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N’DIAYE Somaïla 70313668/ 75750619 DESS

Définition du paysage : Le paysage est le visage que le pays nous offre. Le


paysage est une vue d’ensemble d’une région ou un tableau représentant
généralement champêtre. Une partie d’un pays que la nature présente à un
observateur. C’est une étendue d’un pays qui s’étend à la vue. C’est une étendue de
pays que l’on embrasse d’un coudé. Les termes paysagers définissent un espace
disposé de façon à produire des effets de paysage. Le paysagisme est l’art du
paysage. Un paysagiste est un artiste qui dessine ou peint un paysage, c’est aussi
un décorateur qui compose des plants de parc ou de jardin paysage.

Ville ou campagne notre regard se pose indistinctement sur diverses portions


du territoire, dont le paysage qu’il soit urbain ou rural. Le paysage est le résultat de la
rencontre entre un regard et un espace, on dit aussi que c’est une portion d’espace
délimité par un regard, un morceau de territoire qui s’offre à la vue d’un observateur.

I- GENERALITES

LA CONSERVATION DES PAYSAGES

Les paysages résultent d’activités humaines exercées dans un domaine


naturel. Par essence les paysages sont évolutifs et non figés.

Si nous partons sur la base des paysages ruraux, les paysages ruraux
traditionnels sont issus d’un mode d’exploitation qui ne plus viables économiquement
et socialement. Il faut donc imaginez une nouvelle approche de l’espace rural
permettant au monde agricole de redéployer son activité vers des tâches de
promotion et d’entretien du cadre de vie et cela passe par la mise en place de
mesures contractuelles pour soutenir des activités agricoles traditionnelles
respectueuses des paysages ou de l’environnement dans le territoire en difficulté.

SDAU (schéma directeur d’aménagement urbain)= ville


POS (Plan d’Occupation des Sols)= rural
Trame verte= bande qui être dressée sur une portion des champs de culture
Conserver les paysages c’est d’abord définir ceux qui vont être préservés de ceux ne
le seront pas.
Sur quels critères se baser pour décider des paysages à conserver et ceux à
conserver ?
Un paysage à faible valeur écologique peut être jugé beau et donc à
conserver et à l’inverse un paysage peut avoir une haute valeur écologique ou un
rôle social important et être jugé laid.
La conservation du paysage doit être le projet voulu, discuté et négocié d’une
société à travers lequel les habitants participent à la caractérisation de ce qui fait la
qualité d’un paysage et à la définition des actions à mener en faveur du paysage.
Elle implique bien sur des droits et des responsabilités pour chacun et doit être le
fruit d’une large concertation en les différents usagers du territoire pour être bien
menée. Elle doit prendre en compte les différentes fonctionnalités de l’espace car
selon leur fonction les lieux requièrent des interventions de nature différente
(protection, gestion et aménagement durable).

OUTILS D’AMENAGEMENT PAYSAGER


1. INSTITUTIONNEL
1) Législatifs (codes, décrets, …)
2) Techniques (SDAU, POS, Plan National d’Aménagement Paysager, PGES) =
dans leur application c’est des outils contractuels ainsi que les cahiers de charges
qui sont une traduction des cahiers de prescriptions techniques et les chartes et les
directives.
2. POLITIQUE
1. Plan de développement du territoire
2. programmes

Les composantes du paysage sont naturelles et humaines


Le paysage est un livre ouvert sur la relation entre l’homme et l’espace. Il est
composé à la fois d’éléments naturels et de l’usage qu’en font les hommes et revêt
ainsi une dimension écologique, historique, sociologique et économique en ce sens
qu’il est un outil de compréhension du territoire.

Au niveau des composantes naturelles :


- le relief (hauteur et altitude)
Première composante du paysage, le relief désigne la forme de la surface terrestre.
Il marque les plis et les replis du paysage, il offre un support pour nos pas, révèle des
formes à nos yeux et bâtie des écrans sur lesquels les vents et les sons peuvent
venir rebondir ou se perdre. Autres apports au paysage, le relief offre des zones
d’exposition au soleil plus ou moins important et crée ainsi plusieurs espaces de
température où chaque type de végétaux trouve sa place.
- Le sol
Le sol est issu de la transformation de la roche mère sous l’influence du climat et
des êtres vivants. Le sol a bien plus d’influence sur les paysages que ce que nous
pensons. Mis à nu, le sol donne au paysage une matière, une couleur, un caractère.
Support et substrat de plante, il crée des conditions favorables au développement de
certains types de végétation. Ainsi la diversité des profondeurs des sols génère
différents paysages de sa surface.
- Le climat
Le climat résulte des conditions atmosphériques et météorologiques. Son
influence joue sur la végétation, sur nos constructions mais aussi sur la lumière et les
couleurs des paysages. Le soleil et la pluie déterminent prioritairement le climat et ce
sont leurs variations qui font de grands types de paysages.
- L’eau
Elle est un élément très dynamique du paysage, l’eau sculpte et creuse le sol,
marquant fortement le paysage et visible à travers les rivières, etc. on peut
également étudier Comment l’homme l’utilise et remarquer que les grandes villes
sont construites autour des points d’eau.
- La biodiversité
Conditionnée par divers facteurs, la flore et la faune change d’un paysage à l’autre.
La couverture végétale est immédiatement visible lors qu’on observe un paysage. La
flore est dans une mesure moins évidente, la faune caractérise fortement les
paysages et sont des facteurs essentiels de leur évolution.

LES COMPOSANTES HUMAINES


L’aménagement du territoire permet à l’homme de travailler, de se déplacer,
d’échanger, d’habiter dans un environnement favorable. On peut lire dans le paysage
des installations humaines de toutes sortes qui répondant au projet commun d’un
groupe de personnes ont évolué dans le temps. Leur trace reste visible dans le
paysage plus ou moins durablement.
Le paysage bâtie, l’urbanisation présente plusieurs formes d’organisations : de
l’habitation isolée aux ensembles denses des villes et ces villes sont installées près
d’un point d’eau, dans les creux ou au contraire sur les hauteurs
La production : les activités humaines liées à la nature ont très fortement influencé
le paysage (le basfond, les sites industriels, les zones minières et les carrières
d’emprunts, etc.)
L’agriculture : elle transforme et entretien la plupart des paysages (culture
céréalière, les vergers d’élevage, etc.)
L’énergie : l’homme a modifié en fonction de ces besoins en eau (grands barrages,
…), en nourriture mais surtout en fonction de ses besoins en énergie : défrichement
pour l’utilisation du bois énergie puis reforestation naturelle découlant de l’usage
d’autres sources d’énergie, extraction de charbon, essor considérables des industries
et des infrastructures de transport lié à l'utilisation massive du pétrole.
La circulation des personnes, de l'information, la communication ont également
influencé le paysage. Les voies et les réseaux de communication font maintenant
partie intégrante de notre environnement.

LA LECTURE DU PAYSAGE
La lecture du paysage est une approche scientifique qui cherche à comprendre
comment le paysage s’est mis en place et comment il fonctionne. Au travers de
nombreuses disciplines ce qui compose le paysage est extrait, quantifié, compté et
classé. La lecture du paysage fait ressortir les différents référents auxquels renvoie le
paysage à savoir écologie, agricoles, sociales et esthétiques. Dans cette démarche
le paysage est à la fois objet à étudier à partir de pratique et d’outil pédagogique et à
la fois un outil pédagogique pour d’autres apprentissages.
Pour lire un paysage plusieurs étapes sont nécessaires ;
1ère étape : approche sensible et le constat émotionnel
2ème étape : le caractère visuel. Il s’agit d’observer le paysage, de le voir dans sa
globalité selon les différents plans et unités qui le composent, c’est à dire retranscrire
réellement ce que l’on voit objectivement, il est recommandé de faire un croquis.
3ème étape : observer, représenter, analyser et questionner le paysage.
4ème étape : comprendre le paysage ; faire la synthèse de tout ce qui a été réalisé.
II- ROLE DES AMENAGEMENTS PAYSAGERS

Parmi les rôles des espaces verts et espaces naturels, nous pouvons citer :
1 Le rôle d’épuration de l’atmosphère à travers chimique, bactériologique, la
fixation des poussières et la thermorégulation comme son rôle est lié à la
fonction chlorophyllienne.
2 Le rôle d’amélioration de la qualité de vie à travers le rôle de protection
contre l’environnement disgracié, le rôle de protection contre les bruits et le
rôle psychologique.
3 Le rôle éducatif et culturel à travers l’amélioration des connaissances
(découverte de l’espace naturel et social, les jardins thématiques, les bois
sacrés, etc.)

III- LES TYPES D’AMENAGEMENTS PAYSAGERS


3.1 contraintes et besoins d’aménagement des espaces
CONTRAINTES
- climatologique : le soleil et la pluie, l’exposition : le vent et les zones critiques
- les constructions : la hauteur, la forme et l’esthétique.
- La circulation : les voiries, les parkings, les revêtements (bitumes, les pavés,
etc.).
- L’éclairage : l’éclairage d’accès et l’éclairage de sécurité
- Les servitudes : toutes les voies qui peuvent être utilisées par les services
(ONEA, SONABEL, Sapeurs-pompiers, les ramasseurs d’ordures, etc.)
- La fréquentation :

BESOINS
- Les besoins fonctionnels :
La voirie qui comprend les voies de desserte, les parkings, les pistes cyclables,
les accès aux bâtiments, les liaisons entre les bâtiments, les relations avec les
commerces et les centres d’activités.
- Les besoins de jeux et de détente : les terrains d’aventure, les jeux
individuels et les jeux pour enfants, les promenades, les parcours sportifs, les
aires de repos, les endroits pour les manifestations et les bandes de détente
etc.
- Les besoins individuels :

3.2 Les aménagements

3. L’habillage des bâtiments


Aménagement des balcons et terrasses, habillage des murs avec des plantes
grimpantes et des arbres de haut jet associés à des végétaux plus bas.

4. L’habillage des zones de stationnement


L’implantation des haies d’arbres d’alignement, la réalisation de mouvement de
terrain, d’une part pour isoler les vues et, d’autre part, pour l’ombrage. Pour des
raisons de sécurité, il n’est pas souhaitable d’isoler totalement les parkings.

5. Les circulations :
Les circulations seront partiellement isolées de façon à réduire les nuisances
(bruits, odeurs, vues), ceci à l’aide de boisements.
Le choix et le tracé de la construction doit permettre une cohabitation entre le piéton
et l’automobile (tracés sinueux pour réduire la vitesse, suppression des trottoirs pour
ne pas créer de zones réservées, ralentisseurs)
Les grands mouvements de terrain : suivre le mouvement général du terrain et le
suivre dans les détails et pour se faire il disposer les végétaux soit isolés ou groupés
Et sur les pentes afin de réduire visuellement la hauteur des immeubles.

6. Les boisements :
Ils ont un rôle de protection et de liaison entre les différentes zones. Ils serviront de
terrain d’aventure. Ils permettront de réaliser des mouvements, de donner un
dégagement visuel et de la fraîcheur.
La surface consacrée aux espaces verts ne devra pas être répartie de façon
uniforme sur toute l’étendue de l’ensemble résidentielle. Il est de plus nécessaire de
reconstituer des zone de vie commune telles qu’on les trouvait autrefois (centres
commerciaux, locaux administratifs, écoles, places de marché…) intégrées dans
l’espace collectif. La diversité des aménagements extérieurs qui permet d’éviter
l’aspect monotone de l’espace contribue à un meilleur fonctionnement de la
collectivité mais seule une analyse globale du secteur à aménager et une approche
pluridisciplinaire permet d’approcher les véritables aspirations des habitants .

3.3 Les types d’aménagements collectifs


(8m2 par habitant en ville selon l’OMS)
7. Les jardins publics de quartier
Par jardin on entend les jardins de quartier autre fois appelés squares, les parcs
urbains, et le parc suburbain. Il offre aux habitants du quartier un complément de leur
habitation et répond aux besoins les plus souvent exprimés :
- repos (présence de nombreux bancs associés à des massifs de fleurs) ;
- détente (jeux de boules, jeux d’échecs de plein air) ;
- jeux (jeux d’enfants).
Pour remplir sa fonction, le square doit être isolé des bruits de la ville par un
encadrement discontinu d’arbres et arbustes, amener ombre et fraîcheur, et surtout
être sécurisant. On remarque également qu’il constitue un espace que les habitants
proches s’approprient, ce qui limite sa zone d’influence à une distance estimée à 500
mètres.

8. Les aménagements thématiques


Concernent les jardins zoologiques et les jardins botaniques.

9. Le jardin productif
Il permet la pratique du jardinage à travers les activités de production maraichère,
fruitière, sylvo-horticole ; ces jardins sont mis en place dans le cadre de la promotion
de l’agriculture urbaine et péri-urbaine.

10. Les cimetières


Les cimetières traditionnels avec leurs pierres tombales alignées et leurs
végétaux sombres peuvent être conçus comme des zones paysagères ; sans pour
autant les transformer en parcs de loisirs, et tout en conservant le caractère qu’on
leur prête dans les cimetières municipaux. Les cimetières pourraient être conçus plus
librement en faisant appel au calme et à la sérénité (le cimetière c’est le calme et le
signe du calme c’est le gazon).
En associant la surface et le boisement, on résout deux problèmes importants :
- l’extension des cimetières ;
- la diminution des surfaces boisées due à l’extension des villes.
Le cimetière parc peut donc être conçu comme un parc réservé à la promenade,
d’accès facile, et avec une priorité donnée au végétal par rapport au minéral. Tous
les végétaux conviennent, l’important est que le parc soit bien ombragé et bien
entretenu.

IV Les aménagements de l’espace rural


4.1 La restauration et l’entretien des cours d’eau
4.2 Le réaménagement des paysages routiers
4.3Le réaménagement des carrières
4.3 La restauration des parcs anciens
4.5 Les anciens sites industriels
4.6 Les zones à atouts touristiques
4.7 Les aires d’accueil en zones protégées

V METHODES ET TECHNIQUES
La prise en compte des composantes étudiées précédemment peut se faire au
niveau :
- Des vues que l’on choisira de conserver ou non
- Des structures végétales ou minérales que l’on pourra reprendre ou
poursuivre
- Des végétaux qui permettent la constitution d’une liste végétale de référence
- Des relations écologique que l’on s’efforcera de conserver (des corridors, etc.)
- Du maintien des systèmes d’exploitation
Pour faciliter le travail ultérieur de conception il apparait souhaitable de réaliser des
cartes paysagères pour l’environnement général et un plan d’état des lieux pour un
aménagement plus restreint. Sur l’espace à aménager il y a nécessité à collecter des
renseignements nécessaires :
- L’étude précise des limites de l’espace et de ses différentes composantes ;
- L’étude des constructions en place ou prévues
- La détermination précise des réseaux souterrains ou aériens
- L’étude de l’utilisation actuelle du lieu et de l’historique du lieu
- L’étude des vues
- La situation exacte des végétaux (masse végétale ou structure bocagère et
forestières)
Après l’élaboration d’un projet les fiches d’inventaire diagnostic sont reprises et
complétées par :
- La décision sur l’opération à effectuer sur les végétaux (abattage, nettoyage et
restauration)
- Les contraintes matérielles : accessibilité du chantier, la possibilité d’abattage,
problèmes d’évacuation et de pollution du site, coûts, etc.
- Le choix des méthodes
- L’impact possible de l’opération sur les végétaux voisins
- Les travaux de nettoyage à envisager dans le sous- bois
- L’étude des possibilités de replantation
La mise en place des fiches et plans de restauration permet d’éviter des erreurs
souvent irrémédiables dans le cadre des grands végétaux et permet aussi de
rationaliser les opérations. La prise en compte des contraintes historiques,
paysagères ou techniques permet de réaliser un jardin respectant les volontés du
concepteur, le patrimoine végétal et les désirs de la société du moment.

TRAVAUX PRATIQUES
1- Comment concevoir un plan ? (ancien bâtiment de la direction)
2- Comment lire et traduire un plan ? (cotation : tous les éléments qui permettent
d’avoir toutes les composantes
- Le métré (rayons, longueurs, l x L, C x C)
- Superficie
- Identifier et dénombrer les composantes individuelles (arbres, poteaux, etc.)
Travaux Composantes Eléments Unité
TERRASSEMENT dessouchage Nombre de souches Unité de
- Nettoyage souche
et installation -désherbage Surface enherbé m²
- Travail du -suppression végétaux et Nombre de plantes et Arbre/plants/
Sol (1m3 =1500f) infrastructures volume unité
-piquetage Homme/jour Homme/jour
-nivellement (déblai et Volume de terre m3
remblai)
- fouilles (rigole ou fosse) Volume de terre m3
-amendement Taux (1/3) en volume m3
de terre
TRAVAUX DE -murets et poteaux Nombre de mètres m/linéaire
CONSTRUCTIONS (linéaire)
Voirie et réseaux -bordures maçonnées Nombre de mètres m/linéaire
divers (linéaire)
-pavés superficie m²
-tuyautage et réseau de file m/linéaire
PLANTATIONS -arbres Nombre de plants unité
-haies Nombre de plants/ligne Nombre de
plants par
m/linéaire
-gazon superficie m²
-fleurs (pots et mosaïque) Nombre de plants unité
ENTRETIEN -arrosage 2% du coût global
-taille de forme
-sarclage-binage
-traitement phytosanitaire
-enrichissement de substrat
-surveillance
Frais de gestion 25% du coût
Plantation d’alignement : le trou prend au moins 14m3 en Europe et la plante est
portée par une grue.

Les cadres de devis


1- Le devis estimatif
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant
1. Terrassement
1.1. dessouchement Souche 3 souches
1.2. désherbage m² 33.98m²
1.3. suppression Unité 7 bananiers
1.4. fouille en rigole m²
1.5. fouille en fosse m²
1.6. amendement m²
1.7. déblai – remblai m²

2- Le devis descriptif
Désignation des travaux Explications
Travaux programmés Nature, composition et déterminants

3- Le bordereau des prix


Explication des prix unitaires par nature des travaux.

LES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES


Exemple : les plants à mettre en terre il faut situer la prescription technique par
rapport à la qualité du plant (âge, taille, etc.)

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