
Protector est la nouvelle offre Pioneer ® en tournesol.
Elle s’appuie sur 3 piliers pour préserver le potentiel de nomique, le traitement de
rendement du tournesol tout en assurant la pérennité
de la culture face à la pression des maladies et autres
semence.
ravageurs.

L’offre Protector est conçue pour que vous gardiez


confiance dans le tournesol, ou pour vous donner
l’envie d’en faire, afin que vos parcelles et vos cultures
profitent de ses intérêts agronomiques tout en visant
une belle marge économique.

10 I Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décénie ?


LE PILIER
PERFORMANCE
GÉNÉTIQUE

Protector ®, c’est déjà une gamme de tournesols


oléiques et linoléiques qui offrent le meilleur profil de
résistance du marché face au mildiou, au phomopsis,
La génétique Protector
au verticillium et à l’orobanche. préserve jusqu’à 30 % du
Les hybrides Protector sont le premier fruit du Centre
de Recherche Pioneer ® sur le tournesol, à Séville en potentiel de rendement
Espagne ; un Centre qui est reconnu pour être à la
pointe de la technologie mondiale, notamment grâce
et permet un gain moyen
à sa capacité d’obtenir quatre cycles de tournesol en de 4 q/ha, soit environ
une année. Ce Centre a ouvert en 2016 avec l’objectif
de proposer aux agriculteurs les variétés les plus avan- 114 €/ha.
cées du moment, adaptées aux besoins locaux, et tou-
jours plus productives et plus résistantes aux maladies
et aux parasites. Protector existe aussi en VTH (Variété Tolérante à
un Herbicide)
La sélection pour la labellisation Protector est dras- Dans la gamme 2020, trois hybrides Protector,
tique ; chaque hybride doit présenter en conditions 2 oléiques et un linoléique, portent la mention
isolées de pression : ExpressSun™, signifiant qu’ils sont tous résistants à un
• 95 % minimum de pieds sains face au mildiou, herbicide de post-levée.
• 80 % minimum de pieds sains face au verticillium, Ces hybrides tolérants sont un outil de plus pour
• 80 % minimum de pieds sains face au phomopsis, préserver votre potentiel de rendement dans un
• 95 % minimum de pieds sains face à l’orobanche. contexte de parcelle dominée par une flore difficile  :
xanthium, tournesol sauvage, ambroisie, chardon,
Naturellement, les hybrides Protector maintiennent datura, liseron des haies.
les qualités fondamentales reconnues des variétés En cas de flore adventice « classique », les programmes
Pioneer pour sécuriser et valoriser au maximum votre de pré-levée sont suffisamment efficaces.
récolte : vigueur au démarrage, tenue de tige, tolérance
à la verse et teneurs en acide oléique les plus élevées Une gamme renouvelée chaque année
du marché (> 91 %). Parce que les maladies et parasites évoluent pour
contourner les résistances variétales, le catalogue des
variétés Protector évoluera au fil du temps pour tou-
jours proposer au marché le package le plus complet
Le saviez-vous ? face aux différentes souches de mildiou, phomopsis,
Leader mondial sur la résistance à l’orobanche, verticillium et types d’orobanche. Ce qui signifie
Pioneer est le seul semencier à développer la résistance qu’une variété pourra se voir retirer le label Protector.
quantitative à l’orobanche (appelée système II) qui permet
une inhibition du développement de l’orobanche post-
fixation et entraîne une diminution importante des stocks
d’inoculum du sol.
Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décennie I 11
LE PILIER
ACCOMPAGNEMENT
AGRONOMIQUE

Protector ®, c’est aussi un accompagnement agrono- vos parcelles, puisqu’il s’agit de gérer des pathogènes
mique. Car pour une gestion durable des pathogènes, spécifiques, il pourra vous être recommandé de rem-
la lutte génétique ne doit pas être le seul levier à consi- placer le tournesol par une autre culture de printemps.
dérer et doit s’accompagner de bonnes pratiques :
rotation, implantation, irrigation…
La lutte génétique ne
Cet accompagnement fait suite au diagnostic* à la
parcelle sur la pression pathogènes, réalisé notam-
doit pas être le seul levier
ment à l’aide d’une grille d’analyse qui va du semis à à considérer et doit
la récolte. L’objectif est bien de vous guider dans le
choix, le positionnement et le pilotage de votre hybride
s’accompagner de bonnes
Protector. Néanmoins, en fonction des antécédents de pratiques.

« Pour Pioneer ® , la vocation des hybrides Protector est de maintenir


la culture du tournesol dans les bassins où elle est présente et de
l’aider à se développer dans de nouveaux bassins, et non de maintenir
les rotations qui favorisent les stocks de maladies et, ce faisant,
les aident à se propager. Sur le terrain, nous portons le discours sur
les bonnes pratiques culturales. Car même si Pioneer a la meilleure
génétique du marché face aux maladies, nous savons que cela n’est
pas suffisant. »

Maxence Fauvin
Responsable Marché
Oléagineux

* : ce diagnostic à la parcelle est réalisé par votre agent Pioneer ou votre technicien.

Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décennie I 12


LE PILIER
TRAITEMENT
DE SEMENCES

Protector ®, c’est enfin plus de sécurité à l’implantation


avec le nouveau traitement de semences LumiGENTM.
Une levée rapide et
homogène est nécessaire
Le tournesol exige des conditions de semis assez
strictes, car une levée rapide et homogène est néces- pour préserver son
saire pour préserver son potentiel de rendement face
aux dégâts d’oiseaux, d’insectes du sol ou aux acci-
potentiel de rendement.
dents climatiques.

Le traitement de semences LumiGENTM, qui associe


un biofertilisant au pack fongicide le plus efficace
du marché, procure cette sécurité pour la culture du
tournesol, ainsi que d’autres bénéfices, en comparai-
son avec du standard :
•u n meilleur développement racinaire et foliaire,
• une plus grande rapidité d’émergence,
• une meilleure tolérance au froid,
•u ne meilleure absorption des nutriments
au stade sensible,
•u ne activité photosynthétique plus intense.

Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décennie I 13


TÉMOIGNAGES

« J’ai semé le 12 avril, dans mes très bonnes terres à Villeneuve (01)
une variété Protector que je voulais tester. Et je me suis dit :
la génétique Pioneer ® est vraiment au rendez-vous ! P63HH142 a
rendu 47 q/ha à 10,3 % d’humidité contre 43 q/ha à 9,9 % pour
le concurrent. À 365 €/T, la culture du tournesol reste très rentable.
La gestion des volatiles reste le plus gros risque et doit être
maîtrisée dès le semis pour éviter de pénaliser le rendement.»
Jérémy Chagneux
Chaleins (01)

® TM : Marques déposées de Corteva, Pioneer Hi-Bred International Inc. et de leurs affiliés ou propriétaires respectifs. LUMIBIO KELTATM : marque déposée de Pro Farm. Crédits photos : Pioneer. (1) Terres Inovia. Février 2020.
« J’ai semé P64LL138 sur 4 ha en 2019. Le rendement a été plus
ou moins équivalent à celui d’une variété concurrente. Mais l’hy-
bride Protector est resté sain alors que le concurrent a été tou-
ché sur environ 30 % par le verticillium que j’avais déjà constaté
sur cette parcelle il y a 2 ans. J’ai récolté à 9 % d’humidité. Ce
qui m’a surpris car les tiges sont restées très vertes et très saines
jusqu’à la récolte. Désormais, je réserverai mes bonnes terres à
mes variétés Protector ! »

Patrice Fogiarino
Rabastens (81)

Protector ®, c’est pour moi ? Oui !

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Dès lors que vous faites du tournesol, vous pouvez envisager d’implanter une variété Protector.

Si vous êtes dans Si vous êtes dans un En cas de difficultés


un bassin à forte bassin à faible pres- d’implantation des
pression pathogène, sion pathogène, céréales d’hiver ou
Protector est particu- vous mettrez toutes de retournement
lièrement recommandé. Le les chances de votre côté avec des colzas, choisir le tournesol
diagnostic de pré-implantation Protector et éviterez de prendre comme culture de printemps
réalisé avec votre technicien le risque de voir la pression permettra à vos parcelles de
ou agent Pioneer positionnera progresser. Le mildiou, le bénéficier de ses nombreux atouts
la/les variété(s) qui corres- phomopsis, le verticillium et agronomiques, tandis que le label
pond(ent) le mieux à votre/vos l’orobranche peuvent en effet Protector (résistance variétale –
parcelle(s). conquérir assez rapidement des accompagnement – traitement
régions jusque-là épargnées. de semences LumiGENTM) devrait
vous rassurer sur le résultat
économique et la « simplicité »
à faire cette culture.

Le tournesol, culture phare de cette nouvelle décennie I 14


ARMÉ POUR
LA PERFORMANCE
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de votre agent Pioneer ® en renseignant votre département sur :
www.pioneeretmoi.com

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