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Sabrina Université Paris Nanterre

CARNEIRO UFR LCE M1 étude romane portugais


n. 40009360 Méthodologie cultures monde

Compte-rendu :

Résumé des séances et


un développement sur l’architecture baroque
I. Résumés des séances :

Lors de notre cours de Méthodologie culture-monde nous parlerons de la mondialisation


culturelle, car étudier c’est être dans un rapport de force, culture dominante et culture dominée.
Nous avons commencé par discuter et distinguer deux concepts : monde et culture. Le monde
est un concept relationnel, ce n’est pas une entité, ce n’est pas une chose. C’est l’ensemble des
relations, des liens entre toutes les parties de cet espace. Un exemple, le Covid a produit une
situation de suspend, de retrait du monde, les relations qui font le monde ont cessés à cet
instant-là. Une vie acosmique. Le monde c’est la seule représentation que nous avons de la
totalité, c’est relatif mais absolu. Le désir est d’accéder à la domination totale, aspect de
conquête. La culture est un concept relationnel et qui comme pour le monde, la culture n’est
pas une entité ni une chose. Un ensemble de rapport de relations. Culture au sens d’identité, il
y a la culture française, indigène, culture d’entreprise etc. L’identité n’existe seulement car l’on
est mis en relation avec un groupe, des individus. C’est l’autre qui créer l’identité par son
regard. Il y a toujours eu des relations entre différentes cultures à l’échelle du monde. Les
conquêtes impériales ont fait le monde, ils ont étendu le monde, et dialectiquement, ça produit
chez certaines cultures le désir d’affirmer leur culture.

Nous avons aussi discuté d’une géologie, et de 5 couches au niveau de la mondialisation. La


couche historique : elle a toujours existé, ce sont les conquêtes impériales qui ont permis les
relations, donc nous allons parler des différents empires. Le premier empire est d’Alexandre le
Grand. Histoire coloniale, il y a 2 séquences dont la première l'Espagne et le Portugal et
l’ensemble du continent américain, et la deuxième les espaces à conquérir sont le reste du
continent américain et l’Asie du Sud. Les empires sont le rapport entre l’occident et le reste du
monde. Cette notion d’empire qui est la première forme de mondialisation est une invention
européenne, la mondialisation est une initiative conquérable de l'Europe. L’arrivé du
capitalisme, monétaire et mondial dans le sens qu'on va chercher les matières premières et la
rivalité entre les pays (Hollande et Angleterre). Quatre siècles de mondialisation monétaire,
qui ont produit les inégalités entre les pays, dont le commerce triangulaire. Cette affaire s’est
accélérée depuis une cinquantaine d’années, en grande partie la mondialisation devient
financière. La couche culturelle : est la modélisation de la résistance, des jeunes qui se sont
soulevés, battus contre les injustices. C’est un phénomène viral, ce fut un pays après l’autre.
Année 1868, la planète est en ébullition, les jeunes s’opposent dans chaque coin du monde.
Relier l’une à l’autre deux formes de mondialisation dans un demi-siècle, une mondialisation
de protestation et mondialisation économique, elle a deux parties. La culture est un champ de
force il a des échanges. La culture commerciale est une machine à “frique” qui peut avoir un
intérêt pour la mondialisation culturelle légitime (livres d’écoles...) Ils unifient notre façon
d'être dans chaque coin du monde, est un moteur de standardisation. La couche interculturelle
: est la relation entre les aires culturelles. C’est la couche culturelle mais en mouvement mise
en place comme la migration, exils, échanges, transculturation et l’hybridité. Qui dit migration
dit transculturation, déplacement d’une culture d’un lieu à l’autre, la culture que l’on déplace
en migrant se transforme pour des raisons évidentes car dans le pays d’accueil la culture doit
se mélanger avec la locale. La double mélancolie de l’exil. L’héritage impérial/colonial et les
3 groupes minoritaires mais qui sont nombreux sont structurellement discriminés sur la terre
entière en particulier là où ils migrent, les noirs, les musulmans, juifs et « indigènes »). Le
tourisme, le folklore, les stéréotypes et nouveau racisme. Le communautarisme vs l’anti-
communautarisme, font un débat mal posé. Les communautés sont compatibles avec pleine
participation avec la société. La couche économique: C’est de l’exploitation à l’aliénation
renouvellement des marxismes orthodoxes celui des esprits butés, et les non orthodoxes qui
ont montrés des régimes qui ne se réduisent pas à l’économie. On ne peut pas réduire, la culture
et la religion à la seule logique de l’économie elle en joue oui mais n’est pas la seule.
L’aliénation c’est le fait que l’imaginaire qui rêve de vacances, etc. le rapport de domination
est imaginaire, culturel, symbolique aliéné aux besoins des réseaux sociaux par exemple. Le
mot crise économique, fait que cela déanonymise un mouvement social. Elle est chronique, on
ne la contrôle pas mais pour autant ce n’est pas le seul état de crise. « Déficit » ; le capitalisme
est un capitalisme de crédit et d’endettement. « Emploi » nouveau phénomène, qui est, la
réticence à l’emploi ; ils sortent du chantage à l’emploi. Beaucoup, commence à envisager le
chômage dû à 5/7 ans d’études, pour se retrouver dans un job aliénant il préfère avoir moins
d’argent. La couche technologique – techno médiatique : est la plus concrète, importante et
plus grande qu’autrefois comme le 20ème siècle, par exemple. Les mains humaines évoluent,
ce sont les tissus nerveux des mains qui datent de plusieurs millénaires et qui changent, à cause
des gestes mécanique qui changent les tissus nerveux, comme les couverts qui ont changé la
dentition humaine (son alignement) = modification du corps ou être homme ou femme à cause
de cette couche technique. On a des points communs avec les quatre coins du monde grâces à
ces appareils. Elle a 4 niveaux : la logistique, la révolution numérique, tout ce qui fait
fonctionner nos vies sans qu’on sans rendre compte et la technologie et les médias.
Lors de la séance suivante nous avons évoqué la mondialisation culturelle et le rapport de force
planétaire avec l’exemple de la panique “wok”. Nous avons défini “wok”, mais tout d’abord
c’est casi une faute grammaticale « a weak » : équivalent d’un mort marxiste « conscientiser »
qui consiste à faire comprendre au dominé qu’ils sont dominés, pourquoi ils le sont, par qui,
quel est l’intérêt de réagir, pour comprendre les causes et pouvoir changer les choses pour les
minorités. La minorité ethnoculturelle ; à l’échelle mondiale la condition noir ou musulmane
est discriminée, ce mot est apparu grâce à l’émancipation de ses minorités. Le phénomène
“wok” est l’impression de reculer sur les avancés que nos ancêtres ont faites. Ce mot est utilisé
pour faire croire qu’il y a une idéologie, un groupe uni, avec un programme, une hiérarchie,
faire croire à un complot qui serait une menace à l’organisation mondiale. Les personnes
d’extrêmes droites ou autre, ont fait croire qu’il y avait un problème de violence dans le système
de “wok”. Les minorités ont pour complice le capitalisme, cette guerre vient des décennies
d’émancipation au 20ème siècle. Ces avancés ont produit dialectiquement des reculs, une gay
pride produit de l’homophobie en incitant d’autre à le devenir. Nous avons aussi évoqué la
décolonisation des empires français et britanniques qui a créé une instabilité dans ces pays du
monde, et a produit un phénomène d’exode vers des anciennes colonies ce qui causé la crise
migratoire. Et le terme d’émancipation, qui désigne un danger de violence, mot qui vient de
l'Europe d’un philosophe des Lumières, qui définit ce mot par liberté, pour être libre il faut
s’arracher du monde d’avant, à ses traditions, à toute sa vie, finalement à l’époque moderne,
c’est le temps de la rupture. Depuis quelques décennies les mouvements de protestations n’ont
plus la même forme, ils sont improvisés, comme avec les gilets jaunes.

Lors de la séance suivante sur l’aire anglophone, nous nous sommes intéressés sur la langue et
la culture comme vecteurs de mondialisation. À la fois dans la Martinique mais avec la
conscience d’être martiniquais, on appartient à un continuum, culture martiniquaise riche qui
n’est pas la culture guadeloupéenne, mais le continuum est possible, bond géant entre les
différents créoles. Les différentes îles, exercent différentes influences, lusophone,
hispanophone ou bien même anglophone. Au niveau de la langue, l’anglais domine, langue
montée rapidement en flèche. Le français était la langue de la diplomatie et a été changé au
XXème siècle avec le Traité de Versailles. Mondialisation on parle aussi de mondialisation
culturelle or quand on parle de globalité, indique plutôt l’économie. Pour les espagnols,
“mundialización” signifie l’époque la découverte du nouveau monde en 1891. Un concept
culturel est codé, l’histoire change le sens des choses selon les territoires, par exemple, la notion
de laïcité en France n’est pas la même aux USA, où le président jure sur la Bible. Nous avons
appris un terme nommé scape un concept donné pour définir un milieu. C'est un modèle qui
permet d’englober les territoires qui correspond à différents domaines, milieux. Ainsi que
techno-scape (milieu de l’informatique et technologique), media-scape (lorsqu’on regarde les
infos), ethno-scape (milieu culturelle) et droit à la ville qu’on considère que notre modalité est
conditionnelle aux moyens que nous avons.

Pour l’aire anglophone nous avons eu plusieurs séances, notamment une la langue et ses
déséquilibres, La littérature monde et le tournant polyglotte. Comme exemple nous avons eu
l’histoire de la Tour de Babel. Dans cet épisode de la Bible, le but est de construire une tour
afin d’atteindre Dieu mais sous une colère il divise les hommes en leur donnant une langue
différente afin qu’ils s’éloignent et ne communiquent plus. Ce n’était pas une punition divine
mais il y avait déjà des différentes langues, qui ont donné la diversité. La tour de Babel, dans
la genèse, a une relation avec la langue, la bible a été traduite. Il y a eu toute une histoire sur la
diversité de la langue, il y a eu des recherches sur la langue divine, d’une langue originaire qui
essayait de poser la question “quelle langue dieu parlait-il ?”. Puis ils se sont intéressés du côté
de la philosophie. À travers une langue trouver la vérité, ils ont donc s’simplifié et ils sont parti
d’une langue morte comme le latin qui n’est pas forcément évident avec ses déclinaisons, donc
on ne peut pas s’en remettre totalement. On a les langues comme “l’espéranto”, langue inventée
la plus connue, ou encore le “volapuk” qui se travaillait à partir de l’allemand, des langues qui
n’appartiennent à personne. Ces langues artificielles supprimaient ce que les gens pensaient
être lointain de la leur et donc mettaient des difficultés pour les autres. À la fin du 19 siècle, il
y a une dimension nationale, des nations qui se crées avec une culture et une langue, afin
d’éviter les conflits et malentendu se met en place une langue commune. Début du 20ème
siècle, deux langues niveau mondial le français et l’anglais qui était devenu la langue de
l’économie, et le traité de Versailles en anglais et le français perd sa valeur diplomatique.
Aujourd'hui on peut se sentir dominer par l’anglais, en France il y a des restrictions sur la
langue utilisée, certaines choses doivent être écrites en français et non en anglais.

Ensuite nous n’avons pas pu assister à la séance sur l’aire germanophobe, pour cause de
l’inauguration de la Maison des langues dans notre UFR.

Nous sommes donc passé au cours sur l’aire italophone, intitulé : penser la différence culturelle
du colonial au monde. Comme support et exemple nous nous sommes basés sur une anthologie
publiée où les questions au départ émettent un regard et comparaison des différentes histoires
et cultures nationales. Donc cette anthologie critique est le résultat d’une collaboration entre
chercheurs spécialistes de différents domaines différents comme le lusophone, germanophone,
etc. Il y a une hypothèse primaire, le monde actuel résume de l’ancien monde colonial. L’idée
était d’interroger cette continuité pour faire apparaître ces distributions contemporaines de
pouvoir et savoir. L’objectif de ce travail collectif était d’ouvrir un champ plus large des débats
et des théories sur l’histoire coloniale et post coloniale. Dans cette anthologie, le focus est mis
sur la production littéraire, elle peut être considérée comme un soft-power (concept utilisé pour
décrire la capacité d’influencer par des non moyens coercitifs). Pour réfléchir à tout cela, il y a
des disciplines qui vont au-delà de la littérature comme l’histoire contemporaine, la sociologie.
La partie italophone de cette anthologie a une introduction où on se demande où l’Italie se
place dans ce système. On souligne la singularité de l’Italie par rapport à d’autres histoires
coloniales. Les Guerres Coloniales italiennes commencent fin 19ème, et sont très importantes
pour renforcer les sentiments d’appartenance national et Mussolini peut proclamer la naissance
de l’Empire Colonial Italien. Les Italiens de l’après-guerre ont d’autres soucis, ils doivent
reconstruire l’Italie, notamment des institutions démocratiques après le fascisme. Il y a d’autres
raisons, l’Italie des années 45-70 a une voix intellectuelle et politique du Parti Communiste très
importante. Or, ce parti a une ligne internationaliste, et soutient les indépendances. L’Italie
commence à repenser l’histoire coloniale dans les années 90 quand elle connaît le phénomène
de l’immigration. Le phénomène endogène qui est d’établir un lien entre l’expansion coloniale
italienne en Afrique et la question méridionale. Un siècle d'immigrations, ce qui fait que l'Italie
se voit comme un pays d’immigrées. C’est à ce moment-là qu’un débat s’instaure sur la mise
en danger d’une identité nationale. Il y a beaucoup de littérature italienne qui parle de ce
phénomène d’immigration et d'émigration. Tous ces éléments de réflexion font ressortir la
complexité et la spécificité du cas italien. Il y a des chercheurs qui disent que la peur des
immigrés ne fait que réactiver la mémoire des Italiens, son propre passé de privation. L'Italie
est perçue comme un pays du sud sur le regard des pays du nord, c’est un pays du nord sous le
regard des immigrés du sud.

La séance suivante est consacrée à l’aire lusophone, dont le sujet traité est sur la mondialisation
d’une langue : le portugais. Le nationalisme n’est que présent qu’à partir du 19ème siècle, avant
nous avons qu’un proto nationalisme et les personnes avant ne se sentaient pas portugais. Les
invasions de Napoléon vont créer un sentiment national portugais face aux invasions. Ce
sentiment d’appartenance national met du temps et c’est qu’au siècle 19 qu’il va apparaître
avec une structure politique et dont sa langue nationale est le portugais. On a une pratique du
portugais qui s’étend en Espagne, le galicien est une langue liée au portugais. En Espagne il y
a des petits endroits où l’on parle portugais, “a fala” (le patois). La Galice n’a jamais été
envisager d’être conquérir par les Portugais même si le galicien est similaire au portugais. “O
mirandês” est une langue qui n’a pas été reconnu comme langue officielle mais les personnes
peuvent écrire des documents en mirandais. Le portugais est la neuvième langue la plus parlée
au monde, grâce à son passé coloniale. Le portugais est présent au sud d'Amérique, en Asie, en
Europe et en Afrique. Une partie de l’histoire mondiale est mêlée à l’histoire européenne par
la colonisation. C’est en ce sens, que le portugais est intéressant, cela va expliquer pourquoi le
portugais est parlé un peu partout. Le nord du Portugal a été conquéri et est donc devenu le
Portugal, puis il y a eu les combats avec musulmans pour le reste du pays qui a donc été
conquéri, la “Reconquista”. Les Portugais vont chercher à s’installer et à s’étendre dans le
monde. Ils ont une motivation commerciale notamment pour les épices, leur objectif est de
traverser la mer afin de les obtenir. Les Portugais ont été les premiers à se lancer d'Europe,
pour aller en Inde. Un traité s’installe entre les Espagnols et les Portugais qui traite de la
division du monde en deux, la ligne du traité de Tordesillas Le portugais devient la première
langue de contacte. Grace à Vasco de Gama le premier dictionnaire a été créer. En Indonésie
les Portugais vont garder Timor-Leste et une implantation à Madère, aux Açores et au Brésil.
Au XVIIème siècle le Portugal perd de sa puissance et les Néerlandais les remplacent. Ils
perdent l'Asie et se focalisent vers le territoire brésilien qui va devenir le cœur de l’empire et
l’espace où l’on parle le plus portugais, et qui est la langue d’Inquisition (qui a pour but de
continuer à pratiquer la religion catholique et christianiser les juifs). Le Brésil fait le choix en
1822 de devenir un état indépendant. On a une focalisation sur l’Afrique au XIXe siècle. Le
Portugal devient une République et fait le choix de rejoindre la première guerre mondiale. En
1968 un coup de d’état avec Salazar. En 1945, fin de la guerre, les pays d'Asie veulent devenir
indépendant. La guerre coloniale en 1961-1974. Le Portugal perd en 1975 son empire et rejoins
l’union européenne en 1986. Nous avons appris le terme Soft power qui est la culture,
gastronomie, série, musique (ce n’est pas l’ordre de l’armée mais sympa). Au Portugal on va
décider de créer l’Institut Camões, qui a comme utilité l’apprentissage de la langue portugaise
qui a été créer en 1992. La CPLP créer en 1996. Les PALOPs c’est une coopération régionale.
Il faut prendre en compte que le Brésil est la plus grande source de transmission du portugais
avec les télénovelas, la musique, la danse... Le portugais est une langue a répartition mondiale
et dans les pays africains est la langue des colonisateurs mais il est aussi parler les langues
régionales.
Lors de la dernière séance nous nous sommes intéressés sur l’aire hispanophone et nous nous
demandions comment l’Espagne se projette dans une colonie à la fin du 19ème et début 20ème
siècle. Nous avons vu que depuis le 19ème siècle, l’Espagne fait face aux luttes anti-coloniales.
Dans les années 1970, les combats pour la décolonisation vont reprendre. L’Espagne est dans
une période révolutionnaire (1868-1874). La monarchie est tombée en 1868. Il y a une période
de frottement : plusieurs périodes de monarchie puis de république. Donc c’est le moment pour
les colonies d’essayer de prendre leur indépendance. À Cuba va avoir une première tentative
de prise d’indépendance. Au bout de 10 ans d’affrontement le General réussi à négocier une
paix dans laquelle les créoles, obtiennent plus de liberté. La production de sucre, va s’ajouter
les Etats-Unis qui commencent à investir dans la production du tabac, des minerais, ce sont de
nouveaux concurrents, les Espagnols instaurent qu’il faut faire passer par Madrid avant d’être
exporter. On va assister au développement au sein de la population cubaine : ceux qui sont
favorable à l’expansion de l’île, les autonomistes qui souhaitent contrôler les échanges de l’ile
tout en restant dans l’empire espagnol, puis la dernière sont les indépendantistes qui sont
principalement la population pris dans sa masse. Les USA gagnent contre les Espagnols, ils
vont signer le traité de Paris, l'Espagne perd donc les Philippines, et Porto Rico qui reviennent
pour les USA et Cuba prend son indépendance. L’Espagne réfléchie comment expandre le
territoire espagnol et donc de négocier. L'Espagne a un lien avec le Maroc, historiquement et
géographiquement, le territoire Gibraltar appartient à la Grande Bretagne, les Français
combattent en Algérie, donc les Français et britanniques en 1906 ont décidé que c’est l’Espagne
qui prend le nord du Maroc afin d’éviter les conflits entre la France et la Grande-Bretagne. En
1909, l'Espagne connait sa première grande défaite contre les milices, 1200 soldats mort en une
journée. Un coup d’état militaire en Espagne en 1923, par un général marocain, l’objectif est
de mettre tous les moyens nécessaires pour s’affirmer. Les intellectuels espagnols sont
impliqués, ils en profitent dans le sens où ils vont organiser des tournées, d’avril à octobre sont
en Europe puis de novembre à mars ils sont en Amérique, ils vont profiter du développement
du transports aérien. Le Franquisme et la dictature éteignent la rénovation de l’image de
l’Espagne.

II. Développement sur un sujet au choix, en mettant en lien 3 aire géographique :


Tout d’abord, pour commencer cette deuxième partie sur un développement au choix sur 3
aires géographiques différentes, j’ai choisi de me focaliser sur l’aire italophone, hispanophobe
et lusophone, puisque ce sont des aires avec lesquels j’ai plus de connaissances et qui me sont
plus familières. Afin de traiter ce devoir, j’ai choisi le sujet de l’art sacré de l’architecture
baroque des églises.
Comme nous le savons les trois territoires ont pour lien la langue romane, l’intégration à
l’Union européenne, la colonisation et même l’immigration, mais aujourd’hui je vais traiter le
thème de l’architecture liée à la religion. La religion a toujours eu une influence dans la
formation des cultures, des traditions, etc. Parmi toutes les religions qui existent, l’Italie,
l’Espagne et le Portugal sont principalement des pays chrétiens et particulièrement catholiques
et qui sont connus pour être des pays assez pratiquants et croyants. Mais dont je vais traiter
aujourd’hui ce consacre plus précisément à l’architecture baroque notamment celle des églises.
Alors que la Renaissance s’appuyait sur la richesse et le pouvoir des tribunaux italiens et était
un mélange de forces laïques et religieuses, le Baroque était au moins au début directement lié
à la Contre-Réforme, un mouvement au sein de l’Église catholique pour se réformer à la
Réforme protestante. L’architecture baroque et ses embellissements étaient d’une part plus
accessible aux émotions et, d’autre part, une déclaration visible de la richesse et du pouvoir de
l’Église catholique. Le nouveau style se manifeste notamment dans le contexte des nouveaux
ordres religieux, comme les Théatins et les Jésuites qui visent à améliorer la piété populaire.
L’architecture baroque est le style de construction de l’époque baroque, elle a commencé à la
fin du XVIème siècle en Italie, qui reprenait le vocabulaire romain de l’architecture
Renaissance et l’utilisait de façon rhétorique et théâtrale, souvent pour exprimer le triomphe
de l’Église catholique.

Les origines du mot baroque sont incertaines. Le mot est issu du portugais barroco.
Contrairement à une idée courante, le terme ne désigne pas, dans un premier temps une perle
irrégulière : un barroco, en portugais, désigne un gros rocher de granit à la forme irrégulière.
Le mot baroque signifie « extravagant, imprévu, irrégulier ». Les caractéristiques communes
de l’architecture baroque comprenaient le gigantisme des proportions; un grand espace central
ouvert où tout le monde pouvait voir l’autel; colonnes tordantes, effets théâtraux, y compris la
lumière provenant d’une coupole au-dessus; effets intérieurs dramatiques créés avec le bronze
et la dorure; grappes d’anges sculptés et d’autres figures haut au-dessus; et un usage intensif
du trompe-l’œil, également appelé «quadratura», avec des détails architecturaux peints et des
figures sur les murs et le plafond, pour augmenter l’effet dramatique et théâtral. La diffusion
de l’architecture baroque au sud de l’Italie a entraîné des variations régionales telles que
l’architecture baroque sicilienne ou celle de Naples et de Lecce. Une synthèse de l’architecture
de Bernini, Borromini et Cortona peut être vue dans l’architecture baroque tardive du nord de
l’Europe qui a ouvert la voie au style rococo plus décoratif. Au milieu du XVIIème siècle, le
style baroque avait trouvé son expression laïque sous la forme de grands palais, d’abord en
France avec le château de Maisons (près de Paris par François Mansart – et ensuite dans toute
l’Europe. Au XVIIe siècle, l’architecture baroque se répandit en Europe et en Amérique latine,
où elle fut particulièrement encouragée par les jésuites. Les bâtiments romains tardifs de
Michel-Ange, en particulier la basilique Saint-Pierre, peuvent être considérés comme des
précurseurs de l’architecture baroque. Son élève Giacomo della Porta a poursuivi ce travail à
Rome, notamment dans la façade de l’église des Jésuites Il Gesù, qui mène directement à la
plus importante église du début du Baroque, Santa Susanna, de Carlo Maderno.

À mesure que les influences baroques italiennes pénétraient à travers les Pyrénées, elles ont
progressivement supplanté l’approche classique et modérée de Juan de Herrera, qui était en
vogue depuis la fin du XVIème siècle. Dès 1667, les façades de la cathédrale de Grenade et de
la cathédrale de Jaén suggèrent aux artistes d’interpréter les motifs traditionnels de
l’architecture de la cathédrale espagnole dans l’idiome esthétique baroque. À Madrid, un
baroque vernaculaire avec ses racines dans la tradition herrerienne et dans la construction
traditionnelle en brique a été développé à la Plaza Mayor et au Palais Royal d’El Buen Retiro,
détruit lors de l’invasion française par les troupes de Napoléon. Ses jardins restent toujours
comme le parc El Retiro. Ce sobre baroque en brique du XVIIème siècle est encore bien
représenté dans les rues de la capitale dans les palais et les places. Contrairement à l’art de
l’Europe du Nord, l’art espagnol de l’époque a fait appel aux émotions plutôt que de chercher
à plaire à l’intellect. La famille Churriguera, spécialisée dans la conception d’autels et de
retables, se révolta contre la sobriété du classicisme herrerais et promut un style de décoration
complexe, exagéré, presque capricieux, connu sous le nom de Churrigueresque. Trois des
créations les plus accrocheuses du baroque espagnol sont les façades énergiques de l’Université
de Valladolid, la façade occidentale (ou Fachada del Obradoiro) de la cathédrale de Santiago
de Compostela et Hospicio de San Fernando à Madrid, dont l’extravagance curviligne semble
annoncer Antonio Gaudí et Art Nouveau.
L’architecture baroque au Portugal bénéficie d’une situation très particulière et différente du
reste de l’Europe. Elle est conditionnée par plusieurs facteurs politiques, artistiques et
économiques, qui sont à l’origine de plusieurs phases et de différentes influences extérieures,
résultant en un mélange unique, souvent mal compris par ceux qui recherchent l’art italien,
mais avec des formes et un caractère spécifique. Le baroque portugais est considéré par
beaucoup comme une extension du maniérisme, dont les principes étaient principalement
religieux. Les églises ont généralement la même structure, c’est-à-dire, les façades simples, la
décoration contenue, plante rectangulaire. Telles étaient les caractéristiques qui marquaient les
principes austères et rigides de l’église et du pouvoir royal. Dans cette période, nous trouvons
des architectes portugais, à savoir João Antunes ou João Nunes Tinoco avec l’église de Santa
Engrácia, à Lisbonne. À la Renaissance, les plantes apparaissent sous une forme circulaire,
prolongée par le maniérisme. Ainsi, nous trouvons l’église et le cloître de la Serra do Pilar, de
Diogo de Castilho. En plus de ces églises, il y a de nombreuses chapelles dans tout le pays. En
raison de la durée du maniérisme au Portugal, il y a des zones qui vont du maniérisme au
rococo, raison pour laquelle se trouvent de nombreux bâtiments de plante octogonale et
hexagonale. En 1755 a lieu le tremblement de terre qui a détruit de nombreux bâtiments. C’est
à ce moment que le roi commence à avoir des bâtiments construits non seulement religieux
mais aussi civils, y compris des changements dans le Paço da Ribeira. De nombreuses
commandes de dessins et de livres ont été réalisées par des artistes étrangers. C’est ainsi que
se définit le début de l’architecture religieuse johannique. C’est un style qui se développe,
principalement, au nord avec Nicolau Nasoni, que les caractéristiques interconnectées du
baroque italien avec ce qui a été produit dans le territoire portugais.

Même après que les conventions baroques eurent disparu de la mode en Europe, le style fut
longtemps pratiqué et nous pouvons encore voir les grandes œuvres et églises dans ces trois
territoires. Cette étude nous a parmi de voir comment l’histoire, les cultures ont fait qu’un style
architectural pouvait se transporter et se transmettre dans le monde.

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