Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I- GENERALITES
Si nous partons sur la base des paysages ruraux, les paysages ruraux
traditionnels sont issus d’un mode d’exploitation qui ne plus viables économiquement
et socialement. Il faut donc imaginez une nouvelle approche de l’espace rural
permettant au monde agricole de redéployer son activité vers des tâches de
promotion et d’entretien du cadre de vie et cela passe par la mise en place de
mesures contractuelles pour soutenir des activités agricoles traditionnelles
respectueuses des paysages ou de l’environnement dans le territoire en difficulté.
LA LECTURE DU PAYSAGE
La lecture du paysage est une approche scientifique qui cherche à comprendre
comment le paysage s’est mis en place et comment il fonctionne. Au travers de
nombreuses disciplines ce qui compose le paysage est extrait, quantifié, compté et
classé. La lecture du paysage fait ressortir les différents référents auxquels renvoie le
paysage à savoir écologie, agricoles, sociales et esthétiques. Dans cette démarche
le paysage est à la fois objet à étudier à partir de pratique et d’outil pédagogique et à
la fois un outil pédagogique pour d’autres apprentissages.
Pour lire un paysage plusieurs étapes sont nécessaires ;
1ère étape : approche sensible et le constat émotionnel
2ème étape : le caractère visuel. Il s’agit d’observer le paysage, de le voir dans sa
globalité selon les différents plans et unités qui le composent, c’est à dire retranscrire
réellement ce que l’on voit objectivement, il est recommandé de faire un croquis.
3ème étape : observer, représenter, analyser et questionner le paysage.
4ème étape : comprendre le paysage ; faire la synthèse de tout ce qui a été réalisé.
II- ROLE DES AMENAGEMENTS PAYSAGERS
Parmi les rôles des espaces verts et espaces naturels, nous pouvons citer :
1 Le rôle d’épuration de l’atmosphère à travers chimique, bactériologique, la
fixation des poussières et la thermorégulation comme son rôle est lié à la
fonction chlorophyllienne.
2 Le rôle d’amélioration de la qualité de vie à travers le rôle de protection
contre l’environnement disgracié, le rôle de protection contre les bruits et le
rôle psychologique.
3 Le rôle éducatif et culturel à travers l’amélioration des connaissances
(découverte de l’espace naturel et social, les jardins thématiques, les bois
sacrés, etc.)
BESOINS
- Les besoins fonctionnels :
La voirie qui comprend les voies de desserte, les parkings, les pistes cyclables,
les accès aux bâtiments, les liaisons entre les bâtiments, les relations avec les
commerces et les centres d’activités.
- Les besoins de jeux et de détente : les terrains d’aventure, les jeux
individuels et les jeux pour enfants, les promenades, les parcours sportifs, les
aires de repos, les endroits pour les manifestations et les bandes de détente
etc.
- Les besoins individuels :
5. Les circulations :
Les circulations seront partiellement isolées de façon à réduire les nuisances
(bruits, odeurs, vues), ceci à l’aide de boisements.
Le choix et le tracé de la construction doit permettre une cohabitation entre le piéton
et l’automobile (tracés sinueux pour réduire la vitesse, suppression des trottoirs pour
ne pas créer de zones réservées, ralentisseurs)
Les grands mouvements de terrain : suivre le mouvement général du terrain et le
suivre dans les détails et pour se faire il disposer les végétaux soit isolés ou groupés
Et sur les pentes afin de réduire visuellement la hauteur des immeubles.
6. Les boisements :
Ils ont un rôle de protection et de liaison entre les différentes zones. Ils serviront de
terrain d’aventure. Ils permettront de réaliser des mouvements, de donner un
dégagement visuel et de la fraîcheur.
La surface consacrée aux espaces verts ne devra pas être répartie de façon
uniforme sur toute l’étendue de l’ensemble résidentielle. Il est de plus nécessaire de
reconstituer des zone de vie commune telles qu’on les trouvait autrefois (centres
commerciaux, locaux administratifs, écoles, places de marché…) intégrées dans
l’espace collectif. La diversité des aménagements extérieurs qui permet d’éviter
l’aspect monotone de l’espace contribue à un meilleur fonctionnement de la
collectivité mais seule une analyse globale du secteur à aménager et une approche
pluridisciplinaire permet d’approcher les véritables aspirations des habitants .
9. Le jardin productif
Il permet la pratique du jardinage à travers les activités de production maraichère,
fruitière, sylvo-horticole ; ces jardins sont mis en place dans le cadre de la promotion
de l’agriculture urbaine et péri-urbaine.
V METHODES ET TECHNIQUES
La prise en compte des composantes étudiées précédemment peut se faire au
niveau :
- Des vues que l’on choisira de conserver ou non
- Des structures végétales ou minérales que l’on pourra reprendre ou
poursuivre
- Des végétaux qui permettent la constitution d’une liste végétale de référence
- Des relations écologique que l’on s’efforcera de conserver (des corridors, etc.)
- Du maintien des systèmes d’exploitation
Pour faciliter le travail ultérieur de conception il apparait souhaitable de réaliser des
cartes paysagères pour l’environnement général et un plan d’état des lieux pour un
aménagement plus restreint. Sur l’espace à aménager il y a nécessité à collecter des
renseignements nécessaires :
- L’étude précise des limites de l’espace et de ses différentes composantes ;
- L’étude des constructions en place ou prévues
- La détermination précise des réseaux souterrains ou aériens
- L’étude de l’utilisation actuelle du lieu et de l’historique du lieu
- L’étude des vues
- La situation exacte des végétaux (masse végétale ou structure bocagère et
forestières)
Après l’élaboration d’un projet les fiches d’inventaire diagnostic sont reprises et
complétées par :
- La décision sur l’opération à effectuer sur les végétaux (abattage, nettoyage et
restauration)
- Les contraintes matérielles : accessibilité du chantier, la possibilité d’abattage,
problèmes d’évacuation et de pollution du site, coûts, etc.
- Le choix des méthodes
- L’impact possible de l’opération sur les végétaux voisins
- Les travaux de nettoyage à envisager dans le sous- bois
- L’étude des possibilités de replantation
La mise en place des fiches et plans de restauration permet d’éviter des erreurs
souvent irrémédiables dans le cadre des grands végétaux et permet aussi de
rationaliser les opérations. La prise en compte des contraintes historiques,
paysagères ou techniques permet de réaliser un jardin respectant les volontés du
concepteur, le patrimoine végétal et les désirs de la société du moment.
TRAVAUX PRATIQUES
1- Comment concevoir un plan ? (ancien bâtiment de la direction)
2- Comment lire et traduire un plan ? (cotation : tous les éléments qui permettent
d’avoir toutes les composantes
- Le métré (rayons, longueurs, l x L, C x C)
- Superficie
- Identifier et dénombrer les composantes individuelles (arbres, poteaux, etc.)
Travaux Composantes Eléments Unité
TERRASSEMENT dessouchage Nombre de souches Unité de
- Nettoyage souche
et installation -désherbage Surface enherbé m²
- Travail du -suppression végétaux et Nombre de plantes et Arbre/plants/
Sol (1m3 =1500f) infrastructures volume unité
-piquetage Homme/jour Homme/jour
-nivellement (déblai et Volume de terre m3
remblai)
- fouilles (rigole ou fosse) Volume de terre m3
-amendement Taux (1/3) en volume m3
de terre
TRAVAUX DE -murets et poteaux Nombre de mètres m/linéaire
CONSTRUCTIONS (linéaire)
Voirie et réseaux -bordures maçonnées Nombre de mètres m/linéaire
divers (linéaire)
-pavés superficie m²
-tuyautage et réseau de file m/linéaire
PLANTATIONS -arbres Nombre de plants unité
-haies Nombre de plants/ligne Nombre de
plants par
m/linéaire
-gazon superficie m²
-fleurs (pots et mosaïque) Nombre de plants unité
ENTRETIEN -arrosage 2% du coût global
-taille de forme
-sarclage-binage
-traitement phytosanitaire
-enrichissement de substrat
-surveillance
Frais de gestion 25% du coût
Plantation d’alignement : le trou prend au moins 14m3 en Europe et la plante est
portée par une grue.
2- Le devis descriptif
Désignation des travaux Explications
Travaux programmés Nature, composition et déterminants