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HGGSP TERM – TH 6 

: L'ENJEU DE LA CONNAISSANCE.
Un ENJEU c'est ce que l'on peut gagner ou perdre.

COURS : INTRODUCTION : QUI DÉTIENT LA CONNAISSANCE ?

I/Dans l'Histoire, on passe des sociétés savantes à la communauté scientifique


internationale.

A/Les sociétés savantes du XVIIIème.


Exemple : Manuel Nathan page 382 n°2) : où se rassemblent savants et auditeurs ?
Dans un salon (souvent tenue par de riches femmes lettrées, ici Mme Geoffrin).
Connais-tu l’œuvre majeure de Diderot présent à cette réunion ?
L'encyclopédie. II a l'ambition de faire connaître l’ensemble du savoir de son temps.
A quelle catégorie sociale appartiennent les auditeurs ?
La noblesse (et la bourgeoisie) = une élite sociale éduquée .
Quel moment de la réunion représente le peintre ?
La lecture = les sociétés savantes dans toute l’Europe sont reliées par la correspondance.
Conclusion : C'est le siècle des Lumières. Ces savants endossent une mission morale :
faire grandir la Raison par la connaissance et donc favoriser l'émancipation individuelle.

B/De nos jours, la communauté scientifique internationale.


Définition et exemples : La communauté scientifique internationale regroupe des personnes du
monde entier produisant un savoir scientifique reposant sur l'expérimentation scientifique.
1/Un exemple (Manuel Nathan page 383 n°5). Quel est ce groupe ?
Le GIEC (qui est une institution avec un Président).
2/Un autre exemple (Manuel Nathan page 385 n°5). Sur quel sujet se sont associés ces chercheurs ?
Sur combien de continents ?
Autour de la recherche contre le sida, collaboration de scientifiques de 5 continents (ce
n'est pas institutionnalisé comme le GIEC).
3/Quel est le point commun à ces deux exemples ?
Le savoir construit par les scientifiques garde un usage moral : ce sont des prescriptions
pour le bien commun.
Conclusion : ATTENTION ! Le scientifique n’est pas toujours « désintéressé » et n’agit
pas obligatoirement pour le bien commun. D'où la méfiance grandissante vis-à-vis des
sciences et des scientifiques (ex : la méfiance envers les laboratoires qui font les vaccins
contre le COVID).

II/Aujourd'hui, on peut aussi parler de «  société de la connaissance » et donc de


démocratisation de la connaissance.

A/La « société de la connaissance ».


Définition : (Manuel Nathan page 380 Biographie). Qui est l'inventeur de ce concept ? Que
signifie-t-il ?
L'économiste Peter Drucker à la fin des années 1960' invente le concept de « société de
la connaissance » = il prévoit une société ou les NTIC permettront la diffusion du savoir et
un essor économique.
Conclusion : L’éducation d’une population est de plus en plus considérée comme un
ENJEU essentiel pour la compétitivité économique et non comme moyen de
l’émancipation individuelle (hélas).
B/La démocratisation de la connaissance aujourd'hui.
Causes : (Manuel Nathan page 384 n°1 et page 384 n°2). Grâce à quoi la connaissance circule-t-
elle plus facilement ?
-Avec les mobilités étudiantes (exemple : l'attraction des EU prouve son soft power).
-Surtout grâce à Internet (qui permet une circulation horizontale des connaissances : ex
Wikipédia). Il n'y a plus besoin de savants (circulation verticale de la connaissance).
Problèmes (Manuel Nathan page 381 n° 4-5).
L'accès à la connaissance reste inégal :
• Persistance d’une fracture Nord / Sud .
• Nouvelle fracture numérique dans le Nord : incompétence face aux NTIC =
nouvelle forme d’analphabétisme.
Autres problèmes :
• La paresse intellectuelle (exemple : les étudiants demandent à une IA comme Chat
GPT de faire le travail à leur place).
• L'obsession de la méfiance (exemple : succès du complotisme). .
Conclusion : Transmettre un savoir pour former des citoyens est un ENJEU pour une
démocratie.

FICHE DE RÉVISION
mot de vocabulaire en trebuchet gras

TH 6 - INTRODUCTION : QUI DÉTIENT LA CONNAISSANCE ?

I/Dans l'Histoire, on passe des sociétés savantes à la communauté scientifique


internationale.
A/Les sociétés savantes du XVIIIème.
Exemple à donner : les salons (à décrire).
Conclusion : siècle des Lumières avec mission morale  à définir :
l'émancipation individuelle .
B/De nos jours, la communauté scientifique internationale.
Définition de communauté scientifique internationale à donner.
Exemples à donner avec mission morale à définir : le bien commun.
Problème à présenter.

II/Aujourd'hui, on peut aussi parler de « société de la connaissance » et donc de


démocratisation de la connaissance.
A/La « société de la connaissance ».
Définition de société de la connaissance permise par NTIC à connaître.
Connaître l'ENJEU économique de la connaissance pour un État.
B/La démocratisation de la connaissance aujourd'hui.
Causes à connaître.
Problèmes à connaître.
Connaître l'ENJEU démocratique de la connaissance pour un État.
HGGSP TERMINALES - THÈME 6 : L'enjeu de la connaissance.

Cours
AXE 1 : PRODUIRE ET DIFFUSER DES CONNAISSANCES.
Introduction

Contexte : Jusqu'au XVIème siècle, dans chaque grande aire de civilisations, la connaissance
s'applique à un ensemble de textes faisant autorité (l'Europe par exemple se réfère à la Bible et aux
ouvrages de l'Antiquité). La diffusion des savoirs entre civilisations est peu répandue dans un
monde cloisonné. Tout change au XVIème siècle en Europe avec les écrits des Humanistes diffusés
par l'imprimerie, le développement des connaissances scientifiques expérimentales et le
décloisonnement du monde au profit des européens lors des grandes découvertes.
Problématique : Comment évoluent alors la production et la diffusion de connaissances ?

I/L'alphabétisation des sociétés est indispensable pour accroître le nombre de


personnes susceptibles de recevoir puis de produire et de diffuser des
connaissances.

Nous le constaterons à travers l'exemple de l'alphabétisation des femmes dans le monde depuis le
XVIème .

A/Quels sont les enjeux de l'alphabétisation des femmes en Europe du XVIème au XIXème ?

En Europe, au Moyen Age, éduquer les femmes est « suspect » (sauf les femmes ecclésiastiques).
Tout change du XVIème au XXème.

1/Éduquer les filles est un enjeu social à l'époque moderne (XVI-XVIIIème).


a)Au XVIème', l'éducation des filles commence sous l'influence des idées humanistes.
Les mères apprennent à leurs petites filles à lire et à écrire.
Mais cette éducation des filles ne concerne que des familles aisées.
b)Pendant la Révolution Française, Condorcet veut une école pour tous.
L'école Publique devra accueillir filles et garçons.
Mais c'est pour que les filles devenues mères aident leurs enfants dans leur scolarité. Cela suppose
moins d'études nécessaires pour les filles que pour les garçons.

2/Éduquer les filles est un enjeu religieux du XVIème au XIXème.


a)Réforme protestante et Contre Réforme catholique favorisent l'alphabétisation des petites filles en
Europe au XVIème.
Les protestants (garçons et filles) doivent savoir lire les Évangiles pour aller au Paradis. En
réaction, l’Église catholique alphabétise alors les filles. Une plus large couche de la société est donc
éduquée.
Mais c'est au nom d'une guerre de religions.
b)En France, au XIXème, l’État confie à l’Église catholique l'éducation des filles.
Les congrégations religieuses catholiques sont actives dans les villes et à partir de 1850 dans les
campagnes (loi Falloux).
Mais c'est pour former des futures ménagères catholiques.
3/Éduquer les filles est un enjeu politique au XIXème (exemple de la France).
a)En France, la loi Ferry crée l’école publique, gratuite, obligatoire et laïque (1881).
L'école de la République concerne filles et garçons de 6 à 13 ans.
Mais c'est dans l'objectif de défendre les idées républicaines et anticléricales au sein du couple.
b)En France, la loi Ferry rend l'enseignement efficace.
Les capacités des filles sont jugées égales à celles des garçons dans une école primaire au
programme ambitieux (qui va bien au delà de lire, écrire, compter).
Mais l'école n'émancipe pas assez les femmes. La leçon de couture demeure : la République veut
des ménagères. Le droit de vote ne sera donnée aux femmes qu'en 1944.

Conclusion du A/ : statistiques.


L'alphabétisation augmente lentement à l'époque moderne en Europe : par exemple, en France, le
taux d'alphabétisation double au XVIIIème, mais seuls la moitié des hommes et ¼ des femmes sont
alphabétisés.
L'accélération est forte au XIX ème : par exemple, en France, fin XIX ème, 96 % des hommes et des
femmes de 20-24 ans sont alphabétisés.

B/L'alphabétisation des femmes aujourd'hui : en quoi est-ce un enjeu pour les pays en
développement ?

1/La situation mondiale.


Il y a 750 millions d'analphabètes dans le monde. 2/3 sont des femmes !
Voir Manuel Nathan page 399 n°6.
Quelle est l'information générale montrée par cette carte ? A l’échelle mondiale les inégalités
subsistent concernant l'alphabétisation des femmes de 15-24 ans.
Quels sont les grands ensembles régionaux où le taux d' alphabétisation des des femmes de 15-24
ans est identique à celui des hommes (plus de 98%) ? Europe, Amérique du Nord, Océanie
blanche, Asie centrale et Asie de l’Est, presque toute l’Amérique latine.
Quels sont les grands ensembles régionaux où le taux d' alphabétisation des femmes de 15-24 ans
est encore trop faible? En Asie du Sud, dans le monde Arabe et surtout en Afrique
intertropicale. C'est à cause essentiellement du poids des traditions et de la pauvreté (il
s'y rajoute parfois des conflits).

2/L’icône du combat pour l'alphabétisation des femmes : Malala Youssafzai.


Voir https://www.youtube.com/watch?v=3Vm2xkqSoTc&feature=emb_log = Portrait de Malala
(émission Brut du 3 avril 2018 – 3'35'').
a)Retracer sa biographie de 1997 à 2012.
1997 : naissance au nord du Pakistan (à la frontière avec l'Afghanistan). Son père est
directeur d'école.
2008 : les Talibans (islamistes afghans) contrôlent sa région et détruisent plus de 150
écoles (particulièrement de filles  : 100 sur 150 environ = 2/3 ).
2008 : elle écrit un blog pour la BBC sur sa vie d'écolière et y défend ce droit (c'est son père,
militant antitalibans, qui l'a poussée à le faire). Elle devient connue dans le monde entier et reçoit
des menaces de mort des talibans qui ne veulent pas d'« une fille avec un livre ».
2012 : elle est victime d'une attaque des talibans dans un bus scolaire (balle dans la tête)
et elle est hospitalisée en Angleterre.
b)Que fait-elle ensuite ?
2013 : Elle fait un discours célèbre à l'ONU en faveur de l'alphabétisation : « Un enfant,
un professeur, un livre et un stylo peuvent changer le monde ».
2014 : Elle est prix nobel de la paix.
Elle devient étudiante à Oxford et s'engage à militer pour que les femmes changent le
monde en faveur des femmes.
3/Les liens entre éducation des femmes et développement des PED.
Voir Manuel Nathan page 399 n°8 (second paragraphe). Que permet l'alphabétisation des femmes ?
Les mères lettrés ont moins d'enfants.
Elles comprennent l'importance des soins de santé.
Elles permettent une meilleure réussite scolaire de leurs enfants.
Elles exercent un métier.
Elles sont moins soumises aux hommes dans le couple.

Conclusion du B/ : quelle est l'action menée par l'ONU dans le monde entier depuis 2015 ?
Voir https://www.youtube.com/watch?v=TTIKczDHoig&feature=emb_logo = spot de l'ONU en
2017 (3'54'').
En 2015, l’ONU créé la « Journée internationale des femmes et des filles de science », qui a lieu
chaque 11 février. Partant du constat que moins de 30% des chercheurs dans le monde sont des
femmes, cette journée a pour but de favoriser et d’accroître la participation des femmes et des filles
dans les domaines scientifiques.

II/La production et diffusion de connaissances sont permises par les recherches


et échanges de la communauté scientifique.

Nous prendrons l'exemple du fonctionnement d'une communauté savante autour de la


radioactivité (de 1896 aux années 1950').

A/Un enjeu scientifique majeur : découvrir une nouvelle source d'énergie (1896-1939).
1/Les « années folles » du radium.
a)Les premières découvertes autour de la radioactivité.
En 1896, en France, Becquerel, découvre la radioactivité naturelle de l'uranium. En 1898, toujours
en France, Pierre et Marie Curie découvrent le radium et sa radioactivité naturelle. Dans les années
1930', la fission de l'atome d'uranium est réalisée et produit une radioactivité artificielle (en France,
Italie, Allemagne).
b)La coopération internationale devient une méthode de travail.
-Les chercheurs communiquent leurs découvertes dans leur pays et à l'étranger. Ils se déplacent et
se rencontrent en Europe. La remise du prix Nobel de physique et de chimie à Stockholm donne
lieu aux conférences les plus célèbres.
-Les congrès Solvay, à Bruxelles, de 1911 à 1933, rassemblent les plus grands scientifiques
européens (Einstein s'y fait connaître). Solvay est un industriel belge qui finance ces réunions où
l'on parle d'atomes. Le nationalisme n'y a pas sa place (des savants français et allemands y
débattent !).
2/Une première alerte est lancée par Irène Joliot-Curie dans les années 1930'.
La fission nucléaire non contrôlée des atomes d'uranium peut créer un cataclysme (= bombe A).

B/Un enjeu militaire majeur : mettre au point l'arme absolue.


1/Pendant la seconde guerre mondiale : une collaboration très encadrée de savants permet le
projet Manhattan (1939 -1945).
a/Origine et étapes du projet Manhattan.
-La lettre d'Einstein à Roosevelt en 1939.
Einstein redoute que les nazis se dotent d'une bombe atomique. Roosevelt prend conscience du
danger et va décider seul d'agir dans le secret le plus absolu.
-Le projet Manhattan de 1942 à 1945.
A Los Alamos (au Nouveau Mexique – EU), le scientifique américain Oppenheimer, aux ordres de
l'armée, dirige des milliers de savants chargés de construire la bombe A. Ce qui est le cas en juillet
1945.
b/La division des scientifiques.
-Les premières trahisons.
Quelques savants livrent des secrets à l'URSS.
-La question morale.
Que faire d'une bombe A alors que l'Allemagne nazie est vaincue ? Et que le Japon est épuisé !
Des scientifiques (dont Einstein) veulent une coopération entre nations pour partager ces secrets
nucléaires. Ils s'opposent à l'usage de la bombe A contre le Japon. Des scientifiques (dont
Oppenheimer) veulent un usage immédiat de la bombe. Leurs avis n'a de toute façon aucune
importance pour Truman et l'armée qui utilisent la bombe A sur Hiroshima et Nagazaki les 6 et 8
août 1945.
2Pendant la Guerre Froide : le nucléaire divise les chercheurs dans les années 1950'.
a/Les chercheurs participent à la course à l'armement nucléaire.
Dans un contexte de guerre froide, les chercheurs des deux Grands sont mobilisés dans la course à
l'armement nucléaire.
-En URSS, des scientifiques soviétiques et est-allemands fabriquent la bombe A obtenue en 1949.
-Puis, États-Unis et URSS se lancent dans la fabrication de la bombe H (1952 et 1953). La bombe H
résulte de la fusion incontrôlée des atomes d'hydrogène. 1 bombe H = 100 bombes A (au minimum).
b/L'Europe des six prouve un possible un projet commun autour du nucléaire civil.
Les états de la CEE fondent Euratom en 1957 pour mettre en commun leurs recherches.

Conclusion : Depuis 1985 projet Iter (coopération très large : la Chine, l'Union européenne, l'Inde,
le Japon, la Corée du S, la Russie et les EU). Voir : https://www.youtube.com/watch?
v=sWgXhCwO2hU = Comment fonctionnera le "soleil artificiel" du programme international Iter ?
(reportage de France 24 du 30/7/20 – 4'05).

Conclusion de l'AXE 1

Résumé  : Depuis l’époque moderne (XVIème-XVIIIème), l’accumulation des connaissances et la


circulation de celles-ci ont progressé considérablement.

Ouverture : Dans les pays développés, les lycéens d'aujourd'hui ont un niveau de connaissances
scientifiques supérieurs aux savants du XVIeme : ils peuvent, grâce à internet, avoir un accès
immédiat à un presque l’ensemble des connaissances. Néanmoins, cela n'est pas un rempart contre
l'obscurantisme (théories du complot et fanatisme religieux).
FICHE DE RÉVISION
mot de vocabulaire et personnages célèbres en trebuchet gras

TH 6 - AXE 1 : PRODUIRE ET DIFFUSER DES CONNAISSANCES.

Comment évoluent la production et la diffusion de connaissances ?

I/L'alphabétisation des sociétés est indispensable (ex : l'alphabétisation des femmes


depuis le XVIème).

A/Les enjeux de l'alphabétisation des femmes en Europe du XVIème au XIXème.

• 1/Éduquer les filles est un enjeu social à l'époque moderne (= XVI-


XVIIIème).
a)Au XVIème', l'éducation des filles commence sous l'influence des idées
humanistes (connaître l'éducation donnée et les limites).
b)Pendant la Révolution Française, Condorcet veut une école pour tous
(connaître l'éducation donnée et les limites).
• 2/Éduquer les filles est un enjeu religieux du XVIème au XIXème.
a)Réforme protestante et Contre Réforme catholique favorisent
l'alphabétisation des petites filles en Europe au XVI ème (connaître l'éducation donnée
et les limites).
b)En France, au XIXème, l’État confie à l’Église catholique (à ses
Congrégations) l'éducation des filles (connaître les limites).
• 3/Éduquer les filles est un enjeu politique au XIXème (exemple de la
France).
La loi Ferry crée l’école publique, gratuite, obligatoire et laïque en 1881
(connaître l'éducation donnée et les limites).

Conclusion du A/ : chiffres de l'alphabétisation en France fin XVIIIème et fin


XIXème (hausse à connaître)

B/L'alphabétisation des femmes aujourd'hui est un enjeu pour les pays en


développement (PED).

• 1/La situation mondiale.


-Nombre d'analphabètes dans le monde et part des femmes (à connaître).
-Ensembles régionaux concernés par cet analphabétisme avec causes (à connaître).
• 2/Une icône du combat pour l'alphabétisation des jeunes filles : Malala
Youssafzai (à connaître).
• 3/Les liens entre éducation des femmes et développement des PED (5 réponses
attendues).
Conclusion du B/ : action menée par l'ONU depuis 2015 (à connaître).
II/Les recherches et échanges de la communauté scientifique sont indispensables
aussi (exemple d'une communauté savante autour de la radioactivité de 1896 aux
années 1950').

A/Un enjeu scientifique majeur : découvrir une nouvelle source d'énergie (1896-
1939).

• 1)Les « années folles » du radium ».


a)Les premières découvertes autour de la radioactivité (à connaître en parlant de
Marie Curie puis de la fission).
b)La coopération internationale devient une méthode de travail (à connaître en
parlant des Prix Nobel et des Congrès Solvay = pas de
nationalisme).
• 2)Menace : alerte lancée dans les années 1930' (bombe A à connaître).

B/Un enjeu militaire majeur : mettre au point l'arme absolue.

• 1/Pendant la 2nde GM : une collaboration très encadrée de savants permet le


projet Manhattan (1939 -1945).
a/Origine et étapes du projet Manhattan.
-La lettre d'Einstein en 1939 (à expliquer).
-Le projet Manhattan de 1942 à 1945 (à expliquer avec le rôle d'Oppenheimer).
b/La division des scientifiques.
-Les premières trahisons (à expliquer).
-La question morale (à expliquer en parlant de la bombe A sur Hiroshima le 6 août
1945).
• 2/Pendant la GF : le nucléaire divise les chercheurs dans les années 1950'.
a/Les chercheurs des EU et de l'URSS participent à la course à l'armement nucléaire
(à expliquer en parlant de la bombe A et de la bombe H = fusion ).
b/L'Europe des six prouve un possible un projet commun (à expliquer en parlant
d'Euratom).

Conclusion du II/: Actuel projet Iter (à expliquer).

Conclusion de l'AXE 1.

Ouverture : Dans les pays développés, les lycéens d'aujourd'hui ont un niveau
de connaissances scientifiques supérieurs aux savants du XVIeme : ils peuvent, grâce
à internet, avoir un accès immédiat à un presque l’ensemble des connaissances.
Néanmoins, cela n'est pas un rempart contre l'obscurantisme (théories du
complot et fanatisme religieux).
HGGSP TERMINALES - THÈME 6 : L'enjeu de la connaissance.

AXE 2 : LA CONNAISSANCE, ENJEU POLITIQUE ET


GÉOPOLITIQUE .
Introduction.
Contexte : Identique à AXE 1.
Problématique : Comment les États se sont saisis de l'enjeu de la connaissance ?

I/Les États le font dans l'objectif se s'affronter  : par exemple, lors de la Guerre
Froide (1947-1991).

A/La fondation des services de renseignements américains et soviétiques au début de la


Guerre Froide.

1/La guerre froide : un affrontement idéologique indirect.


a)Un enjeu politique.
Chaque pays défend son modèle de gouvernement politique et économique.
Les EU incarnent la démocratie et le capitalisme.
En URSS, c'est la dictature du PCUS (Parti Communiste de l'Union Soviétique) seul capable de
mener au communisme.
b)Un enjeu géopolitique.
Chaque pays veut étendre sa zone d'influence dans un monde bipolaire.

2/En 1947, les EU de Truman ont besoin d'un service de renseignement efficace pour endiguer le
communisme.
a) Un double contexte :
• le communisme s'étend (en Europe de l'est).
• des espions communistes agissent déjà sur le sol américain et livrent des secrets sur le
nucléaire (cela a commencé pendant la seconde guerre mondiale).
b)Le vote du National Security Act par le Congrès en 1947.
• Objectif : assurer la sécurité des EU.
• Moyen : création d'un service de renseignement aux ordres du seul Président des EU : la
CIA (Central Intelligence Agency = agence centrale du renseignement).
c)Les missions de la CIA.
• Collecter et analyser les renseignements hors des EU.
• Mener des interventions contre des pays ou groupes favorables au communisme (en
Amérique latine surtout).

3/La réaction de l'URSS.


a)La création du KGB (Comité pour la sécurité de  l'État).
Le KGB succède à un service qui existe depuis 1917 et qui a porté plusieurs noms (Tcheka en 1917,
Guepeou en 1922, NKVD en 1934, MGB en 1946).
b)Les missions du KGB, « épée et le bouclier » du PCUS .
• Bouclier car service de renseignements.
• Épée car police politique en URSS et soutien à groupes favorables au communisme à
l'étranger (en Afrique surtout).
c)L'avance du renseignement soviétique au début de la Guerre Froide.
Il pénètre les services de renseignement américains (et anglais) grâce à des agents double.

Conclusion du A/ : Leur perception d'une menace soviétique poussent les EU à mener sur leur sol la
« chasse aux sorcières » (c'est à dire aux communistes) dans les années 1950' : d'où l'exécution en
1953 des époux Rosenberg accusés d'avoir livrer à l'URSS des secrets atomiques.

B/La connaissance est au cœur du conflit pour les EU qui sont particulièrement obsédés par la
menace soviétique.

1)La hantise d'un « Pearl Harbor atomique ».


Documentaire https://www.youtube.com/watch?v=mMTme7SmrRI : Francis G Powers et l'avion
espion U 2 – de 3'15'' à 4'12''.
-Quelle est la grande inquiétude des EU dans les années 1950' ?
Une attaque nucléaire surprise de l'URSS (d'où les exercices imposés à la population, y
compris dans les écoles). Cette attaque viendrait de missiles intercontinentaux ou de
bombardiers.
-Quelle est la faiblesse de la CIA ?
Elle n'a pas d'agents en URSS pour connaître la force réelle des soviétiques dans le
domaine des missiles. Elle en a parachutés ou débarqués par mer mais ils sont capturés et souvent
exécutés.

2)La technologie est utilisée au service de l'information.


Documentaire de 4'12'' à 6'02'' + 7'12'' – 8'09''.
-Que font construire les EU pour la CIA dans les années 1950' ?
L'avion espion U2 (véritable symbole de la Guerre Froide). Il vole à plus de 20 000 m
(donc est à l'abri des chasseurs et missiles soviétiques). Il a 8 000 km d'autonomie (11h
de vol). Il est équipé d'appareils photos. Le projet est voulu par le président Eisenhower en 1954.
L'entreprise Loockheed construit l'avion en 8 mois (exploit technologique).
-Quels progrès dans la connaissance de l'ennemi cela leur apporte-t-il ?
De 1956 à 1960 les U2 survolent 23 fois l'URSS (depuis la Turquie, le Pakistan ou le Japon). Les radars
soviétiques les repèrent mais l'URSS ne peut rien faire. Les EU apprennent ainsi que l'URSS est
bien moins équipée que prévu en missiles intercontinentaux et bombardiers.

3)Mais ces opérations d'espionnage refroidissent les relations entre les deux Grands.
a)Premier exemple en 1960.
Voir documentaire 11' – 13'30''.
-Que se passe-t-il le 1er mai 1960 ?
L'URSS abat un U2 et son pilote (Gary Powers) est capturé. Comment est-ce possible ? Nul ne
le sait. Les réacteurs des U2 se coupaient parfois à plus de 20 000 m et les pilotes devaient donc descendre
pour les relancer. C'est une hypothèse parmi d'autres. La CIA avait promis à Eisenhower que les U2 se
désintégrerait en cas de problème (sans préciser que cela dépendait du pilote).
-Comment réagit l'URSS de Khroutchev ?
Le président russe Khroutchev dénonce la violation des frontières de l'URSS. Il expose à
Moscou les débris de l'U2 (avec ses caméras) et l'équipement du pilote (avec la seringue
pour se suicider). Le pilote est jugé à Moscou en public devant la presse du monde entier (condamné à
10 ans de prison, il est finalement échangé contre un espion russe).
-Comment réagissent les EU d'Eisenhower ?
L'espionnage est justifiée par le besoin de connaître les forces de l'ennemi notamment
pour se défendre d'une attaque surprise.
b)Deuxième exemple en 1962.
Un U2 de la CIA repère à Cuba des rampes de lancement de missiles capables de frapper les EU.
Cette crise mène le monde au bord de la guerre entre les deux Grands.

Conclusion du B/
Dans les années 1970', les satellites des EU leurs donnent des photos et interceptent les
communications. Tout ce que fait l'URSS est vérifiable.
C/La connaissance est au cœur du conflit pour l'URSS qui cherche particulièrement à
rattraper son retard technologique.

1/Un pillage continu des connaissances scientifiques (années 1960-1980').


a)Quel est le constat d'Andropov chef du KGB dans les années 1960' à 1980' ?
L'URSS a un énorme retard scientifique et technique sur les EU (et l'occident en général).
Il faut le combler sans ruiner le pays.
b)Que met-il donc en place ?
Il crée au KGB un département responsable de l'espionnage technique à l'étranger. Il s'agit de
recruter sur place des espions qui donneront accès à la connaissance des occidentaux car ils
travaillent dans leurs universités, laboratoires, entreprises.
c)Quels sont les pays les plus concernés ?
Les États-Unis, les pays d'Europe, la France.
d)A titre d'exemple, quel rôle joue l'espion Vetrov ?
C'est un ingénieur travaillant pour le KGB recruteur d'agents en France dans le domaine du high-
tech (années 1970'). Puis, il rentre en URSS.

2/L'affaire « Farewell » (années 1980).


a)En quoi consiste cette affaire (1981-1982) ?
Vetrov se fait appeler « Farewell » par l'Occident car il livre plus de 4000 documents au service de
renseignement français. Sa position au KGB lui donne accès aux informations reçues et aux noms
des informateurs. La France transmet les documents aux EU (donc à la CIA). L'occident se rend
compte de l'ampleur du pillage soviétique !
b)Quelles en sont les conséquences directes ?
L'arrestation de centaines d'agents en Occident (espions russes et espions recrutés par les russes).
c)Quelles en sont les conséquences indirectes ?
La CIA donne au Président Reagan une connaissance majeure sur l'adversaire : sans espionnage,
l'URSS n'a pas les capacités technologiques pour continuer la Guerre Froide.
d)Que devient Vetrov ? (doc 4).
Il est démasqué et exécuté en URSS. Pour les espions, la Guerre Froide, c'est la guerre. Et elle tue.

CONCLUSION du I/  :
Depuis 2001, au nom de la lutte contre le terrorisme, la CIA et la NSA ont mis au point des
programmes leur permettant une surveillance mondiale. Cela est dévoilé dans les années 2010 par
le lanceur d'alerte Edward Snowden.

II/Les États le font pour favoriser leur développement : exemple de l'Inde.

L'Inde développe une économie de la connaissance : c'est une nouvelle étape du capitalisme ou la
richesse réside dans le savoir et la compétence.

A/Cette économie de la connaissance indienne se caractérise par une place centrale accordée à
la formation de la jeunesse .

1/L'éducation en Inde.
a)Un enjeu politique : alphabétiser les masses dans le 2ème pays le plus peuplé du monde avec 1,4
milliards d'habitants

https://www.youtube.com/watch?v=zSsOWTV-CHI = Forces et faiblesses du système éducatif


indien - France 24 du 4 mars 2014 (4'35'') : voir 0 – 13'' puis 0'36'' – 4'27''.
-Quel est le régime politique en Inde ?
C'est la démocratie la plus peuplée du monde. L'alphabétisation est donc d'abord un enjeu
politique dans ce « pays continent » (superficie : 6 fois la France).
-Quelles sont les forces du système éducatif indien ?
1985 : 1 enfant sur 2 va à l'école - 2015 : plus de 97 %. Éducation gratuite et obligatoire
jusqu'à 14 ans. Les plus pauvres sont aidés par les bourses du gouvernement (livres,
uniformes, nourriture).
-Quelles sont les faiblesses du système éducatif indien ?
Mauvaise qualité des enseignements et des enseignants. Donc seul un enfant sur deux
scolarisé dans le public sait lire à la fin du CM2.
Les parents ont recours à des compléments éducatifs (payants). Et 1/3 des enfants est
scolarisé dans le privé (qui est payant).
POUR CONCLURE : Taux d'alphabétisation aujourd'hui en Inde = 74 % (66 % pour les filles). En
Chine, c'est 97(95).

b)Un enjeu politique et géopolitique : développer l'enseignement supérieur.


• Voir Nathan page 416 n°2 : il y a plus de 37 millions d'étudiants en Inde en 2019. C'est le
3ème pays à avoir le plus d'étudiants au monde derrière les EU et la Chine. Cela découle
d'une volonté politique depuis 20 ans : substituer un modèle de masse au modèle élitiste.
• Deux types d'études sont possibles dans le système public : à l'université ou dans des ITT
très sélectives .Les ITT (Instituts Indiens de Technologie) sont des écoles d'ingénieur.
• Problème n°1  : En 2030, le nombre d'étudiants aura doublé ! Il y a déjà pénurie
d'universités publiques donc recours à des universités privées propriétés de grands groupes
industriels. Elles sont très chères.
• Problème n°2 : L'Inde veut exister géopolitiquement dans le domaine de la connaissance où
les universités sont mises en concurrence à l'échelle de la planète. Le Manuel Nathan page
418-419 montre le classement de Shanghai : l'Inde n'a qu'une université parmi les 500
premières mondiales (la Chine en a 51).
POUR CONCLURE : Ces problèmes expliquent la fuite des cerveaux.

2/La fuite des cerveaux (« brain drain ») et ses conséquences.


a)Caractéristiques.
Voir Nathan page 416 n°2.
• C'est un phénomène ancien et en croissance : il y a plus de 66 000 étudiants indiens à
l'étranger en 2000 – plus de 332 000 en 2017 (x par 5) = 2ème rang derrière la Chine.
• Géographiquement les étudiants indiens sont attirés d'abord par les pays anglophones (EU,
Australie, Canada, RU, NZ ) = 43 + 16 + 10 + 5 + 4 = 78 % (= + ¾). Plus de 40 % aux EU
• La réussite est prodigieuse dans le domaine des TIC. Par exemple, dans la Silicon Valley :
aujourd'hui, 1/3 des ingénieurs d'Apple est indien dans la Silicon Valley ; de nombreux
indiens sont aujourd'hui les PDG (Google notamment) ; d'autres ont fondé leur propre start-
up.
b)Inconvénient et avantages.
• L'inconvénient est évident : l'Inde perd une partie de ses cerveaux.
• Les avantages existent :
Géopolitique : Le gouvernement du BJP depuis 2000 se rapproche des indiens de l'étranger :
c'est un  projet national-hindouiste. Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien) = droite
nationaliste hindou au pouvoir de 1998 à 2004 et depuis 2014 avec Narendra Modi comme premier ministre.
Économique : Plusieurs dizaines de milliers de migrants très qualifiés reviennent en Inde
(c'est le brain gain). C'est eux qui sont à l'origine de l'essor de Bangalore, la « Silicon Valley
indienne ».
B/Cette économie de la connaissance indienne permet depuis 20 ans l'essor du secteur industriel (1h00) .

Pour introduire le sujet : l'Inde est le « bureau du monde » (grâce à ses sous traitants informatiques) = 70 % de
son PIB dans les années 2010. La Chine, elle, est « l'atelier du monde » (grâce à ses usines de main d’œuvre, de plus en lus
qualifiée). L'Inde choisit de développer désormais l'industrie manufacturière. Elle s'appuie sur ses compétences en
TIC pour développer ce secteur.

1/Il y a synergie entre l'enseignement supérieur, la recherche et l'appareil industriel.


Manuel Nathan page 417 n°3 : Depuis les années 2000, l’État a défini des corridors de développement
technologique. Ils relient les états les mieux dotés en universités.

2/Pour accroître ses connaissances, il y a transfert de technologie et appel aux IDE.


a)Les transferts de technologie.
• L'exemple du Rafale.
https://www.youtube.com/watch?v=crB_VPf11Ts = Cérémonie de livraison Rafale Inde - Dassault Aviation le
8/10/2019 (7'1''') : voir le discours de Florence Parly ministre des armées du gouvernement Macron (voir
3'45''- 5').
-Qu'est-ce que le Rafale ?
Un avion de chasse fabriqué par Dassault (assemblé à Mérignac où se déroule la cérémonie).
-Qu'a fait l'Inde ?
Elle a acheté des Rafale (achat en 2016 de 36 Rafale pour un montant de 8 milliards de $ - et l'Inde lance un
appel d'offres pour 110 autres avions de chasse en 2019 dans un contexte de « guerre froide » avec le Pakistan à
cause de tensions à la frontière au Cachemire et de tensions armées avec la Chine autour d'une zone frontalière
au NE).
-Comment la France a-t-elle gagné le marché en 2016 ?
La France a une compétence technologique pour ce produit.
Et elle promet un « retour industriel » pour que l'Inde améliore ses compétences. Les entreprises
françaises doivent investir 4 milliards de $ en Inde pour y ouvrir des usines et former des indiens (Dassault bien
sûr, mais aussi Thales, Safran, Airbus sont concernés = tout le secteur aéronautique et aérospatial français). Il y
a donc TRANSFERT DE TECHNOLOGIES. Et sans ce transfert, pas de contrat …
b)L'appel aux IDE (Investissements Directs à l’Étranger).
MODI fait appel en 2014 aux IDE pour développer 25 secteurs dont les TIC (= délocalisations). C'est le projet
« Make in India ». Il s'agit notamment d'acquérir du savoir-faire.

Conclusion sur le II/


MODI déclare en 2017 « Technologie informatique + talent indien = l'Inde du futur ». L'Inde représente
aujourd'hui le 5ème PIB mondial (elle vient de doubler RU et F). Elle ambitionne d'avoir le 3ème PIB mondial
en 2030. Grâce à l'économie de la connaissance qui lui permettrait d' EXPORTER des services informatiques
(ce qu'elle fait déjà) et des produits high-tech (ce qu'elle ne fait pas encore).
NUANCES : cette réussite a des revers :
-elle est incarnée par un parti ultranationaliste et xénophobe.
-elle laisse de côté les plus pauvres.
-la pollution est énorme : voir les reportages hallucinants sur la pollution à Bengalore : Voir
https://www.youtube.com/watch?v=-e2mSd9KmDM = Inde : Bangalore, bientôt invivable à cause du manque
d'eau ? (France 24 du 22/3/18).]

CONCLUSION GÉNÉRALE DE L'AXE 2 DU TH 6.


-Résumé : La connaissance est de plus en plus un enjeu politique et géopolitique pour un État. Elle lui garantit
de rester ou de devenir une puissance.
-OUVERTURE sur l'actualité : La production actuelle de vaccins contre le Covid-19 le prouve. Seuls les pays
où la production pharmaceutique industrielle est associée à la recherche universitaire ont pu fabriquer un vaccin
en moins d'un an (les EU , l'Allemagne, le RU).
HGGSP TERM - THÈME 6 : L'enjeu de la connaissance.

FICHE DE RÉVISION.
Vocabulaire en caractère arial black.

AXE 2 : LA CONNAISSANCE, ENJEU POLITIQUE ET GÉOPOLITIQUE

Comment les États se sont saisis de l'enjeu de la connaissance ?

I/Les États le font dans l'objectif de s'affronter  : par exemple, lors de la Guerre Froide (1947-
1991).

A/La fondation des services de renseignements américains et soviétiques au début de la


Guerre Froide.
1/La guerre froide : un affrontement idéologique indirect.
• Un enjeu politique : chaque pays défend son modèle de gouvernement politique et
économique : EU = (à expliquer) / URSS = (à expliquer)
• Un enjeu géopolitique : chaque pays veut étendre sa zone d'influence dans un monde
bipolaire.
2/En 1947, les EU de Truman ont besoin d'un service de renseignement efficace pour endiguer le
communisme DONC National Security Act en 1947 : création et missions de la CIA (à
expliquer).
3/La réaction de l'URSS : création, missions et avance du KGB (à expliquer).
Conclusion du A/ : « chasse aux sorcières » aux EU : époux Rosenberg en 1953 (à
expliquer).

B/La connaissance est au cœur du conflit pour les EU qui sont particulièrement obsédés par la
menace soviétique.
1)La hantise d'un « Pearl Harbor atomique » (à expliquer).
2)La technologie est utilisée au service de l'information : l'avion espion U2 (à expliquer).
3)Mais ces opérations d'espionnage refroidissent les relations entre les deux Grands.
• Premier exemple en 1960 (tensions Khroutchev-Eisenhower à expliquer).
• Deuxième exemple en 1962 (tensions Kennedy – Khroutchev à expliquer).
Conclusion du B/ : Dans les années 1970', satellites des EU donc photos et communications. Tout
ce que fait l'URSS est vérifiable.

C/La connaissance est au cœur du conflit pour l'URSS qui cherche particulièrement à
rattraper son retard technologique.
1/Un pillage continu des connaissances scientifiques (années 1960-1980') : à expliquer (avec Vetrov
comme exemple).
2/L'affaire « Farewell » (années 1980) : à expliquer.
Conclusion du C/ : la CIA donne à Reagan une connaissance majeure sur l'adversaire : sans
espionnage, l'URSS n'a pas les capacités technologiques pour continuer la Guerre Froide.

CONCLUSION du I/  :
Depuis 2001, au nom de la lutte contre le terrorisme, la CIA et la NSA ont mis au point des
programmes leur permettant une surveillance mondiale.

II/Pour favoriser leur développement : exemple de l'Inde.


L'Inde développe une économie de la connaissance (à expliquer).

A/Cette économie de la connaissance indienne se caractérise par une place centrale accordée à
la formation de la jeunesse.
1/L'éducation en Inde.
• Un enjeu politique : alphabétiser les masses dans le 2ème pays le plus peuplé du monde=
1,3 milliards d'habitants (réussites et limites à expliquer).
• Un enjeu politique et géopolitique : développer l'enseignement supérieur.
Une volonté politique depuis 20 ans : substituer un modèle de masse au modèle élitiste =
plus de 37 millions d'étudiants (2019) = 3ème rang mondial.
Système public réputé = université ou ITT (à expliquer) MAIS deux problèmes (à
expliquer).
2/La fuite des cerveaux (brain drain) et ses conséquences.
• Caractéristiques.
Chiffres 2000-2017 x par 5 = 2ème rang derrière la Chine.
Géographiquement étudiants indiens attirés par pays anglophones (à expliquer). Réussite
prodigieuse dans le domaine des TIC (à expliquer).
• Inconvénient et avantages.
Inconvénients : Inde perd une partie de ses cerveaux.
Avantages : Géopolitique (à expliquer) + Économique : brain gain : ex : Bangalore,
« Silicon Valley indienne » (à expliquer).

B/Cette économie de la connaissance indienne permet depuis 20 ans l'essor du secteur


industriel

Inde = « bureau du monde » (grâce à ses sous traitants informatiques) = 70 % de son PIB
(2010). L'Inde choisit de développer désormais l'industrie manufacturière. Elle s'appuie sur
ses compétences en TIC pour développer ce secteur.
1/Il y a synergie entre l'enseignement supérieur, la recherche et l'appareil industriel.
L’État a défini 5 corridors de développement technologique (à expliquer).
2/Pour accroître ses connaissances, il y a transfert de technologie et appel aux IDE.
• Les transferts de technologie. L'exemple du Rafale : L'Inde achète 36 Rafale 8
milliards d'€ (à expliquer) + la France promet un retour industriel de 4 milliards d'€ (à
expliquer)
• L'appel aux IDE : MODI lance en 2014 le projet « Make in India » =
délocalisations (à expliquer)

Conclusion du II/
MODI déclare en 2017 « Technologie informatique + talent indien = l'Inde du futur ». Elle
ambitionne d'avoir le 3ème PIB mondial en 2030. Grâce à l'économie de la connaissance qui lui
permettrait d' EXPORTER des services informatiques (ce qu'elle fait déjà) et des produits high-tech
(ce qu'elle ne fait pas encore).
NUANCES : cette réussite a 3 revers (à expliquer)

CONCLUSION DE L'AXE 2
Ouverture : Exemple des vaccins à utiliser pour montrer comment la connaissance permet la
puissance .

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