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INTRODUCTION :
Dans le domaine des sciences il existe des revues prédatrices : ce sont des revues qui parasite la
publication scientifique avec des articles qui ne sont pas vérifiés
On peut voir qu’il y a de + en + de fausses informations qui circulent dans différents domaines
notamment la science il y a un certain nombres de revues + de fausses informations sur les réseaux
renforce la circulation de ces fausses informations. Tout ça amène le discrédit sur l’ensemble de la
science
Le savoir : ensemble des connaissances acquises par l’étude, par l’observation et/ou par l’expérience
En quoi la crise sanitaire des 2020 révèle-t-elle les processus de production, de diffusion et de réception
de la connaissance scientifique ?
Quels sont les freins/limites que l’on peut observer dans ces processus ?
Les limites :
Travaux qui n’ont pas été menés selon les protocoles classiques donc les résultats ne sont pas
fiable :
- Chloroquine et coronavirus : le professeur Raoult publie une nouvelle étude, contestée par des
scientifiques
Utilisation de la crise sanitaire : risque de manipulation de la science médicale par des Etats
autoritaires (au profit d’une stratégie de diplomatie sanitaire ; ex : la Chine) :
- La Chine n’a pas été transparente par rapport à la crise sanitaire, elle cachait des informations
notamment sur le nombre de malades et de morts
- La Chine va utiliser la crise pour accroitre leur puissance, puisqu’elle va investir dans les
équipements et dans les protections (masques, blouses… ainsi que dans les respirateurs) pour
faire oublier
- La Chine va profiter de cette crise pour devenir laboratoire du monde (équipements…) mais elle
va aussi développer la médecine traditionnelle sur son sol et en faire la promotion (manipulation)
Revues scientifiques :
Publication d’une profusion d’articles dans les revues scientifiques (effets bibliométriques) en libre
accès
Médias traditionnelles :
- Invitation d’expert qui vont expliquer la situation avec des mots simples pour que tout le monde
puisse comprendre
Les médias sont les relais des acteurs institutionnels (élus)
Internet :
- Outil nécessaire pour les internautes qui voulait avoir des informations supplémentaires
- Tout le monde s’exprime sur les forums donc source pas forcément fiable
Limites
L’information scientifiques est parfois difficile à comprendre pour le grand public qui n’est pas initié
- Comme c’est un contexte qu’on ne connaissait pas les scientifiques avançaient à tâtons donc les
non-scientifiques pensaient qu’ils disaient tout et son contraire
- Ces débats sèment des doutes sur le virus et la manière dont il faut le traiter
Doute et méfiance face à des articles publiés trop rapidement sans les contrôles de qualité habituels
(protocoles, normes…) et n’ayant pas le recul suffisant pour aboutir à des résultats fiables
Quantité d’informations circulent hors du contrôle des scientifiques et des médias (en particulier
sur le web)
Etablir des certitudes scientifique nécessite sérénité, temps, expériences répétées, évaluations et
confirmations par des pairs
Dans le cas du Covid-19, le consensus scientifique a pu être difficile à appréhender, à été parfois
contradictoire
De nombreux arguments avancés dans la « démocratie d’opinion » (permise par les réseaux
sociaux) reposent d’avantage sur la croyance que sur ceux issus d’une vrai démarche scientifique
Limites :
Les tâtonnements scientifiques ont été propices à l’émergence de « gourous » qui auraient la
solution
la « vérité de l’opinion » (Philippe Breton) a-t-elle une valeur égal a la « valeur scientifique »
CONCLUSION :
En quoi la crise sanitaire de 2020 relève t-elle les processus de production, de diffusion et de réception
de la connaissance scientifique ?
Quels sont les freins limites que l’on peut observer dans ces processus ?
- Réguler la diffusion de fausses informations « loi anti fake news » votée en France en
décembre 2018 mais peu efficace
- Efforts de pédagogies des médias pour mieux transmettre la science en temps de crise
- Miser d’avantage sur l’éducation pour former des citoyens capables de faire preuve d’esprit
critique
CONNAISANCES
Informations
Savoir
PRODUCTION DIFFUSION
FREINS / LIMITES
Quels sont les acteurs et les modalités de l’élaboration et de la diffusion des connaissances ?
Quels sont les objectifs de l’accès à la connaissance ?
Découverte et innovations
Les universités qui sont nés à partir du XXIème siècle se sont d’abord focalisé sur un savoir dogmatique
(= en lien avec la religion). La grande innovation c’est à partir du XVIIème siècle création des
académies. D’une part parce qu’on est dans une société de Cour
Au XVIIIème siècle les sociétés savantes se développent et vont communiquer entre elles.
Le XIXème siècles c’est le siècle où les universités deviennent les lieux de recherches et de savoir et
l’université qui sert de modèle est l’université de Berlin en 1810 construite par Humboldt.
- une nouvelle dynamique dans la circulation des savoirs notamment grâce à des congrès
scientifiques qui sont mit en place régulièrement. (congrès organisés par des universités…)
- Les scientifiques qui se rassemblent sont maintenant appelés des communautés internationales,
elles vont unifier leurs méthodes, leurs démarches et avoir des valeurs communes.
Au XXème siècle on voit une évolution, on voit une intégration des sciences aux intérêts politiques et
économiques.
Intérêts politiques : Etats , ils vont aussi utiliser la science pour préparer la guerre, et pendant la guerre
il y aura une véritable course à l’armement.
Intérêts économiques : firmes transnationales, ils vont utiliser la science dans un contexte de
compétitivité mondiale.
La science est donc au service des Etats surtout au niveau militaire et elle est aussi au service des firmes
transnationales au niveau (conquête de ressources et de nouveaux marchés)
Ce sont à la fois les entreprises et l’Etat qui vont financer les recherches
La R&D est un nouveau lieu des sciences institutionnalisés par les Etats et par le marché de l’industrie
Donc aujourd’hui la science est de plus en plus soumise à des intérêts qui sont géopolitique ou à
l’économie donc ça pose la question de la recherche fondamentale.
Communauté scientifique : ensemble plus ou moins large de chercheurs d’une même discipline
autonomes dans leurs travaux, entretenant des relations et partageant des méthodes communes (dont
l’évaluation par les pairs).
Le GIEC a été créé en 1988, sa mission est de créer une expertise scientifiquement établi sur l’état du
climat et son évolution
Depuis l’époque moderne c’est par l’écrit que ce fait la circulation des connaissances. De 2 types
d’écrits :
Depuis le XVIIème siècle les connaissances scientifiques se diffusent surtout par les revues savantes. La
Royal Society va elle aussi avoir sa propre revue dès 1665. Ces revues permettent la diffusion de
connaissances scientifiques entre les savants sous contrôle des chercheurs eux même.
Au XXème siècle les revues scientifiques vont encore d’avantage augmenté à la fois en nombre mais
également en diversité.
Marché très lucratif pour groupe géants de l’édition savante (Elsevier, Springer, …) :
Le facteur d’impact ça calcule le nombre de citations d’une revue cité dans d’autres revues. Plus l’article
est cité plus l’article va être mit en avant.
A partir du XIXème siècle il y a la volonté de diffuser la science au plus grand nombre. L’objectif est de
faire de la science un bien commun. Il y a donc le développement de la science populaire
Revues scientifiques
Mais cet intérêt pour la science se distingue des travaux des scientifiques
Vulgarisation : processus d’adaptation d’un ensemble de connaissances à destination d’un public de non-
initiés
Donc il y a une séparation entre le monde de la production des sciences et celui, passif, de sa réception
- L’école
- Internet
Positif : Aujourd’hui internet devient de plus en plus un espace de collaboration et d’échanges avec la
mise en réseau des savoirs (Wikipédia : espace de collaboration)
C) La « société de la connaissance »
1) Une notion associée à Peter Drucker (1909-2005)
PETER DRUCKER
C’est un théoricien et consultant de management d’entreprises. Il fait des études de droits et se forme
aussi au commerce, il va également enseigner les sciences politiques et quand il arrive aux EU il va
travailler pour General Motors et + précisément. Il écrit un rapport publié en 1946
Il va publier un livre « la grande mutation vers une nouvelle société » il parait en France en 1970. Dans
ce livre il fait vraiment l’analyse des transformations des sociétés occidentales. Le but de son ouvrage
est d’identifier les conditions qui permettront d’assurer une production efficace et d’améliorer la
productivité. Il va faire une analyse empirique, il s’appuie de ses expériences dans les entreprises pour
fournir des pistes de solutions. Dans ce livre il s’intéresse à ce qu’il appelle « l’ère du savoir ».
Société de la connaissance : modèle de société dans lequel la connaissance est considérée comme la
ressource déterminante à exploiter pour produire de la richesse et assurer le développement
2) Portée et limites
1ère limite : c’est une pensée Néo-libérale. Pour lui, Drucker, s’inscrit dans une pensée néo-libérale : il
faut produire toujours + et prendre bcp de distance avec tout ce qui pourrait réguler l’économie
2ème limite : pour lui la connaissance ça doit être utile notamment au marché économique. Valeur d’une
connaissance évaluée selon les logiques du marché.
Il y a 2 autres auteurs qui vont revenir sur cette idée de société de connaissance : Joseph E STIGLITZ et
Bruce C GREENWALD
Pour eux :
- Il faut qu’il y ai une régulation par l’Etat nécessaire pour réduire les inégalités sociales et
territoriales
- La circulation et la diffusion du savoir ne sont pas seulement des enjeux économiques mais un
projet plus global visant à aboutir à une société d’Hommes égaux en droit.
La société de la connaissance peut aussi générer des inégalités (surtout dans les pays en
développement (pays les + en retard)) avec les exclus du savoir et le risque est d’avoir le triomphe des
détenteurs du savoir, maitrisant les outils de communication enrichissant constamment leur propre
capital
Le conseil européen a reconnu l’enjeu de la connaissance et du savoir et lors d’une réunion à Lisbonne
en 2000 il a intégré la société de la connaissance dans ses orientations destinée à soutenir la croissance
économique de l’UE.
Le bilan est mitigé par rapport à ce projet, les Etats n’ont pas investi autant dans la recherche et
développement que ce qu’ils avaient prévu.
La production, la diffusion et le contrôle de la connaissance est un enjeu essentiel pour les Etats
soucieux d’asseoir leur puissance et d’assurer leur rayonnement
La connaissance peut être l’objet de coopération mais aussi d’une compétition entre les entreprises et
les Etats