Vous êtes sur la page 1sur 9

CHAPITRE 2 

: LA CONNAISSANCE, ENJEU POLITIQUE ET GEOPOLITIQUE


Aujourd’hui il y a encore de l’espionnage dans le domaine médical, militaire…

Exemples révélateurs

économique
= enjeu politique

Pour les Etats, la géopolitique


connaissance
De s’affirmer face à ses concurrents
= moyen
De renforcer son soft power comme son hard power

JALON 1 JALON 2
Guerre Froide (1947 – 1991) Mondialisation actuelle
EU et URSS : développement de puissants Stratégie de l’Inde pour bâtir une économie
services de renseignement pour obtenir (ou de la connaissance basée sur la formation
conserver) une avance décisive sur l’autre de ses étudiants et des transferts de
technologie

En quoi la maitrise de la connaissance constitue un enjeu économique, politique et


géopolitique dans le cadre de la compétition internationale entre les Etats ?

I) LE RENSEIGNEMENT AU SERVICE DES ETATS : UN ENJEU DE PUISSANCE (GEO)POLITIQUE

Renseignement définitions :

1) processus d’obtention de connaissances concernant un adversaire et de défense de ses propres


connaissances

2) Quête d’informations considérées comme indispensables à la sécurité d’un Etat et à la défense de


ses intérêts

En quoi le renseignement est-il un outil mobilisé par les Etats comme un levier de puissance ?

A) Le renseignement un outil stratégique au cœur de la concurrence entre Etats


1) Les activités de renseignement

Quand on parle de renseignement, il y a 2 type d’activités :

1. Espionnage : collecter, analyser et diffuser des informations sur un adversaire

2. Contre-espionnage : acquisition et évaluation des informations concernant les intentions et


activités des services de renseignement étrangers (concerne la sécurité)
2) Aux origines de l’espionnage

Activités aussi anciennes que la guerre

3) Notion de renseignement

Le renseignement à remplacer le terme d’espionnage

Professionnalisation de tout ce qui touche au renseignement

Professionnalisation progressive des services de renseignement devenus des outils au service des
ambitions politiques et militaires des Etats

Objectifs :

1. défendre la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat

2. influencer la politique et les relations des autres pays

4) Création d’administrations

Au 20ème siècle, structuration des pratiques de renseignement en véritables administrations

1909 : création de la 1ère agence étatique de renseignement au RU : Secret intelligence service (MI6)

1947 : création de la CIA = + d’une dizaine d’administrations aux EU mais seule la CIA est autonome
(ne dépend que du président)

1954 : création du KGB en URSS : comité pour la sécurité de l’Etat

Les Etats disposent de plusieurs services de renseignement différents

En France : plusieurs agences qui dépendent de l’Etat

5) Les moyens mis en œuvre

Diversité des moyens mis en œuvre pour collecter des informations

1ère forme de collecte : espionnage avec un espion à l’étranger qui va apporter des informations à son
pays

2ème forme d’informations : avec des outils : photos aériennes

3ème forme d’informations : utilisation de l’informatique , piratage via les nouvelles technologie

4ème forme d’informations : vol de données

5ème forme : utilisation de satellite espion

Moyens pour protéger les informations sensibles

- Machines de chiffrement « Enigma » à quatre rotors utilisée par l’Allemagne Nazie

- Nouvelles technologies de chiffrement liées au numérique

Les Etats cherchent à se doter des meilleures technologies de chiffrement pour protéger leurs données
B) Les services secrets soviétiques et américains durant la guerre froide
1) Le rôle et le fonctionnement du renseignement américain dans la lutte contre l’URSS
a) Contextualisation

1908 : 1ère agence de renseignement : FBI (Fédéral Bureau of investigation)

Après la 2GM on rentre dans la politique d’endiguement : faire en sorte que le communise ne s’étende
pas

Dans le contexte de la guerre Froide et dans le contexte d’endiguement : une 2ème agence est créée en
1947 : la CIA, qui va prendre des renseignements pour la lutte contre le communisme. La CIA est créée
dans le cadre d’une loi qui est voté en 1947 : la National Security Act

b) Organisations et moyens

La CIA est organisée en 4 branches :

- La direction de l’analyse : elle va prendre des informations, les exploiter puis les diffuser au
Président)

- La direction de la science et de la technologie : créer des nouvelles technologies pour la recherche


du renseignement

- La direction des opérations : responsable de la collecte des informations, chargé du recrutement,


gère les agents infiltrés à l’étranger

- La direction du soutien : chargé de communication et logistique, prépare les opérations

En 1952 est créée la NSA : but : collecter des informations d’origines électromagnétiques (capter des
messages et des audios = mettre des gens sur écoute). La NSA dépend du ministère de la défense.

c) Les principales activités de la CIA

- 1ère action : Surveiller le renseignement Russe


Le projet Venona : projet qui est basé sur la cryptanalyse : ce projet a pour but de connaitre les
intentions des soviétiques et où sont leurs activités sur le sol américains et savoir ce qu’ils savent
déjà = surveiller les renseignements Russe.
Sur les 2900 cryptogrammes intercepté  49 concernent le projet Manhattan

- 2ème action : trouver les agents infiltrés


collaboration avec le FBI : but  trouver les agents russe infiltrés

- 3ème action : actions à l’étranger


La CIA intervient par des soutiens financiers et/ou militaires à des groupes armées (Asie, Afrique,
Europe)
Déstabilisation politique et coup d’Etat : renverser des régimes qui sont considérés comme
prosoviétiques (Iran en 1953, Cuba en 1961, Chili en 1973 aide pour la mise en place d’un coup
d’Etat de Pinochet)

La CIA renverse des gouvernements avec des tendances soviétiques mais des fois elle fait tomber des
démocraties et met en place des régimes autoritaires. C’est le cas au Chili où ils vont mettre en place le
gouvernement de Pinochet

Dès les années 70, la CIA va être critiquée pour certaines de ses actions problèmes au Chili mais aussi
pour un grand scandale politique : affaire de Watergate (1974) : écoute parti adverse du président
Nixon
2) Le rôle et le fonctionnement des services secrets soviétique dans la Guerre froide
a) Contexte de création

Avant même la création des agences de renseignements américains il y avait déjà des agences de
renseignement dès le début du XXème siècle. 

le GRU = Direction départementale du renseignement, service d’ordre militaire.

Ils avaient aussi bien avant les EU des polices politiques comme la Tchéka créée en 1917 qui doit lutter
contre tous les dissidents soviétiques.

1954 : création du KGB : comité pour la sécurité de l’Etat poursuite de la Tchéka :

4 missions principales du KGB :

- Le contre-espionnage (protéger ses données et surveiller ce que font les autres)

- Le renseignement extérieur (collecter des informations à l’étranger notamment aux EU)

- La lutte contre les opposants (sur le sol Russe)

- La surveillance des gardes-frontières

Le KGB a une telle puissance qu’il forme un Etat dans l’Etat, il disparait en 1991 en même temps que
l’URSS. Le KGB est remplacé par le FSB, où à notamment été formé le président Poutine.

b) Organisation

Organisation pyramidale et à son sommet il y a un haut fonctionnaire qui est nommé directement par le
parti communiste (président).

Différentes sections :

- Espionnage

- Sécurité intérieure et contre-espionnage

- Contre-espionnage militaire

- Troupes de protection des frontières

- Communications et chiffre

c) Les principales activités du KGB

- L’une des mission principale du KGB sont des enquêtes de renseignement souvent sur le sol
américain.

Les enquêtes qui sont menées sont surtout dans le domaine scientifique, au début notamment le
nucléaire.

Ce sont des milliers d’agents que le KGB a placé aux EU et dans les puissances occidentales (France,
RU)

- Une des autres actions du KGB est la désinformation = diffusion de fausses informations le but est
de déstabiliser les régimes

Limites :
- contrairement à la CIA, le KGB n’arrive pas à renverser de gouvernement, il arrive à les déstabiliser
mais pas à les renverser.

- Analyse des informations : ils arrivent à collecter beaucoup d’informations mais n’arrivent pas
forcément à les analyser

Alexandre Soljenitsyne (dissidents soviétiques) : expulsé d’URSS : surveillé pendant de nombreuses


années après son expulsion

d) CIA et KGB après la Guerre Froide

Dès les années 70, on a des commissions de contrôle permanent. Dans les années 90 on sort de la GF
et aussi il y a une série d’attentats, il y a donc une remise en cause de la CIA car elle n’a pas réussi à
anticiper et éviter ses attentats. Georges Bush a augmenté l’effectif de la CIA. En 2004, il va y avoir une
loi qui va réformer le service de renseignement des EU : la principale mesure est que le directeur de la
CIA perd sa fonction de coordinateur du renseignement américain, ce n’est donc plus seulement la CIA
qui va collecter les informations.

Le KGB n’existe plus officiellement depuis 1991 mais il était déjà en déclin avant, ce qui va encore
entrainé sa chute est une tentative de push contre Mickael Gorbatchev qui à raté.

3) Un enjeu qui reste prégnant dans un monde devenu multipolaire

Au 21ème siècle = nouveau contexte géopolitique on est dans un monde multipolaire et plus dans le
contexte de la Guerre Froide mais avec des risques qui sont toujours présents et donc les services de
renseignements sont encore utile pour prévenir ses risques.

Il faut donc adapter les services de renseignement = réformes et réorganisations

Objectif principal = informer les responsables politiques des risques et menaces actuelles

Parmi les risques actuels = les attentats donc le rôle du renseignement = déjouer les attentas

Mobilisation des services de renseignement dans la lutte antiterroriste (notamment surveillance du


cyberespace)

Guerre commerciale : nouvelles tensions entre la Chine et les EU  nouveau renseignement des
entreprises

Huawei, le géant des télécoms au cœur de la guerre commerciale Chine – USA

Réorientation des missions de renseignement en direction des entreprises en lien avec des enjeux
économiques et stratégiques nationaux

Nouvelles contraintes qui pèsent sur le renseignement  dans des sociétés démocratiques qui sont +
exigeantes qu’autrefois en termes de transparence et de responsabilité  Méthodes et excès en usage
durant la Guerre Froide plus difficilement tolérées…

 Affaire Snowden : travaillait pour la NSA et à publié des données notamment le fait que la France
soit mise sur écoute par la NSA
BILAN : En quoi le renseignement est-il un outil mobilisé par les Etats comme un levier de puissance ?

II) BATIR UNE ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE : UN ENJEU DE PUISSANCE

INTRO :

Actuellement le pays qui dépose le + de brevets est la Chine puis il y a les EU, Europe de l’ouest, Japon,
Inde et la Russie.

Brevet : titre délivré par un Etat qui accorde la propriété intellectuelle d’une invention (en général limité
à 20 ans) avant que le découverte tombe dans le domaine public.

 protéger les innovations et les entreprises afin qu’elles gardent leur avance (exploitation exclusive)
ou alors les monnayer (par le paiement d’une licence)

Les brevets déposés révèlent la hiérarchie des puissances économiques  fracture Nord/Sud,
émergence des BRICS mais marginalisation des PMA.

Economie de la connaissance : nouvelle phase du système capitaliste dans laquelle la performance


économique et la croissance dépendent de la capacité à produire et diffuser des connaissances et des
savoir-faire ; elle se développe grâce aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la
Communication (NTIC) et à l’innovation.

Quels sont les outils utilisés par les Etats pour bâtir une économie de la connaissance dans
la compétition internationale liée à la mondialisation ?

A) Un facteur déterminant : l’innovation


1) Joseph Schumpeter et le processus de destruction créatrice

Joseph Schumpeter (1883 – 1950) : c’est un économiste qui est à l’origine de la théorie sur les cycles de
croissance et de crise qui sont articulé autour des innovations, selon le processus de destruction
créatrice.

Pour lui le capitalisme est un système instable, constamment mû par des changements technologiques.

Chaque nouvelle innovation va générer une crise de ce qui avait avant mais va entrainé une croissance
pour les nouvelles innovations et donc créer de nouveaux métiers.

Innovations modifient objets et pratique de consommation, créant de nouveaux besoins.

2) Economie de la connaissance actuelle = régime innovation permanente

Aujourd’hui on est moins dans une alternance croissance, crise mais + dans une période de création
permanente mais il faut donc que les entreprises investissent en continu dans tout ce qui est capital
intellectuel.

3) L’innovation

La trajectoire de l’innovation :
1. L’idée
2. La conception
3. Le développement
4. La mise sur le marché
Innovation = processus complexe mobilisant différents services/organisations zu sein d’une entreprise
et la coopération de différents acteurs.

De nombreux Etats ont décidé d’investir dans la recherche et dans la conception de produit de haute
technologie (Inde, Asie du Sud).

Les Etats favorisent les territoires de l’innovation (= espaces qui concentrent des acteurs produisant de
la connaissance et de l’innovation, ce sont notamment des universités, des laboratoires, des entreprises
qui travaillent autour de programme de recherche).

4) La connaissance : facteur de puissance

La recherche et développement est polarisé par une dizaine d’Etats, réalisant près de 80% de l’effort
mondial.

EU = 1ers investisseurs dans la recherche scientifique.

Concurrent des EU = Chine, leur objectif est d’être le leaders dans le domaine de l’innovation d’ici 2030.

Pouvoirs publics soutiennent plutôt la recherche fondamentale. Les entreprises investissent


prioritairement dans la recherche appliquée.

Inde :

- Géant démographique (2ème population mondiale, au cours de cette année vont devenir les 1 er)

- Dynamisme économique récent et à venir

- Développement industriel et technologique

 Stratégie d’économie de la connaissance pour ça ils vont utiliser :

- Formation des étudiants


Outils privilégiés pour arriver à l’outil de la connaissance
- Transfert des technologies

B) Une stratégie : la formation et la circulation des étudiants

Population étudiante mondiale = 220 millions en 2018

 En croissance mais inégalités à l’échelle mondiale

1) Formation de la jeunesse en Inde

En Inde on estime qu’il y a 33 millions d’étudiants (3ème foyer d’étudiants)

Le système scolaire Indien est un héritage de la période coloniale  calquer sur le modèle anglais

Système scolaire est à la fois performant mais il est très inégalitaire :

- inégalités de genre : les filles sont moins scolarisées que les garçons,

- inégalité social : les enfants de la classe social la + basse sont très peu scolarisés

Les étudiants sont bien formé dans plusieurs domaines : points forts du système scolaire Indien
(Ingénierie, Informatique et biomédical)
2) Les limites du système éducatif indien et la mobilité des étudiants

1ère limite : manque de professeurs compétents

2ème limite : privatisation de l’enseignement supérieur donc cout très élevé donc limite étudiants qui
continuent leur cursus

Face à ces difficultés, l’Etat encourage ces étudiants à partir étudié à l’étranger. Aujourd’hui on
comptabilise 300 000 d’étudiants indien dans des pays étrangers (=Vishwa et Loïc)

Depuis quelques années cette main d’œuvre très qualifiée revient en Inde, son retour permet des
transfert de compétences et de technologies.

Ce n’est pas un Brain drain car pas considérée comme une perte définitive mais potentiel de dynamisme
économique = Brain gain (retour des étudiants ou transmissions de connaissances).

Bengalore 

En Inde : on a maintenant des universités très reconnue au niveau international : IIT (Indian Institut of
Technology) : forme des ingénieurs

L’Inde fait aussi des partenariats avec d’autres universités ( exemple : Ecole Centrale de Paris)

3) Autres mobilités

- Mobilité au sein de l’union européenne : Erasmus

- Dans les pays développés : programmes de soutien à la mobilité étudiante (UE : Erasmus)

- Pays émergents : + importantes diasporas étudiantes (Chine pays qui envoient le + d’étudiants) 
liens forts avec pays d’origine  transfert financiers de compétences

- PMA : étudiants partent mais ne reviennent pas : Brain drain = fragilisation des efforts entrepris
pour former les élites

C) Un levier : la maitrise technologique


1) Croissance économique indienne

Depuis les années 90, l’Inde est considérée comme un pays émergent qui se caractérise par une forte
croissance économique. Cette croissance est liée à 2 secteurs principalement :

- Secteur tertiaire (services aux entreprise « l’inde est le bureau du monde »  comptabilité, certaines
entreprises font faire leur comptabilité en Inde, profite du décalage horaire (=entreprise tourne
24h/24))

- Secteur industriel (nouvelles technologie (NTIC), ils ont bcp investi). Aujourd’hui l’Inde détient + de
la moitié du marché mondial de la sous-traitance informatique. Possible grâce à des mains d’œuvre
qualifiés en général formé à l’étranger.

2) Implantation de firmes étrangères

Depuis les années 2000, le gouvernement Indien favorise l’implantation de firmes étrangères, ils
négocient des contrats qui incluent des transferts de technologies (former population Indienne aux
nouvelles techniques). Gagnant, gagnant car l’Inde va permettre aux usines de bénéficier d’une
exonération fiscale (=diminution des frais)  ZES, et en + de ça la main d’œuvre est moins cher. + de
200 ZES ont été crées autour des grandes villes notamment.
Depuis 2014, nouveau programme en Inde  « Make in India » lancé par le gouvernement :

 Objectif ce projet : développé 25 secteurs industriels innovant : en encourageant les entreprises


étrangères à fabriqué leur produits en Inde et en investissant massivement dans la production
industrielle nationale.

Le transfert de technologie concerne également la défense et l’aérospatiale : la France à signé un


contrat avec l’Inde pour l’acquisition d’avions rafales français. France vend les avions mais l’Inde va
fabriquer les moteurs donc on va donner aux Indiens notre façon de construire les moteurs (Inde va
acquérir notre technique de fabrication)

Mais frein à la croissance : 

- économie souterraine  travail non déclaré

- développement n’est pas égalitaire

- corruption

3) Les actions des Etats pour le développement de leurs connaissances technologiques

Transfert de technologie : transfert d’un pays à un autre de techniques de fabrications par le biais
d’implantation étrangère et/ou de contrat

MOYENS DEPLOYES PAR CERTAINS ETATS ET/OU FTN POUR OBTENIR DES
MEILLEURES CONNAISSANCES TECHNOLOGIQUES

Acquisitions légales : Acquisitions illégales :


Transfert de technologie Copie des innovations
Achat de brevet Espionnage (=médicaments)

Achat d’actions ou d’entreprises


Accueil de centres de production

CONCLUSION :

1) Dans le contexte d’une économie mondialisée et concurrentielle, la connaissance est envisagée


par les Etats comme un levier de puissance pour la croissance et le développement et un moyen
de se positionner sur la scène internationale

2) Les pays émergents comme l’Inde cherche à développer leur système production en maitrisant
les technologies de pointe par des transferts de technologie et en renforçant la formation de
leurs étudiants

Vous aimerez peut-être aussi