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TITRE AUTEUR

CONTEXTE Celine
« La guerre, c’était tout ce qu’on ne
comprenait pas »

Stendhal, La - fabrice = soldat de la guerre de Waterloo, en admiration


chartreuse de Parme, devant le Maréchal Ney → admiration enfantine → n’a
(1839) pas lieu d’être
la bataille de Waterloo - le soldat n’arrive pas a comprendre la guerre → obus
du côté des français comparé a des boulets, les champs de batailles a des
champs labouré → “et notre héros comprit que c’était
des boulet qui faisait brûler la terre de toute part” ,“a 20
pas en avant une terre labouré qui était remué d’une
façon singulière” “le coup des canons semblables à un
ronflement égal et continu”
- “il n’y comprenait rien du tout”
- le soldat à l’esprit enfantin, comme la description du
terrain de bataille, emerveillé de tout “Fabrice ne put
retenir sa curiosité“
- il ne sait pas ce que c’est un maréchal
- une source de violence et de conflit.
- La violence est présentée comme un moyen d'accomplir
les objectifs politiques et personnels, et est souvent
associée à la passion et à la persévérance.
- Il ne connaît pas la guerre et ne sait pas ce qui l’attend,
il à hâte d’y arriver et de combattre mais la réalité de la
chose lui apparaît très rapidement "Ah ! m’y voilà donc
enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec
satisfaction. Me voici un vrai militaire."
- A ce moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre
héros comprit que c’étaient des boulets qui faisaient
voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du
côté d’où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche
de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du
ronflement égal et continu produit par les coups de
canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup
plus voisines ; il n’y comprenait rien du tout
- Il entendit un cri sec auprès de lui : c’étaient deux
hussards qui tombaient atteints par des boulets ; et,
lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt pas de
l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un
cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre
labourée
Extrait du chapitre trois - Candide ne comprend rien à la guerre, il minimise même
de Candide, Voltaire, le nombre de morts, c’est comme un théâtre.
(1759) : Ex: “cette boucherie héroïque”,
- La présence d'instruments de musique sur le champ de
Guerre de 7 ans bataille fait comprendre que Candide ne comprend pas
l’enjeu de la guerre ni ce que sont les armes et ce
Supposition : guerre de qu’elles signifient “. Les trompettes, les fifres, les
100 ans hautbois, les tambours, les canons, formaient une
harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer”, ce qui
donne encore une fois cette impression de spectacle
- il minimise tout, et même les actes des soldats car il n’y
comprend rien
- nom des camps pas donné, ou du moins pas assez
précisément pour qu’on sache auquel Candide est
assigné, il est possible d’envisager qu’il ne le sait pas
lui-même.
- ne comprend rien de ce qu’il se passe → pourquoi il se
bat? Il est comparé à un philosophe au combat (il n’y a
pas sa vraie place) et prend la fuite
- il voit la guerre comme un spectacle, il ne comprend pas
les enjeux→“hors du théâtre de la guerre” → minimise
tout comme les actes, les morts “la baïonnette fut aussi
la raison suffisante de la mort de quelques milliers
d’hommes” comme si ce n’était pas réel
- Voltaire utilise l'histoire pour dénoncer la folie de la
- guerre et la cruelle irrationalité des institutions politiques
et religieuses en utilisant candide l’esprit enfant face à
l’horreur.
- Visibilité de la beauté et de l’ordre des armées
- En opposition à ce portrait beau leste brillant les tas de
cadavres viennent contredire l'idée du beau portrait
- Même le lecteur peut se poser des questions sur la
présence d’instruments alors même que des cadavres
foulent le sol. De plus, les armées ont l’air de s’affronter
pour rien. Par conséquent, les atrocités commis, les
meurtres, paraissent d’autant plus absurdes avec la
beauté des armées et tout
- Mettre en scène un personnage candide dans un
champs de bataille porte un effet “d’innocence” et
d’incompréhension
-
^^Candide s'enfuit au plus vite dans un autre village : il
appartenait à des Bulgares, et des héros abares l'avaient traité
de même. Candide, toujours marchant sur des membres
palpitants ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre
de la guerre””

« Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné


que les deux armées »

“Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du


mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque.”

Boris vian, Les fourmis, - On voit que l' homme dans le texte est perdu, aucun
1949 prénoms, aucun noms ex: les autres, les deux salauds
Contexte : Seconde - le registre ne va pas avec ce qui se passe ( on énumère
guerre mondiale, des morceaux de cadavre).
bataille sur la plage , - il crée un contraste entre le langage brutal et l’humour
débarquement de qu’il utilise pour dédramatiser.
Normandie. - incompréhension de la guerre à cause du décalage :
Faut-il rire ? “ J’ai essayé d’engueuler le type, mais la
mine n’en avait laissé que des morceaux pas pratiques à
manœuvrer”
- on dirait que tout ce qu’il voit autour de lui le dépasse
- il a l air de ne pas avoir sa place ( complètement perdu)
citations: “on arrivait ce matin la..” il arrive à la guerre
mais lui voit ça d'une autre manière.
“Ils étaient en sueur et trempés d’eau et je devais être
comme eux, alors je me suis agenouillé et j’ai tiré
aussi.”
“Je l’ai orientée dans l’autre sens et j’ai appuyé, mais j’ai
vite arrêté parce que ça me cassait les oreilles et aussi
elle venait de s’enrayer” = décalage entre la guerre et la
façon dont il voit les choses
- l’extrait souligne la violence inutile et la folie des
systèmes sociaux qui se battent sans fin pour le pouvoir
et la domination.

Citations:

- J’ai couru ensuite dans le bon sens et je suis arrivé


juste pour recevoir une jambe en pleine figure. J’ai
essayé d’engueuler le type, mais la mine n’en avait
laissé que des morceaux pas pratiques à manœuvrer,
alors j’ai ignoré son geste, et j’ai continué.

- “ le pauvre vieux, il n’a pas eu de veine, sitôt qu’il


s’est débarrassé du plus mauvais, l’autre a juste eu
le temps de le tuer avant que je m’occupe de lui. “
-

Voyage au Bout de la - on voit que le narrateur a du mal à comprendre la guerre


Nuit - Louis- Ferdinand- car il utilise des verbes qui exprime le doute comme
Céline “s’embrouiller” “semblait” > verbes qui exprime le doute
- exclamation / interrogation qui témoigne d’une remise en
Pendant la guerre compte comme quand il parle de son colonel.
Franco, Allemande, - quand il se pose des questions sur les chiffres des
c’est l’entre 2 guerre, morts, c'est un sentiment de panique.
en 1932 - il dit lui même “ma frousse devint panique”
- il se demande même s' il est le seul lâche sur la terre.
Remise en question constante, constamment dans le
doute et la peur.
- A la fin encore une remise en question.
- l’absurdité de la guerre “moi d abord la campagne je n’ai
jamais pue la sentir”
- moments de doutes , “combien de personnes sont
mortes et aussi brave que son colonel”
- beaucoup d’interrogation “ serait ce le seul lâche sur
terre”
- soldat lui sont inconnue, il ne connait même pas les
soldats donc ne connais pas la guerre
- définis la guerre comme imbécile
- Moment de doute, se pose des questions

citation :

“Ces soldats inconnus nous rataient sans cesse, mais tout


en nous entourant de mille morts, on s’en trouvait comme
habillés. Je n’osais plus remuer.”

Perdu parmi deux millions de fous héroïques et


déchaînés et armés jusqu’aux cheveux ?

Le gars qui était juste derrière moi a eu les trois quarts de la


figure emportée par le pruneau qui arrivait, et j’ai gardé la boîte
de conserves en souvenir. J’ai mis les morceaux de sa figure
dans mon casque et je les lui ai donnés

Victor Hugo, Les un texte difficile à comprendre, termes stratégiques, on ne voit


misérables, La Bataille pas l’objectif de la guerre, masse de personne qui ont un destin
de Waterloo, 1862 collectif, la guerre est grave mais elle est décrite comme un
magnifique ‘spectacle formidable’ et ‘vieille épopée morphique’,
bataille de waterloo ‘il semblerait que cette masse était devenu monstre et n’est
napoléon contre qu’une âme, ‘marée d’hommes’
britanniques.
Lieu sur plusieurs fronts comme le chaussée de genappe.
la guerre est difficile à comprendre à cause du vocabulaire
employé très structuré, stratégie structurée, on ne voit pas le
but de la guerre dans le texte on ne comprend pas. Vu comme
une masse de personnes avec un destin collectif qui vont vers
leurs morts. “spectacle formidable” → Une guerre n'est pas
censée être formidable/heureuse
“Il semblait que cette masse était devenue monstre et n'eût
qu'une âme” → La guerre est vue comme une masse de
personne avec un destin collectif celui de la mort
- l’objectif de cette guerre?
Citation : J’ai mis les morceaux de sa figure dans mon
casque et je les lui ai donnés, il est reparti se faire soigner
mais il a l’air d’avoir pris le mauvais chemin parce
qu’il est entré dans l’eau jusqu’à ce qu’il n’ait plus
pied et je ne crois pas qu’il y voie suffisamment au
fond pour ne pas se perdre.

Alors on vit un spectacle formidable.

“Ces deux salauds, derrière le coin du mur, ils


avaient une mitrailleuse et des
tas de cartouches. Je l’ai orientée dans l’autre sens et j’ai
appuyé, mais j’ai vite arrêté parce que ça me cassait les
oreilles et aussi elle venait de s’enrayer. “

citation :” Les escadrons énormes s'ébranlèrent.


Alors on vit un spectacle formidable.”

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