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M.

Kichey : 0322827649

Structure des plantes

I. Introduction

L’alimentation repose sur 14 espèces de plantes cultivées : 6 fournissent directement (ou non) plus de 80% de toutes
les calories consommées par l’Homme tels que le blé, le riz, le maïs, l’orge, la pomme de terre et la patate douce. 8
autres espèces complètes l’échantillon d’espèces végétales qui constitue la majeure partie des plantes cultivées
pour l’alimentation.

L’équilibre alimentaire es obtenu avec des légumineuses (haricot, pois, lentille, soja et protéine) et des légume
(laitue, chou, épinard, vitamine et minéraux. A cela s’ajoutent les plantes d’intérêt agronomique non alimentaires.

II. Les angiospermes

Il existe dans grands groupes : les angiospermes et les gymnospermes.

Les angiospermes sont des plantes à fleur et donc les végétaux portent les fruits. En grec ça signifie « graine dans
récipient ». Ils représentent la plus grande partie des espèces végétales terrestres avec plus 300 000 espèces.

Si on devait leur faire une carte d’identité ça serait : domaine eucaryote, règle plantae, sous règne plantes terrestres
(embryophytes), sous embranchement plantes à graines (spermatophytes) et embranchement plantes à fleurs
(magnoliophyta).

Les angiospermes se différent des autres plantes par :

- La condensation des organes reproducteurs en une fleurs


- La présence d’ovaire enveloppant les ovules et que se développera pour donner un fruit
- La double fécondation de l’ovule pour donner l’embryon et l’albumen (tissu nourricier).

Chez les angiospermes, on distingues principalement deux vastes lignées : les Monocotylédones et les
Dicotylédones.

A. Monocotylédones et Dicotylédones

Principales différences entre monocotylédone et dicotylédone   :

Dicotylédones Monocotylédone
Cotylédons 2 1
Feuille - Simple ou composé - Simple
- Pétiolées - Non pétiolées
- Nervures réticulées - Nervures parallèles

Tige - Ramifiée - non ramifiées


- Faisceaux conducteurs en anneau - faisceaux isolés, dispersés
- assise cambiale permettant la formation - pas d’assise cambiale, absence d'un
de bois secondaire vers l'int. et de liber véritable tronc (exception port
vers l'ext. arborescent palmier, bananier)

Racines - pivotante (plupart des espèces) - souvent fasciculé,


- petit nbre de faisceaux vasculaires - racines d'égale importance et
généralement non ramifiées
- faisceaux vasculaires nombreux
Fleurs - symétrie d’ordre 4 ou 5 - symétrie d’autre 3
Inflorescences - variées - peu variées
Pollen - 3 apertures (3 pores ou sillons) - 1 aperture (un pore ou sillon)
Dicot Monocot
Tige

Feuille
Racine

III. La cellule végétale

La cellule végétale est faite de composants :

- La paroi pectocellulosique fait de pectines de lignine et de cellulose : elle détermine la taille de la c. et la


renforce.
- La membrane plasmique qui est la limite du cytoplasme : elle permet le transport et la signalisation
(hormones…).
- Le noyau qui contient l’ADN et des protéines : il contient l’information génétique.
- Le cytoplasme.

Le cytoplasme contient le cytosol qui sert de matrice, des plastes qui serve pour des synthèses et des stockages,
des vacuoles qui permettent la turgescence, des échanges de molécules, des stockages et des dégradations, des
mitochondries qui permettent la respiration cellulaire, des peroxysomes pour la photorespiration, le RE, le
Golgi et les ribosomes qui servent à la synthèse protéique, le cytosquelette qui permet la croissance et
différenciation cellulaire et enfin des microtubules et filaments d’actine qui permettent les mouvements
intracellulaires.
IV. Les tissus végétaux

Il existe deux types de tissus : les tissus simples qui sont constitués d’un seul type de cellule et les tissus complexes
qui sont composés de plusieurs types de cellules. Enfin on retrouve aussi les tissus embryonnaires des méristèmes.

A. Les tissus simples : ce sont des tissus fondamentaux

Parmi les tissus simples on retrouve le parenchyme, le collenchyme et le sclérenchyme.

1. Le parenchyme

Les cellules du parenchyme sont des cellules vivantes, peu différenciées de forme polyédrique et qui ne se divisent
plus à maturité. Elles ont une paroi primaire mince et flexible mais n’ont pas de paroi secondaire. Elles ont des rôles
métabolique (synthèse, photosynthèse…) et de réserve (souvent d’amidon). Ces cellules peuvent se transformer en
d’autre type de cellules dans certaines conditions (blessure par exemple). Ces cellules contiennent de nombreux
chloroplastes.

2. Le collenchyme
Le collenchyme est formé de cellules vivantes, de forme allongée qui assurent le soutient de la forme primaire de la
plante (=partie croissante). Ces cellules ont une paroi 1 inégalement épaisse, résistante mais pas de paroi
secondaire.

3. Le sclérenchyme

Les cellules du sclérenchyme permettent le soutient des parties non croissantes de la plante. Ce sont des cellules
allongées, morte, rigide et qui ne peuvent pas croire. Ces cellules ont une paroi secondaire épaisse et rigide
imprégnée de lignine. Ces cellules forment des faisceaux appelés fibres végétales.

B. Les tissus complexes : les tissus conducteurs (ou vasculaire) et les tissus de protection.
1. Les tissus conducteurs (P13 DU PDF du net P43 du diapo, P556 du livre)

Parmi les tissus conducteurs on entend le xylème et le phloème. Ce sont tous deux des tissus vasculaires qui ont
pour rôle d’assurer le transport des éléments dans l’ensemble de la plante.

Le Xylème : il est fait de cellule de fibre, de trachéides et d’éléments de vaisseaux. Il permet le transport de la sève
brute.

Le phloème : il est fait de cellules criblées et de cellules compagnes et permet le transport de la sève élaborée.

2. Les tissus de protections

Parmi elles on retrouve le derme et l’épiderme.

L’épiderme : Il représente une couche de cellules non spécialisées et de cellules de garde des stomates. Ces cellules
peuvent former des poils (pour absorber l’eau et les minéraux) et sécréter une couche de cire (cuticule). En clair il
permet de protéger les plantes, d’éviter les pertes d’eau et permet l’aération des tissus internes par les stomates.

Le périderme : ces cellules sont faites de liège et de phellogène. Il est initialement sous l’épiderme, d’autres
péridermes peuvent se former sous l’écorce. Il remplace l’épiderme comme tissu de protection au niveau des racines
et des tiges.

C. Les tissus embryonnaires du méristème

Les méristèmes sont des tissus responsables de la croissance de la plante. Ils sont formés de cellules embryonnaires
indifférenciées qui peuvent se multiplier activement et se spécialisés. On distingue les méristèmes primaires et les
méristèmes secondaires.

1. Les méristèmes primaires

Ils sont d’origine embryonnaires, ils sont situés à l’apex des tiges (méristèmes caulinaires), des racines (méristèmes
racinaires) et à la base des feuilles. Ces méristèmes forment les tissus primaires qui constituent la structure primaire
de la plante.

2. Les méristèmes secondaires

Ce sont le phellogène et le cambium. Ils apparaissent après les méristèmes primaires. Ils assurent la croissance en
épaisseur et donnent les tissus secondaires responsable de la structure secondaire de la plante.
V. Les organes de la plante

Les cellules sont regroupées en tissus et les tissus sont regroupés en organes. Un organe est une unité physiologique.
Chez la plante ont à des organes végétatifs et des organes reproducteurs.

A. Les organes végétatifs

Parmi les organes végétatifs on retrouve la feuille, la tige et les racines

1. La feuille

Les feuilles sont généralement de couleur verte car elles contiennent un pigment, la chlorophylle, stocké dans les
chloroplastes et responsable de la photosynthèse. Par ce phénomène caractéristique des plantes, le gaz carbonique
de l'air avec l'eau du sol est transformé en oxygène et en sucre en utilisant l'énergie solaire.

Une feuille simple est constituée d'une partie plane, le limbe et d'une partie plus fine intermédiaire entre le limbe et
la tige, le pétiole. Le pétiole peut parfois s'élargir à sa base, il devient une gaine entourant plus ou moins la tige.
Parfois, le limbe est découpé en plusieurs parties indépendantes, la feuille est alors composée de folioles. Les bords
du limbe peuvent être entiers (lilas), dentés (rosiers), lobés (chêne). A la base du pétiole, se trouve parfois un
élément ressemblant plus ou moins à une feuille, le stipule (aubépine.). Les nervures visibles sur le limbe d'une
feuille correspondent aux tissus conducteurs de la tige. Les feuilles peuvent avoir une position alterne, une seule à
chaque niveau (cerisier), ou opposées, 2 feuilles l'une en face de l'autre (lilas, troène), ou verticillées plusieurs
feuilles à chaque niveau (catalpa). Certaines plantes ont des feuilles réduites ou absentes : c'est le cas des plantes
parasites mais aussi de plantes adaptées à la sécheresse pour limiter la transpiration et la perte d'eau. Dans ce
dernier cas, c'est la tige qui est verte et contient la chlorophylle.

La tige feuillée : Comment à partir de la génule (extrémité appicale de l’embryon) se construit la plante ?

La plante feuillée permet la production du phytomère (feuille bourgeon,


nœud et entre nœud). Les extremité de la plante sont les apexs. Ici on a une
construction de dicotylédon.

C’est à partir de l’apex caulinaire qu’à lieu l’organisation verticale de la


plante (la fleur et la tige feuillé).

Ici chaque point noir est un noyau. On voit que les noyaux sont alignés au dome.

Ici on a le dome qui est la zone centrale avec en dessus la zone


médullaire. Ensuite on a deux zone périphérique. On reconnait ces
zones grâce à leurs division cellulaire ou en fonction de le constitution
des cellules et de leur orientation.

On représente les choses soit en fonction de zone (centrale et


périphérique) soit en couche (L1, L2 et L3).

A partir de l’apex, on fabrique des cellules à l’origine de la croissance. Cette cellule zygote va se multiplier pour
donner le proembryon (2cellules) puis se remultiplier pour donner 16 cellules (l’embryon). On a alors l’expression du
gène WUS qui est nécessaire pour l’établissement du méristème apical et de la tige. Le gène STM est obligatoire
pour l’établissement du méristème apical. Le protoderme de l’embryon provient toujours de la tunica externe (L1).
Les gène STM et WUS sont nécessaire pour le fonctionnement des cellules initiales. Les gènes CLAVA 1 2 3 contrôles
la taille du méristème en réprimandant l’activité des cellules initiales.

A partir de l’apex, on fabrique des cellules à l’origine de la croissance. Ces cellules servent à constituer des tissus
(xylème, phloème et parenchyme) mais aussi des organes. Le plastochrone est le temps qui va séparer l’émission de
deux feuilles. La phyllotaxie est l’orientation des feuilles les unes par rapport aux autres. Cette phyllotaxie est du à la
génétique (au gène). Donc la phyllotaxie est contrôlée au niveau du méristème apical caulinaire. Il permet de
contrôler la morphologie apical.

A partir du MAC on a des ébauche foliaire (des


petits territoire ou les cellule sont différentier pour
faire des feuilles).

L’entre nœud est la tige. Il correspond à l’élongation


de cellule qui se fait sous les feuilles.

Au niveau des nœud, il y a le raccord de tous les


tissus vasculaire de la tige.

2. La tige

Si la tige est développée et porte des feuilles, la partie renflée de la


tige au niveau de l'insertion des feuilles s'appelle un nœud. La partie
plus mince entre deux nœuds est un entre-nœud. Les entre-nœuds
sont plus courts vers le haut de la tige car ils sont plus jeunes que ceux
de la base de la tige. La tige contient les tissus conducteurs de sève. A
l'endroit où la feuille est attachée à la tige se trouve un bourgeon qui
en se développant donnera un rameau ou une fleur. A l'extrémité de
la tige se trouve un bourgeon plus gros que les autres, le bourgeon
terminal. Les bourgeons qui donneront des rameaux sont les
bourgeons végétatifs ; ceux qui donneront des fleurs sont les
bourgeons floraux.
3. La racine

La racine est la première structure qui émerge de la graine à la germination. Elle permet l’ancrage de la plante,
l’absorption, le stockage et la conduction d’élément.

Certaines racines sont hyper spécialisées (carottes, betterave…).

Géotropisme (+) :

Phototropisme (-) :

La rhizosphère est le volume de sol entourant les racines et influencé par leur activité.

La racine primaire provient de l’embryon. Chez les dicot, la racine primaire s’effondre directement dans le sol et
produit des racines secondaires, on parle de système racinaire en pivot. Chez les Monocot, la racine primaire est
éphémère, le système racinaire se développe alors à partir de racine provenant de la tige, on parle de système
racinaire fasciculé.

Les système pivotant pénètrent plus profondément.

Dicot

Monocot
B. Les organes reproducteurs
1. La fleur (sépale, pétales, étamines et carpelle).

De l'extérieur vers l'intérieur, les fleurs sont


composées : des sépales (généralement verts
dont l'ensemble est appelé calice), des pétales
(généralement colorés dont l'ensemble est
appelé corolle), des étamines (organes
reproducteurs mâles produisant le pollen) et
des carpelles (organes élémentaires
reproducteurs femelles dont l'ensemble est
appelé pistil).

Les sépales et les pétales sont généralement au


nombre de 3, 4 ou 5. Quand les sépales et les
pétales se ressemblent, ils sont appelés tépales.

Les fleurs sont portées par un pédoncule floral.


A la base du pédoncule se trouve les bractées
qui ressemblent à de petites feuilles. Les
bractées sont normalement vertes mais sont
parfois vivement colorées. Les fleurs peuvent
être solitaires ou plus nombreuses et disposées
en inflorescences.

Les étamines ont une partie fine en forme de fil,


le filet qui porte à son extrémité des sacs, les
anthères, qui libéreront le pollen au moment de
la pollinisation.

A sa base, le carpelle a une partie ronde, l’ovaire qui contient l’ovule. A son extrémité, le stigmate est l'endroit
collant où se dépose le pollen. Entre l'ovaire et le stigmate, se trouve une partie intermédiaire qui est plus ou moins
long. Le pollen donnera le spermatozoïde qui fécondera l'ovule.

Inflorescence : c’est le mode de regroupement des fleurs d’une plante.

Le port : c’est l’aspect général d’une plante, ça résulte du mode de croissance et des ramifications.

2. De la fleur au fruit

La compréhension de la structure d'un carpelle est primordiale pour appréhender les phénomènes de
transformation d'une fleur d’Angiosperme après la fécondation et aboutissant à la création d'un fruit. Dans le cas le
plus simple, le carpelle est libre ou simplement soudé avec les autres par sa base. L’ovaire d'un carpelle peut parfois
être soudé avec celui d'autres : il n'est plus simple mais composé.

Un carpelle est constitué des 3 parties suivantes : - le stigmate, surface humide avec des papilles, sur laquelle se pose
le pollen au moment de la pollinisation - le style, corps plus ou moins allongé. Le tube pollinique se fraye un chemin
entre ses cellules ou moment de la germination du grain de pollen enfin, -l'ovaire, arrondi, contenant dans sa cavité
ou loge, l’ovule qui contient lui-même le sac embryonnaire.

Le carpelle :
La fécondation de l'œuf ou oosphère contenu dans le sac embryonnaire entraîne des nombreuses transformations :

- L’ovaire se transforme en fruit et sa paroi donne l'enveloppe du fruit ou péricarpe


- L’ovule se transforme en graine et ses téguments donnent le tégument de la graine,
- L’œuf fécondé donne l'embryon présent dans la graine et qui au moment de la germination donnera la jeune
plante.

VI. Le cycle des Angiospermes : la reproduction , la double fécondations

Le cycle de développement est la période de temps pendant laquelle se déroule la vie complète d'un organisme
vivant par reproduction.

Les cycles de vie sont caractérisés par une double alternance : une alternance de phases et une alternance de
générations. Les phases et les générations n'ont pas de lien entre elles.

Il existe deux grandes phases :la phases de végétative et la phase reproductrice.

Une génération est définie par l'accroissement végétatif marqué entre deux événements de reproduction délimités :
soit par des spores (cellules qui se développent directement pour donner la génération suivante), soit par des
gamètes (ou cellules fécondantes = cellules qui fusionneront pour donner un zygote puis un nouvel organisme).La
génération qui produit des spores est appelée sporophyte.La génération qui produit des gamètes est appelée
gamétophyte.

VII. Les deux types de méristème :

Un tissu est un groupement de cellules de même origine, assurant les même fonctions. Les tissus se forment à partir
des méristèmes, massifs organisés de jeunes cellules indifférenciées qui sont le siège de divisions orientées actives.
Ces méristèmes peuvent être fonctionnels peu de temps (plantes annuelles), ou pendant de nombreuses années.

On distingue deux types de méristèmes :

- les méristèmes primaires, d'origine embryonnaire, situés à l'apex des tiges (méristèmes caulinaires) et des
racines (méristèmes racinaires), et à la base des feuilles. Ils forment les tissus primaires qui constituent la
structure primaire.
- les méristèmes secondaires, phellogène et cambium, apparaissent après les méristèmes primaires. Ils
assurent la croissance en épaisseur et donnent les tissus secondaires qui constituent la structure secondaire.
VIII. Les divisions périclines (axe de division paralele e à la surface)…
IX. Principe du microscope
X. Les ramifications racinaire et caulinaire (ramification =foremr des organes supplémanteire : racine =
origine endogène (cellule qui viennent du péricycle pour former un mérisème…
Ramification caulinaire se fait de manière externe, sur un axe on a un entre nœud, un nœud, une
feuille et un bourgeon. A partir du bourgeon on a un nouveau tout qui se forme (origine exogène).

Comment se construit la plante avec les méristèmes et les apexs.

PARLER DE PROTODERME ? ENDODERME…

Origine des cellules , péricycle …

Mitose et méiose :

Mitose fonction = augmenter le nombre de cellules identiques. Réplication du patrimoine génétique qui donne
2 c identique. La mitose a lieu dans tout les organes méristématiques (=qui peuvent croitre par méraise =
apex), l’objectif et d’assurer la croissance.
La méiose a pour fonction d’assurer un brassage génétique, les cellules qui en découlent seront différentes car
le patrimoine chromosomiques sera séparé dans les 4 cellules qui sont issus de la méiose. La fonction est
d’assurer le brassage hétique pour la reproduction. Ça se fait au niveau des anthères des fleurs ou au niveau
des ovules.

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