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Maître Erdem Pélicat GOWANIT,


Enseignant des SVT

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Maître Erdem Pélicat GOWANIT,


Enseignant des SVT
O.G.6. COMPRENDRE LA STRUCTURE ET
L’ULTRASTRUCTURE DE LA PLANTE

O.S.6.1. Morphologie et structure de l’appareil végétatif : 4h

I. GENERALITES :
Auparavant nommée phytologie, la botanique vient du grec ancien βοταvιkή qui
signifie ‘’concerne les plantes et les végétaux’’, la botanique est une science qui étude
les plantes ou végétaux.
On peut étudier les plantes de différentes manières : selon la forme (morphologie),
selon la structure interne (taxinomie), selon la classification (systématique) et selon
fonctionnement (physiologie).
II. DESCRIPTION :
Les végétaux sont divisés en 2 grands groupes : les plantes sans fleurs appelées
cryptogames du grec cryptos, caché et gamos, union et les plantes à fleurs et à graines
appelées phanérogames du grec phanéros, apparent et gamos, union ou
spermaphytes du grec sperma : graine et phytum : plante.
Une plante à fleurs comprend 2 appareils : l’appareil reproducteur et l’appareil
végétatif.
A. L’appareil reproducteur de la plante est la fleur et comprend les organes
reproducteurs males appelés étamines et femelles appelés pistils et les organes
stériles comme les pétales, sépales réceptacles et le pédoncule.
Schéma :

B. L’appareil végétatif :
Elle comprend : la racine, la tige et la feuille

Schéma :
Schéma :

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O.S.6.2. Rôle de l’appareil végétatif : 4h

I. CAS DE LA RACINE :
A. Morphologie :
Le système racinaire ou radiculaire comprend : Schéma :
- Une racine principale appelée pivot ;
- Des racines secondaires ;
- Des radicelles ;
- Des poils absorbants.

B. Structure :
La coupe transversale d’une
jeune racine observée au
microscope montre une
structure formée de 2 zones :
l’écorce et le cylindre.
1. L’écorce :
L’écorce comprend :
- Une assise pilifère qui garnie
de nombreux poils absorbants
permettant les échanges entre la - Une assise subéreuse dépourvue de poils,
racine et le sol. mais où apparaissent des ébauches de jeunes
Les poils au début de la zone racines, les racines secondaires ;
pilifère sont courts (ils viennent - Un parenchyme cortical ;
de se former) et ceux situés à - Un endoderme avec des cellules
l’endroit où la zone pilifère rectangulaires.
s’achève sont plus longs et 2. Le cylindre central est formé :
flétris : Ils disparaîtront - du pédicule ;
prochainement ; - des vaisseaux conducteurs composant les
faisceaux de phloème et de xylème.

3. Schéma :

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Remarque :
Le xylème (du grec xylon, « bois ») est un tissu qui assure la conduction de la sève
brute de bas en haut.
Le phloème (mot grec phloos qui signifie écorce) est le tissu conducteur de la sève
élaborée (qui est une solution riche en glucides tels que le saccharose, le sorbitol et le
mannitol chez les plantes vasculaires), aussi un réservoir avec les parenchymes et un
rôle de support avec les fibres libériennes
Les méristèmes sont de petits groupes de cellules non différenciées qui se divisent
permettant aux plantes de se développer.

C. Description :
on distingue :
1. Le système pivotant :
1.1. Définition :
c’est le système que l’on voit la racine principale est beaucoup plus importantes que
les racines secondaires et s’enfonçant en général très profondément dans le sol
verticalement et fixe solidement la plante.
Ce système est celui des dicotylédones.
1.2. Exemple : Manguier, safoutier, avocatier, cacaoyer, ….
1.3. Schéma :

2. Le système fasciculé : 2.1.


Définition : C’est un
système que l’on voit avec des racines secondaires de même dimension
que des racines principales fixées à la base de la tige en forme de
faisceau. Ce système est celui des
monocotylédones.
2.2. Exemples : Maïs, Bananier, Cocotier, Canne à sucre, Graminées, ….

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2.3. Schéma :
3. Le système tubérisé :
3.1. Définition :
C’est un système que l’on voit les racines secondaires
se fixées en botte à la base de la tige et devenues
gonflées de réserve nutritives.
3.2. Exemples : Le tubercule de manioc, carotte, patate
douce, …
3.3. Schéma :

4. Le système adventif :
4.1. Définition :
C’est un système que l’on
voit des racines qui se
développe sur n’importe
quel endroit de la tige,
surtout au nœud.
4.2. Exemples : Patate
douce, Maïs, ….

4.3. Schéma :

5. Le système en crampon :
5.1. Définition :
C’est un système que l’on voit des racines
adventives capables de fixer la plante à son
support.
5.2. Exemples : Lierre, Patate douce, ….
5.3. Schéma :
6. Le système traçant :
6.1. Définition :
C’est un système formé des racines qui s’étalent en
longueur sous le sol.
6.2. Exemple : Vigne, Pain maritime, ….

II. CAS DE LA TIGE :


A. Définition (Morphologie) :
Une tige est une partie végétale plus ou moins longue souvent dressée mais qui
peut être rampante ou souterraine constituée d'une succession de nœuds et
d'entre-nœuds et portant des bourgeons, feuilles, et par moment des fleurs et des
fruits.

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B : Structure :
La coupe transversale d’une jeune tige observée à la loupe présente :
- l’extérieur vers l’intérieur une structure primaire suivante :
- l’épiderme avec cuticule assise protectrice) ;
- l’écorce verte formant le parenchyme cortical réduit ;
- l’endoderme un peu net ;
- le faisceau de xylème et faisceau de phloème superposés.
C. Schéma :

Remarque :
Bourgeon : C’est un bouton qui assure la croissance et la ramification des tiges.
Selon la position ou leur localisation sur la tige on distingue :
Bourgeon terminal : assure la croissance de la tige en longueur.
Bourgeon axillaire (latéral) : situé à l’aisselle de la feuille ;
Bourgeon adventif : est un des bourgeons invisibles et latents, n’apparaissant qu’à la
suite de blessures ;

Bourgeon axillaire

La croissance sympodiale est une croissance assurée


par le bourgeon axillaire le plus près du bourgeon
terminal quand ce dernier avorte.
La croissance monopodiale est une croissance dirigée
par le bourgeon terminal ;
D. Description de la tige :
On distingue 2 grandes variétés de tiges : les tiges
aériennes et les tiges souterraines.
1. Les tiges aériennes formées :
1.1. des tiges herbacées qui sont des tiges vertes,
souples et tendres.

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Exemples : Petit pois.
Schéma :

1.2. des tiges ligneuses devenues dures


par imprégnation de lignine qui rend
les cellules, les fibres et les vaisseaux
imperméables et inextensibles.

Dans ce groupe on retrouve :

1.2.1. Le tronc, tige dressée conique et ramifiée


en branche chez le manguier, l’avocatier, le
safoutier, ….
1.2.2. Le chaume, tige dressée d’herbacée avec un
nœud creux ou vides chez la canne à sucre, le
bambou, le maïs, ….
1.2.3. Le stipe, tige dressée cylindrique non
ramifiée portant à la place de feuilles chutées,
des cicatrices foliaires et terminées par un
bouquet de feuilles chez le cocotier, le rônier, le
ravenala, ….
1.3. des tiges grimpantes pouvant se dresser en
profitant d’un support à leur portée.

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Dans ce groupe on retrouve :
1.3.1. des simples : souvent avec crampons (racines adventives) ;
1.3.2. des tiges volubiles ou jeunes tiges qui s’enroulent en spirale autour de son
support chez l’épinard, la liane du gnetum africanum.
1.3.2. des tiges à vrilles ou jeunes tiges qui se fixent sur le support grâce à des
filaments enroulés en spirale ou tire-bouchon chez la barbadine.
1.4. des tiges rampantes allongées sur le sol développant des racines adventives au
nœud qui s’enfoncent dans le sol chez la courge, la calebasse, la patate, le vétiver.

2. Les tiges souterraines se développant dans le sol, portant des écailles


correspondant à des feuilles transformées et des bourgeons.
Elles comprennent :
2.1. Le rhizome portant des racines d’adventives au nœud, des écailles et des
bourgeons axillaires capable de se développer pour donner des tiges aériennes.
Cas du nénuphar, du gingembre, ….

2.2. Le tubercule est une partie de tige souterraine tubérisée ou gonflée de réserves
nutritives ; Ces tiges portent des bourgeons appelés yeux capables de se développer
pour donner une tige aérienne.
Cas du taro, de la pomme de terre, de la patate douce, ….

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2.3. Le bulbe encore appelée plateau porte des racines fasciculées à la base et les
feuilles charnues remplies de réserves nutritives, un ou plusieurs bourgeons capables
de se développer en tige aérienne.
Cas de l’ail, de l’amaryllis, de la ciboule, ….

III. LA FEUILLE :
A. Définition :
La feuille est une lame verte fixée
latéralement sur une tige au niveau d’un
nœud, où se développe un bourgeon à
son assaille et a lieu la photosynthèse.
B. Morphologie :
Elle comprend :
1. le limbe, ou surface verte plate étalée à
la lumière et parcourue de nervures ;

2. le pétiole, est une partie qui relie le limbe à la tige et contient une double
circulation de sève et se ramifie en nervure dans le limbe.
3. la gaine, est la base élargie du pétiole qui fixe la feuille à la tige.
4. les nervures ; d'une section souvent cylindrique, elles sillonnent le limbe.

C. Schéma :

D. Variétés de feuilles :
On peut classer les feuilles suivant trois se critères : la phyllotaxie, la nervation et la
forme du limbe.
1. La phyllotaxie :
Ou disposition sur la tige, on distingue :
1.1. les feuilles opposées disposées deux à deux au même nœud.
Cas de lantana Camara, ….
1.2. les feuilles alternes disposées une à chaque nœud mais de manière alternative.
Cas de Léa, du mais, ....
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1.3. les feuilles verticilles disposées en cercle sur le même nœud.
Cas des feuilles sauvages.
1.4. les feuilles en rosette verticités mais groupées à la base de la tige.
Cas de gerbera.
1.5. les feuilles sessiles qui ne possèdent pas de pétiole.
Cas des catias.

2. La nervation :
On distingue :
2.1. la nervation parallèle (ou parallélinerves) dans laquelle une ou plusieurs
nervures parcourant le limbe dans le sens de la longueur tout en restant parallèle
entre elles. Elle est caractéristique des monocotylédones.
Cas du cocotier.
2.2. la nervation composée formée de la nervation pennée (ou penninerves si
les folioles sont disposées comme les barbes d'une plume : paripennée et
imparipennée), bipennée (dont les folioles sont pennées à leur tour), la nervation
tripennée (chaque foliole étant elle-même bipennée), trifoliées (Feuille composée de
trois folioles distinctes), la nervation palmée (ou palmatinervés dont les nervures
partent de la base du limbe, s’écartent en éventail et se ramifient dans le limbe ou
les folioles sont toutes insérées en un même point au sommet du pétiole), la
nervation pédalée (dont pétiole qui se divise en trois pétiolules dont les deux
latéraux se ramifient à leur tour deux fois, chaque pétiolule se terminant par une
foliole).
Cas du papayer ;

Parallèle Pédalée Pennée

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3. La forme du limbe :
On distingue : les feuilles simples et les feuilles composées.
3.1. Les feuilles simples possédant un limbe formé d’une seule pièce et entière.
Cas de l’avocatier et du safoutier.
3.2. Les feuilles composées si le limbe est découpé en plusieurs petites feuilles
ou folioles. Cas du gombo, du manioc, ….
3.3. Les feuilles en aiguilles comme le pin et le sapin ;
3.4. Les feuilles en vrilles comme la barbadine ;
3.5. Les feuilles en écailles comme l’ail et l’oignon.

E. Structure de la feuille :
La coupe transversale d’une feuille observée au microscope présente de la face
supérieure vers la face inférieure le schéma suivant :
1. Au niveau de la nervure principale :
- Un épiderme supérieur avec cuticule épaisse ;
- Un collenchyme ou tissu fibreux ;
- Un sclérenchyme ;
- Un gros faisceau libéro-ligneux (FLL) disposé en cercle ;
- Un épiderme inférieur.

2. Au niveau du limbe :
- Un épiderme supérieur avec cuticule et parfois des poils testeurs ;
- Une couche de 2 à 3 étages de cellules bien rangées verticalement riches en
phosphates : c’est le parenchyme palissadique assimilateur (PPA) ;
- Une couche de cellules disposées en désordre contenant de la chlorophylle et
laissant des espaces vides entre elles : c’est le parenchyme lacuneux (PL) ;
- Un ensemble de faisceau libéro-ligneux avec lacunes ou vides en relation avec
des chambres sous stomatiques communiquant t par les stomates avec l’extérieur ;
- Un épiderme inférieur avec cuticule et percé de stomates.

Remarque :
le PPA et le PL forment le mésophylle ;
Les stomates sont des structures épidermiques spécialisées, souvent présentes à la
face inférieure des feuilles non exposé au soleil, formés de deux cellules de garde qui
possèdent de nombreux chloroplastes, et jouant un rôle indispensable dans les
régulations de la transpiration de la plante ainsi que dans les échanges gazeux.

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