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Athlétisme handisport

Réalisé par :
Oumayma Sujaa
Sara Bencharif
Plan :
• 1 Introduction
• 2 Définition
• 3 Indication & contre indication
• 4 les règles du jeu
• 5 La classification handicapes
• 6 la course
• 7 lancer du poids
• 8 Conclusion
Introduction
L’athlétisme est apparu aux Jeux Paralympiques
de Rome en 1960, avec des épreuves en fauteuil. Au
cours des 20 années suivantes, d’autres familles de
handicap ont intégré les compétitions
paralympiques, et aujourd’hui l’athlétisme est
pratiqué dans le monde entier par plus de 120 pays,
ce qui en fait le sport paralympique le plus largement
pratiqué.
Définition
L’athlétisme est au programme des Jeux Paralympiques depuis 1960 et attire
toujours le plus grand nombre de spectateurs dans les événements
internationaux. Le sport offre un large choix d’épreuves et est ouvert aux
athlètes masculins et féminins dans toutes les familles de handicap.
Les athlètes s’affrontent en fonction de leur classification fonctionnelle dans
chaque épreuve. Certains courent en fauteuil roulant, d’autres avec des
prothèses, tandis que ceux qui ont une déficience visuelle peuvent courir
guidés.
Le sport est règlementé par l’IPC (Comité International Paralympique) et
coordonné par le Comité Technique d’Athlétisme IPC
Bienfaits et contre-indications
• Les lancers sont des activités « explosives » très brèves mais très intenses.

Les bénéfices de ce sport sont :

Une augmentation de la puissance et de la masse musculaire de l'ensemble du


corps (jambes pour la poussée, abdominaux et dorsaux pour le maintien du
bassin et de la colonne vertébrale, épaule pour la stabilité du haut du corps et
bras pour la propulsion de l'engin).Une meilleure coordination motrice pour
donner le plus d'énergie et la meilleure trajectoire. Une concentration accrue
(car tout se joue en quelques secondes) et une meilleure gestion du stress.
L'amélioration des capacités de récupération entre chaque essai.
L'amélioration de la fréquence cardiaque maximale car l'effort est violent. La
pratique au sein d'un club d'athlétisme permet de rencontrer d'autres sportifs,
de se confronter à eux, ce qui stimule la combativité et permet l'affirmation de
soi.
Les contre-indications
• Les contre-indications à la pratique des lancers découlent du
geste technique et de l'intensité de l'effort :

Les handicaps physiques ou cérébraux autorisent la pratique de


l'athlétisme au sein de la fédération handisport. Les maladies
cardiaques telles que l'infarctus, l'hypertension artérielle,
l'insuffisance cardiaque ou les arythmies cardiaques interdisent
la pratique des lancers en compétition en l'absence d'un
traitement efficace. Les douleurs ou pathologies du dos,
risquant de s'aggraver lors des mouvements de rotation du
lancer, nécessitent une dispense temporaire de sport avec une
rééducation.
les règles du jeu
L'athlétisme respecte les règles établies par l'Association internationale des
fédérations d'athlétisme, adaptées pour tenir compte du handicap des sportifs. C'est
l'I.P.C. (International Paralymic Comité) qui a adapté les règles de l'I.A.A.F. pour la
pratique des personnes handicapées.

Les épreuves d’athlétisme ont lieu dans dix-huit disciplines :

des épreuves de course : 100 m, 200 m, 400 m, 800 m, 1 500 m, 5 000 m, 10 000 m,


relais 4 × 100 m, relais 4 × 400 m des épreuves de saut : hauteur, longueur, triple saut
des épreuves de lancer : poids, disque, javelot et massue le pentathlon le marathon

Dans chaque discipline, il y a plusieurs épreuves puisque les athlètes concourent


regroupés en catégories de handicap.

Les déficients visuels ont la permission de courir à côté d’un sportif voyant qui leur sert
de guide aux 100 m, 200 m, 400 m et 800 m ainsi que sur route. certaines catégories de
handicap ont la possibilité d'avoir un(e) escort pour les assister
La classification handicapes
pour concourir sur un pied d’égalité, les athlètes sont classés en diverses catégories et classes. La
classification est effectuée par un personnel médical et technique spécialisé chargé d’évaluer
l’impact du handicap sur la pratique d’un sport donné.
Un système de classification est appliqué à chaque sport, en fonction des spécificités de celui-ci et
des conséquences du handicap sur la capacité fonctionnelle de l’athlète.
Cette manière de procéder tend à garantir que les athlètes concourant dans une même catégorie
aient des aptitudes fonctionnelles identiques ou similaires. De ce fait, le facteur déterminant
du succès est l’habileté et l’entrainement plutôt que le degré de handicap.
une procédure analogue est appliquée tout aussi bien aux athlètes valides, par exemple
l’utilisation des catégories de poids en boxe. Un boxeur poids moyen n’est jamais opposé sur
le ring à un boxeur poids lourd. Actuellement, la classification s’apparente à une classification
fonctionnelle par sport plus que par type de handicap.
La classification fonctionnelle implique que tous les athlètes de la même catégorie aient un
niveau d’aptitude fonctionnelle similaire en matière de mouvement, coordination et
équilibre. Selon ce système, des athlètes présentant des handicaps différents peuvent
concourir ensemble s’ils présentent un degré égal de capacité fonctionnelle
Les catégories de handicap sont comme
suit :
• T/F 11-13            Les déficiences visuelles
T/F 20                 Les déficiences intellectuelles
T/F 31-34            Les déficiences d’origine cérébrale
(courses/lancers en fauteuil)
T/F 35-38            Les déficiences d’origine cérébrale (courses/lancers
debout)
T/F 40-41            Les personnes de petite taille
T/F 42-47            Les amputations ou assimilés
T/F 51-54            Les personnes atteintes de la moelle épinière et
assimilées (courses fauteuils)
T/F 51-57           Les personnes atteintes de la moelle épinière
et assimilées (lancers assis)
T/F 60                 Les déficiences auditives
La course
Comme chaque année depuis plus de vingt-cinq ans, le Schneider Marathon
Electric de Paris accueille des athlètes handisport debout et en fauteuil pour s’élancer
sur la distance mythique de 42,195km, à travers les rues de Paris et les allées vertes des
Bois de Vincennes et de Boulogne Important et soumis à obligation
Tout athlète ou guide s’engageant au Marathon, devra impérativement présenter
sa licence compétition visée par un médecin, ou fournir un certificat médical d’aptitude
de moins de six mois. Le port du casque sera obligatoire pour tous les concurrent(e)s
en fauteuil roulant sur le Schneider Electric Marathon de Paris 2017. La course fauteuil
est exclusivement ouverte aux athlètes possédant un fauteuil d’athlétisme de
compétition conforme aux normes du règlement officiel World Para Athlétiques.
Rappel : la course n’est pas ouverte aux athlètes en HAND-BIKE. Pour des
raisons de sécurité, le nombre de participants de la course handisport est limité, aussi
le comité d’organisation se réserve le droit de refuser certaines demandes
d’engagement. Seuls 2 guides sont autorisés pour les déficients visuels des catégories
11-12. Le relais doit avoir lieu au 10e, 20e ou 30e kilomètre
• Les règles :
Quelques adaptations sont nécessaires pour permettre l'accès de ce sport au plus
grand nombre. Elles concernent principalement : les épreuves "guidées" des déficients
visuels, les courses et les lancers en fauteuil roulant, le poids des engins de lancer et les
épreuves ouvertes en fonction de la catégorie de handicap.
Lancer du poids

• Le lancer du poids est une discipline de l'athlétisme, qui


consiste à lancer une boule de métal aussi loin que
possible. La discipline est présente aux Jeux olympiques
d’été et aux Championnats du monde d'athlétisme
 depuis ses débuts. Les records du monde actuels sont
détenus pour les hommes par Randy Barnes avec une
distance de 23,12 m (1990) et pour les femmes par 
Natalya Lisovskaya avec une distance de 22,63 m (1987).
• Pour les handicapés, c'est pour les petits tailles est
pratiqué dans un fauteuil roulant
Conclusion
• «Les personnes handicapées sont encouragées à se joindre
aux clubs de sport ordinaires dans leurs propres
communautés pour avoir accès à des entraîneurs, à des
installations sportives et aux interactions sociales que leur
offre le club». «Le défi pour tous les clubs sportifs
communautaires et le sport scolaire consiste à promouvoir
l'inclusion des personnes handicapées dans toutes leurs
activités sportives, dans la mesure du possible, en
supprimant les obstacles physiques et émotionnels à la
participation . La stigmatisation et la perception erronée
que les personnes handicapées ne veulent pas ou ne
peuvent pas participer à des activités sportives constituent
l'un des plus grands obstacles à surmonter.

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