Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
C/ L'appropriation de la connaissance
Cette démultiplication des sources et des usages de l'information donne une importance primordiale à l'innovation
et à la créativité dans la croissance économique et le changement social. Dans les entreprises, les expériences
personnelles sont valorisées et l'efficacité des salariés se mesure toujours plus par le « capital humain » (savoirs,
savoir-faire et savoir être mobilisables dans la production). Il en résulte de grandes transformations du travail
(flexibilité, polyvalence, travail à domicile, et etc.) et de l'emploi (intermittence, externalisation).
À l'échelle des Etats, partager et transmettre au plus grand nombre la connaissance devient un enjeu central pour
rester ou devenir une puissance économique et être compétitif. Depuis les années 1990, certains économistes
parlent d'entrer dans « l'économie de la connaissance ». La performance économique des pays dépend de plus en
plus du savoir, de l'éducation, de l'information et de la technologie. Par exemple, le classement de Shanghai qui
classe les universités du monde entier (en fonction de différents critères dont le nombre de publications) est publié
chaque année et souvent perçu comme un reflet de la compétitivité des universités et des Etats dans la diffusion du
savoir.
Cependant, le développement de cette société de la connaissance est aussi source d'inégalités à différentes
échelles. Tous les individus n'ont pas la même capacité d'accès à l'école, aux universités (frais d'inscription) ou même
à internet. A l'échelle des Etats, la « fuite des cerveaux » vers les universités prestigieuses à l'échelle mondiale peut
priver les Etats en développement de leurs élites.
MOOC (Massive Open Online Courses) : cours d'enseignement diffusés sur internet et pouvant se conclure par la
délivrance d'un diplôme ou d'une attestation reconnue.
Capital humain : ensemble des aptitudes, talents, qualifications, expériences accumulées par une personne et qui
détermine en partie sa capacité à travailler ou à produire.
Économie de la connaissance : nouveau mode de développement dans lequel la richesse réside désormais dans le
savoir et les compétences. Elle correspond à une part croissante de l'immatériel dans l'économie et se caractérise par
une accumulation des savoirs et une production de plus en plus collective des connaissances, grâce notamment aux
TIC.
Fuite des cerveaux : flux migratoires de scientifiques et de chercheurs vers des pays qui leur offrent de meilleures
conditions de vie, d'études ou de rémunération.
Alphabétisation : enseignement de la lecture et de l'écriture aux personnes qui ne savent ni lire ni écrire.
Analphabète : qui ne sait ni lire ni écrire.
Gravitation : attraction terrestre.
Humanisme : courant de pensée du XVIe siècle qui cherche à placer l’Homme au centre des réflexions à partir d’un
retour aux textes antiques.
Déchristianisation : mouvement de recul de la foi et de la pratique religieuse chrétienne qui affecte progressivement
l’Occident à partir du XIXe siècle.
Héliocentrisme/géocentrisme : l’héliocentrisme affirme que le Soleil est au centre de l’univers et que la Terre tourne
autour de lui. Le géocentrisme, longtemps avancé par l’Église, affirmait que c’était le Soleil qui tournait autour de la
Terre.