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The play that goes wrong

Choisir 6 conférences au moins, faire un compte rendu sur les 6, ac au moins 3 aires géographiques.

Edwar … parlait du tout monde, venait d’une région du monde, venait de la Martinique, parlait créole
de la Martinique, appartenir à un continuum au-delà de son ile, articulation d’individualité et
diversité ? les différentes iles des caraibes ont différentes influences, française, espagnoles,
anglaises…. Dans les populations d’une ile différentes origines aussi. Faudrait qu’on pense le monde
en se servant du paradigme créole, le voir comme une entité, mais chacun à une inflexion spécifique
de sa culture d’origine et que lui a donné l’histoire. Dps 18eme siècle, langue française : langue de la
démocratie (traités en français), changé au 20eme ac traité de Versailles, perd sa fonction de langue
de la diplomatie tandis que l’anglais a connu son assencion.

Le monde : langue et culture comme vecteurs de mondialisation.

Mondialité/monde/globalité/globalisation : termes différents. Globalisation = plus économique que


mondialité. Mundialisacion = premiere mondialité en 1492 mais pas la meme mondialité que dans le
cas du colonialisme…

Réfléchir au monde à partir de différents positionnements, qui nous permet de comprendre rapports
de force entre les langues.

Citation Renault = intérêt d’étudier différentes disciplines. Travailler des domaines qui échappe à
l’individu et au collectif, faut une technique pour articuler plusieurs disciplines.

Travailler sur un mémoire = isoler un phénomène mais pour renault c’est dangereux, faut travailler
un domaine en remontant jusqu’aux points d’articulation ac les autres disciplines. Village globale =
expression très à la mode

Nos matières littéraires ont une importance.

Quel monde ? différentes façons dont les théoriciens nous ont présenté le monde, 1980s centres /
périphéries, évolue car rapport de domination et de dominé éco, politique et culturelle. Appadurai
Modernity at large invente notion de scapes, différents paysages dans le monde, prend le terme du
paysage, paysage différents et différents pdv, crée le finance scape, mediascape, ethnoscape,
technoscape… fractalité vient de la théorie des nombres fractales en maths = idée de fracture brutale
et que c’est rédupliquer.

Bombay capital city, Bombay lost and found

David Harvey, Le droit à la ville + la culture de l’héritage

Third Space, Soja


Vidéo de la prof :

Cours = série de conférences sur la notion de culture monde abordée a travers différents champs
disciplinaires (aires géographiques et linguistiques) ac un regard sur la pratique des sciences
humaines (littérature, études culturelles et civilisation quand on traite la notion de monde).

Compte rendu : inscrire au début quelles sont les 6 conférences choisies, première partie descriptive
et analytique dans laquelle on fait un résumé censé des conférences, 2 ème partie plus critique sur la
façon dont je les ai choisi et m’ont permis d’éclairer une problématique spécifique.

L’idée de culture monde renvoie à une notion de philosophie écrivain francophone, Edward Glissant
qui avait cette notion du tout monde, pensée très riche qui se déploit dans un sys philo très ancré
dans le langage et certaines pratiques littéraires, il avait a cœur de penser la mondialité, le monde et
ses évolution, et il faut le replacer dans une inquiétude, de réticence, d’inconfort par rapport au
poids grandissant que l’anglais était amené à occuper. Ecrivant dans les années 80/90 on comprend
que sa pensée se situe dans la 2ème partie du 20eme siècle, époque ou dans tt la sphère de la
francophonie, le français commence à être en perte de vitesse, tandis que l’autre langue coloniale,
l’anglais, connait une phase d’essor et de validation croissante, devenant la langue de la
mondialisation, endossée à l’empire britannique et aussi au dév très fulgurant des US et de leur place
prépondérante au niveau éco, culturel, pol, stratégique. Lorsque Glissant réfléchit à la question de la
langue dans un contexte de mondialité, il est dans cette défense de la langue, mais aussi des langues,
pas seulement du français, mais de la diversité linguistique, pour lui si l’anglais devient la langue de la
mondialisation, pour lui c’est gênant pour les autres langues mais aussi pour l’anglais car en
devenant une langue générale, elle se coupe de son assise culturelle, de son ancrage social, des
différents groupes sociaux, et donc en devenant cette langue que tout le monde parle dans le milieu
de l’entreprise… elle risque de perdre son ancrage.

Thématique de culture monde pose différentes questions : de quel monde on parle ? On s’aperçoit
que la notion de monde, la mondialité et la mondialisation française pas forcément l’idée de
globalisation et de globalization en anglais, puis on abordera la question des équilibres et
déséquilibres entre les langues et cultures, lorsqu’on contextualise l’œuvre d’un écrvain, une
production littéraire, si on s’interesse à parler deux langes, pas même chose si deux langues bien
installées ou alors une langue dominante et une langue subalterne ou en cours de subalternisation.
On reviendra d’ailleurs sur l’idée que les choses ne sont pas figées, pas sur des rapports de force
entre nord et sud, est et ouest, mais dans un rapport dynamique ou les rapports pol, stratégiques des
pays entre eux définissent la façon dont les pop qui parlent ces langues interagissent ac ces langues.

Quand on parle de mécanisme global, on a le sentiment d’appartenir à une totalité monde, à un


monde dans lequel les produits et gens circulent, les produits qu’on achète circule… de façon
internationale voire quasi mondiale. On peut objecter un premier point qui est que cette circulation
et ce caractère lisse du monde est qlq chose qu’on a tendance àe prendre pour argent comptant car
on a grandit ac dans second moitié 20eme siècle, ac essor des moyens de transports, de
communication, internet remplaçant les moyens plus lents comme les lettres, le télégraphes…
impression d’immédiateté ds moyen de communication et de transport. Après crise Covid on
s’aperçoit que les pays gardent des spécificités, capables de redresser et faire réapparaitre des
frontières qu’on oubliait un peu, et aussi parce que lorsque les pays prenaient des mesures étaient
acceptables dans des pays mais pas dans d’autres, culturellement encodé par un ethos national, une
façon de considérer la place de la santé. On a pu voir lorsque toutes les frontières se sont fermées
cette idée d’un monde qui serait un village global s’est retrouvée reléguée et n’était plus au centre
de l’imaginaire collectif.
Le terme de village global est important et utilisé par le théoricien Marshall Mcluhan ac idée que le
monde est un village global, que nous voyageons de façon limitée, dans Understanding the Media,
écrit et publié en 1967 mais la plupart de ses travaux se concentrent sur les années 60, époque ou on
voit poindre le coté très lisse de la mondialité sans anticiper ces mvmts de rempli nationalistes
comme ac la pandémie et retrait par rapport à un dév ua niveau mondial. L’aire du
transnationalisme, de la circulation sans frontière, se retrouve mis en question et qu’on a pu
observer au première loge pdnt la pandémie.

Cette crise sanitaire nous montre à quel point il faut comprendre ce qu’on fait quand on fait des
sciences humaines. Quand on écrit un mémoire, on a l’impression d’avoir un sujet très pointu en
terme de temps et d’espace, mais on doit tjrs avoir une compréhension de ce qu’on fait en tant que
chercheur, qu’est ce que c’est que de travailler dans le domaine des sciences humaines ? Lorsqu’on
prépare un mémoire, on doit faire une bibliographie, car travail de recherche est un travail
scientifique = travailler à partir de références validées, le corpus et de façon plus large toutes les
autres œuvres qu’on écrit l’écrivain… puis la littérature critique, on doit aller voir dans les ouvrages
de référence, manuels, revus… différence très grande entre consulter une revue spécialiser en ligne
et faire un travail à partir d’un site web dont on est pas sur de l’origine. Il faut savoir se référer à des
sources officiels qui ont fait leur preuve, qui ont une reconnaissance dans un milieu donné, puis les
trier, les hiérarchiser, ouvrages de réf, périodiques, articles puis selon la nature de vos travaux, il faut
les classer par les thématiques abordées, différentes rubriques pour classer autrement la
bibliographie que par l’ordre alphabétique.

Méthodologie des sciences humaines : qu’est ce qu’on fait ? En quoi notre méthodologie dans les
sciences humaines se différencie de la méthodologie scientifique. Souvent différence entre sciences
dures (maths, physiques) et sciences molle (nous lol), oui et non puisque les sciences molles comme
la littérature, la linguistique, la civilisation est aussi une question de compréhension des sociétés,
donc sa demande de poser une hypothèse et de la valider. Il faut se référer à ce que font les
chercheurs dans les sciences humaines, le 20 ème siècle nous montre une oscillation, car le chercheur
en sciences humaines a une tentation de vouloir transformer sa discipline en une science dure,
comme Emile Durkheim qui dit qu’il faut traiter les faits humains comme si c’était des choses,
intéressant car les faits humains ne sont pas des choses. En France aussi contrainte d’avoir des voies
disciplinaires très cloisonnées, souvent un peu étanche, il faut le remettre en prespective, car pas
forcément dans tous les pays, dans le domaine anglophone on a le Mass Observation au Royaume
Uni = grand mvmt d’observation sociologique de la société du royaume uni, fondé par un
anthropologue qui travaillait ac un poète. Finalement le fait sociologique pour eux n’est pas
uniquement du coté du fait brut, qu’on peut quantifier, mais aussi quelque chose qui est raconté et
qui prend une forme narrative. Cette thématique est encore plus importante dans le contexte actuel,
on s’aperçoit qu’il y a de plus en plus d’incitation d’avoir des moyens privés de financement puis
constituer un dossier scientifique qui vous force de plus en plus à quantifier, qualifier votre
recherche, à en mesurer l’impact, ce qui est parfois un peu difficile dans les sciences humaines
notamment en littérature ou en civilisation, linguistique. Nos domaines jouxtent, ont plusieurs
domaines connexes, quand on étudie une langue, on fait à la fois de la littérature, civilisation,
linguistique. On aborde un fait de langue mais on comprend la société et on étudie la littérature du
pays. Emmanuel Renault préconise cela à partir d’une recherche en méthodologie, pour lui y a
certains domaines qui échappent de fait à une compartimentation trop rigide selon une discipline, si
on est psychologue et qu’on aborde le pb simplement ac le prisme du psychologue, on va pas aller
très loin, si que ac le prisme du sociologue, on va pas aller très loin non plus, pour lui y a une
nécessité d’articuler, c’est une réflexion très intéressante sur ce qu’on fait quand on est spécialiste
de littérature, civi, linguistique, on est dans une logique qui resitue une langue, une culture un
contexte dans un contexte socio historique ancré et abordable a partir d’une production culturelle.
Renault a pris l’ex de la souffrance sociale, et quand on est philosophe la souffrance sociale peut être
un sujet de recherche pour un sociologue, mais aussi pour un psychologue, un historien… c’est pas
l’objet en soi qui détermine la discipline, mais c’est un sujet qui se pose au croisement de différentes
disciplines et qui requiert une approche connexe selon une interaction entre les disciplines.

2 Citations de Renault dans ouvrage Souffrance Sociale : quand on étudie et applique une démarche
scientifique sur des domaines de recherche comme la souffrance sociale, on découpe, on prélève,
met sous cloche, un phénomène social, mais celui-ci, si on l’isole complètement on risque de rendre
la recherche et l’étude stérile. Nécessité d’une interaction plus large entre les discipline.

La littérature par ex en ce qu’elle traite de récit, elle est aussi compétente et doit aussi s’incérer dans
cette combinatoire d’approche menée conjointement par des disciplines connexes. Dans cette serie
de conférence on va s’attacher à penser le monde et sa culture en montrant comme cette culture
n’est pas une culture mondiale ni mondialisée, il n’y a pas un monde mais un monde qui laisse surgir
des mondes et qui décline une situation d’être monde dans un monde global de multiples façons.

Quel monde ?

Avant de penser à culture monde, il faut revenir sur une serie de moments clés dans la déf de notre
compréhension de ce qu’est le monde tel qu’on le perçoit à l’époque contempiraine, notamment 2 ème
moitié 20ème et aube du 21eme siècle ac un recul de la façon dont on le percevait a la première moitié
du 20. Terme de Village Global nait dans les années 1960 ac Macluan. Ac la démocratisation des
moyens de transports et l’accès à des vols long courrier pas encore de mise mais commençait un dév
du transport aérien qui permettait d’atteindre des lieux tjrs plus lointains, et moyens de
communication se dév de même que la connaissance d’un monde jusqu’aux contrés les plus
reculées. Si pour l’homme et la femme née début 20eme siècle, des pays paraissaient obscure, tandis
que ceux nés à l’aube du 21eme siècle, on a l’impression de connaitre les pays avant même d’y avoir
été grâce à une culture visuelle et des images qui nous ont été données par la médiatisation et
circulation des images. Donc on peut dire que le 20 ème siècle s’esst refermé sur un monde ou le
transnationalisme (le fait de circuler, de se concevoir comme un citoyen encouragé et apte à circuler
dans le monde) était une donnée centrale. QUESTION aube du 21eme : est ce vraiment le cas ? Ce
monde est de plus en plus divisé entre centres et périphhéries et nords et suds (global south) mais
aussi entre centres au sens de centre ville ac prix de propriété prohibitif et des pop moins favorisés
qui se logent de plus en plus loin, dans une périphérie de la ville.

Centre/périphérie :

Cette dichotomie entre centre et périphérie a été pensé par Emmanuel Wallerstein comme une ligne
de partage entre des centres et des périphéries, les centres sont les pays riches et occidentaux, et
puis leurs colonies, ils sont relativement riches, puissants, jouissent d’une hégémonie politique
combinées à une assise qui leur permet de promouvoir leur culture et leur domaine politique =
démocratie occidentale. Après la fin de la période coloniale, ce même équilibre entre centres et
périphéries perdure au sens ou les nations coloniales aspirent à s’enrichir, à déménager, à faire une
vie dans ces centres-là, dont tjrs poles d’attraction. Ces théories du centre et de la périphérie reprises
dans un ouvrage The Empire Rights Back, 1909 de 3 universitaires qui porte sur un corpus
anglophone et étudie ce qui se passe entre le centre (Angleterre coloniale) impose sa puissance à ces
colonies. Cette hégémonie et toute puissance est éco et pol et culture et linguistique car pour
pouvoir coloniser, faut mettre en place un appareil idéologique constitué de manière à faire croire à
la nation colonisée qu’elle a intérêt à être colonisée, qu’elle va apprendre des choses, aller dans le
chemin du progrès, civilisation. Ce schéma des centres et périphéries est un peu daté car l’angleterre
n'est plus cette puissance coloniale, mais dans le commonwealth et la façon dont les choses se sont
dév, finaleemnt l’anglais est devenu la langue des US et jouit ajd d’un rayonnement mondial non pas
parce qu’elle est la langue de l’angleterre mais des US et de cette globalisation amércaine. Schema
intéressant mais quelque peu daté car l’hisotire a déplacé les centres, les périphéries se sont parfois
émancipées, et on peut cessé d’être un centre éco et pol tout en restant un centre culturel. Le
français est resté la langue de nombreux pays mais en perte de vitesse, et tout un travail pour
absorber les périphéries et voler les périphéries d’ancienne puissance coloniale. Tout un travail
idéologique en Afrique ac des dessin animées en langue russe afin de se placer sur un échiquier
pendant que les puissances coloniales battent de l’aile afin de se montrer comme une puissance
alliée, non coloniale, pas seulement par des rapports éco mais ac un appareil idéologique comme des
productions culturelles comme des dessin animés qui s’adressent aux enfants. Intéressant car qiand
on étudie l’histoire coloniale, on voit qu’il y a tjrs une façon de convaincre, livre Portrait du
colonisateur, Portrait du colonisé par Albert…, Ngugi Wa Thiongo écrivain dont la langue maternelle
était le Guikuyu mais qui écrit la majorité de ces écrits en anglais avant de se dire qu’il devait
reprendre le Guikuyu, il a théorisé la schisophrénie de l’enfant colonial a qui on essaye d’impose une
culture de l’extérieur. C’est ce paradigme centre/périphérie qui avait le mérite de faire ressortir des
zones de forces et des points de tension, montrer que ce village global n’est pas lisse, on impose à
une pop mais la pop est tjrs en état de sujet.

Réflexion d’un anthropologue d’origine indienne Arjun Appadurai dans ouvrage Modernity at large ac
réflexion qui offre une critique, une façon de réévaluer cette notion de centre et périphérie, il dit que
les centres ont changé, l’Angleterre n’est plus le centre, il dit que étant d’origine indienne, il s’est
aperçu que l’Angleterre n’était plus le centre quand son plus jeune frère lui a demandé de ramener
des jeans, l’occident et la langue anglaise était la langue de la mondialisation et pas simplement les
valeurs de l’Angleterre victorienne. Ce transfert de pouvoir entraine un désalignement, la langue
anglaise reste dominante mais le centre du pdv éco est les US, mais si l’Angleterre a un certain
prestige (même étymologie que prestigitateur = faire illusion), le prestige c’est pas simplement la
bonne réputaiton de qlq, son rayonnement parce que les critères sont justifiés, mais aussi qlq qui fait
illusion. Appadurai ne voit plus le monde en termes de centres et périphéries mais le voit comme
parcouru, englobé dans ce qu’il appelle des « scapes » = notion de subjectivity, quand on regarde un
paysage, on regarde pas qu’un paysage qu’on peut mesurer ac des coordonnées, mais suppose aussi
qu’on soit observateur, jouissant d’un certain pdv, on voit pas la même chose en fonction des pdv, en
fonction du temps, de l’heure… subjectivité. Renvoie à la question initiale sur la méthodologie, en
tant qu’anthropologue, science dure ou non, il travaille à partir de concepts existants en faisant
resurgir l’étymologie. Il crée des concepts lorsqu’il voit ces différents paysages de la mondialité, il dit
qu’on est dans une carte de la modernité qui lie les grandes capitales du monde entre elles, et que
finalement le niveau de vie dans ces grands centres urbains est assez semblable, plus d’affinité entre
la vie dans ces grandes capitales de part le monde qu’en la ville et la campagne d’un même pays.
Appadurai qui aime l’idée de landscape, prend l’idée de scape pour fabriquer lui-même différents
termes : ethnoscape, technoscape, finance scape (paysage qui se dessine entre les grands centres
financiers dans le monde), media scape (désigne la couverture médiatique qui s’étend dans le
monde). On peut être dans un de ces scapes sans être dans les autres ou être dans plusieurs à la fois.
Mais contrairement au paradigme centre/périphérie, le centre avait le pouvoir et la périphérie le
subissait, ac le scape on a une sorte de communauté étendue, ajd on a des communautés étendues,
avant on faisait nos vies de façon locale, ajd on peut se projeter dans d’autres endroits (par ex dans
le finance scape, on peut réfléchir à d’autres capitales de la finance où je pourrais aller vivre ou
travailler). Appadurai reprend une notion de Benedict Anderson dans ouvrage de 1983 Imagine
Communities, explique comprendre comment se créent des communautés transnationales mais
aussi nationales, grâce à l’invention de l’imprimerie on a pu écrire bcp de livre, crée une littérature de
la nation, grand récit de la nation. Aussi des formes de transnationalisme ac des religions pratiquées
par des gens dans divers pays, cela crée des communautés. Lorsque Appadurai évoque cette
question du monde, on peut faire une critique disant qu’on est dans un scape mais qu’on perd l’idée
de la direction du courant, dans le ethnoscape par ex, si on est le producteur ac moyen de
production, c’est pas la même chose d’être lui que le public, on perd l’idée de la hiérarchie du centre
et périphérie, risque de dépolitiser les enjeux d’inégalité et de hiérarchie.

Problématique spatiale s’articule à problématique sociale qui engendre l’exclusion de certains


quartiers, autre penseur décrit la situation des grandes capitales qui attirent des capitaux étrangers,
et qui rend très difficile de s’y loger pour les pop locales qui se regroupent alors dans les périphéries.
Explique et dénonce le fait que ces nœuds qui attirent du capital ne sont pas forcément des entités
politiques qui ont les moyens de réguler, ils se trouvent pris dans des flux de capitaux sans pouvoir
mettre des régulations, du coup les prix flambent et les pop locales se retrouvent déstabilisées et
forcées de partir.

Manuel Castells : pour lui ces gros nœuds qui attirent les ressources et capitaux et capacités
innovantes, s’intègrent dans un sys de flux qui échappent aux états et autorités locales qui sont dans
l’impossibilité de réguler par ex l’offre et la demande sur le marché de l’immobilier. Comme les
réseaux et cette société en réseau ne s’arrête pas aux frontière de l’état nation, et bien le réseau est
une porte d’entrée à la mondialisation, on ne peut plus a terme protéger son pays, car ces poles font
parti d’un effet d’attirance qui fait que le prix de la propriété monte et les gens peuvent plus se loger,
créant une inégalité territoriale. Entraine aussi un autre phénomène, les gated communities aux US,
les gens se regroupent ds des communautés, on y entre pas si on vient de l’extérieur, entre personne
de niveaux eco semblable, entre soi.

Mène à la question du droit à la ville : concept que le géographe David Harvey a travaillé s’appuyant
sur les travaux d’Henri Lefebvre, montre comment la géographie humaine rencontre la question du
droit. Harvey dans Le droit à la ville écrit l’idée que on vit dans un monde ou la propriété privée
parvient à échapper à la question du droit théorique, de façon théorique en tant qu’individu j’ai le
droit d’habituer ou je veux, mais de façon pratique tout individu ne peut pas aller habiter en haut des
champs elisés par ex.

Pour résumer : on a vu que le monde est un village global puis on évolue pour montrer que ce n’est
pas un village centre/périphérie, scapes, nœuds… la dernière figure c’est l’idée d’un monde fractale.

Monde fractal :

Fait penser aux nombres fractals en maths, même structure redupliquée à différentes échelles,
quand on regarde les villes, on a centre / poche d’exclusion, et au niveau nationale on reduplique
une structure de ce type. On a vu que le village global n’est pas une entité uniforme, mais fractal,
parcouru de flux uniformisant (transports, techno, cultures) mais pas pour autant un village global.

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