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Ce podcast a été publié par France Culture, une station de radio culturelle nationale du groupe Radio
France.
I. Introduction
- Le soft power chinois a été officialisé lors du 17e Congrès du Parti Communiste Chinois
(PCC) en 2007: il a été adopté par le gouvernement chinois comme un principe politique.
- Dans le 10e Congrès du PCC, Xi Jinping a fait un discours dans lequel il explique que le
socialisme et le rêve chinois sont entrés dans le cœur de leur peuple. En Chine, la création
littéraire et artistique a connu une progression durable: les œuvres culturelles sont prospères.
De plus, l’internet n’a pas cessé d’évoluer avec Huawei, Xiaomi, etc..
- Le reve chinois est le ciment du nouveau nationalisme, et la Chine va s’emparer
d’instruments classiques pour le promouvoir: langue, culture, art.. toutes les ficelles de
persuasion.
- En 2015, Xi Jinping remet le Parti au cœur du jeu, et cherche à faire du neuf de l’ancien. Il
réanime un département qui dépend du comité central: le département du Front-uni qui
existait depuis longtemps et qui était considéré comme l’une des trois armes secrètes du
Parti. Ainsi, en 2015, ce département revient au centre du soft power chinois.
a) Instituts Confucius
- A partir de la fin des années 90, la Chine va commencer a reflechir à comment se doter de
moyens institutionnels. Ainsi, les instituts Confucius vont être créés.
- Le premier institut ouvre en 2004 en Ouzbékistan, et il sert comme premier laboratoire de la
diplomatie chinoise. Aujourd’hui, il y a en a 548 dans le monde dans 146 pays différents, dont
18 en France.
- Ces instituts participent à la diffusion de la culture chinoise, passant par les traditions,
l’histoire, la philosophie et la langue.
- On voit bien qu’ils sont au service du PCC, avec des modalités de programmes et réunions
qui regroupent les directeurs de chaque institution afin de leur rappeler les directives en
matière culturelle.
- Ces institutions n’ont pas marché dans certains pays comme la France a cause de la
perception de la nature du régime et de l’iféologie chinois qui ne séduit pas l’opinion français.
Cependant, ils marchent très bien en Afrique sub-saharienne parce que le pouvoir de
résistence est infiniment plus faible que celui des pays occidentaux.
- Tout ce qui porte atteinte au Parti et à l’histoire de la Chine est écarté, comme le Tibet et le
Taiwan qui ne sont pas évoqués. Ici, on peut voir une forme d’auto-censure. La Chine se
justifie en disant qu’il s’agit de sécurité culturelle, de sécuriser l’espace chinois contre des
mauvais éléments.
b) Les médias
- En octobre 2007 (date d’arrivée du soft power), la Chine lance de nouvelles chaines de
télévisions, dont une en français. Ils diffusent des journaux, documentaires, cours de chinois,
chroniques qui ervent d’outils de soft power.
- Les organes de médias sont considérés comme des organes du Parti: ils sont au service du
Parti, et non de la Chine. Ils promouvoient les priorités du PCC. Ainsi, ces médias sont très
réglementés avec des visites régulières.
- L’objectif de la Chine est de faire transparaître la belle image de la Chine, de faire en sorte
que les occidentaux voient les hommes de Xi Jinping, et lui même.
V. Quelles réponses apporter à ce soft power
- Wang Jianlin est un ancien soldat de l'Armée populaire de libération et membre du Parti
communiste chinois. En 1989, il prend la direction du groupe Wanda Commercial dont le
siège se trouve à Dalian.
- Cet homme est l’un des emblêmes du soft power chinois, et c’est l’un des hommes le plus
riche de Chine. Il est à la tête du réseau de salles de cinéma, ce qui est clé à la diffusion du
Chinawood (industrie du cinéma).
- Jianlin a une stratégie économique et une ambition politique qui correspond aux aspirations
du pouvoir chinois.
- Le sport est à présent un secteur sur lequel le gouvernement Chinois veut se concentrer,
afinde réaffirmer sa puissance. L’une des prioritées dans ce secteur est le développement du
comité national olympique de la Chine, en formant une équipe compétitive.
- Jusqu’à présent, la Chine n’était pas perçue comme une nation compétitive dans les secteurs
sportifs - elle est d’ailleurs placée en 54ème position sur FIFA, vue comme une injure pour Xi
Jinping.
- Après la chute de l’URSS, qui était l’adversaire principale des États-Unis lors des jeux
olympiques ou tournoi sportif, la Chine voit cela comme une opportunité pour développer ce
nouvel outil de soft power.
- La diplomatie du ping pong en Chine est essentielle, avec la visite de Nixon en 1972 à Pékin.
- L’une des autres cibles importantes de la Chine est le football: elle souhaite être candidate à
l’accueil de la Coupe du monde en 2030, concurrrencer des grandes nations du football afin
d’être qualifiée et finalement remporter la coupe du monde d’ici 2050.
Conclusion
La Chine a comme objectif clé d’améliorer son image à l’international avec la création du
“rêve chinois”. La notion du soft power a d’abord été développée en 2007, lors du Congrès, et est
aujour’hui l’un de ses principaux atouts. La nouvelle Chine de Xi Jinping développe son soft power, en
faisant appel à différents outils comme les Instituts Confucius qui ont aujourd’hui le plus grand
nombre d’instricts, devant l’Alliance Française, mais aussi les médias. On pourrait être amené à se
demander dans quelle mesure le soft power chinois pourrait être perçu comme une menace pour les
valeurs des démocraties libérales occidentales.
J’ai trouvé ce podcast très intéressant, malgré le fait qu’il était assez long et qu’il touchait
différents aspects du soft power chinois, je ne m’y suis pas perdue. Par contre, je trouve qu’il faut
savoir différencier ce qui est dit de manière objective, et lorsque les invités parlent de leurs propres
avis. J’ai trouvé cet article Mythe et Réalité du Soft Power Chinois très intéressant à lire à côté.