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CULTURE PHARE
DE CETTE NOUVELLE
DÉCENNIE
704
714
704 + 714
Sur tournesol, le mildiou peut occasionner jusqu’à Le champignon survit dans le sol pendant l’hiver et
50 % de perte à la récolte. Les spores germent au conserve son potentiel infectieux pendant 10 ans.
printemps lorsque le sol est saturé d’eau et relative- Selon les données du réseau d’observation des maladies,
ment frais. Des températures entre 10 et 15 °C dans la présence du mildiou reste significative, en particulier
les dix jours après le semis sont des conditions opti- dans le Sud-Ouest.
males pour l’infection. Le champignon pénètre par le
système racinaire, entraînant une infection systémique
du jeune plant, après un délai de 6 à 11 jours selon
Sur tournesol, le mildiou peut
les conditions. La période critique se situe entre la occasionner jusqu’à 50 % de
germination et quelques jours après la levée, même si
l’infection reste possible jusqu’au stade 4 feuilles. perte à la récolte.
La vigueur au démarrage est déterminante : le mildiou
?
Neuf races de mildiou sont officiellement reconnues
peut provoquer la mort de la plantule, ou entraîner un
comme présentes sur le territoire français (races 100,
nanisme engendrant des plantes stériles.
304, 307, 314, 334, 703, 704, 710 et 714). Il est donc
Côté symptômes, des spores semblables à du coton
recommandé de toujours choisir le profil mildiou de sa
blanc se développent sur la face inférieure des feuilles
variété en fonction de sa parcelle. Une variété RM8 est
en conditions humides, entre 15 et 18 °C. Propagées
résistante à 8 souches de mildiou (races 100, 304, 307,
par le vent ou la pluie, celles-ci peuvent contaminer
314, 334, 703, 704, 710). Une variété RM9 est résistante
rapidement les plantes voisines.
aux 9 souches (RM8 + 714).
Peu fréquent
Moyennement
fréquent
Fréquent
Très fréquent
Département français
avec moins de 200 ha
de tournesol
Le phomopsis est une maladie majeure du tournesol, Les feuilles infectées présentent des nécroses qui
présente sur tout le territoire, qui peut entraîner des peuvent gagner progressivement la moelle des tiges ;
pertes jusqu’à 4 q/ha. Ce champignon survit à l’hiver celles-ci peuvent alors casser, ce qui va occasionner
dans les résidus de récolte et contamine les plantes les pertes de rendement les plus importantes.
d’avril à juin, par temps humide et doux (15 à 25 °C). La lutte contre le phomopsis repose sur la génétique,
Ses spores très résistantes conservent leur pouvoir les pratiques agronomiques, et au besoin la lutte
germinatif pendant une dizaine de jours en conditions phytosanitaire.
sèches. Le principal facteur de risque de contami-
nation par le phomopsis est lié aux conditions agro- D’un point de vue variétal, il existe des hybrides résis-
climatiques, notamment à l’hygrométrie au sein de la tants qui ne nécessitent pas de traitement fongicide
culture. et des variétés peu sensibles et très peu sensibles qui
Un couvert dense et refermé, retenant l’humidité, répondent très bien aux traitements actuels qui se
combiné à un épisode frais suivi de températures plus décident selon le risque régional de l’année et la situa-
élevées, est propice à la germination du pathogène sur tion de la parcelle.
les feuilles.
La rotation est un outil de lutte important car elle
défavorise la survie du pathogène dans des cultures et
Le phomopsis est une des adventices non-hôtes. Dans ce cas, il faut toujours
Peu fréquent
Moyennement
fréquent
Fréquent
Très fréquent
Département français
avec moins de 200 ha
de tournesol
Les dégâts causés par les oiseaux à l’implantation et à Pour les parcelles n’ayant pas vu de tournesol depuis
la levée sont parmi les facteurs qui limitent le plus la quelque temps, il faut être vigilant face aux précédents
reconquête de surfaces et pénalisent les rendements. favorables à cette larve, comme les prairies et les
Face à ces agresseurs, il n’y a pas de solution évidente ; cultures fourragères ou légumineuses. Là encore, en
les effaroucheurs et les répulsifs en plein sur la culture situation de risque, la première recommandation est
ne présentent qu’une efficacité limitée. Mais plus la le- de rechercher une levée rapide.
vée est rapide et homogène, plus les dégâts d’oiseaux
sont faibles.
Face aux oiseaux,
S’il n’y a pas d’insecte ravageur spécifique du tourne-
sol, cette culture reste néanmoins fragile durant sa
il n’y a pas de solution
phase d’implantation. Il faut donc prêter attention aux évidente, mais plus
ravageurs du sol, comme le taupin. Pour Terres Inovia,
5 à 10 % des parcelles de tournesol sont considérées
la levée est rapide
comme à risque : soit parce que la présence de tau- et homogène, plus
pins est avérée, soit parce qu’il y a eu des antécédents
d’attaques sur maïs ou colza.
les dégâts d’oiseaux
sont faibles.
Protector ®, c’est aussi un accompagnement agrono- vos parcelles, puisqu’il s’agit de gérer des pathogènes
mique. Car pour une gestion durable des pathogènes, spécifiques, il pourra vous être recommandé de rem-
la lutte génétique ne doit pas être le seul levier à consi- placer le tournesol par une autre culture de printemps.
dérer et doit s’accompagner de bonnes pratiques :
rotation, implantation, irrigation…
La lutte génétique ne
Cet accompagnement fait suite au diagnostic* à la
parcelle sur la pression pathogènes, réalisé notam-
doit pas être le seul levier
ment à l’aide d’une grille d’analyse qui va du semis à à considérer et doit
la récolte. L’objectif est bien de vous guider dans le
choix, le positionnement et le pilotage de votre hybride
s’accompagner de bonnes
Protector. Néanmoins, en fonction des antécédents de pratiques.
Maxence Fauvin
Responsable Marché
Oléagineux
* : ce diagnostic à la parcelle est réalisé par votre agent Pioneer ou votre technicien.
« J’ai semé le 12 avril, dans mes très bonnes terres à Villeneuve (01)
une variété Protector que je voulais tester. Et je me suis dit :
la génétique Pioneer ® est vraiment au rendez-vous ! P63HH142 a
rendu 47 q/ha à 10,3 % d’humidité contre 43 q/ha à 9,9 % pour
le concurrent. À 365 €/T, la culture du tournesol reste très rentable.
La gestion des volatiles reste le plus gros risque et doit être
maîtrisée dès le semis pour éviter de pénaliser le rendement.»
Jérémy Chagneux
Chaleins (01)
® TM : Marques déposées de Corteva, Pioneer Hi-Bred International Inc. et de leurs affiliés ou propriétaires respectifs. LUMIBIO KELTATM : marque déposée de Pro Farm. Crédits photos : Pioneer. (1) Terres Inovia. Février 2020.
« J’ai semé P64LL138 sur 4 ha en 2019. Le rendement a été plus
ou moins équivalent à celui d’une variété concurrente. Mais l’hy-
bride Protector est resté sain alors que le concurrent a été tou-
ché sur environ 30 % par le verticillium que j’avais déjà constaté
sur cette parcelle il y a 2 ans. J’ai récolté à 9 % d’humidité. Ce
qui m’a surpris car les tiges sont restées très vertes et très saines
jusqu’à la récolte. Désormais, je réserverai mes bonnes terres à
mes variétés Protector ! »
Patrice Fogiarino
Rabastens (81)
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Dès lors que vous faites du tournesol, vous pouvez envisager d’implanter une variété Protector.