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Перечень вопросов к экзамену

l. Objet d'étude du cours "l'Histoire de la langue". Ses liens avec les autres
disciplines.
2. 18-ème siècle. Le français en France et hors de la France.
3. Romanisation de la Gaule et la période gallo-romaine. Les premiers monuments
écrits du français
4. La Renaissance et le français. Le vocabulaire.
5. Le siècle de Lumière et le français.
6. La Grande Révolution bourgeoise et le français.
7. Ancien Français, ses caractéristiques.
8. Le français contemporain. Le standard. Etudes sur ses changements et tendances
modernes.
9. Le phonétisme de l’Ancien Français. Vocalisme et consonantisme.
10. François I et son Ordonnance de Villers-Cotterêts.
11. La périodisation du français. Les linguistes français qui s’occupaient (F.
Malherbe, C. Vaugelas et d’autres) et qui s’occupent de la théorie du français.
12. 17-ème siècle. Le français moderne (classique).
13. Moyen français. Conditions historiques et linguistiques.
14. Système nominal de l’Ancien Français. (Nom, adjectif).
15. 16-ème siècle. Conditions historiques et linguistiques de la formation du
français national. Le mouvement de la «Défense et illustration de la langue
française».
16. Le rôle de l’Académie et la normalisation du français.
17. Moyen Français. La morphologie. L’emploi de l’article au Moyen Français.
18. Problème des origines du français. Classification des langues romanes.
19. Les immigrés et leurs influences sur le français moderne.
20. Syntaxe de l’Ancien Français. L’ordre des mots.
21. Les langues régionales au XX s
22. Ancien Français et le vocabulaire. Le début littéraire.
23. Les dialectes au moyen âge.
24. Le français contemporain. Les sources de l’enrichissement du français.
25. Le français en Angleterre au moyen âge.
26. A qui le français et la France doivent leur nom ? A quelle période se rapporte la
naissance du français ?
27. Anglomanie et le franglais.
28. Précisez le genre et le sujet de Chanson de Roland.
29. Problème de la normalisation de la langue française au XYI siècle.
30. La périodisation du français.
31. Francophonie.
32. Les premiers monuments écrits du français.
1. Objet d'étude du cours "l'Histoire de la langue". Ses liens
avec les autres disciplines.
L’histoire d’une langue désigne toute la vie de cette langue. Elle étudie le
développement de la langue de ses origines jusqu’à sa mort, si c’est une
langue morte, ou bien jusqu’à son état actuel, si c’est une langue vivante.
L’histoire de la langue c’est une science linguistique qui s’intéresse à la vie
d’une langue donnée et fait partie de la linguistique générale. La langue c’est
un instrument de communication des gens dans la société. La langue change
avec le temps et elle change d’une manière régulière, très lentement, sans
changements rapides, brusques. En étudiant le développement d’une langue
il est absolument nécessaire à étudier aussi l’histoire de la société humaine,
l’histoire des peuples qui parlent ou parlaient cette langue et l’étude de
l’histoire de la langue permet de mieux comprendre l’état actuel de cette
langue. De différents linguistes des divers pays ne s’entendent pas sur le
point d’influence sur le développement des langues. Par
exemple, Ferdinand de Saussure (1857-1913). Un grand linguiste qui avait
été d’abord professeur à la Sorbonne et ensuite à Genève (Suisse), affirmait
qu’il n’existe aucune liaison entre la langue et la société qui parle cette
langue. Et il n’était pas seul dans sa théorie en ayant plusieurs adeptes qui
partageaient la conception de leur maître. Ce sont, p.ex., François Bailly
(1833-1911), Antoine Meillet (1866-1936) - Professeur au Collège de
France, auteur de l’ouvrage « Les Langues du monde », et d’autres. Il
existait aussi la théorie de Vossler – philologue allemand (1872-1949), qui
affirmait que c’est l’idéologie de la société qui influence le développement
de la langue. Les changements qui se passent dans la société trouvent bien
sûr leur reflet dans la langue. Tous les nouveaux termes, qui sont apparus
dans une langue, sont apparus également dans toutes les autres langues.
L’histoire de la langue est liée bien étroitement avec la linguistique générale,
la science archéologique, l’ethnographie, la littérature et l’histoire du même
peuple.

2. 18-eme siècle. Le français en France et hors de la France.


Au début du XVIIIe siècle, les normes de la langue littéraire parmi la
population parisienne se répandent de manière significative. Le style de
discours de la société de cour, avec sa sélection stricte de vocabulaire, était
de plus en plus influencé par les parties progressistes de la société, dont le
discours comprenait un grand nombre de termes spéciaux, de néologismes et
d'expressions folkloriques. Ainsi, la forme orale de la langue littéraire se
diffuse largement dans la population parisienne et le vocabulaire de ce
discours s'enrichit sans cesse, reflétant les évolutions de l'évolution de la
société.
Au XVIIIe siècle, l'ampleur de la diffusion de la langue littéraire s'agrandit.
La langue latine cesse enfin d'être utilisée dans la poésie. L'une des sources
de diffusion des normes de la langue littéraire a été le renforcement des liens
culturels et économiques. Un rôle important a été joué par la littérature
classique, qui était de plus en plus distribuée parmi la population urbaine des
provinces.
À la fin du XVIIIe siècle, le français littéraire était devenu la langue parlée
vivante de la plupart des citoyens. Cela a également été facilité par le
développement de la presse, des théâtres et des clubs.
Au XVIIIe siècle, la langue littéraire française commence à se répandre au-
delà des chapelles de France. Cela était dû au renforcement de l'influence
culturelle et économique de la France sur les autres pays européens, ainsi
qu'à la popularité de la philosophie et de la littérature françaises dans ces
pays. La langue littéraire française devient la langue de la diplomatie et des
échanges internationaux. La langue littéraire familière s'est également
répandue parmi les couches privilégiées de la société dans divers pays, la
connaissance de la langue française étant considérée comme un signe de
culture.

3. Romanisation de la Gaule et la période gallo-romaine. Les


premiers monuments écrits du français
Les changements les plus actifs, qui ont achevé le processus de transformation
du latin populaire du nord de la Gaule en français, ont eu lieu aux 5-8 siècles.
Cette période est communément appelée période gallo-romaine. Durant cette
période, la population gallo-romaine, à la suite des invasions barbares, est
attaquée par les tribus germaniques. Au même moment, les Francs
envahissent la Gaule. Dans super U du lapin commence à fonctionner comme
langue de l’écrit et de l’administration. La langue galloise fonctionnait parmi
la population celte comme la langue quotidienne.
À la fin du 6 siècle, on a créé un État franc fort. Au 9 siècle, il s'était divisé
en plusieurs États indépendants. Parmi les nouveaux États émergents
figuraient la future France et l'Allemagne. Il faut savoir que ces deux langues
ont créé la base pour le futur français.
Les Serments de Strasbourg, qui scellent en 842 l'alliance entre Charles le
Chauve et Louis le Germanique, rédigés en langue romane et en langue
germanique, sont considérés comme le plus ancien document écrit en français.

4. La Renaissance et le français. Le vocabulaire.


En lien avec le développement de la littérature, de la culture, de l'art, de la
science, etc. à la Renaissance, une grande quantité de vocabulaire nouveau
provenant de divers domaines d'activité pénètre dans la langue française. En
outre, de grands changements ont eu lieu dans le développement de la langue
française nationale. Malgré la préservation des dialectes de la langue
provençale, la langue littéraire française du nord est devenue de plus en plus
importante et répandue. Des lois y ont été publiées, des poursuites judiciaires
ont été menées, des poètes et des écrivains ont écrit leurs œuvres. Au cours de
cette période, le processus de formation de la terminologie scientifique
commence. Il y a eu une pénétration intensive des latinismes dans la langue
littéraire écrite. Le vocabulaire connaît des changements importants tant sur le
plan quantitatif que qualitatif. L'enrichissement du dictionnaire est dû aux
latinismes et aux emprunts à la langue grecque.

5. Le siècle de Lumière et le français.


Le siècle des Lumières est l'une des époques clés de l'histoire de la culture
européenne, associée au développement de la pensée scientifique,
philosophique et sociale. Ce mouvement intellectuel était basé sur le
rationalisme et la libre pensée. Les Lumières en France se sont avérées être les
plus influentes et les plus célèbres dans le monde. Dans cet état, l'ère s'est
terminée avec la Grande Révolution française (1789-99). Voltaire, Manty,
Rousseau, Diderot étaient les plus grands représentants des Lumières
françaises. Ils cherchaient à diffuser les connaissances auprès d'un large
éventail de la population. Aux XVIIIe et XIXe siècles, la gallomanie
s'épanouit dans les couches supérieures de la société européenne au siècle des
Lumières, reflet de l'épanouissement culturel et politique de la France. De
nombreux aristocrates parlaient la langue de leur pays natal avec un accent
français. Le français est devenu la langue de communication internationale et
même de correspondance privée. Au XVIIIe siècle, l'ampleur de la diffusion
de la langue littéraire s'agrandit. La langue latine cesse enfin d'être utilisée
dans la poésie. L'une des sources de diffusion des normes de la langue
littéraire a été le renforcement des liens culturels et économiques. Un rôle
important a été joué par la littérature classique, qui était de plus en plus
distribuée parmi la population urbaine des provinces. À la fin du XVIIIe
siècle, le français littéraire était devenu la langue parlée vivante de la plupart
des citoyens. Cela a également été facilité par le développement de la presse,
des théâtres et des clubs. Au XVIIIe siècle, la langue littéraire française
commence à se répandre au-delà des chapelles de France. Cela était dû au
renforcement de l'influence culturelle et économique de la France sur les
autres pays européens, ainsi qu'à la popularité de la philosophie et de la
littérature françaises dans ces pays. La langue littéraire française devient la
langue de la diplomatie et des échanges internationaux. La langue littéraire
familière s'est également répandue parmi les couches privilégiées de la société
dans divers pays, la connaissance de la langue française étant considérée
comme un signe de culture.

6. La Grande Révolution bourgeoise et le français.


La Révolution française est une période de bouleversements sociaux et
politiques de grande envergure en France, dans ses colonies et en Europe à la
fin du 18s. Cette période de l'Histoire de France a mis fin à L’ancien régime en
remplaçant la monarchie absolue par une suite de régimes plus ou moins
définis, dont la Première République un peu plus de trois ans après la prise de
la Bastille. La révolution, qui portait une nouvelle idéologie, ne pouvait
qu'influencer le changement dans les théories linguistiques qui reflétaient
l'idéologie de classe de la noblesse. Par conséquent, la langue littéraire était
libérée de toute restriction dans le domaine du vocabulaire. Après la
révolution, l'idéologie bourgeoise a immédiatement affecté la politique
linguistique nationale, ce qui a conduit à la destruction complète non
seulement des dialectes locaux, mais également des langues des minorités
nationales. En 1793, un décret fut publié sur la formation des écoles primaires,
dans lesquelles la langue française devait être étudiée. L'école devient une
institution d'État qui poursuit une politique d'unité linguistique.

7. Ancien Français, ses caractéristiques.


Au IXe siècle, la langue des Français s'est développée sur le territoire du nord
de la Gaule. L'ancien français était une unité de variétés dialectales. La
présence de dialectes est un trait caractéristique de toutes les langues qui se
sont formées à l'époque pré-nationale dans les conditions de l'existence d'un
État féodal. Il n'y avait pas de grandes différences entre les dialectes de
l'ancien français. Ils étaient dominés par des traits communs qui témoignaient
de leur origine à partir d'une seule source - le latin populaire de Galia. Au
9ème siècle, il y avait une tendance à la formation d'associations féodales plus
importantes.

8. Le français contemporain. Le standard. Etudes sur ses


changements et tendances modernes.
Etant un phénomène sosial, la langue et son vocabulaire se modifie, se
perfectionne en fonction du développement de la société à laquelle elle
appartient. Les principales sources de l’enrichissement du vocabulaire sont :
1) l’évolution sémantique des vocables (mots et locutions)
2) la formations de vocables nouveaux
3) les emprunts. Deux premières se rapportent aux sources dites «internes», la
dernière est une source externe. L’évolution sémantique est une des sources
les plus importantes de l’enrichissement du vocabulaire. Dans ce cas les mots
nouveaux n’apparaissent pas, mais les mots qui existent déjà dans une langue
recoivent un ou des sens nouveaux, le mot devient polysémique. La polysémie
est une des caractéristiques les plus importantes du mot. Dans un mot
polysémique toutes ses acceptions doivent être unies par un ou des sèmes
communs (canard, bouton, bourse). Le français contemporain est le résultat
d'une évolution divergente. D'une part, l'orthographe, la syntaxe fondamentale
et la morphologie n'ont guère changé depuis deux siècles, probablement parce
que les usagers n'en ont pas ressenti le besoin. D'autre part, la phonétique et le
lexique ont subi de profondes transformations, alors que les différences
phonologiques ont encore tendance à se réduire depuis le début du siècle, le
vocabulaire est devenu de plus en plus complexe. Mais aujourd'hui,
maintenant que le français comme langue maternelle n'a jamais été aussi
vivant, il doit relever le défi de hausser son statut comme langue seconde sur
le plan international et faire face à la concurrence étrangère, principalement
l'anglais.

9. Le phonétisme de l’Ancien Français. Vocalisme et


consonantisme.
Vocalisme. Du Ve au IXe siècle, le vocalisme français était représenté par
deux ensembles de voyelles : les voyelles avant et arrière. De plus, il y avait
une autre voyelle avant labialisée ü. Les voyelles différaient par le degré
d'ouverture. Il y avait cinq voyelles avant - i, é, ē, ę. Il n'y avait que deux
voyelles postérieures - õ, ò.
Un trait caractéristique du vocalisme avant la période française était
l'abondance des diphtongues, avec une certaine prédominance des
descendantes.
Consonantisme. Les plus complètes étaient présentées en consonnes
occlusives et silex. L'ancien français avait quatre consonnes occlusives, à
savoir les affriqués ts, dz. Les consonnes fricatives interdentaires p,d étaient
des variantes des arrêts dentaires.
Dans la période de l'ancien français, quelques développements généraux dans
le domaine de la prononciation peuvent être tracés :
1. Progressivement, une correspondance s'établit entre les voyelles des rangées
avant et arrière. Dans chaque rangée, le même nombre de voyelles hautes,
moyennes et basses correspondant les unes aux autres apparaît : la première
rangée i, ė, ę, a, la rangée arrière u, ō, ò. Dans la rangée arrière, il n'y a
qu'aucune correspondance avec la voyelle a.
2. Une série de voyelles antérieures labialisées se forme. Avec la voyelle ü
apparaît au 13ème siècle. voyelle ӧ.
3. Il y a une tendance évidente à éliminer les diphtongues et les triphtongues ;
les diphtongues descendantes sont converties en diphtongues ascendantes, puis
contractées en monophtongues. Ce mode de développement des diphtongues
peut être considéré comme la manifestation d'une tendance à l'ouverture de la
syllabe dans le domaine du vocalisme.
4. Dans le domaine des consonnes, une série de consonnes en silex est
renforcée par des consonnes semi-continues (affriquées).
5. les consonnes qui n'avaient pas de correspondances fortes dans le système
du consonantisme de l'ancien français sont éliminées ou transformées, la
disparition de p, d, la transformation de kw>k, gw>g.
6. Il y a une tendance à l'ouverture de la syllabe ; c'est à cet égard que l'on peut
considérer la vocalisation de 1 (1) devant une consonne, l'affaiblissement
progressif de s avec sa perte subséquente dans le groupe s + consonne.

10. François I et son Ordonnance de Villers-Cotterêts.


L’ordonnance de 1539 Sur le fait de la justice dit l’ordonnance de Villers-
Cotterêts. C’est un texte législatif est dicté par le roi de France François 1,
enregistrer au parlement de Paris en 1539. Cette ordonnance est le plus ancien
texte législatif est encore en vie jour en France, ses articles n’ayant jamais été
abrogés. Elle est surtout connu pour être à l’acte fondateur de la primauté du
français dans les documents relatifs à la vie publique du royaume de France.
En effet pour faciliter la bonne compréhension des actes de l’administration et
de la justice mais aussi pour affermir le pouvoir monarchique, il impose qu’il
soit rédigé en langue maternelle français et non autrement. Le français devient
ainsi la langue officielle du droit et de l’administration, en lieu et place du
latin. Le but de cette ordonnance était de proposer une langue véhiculaire (le
français) qui remplacerait le latin, langue de l’écrit et des élites, mais aussi de
communiquer avec le peuple dans ces langues.

11. La périodisation du français.


Les linguistes français qui s’occupaient (F. Malherbe, C. Vaugelas et d’autres)
et qui s’occupent de la théorie du français.
L’histoire de la langue française se divise aux périodes suivants:
⁃ La période gallo-romaine (5-9 s)
⁃ L’ancienne français (10-13 s)
⁃ Le moyen français (14-15 s)
⁃ Le nouveau français (16-18 s)
⁃ Le français contemporain (19-20 s)
La question des normes uniformes de la langue écrite et orale se pose à
nouveau au début du XVIIe siècle. L'instauration de l'absolutisme a été une
nouvelle étape dans le développement de la France. Le pouvoir royal
concentre entre ses mains le potentiel politique et économique, une langue
unique est perçue comme faisant partie intégrante de la machine étatique.
Pendant cette période, l'Académie française a été formée, destinée à
réglementer les questions de la langue nationale. Il comprenait des
représentants conservateurs de la société parisienne, qui estimaient que la
langue devait être libérée de la langue vernaculaire. Le principe du bon usage
a été mis en tête par Claude Vaugelas. Les modèles de discours corrects que
Vaugelas a empruntés au discours des nobles instruits de la capitale. Puis, au
XVIIe siècle l'Académie publie un dictionnaire français en deux volumes.
12. 17 siècle. Le français moderne (classique).
On appelle français classique le français utilisé par les écrivains entre la
Renaissance et le 17 siècle. Il s'agit d'un français facilement compréhensible
pour les locuteurs contemporains (au contraire de l'ancien français et du
moyen français) mais qui présente de nombreuses différences dans le
vocabulaire et dans la syntaxe, notamment dans la construction
prépositionnelle des verbes. La langue classique n'a pas de limites
chronologiques précises. La langue classique a servi de base à la fixation de la
langue en des règles précises et directives. C'est en effet à partir de cette
langue, que les rhétoriqueurs (de la Renaissance) et surtout, plus tard,
Malherbe ou Boileau ont écrit les premières grammaires normatives. La
norme, visant en partie à servir l'idéologie directive de la monarchie absolue
de droit divin de Louis XIV, répond aussi à l'esthétique classique de la même
époque. Une langue claire et normée, fut cette langue classique, à l'origine de
celle qui fut par la suite enseignée partout en France et qui s'imposa comme le
français parlé aujourd'hui.

13. Moyen français. Conditions historiques et linguistiques.


Le moyen français est une division historique de la langue française, couvrant
la période du XIVe au début du XVIIe siècle. Il s'agit d'une période transitoire
au cours de laquelle : le français s'est nettement distingué des autres langues
pétrolifères concurrentes qui sont parfois incluses dans la notion d'ancien
français le français s'est imposé comme langue officielle du Royaume de
France à la place du latin et des autres pétrolifères et les langues occitanes. La
France de cette époque est un pays consolidé. La politique organisatrice des
rois de France trouve un appui dans la bourgeoisie dont les intérêts
demandaient le développement des liens économiques les villes et les
provinces. L’épanouissement économique et l’unification du pays sont freinés
par la guerre de Cent déclenchée en 1337. Cette guerre entre la France et
l’Angleterre fut une guerre dynastique, féodale et nationale. A l’issue de cette
guerre, en 1453, la France est assez affaiblie économiquement. L’organisation
politique et administrative de la France trouve son expression dans la
monarchie absolue. Le XVIe siècle sera caractérisé par un développement
impétueux du commerce et de l’industrie par l’épanouissement de la culture,
des sciences et la littérature. Par les contacts que la France reprend avec
l’Italie les idées de la Renaissance italienne se répandent en France où l’on vit
une période de restauration de la culture classique. La littérature de la période
entre le XIVe et le XVe siècle est, par ses caractéristiques, une littérature de
dialecte central, bien que imprègne d’éléments d’autres dialectes ou de «
provincialismes ». Le francien sert également de langue technique, rivalisant
ainsi avec le latin dans la correspondance officielle et dans les sciences. A
l’activité des juristes et des traducteurs qui contribuent énormément à la
propagation du français écrit, s’ajoute l’activité non moins fructueuse des
savants et des praticiens qui font leurs cours et publient leurs ouvrages en
français. Le développement du français en tant que langue littéraire écrits et
son extension au-delà de Paris sont favorisés par l’invention de l’imprimerie.
Les premières grammaires françaises sont destinées aux Anglais composés en
latin et sur le modèle latin. La grammaire qui, la première, est orientée sur la
langue française, est celle de Louis Maigret. Maigret y fait l’analyse de la
langue française et de ses formes considérant nécessaire de suivre l’usage des
gens bien appris. L’analyse du français présente par Louis Maigret dans son
ouvrage est hautement appréciée par les historiens de la langue française.

14. Système nominal de l’Ancien Français. (Nom, adjectif).


Le nom en ancien français possède trois catégories grammmaticales – la
catégorie du genre, du nombre et du cas; la nouvelle catégorie grammaticale
de la détermination / indétermination est en train de se former.
Les principaux changements survenus en ancien français sont les suivants :
– la dégradation continue du système casuel ;
– une forte tendance à la reconstruction analogique.
La catégorie du genre.
La catégorie du genre se manifeste généralement par l’opposition des formes
casuelles du masculin et du féminin. Cependant, étant donné que le système
casuel se dégrade et tend à disparaître (rappelons que les féminins de la I
declinaison ne se délclinent plus depuis de latin vulgaire), le genre s’exprime
de plus en plus souvent à l’aide de la flexion -e : cousin / cousine, etc.
Les noms communs animés possèdent des formes différentes : mère / père,
soeur / frère.
Les catégories du cas et du nombre.
Le cas
En ancien français il y a quatre formes casuelles : les formes du nominatif (cas
sujet singulier / pluriel) et celles du cas oblique (cas régime singulier / pluriel).
Le nombre
En ancien français la flexion -s n’est pas encore une marque du pluriel, au
moins, pour les noms du masculin. Cela se voit sur la déclinaison des
masculins du premier type :
En ancient francais, les adjectifs appartenant à ce deuxième groupe ont
tendance à s’assimiler. Ex tristis > tristus, caelestis > caelesta. Toutefois,
certains adjectifs en –is ardent leurs désinences : fortis (nom. sg.) > forz
(„fort”), grandis > granz („grand”).
En latin classique le comparatif et le superlatif des adjectifs sont formés,
respectivement, par les suffixes : -ior (masc. et fém.), -ius (neut.) : fortior,
forties

15. 16 siècle. Conditions historiques et linguistiques de la


formation du français national.
Au XVIe siècle on trouve en France les conditions nécessaires à la formation
d'une nation. Après la guerre de Cent Ans, Louis XI met sa politique au
service de l'unité française et la plupart des provinces se trouvent réunies sous
le pouvoir royal. Les industries connaissent à l'époque un développement
rapide, plusieurs manufactures ont été fondées l'une après l'autre: manufacture
de lin et toile en Bretagne, de drap en Poitou.
Au XVIe siècle se répand la fabrication de la fonte etc. La vie économique du
pays est dirigée par une nouvelle classe, la bourgeoisie, qui prend pied non
seulement à la ville, mais à la campagne aussi. Les riches achètent au roi, qui a
besoin d'argent, des titres de noblesse. Tout contribue à affermir l’autorité du
roi Henri IV et monarchie absolue. La dernière bataille des grands seigneurs
hostiles au pouvoir royal — ce sont les guerres de religion (1562-1598).
La lutte pour l'unité du royaume qui a amené à la formation de l'Etat national
français contribue à l'extension accélérées du français qui était langue du roi,
sur le territoire de la France. Depuis le XVIes. le français est admis dans
l'administration et le tribunal mais ses droits ne sont pas fixés. La cause
principale de l'introduction du français dans la vie officielle du pays était la
compréhension difficile du latin par la population. Sous le pouvoir de François
I on organise le collège où l'enseignement est fait en français.
Parmi les premiers ouvrages en faveur du français il faut nommer celui du
libraire Geoffroy Tory. Il écrivait qu'il faut employer le français dans les
sciences.

16. Le rôle de l’Académie et la normalisation du français.


L'Académie française, fondée en 1634 et officialisée en 1635 par le cardinal
de Richelieu, est une institution française dont la mission est de « contribuer à
titre non lucratif au perfectionnement et au rayonnement des lettres » et la
fonction de tenir à jour un dictionnaire de référence du français.
La mission qui lui est assignée à l’origine, est de travailler à « donner des
règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de
traiter les arts et les sciences ». Dans cet esprit, elle compose un Dictionnaire
de l'Académie française. Elle attribue également des prix littéraires, dont le
plus renommé est le Grand prix de littérature de l'Académie française.
L'Académie française rassemble des personnalités qui ont illustré la langue
française : poètes, romanciers, dramaturges, critiques littéraires, philosophes,
historiens, scientifiques, et, par tradition, des militaires de haut rang, des
hommes d’État et des dignitaires religieux.

17. Moyen Français. La morphologie. L’emploi de l’article


au Moyen Français
Ce qui caractérise la morphologie du moyen français c’est une forte tendance à
régulariser par analogie les formes morphologiques irrégulières,
étymologiques par excellence.
I. Le nom.
– la disparition de la déclinaison ;
– le nivellement des formes.
2. La disparition de la déclinaison.
La tendance à la réduction du système casuel qui caractérise déjà le latin
populaire et l’ancien français, aboutit en moyen français à la disparition totale
de la déclinaison.
A. Le cas régime était polyvalent dès son origine : déjà en ancien français les
formes casuelles du régime, renforcées par des prépositions, assumaient les
fonctions de tous les cas obliques latins (Génétif, Datif, Accusatif, Ablatif).
Depuis le moyen français les formes des cas sujet et régime servent surtout à
exprimer l’opposition « sujet – complément direct », c’est-à-dire, ces formes
n’ont qu’une seule valeur d’ordre syntaxique.
1. L’article défini.
L’article défini perd sa forme li (celle du cas sujet) ce qui résulte de la
déchéance de la déclinaison. Les formes simples sont le, la, l’, les. Les formes
contractées sont du (dou), des ; au, aux (as) ; ou, eu (enl), es.
Son usage s’étend dans deux sens – sémantique et syntaxique. D’une part, il
apparaît devant les noms de peuples et de provinces (li François, les
Rommains, les Saxons, etc.), d’autre part, il s’emploie devant les noms en
fonction de différents compléments.
2. L’article indéfini.
L’article indéfini s’enrichit d’une nouvelle forme du pluriel des qui remplace
les anciennes formes uns, unes. En ancien français ces formes-ci avaient une
valeur collective. L’article indéfini se combine de plus en plus fréquemment
avec les noms précédés d’un adjectif : en un moult biel (bel)
3. L’article partitif.
Cet article commence à accompagner les noms de matière : … que je vous
donasse à boire de l’eaue de la fontaine…, mais cet usage n’est pas encore
régulier, car l’article zéro y résiste toutefois.

18. Problème des origines du français. Classification des


langues romanes.
L’histoire de la langue donne la possibilite d’apprendre les tendances
principales, les lois objectives qui regissent le systeme linguistique. L’etude de
la langue va de paire avec l’analyse des conditions historiques du peuple
parlant cette langue. La langue est un phenomene social tout particulier qui a
ses propres principes et qui se developpe d’apres ses lois. Tous les
changements qui s’effectuent dans la langue ne sont pas determines
directement par les changements de la societe. Ils sont conditionnes par la
fonctionnement du systeme linguistique lui-meme.
Le francais appartient au groupe des langues romanes, cependant, un grand
probleme s’impose – quelles langues il faut considerer comme des langues
romanes autonomes.
Pour le moment la plupart des linguistes reconnaissent l’unique classification
des langues romanes d’apres laquelle il existe 11 langues parmi lesquelles
francais, provancal, espagnol, portugais, catalane, italien, sarde, dalmate,
roumain, moldave et le rheto-romane.
Dans la linguistique etrangere les langues romanes sont divisees en 2 groupes
– langues romanes occidentals et langues romanes orientales.
- La première classification, basée sur des principes scientifiques est donnée
par le linguiste allemand Fridrich Christian Diez. Il a classifié pour la première
fois 6 langues romanes : 1. le français ; 2. le provençal ; 3. l'espagnol ; 4.
l'italien ; 5. le portugais ; 6. le roumain.
Ainsi le linguiste italien Ascoli a ajouté à la classification de F. Diez encore 2
langues : 1. le franco-provençal ; 2. le ladin (ensuite on va l'appeler le rhétho-
roman, parlé dans le Tyrol et le Frioul de la Suisse. Le savant allemand a
ajouté 2 langues — le sarde et le dalmate

19. Les immigrés et leur influence sur le français moderne.


Aujourd'hui, les immigrés représentent une part importante de la population
française. L'afflux d'importants groupes de personnes ne parlant pas ou mal le
français et participant activement à la vie du pays dans son ensemble pose un
certain nombre de problèmes linguistiques sérieux. La formation linguistique
des immigrés en France est très faible. Le niveau insuffisant de maîtrise de la
langue française entraîne l'utilisation par les immigrants d'un nombre limité
d'éléments d'une langue non maternelle et d'un grand nombre de lexèmes et de
structures de leurs langues maternelles. Les mots étrangers deviennent
populaires parmi les jeunes et sont utilisés dans un sens ironique. Au fil du
temps, ces mots et constructions peuvent passer de la catégorie de l'argot aux
plus courants. Au fil du temps, des magazines de divertissement spécialisés,
l'argot passe à un niveau supérieur dans les périodiques solides et même dans
la littérature scientifique.
Le processus de transition des arabismes dans la catégorie des formes de mots
français couramment utilisés est très rapide. À cet égard, le gouvernement
français réagit à ce phénomène, cherchant à nettoyer la langue maternelle
française de nombreux néologismes qui ont des racines immigrées.

20. Syntaxe de l’Ancien Français. L’ordre des mots dans


une proposition simple.
Selon le but de l’énonce on distingue en ancien français les mêmes types de
propositions qu’en français moderne. L’ordre des mots dans une proposition
avait des traits spécifiques. En se basant sur le système casuel ce fait les
historiens étrangers prétendent que l’ordre des mots était libre en ancien
français. En fait, cette liberté est apparente. L’ordre des mots en ancien
français avait ses propres lois, assez rigides, qui ne sont plus typiques pour le
français moderne.
D’habitude on cite 6 constructions possibles en ancien français selon la
disposition des trois termes principaux de la proposition. Les constructions les
plus fréquentes étaient suivantes : sujet-prédicat-complément ; complément-
prédicat-sujet.
Phrases complexes. Il y en avait de deux types :
- phrases de coordination
- phrases de subordination.
L’unité syntaxique principale de cette période c’est la phrase de subordination
qui a ses signes formels :
1) La présence d’une conjonction ;
2) La présence assez large des subordonnées acindetiques ;
3) L’emploi très large des constructions absolues (des subordonnées relatives
sans antécédent) ;
4) Une disjonction fréquente de la subordonnée relative de son antécédent.

21. Les langues régionales au XX s


Les langues régionales ou minoritaires de France sont un ensemble de langues
géographiquement et historiquement implantées sur le territoire français,
autres que la langue française. Les langues régionales ont fait l'objet d'une
première reconnaissance en France en 1951 avec la loi Deixonne qui introduit
le basque, le breton, le catalan et l’occitan dans l'enseignement. D'autres
langues suivront : le corse, le tahitien, les créoles guadeloupéen, martiniquais,
guyanais et réunionnais, quatre langues kanak (l'ajië, le drehu, le nengone et le
paicî).

22. L’Ancien Français et le vocabulaire. Le début littéraire.


Le latin vulgaire et son successeur – le gallo-roman ont connu un certain
appauvrissement du lexique par rapport au latin classique. L’ancien français
par contre s’enrichit progressivement. Le fonds lexical de l’ancien français est
constitué de trois couches essentielles :
– le fonds latin (fonds lexical primitif) ;
– le substrat celtique ;
– le superstrat germanique.
Il est évident que la couche latine représente l’essentiel du vocabulaire de
l’ancien français, les mots d’origine latine désignant les objets, les actes et les
notions indispensables à la vie quotidienne : femme, ome, pere, mere, citet,
mansion, soleil, vent, fier, bel, etc.
Les vocables celtiques et germaniques sont de beaucoup moins nombreux, se
rapportant à des domaines restreints et spécialisés. Les mots d’origine celtique
s’attachent à l’activité des paysans, à la campagne.
Les particularités du vocabulaire de l’ancien français :
A. A la différence du latin populaire et du gallo-roman qui ont éliminé la plus
grande partie du vocabulaire abstrait, le développement de la scolastique et de
la littérature courtoise en ancien français appellent la création d’un nouveau
vocabulaire abstrait.
B. Le vocabulaire de l’ancien français se caractérise par une synonymie
exceptionnelle.
Le début littéraire.
Le plus ancien texte littéraire français est le poème liturgique
(Séquence/Cantilène de sainte Eulalie) (fin du IXe siècle), qui se compose de
vingt-neuf vers et sert de continuation à l'hymne Latin en l'honneur de Sainte
Eulalie, destiné au chant. Tous les poèmes romans survivants de la fin du IX
au Xie siècle sont religieux. La première œuvre littéraire importante est « Vie
de saint Etienne » un récit de six cent vingt-cinq vers, habilement construit et
utilisant une technique littéraire. Des changements plus importants se
produisent à la toute fin du Xie siècle., quand dans le Nord et le Sud de la
France apparaissent presque simultanément des œuvres profanes de formes
complètement nouvelles, très peu d'interaction avec la littérature latine et
témoignant d'une certaine fracture : les gestes (chansons sur les actes) et les
premiers poèmes des troubadours.

23. Les dialectes au moyen âge.


Au cours du Moyen Âge, on parlait en France et dans les régions limitrophes
des quantités de dialectes répartis en trois groupes principaux. Dans la moitié
sud, pour dire "oui", on disait "oc". C'est le groupe de la langue d'oc, auquel
appartiennent les dialectes gascon, provençal ou béarnais. Dans la partie nord,
on disait plutôt "oïl" (qui a donné oui) ; le normand, le picard, le français du
bassin parisien sont de cette famille. Enfin, au Sud-Est, dans la vallée du
Rhône, en Savoie, en Suisse romande et dans le Val d'Aoste, on parlait des
dialectes intermédiaires dits "franco-provençaux". La plupart des patois
romands en font partie.
Ces dialectes locaux étaient pratiqués dans la vie courante et aussi dans la
littérature. C'est ainsi que les troubadours méridionaux, très réputés,
véhiculèrent la langue d'oc loin à la ronde. Mais l’administration royale
s’infiltrait partout et imposait peu à peu la langue d'oïl, en l'occurrence bien
sûr le français de Paris. Dès 1442, les États de Languedoc s’adressaient au roi
en français. Et vers 1500, les milieux instruits du Midi étaient bilingues langue
d'oc – langue d'oïl. Au fil des siècles, les parlers d'oc et les parlers franco-
provençaux étaient ainsi rabaissés au statut de patois, tandis que le français de
Paris devenait la langue officielle et écrite par excellence.

24. Le français contemporain. Les sources de


l’enrichissement du français.
Au 19 siècle, les Romantiques s'opposent au français classique. Afin d'enrichir
leurs œuvres, ils utilisent aussi bien les mots « nobles » que les mots « bas ».
À la fin du XIXe siècle, les écrivains réalistes empruntent le nouveau lexique
dû à la révolution industrielle (termes des moyens de transport : tunnel, rail,
wagon, tender, tramway, steamer ; de la médecine : analgésique,
hydrothérapie, homéopathie, etc.). Le Dictionnaire de la langue française
d'Émile Littré reflète un état de la langue française classique et du bon usage
littéraire. Le Grand dictionnaire universel du 19 siècle de Pierre Larousse est
un outil utilisé aussi bien par les écoliers que les adultes.

25. Le français en Angleterre au moyen âge.


L'influence de l'anglo-normand sur l'anglais a laissé des mots d'origine
française et normande en Angleterre. Certains mots d'origine romane sont
maintenant revenus au français sous forme de doublets à la suite de contacts
de guerre et de commerce.
De plus, le sens et l'utilisation de nombreux mots de l'ancien français ont
changé.
Le moyen français est une division historique de la langue française, couvrant
la période du XIVe au début du XVIIe siècle. Il s'agit d'une période transitoire
au cours de laquelle : le français s'est nettement distingué des autres langues
pétrolifères concurrentes qui sont parfois incluses dans la notion d'ancien
français le français s'est imposé comme langue officielle du Royaume de
France à la place du latin et des autres pétrolifères et les langues occitanes.
Le développement littéraire du français a préparé le vocabulaire et la
grammaire du français classique, parlé aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Le moyen français, et plus encore à la fin de la période, est en grande partie
intelligible pour ceux qui parlent le français moderne, par opposition à l'ancien
français antérieur. Le changement le plus important constaté dans le moyen
français est la disparition complète du système de déclinaison des noms (qui
dure depuis des siècles). Il n'y a plus de distinction entre les formes
nominatives et obliques des noms, et le pluriel est simplement désigné par la
lettre s. Cette transformation nécessite de s'appuyer davantage sur l'ordre des
mots dans la phrase, qui devient peu ou prou la syntaxe du français moderne
(bien qu'il y ait un recours constant au verbe en deuxième position de la
phrase, ou "seconde structure verbale", jusqu'à ce que la 16e siècle).
Parmi l'élite, le latin était encore la langue de l'éducation, de l'administration et
de la bureaucratie ; cela changea en 1539 avec le décret de Villers-Cotterêts,
dans lequel François Ier fit du seul français la langue des actes juridiques. En
France, les différences régionales sont encore importantes, les langues
occitanes prédominant dans le sud de la France ; le centre-est de la France était
dominé par les langues franco-provençales ; tandis que dans le nord de la
France, on parlait encore d'autres langues que le français.
La fascination pour les textes classiques a conduit à de nombreux emprunts au
latin et au grec. De nombreux néologismes basés sur des racines latines ont été
introduits et certains chercheurs ont changé l'orthographe des mots français
pour correspondre à leurs racines latines, parfois à tort. Cela entraînait souvent
une différence radicale entre l'orthographe d'un mot et la façon dont il était
prononcé.
Les guerres françaises en Italie et la présence des Italiens à la cour de France
ont mis les Français en contact avec l'humanisme italien. De nombreux mots
relatifs au militaire (alarme, cavalier, espionnage, infanterie, camp, canon,
soldat) et artistique (surtout architectural : arcade, architrave, balcon, couloir ;
aussi littéraire : sonnet) ont été empruntés à l'italien. Ces tendances se sont
poursuivies à travers le français classique.
Il y avait aussi des emprunts à l'espagnol (casque) et à l'allemand (reître) et à
l'américain (cacao, hamac, maïs). L'influence de l'anglo-normand sur l'anglais
a laissé des mots d'origine française et normande en Angleterre. Certains mots
d'origine romane sont maintenant revenus au français sous forme de doublets à
la suite de contacts de guerre et de commerce. De plus, le sens et l'utilisation
de nombreux mots de l'ancien français ont changé. L'orthographe et la
ponctuation durant cette période sont très diverses. L'introduction de
l'imprimerie en 1470 a mis en évidence la nécessité d'une réforme de
l'orthographe. Une proposition de réforme a été proposée par Jacques Peletier
du Man, qui a développé un système orthographique phonétique et introduit de
nouveaux signes typographiques (1550) ; mais cette tentative de réforme de
l'orthographe n'a pas suivi.
Durant cette période, les premières grammaires françaises et un dictionnaire
français-latin de Robert Estienne (1539) sont publiés.
Au début du XVIIe siècle, la langue française verra la poursuite de
l'unification du français, la suppression de certaines formes et la prescription
de règles, aboutissant au français classique.

26. A qui le français et la France doivent leur nom ? A


quelle période se rapporte la naissance du français ?
Dans l'histoire de France, les outils en pierre témoignent de la présence de
peuples anciens sur le territoire dès 1,7 million d'années. Les premiers
humains modernes sont apparus dans la région il y a environ 40 000 ans. Les
premières mentions concernant la région de la France moderne datent de l'âge
du fer. Le territoire dans lequel se trouve la France moderne était la partie
principale de la région connue des anciens Romains sous le nom de Gaule. Les
écrivains romains mentionnent trois principaux groupes ethnolinguistiques qui
vivaient dans cette région : les Gaulois, les Aquitains et les Belga. Les
Gaulois, le groupe le plus important et le mieux documenté dans les sources,
étaient des Celtes qui parlaient la langue gauloise.
Au cours du premier millénaire avant notre ère, les Grecs, les Romains et les
Carthaginois ont établi des colonies le long de la côte méditerranéenne et des
îles au large. La République romaine a capturé la partie sud de la Gaule et l'a
transformée en une province appelée Narbo Gaul à la fin du IIe siècle av. e.
Plus tard, les troupes romaines sous Gaius Julius Caesar ont pris le contrôle du
reste de la Gaule pendant la guerre des Gaules. Par la suite, la culture gallo-
romaine est née, et la région a été intégrée à l'Empire romain.
À la fin de l'Empire romain, la Gaule a connu des raids et des migrations
barbares, dont la plus importante a été la migration des Francs germaniques.
Le roi franc Clovis I a unifié la majeure partie de la Gaule sous son règne au
5ème siècle, établissant la domination franque dans la région pendant des
siècles. La puissance franque atteint son apogée sous Charlemagne. Le
"Royaume de France" médiéval émerge de la partie occidentale de l'Empire
carolingien, connu sous le nom de Francie occidentale, et devient le plus
puissant sous la dynastie Capet fondée par Hugues Capet en 987.
La crise dynastique qui suivit la mort du dernier descendant direct des
Capétiens en 1328 provoqua une série de conflits connus sous le nom de
Guerre de Cent Ans entre la Maison des Valois et la Maison des Plantagenêt.
La guerre a officiellement commencé en 1337 avec une tentative de Philippe
VI de s'emparer du territoire d'Aquitaine de son successeur, Edouard III, le
prétendant Plantagenêt au trône de France. Malgré le succès militaire initial
des Plantagenêts, y compris la défaite et la capture de Jean II, les fortunes
militaires sont passées aux Valois dans les dernières années de la guerre. La
figure la plus célèbre de cette guerre est Jeanne d'Arc. La guerre se termine par
la victoire des Valois en 1453.
La victoire dans la guerre de Cent Ans a renforcé le nationalisme français et la
monarchie française. Au cours de la période connue sous le nom d'Ordre
ancien, la France s'est développée en une monarchie centralisée et absolue. Au
cours des siècles suivants, la France connaît une Renaissance et une Réforme.
Au cours des guerres de religion, la France entre à nouveau dans le stade de la
crise de succession, lorsque le dernier descendant direct des Valois sur le
trône, Henri III, combat les factions rivales de la maison de Bourbon et de la
maison de Guise. Henri IV, rejeton de la maison de Bourbon, sortit vainqueur
du conflit et, monté sur le trône, fonda la dynastie des Bourbons. L'empire
colonial français a commencé son histoire au XVIe siècle. Le pouvoir
politique français atteint son apogée sous le règne de Louis XIV, le "Roi
Soleil", fondateur du château de Versailles.
À la fin du XVIIIe siècle, la monarchie et ses institutions inhérentes ont été
renversées par une révolution. Le pays s'est d'abord transformé en République,
puis en Empire, déclaré par Napoléon Bonaparte. Après la défaite dans les
guerres napoléoniennes, la France a connu plusieurs autres transformations,
connaissant une restauration temporaire de la monarchie, puis se transformant
en la Deuxième République, puis le Second Empire et la Troisième
République plus stable, fondée en 1870.
La France était l'une des puissances de l'Entente pendant la Première Guerre
mondiale, combattant aux côtés de la Grande-Bretagne, de la Russie, de
l'Italie, du Japon, des États-Unis et du reste des Alliés contre l'Allemagne et
les puissances centrales.
La France faisait partie des forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale,
mais a été conquise par l'Allemagne nazie en 1940. La Troisième République
a été détruite et la majeure partie du pays était contrôlée directement par l'Axe
et dans le sud par le gouvernement collaborationniste de Vichy. Lors de la
libération en 1944, la Quatrième République est proclamée, mais elle ne dure
qu'une décennie et demie. Lors de la crise d'Alger de 1958, la Quatrième
République a cessé d'exister et la Cinquième République a été proclamée par
Charles de Gaulle. Dans les années 1960, lors du processus de décolonisation,
de nombreuses colonies françaises ont reçu un statut indépendant. Certaines
d'entre elles ont conservé le statut de départements et collectivités d'outre-mer.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France est membre permanent
du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'OTAN.
Le pays a joué l'un des rôles importants dans le processus d'unification
européenne après 1945, qui a conduit à la création de l'Union européenne.
Malgré une croissance économique lente ces dernières années et des
problèmes avec les minorités nationales, la France reste un État économique,
culturel, militaire et politique fort en ce début de XXIe siècle.
27. Anglomanie et le franglais.
Le franglais désigne un mix (mélange) de la langue française avec la langue
anglaise et il se caractérise par l'usage des mots anglais en français. Du point
de vue français, il s'agit d'une expression anglicisée de la langue française.
Dans les années d'après-guerre, l'afflux de mots anglais en français s'est accru.
L'anglais est devenu prestigieux dans les milieux intellectuels. L'anglomanie
pénètre également dans des cercles plus larges de la société.
Au XXe siècle, les mots pénètrent dans la langue française non seulement
directement à partir de la langue anglaise de Grande-Bretagne, mais aussi de la
langue anglaise d'Amérique, puisque c'est un pays de technologies avancées,
d'exploration spatiale et d'informatique.
La pénétration des anglicismes dans les périodiques scientifiques et
techniques dépend de l'industrie qui est décrite. Le plus grand nombre d'entre
eux pénètrent dans la terminologie de l'industrie dans laquelle plus
d'expérience. L'américanisation de la langue française est une conséquence de
l'influence accrue des États-Unis dans la communauté mondiale.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, environ 1000 anglicismes sont entrés
dans la langue française. L'inclusion d'un mot étranger dans les dictionnaires
indique que l'utilisation de ce mot dans la langue est nécessaire, il est utilisé
par les francophones et il fait partie intégrante de sa structure. En raison de
l’afflux constant d’emprunts anglais, leur part dans la langue française dépasse
largement leur vocabulaire.
De nombreuses sociétés commerciales utilisent des mots anglais à des fins
publicitaires, bien que l'on puisse facilement trouver un mot français
approprié. Ils changent l'orthographe et l'ordre des mots à la manière
anglaise : automatique au lieu d'automatique
À la suite de l'abus de mots et d'expressions anglais, on produit la
"créolisation" de la langue française et il est créé un certain type de discours
intermédiaire, que le philologue français R. Etemble a appelé (le franglais).
R. Etemble a non seulement ridiculisé la langue « française », mais a
également montré que le mode de vie américain pénètre en France à travers les
anglo-américanismes linguistiques, détruisant la culture nationale française. Il
a exhorté le gouvernement à prêter attention à ce problème. Bientôt, il adopte
un certain nombre de résolutions concernant la lutte contre les anglicismes et
le développement de la langue française.

28. Précisez le genre et le sujet de Chanson de Roland.


La Chanson de Roland est un poème épique et une chanson de geste du XIe
siècle attribuée parfois, sans certitude, à Turold (la dernière ligne du manuscrit
dit : Ci falt la geste que Turoldus declinet). Neuf manuscrits nous sont
parvenus, dont un, le manuscrit d'Oxford du début du XIIe siècle, le plus
ancien et le plus complet, est en anglo-normand. Ce dernier, identifié en 1835,
est considéré par les historiens comme le manuscrit d'autorité. C'est donc lui
que l'on désigne quand on parle sans autre précision de la Chanson de Roland.
La Chanson de Roland comporte quatre mille deux vers (dans sa version la
plus ancienne ; elle en compte neuf mille dans un manuscrit de la fin du XIIIe
siècle) en ancien français répartis en laisses assonancées, transmises et
diffusées en chant par les troubadours et jongleurs. Elle s'inspire, trois siècles
après, du combat fatal dans les Pyrénées du chevalier Roland, préfet de la
Marche de Bretagne et de ses compagnons d'armes contre une force toujours
identifiée avec difficulté, possiblement des Basques.

29. Problème de la normalisation de la langue française au


XYI siecle
Si au cours de l’histoire les courants linguistiques ont pris des visages variés,
la notion de bon usage a toujours été au cœur des débats, en particulier dans
les recherches sur l’époque classique en France et en Italie. Le terme de
« norme », polysémique, anachronique et volontairement vague, présente
comme définitif voire péremptoire un artefact en réalité complexe. C’est notre
vision actuelle, influencée par une approche hégélienne de l’histoire
linguistique, qui donne ce sentiment de linéarité autotélique. Or, si norme il y
eut, au XVIIe, elle ne s’est pas imposée d’elle-même, comme l’a illustré
l’ouvrage sur le bon usage. En adoptant une approche comparative, entre
France et Italie, on peut mettre en lumière les modalités d’une normalisation
qui ne va pas sans problème. En effet, ces deux langues romanes, sœurs et
rivales, proposent à ces problèmes des solutions diverses dans des
conjonctures singulières, notamment politiques.
Pour les élites politiques du XVIIe siècle français, la normalisation
linguistique est un outil d’unification du territoire et d’imposition d’une
conception de la pensée, d’où la naissance de plusieurs académies, en
particulier de l’Académie française, sous l’impulsion de Richelieu. Plus
largement, les élites culturelles participent à cette normalisation, en imposant
un langage civil –celui de la cour ou la ruelle parisienne- opposé au parler
populaire –celui du bas peuple ou des provinciaux. L’ordre langagier révèle
donc un ordre social, crée des hiérarchies et exclut ceux qui n’en maîtrisent
pas les codes, suivant les analyses de Bourdieu rassemblées dans Langage et
pouvoir symbolique (2001). De ce fait, refuser cette normalisation revient à
s’opposer aux autorités politiques et culturelles, ou tout du moins permet de
mettre en lumière les enjeux sociaux du langage. À la suite des travaux de C.
Jouhaud, de G.Siouffi et D. Denis, cette journée se propose de mettre en
lumière une normalisation politique de la langue à l’époque classique.
La notion de bon usage en France, de même que le regard porté sur ce qui a
été, presque trois siècles plus tard, appelé la norme s’en trouvent également de
plus en plus sujets à révision. Les études récentes menées dans ce domaine ont
amplement affiné l’idée d’un étau qui se serait de plus en plus resserré au fil
du XVIIe siècle français. Ainsi, Gilles Siouffi rappelle que l’entreprise de
Vaugelas se base sur « une donnée variationnelle », la rupture avec le modèle
latin ne débouchant pas sur une contrainte étriquée mais sur « une des formes
les plus achevées de réflexivité linguistique ». Francine Mazière évoque
d’ailleurs les nombreux conflits dont furent parsemés le travail des savants et
leur discussion polémique sur le bon usage de tels ou tels terme ou forme, et
relie la variation au doute, lequel aurait encouragé cette « réflexivité » et
permis de prendre conscience qu’en français, les « propriétés générales [se
reconnaissent] par le fait qu’elles peuvent être en concurrence et/ou
harmonie ».

30. La périodisation du français.


Lors de la description des langues romanes dans l'espace, il a été noté qu'elles
représentent un continuum : un dialecte (et même une langue) passe
progressivement dans un autre, de sorte que lors de la distinction et de la
classification des langues et des dialectes, il est parfois nécessaire de tracer des
frontières conditionnelles, basées uniquement sur des phénomènes
linguistiques proprement dits, mais prenant également en compte des facteurs
sociaux : frontières entre États, etc. Un continuum similaire est représenté par
la langue dans le temps. Si une machine à voyager dans le temps nous
permettait de passer 2 000 ans en France, nous ne remarquerions pas à quel
point le latin populaire s'est transformé en ancien français et l'ancien français
en français moderne. Mais, en comparant les textes en latin et en français
moderne, on s'aperçoit qu'il s'agit sans doute de langues différentes. Et tout
comme pour la division géographique, avec la périodisation - la division du
continuum temporel - les scientifiques sont contraints d'établir des frontières
conditionnelles, en tenant compte non seulement des changements
intralinguistiques, mais aussi de facteurs extérieurs à la langue : les étapes de
l'histoire du peuple français et la formation de l'État national français. Certains
historiens de la langue française (par exemple, A. Doza) donnent même sa
périodisation en fonction du changement de dynasties des rois de France.

31. Francophonie.
Le mot « francophonie » a été employé pour la première fois en 1880 par le
géographe français Onésime Reclus (1837-1916), qui étudiait principalement
la France et l’Afrique du Nord. Il eut bientôt l’idée de classer les habitants de
la planète en fonction de la langue qu’ils parlaient dans leur vie quotidienne et
dans leurs relations sociales. C’est en 1968 que le mot « francophonie » est
entré dans le dictionnaire, recevant deux acceptions principales - le fait de
parler français et l’ensemble constitué par les populations francophones
(France, Belgique, Suisse, Canada, Afrique, etc.).
En Europe les pays de langue française comprennent la France, la Wallonie
(région belge), le Luxembourg, la Suisse romande, la majeure partie de la
Vallée d’Aoste, la principauté de Monaco, les Îles anglo-normandes : au total,
environ 67 millions de francophones.
En Amérique figure d’abord le Canada (province de Québec) ; aux États Unis
on estime à 1 million les Franco-américains ; à Haïti les habitants parlent un
créole français.
En Afrique, après la décolonisation, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, les jeunes
républiques de l’Afrique noire d’expression française ont conservé au français
une place éminente. Le français est reconnu comme langue officielle au Bénin,
en Côte-d’Ivoire, au Gabon, au Burkina-Faso, au Mali, au Niger, en
République Centrafricaine, au Sénégal, au Congo, au Togo et au Zaïre.
Madagascar a fait du malgache langue officielle à côté du français largement
utilisé dans les affaires publiques. La Mauritanie et le Tchad, les Comores et
Djibouti ont l’arabe et le français comme langues officielles. Le Cameroun
reconnaît le français et l’anglais comme langues officielles. Dans l’océan
Indien le français est la langue de l’île Maurice et des DOM-TOM
(Départements et territoires d’outre-mer). Quant à l’Asie, le français reste
langue d’enseignement au Cambodge, au Laos et au Vietnam.

32. Les premiers monuments écrits du français.


Serments de Strasbourg (842) – le 1er texte dans la langue fr. - traité d ́alliance
des petits fils de Charlemagne
Les textes sont écrits avant tout dans les monastères, les moines composent
non seulement les hymnes latins, mais aussi des chants et poèmes religieux, p.
ex. : La Cantilène de Sainte Eulalie (vers 900) La Vie de Saint Alexis (moitié
du 11e s.) ; Chansons de gestes (11e – 12e s.)
- les épopée profanes, les héros des dynasties mérovingienne ou carolingienne
(roi, féodaux) ; gestes vient du gesta en latin et signifie les exploits, les faits
héroïques
- elles étaient chantées par les jongleurs devant un public de guerriers et de
pèlerins idées principales :
 Respect du serment
 Le culte de l ́honneur chevaleresque
 Le culte des exploits guerriers
 Idéal de la fidélité à Dieu et au roi
Il existe quelques différentes théories sur les origines des chansons de geste
- il existe quelques cycles :
1. les gestes du roi Charlemagne et de sa famille, de ses successeurs – pour la
glorification de la dynastie :
La Chanson de Roland ; Le Pèlerinage de Charlemagne (à Jérusalem)
2. les gestes de Guillaume d ́Orange – la glorification des exploits des
puissants barons du Midi qui défendent le trône fr. et la chrétienté contre les
Sarrasins d ́Espagne ; Chanson de Guillaume ; Prise d ́Orléans
3. les gestes de Doon de Mayence
- le cycle contre le roi, la façon d ́une révolte
- l ́idée d ́individualisme sauvage des grands seigneurs féodaux Gormond et
Isembart ; Renaud de Montoban
Au 13e s. – les chansons de la croisade (le 4e cycle) – des éléments
fantastiques (Chanson d ́Antioche)

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